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  • Algérie : Le poulet continue sa flambée

    Algérie : Le poulet continue sa flambée

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    Le prix du poulet continue à afficher un tarif élevé. Actuellement, il affiche sur les étals entre 450 à 470 DA le kilo, ce qui cause une saignée aux consommateurs.

    En cette période, le poulet est généralement moins côté. Les prix par rapport à l’année dernière sont plus onéreux. Qu’est-ce qui explique la persistance de cette flambée ? Les associations des consommateurs déplorent que le coût de la consommation de la volaille soit devenu presque inaccessible pour les bourses moyennes. Certains imputent cette logique de prixrevue à la hausse aux difficultés de la production durant cette période caniculaire. C’est du moins l’avis de plusieurs boucheries qui regrettent que ces prix soient cédés plus chers que d’habitude.

    Ce constat interpelle au plus haut les autorités agricoles qui ont promis une baisse de ce produit à large consommation dans les semaines à venir. Rappelons à cet effet que l’Office national de l’aliment du bétail a pris des mesures en mai dernier pour « l’achat du poulet de chair dans les 11 abattoirs » afin de réduire le prix. C’est ce qui s’est passé durant les deux premiers mois de l’été où il y a eu une réduction du prix à travers une injection dans le marché de milliers de quintaux de produits frais. Pendant le mois d’août, les prix sont restés stationnaires affichant des tarifs entre 350 à 380 DA. Mais la suite n’a pas été favorable pour les consommateurs moyens qui doivent se procurer cette denrée presque quotidiennement.

    Du côté du ministère de l’agriculture, la situation prend l’allure d’un dossier complexe à gérer. Des réunions ont été organisées récemment entre le ministère et le conseil interprofessionnel de la filière avicole pour examiner les perspectives de développement et d’amélioration de la production ainsi que de l’approvisionnement de cette matière. La régulation de ce produit à travers la maîtrise des prix à l’achat du poussin et la distribution de quotas selon un cahier de charge bien établi sont les deux axes forts dont les autorités se sont fixé le but.

    Par : FAYÇAL ABDELGHANI

    Le Midi Libre, 13/09/2022

    #Algérie #Inflation #Prix #Poulet

  • Vidéo : des poussins jetés dans la nature à cause des prix

    Vidéo : des poussins jetés dans la nature à cause des prix

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    Face à la chute des prix de la viande blanche sur le marché, les éleveurs de volailles rencontrent visiblement de sérieux difficultés. C’est ce qui semble expliquer la vidéo montrant une quantité importante de poussins abandonnée dans la nature.

    La vidéo, devenue virale sur les réseaux sociaux, a choqué les internautes qui ont exprimé ouvertement leur indignation face à ce genre de comportement pour le moins qu’on puisse dire inacceptable.

    L’ONAB a la rescousse des agriculteurs
    La situation est tellement critique pour les aviculteurs que l’Office national des aliments de bétail (ONAB), a publié un communiqué mercredi pour orienter les éleveurs vers des abattoirs de l’entreprise public afin d’alléger les pertes subies suite à la chute des prix.

    L’ONAB est intervenu plusieurs fois pour baisser les prix des poussins afin de stabiliser les prix. Mais ces opérations de régulation n’ont pas pu stabiliser le marché qui a vu le prix du poulet flambée pour atteindre 600 dinars le kilogramme pendant le mois de ramadan.

    A noter que le prix de la viande blanche a connu une chute de plus de 40% ces derniers jours pour s’établir à environ 300 dinars le kilogramme sur le marché de détail.

    L’Algérie aujourd’hui, 20 mai 2022

    #Algérie #Viande_blanche #poulet #Poussins

  • Algérie: Les raisons de la flambée du prix du poulet

    Algérie: Les raisons de la flambée du prix du poulet

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    Par Lynda Louifi

    Le prix du poulet a connu ces derniers jours une hausse vertigineuse à travers le territoire national. Il a atteint un prix inabordable, même pour les bourses moyennes. Il est cédé depuis la semaine passée à 450 DA/kg.

    Curieusement, cette augmentation du prix du poulet intervient avec la rentrée sociale. Les bouchers, les services agricoles et les éleveurs de volaille avancent les mêmes raisons concernant cette augmentation inédite. Trois facteurs essentiels pèsent sur l’augmentation fulgurante du prix du poulet. Il s’agit de la hausse des prix des matières premières, notamment le maïs et le soja, celle des intrants biologiques et enfin l’absence de régulation de la filière avicole.

    Pour le président intérimaire du Conseil national interprofessionnel de la filière avicole (CNIFA), Abderrazak Abdellaoui, parmi les raisons principales de cette hausse on retrouve le déconfinement sanitaire, la réouverture des restaurants et hôtels, la reprise sociale, les feux de forêt et les grosses chaleurs qui ont considérablement affecté le cheptel avicole, en plus de la grippe aviaire qui a provoqué la mortalité de poules reproductrices entre mars et avril derniers.

    Outre ces facteurs, le directeur du CNIFA a ajouté la flambée des cours des matières premières sur le marché mondial, la filière avicole étant fortement dépendante d’intrants importés (maïs, soja, poussins reproducteurs, vaccins…), ainsi que «toute augmentation des cours, influant automatiquement sur les prix du poulet», a expliqué M. Abdellaoui. Le responsable a souligné l’importance de recourir à l’importation d’œufs à couver (œufs de poulet de chair) pour réussir à contenir la flambée conjoncturelle des prix du poulet sur le marché national.

    Selon lui, l’importation temporaire de cet intrant permettrait de faire baisser le prix du poussin de chair, passé de 80 DA l’unité à 150 DA, provoquant, a-t-il expliqué, une envolée des prix du poulet. De son côté, Nadjib Tekfa, vétérinaire et membre du CNIFA, prévoit un retour à la normale. Il a assuré que «les prix connaîtront une baisse dans les 40 à 50 jours à venir» avec la mise en place d’œufs à couver. «Les prix vont tendre vers l’équilibre au fur et à mesure dans le temps, sauf incident majeur (confinement, maladie contagieuse, crise d’aliment)», a-t-il expliqué, affirmant que les poussins destinés à la reproduction, mis en place à partir de janvier 2021, «n’ont pas été touchés par la grippe aviaire et sont entrés en production à la fin du mois d’août».

    Il y aura donc «de plus en plus de poussins disponibles pour atteindre l’équilibre vers la mi-décembre 2021», a-t-il ajouté. Evoquant les raisons des perturbations ayant touché le marché de la volaille depuis 2020, M. Tekfa a notamment évoqué la «pression subite sur la demande», engendrée par le déconfinement et l’ouverture des cantines, restaurants et hôtels, entraînant ainsi une hausse importante de la demande après que cette dernière eut baissé de 30% durant la période de confinement.

    En outre, l’offre a subi «des fluctuations très importantes entre 2020 et 2021, impactant lourdement les aviculteurs dont certains se sont carrément retirés de la profession», a-t-il fait observer. Selon ses explications, il y a d’abord eu des «importations excessives» de poussins producteurs, cédés souvent à crédit aux éleveurs. Une situation qui a profité aux importateurs-revendeurs.

    Quant à eux, les éleveurs qui avaient produit en abondance ont été obligés de vendre du poulet à perte durant toute l’année 2020 et le début de 2021 (janvier), ce qui les a rendus insolvables et incapables de rembourser leurs crédits. Ils ont donc fini par se retirer du marché, a-t-il ajouté.

    Le Jeune Indépendant, 13/09/2021

  • Algérie : Délires ramadanesques!

    par Kamal Guerroua


    A quelques jours seulement du mois de Ramadhan, le marché flambe d’une manière aussi surprenante qu’inexplicable! Sur les réseaux sociaux, des dizaines d’internautes appellent au boycott de l’achat de la viande du poulet qui, selon eux, affiche des prix incroyables. Les yeux rivés sur son porte-monnaie, l’Algérien sait que la situation est loin d’être maîtrisée. Tandis que certains parlent de spéculation, d’autres croient dur comme fer que c’est de la manipulation.

    Mais pourquoi manipulation? Parce qu’en un mot, la flambée des prix devient une tradition « inoxydable » en pareille saison sous le regard quasi indifférent de l’Etat. Mais qui régule les prix, pardi ? Comment les régule-t-on ? Y a-t-il déjà contrôle? Si la réponse est par l’affirmative, comment en est-on arrivé là, alors ?

    C’est-à-dire coincé dans ce cercle vicieux où le citoyen-consommateur tombe toujours victime dans la nasse des spéculateurs-prédateurs ? Préciser les responsabilités est une étape importante pour dénicher la bonne graine de l’ivraie, répondent d’aucuns, emplis d’un grand optimisme. Or, comment cela pourrait-il être possible dans un climat de suspicion générale où l’agriculteur accuse le grossiste et le grossiste accuse les pouvoirs publics, quand ceux-ci jettent l’opprobre sur le marchand et le marchand accuse à son tour le client et le client-consommateur accuse tout le monde? Ça s’appelle la machine de renvoi de balle à l’algérienne : tout le monde accuse tout le monde, sans que l’on sache de quoi il l’accuse et pourquoi il l’accuse et le contenu de son accusation. Ce qui crée une grande cacophonie que personne ne comprend ni n’a envie de comprendre, faute de temps et d’énergie.

    En somme, la vox-populi algérienne est en plein délire, alors qu’aucun remède n’est proposé pour atténuer son angoisse. Une angoisse, du reste légitime, parce qu’elle touche directement le pouvoir d’achat des ménages. Comment, cette question est à poser aux autorités, un père de famille de quatre enfants, avec le salaire minable de la fonction publique, peut-il nourrir sa marmaille, dans un tel contexte, s’il ne s’endette pas ou s’il ne va pas dans l’informe l?

    La question est sérieuse, alors que le dinar ne cesse de baisser, face à une inflation qui ne cesse de grimper. Les signaux sont au rouge et il est grand temps de mettre le holà à ces tours de passe-passe « mercantilistes » des spéculateurs, pour assurer une vie digne aux Algériens.

    Le Quotidien d’Oran, 23 mars 2021

    Tags : Algérie, Ramadhan, viande, poulet, prix,

  • Algérie : Le Ramadhan, la difficile équation

    Au moment où les pouvoirs publics tentent de maintenir le contrôle parfait sur la pandémie de la Covid-19 et s’activent pour accélérer la campagne de vaccination, les citoyens appréhendent le prochain mois sacré. Le dernier Conseil des ministres a bordé dans ce volet, la question des viandes rouges qui seront importées pour répondre à une demande, forcément en hausse, durant le mois sacré.

    Mais l’alimentation du marché par ce produit très consommé ne résout pas toute l’équation du prochain Ramadhan. Le prix poulet a augmenté au point où il constitue une sérieuse préoccupation pour les ménages. Baissera-t-il la veille du premier jour du mois sacré ? L’importation des viandes rouges impactera-t-elle positivement le marché de la volaille ? Il est difficile de répondre à ces question, tellement les déclarations des responsables habilités sont hésitantes. En réalité, on en sait rien. La même remarque peut être faite sur l’incontournable légume-vedette qu’est la pomme de terre. Pour l’heure, celle-ci n’est visiblement pas présente en quantité sur les marchés du pays. Et pour cause elle est cédée au double de son prix habituel. Les professionnels de la filière tentent de rassurer les consommateurs, mais rien n’est moins sûr.

    Au ministère du commerce, on se veut rassurant. Le premier responsable du département annonce un renforcement considérable du contrôle de la qualité et prédit un Ramadhan avec un minimum de dégâts sur la santé des consommateurs. Mais il manque au discours beaucoup de chiffres et de conviction. Kamel Rezig saura-t-il régler le problème de l’huile de table à temps ? Là aussi, il n’existe aucune assurance.

    Cela pour dire que tous les ingrédients pour réussir le jeûne ne sont pas tous réunis. Les citoyens sont, à juste titre, inquiets. Et pour cause, les promesses, nous en avons chaque année, mais tout compte fait, nous constatons qu’aucune n’est véritablement tenue. Dans le combat que mènent les pouvoirs publics contre les spéculateurs de tout bord, ces derniers parviennent immanquablement à prendre le dessus et à faire vivre aux Algériens une première semaine de Ramadhan financièrement désastreuse.

    A à peine un mois du rendez-vous, les Algériens appréhendent une inflation record. Mais à la décharge du gouvernement, il faut rappeler la grande mobilisation de l’année dernière où les contrôles systématiques ont permis de casser le dos à la spéculation. Espérons que cette mobilisation soit au rendez-vous cette année encore.

    Nabil G.

    Ouest Tribune, 23 mars 2021

    Tags : Algérie, Ramadhan, coronavirus, covid 19, viandes rouges, poulet, prix,

  • Algérie : Les raisons de la flambée des prix des viandes blanches

    Le prix du poulet a bondi significativement ces derniers jours. Alors que l’Organisation algérienne de protection et d’orientation du consommateur et son environnement (Apoce) dénonce cette flambée qui a porté un sacré coup au pouvoir d’achat des Algériens, le Conseil national de la filière avicole évoque un «ajustement» des prix de ce produit avicole. L’augmentation du prix de l’aliment de volaille, notamment le maïs et le soja, en serait à l’origine.

    Rym Nasri – Alger (Le Soir) – Depuis quelques jours, le poulet connaît une hausse de prix très significative. Sur les étals des marchands de volaille, cette viande est cédée entre 400 dinars et 450 dinars le kilogramme.
    Aujourd’hui, un poulet éviscéré de taille moyenne ne descend pas à moins de 950 dinars. Un lourd budget pour nombre de bourses, suffisamment affectées par la récente hausse de la plupart des produits de large consommation.

    Le président du Conseil national de la filière avicole (CNFA), El Moumane Kalli, considère pourtant cette flambée comme un simple «ajustement» du prix du poulet. «Ce n’est pas une flambée de prix, c’est un ajustement», dit-il.

    Un «ajustement» explique-t-il, survenu en raison de l’augmentation sur le marché international des prix des matières premières qui composent l’aliment de volaille, notamment le maïs et le soja, mais aussi de la baisse de la production nationale des produits avicoles.

    «Il y a six mois, le maïs était vendu entre 2 300 à 2 600 DA le quintal. Aujourd’hui, il avoisine 7 000 DA le quintal, soit le double de son prix. Idem pour le soja qui faisait 4 500 à 4 700 DA le quintal. Son prix a pratiquement triplé et oscille entre 11 000 et 12 000 dinars le quintal», précise-t-il.
    Selon le président du CNFA, la crise sanitaire de Covid-19 a énormément affecté la production du maïs et du soja au Brésil et en Argentine, qui ont vu leur production baisser de près de 50%. «Non seulement, les deux grands pays producteurs de maïs et de soja ont baissé leur production, mais en plus, 50% de cette production ont été vendus à la Chine.

    La baisse de l’offre a engendré l’augmentation des prix de ces matières premières qui s’est automatiquement répercutée sur les prix des produits finis des viandes blanches», détaille-t-il.

    El Moumane Kalli évoque également la production avicole qui a largement diminué. «Les éleveurs ont subi des pertes énormes durant tout l’exercice 2019-2020, ce qui a induit une baisse de production à cause de la crise sanitaire durant laquelle toutes les cantines des entreprises, des universités, des écoles et tous les restaurants et fast-foods étaient fermés. Même la grippe aviaire a provoqué une baisse de production», note-t-il.

    L’Organisation algérienne de protection et d’orientation du consommateur et son environnement (Apoce) qui avait présagé cette hausse depuis janvier dernier, et alerté les autorités concernées, estime de son côté que le consommateur paye aujourd’hui, «le laisser-aller des organismes de régulation».

    «La hausse du prix du poulet est due en partie à l’augmentation importante du prix de l’aliment de volaille, mais aussi l’arrêt d’élevage de plusieurs aviculteurs. Le manque de production a engendré justement une baisse de l’offre sur le marché», fait remarquer son président, Mustapha Zebdi.
    Néanmoins, il regrette que l’État ne soit pas intervenu pour encourager et rassurer les éleveurs, mais aussi pour que l’aliment de volaille arrive aux aviculteurs et «ne soit pas un produit de spéculation».

    Malgré l’augmentation des prix du maïs et du soja, le président de l’Apoce assure que la flambée de la viande de volaille ne peut être un ajustement de prix puisqu’«elle n’est pas proportionnelle à la hausse du prix de l’aliment de bétail».

    Les aviculteurs sollicités

    Afin de réguler le marché de la volaille, notamment à l’approche du mois de Ramadhan, les éleveurs ont été sollicités pour prêter main-forte à la filière avicole, afin de booster la production. «Nous avons demandé aux aviculteurs de procéder à la mise en place du poussin malgré les pertes et les problèmes enregistrés.

    D’ailleurs, 50% des éleveurs qui ont quitté cette activité ont répondu favorablement», affirme le président du Conseil national de la filière avicole.

    Certes, poursuit-il, «cette production ne sera pas imminente, mais elle sera prête à partir de la deuxième quinzaine du mois de Ramadhan».

    Le Soir d’Algérie, 21 mars 2021

    Tags : Algérie, viande, poulet, prix,