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  • La variole du singe s’étend en Europe

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    Après les Etats-Unis et plusieurs pays européens, notamment l’Espagne et le Portugal, la France et l’Allemagne sont touchées à leur tour par la variole du singe. Si la plupart des cas sont pour l’heure sans gravité, cette vague inhabituelle hors d’Afrique préoccupe les autorités sanitaires.

    « A ce jour, au moins huit pays (européens) – le Portugal, l’Espagne, l’Allemagne, la Belgique, la France, l’Italie, le Royaume-Uni et la Suède – ont signalé des cas de variole du singe », a résumé vendredi dans un communiqué Hans Kluge, responsable de l’antenne européenne de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

    « Des cas semblables et récents ont également été signalé en Australie, au Canada et aux Etats-Unis », a-t-il précisé.

    Au total, 80 cas sont confirmés et une cinquantaine d’autres sont à l’étude, selon l’OMS.

    Ce décompte, voué à progresser ces prochains jours, ne concerne que des pays où la présence de malades de la variole du singe est inhabituelle. Elle est présente en temps normale, considérée comme « endémique », dans 11 pays d’Afrique.

    Cette maladie est une cousine moins dangereuse de la variole, éradiquée depuis une quarantaine d’année. Elle se traduit d’abord par une forte fièvre et évolue rapidement en éruption cutanée, avec la formation de croutes, notamment sur le visage.

    Elle a gagné vendredi la France et l’Allemagne, avec un cas confirmé dans chaque pays par leurs autorités sanitaires.

    Une souche bénigne

    En France, il s’agit d’un homme de 29 ans, localisé dans la région parisienne, sans antécédent de voyage dans un pays où circule le virus. Dès la suspicion de son infection, cette personne a été prise en charge et, en l’absence de gravité, est isolée depuis à son domicile.

    En Allemagne, ce sont les autorités médicales militaires qui ont fait état d’un cas, isolé dans une clinique de Munich. En Espagne, le ministère de la Santé a recensé 7 cas confirmés et 23 cas positifs via PCR d’une « variole non humaine » qui doivent encore être « séquencés pour déterminer le type de variole ». 23 cas ont été confirmés au Portugal.

    Ils viennent s’ajouter à une vague entamée au Royaume-Uni où les premiers malades ont été repérés début mai.

    Ces cas ne sont pour le moment pas graves. Même s’il est tôt pour s’en assurer, ils semblent ressortir d’une souche plutôt bénigne du virus avec un taux de mortalité de 1 %. Ce chiffre doit, de plus, être relativisé par le fait qu’il se rapporte à des pays en voie de développement où les systèmes de santé sont moins efficaces.

    « Il faut insister sur le fait que la plupart des cas actuellement examinés en Europe sont légers », a insisté M. Klug. « La variole du singe est généralement une maladie qui se guérit d’elle-même (…) après quelques semaines sans traitement. »

    Pour autant, ce qui inquiète les autorités sanitaires, c’est le fait que ces cas apparaissent simultanément dans de nombreux pays, chez des personnes qui, pour la plupart, n’avaient pas de lien direct avec les pays où la maladie circule.

    Suivi des « cas contact » plus léger

    Depuis 2017, quelques cas importés, notamment du Nigeria, avaient certes été sporadiquement identifiés dans plusieurs pays, en particulier au Royaume-Uni, sans donner lieu à des épidémies.

    Mais « récemment, l’alerte est relativement différente: les signalements faits correspondent à des cas de personnes n’ayant pas voyagé dans les pays où le virus circule habituellement et n’ayant pas eu de contacts avec des personnes revenant de ces pays », a souligné vendredi lors d’un point presse Alexandra Mailles, épidémiologiste à Santé Publique France.

    Par ailleurs, ces cas sont survenus principalement, mais pas uniquement, chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes.

    Nombre de chercheurs insistent quant au fait qu’il est trop tôt pour en conclure que le virus a évolué pour devenir transmissible sexuellement. Mais l’apparition de ces multiples cas dans le monde pose la question d’une contagiosité devenue plus élevée.

    La variole du singe est habituellement transmise à l’homme par des rongeurs sauvages ou des primates. Mais une transmission inter-humaine est également possible, par contact direct avec les lésions cutanées ou les muqueuses d’une personne malade, ainsi que par les gouttelettes.

    Les autorités sanitaires se gardent, en tout cas, de dresser des parallèles avec la pandémie de Covid qui a bouleversé le monde au cours des deux dernières années.

    « Il y aura un suivi des +cas contact+ beaucoup plus léger que celui du Covid: contrairement à ce qui se produit avec le virus du SARS-Cov2, une personne infectée n’est en effet pas contagieuse avant le début des symptômes », a noté Mme Mailles.

    AFP/LePoint

    Source : L’Espoir libéré, 21 mai 2022

    #Variole @Europe

  • Berlin, Madrid et Lisbonne appellent a voter Macron

    Berlin, Madrid et Lisbonne appellent a voter Macron

    Berlin, Madrid et Lisbonne appellent a voter Macron – António Costa, Pedro Sanchez, Olaf Scholz, Jean-Luc Mëlenchon, Portugal, Espagne, Allemagne,

    Dans une tribune publiée dans le quotidien Le Monde, António Costa, Pedro Sanchez et Olaf Scholz, respectivement chefs de gouvernement du Portugal, de l’Espagne et de l’Allemagne, appellent implicitement les Français a voter pour Emmanuel Macron le 24 avril.

    Les trois dirigeants européens mettent d’abord en garde contre les risques que ferait peser une présidente de la République française issue des rangs de l’extrême droite, selon BFMTV citant Le Monde.

    L’élection du 24 avril est “le choix entre un candidat démocrate, (…) et une candidate d’extrême droite, qui se range ouvertement du côté de ceux qui attaquent notre liberté et notre démocratie”, proclament-ils.

    Puis évoquant implicitement la candidature d’Emmanuel Macron, ils indiquent en conclusion: “nous espérons que les citoyens de la République française la choisiront”.

    Mélenchon agacé: “Macron ne sait pas tenir sa langue”

    Jean-Luc Mélenchon est furieux contre Emmanuel Macron après ses propos tenus récemment et qui laissent entendre que le premier aurait négocié avec lui.

    Il aura été le troisième homme de l’élection présidentielle française en récoltant 21,95% des voix lors du premier tour qui s’est tenu le 10 avril dernier.

    Alors que le second tour se tiendra ce dimanche 24 avril, Jean-Luc Mélenchon a accordé une interview a BFM TV ce mardi 19 avril. Lors de cet entretien, il a notamment évoqué les élections législatives a venir, où il espère voir l’Union Populaire obtenir d’excellents résultats. Un scénario qui selon lui obligerait le Chef de l’Etat a compter sur lui dans son gouvernement: “Je demande aux Français de m’élire Premier ministre. (…) J’appelle tous ceux qui veulent rejoindre l’Union populaire a nous rejoindre pour cette belle bataille”, a-t-il lancé.

    Lors de cette interview, Jean-Luc Mélenchon a également tenu a faire une mise au point suite aux propos d’Emmanuel Macron a son égard. Au lendemain du premier tour, l’actuel président de la République avait affirmé avoir des échanges avec le candidat de l’Union Populaire. Une sortie médiatique qui n’a visiblement pas plu au principal intéressé.

    “Si on a eu un échange par SMS, c’est entre lui et moi. J’aimerais bien savoir pourquoi il me fait la leçon… Moi, je ne raconte pas ma vie. Oui, j’ai été en contact avec Emmanuel Macron pour essayer de tirer d’affaire quelqu’un qui court un très grand danger de mort a l’étranger. Et j’ai reçu de sa part les meilleures réponses. Et le travail a été fait (…) Pour le reste, je crois qu’il m’a appelé l’autre jour pour me dire: ‘Si vous voulez parler’. Non, je ne veux pas parler puisqu’il ne sait pas tenir sa langue. Il va faire croire a tout le monde que je suis en train de négocier. Je ne négocie rien avec monsieur Macron. Je n’en ai rien a faire, je ne veux pas parler avec lui”, a-t-il laché, très agacé.

    Accusé d’évasion fiscale, Macron soutenu par Rotschild & Co

    Accusé de cacher de l’argent dans un paradis fiscal, Emmanuel Macron vient d’obtenir le soutien public de la banque Rotschild & Co, qui dément les allégations.

    Dans un communiqué publié jeudi 31 mars, Rothschild and Co a “démenti formellement” que “les banquiers en France seraient rémunérés a l’étranger”. Ces déclarations répondent a l’enquête du site Off Investigation sur le patrimoine d’Emmanuel Macron, affirmant que les associés gérants seraient partiellement payés dans des paradis fiscaux, a rapporté Le Point. “Les banquiers en France sont rémunérés en France”, a insisté la banque d’affaires, qui a eu comme associé-gérant le chef de l’Etat.

    Un proche du président candidat avait dénoncé mercredi des “boules puantes” de fin de campagne, visant notamment une enquête du site Off Investigation publiée mardi soir qui s’interroge sur le patrimoine d’Emmanuel Macron. Dans cette enquête, une “personnalité” présentée comme “proche” de la banque Rothschild assure sous le couvert de l’anonymat que ses associés gérants sont payés partiellement dans des paradis fiscaux.

    “Il n’existe aucun rescrit fiscal [accord entre l’administration et une entreprise, NDLR] entre Bercy et la banque Rothschild pour défiscaliser hors de France les honoraires des associés gérants”, a lui aussi affirmé a l’AFP le ministère de l’Economie et des Finances. “Pas de fraude, pas de faits, pas de preuve”, a, elle, réagi l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron.

    Ukraine: Macron prend ses distances de Biden

    Le président français Emmanuel Macron a mis en garde dimanche contre une “escalade des mots et des actions en Ukraine”, après les propos du président américain Joe Biden, qui a traité le président russe Vladimir Poutine de “boucher”.

    “Je n’utiliserais pas ce genre de propos parce que je continue de discuter avec le président Poutine”, a déclaré le candidat président sur France 3.

    Il était interrogé sur les fortes déclarations de Joe Biden la veille a Varsovie, qui a traité M. Poutine de “boucher” pour les crimes commis selon lui par l’armée russe en Ukraine, et qui a qualifié la guerre dans ce pays d’”échec stratégique pour la Russie”.

    “Nous voulons arrêter la guerre que la Russie a lancée en Ukraine sans faire la guerre. C’est l’objectif” et “si on veut faire cela, il ne faut pas être dans l’escalade ni des mots ni des actions”, a estimé Emmanuel Macron, selon France 24.

    “Nous ne devons pas, nous Européens, céder a quelque escalade. Nous ne devons pas, nous Européens, oublier notre géographie et notre histoire. Nous ne sommes pas en guerre avec le peuple russe”, a-t-il insisté, en soulignant que l’Europe n’était plus dans le contexte de “la Guerre froide” entre Moscou et Washington.

    Le candidat président a par ailleurs indiqué qu’il parlerait au président russe “demain (lundi) ou après-demain (mardi)” pour organiser une opération d’évacuation d’habitants de la ville de Marioupol, dans l’est de l’Ukraine, soumis a un siège et a des bombardements depuis des semaines.

    Mettant en garde contre “le cynisme de la partie russe” sur le sujet, Emmanuel Macron a souligné qu’il y avait “un droit humanitaire international”, que “nous entendons faire respecter”. “Cela ne doit pas être une opération humanitaire a la main de la Russie”, a-t-il averti.

    Présidentielle française: l’état de santé de Macron inquiète!

    Avec un agenda politique très chargé, Emmanuel Macron commence a montrer des signes d’épuisement. Un proche du président français se confie ce vendredi sur son état de santé inquiétant.

    Emmanuel Macron n’a pas le temps de penser a ses prochaines vacances. Le président de la République est en effet sur tous les fronts. Il doit assurer d’un côté sa campagne électorale depuis l’annonce de sa candidature le 3 mars dernier, enchaîner les réunions de crise face a l’invasion de l’Ukraine par les troupes de Vladimir Poutine et assurer la fin de son mandat jusqu’au 24 avril prochain. Macron, victime de surmenage? Nous n’en sommes pas loin. Le stress de ces dernières semaines commencerait a affecter l’état de santé du président sortant, selon Closer.

    Un proche d’Emmanuel Macron révèle ainsi que le président, épuisé par son rythme de travail, peine a s’engager pleinement dans sa campagne. «Le président est physiquement très fatigué et psychologiquement, il n’a pas envie de s’y coller ça se voit. Il n’est pas bien en ce moment, il a plus de questions que de réponses», témoigne-t-il en gardant son anonymat. Des propos que confirment les rares apparitions du candidat Macron ces vingt derniers jours. L’ancien ministre de l’Economie de François Hollande s’est pour l’heure contenté de conversations très «cadrées» avec des Français, de trois passages a la télévision en plus d’une conférence de presse au cours de laquelle il a présenté son programme.

    Emmanuel Macron, proche du burn-out?

    Emmanuel Macron «avait prévu plus de temps de conversation avec les Français. Mais il est empêché», confie un représentant de la majorité. On s’attendait a le voir «aller a la rencontre des Français, ne pas se laisser enfermer dans la guerre en Ukraine» ajoute l’un de ses conseillers. La guerre en Ukraine en a décidé autrement. L’équipe d’Emmanuel Macron assure que la véritable «campagne de terrain» du candidat a l’élection présidentielle commencera bien dès la semaine prochaine. En attendant de le croiser sur les marchés, il investit YouTube chaque vendredi a 18h avec un format intitulé “Le candidat” consacré aux coulisses de sa conférence de presse et a ses conversations avec ses soutiens dans son QG. Un «récit hebdomadaire plus glaçant que rassurant », selon L’Opinion.

    Présidentielle française: Brigitte Bardot optera pour ce candidat!

    Elle fut l’une des supporters de la première heure du polémiste Eric Zemmour pour la présidentielle de 2022, avant même que l’éditorialiste ne change de casquette pour se lancer dans la course a l’Elysée.

    Mais Brigitte Bardot n’a pas franchement apprécié les derniers propos qu’a tenus le fondateur du parti Reconquête, selon Télé 7 jours .

    L’ex actrice qui consacre sa vie a la cause animale a été écœurée par ses engagements en faveur des chasseurs. Elle lui a ainsi trouvé “Un cœur sec et indifférent a la souffrance qu’elle soit humaine ou animale”. Et avec de telles idées, BB juge qu’on “ne peut sauver la France, ni en être Président”.

    C’est pourquoi elle s’est trouvé un nouveau champion, pour le 10 avril prochain. Brigitte Bardot a affirmé son soutien sur Twitter le dimanche 20 mars 2022 a celui qui est a la peine dans les sondages (depuis quelques scrutins déja): Nicolas Dupont-Aignan.

    A propos du président de Debout la France, elle explique: “C’est un grand défenseur des animaux”. Et de faire notamment référence dans son programme a son projet de mettre en place la vidéosurveillance dans les abattoirs, d’interdire l’abattage sans étourdissement, tout en créant un label “bien-être animal”.

    Engagée auprès de l’homme politique de droite, la star de “Et Dieu créa la femme” a par ailleurs déploré, ce dimanche sur la Toile: “Nicolas Dupont-Aignan mériterait plus de temps de parole a la télévision parce que son programme politique pour la France est très bon. Il est injuste qu’il soit autant oublié par les médias”.

    Gérard Larcher s’interroge sur la “légitimité” de Macron en cas de réélection sans campagne

    «S’il n’y a pas de campagne, la question de la légitimité du gagnant se posera», a averti le président Les Républicains du Sénat français Gérald Larcher en faisant bien entendu allusion au président sortant Emmanuel Macron.

    Dans une interview accordée au Figaro publiée mardi 15 mars, Gérard Larcher, le président Les Républicains (LR) du Sénat a déploré la stratégie du président candidat, accusé de vouloir « enjamber la présidentielle ».

    Larcher lance: «Le président de la République veut être réélu sans jamais avoir été réellement candidat, sans campagne, sans débat, sans confrontation d’idées. Tous les candidats débattent sauf lui. C’est un paradoxe!», peut-on lire dans les colonnes du Monde.

    Il affirme notamment, au sujet d’Emmanuel Macron, qu’«être en tête dans les sondages n’est pas une raison suffisante pour enjamber l’élection et considérer que ce scrutin n’est qu’une formalité, ne serait-ce que par respect de la démocratie».

    S’il reconnaît que, face a la guerre en Ukraine, «il ne peut pas y avoir d’autre réaction que l’unité nationale et européenne», ce soutien de Valérie Pécresse met tout de même en garde sur le fait que « le rendez-vous démocratique [de l’élection présidentielle] ne peut pas être occulté ». «S’il n’y a pas de campagne, la question de la légitimité du gagnant se posera», poursuit-il.

    Alors qu’aucun président de la République sortant n’a accepté de débattre avant le premier tour avec ses concurrents, y compris Nicolas Sarkozy, il rétorque: «Mais étions-nous dans la même situation qu’aujourd’hui? Au moment où un appel a l’unité du pays s’impose, il est impossible de museler le débat démocratique. Il est important, au contraire, de retrouver un équilibre et des règles.» Dans une interview accordée le 1er mars a Europe 1, Gérard Larcher tenait le même discours d’alerte. «S’il n’y a pas de débat, s’il n’y a pas de bilan, de projet, imaginons le président de la République réélu, alors ce sera dans une forme d’omission de débat démocratique, avec un risque» sur la «légitimité au cours du mandat», avait averti le président LR du Sénat.

    L’exécutif se veut rassurant

    «On fait tout pour qu’il y ait une campagne», a réagi le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, sur France 2, rappelant qu’Emmanuel Macron doit présenter jeudi lors d’une conférence de presse «de trois heures» son projet pour un second quinquennat.

    «Dès lors qu’il le peut», le chef de l’Etat «participe a cette campagne», a-t-il affirmé, «mais moi, je n’entends pas des Français lui demander de déserter ses fonctions de président a un moment où, on le voit dans l’actualité, évidemment on a besoin d’un président qui continue a agir et a protéger les Français». Julien Denormandie, le ministre de l’agriculture et homme fort de la campagne du président, est aussi monté au créneau. Il a dénoncé au micro de France Inter dans la matinée des «propos irresponsables» du président du Sénat, arguant que ce dernier, «garant de notre démocratie», fait «courir une petite musique qui serait un procès en illégitimité dans le cas où le président de la République actuel serait réélu, au motif que la campagne n’aurait pas été suffisamment faite».

    Découvrez les 12 candidats a la présidentielle française

    Le Conseil constitutionnel français a dévoilé, lundi midi, la liste officielle des candidats a l’élection présidentielle.

    Avec Philippe Poutou, ils sont finalement douze a avoir obtenu leurs 500 parrainages, selon France 24.

    Ils seront finalement douze candidats a avoir un bulletin de vote a leur nom, le 10 avril, lors du premier tour de l’élection présidentielle. Le président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius, a dévoilé, lundi 7 mars, la liste officielle des candidats ayant obtenu leurs 500 parrainages d’élus nécessaires pour entrer dans la course a l’Elysée.

    Les électeurs auront donc le choix entre douze candidats:

    1- Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière),

    2- Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France),

    3- Anne Hidalgo (Parti socialiste),

    4- Yannick Jadot (Europe Ecologie-Les Verts),

    5- Jean Lassalle (Résistons!),

    6- Marine Le Pen (Rassemblement national),

    7- Emmanuel Macron (La République en marche),

    8- Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise),

    9- Valérie Pécresse (Les Républicains),

    10- Philippe Poutou (Nouveau parti anticapitaliste),

    11- Fabien Roussel (Parti communiste)

    12- Eric Zemmour (Reconquête !).

    Il reste désormais un peu peu plus d’un mois a ces derniers pour convaincre.

    Aux onze noms déja connus lors du dernier décompte publié le 3 mars s’est ajouté, lundi, celui de Philippe Poutou. Le candidat du NPA, déja présent en 2012 et en 2017 et a qui il manquait encore 61 signatures jeudi soir, est finalement parvenu a les obtenir in extremis.

    Laurent Fabius a précisé avoir reçu au total 13 672 parrainages d’élus, dont 13 427 ont été validés. Le Conseil constitutionnel s’est par ailleurs assuré du “consentement” des candidats a participer a l’élection, qui se déroulera les 10 et 24 avril, et a “constaté” le dépôt d’une déclaration de patrimoine et d’une autre d’intérêts et d’activité.

    Onze candidats avaient pu se présenter en 2017, dix en 2012, douze en 2007 et seize – un record sous la Ve République – en 2002.

    Echoroukonline, 2022/04/22

    #France #Macron #Election_présidentielle #Mélenchon

  • La liaison sous-marine Sines-Maroc avance

    La liaison sous-marine Sines-Maroc avance

    La liaison sous-marine Sines-Maroc avance – Maroc, Portugal, câble Ellalink, Brésil, câble optique,

    La Direction Générale des Ressources Naturelles, de la Sécurité et des Services Maritimes ( DGRM ) a accordé le Titre d’Usage Privé de l’Espace Maritime (TUPEM) au promoteur du câble EllaLink pour démarrer l’installation d’une connexion vers le Maroc, depuis le backbone principale, reliant Sines au Brésil.

    TUPEM a été attribué en vertu du décret-loi n° 38/2015, dans le cadre d’une concession de 25 ans, couvrant dans la mer portugaise une superficie de 2 338 mètres carrés de câble optique sous-marin et une zone de protection de 116 238 mètres carrés. Il consiste en l’installation d’une branche internationale de câble sous-marin qui permettra la connexion à Casablanca, d’une longueur d’environ 420 kilomètres, à travers un câble de deux paires de fibres qui permet une bande passante de 50 Terabit/s.

    Les travaux sont à un stade avancé de préparation et le câble devrait commencer à être installé dans le courant du mois de janvier prochain, en vue d’un démarrage au premier semestre 2022. Avec cette étape, le promoteur remplit son planning de projet de faible liaison de données à latence EllaLink , qui fonctionne déjà entre Sines et Fortaleza et avec une branche à Madère, étendant le réseau d’interconnexions à différentes zones géographiques, dans ce cas à l’Afrique du Nord.

    Le projet EllaLink comprend la première connexion directe entre l’Europe et le Brésil, via un câble à très haut débit, long de six mille kilomètres et représentant un investissement de 150 millions d’euros.

    diarionline, 29/12/2021

    #Maroc #Portugal #Sines Câble_Ellalink

  • Lisbone: les vols provenant du Maroc sous haute surveillance

    Lisbone: les vols provenant du Maroc sous haute surveillance

    Tags : Maroc, Portugal, Lisbone, migration – Lisbone: les vols provenant du Maroc sous haute surveillance

    Les services de sécurité du Portugal craignent une répétition du scénario de Palma de Majorque où des passagers d’un vol d’Air Arabia ont quitté l’avion pour disparaître dans la nature. Selon Cofina Media, les services de contrôle des frontières de l’aéroport de Lisbone ont renforcé la vigilance des passagers quittant les avions provenant du Maroc. « Il y a des « soupçons de risque migratoire élevé », dit-il.

    Sous le titre de « des vols sous surveillance à Lisbonne pour empêcher les arrivées illégales sur le tarmac », dans une dépêche publiée dimanche, le média portugais rapporte que « une équipe spéciale du Service des étrangers et des frontières (SEF), connue sous le nom d’Unité de troisième ligne, effectue des contrôles documentaires à la sortie des avions en provenance du Maroc qui atterrissent à l’aéroport de Lisbonne ».

    « La pression migratoire est forte au Portugal en ce moment et l’idée est donc d’empêcher que les aéroports ne servent également de voies de fuite pour les clandestins », a-t-il ajouté.

    Migrants secourus au large de l’Algarve : une nouvelle stratégie pour atteindre l’Europe ?

    D’autre, d’après le journal SIC Noticias, la marine portugaise a secouru 37 personnes dans les eaux internationales, qui sont entrées au Portugal en tant que naufragés et non en tant que migrants. Les 37 migrants secourus ce jeudi par la marine portugaise, dans les eaux internationales, ont déjà subi une expertise de reconnaissance à Portimão.

    Il s’agit de 33 adultes et de quatre adolescents, âgés de 16 et 17 ans, des hommes et des garçons qui prétendent être originaires du Maroc. Ils n’ont pas de passeports et seuls certains d’entre eux possèdent des documents prouvant leur prétendue identité. Le SEF a déjà collecté des données biométriques, avec l’aide de l’ambassade du Maroc, pour être plus sûr.

    L’un des migrants a raconté à SIC qu’ils étaient destinés à l’Espagne, mais qu’ils ont fini par dériver en mer pendant une semaine : « Nous n’avions pas de nourriture, pas d’eau, rien. Nous sommes tombés en panne d’essence », a-t-il déclaré.

    Avant d’être secouru par la marine portugaise dans les eaux internationales, le bateau qui les transportait avait déjà été repéré par un navire marchand, au même endroit, ce qui éveille les soupçons. Cette situation laisse dans l’air la possibilité qu’il s’agisse d’une nouvelle stratégie pour entrer en Europe, en arrivant comme naufragés et non comme migrants.

    Selon un spécialiste du droit maritime, les autorités portugaises devront évaluer la situation de chacun des 37 migrants. S’il s’agit de personnes susceptibles de demander l’asile ou le statut de réfugié, l’État portugais ne peut les renvoyer dans leur pays d’origine, explique Vasco Becker-Weinberg.

    #Maroc #Portugal #Lisbone #Migration #Palma_de_Majorque #Air_Arabia

  • L’Algérie rassure son partenaire espagnol

    L’Algérie rassure son partenaire espagnol – L’arrêt de l’exploitation du gazoduc Maghreb-Europe (GME), dans un contexte de crise énergétique mondiale, a contribué à alimenter des doutes sur la capacité de l’Algérie à respecter ses engagements avec son partenaire espagnol.

    L’arrêt de l’exploitation du gazoduc Maghreb-Europe (GME), dans un contexte de crise énergétique mondiale, a contribué à alimenter des doutes sur la capacité de l’Algérie à respecter ses engagements avec son partenaire espagnol.

    Le doute porte également sur une éventuelle hausse des prix, alors que l’Espagne dépend pour moitié de l’Algérie dans son approvisionnement en gaz. L’Algérie rassure et mise sur le renforcement des capacités de Medgaz, estimée actuellement à 8 milliards de mètres cubes et sera portée à 10,5 milliards avant fin novembre.

    Le contrat du GME qui assure l’approvisionnement en gaz naturel algérien l’Espagne via le Maroc expirait le 31 octobre dernier, sur instruction du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a ordonné avant-hier au Groupe Sonatrach de rompre ses relations commerciales avec l’Office marocain de l’électricité et de l’eau potable (Onee).

    A ce propos, le Président de la République avait récemment déclaré que « nous avons convenu avec nos amis espagnols de les approvisionner en gaz naturel exclusivement via le gazoduc Medgaz », précisant qu’en cas d’imprévu, «l’approvisionnement se fera à bord de méthaniers», a rappelé l’APS.

    Pour sa part, le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a affirmé récemment que l’Algérie est « prête à discuter avec les responsables espagnols des conditions de livraisons gazières supplémentaires », rapporte la même source.

    Pour rappel, le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares Bueno, en visite de travail à Alger fin septembre, avait indiqué avoir reçu « des garanties » de la part des autorités algériennes sur l’approvisionnement de son pays en gaz.

    « L’Algérie est un partenaire économique de premier ordre pour l’Espagne, et a toujours été un partenaire fiable qui a honoré ses engagements. J’ai également été rassuré aujourd’hui quant à la continuité de l’approvisionnement (en gaz) », avait affirmé Albares Bueno.

    Manel Zemoui

    E-Bourse, 03/11/2021

    COUVERTURE DES BESOINS EN GAZ NATUREL : L’Espagne confiante en l’engagement de l’Algérie

    Mme Teresa Ribera, ministre de la transition énergétique et du défi démographique dans le gouvernement espagnol, a indiqué que l’Algérie s’est engagée à couvrir tous les besoins de son pays en matière de gaz naturel via le gazoduc Medgaz, et qu’elle est prête à fournir plus d’apports, par navire, si Madrid formulerait la demande. Précisant que le consommateur espagnol « n’aura aucun souci à se faire concernant de probables coupures d’électricité » a-t-elle indiqué.

    C’est la première réaction d’un officiel espagnol depuis la décision algérienne de mettre « hors service » le gazoduc Maghreb-Europe, qui passe par le Maroc, entrée en vigueur, le 1er novembre. Mme Ribera a affirmé que son pays a constitué une réserve pouvant couvrir la demande de 43 jours, et que  les besoins en gaz naturel ne connaîtront pas de crise puisque le gazoduc Medgaz, qui relie l’Algérie à l’Espagne, dont une partie passe sous la mer méditerranée, est en mesure de fournir les quantités souhaitées » par Madrid. « L’Algérie s’est déclarée prête à couvrir les besoins supplémentaires par le biais du transport maritime. Elle est même prête à assurer une partie des quantités destinées à la consommation 2022 par navire », a indiqué la ministre espagnole, précisant que le consommateur espagnol n’aura aucun souci à se faire concernant de probables coupures d’électricité.

    Il faut rappeler dans ce cadre, que plusieurs centrales de production d’énergie électrique en Espagne fonctionnent au gaz naturel provenant de l’Algérie. Cette déclaration est venue mettre un terme à la campagne menée par certains cercles hostiles aux relations entre Alger et Madrid qui affirmaient que la fermeture du GME allait impacter négativement l’économie espagnole et allait grever sérieusement les budgets des ménages espagnols contraints de faire face à une augmentation des prix de vente d’énergie électrique.

    De plus, la déclaration du partenaire espagnol confirme que la décision de fermeture de cette infrastructure gazière (le GME ndlr), a été murement réfléchie par les autorités algériennes qui ont veillé à ne pas pénaliser le consommateur espagnol. C’est une déclaration qui réconforte l’Algérie qui a pris une décision souveraine de ne plus faire transiter son gaz par le Maroc, qui est le grand perdant dans cette affaire de « mise hors service » du gazoduc. À noter que l’Espagne couvre ses besoins en gaz naturel à partir des approvisionnements algériens. La relation entre les deux pays en matière d’énergie et d’hydrocarbures pourraient même se développer à l’avenir avec la perspective de doubler les capacités du gazoduc Medgaz.

    Slimane B.

    APPROVISIONNEMENT EN GAZ : L’Algérie rassure davantage l’Espagne et le Portugal
    L’Algérie et l’Espagne continuent à s’échanger des messages de bon augure au sujet de l’approvisionnement en gaz naturel qui, désormais, passera en totalité via le gazoduc Medgaz, supplantant officiellement et depuis ce 1er novembre, le Maghreb-Europe, ainsi abandonné au grand dam du voisin de l’Ouest. En effet, après l’expression de confiance témoignée par le gouvernement espagnol, par le biais de Mme Teresa Ribera, sa ministre de la Transition énergétique et du Défi démographique, à son homologue algérien, quant aux capacités de l’Algérie à satisfaire les besoins des Espagnols en gaz naturel, la partie algérienne répond par un message tout aussi empreint d’assurance. Le même message d’assurance est destiné également à l’autre partenaire de la Péninsule ; le Portugal.
    Ainsi, intervenant hier devant la commission finances et budget de l’APN, le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a réaffirmé que l’Algérie est en mesure d’honorer tous ses engagements, non pas seulement avec ses partenaires espagnols mais aussi portugais, en matière notamment de l’approvisionnement en gaz naturel via le gazoduc Medgaz. Fruit d’un partenariat prometteur entre la compagnie nationale Sonatrach et l’espagnole Naturgy, le gazoduc Medgaz dispose d’une capacité d’acheminement qui peut atteindre jusqu’à 10,6 milliards de m3 d’ici le mois de décembre, selon Arkab. Ce qui, selon le ministre, correspond à la moyenne de la demande annuelle exprimée actuellement par l’Espagne et le Portugal. En sus, Arkab a précisé que malgré le fait que la capacité du GME est de 13 milliards de m3 par an, la moyenne des quantités annuelles de gaz acheminées vers l’Espagne via Medgaz était comprise entre 9 et 11 milliards de m3.
    F. G.

    Le Courrier d’Algérie, 03/11/2021

  • Gaz diplomatique

    Gaz diplomatique – Ce qui se passe entre l’Algérie et le Maroc a naturellement fait peur aux responsables des deux membres de l’Union européenne.

    La question énergétique en relation avec le Gazoduc Maghreb-Europe (GME) restera dans l’histoire comme un véritable repère à plusieurs facettes. La première concerne avant tout celle de la notion d’Etat. La décision de l’Algérie d’arrêter le GME et d’opter pour le Medgaz reste un défi à relever, celui d’assumer une décision devant deux pays, l’Espagne et le Portugal. Ces derniers (en plus du Maroc) sont les plus concernés par ce changement radical. Ce qui se passe entre l’Algérie et son voisin de l’Ouest a naturellement fait peur aux responsables des deux membres de l’Union européenne. Ils devaient être rassurés et, vraisemblablement, c’est fait. En tout cas concernant l’Espagne.

    Ainsi, l’approvisionnement en gaz de ce pays sera assuré comme auparavant, et avec le même volume. L’Algérie va continuer à avoir le même statut, celui de premier fournisseur de gaz naturel de l’Espagne, qui équivaut à la moitié de la consommation annuelle interne. Le seul perdant dans cette affaire du GME reste le Maroc. La fermeture des vannes va faire perdre au royaume chérifien ce qu’il récoltait, grâce au GME, annuellement des recettes allant de 50 à 200 millions d’euros. Rabat aura à trouver des solutions pour compenser une perte de ce qui équivaut à un dixième de son électricité. Loin d’être évident pour Mohamed VI.

    Ainsi, l’Algérie aura cette responsabilité de démontrer à l’échelle internationale sa détermination à donner une autre image d’elle, tout au moins à l’étranger.

    L’activité remarquée au niveau diplomatique, avec à sa tête le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, va dans ce sens. L’affaire du gazoduc entre dans le même plan d’action que l’implication directe de l’Algérie dans la résolution des »problèmes» que subissent les pays frontaliers. Que ce soit au Mali, en Libye ou encore en Tunisie, Alger veut se placer en tant que partenaire incontournable. A ces pays, il faut ajouter la question de la décolonisation du Sahara Occidental, qui reste toujours une »constante». Se faire entendre et respecter dans ce qui se passe à nos frontières passe, également, par le respect des engagements vis-à-vis de la communauté internationale.

    Yazid Miloudi

    Reporters, 02/11/2021

  • Fermeture du GME, mauvaise nouvelle pour Madrid et Lisbone

    Fermeture du GME, mauvaise nouvelle pour Madrid et Lisbone – La suspension des livraisons de gaz via le Maroc est une mauvaise nouvelle pour l’Espagne et le Portugal.

    L’Algérie a arrêté les livraisons de gaz à l’Espagne via un gazoduc passant par le Maroc à partir de minuit dimanche. Les dirigeants algériens sont en train de fermer le robinet du gaz pour frapper au portefeuille le Maroc, avec lequel les relations se sont récemment fortement détériorées. L’arrêt de l’approvisionnement en gaz est une mauvaise nouvelle pour l’Espagne et le Portugal, qui sont déjà aux prises avec le prix relativement élevé du gaz en ce moment.

    Selon une déclaration, Alger a arrêté les livraisons de gaz en raison des « pratiques hostiles » du Maroc. Depuis 1996, l’Algérie fournit environ 10 milliards de mètres cubes de gaz par an à l’Espagne via le gazoduc Maghreb-Europe (GME). En échange du transit, le Maroc a reçu 7 % du gaz, la moitié comme paiement en nature, l’autre moitié à un prix relativement bas. Mais le contrat correspondant a expiré dimanche et l’Algérie ne l’a pas renouvelé.

    L’Algérie a promis à l’Espagne que, pour éviter une crise énergétique dans la péninsule d’Ibirsch, elle fournira davantage de gaz par un autre gazoduc, appelé Medgaz, qui va directement en Espagne. Mais la capacité supplémentaire de ce gazoduc est limitée et on s’attend également à ce qu’une grande partie du gaz liquide doive être transportée dans des camions-citernes, ce qui rendra l’approvisionnement plus coûteux. Madrid n’est pas rassurée et a envoyé mercredi la ministre de l’énergie Teresa Ribera en Algérie pour des consultations.

    L’ampleur de l’impact sur le Maroc n’est pas claire. Selon un expert cité par l’AFP, les conséquences sur l’approvisionnement en électricité sont « marginales », car le pays dispose d’une capacité de production suffisante, même sans deux centrales électriques fonctionnant au gaz algérien.

    Conflit au sujet du Sahara occidental
    Mais cette décision ne fait que renforcer l’antagonisme entre les deux rivaux nord-africains, qui ont gardé leur frontière commune fermée depuis des décennies. En août, Alger a annoncé qu’elle rompait ses relations diplomatiques avec Rabat. Et en septembre, les Algériens ont refusé aux avions marocains l’accès à leur espace aérien.

    La cause profonde la plus importante est le conflit autour du Sahara occidental, une zone désertique située au sud-ouest du Maroc. Le mouvement de libération du Polisario, soutenu par l’Algérie, s’efforce depuis des années d’y créer son propre État pour les Sahraouis autochtones. Ce conflit a éclaté l’année dernière lorsque les partisans du Polisario ont commencé un sit-in sur une route construite par le Maroc vers le poste frontière de Guerguerat. Cette route est la principale voie terrestre pour le commerce marocain avec l’Afrique de l’Ouest. Lorsque les troupes marocaines ont violemment mis fin au blocus, le Polisario a déclaré un cessez-le-feu qui était en place depuis près de trois décennies. Depuis lors, il y a eu des escarmouches occasionnelles.

    Un autre facteur est qu’à la fin de l’année dernière, le président américain de l’époque, Donald Trump, a reconnu que le Sahara occidental faisait partie du Maroc. Trump a fait cela en échange de l’établissement par le Maroc de relations diplomatiques avec Israël. La tension s’est encore accrue lorsqu’Israël a commencé à fournir des drones armés au Maroc. Les Marocains auraient rapidement utilisé ces drones contre le Polisario.

    Trouw, 01/11/2021

  • Le Portugal bloque trois nouvelles liaisons avec le Maroc

    Le Portugal bloque trois nouvelles liaisons avec le Maroc – Les liaisons étaient désservies par Ryanair

    Le Portugal a empêché Ryanair Holdings Plc d’ouvrir trois nouvelles liaisons entre Lisbonne et le Maroc, a déclaré la compagnie aérienne dans un communiqué samedi.

    Cette mesure entraînera l’annulation des vols de plus de 3 000 passagers portugais à partir de dimanche.

    Il s’agit d’une violation manifeste de l’accord « Ciel ouvert » conclu entre l’UE et le Maroc », a déclaré Ryanair. La compagnie prévoit d’organiser des voyages alternatifs ou des remboursements pour les passagers concernés.

    Bloomberg, 30/10/2021

    Le ministère portugais des Infrastructures empêche Ryanair d’exploiter les liaisons marocaines

    Ryanair a été le 29 octobre « illégalement » (selon Ryanair) empêché par le ministère portugais des Infrastructures et l’ANAC d’ouvrir trois nouvelles routes vers le Maroc, provoquant l’annulation totalement inutile des vols de plus de 3 000 passagers portugais en provenance de Lisbonne ce dimanche 31 octobre. Il s’agit d’une violation flagrante de l’accord ciel ouvert de l’UE en vigueur avec le Maroc. Ryanair opère entre le Portugal et le Maroc depuis plus de trois ans et il est inexplicable pourquoi le ministère des Infrastructures / ANAC n’a pas délivré d’autorisations de vol standard pour permettre à ces vols de fonctionner.

    Plus de 3 000 passagers portugais verront désormais leurs plans de voyage interrompus inutilement et illégalement en raison de l’annulation de ces vols à partir du dimanche 31 octobre. Ryanair a tenté à plusieurs reprises d’obtenir ces autorisations au cours du mois dernier, mais les bureaucrates anonymes du ministère de l’Infrastructure sont tous partis pour leurs vacances de vendredi soir, refusant de délivrer les autorisations de routine, démontrant une totale indifférence au chaos qu’ils ont causé à plus de 3 000 passagers portugais dont les projets de voyage au Maroc le week-end le plus chargé de l’année sont désormais en lambeaux.

    Ryanair regrette l’annulation inutile des vols suivants en raison des actions illégales du ministère de l’Infrastructure :

    Les vols de Porto à Marrakech fonctionneront comme prévu.

    Le directeur commercial de Ryanair, Jason McGuinness, a déclaré :

    « Il est incroyable que le ministère portugais de l’ infrastructure forcerait l’annulation totalement inutile des vols pour plus de 3 000 passagers portugais du dimanche 31 octobre st . Ryanair a déjà des droits de trafic pour voler du Portugal au Maroc, exploitant avec succès des vols entre le Portugal et le Maroc depuis plus de 3 ans et il n’y a aucune bonne raison pour cette action illégale, qui constitue une violation flagrante du droit de l’UE, sur le fonctionnement de l’EU Open Accord du ciel.

    Il est tout simplement scandaleux que des bureaucrates anonymes du ministère de l’Infrastructure aient refusé de rester à leurs bureaux vendredi pour résoudre cette affaire, mais soient plutôt partis pour le week-end de vacances alors qu’ils détruisaient les projets de vacances de plus de 3 000 de leurs concitoyens.

    Ryanair regrette les perturbations inutiles causées à nos passagers par cette action illégale du ministère portugais des infrastructures et s’occupera des arrangements de voyage alternatifs et/ou des remboursements pour les passagers concernés.  

    Par la suite, l’ANAC (Autorité portugaise de l’aviation civile) a précisé pourquoi Ryanair a été empêchée de lancer les liaisons marocaines :

    Clarification sur la demande de Ryanair d’exploiter de nouvelles liaisons vers le Maroc

    Le 22.10.2021, l’ANAC a reçu une demande de la compagnie aérienne Ryanair pour exploiter de nouvelles liaisons vers le Maroc.

    Cette demande, qui a toujours été soumise après la date limite, survient après plusieurs insistances de cette Autorité (depuis septembre) pour que ledit transporteur aérien se conforme à la loi et au cadre réglementaire applicable et qu’il instruit ses processus de manière compétente.

    L’ANAC a rappelé en temps utile au transporteur qu’il devait se conformer à la loi et envoyer la documentation nécessaire et procéder à l’enquête complète du processus, faute de quoi il ne serait pas possible d’analyser les éléments et de délivrer les autorisations requises.

    Bien que la demande de Ryanair ait été présentée à l’ANAC, moins de 15 jours avant l’intention de lancer les liaisons, en violation des délais minimaux en vigueur, cette Autorité a invité la compagnie à fournir les documents manquants. Pas plus tard qu’hier, les documents manquants ont été demandés concernant la demande de lancement des routes et, ainsi, la clarification concernant la régularisation de leur situation contributive avec les SS.

    L’ANAC et ses travailleurs exercent avec diligence et compétence leurs devoirs et fonctions, agissant toujours dans les limites de la loi et en appliquant la loi, garantissant ainsi que tous les opérateurs se font concurrence dans les mêmes conditions.

    Ainsi, la communication du transporteur n’est pas comprise, ni sa difficulté à instruire un processus identique à d’autres qu’il a réussi à mener à bien dans le passé.

    L’ANAC agira également pour défendre les droits des consommateurs, en rappelant au transporteur ses obligations en matière de protection des passagers, conformément à la législation européenne en vigueur, et déterminera les responsabilités du transporteur dans la commercialisation de billets de transport aérien sans les droits de trafic nécessaires.

    Aviation24, 30/10/2021


  • L’Algérie peut approvisionner l’Espagne et le Portugal via Medgaz

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    Un rapport de l’Oxford Institute for Energy Studies a indiqué que le non-renouvellement par l’Algérie du contrat de gazoduc traversant le territoire marocain aurait un impact limité sur le marché hispano-européen, étant donné que l’Algérie dispose de capacités d’approvisionnement direct, en plus de la capacité de liquéfier gaz et le livrer par bateaux à l’Espagne, sachant que « Medgaz » peut fournir à l’Espagne et au Portugal les quantités de gaz requises.
    Selon le rapport publié par l’Oxford Institute for Energy Studies, pour le mois de septembre 2021, dont « Echorouk » a revu un exemplaire, intitulé « Le gazoduc Maghreb-Europe constituera-t-il un nouveau casse-tête pour le continent européen ? Dans le cas où les expéditions de GNL de l’Algérie vers l’Espagne ne sont retardées que pendant la saison hivernale, elles doivent arriver rapidement en raison de leur besoin urgent.

    Le rapport estime que les répercussions du non-renouvellement de ce contrat par l’Algérie pousseront probablement les autorités algériennes à se concentrer davantage sur la manière d’utiliser leurs installations pour exporter du gaz naturel liquéfié « GNL », afin de renforcer leur compétitivité et le coût de l’approvisionnement en gaz. vers les marchés du sud de l’Europe, afin de saisir rapidement les opportunités disponibles.

    Selon les auteurs du rapport, l’Algérie peut répondre aux besoins en gaz de l’Espagne et du Portugal grâce au gazoduc « Medgaz » qui relie directement l’Algérie à l’Espagne, compte tenu des quantités contractées, qui sont de 9 milliards de mètres cubes pour l’Espagne et 2,5 pour le Portugal, tandis que la capacité de « Medgaz » après l’expansion est estimée à environ 10,5 milliards de mètres cubes.

    Le rapport a souligné qu’il existe une situation similaire entre l’Algérie et la Russie en ce qui concerne les gazoducs transnationaux, la Russie ayant décidé de lancer le gazoduc « North Stream 2 », qui part du territoire russe à travers la mer Baltique pour atteindre l’Allemagne directement, ainsi contournant l’Ukraine, tandis que l’Algérie a lancé « Medgaz », qui relie directement l’Algérie à l’Espagne, sans passer par le Maroc.

    Il y a quelques jours, le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a déclaré que l’Algérie garantirait l’approvisionnement en gaz de l’Espagne via le gazoduc Medgaz uniquement, en plus des navires de gaz naturel liquéfié, alors qu’il évoquait à propos du gazoduc passant à travers le Maroc qu’aucune décision n’a encore été prise, ajoutant que lorsque le contrat expirera le 31 décembre, chaque événement aura une discussion. .

    Echouroukonline, 13/10/2021

  • Gaz algérien pour l’Espagne et le Portugal : Le contrat sécurité !

    La menace brandie par Rabat à la suite de son contentieux avec Madrid sur les questions migratoire et du Sahara occidental de ne pas renouveler l’accord d’exploitation du gazoduc «Maghreb-Europe» qui traverse son territoire pour approvisionner l’Espagne et le Portugal à partir de l’Algérie n’inquiète pas Sonatrach. Au cas où le Royaume du Maroc met à exécution sa menace, la compagnie algérienne des hydrocarbures continuera d’honorer son contrat de fournisseur et poursuivra l’approvisionnement des deux pays de la péninsule Ibérique en recourant à ses capacités de liquéfaction.

    Par Feriel Nourine

    La menace lancée par le Maroc, il y a quelques semaines, de ne pas renouveler l’accord d’exploitation du gazoduc «Maghreb-Europe», qui traverse son territoire pour approvisionner l’Espagne et le Portugal en gaz à partir de l’Algérie, ne semble pas inquiéter outre mesure les responsables de Sonatrach.

    Au cas où le Royaume met à exécution sa menace, l’Algérie continuera à approvisionner les deux pays de la péninsule Ibérique en recourant à ses capacités de liquéfaction, a en effet indiqué le PDG de la compagnie nationale d’hydrocarbures Tewfik Hakkar. «Nous avons pris toutes les dispositions nécessaires en cas de non-renouvellement du contrat d’excellence du gazoduc concerné», a assuré M. Hakkar, lors d’une conférence de presse qu’il a animée hier après la présentation des bilans d’activités de l’entreprise.

    «Même en cas de non-renouvellement de ce contrat qui prend fin en octobre prochain, l’Algérie pourra fournir l’Espagne, mais également répondre à une éventuelle demande supplémentaire du marché espagnol sans aucun problème», a insisté le premier responsable du premier groupe énergétique sur le continent africain.

    Rapportant l’information sur cette affaire d’un éventuel non-renouvellement de contrat, brandi comme menace parmi tant d’autres par le Maroc, El Confidencial Digital avait souligné, il y un peu plus d’un mois, que le gouvernement espagnol avait déjà pris les devants en cas d’aggravation de crise avec le Maroc pour conserver ses approvisionnements en gaz algérien.

    «L’Espagne a réussi à sauver avec l’Algérie un possible problème d’approvisionnement si une escalade de représailles à l’encontre de notre pays par le Maroc commençait», avait indiqué le journal en ligne espagnol, citant une source locale proche du dossier. Il s’agira pour les deux pays de recourir au gazoduc Medgaz, installations appartenant pour 51% à Sonatrach et 49% à son partenaire espagnol Naturgy, en guise de réplique à la stratégie déployée par la partie marocaine au détriment de l’accord de partenariat portant sur le gazoduc «Maghreb-Europe». Et c’est visiblement ce que viennent confirmer les propos du PDG de Sonatrach, rassurant ainsi sur les ventes de gaz du pays vers ce gros acheteur qu’est l’Espagne, tout comme le Portugal d’ailleurs. Durant le premier trimestre de l’année en cours, ces deux pays se sont approvisionnés pour un volume de 4,3 milliards de mètres de cubes de gaz algérien, soit une augmentation de 122% par rapport à la même période de l’année dernière.

    Reporters, 30 juin 2021

    Etiquettes : Algérie, Espagne, Portugal, Maroc, gaz, gazoduc,