Étiquette : Polisario

  • Maroc à l’épreuve des « effets pervers » de la normalisation

    Maroc, Israël, Benny Gantz, Palestine – Maroc à l’épreuve des « effets pervers » de la normalisation

     Le ministre israélien de la Défense et le Maroc n’ont pas trouvé meilleure journée pour signer un protocole de coopération militaire que la veille de la célébration de la Journée de solidarité avec les Palestiniens, qui survient cette année dans un climat de trahison marocaine. Il n’en fallait pas plus pour allumer les feux de la discorde. Déjà le peuple marocain ruminait en lui-même le pacte de normalisation avec l’entité sioniste et grinçait des dents en silence; mais avec les deux événements qui se présentaient : la visite de Gantz et la Journée des Palestiniens, voilà que l’occasion se prêtait pour montrait toute l’amertume ressentie par le petit peuple, livrée au mépris et l’arrogance du Palais royal et de ces cercles makhzéniens. 

    Ainsi, des manifestations contre la visite du ministre sioniste de la Défense au Maroc, ont éclatées ça et là, avant d’être réprimées par les forces de sécurité, dont une devant le siège du Parlement à Rabat, alors que d’autres actions sont prévues aujourd’hui, lundi, dans le Royaume, à l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien.

    Les forces de sécurité se sont massivement déployées aux abords du Parlement, après l’appel du Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation à organiser une action contre la normalisation avec l’entité sioniste, coïncidant avec l’arrivée du ministre israélien Benny Gantz, selon des médias marocains.

    Les manifestants ont lancé des slogans condamnant la visite du responsable sioniste et rejetant la position du régime marocain concernant la normalisation. Ils considèrent que la « normalisation est une honte » pour le Maroc et « une trahison » pour la cause palestinienne.

    Les manifestants ont rejeté toute visite d’un responsable sioniste au Maroc, faisant remarquer que leur position « traduit celle du peuple marocain qui refuse depuis toujours tout rapprochement ou normalisation avec les sionistes et qu’il est et restera toujours aux côtés des Palestiniens et de leur juste cause ». Des manifestations dans d’autres villes du Royaume contre la normalisation ont également été interdites mercredi par les forces de l’ordre.

    Sur une vidéo qui circulait sur les réseaux sociaux, on pouvait voir des manifestants jeter des pierres contre un portrait géant du roi Mohamed VI, en signe de protestation contre l’accueil au Maroc d’un membre du gouvernement responsable du malheur des Palestiniens. Condamnée et qualifiée de « crime majeur de normalisation » par les défenseurs de la cause palestinienne, la visite du ministre sioniste au Maroc constitue, soulignent-ils, « un pas extrêmement dangereux », rappelant la responsabilité de l’État marocain à la tête du Comité El-Qods mais aussi envers le peuple marocain qui rejette catégoriquement la normalisation.

    L’Express, 29/11/2021

    #Maroc #Israël #Benny_Gantz #Palestine #Sahara_Occidental #Algérie #Polisario

  • Sahara Occidental-Maroc : Un drame de la Françafrique

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Polisario, France- Sahara Occidental-Maroc : Un drame de la Françafrique

    Alors que la reprise des combats entre forces indépendantistes et armée marocaine semble s’intensifier, laissant craindre une déstabilisation de la région, la jeunesse sahraouie en exil «adhère pleinement aux revendications du Polisario», rapporte Xavier Dupret. A la racine de la crise, la «lourde responsabilité de l’Occident» – et en premier lieu celle de la France, soutien inconditionnel du Maroc.
    L’auteur de ces lignes rentre d’une mission d’observation dans les camps de réfugiés sahraouis. Alors que sur le terrain les combats avaient repris, depuis près d’un an, entre les forces du Polisario et l’armée marocaine, le désir d’en découdre parmi la jeunesse sahraouie était palpable. La rupture du cessez-le-feu par le Polisario n’a d’ailleurs rien d’une décision hors-sol en rupture avec la réalité. Cela fait, en effet, trente ans qu’un processus de pacification censé déboucher sur un référendum d’autodétermination est enlisé et la présence des réfugié·es dans les camps dure depuis quarante-cinq ans. On ne cherchera pas plus loin les raisons de l’exaspération côté sahraoui.

    Pendant ce temps, les Chancelleries européennes s’inquiètent d’une possible déstabilisation de la région. Une extension du conflit, impliquant l’armée algérienne, pourrait fragiliser les digues permettant de garder sous contrôle les vagues migratoires, d’une part, et la montée de la violence djihadiste, d’autre part. Ces craintes ne doivent en aucun cas masquer la lourde responsabilité de l’Occident.

    Il suffit, à ce propos, de mettre en exergue les liens qui existent entre l’Elysée et la dynastie chérifienne et l’on comprendra vite à quel point un prisme néocolonial déforme la lecture que l’on se fait, de ce côté-ci de la Méditerranée, des enjeux relatifs à la question du Sahara occidental. Ainsi est-il de notoriété publique que lorsque l’idée d’un référendum d’autodétermination a été rejetée par Rabat en 2007, c’est parce que le plan d’autonomie mis en avant, à l’époque, par les autorités marocaines avait, en réalité, été concocté en France sous l’œil attentif du président Chirac.

    L’histoire de la décolonisation dans la région explique largement ce tropisme pro-marocain. Alors que c’est un processus de négociation qui a mis fin, en 1956, au protectorat sur le Maroc, c’est au contraire par la lutte que le régime d’apartheid anti-arabe qui sévissait dans les «départements» de l’Algérie «française» a été aboli en 1962. La victoire du FLN, humiliante pour l’impérialisme français, a servi d’arrière-plan à un soutien aux projets du Grand Maroc. Voilà pourquoi dès après l’indépendance algérienne, la Guerre des sables a éclaté. Elle a duré de septembre 1963 à février 1964 à la suite d’une agression de la jeune république algérienne par l’armée marocaine. A l’époque, Rabat désirait annexer une partie de l’Algérie.

    Le lien entre le projet du Grand Maroc et les intérêts géopolitiques de la Françafrique sont patents. C’est ainsi que le régime chérifien, bien que revendiquant, à l’origine, l’intégralité de la Mauritanie, n’a jamais agressé cette dernière et en a même reconnu l’existence sans faire trop de difficultés. Paris le voulait.

    Et comme c’est en vertu de la politique de création d’un Grand Maroc que Rabat a envahi le Sahara occidental en 1975, on comprend mieux pourquoi le gouvernement algérien a soutenu le Polisario. Il n’en fallait pas plus pour que des campagnes soient orchestrées à partir de Paris afin de jeter, encore aujourd’hui, le discrédit sur les indépendantistes sahraouis.

    Pour l’heure, la pression monte dans les camps. La jeunesse sahraouie, loin de se résigner à son exil, adhère pleinement aux revendications du Polisario. De ce point de vue, la nomination de Mohamed Wali Akeik, jusque-là premier ministre de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), comme chef d’état-major constitue un fait capital. Sous sa direction, les unités sahraouies devraient, selon toute vraisemblance, intensifier leurs opérations.

    Alors que l’incendie, qui couvait déjà depuis belle lurette, vient de se déclarer, les Occidentaux, trop confiants, sans doute, dans l’expertise française, en sont encore à jouer la montre et leurs appels à «un compromis réaliste» légitiment de facto l’occupation marocaine. Si les choses finissent par tourner mal, la responsabilité de l’Occident, et de la France au premier chef, sera énorme…

    Xavier Dupret est économiste, de Bruxelles, de retour des camps de refugiés de Tindouf (ouest algérien).

    Le Courrier, 16/11/2021

    #Sahara_Occidental #Maroc #Front_Polisario #France #Françafrique

  • Revelaciones de Grinblat, un responsable de la MINURSO

    Sahara Occidental, Marruecos, MINURSO, ONU,

    Mi trabajo sobre los orígenes de la Minurso, la misión de la ONU en el Sáhara Occidental
    Hace ya 30 años que se creó la misión de referéndum de las Naciones Unidas para el Sáhara Occidental, conocida como Minurso, y yo fui uno de los miembros originales del personal.
    A partir de 1971, los estudiantes saharauis en Marruecos iniciaron un movimiento por la independencia del Sahara español. Los saharauis son el pueblo indígena de la región occidental del desierto del Sahara, y el brazo político de los saharauis es el Frente Polisario, que se constituyó formalmente el 10 de mayo de 1973. El primer ataque del movimiento saharaui contra posiciones españolas se produjo el 20 de mayo de 1973.
    Menos de dos años después, en octubre de 1975, España inició las negociaciones para el traspaso de poder con los líderes del Polisario. Sin embargo, para adelantarse a este paso, el 6 de noviembre de 1975, Marruecos invadió el Sáhara Occidental. El gobierno español no quiso luchar y firmó un acuerdo tripartito con Marruecos y Mauritania el 14 de noviembre de 1975 para transferir el territorio a ambos países. Pero el Polisario siguió luchando contra Marruecos desde su base cerca de Tinduf, en Argelia.
    En abril de 1991, la ONU consiguió un acuerdo de alto el fuego entre las dos partes. El plan preveía la celebración de un referéndum en el que el pueblo saharaui decidiría si quería ser independiente o marroquí, y la ONU creó la Minurso (que significa, en francés, Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara Occidental).
    Programas de posgrado en asuntos internacionales de la Universidad de Seton Hall
    El jefe de la Minurso era un diplomático suizo, Johannes Manz, y su adjunto era un antiguo funcionario pakistaní de la ONU, Zia Rizvi. Como primer paso, la ONU creó la Comisión de Identificación para la responsabilidad crucial de decidir quién podría votar en el referéndum. Una vez establecida la lista de votantes, la Comisión cambiaría su nombre por el de Comisión del Referéndum y entonces organizaría y supervisaría la votación.
    El 1 de agosto de 1991, la División de Población de las Naciones Unidas me desvinculó de la Comisión de Identificación de la Minurso. El presidente de la Comisión era Macaire Pedanou, un funcionario de la ONU de Togo, y había cinco vicepresidentes, incluido yo.
    Estaba previsto que el alto el fuego comenzara a principios de septiembre, y se decidió que los vicepresidentes de la Comisión salieran de Nueva York hacia El Aaiún (la capital del Sáhara Occidental) el 7 de septiembre de 1991. El resto de la Comisión, unas 30 personas, se uniría más tarde.
    Embarcamos en un avión de Royal Air Maroc en Nueva York, el 7 de septiembre, con 100 kilogramos de equipaje cada uno, suficiente para una estancia prevista de seis meses en el desierto. Sin embargo, cuando llegamos a Casablanca, en la mañana del 8 de septiembre, no se nos permitió seguir hasta El Aaiún y fuimos llevados por la fuerza a Rabat, la capital, por la policía secreta marroquí. Nos mantuvieron allí durante casi dos semanas, hasta el 21 de septiembre, para lo que equivalía a sesiones diarias de lavado de cerebro con personas que justificaban la posesión marroquí del Sáhara Occidental. Descubrimos que nuestro secuestro había sido organizado por el ministro del Interior de Marruecos, Driss Basri, con el acuerdo de Zia Rizvi, que nos esperaba en Rabat.
    Rizvi se había convertido en el jefe de facto de la misión de la ONU en Marruecos porque Manz había concedido una entrevista a los medios de comunicación que el gobierno marroquí consideraba que apoyaba la posición del Polisario, y ya no era bienvenido en Marruecos. Aunque inicialmente Manz tenía previsto estar a tiempo completo en el país, sólo estuvo dos días completos.
    El 21 de septiembre de 1991, volamos a El Aaiún. ¡¡¡Allí, en lugar de alojarnos en una tienda de campaña en el desierto, nos alojaron en un antiguo hotel ClubMed de cinco estrellas!!!
    Durante las tres semanas siguientes, desde nuestra base en El Aaiún, estuvimos muy ocupados visitando las cinco regiones del Sahara Occidental, así como Tinduf, en Argelia, donde el Polisario tenía sus oficinas. También fui a Nouadhibou, en Mauritania, donde también había campamentos de refugiados saharauis. El objetivo era debatir con las autoridades locales cómo llevar a cabo la identificación de las personas que podrían votar en el referéndum.
    El sábado 12 de octubre, de vuelta en El Aaiún tras un viaje a Bojador, una ciudad costera del Sáhara Occidental, el gobernador Azmi, designado por el gobierno marroquí para encargarse de la Minurso, nos dijo que Rizvi le había dado instrucciones para que todos volviéramos a Nueva York el lunes 14 de octubre. No se dieron razones.
    Ese día, tal como se nos había ordenado, tomamos el avión para Casablanca y de allí a Nueva York, donde llegamos el 15 de octubre.
    Más tarde me enteré de que, justo un par de días antes de que Rizvi nos ordenara volver a Nueva York, otro vicepresidente de la Comisión, Gaby Milev, había encontrado una solución a un problema práctico que teníamos que resolver para empezar la identificación de los votantes. Se lo había mostrado a Rizvi, que le ordenó que no lo mencionara a nadie y le quitó todos los documentos relacionados con él. Dos días después, se nos ordenó volver a Nueva York.
    Aunque ya no estábamos en el Sáhara, seguíamos siendo miembros de la Comisión de Identificación, y trabajábamos en un informe sobre cómo seguir adelante con nuestro trabajo, para presentarlo al Consejo de Seguridad a través del Secretario General Javier Pérez de Cuéllar.
    En noviembre, nuestro presidente, Macaire Pedanou, presentó nuestro informe a Pérez de Cuéllar, quien le pidió que lo modificara para hacerlo más favorable a Marruecos. Macaire respondió que no era su informe sino el de la Comisión, y que transmitiría la petición a los demás miembros del organismo. Nos reunimos y todos estuvimos de acuerdo en no modificar nuestro informe.
    Sin embargo, el secretario general hizo modificar el informe antes de presentarlo al Consejo de Seguridad. El principal cambio fue decir que la ONU ejecutaría el referéndum « previo acuerdo de las partes » (Marruecos y el Polisario), en lugar de « previa consulta con las partes ». Esto significaba que se daba a Marruecos el poder de impedir que la ONU organizara el referéndum.
    Programas de posgrado en asuntos internacionales de la Universidad de Seton Hall
    En una cuestión aparte, descubrí que en mayo de 1991 Rizvi había sido despedido, por graves irregularidades financieras, de su puesto en la ONU en Afganistán. Sin embargo, su amigo Virendra Dayal, director de la oficina ejecutiva del secretario general, le ofreció el puesto de adjunto de Manz en la Minurso.
    Para hacer las cosas aún más extrañas, más tarde, en 1992, a Pérez de Cuéllar, que se había jubilado el 31 de diciembre de 1991, le ofrecieron un puesto en una empresa controlada por el rey Hassan de Marruecos, la Omnium Nord-Africain (ONA). Dimitió de ella en cuanto se hizo público su papel.
    Manz no estaba contento con lo que estaba ocurriendo, y dimitió de su cargo de representante especial del secretario general para el Sáhara Occidental el 20 de diciembre de 1991. Los miembros de la Comisión de Identificación fueron devueltos a sus puestos originales en la ONU el 31 de enero de 1992.
    Hay dos posibilidades para explicar lo ocurrido. La que me parece más probable es que Pérez de Cuéllar modificara el informe al Consejo de Seguridad a petición de Francia, cuyo presidente, François Mitterrand, apoyaba abiertamente a Marruecos (aunque su mujer, Danielle, dirigía una organización de apoyo al Polisario), y de Estados Unidos, que oficialmente estaba a favor del derecho de los pueblos a la autodeterminación pero no quería un Sáhara Occidental independiente cerca de Argelia, Libia y la entonces Unión Soviética. La posibilidad menos probable es que Pérez de Cuéllar hubiera recibido incentivos de Marruecos para detener el referéndum.
    En resumen, si Manz no hubiera concedido su entrevista a los medios de comunicación en 1991, él -y no Rizvi- habría estado a cargo de las operaciones diarias de la Minurso en Marruecos. Como consecuencia, no habríamos sido enviados de vuelta a Nueva York después de cinco semanas, y habríamos podido continuar con nuestra misión de organizar el referéndum, de acuerdo con la autoridad otorgada a la Minurso por el Consejo de Seguridad.
    El país independiente del Sahara Occidental se habría creado en 1992.
    Tras la disolución de la Comisión de Identificación el 8 de enero de 1992, la Minurso siguió teniendo una oficina en El Aaiún, cuyo único objetivo era la supervisión del alto el fuego entre Marruecos y el Polisario.
    En abril de 1993, la ONU decidió reactivar la Comisión de Identificación, y nombró a Erik Jensen, un funcionario de la ONU, como su presidente. Fui el único miembro de la Comisión original al que se le pidió que se uniera a la nueva, y se me asignó la tarea de formar a los nuevos miembros, ya que no tenían conocimientos sobre los antecedentes.
    Para mi gran sorpresa, descubrí que todos los archivos de la Comisión de Identificación habían desaparecido de la oficina de la ONU en Nueva York. Afortunadamente, yo había conservado muy buenos archivos conmigo, lo que me permitió dar información detallada a los nuevos miembros.
    El 16 de mayo me trasladaron a tiempo completo a la Minurso. Sin embargo, no pude irme de inmediato porque me casaba el 31 de mayo. Me fui el 16 de junio, un día después de que mi mujer y yo volviéramos de nuestra luna de miel. Estuve allí cinco meses, la mitad del tiempo en El Aaiún y la otra mitad en Tinduf, y volví a mi trabajo habitual en Nueva York el 16 de noviembre de 1993.
    A partir de septiembre de 2021, Marruecos sigue administrando el Sahara Occidental como parte de Marruecos, mientras que la Unión Africana considera que es un país independiente ocupado por Marruecos, y la Minurso sigue allí con la misión de organizar un referéndum. El Consejo de Seguridad tiene previsto renovar su mandato una vez más, el 27 de octubre.
    Joseph Alfred Grinblat
    Joseph Alfred Grinblat es un estadístico-economista-demógrafo que se jubiló de las Naciones Unidas en 2004, después de pasar 30 años en la División de Población de la ONU, excepto en dos misiones de mantenimiento de la paz en el Sahara Occidental. También pasó cuatro años en Túnez (1969-1973), trabajando para el Consejo de Población y la Fundación Ford. Vive en Flushing, Nueva York.
    PassBlue, 27/10/2021
  • Espagne : Le PP demande au gouvernement de préciser s’il entend améliorer les relations avec le Maroc.

    Le groupe parlementaire du PP a exhorté le gouvernement à clarifier comment sont les relations bilatérales entre l’Espagne et le Maroc et s’il va agir pour les améliorer, puisqu’il n’y a pas de date pour la réunion de haut niveau entre les deux pays après l’hospitalisation à Logroño du leader du Polisario, Brahim Ghali. Le PP a enregistré plusieurs questions au gouvernement pour obtenir des réponses écrites et l’interroge sur les actions qu’il compte entreprendre dans les prochains mois.

    Le groupe parlementaire du PP a exhorté le gouvernement à clarifier comment sont les relations bilatérales entre l’Espagne et le Maroc et s’il va agir pour les améliorer, puisqu’il n’y a pas de date pour la réunion de haut niveau entre les deux pays après l’hospitalisation à Logroño du leader du Polisario, Brahim Ghali.

    Le PP a enregistré plusieurs questions au gouvernement pour obtenir des réponses écrites et l’interroge sur les actions qu’il prévoit d’entreprendre dans les mois à venir « pour améliorer l’état de la frontière et la relation bilatérale avec le pays voisin ».

    Les Populaires demandent à savoir « dans quel état sont les relations bilatérales avec le Maroc compte tenu du fait que la réunion de haut niveau est toujours reportée sine die et que les réunions préparatoires avec la ministre de l’éducation, Isabel Celáa, et la vice-présidente pour la transition écologique, Teresa Ribera, avec leurs homologues ont été suspendues ».

    « Le gouvernement continue-t-il à défendre qu’aucune date n’a encore été fixée pour la tenue de la réunion pour des raisons de santé ? », demande le PP après avoir souligné que des réunions de haut niveau sont en préparation entre la France et le Maroc ou entre Israël et le Maroc.

    Il regrette également que l’Espagne n’ait pas été invitée à la cérémonie de signature des conventions de financement des projets approuvés dans la deuxième édition pour la présentation d’Inno Espamaroc et demande à l’exécutif si l’ambassadeur d’Espagne à Rabat a formulé une quelconque protestation auprès du ministère des Affaires étrangères du Maroc.

    Les initiatives du PP sont encadrées après que la ministre des Affaires étrangères, Arancha González Laya, ait assuré mardi que, si la justice espagnole comprend que le leader du Front Polisario, Brahim Ghali, doit comparaître devant un tribunal, il comparaîtra, et que « ce ne sera pas le gouvernement qui interviendra ».EFE

    COPE, 06 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Espagne, Sahara Occidental, Brahim Ghali, hospitalisation,

  • Maroc : Une affaire d’espionnage au cœur de la tension entre Berlin et Rabat

    Par Mohamed K.

    Depuis plusieurs semaines, le Maroc a créé une vive tension dans ses relations avec l’Allemagne. Sans aucune explication et contrairement aux usages diplomatiques, Rabat a instruit tous ses ministères et autres organismes ou entreprises à couper tout rapport d’ordre professionnel, universitaire ou même amical avec leurs homologues allemands.

    Pour de nombreux observateurs, cette virevoltante position du makhzen est liée étroitement aux positions de principe de Berlin sur la question du Sahara occidental et son soutien aux résolutions onusiennes quant au respect du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Avec le silence du gouvernement allemand et l’absence de toute réaction sur cette incompréhensible agressivité marocaine à son égard, le doute s’installe sur les véritables motivations de l’affaire. De fil en aiguille, la presse internationale a commencé à s’intéresser de plus près à cette tension. Et les journalistes d’investigation n’ont pas finit de découvrir des surprises.

    Ainsi, c’est bel est bien toute une affaire d’espionnage qui est au cœur de cette tension et la levée des boucliers de Rabat contre Berlin. Des agents allemands auraient révélés les plans du Maroc en Europe centrale.
    En effet, le quotidien EL ESPAÑOL rapporte que «selon des sources de renseignements étrangers, le contre-espionnage allemand a obtenu des informations secrètes et sensibles au Maroc sur ses plans d’action dans les pays européens».
    «L’intention était de s’affirmer comme un allié de l’Allemagne dans la lutte contre le crime organisé. En retour, Rabat voulait que Berlin reconnaisse la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental», explique la publication de la droite espagnole.

    Cette dernière détaille ce plan en expliquant que «le Maroc a cherché à mettre en place un schéma de coopération bilatérale en Europe centrale similaire à celui qu’il entretient avec ses grands alliés sur le continent, tels l’Espagne et la France (…) dans le contrôle du trafic de drogue et les migrations.» Les deux sujets sont très sensibles dans le vieux continent qui subit depuis de longues années une déferlante de migrants maghrébins et subsahariens, voire moyen-orientaux, ainsi qu’une excroissance énigmatique dans le trafic de drogue et l’apparition de nouveaux réseaux.

    Or, ce plan a lamentablement échoué grâce à l’inflexibilité de Berlin sur les questions internationales. L’auteur de l’article affirme encore que : «Néanmoins la position ferme de l’Allemagne sur le respect du droit international» a contrarié les plans marocains.
    «La décision allemande a ensuite «infecté» le reste des pays européens à l’heure de prendre position sur le conflit au Sahara occidental, selon des rapports de Paris et Rabat», révèle toujours la publication.

    Sur ce point, il semble qu’à l’heure ou le Maroc a acquis le tweet de l’ex président américain Donald Trump sur une prétendue marocanité du territoire sahraoui, le Roi M6 voulait arracher la même reconnaissance chez les pays membres de l’Union européenne, notamment ceux de l’Europe centrale. Les services marocains ont tout œuvré pour gagner cette bataille au prix de manœuvres liées à la coopération policière. Le flop du makhzen s’est amplifié quand Berlin a déjoué le plan, révélé les dessous et informé surtout les autres pays voisins, encore sensibles et très proches de la doctrine allemande. C’est cet échec qui explique la colère et la rage du gouvernement de Rabat contre un seul pays de l’UE, en l’occurrence l’Allemagne.

    Pour rappel, le ministère marocain des Affaires étrangères a enjoint, le lundi 1er mars, au chef du gouvernement et aux ministres de «suspendre tout contact avec l’ambassade d’Allemagne au Maroc. En raison des malentendus profonds avec la République fédérale de l’Allemagne au sujet des questions fondamentales du Royaume du Maroc», selon ses propres termes.

    Pour détourner les regards, certains médias du makhzen ont diffusé de fausses informations visant l’ambassade d’Allemagne et ses organismes ou fondations installées dans le royaume, les accusant implicitement d’espionnage. Or dans ce cas précis, l’ambassadeur germanique n’a jamais été considéré comme personna non grata, ni lui ni aucun autre fonctionnaire allemand.

    Il faut noter que des points de discorde existaient entre les deux pays, depuis de longues années, comme celle de l’affaire du marocain Mohamed Hajjib, torturé et lourdement condamné par un tribunal marocain, des fondations allemandes dont leurs dynamismes irritent l’influence des réseaux pro-français, ou celles de la mise à l’écart du lobbying marocain sur le dossier libyen.

    Le Jeune Indépendant, 9 mars 2021

    Tags : Maroc, Allemagne, espionnage, Sahara Occidental, Western Sahara, Polisario, Union Européenne, UE,

  • Sahara occidental : Le Polisario intensifie ses attaques contre les forces d’occupation marocaines

    Le ministre sahraoui de l’Equipement, Sid Ahmed Batal, a affirmé que l’ensemble des points de retranchement des forces marocaines constitueraient des cibles pour l’armée sahraouie, en guerre pour l’indépendance.

    L’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) a poursuivi, hier, ses attaques contre les positions et les retranchements des forces d’occupation marocaines, derrière le mur de la «honte», pour le 75e jour consécutif.
    Selon le communiqué du ministère sahraoui de la Défense, «les forces de l’armée sahraouie ont lancé dimanche deux attaques ciblant les forces d’occupation marocaines dans la région d’Ankeb Elabd».
    Quant à la journée de lundi, la même source indique que «des unités de l’armée sahraouie ont effectué des bombardements visant les positions de l’armée royale marocaine retranchée dans plusieurs zones, notamment dans la région de Rous Lefririna (secteur de Smara), la région de Rous Essabti (secteur de Mahbés) et la zone d’Amkelli Ezkelma (secteur d’Amkala)».
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    Les attaques de l’armée sahraouie ont, poursuit-on, infligé de lourdes pertes humaines et matérielles le long du mur marocain de la honte.
    Une cible pour l’armée sahraouie
    Le ministre sahraoui de l’Equipement, Sid Ahmed Batal, a affirmé pour sa part que l’ensemble des points de retranchement des forces marocaines constitueraient des cibles pour l’armée sahraouie, en guerre pour l’indépendance.
    Intervenant dans l’émission «Invité du journal» à la radio sahraouie, M. Batal a rappelé que «la guerre était finie depuis 29 ans, or le désespoir du peuple et de la direction sahraouis vis-à-vis des solutions pacifiques a fait qu’il était devenu primordial de choisir un site qui revêt une importance nationale et internationale pour reprendre le combat dans une nouvelle version, et nous avons choisi le passage d’El Guergarat». «En donnant un coup fatal aux forces de l’occupant, qui ont tenté de protéger ce passage de toute opération militaire, l’armée sahraouie a démontré que les combattants sahraouis, intelligents et militairement capables, étaient en mesure d’atteindre chaque recoin dans les territoires occupés», a-t-il expliqué.
    Sid Ahmed Batal a affirmé que ce coup se veut un message clair, pour le Maroc et pour le monde entier, qu’El Guergarat tout comme les autres points de retranchement des forces marocaines constitueront des cibles pour l’armée sahraouie en guerre d’usure dans tous les secteurs qui brûleront sous les pieds des colonisateurs. Saluant l’élan populaire sahraoui, ravivé depuis le 13 novembre passé, le ministre a fait savoir que plus la guerre dure dans le temps et gagne du terrain, plus l’unité du peuple sahraoui se raffermit. 
    L’ONU est devenue une «partie au conflit prolongé»
    Les Nations unies, qui ont «échoué» à organiser un référendum d’autodétermination au Sahara occidental, sont «devenues une partie» au conflit qui perdure depuis plus de quatre décennies, a indiqué la représentante du Front Polisario auprès de l’ONU à Genève, Omaima Mahmoud Abdel Salam.
    S’exprimant au journal en ligne finlandais Kansan Uuset au sujet de la «volonté» de l’ONU et de l’Union européenne (UE) d’éviter l’escalade au Sahara occidental après la reprise des affrontements militaires, ayant suivie la violation par le Maroc de l’accord de cessez-le-feu de 1991, Mme Mahmoud Abdel Salam a souligné la difficulté de parvenir à une solution pacifique car l’ONU a «non seulement échoué dans sa mission (d’organiser un référendum dans ce territoire non autonome), mais elle est devenue une partie au conflit prolongé».
    «Cela ne sert à rien si on ne prend pas des mesures pratiques qui contribueraient et accéléreraient la recherche d’une solution définitive», a-t-elle soutenu regrettant de ce fait, l’absence de pourparlers de paix.
    Plus grave encore, la représentante sahraouie a estimé que l’UE s’est davantage impliquée dans le conflit par la signature d’accords commerciaux avec le Maroc, qui incluent le territoire du Sahara occidental occupé, en violation flagrante des décisions de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) de 2016 et 2018. R. I.
    El Watan, 27 jan 2021
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Polisario, ONU, MINURSO, 
  • Sahara occidental: Attaques aux missiles contre l’armée marocaine

    La zone tampon d’El Guerguerat a été ciblée par des unités militaires sahraouies. Cette région fut au cœur des tensions et le début de la violation du cessez-le-feu par les forces d’occupation marocaines et a été le théâtre des agressions contre des civils sahraouis, avant le début de la nouvelle résistance menée par l’armée sahraouie.

    Les sources du ministère de la Défense sahraouie ont précisé que les unités de l’armée sahraouie ont “lancé quatre missiles visant la brèche illégale à El Guergarrat et ses environs, deux d’entre elles ayant visé la région de Laouina, tandis qu’une autre frappe de missiles atteignait le nord de la brèche illégale”.
    L’armée sahraouie a menacé ce dimanche le Maroc d’une “escalade” militaire après avoir bombardé le poste frontalier de Guerguerat sous contrôle marocain dans le territoire occupé du Sahara occidental.
    “La guerre va continuer et aller vers l’escalade. Toutes les positions de l’armée marocaine sont des cibles”, a déclaré à la presse Sidi Ould Oukal, un haut responsable de la Sécurité et porte-parole du ministère de la Défense de la République arabe sahraouie démocratique (RASD),
    L’armée sahraouie a mené des opérations militaires à “Orakziz, visant Baaj, Taref Buhanda et Lemmir dans le secteur de Twizky, dans le cadre de l’élargissement du cycle de guerre qui comprendra tous les secteurs et les défenses ennemies”, a-t-on ajouté de mêmes sources.
    Ces attaques surviennent juste après des incursions des unités militaires sahraouis à l’intérieur du territoire du Maroc, notamment dans le sud. Des actions qui démontrent une fois de plus la détermination du Polisario à mener cette guerre de libération contre l’oppression du régime de Rabat.
    Le Secrétaire général du Ministère de la sécurité et de la documentation sahraoui, M. Sidi Ookal, a indiqué que “l’armée sahraouie, poursuivra la guerre contre toutes les positions ennemies le long du mur de l’humiliation et de la honte”.
    Toujours sur le front, selon un communiqué No 72 rapporté par l’Agence de presse sahraouie (SPS), “les forces de l’armée sahraouie ont bombardé, ce vendredi, plusieurs positions des forces d’occupation marocaines dans les régions d’Amekli Dachra (secteur Amkala), Akouira Ould Ablal (secteur Mehbes) et Fedra Tamat (secteur Houza)”.
    Les unités de l’armée sahraouie ont également attaqué des détachements avancés des forces marocaines, dans la région d’Aadim Oum Adjloud au niveau du secteur d’Ousserd et la région de Abirat Tnouchad au secteur de Mehbes”.
    Le communiqué militaire fait état de la destruction d’une base de commandement marocaine dans la région de Lakaad dans le secteur de Mehbes.
    Les attaques de l’Armée sahraouie qui se poursuivent quotidiennement ciblant les positions et les retranchements des forces d’occupation marocaine. Ces dernières ont subi de lourdes pertes humaines et matérielles le long du mur de séparation militaire.
    #SaharaOccidental #Maroc #Polisario 
  • John Bolton appelle Biden à annuler la décision de Trump au Sujet du Sahara occidental

    L’ancien Conseiller américain à la sécurité nationale, John Bolton, a appelé mardi l’administration Biden à annuler la proclamation du président sortant, Donald Trump, relative à la reconnaissance de la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental.

    « L’abandon par l’administration Trump des engagements concernant la question du Sahara occidental est une erreur que l’administration Biden devrait corriger », a-t-il déclaré au cours d’une conférence de presse au Foreign Press Association.
    L’annonce du président sortant, faite le 10 décembre dernier, était liée à la normalisation des relations entre le Maroc et l’entité sioniste. M. Bolton qui a rappelé avoir travaillé avec l’ancien envoyé personnel du SG de l’ONU, James Baker, en vue d’organiser un référendum d’autodétermination au Sahara occidental a estimé que les Etats-Unis ne devraient pas ouvrir un consulat dans les territoires occupés.
    Il a également indiqué que les Etats-Unis ne devaient plus parler, lors de leurs interventions à l’ONU, de « l’autonomie » du Sahara occidental mais plutôt de l’autodétermination du peuple sahraoui, un objectif « pour lequel a été créé la Minurso ( Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental) en 1991 ».
    El Watan, 13 jan 2021
    Tags : Sahara Occidental, Polisario, Maroc, John Bolton, Joe Biden, Donald Trump,
  • Le Maroc, se trouve-t-il derrière la candidature du roumain Petre Roman pour le poste d'envoyé de l'ONU pour le Sahara Occidental?

    Récemment, le nom de Petre Roman a été cité dans la recherche d’un envoyé onusien pour le Sahara Occidental. D’après le site Digi24, l’Etat roulain n’est pas derrière sa candidature pour ce poste, mais elle est le résultat est le résultat d’un lobby exercé par l’ancien Premier ministre sur une « filière personnelle ». Ce qui laisse penser que Rabat se trouve derrière les agissement de l’ancien responsable roumain.

    Petre Roman est soupçonné de rouler pour les autorités marocaines en raison de sa participation dans le Forum Crans Montana, une organisation qui organise ses réunions annuellement à Dakhla, une ville du Sahara Occidental occupée par le Maroc.
    Question à cet égard par le portail roumain Digi24, l’ancien Premier Ministre a déclaré ne pas pouvoir « faire de commentaire là-dessus car c’est un processus de consultation. Cela inclut des discussions avec le Conseil de Sécurité de l’ONU et je ne peux exprimer aucune position.
    « Encore une fois, je ne peux pas m’exprimer car le processus est en cours », a-t-il ajouté au sujet des commentaires de la presse algérienne sur cette affaire.
    #SaharaOccidental #Polisario #Maroc  #WesternSahara #PetreRoman
  • Sahara occidental : Le Makhzen mobilise "la guerre de l'information"

    Le régime marocain s’emploie à planifier et à mettre en œuvre « une guerre de l’information » pour faire capoter le processus de règlement du conflit au Sahara occidental aussi bien que l’autodétermination du peuple sahraoui, a affirmé l’expert dans les questions militaires, Ahmed Adimi. Dans un entretien à l’APS, l’expert a déclaré avoir constaté à la faveur des informations sur la situation au Sahara occidental relayées sur les réseaux sociaux, « l’existence d’un dispositif complet chargé de planifier et de mettre en œuvre des opérations d’intervention dans le cadre de la « guerre de l’information ». 

    Plus précis, l’expert a soutenu avoir observé à travers le contenu de plusieurs pages et sites marocains « les mêmes discours et informations avec des méthodes et des termes différents en recourant aux moyens connus et utilisés dans les stratégies pour convaincre », relevant également l’existence d’un grand nombre de pages « spécialisées » dans la question communément appelée au Maroc par « les Territoires sud », car chaque fois qu’on cherche des informations sur le royaume marocain, nous sommes confrontés désormais à des pages et des sites qui médiatisent et évoquent « la croissance », « le développement » et « la stabilité » dont jouit la population du Sahara occidental et là aussi une pratique connue. L’on œuvre également à impliquer l’Algérie dans le conflit, sans pour autant évoquer les raisons de la position algérienne soutenant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, a-t-il souligné. 
    Le régime marocain – poursuit M. Adimi-, voulait faire passer les citoyens sahraouis pour des « bandits », violents, terroristes et mercenaires pour le compte de puissances étrangères, « au détriment » du royaume marocain. Il faut aider le peuple marocain frère, notamment les jeunes, en faisant connaitre la vérité sur la nature du conflit et en rejetant les mensonges du palais royal », a souligné professeur Adimi. « En dépit des actions menées par le palais royal et du soutien dont il bénéficie auprès des experts israéliens en matière de « guerre de l’information », les militants du Polisario maitrisent, eux aussi, la gestion des opérations de guerre pour ce qui est des informations et de la communication et son aidés par de nombreux amis à travers le monde », a-t-il dit.
    La désinformation, un subterfuge pour détourner l’attention du peuple marocain
    Le Palais royal a induit en erreur une large partie du peuple marocain et l’a convaincue que le Sahara « est une partie intégrante du Maroc et que le destin, l’avenir, la prospérité, la sécurité et la stabilité du peuple marocain consiste en « la marocanité » du Sahara, a-t-il dit, ajoutant que « le palais s’est impliqué dans cette question au point où il ne peut plus faire machine arrière. Il est aujourd’hui otage de ses allégations et sait que tout changement au Sahara Occidental est à même de renverser la monarchie ». 
    Cette désinformation a joué et joue encore le rôle de soupape de sécurité pour détourner l’attention du peuple marocain de ce qui se passe au palais royal, de la manière avec laquelle les affaires du Maroc sont gérées et au profit de qui. Nous avons observé comment le Palais a détourné l’attention des médias concernant la question de l’établissement de relations diplomatiques avec Israël, au profit des grands « avantages » que le Maroc récoltera suite à la reconnaissance par les Etats Unies de la marocanité du Sahara outre les aides financières dont il bénéficiera », a-t-il ajouté. Et d’ajouter que les « les campagnes de propagande et de désinformation ont eu un impact négatif sur une grande partie du peuple marocain en le convaincant que l’Algérie ne lui souhaite pas le bien et qu’elle entrave son droit d’annexer le Sahara Occidental, ce qui influence les relations entre les deux peuples algérien et marocain », précise-t-il. 
    La désinformation adoptée par le Maroc est largement relayée par les médias arabes à cause de l’alliance établie entre les régimes monarchiques dans la région arabe d’où une mauvaise et fausse image sur la réalité, ajoute le même intervenant.
    #SaharaOccidental #Polisario #Maroc  #WesternSahara #Normalisation