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  • C&I-Maroc : proposition pour le « monitoring » sur internet

    C&I-Maroc : proposition pour le « monitoring » sur internet

    C&I-Maroc : proposition pour le « monitoring » sur internet – Algérie, presse française, Sahara Occidental, veille, web,

    Message transféré ———-
    De : Olivier LE PICARD <o.lepicard@cominst.com>
    Date : 23 février 2011 16:30
    Objet : proposition de veille web
    À : laraichi1@gmail.com
    Cc : levalois2009@gmail.com, se@interieur.gov.ma, Gaetan De Royer <g.deroyer@cominst.com>

    Bonsoir Fayçal

    Ci-joint la proposition pour le « monitoring » sur internet des réseaux et autres !!

    On en reparle demain

    Bien à vous

    —————————————————–

    A : Faycal Laraichi

    De : OLP/GR                                                                                                                                                                                                                                 CONFIDENTIEL

    Le : 23 février 2011

    Note pour la mise en place d’un dispositif de veille sur internet  pour le RdM : blogs, forums, et réseaux sociaux (Twitter, Facebook….)

    1 – Les objectifs définis :

    auditer sur la durée l’image du pays concerné, véhiculée par les propos tenus online par les internautes

    mesurer les conséquences de ces derniers en matière d’attractivité du pays pour les investisseurs étrangers

    identifier les éventuels risques d’image majeurs,  pour anticiper les mesures correctives à mettre en place

    localiser (tant que faire se peut) les principaux émetteurs (tentatives de déstabilisation, etc.)

    synthétiser l’ensemble de ces informations dans un reporting hebdomadaire ou mensuel simple d’accès, synthétique et opérationnel

    proposer un système d’alertes en «temps réel» pour agir rapidement en cas de menaces

    2 La mise en œuvre :

    C&I propose d’externaliser la stricte recherche sur internet des commentaires sur les  blogs et autres à une société spécialisée. Mais dans un souci de sécurité et de confidentialité, les analyses seraient faites par notre équipe de consultants.

    A partir des données brutes fournies par ce prestataire, l’équipe de C&I fournira au RdM les alertes et analyses appropriées selon vos désidératas.

    Compte tenu de la difficulté que nous avons rencontré à trouver des prestataires qui acceptent ce travail de veille sur internet  pour un « pays » dans le contexte actuel,  et du refus de plusieurs prestataires sous prétexte de « flicage » ou autres arguments de ce type, nous pensons qu’il conviendra de limiter strictement les demandes faites au prestataire à la recherche et à l’alerte.

    Un contrat de confidentialité sera signé avec  le prestataire.

    3 La prestation de veille :

    Afin de pouvoir assurer la meilleure efficacité à ce service, nous vous proposerons plusieurs outils qui vous permettront d’une part de bien évaluer l’importance des « chats » sur internet sur vos sujets, pour les relativiser mais aussi pour en tirer les conclusions utiles à votre mode de gouvernance.

    Parmi ces outils :

    • un suivi de mots clefs préalablement définis sous forme de tableau de bord synthétique quantitatif ;
    • les « key facts » qualitatifs ;
    • un système d’analyse à partir de graphiques ;
    • des « verbatims » et des liens pointant vers les sources les plus représentatives des tendances suivies ;
    • l’identification de signaux faibles.

    Ces outils seront adaptés peu à peu à votre demande et à vos désidératas dans un souci de plus grande  efficacité.

    4 – Méthodologie :

    L’étalonnage des « mots clefs » est essentiel dans ce type de travail :  nom du pays, nom du chef  de l’Etat, des principaux dossiers en cours, des membres du gouvernement etc….

    Puis le « périmètre » sera défini ensemble et pourra évaluer dans le temps  (pour commencer : les 30 sources les plus représentatives actuellement sur le net)

    Tout cela sera « paramétré » avec les équations de recherche, les pages de résultats Google, Facebook, Twitter, blogs pour chaque équation portant sur vos demandes.

    Les résultats obtenus sont ensuite analysés par nos consultants et, après mise en forme,  envoyés au RdM.

    Un système d’alerte immédiat est également mis en place en cas de besoin.

    5 – Estimation budgétaire :

    Nous prenons pour l’instant comme hypothèse que sont surveillés uniquement les « commentaires » en français  (une langue) ; et que le nombre de sites à « monitorer » est raisonnable. En cas de crise une réévaluation du budget par le prestataire est possible et serait fait après votre accord préalable

    Le budget demandé par le prestataire serait de : 3 à 5  K€ pour la définition du « paramétrage » le  premier mois uniquement.

    Puis sur une base régulière mensuelle, 5 K€ pour la surveillance et 1 à 2 K€ pour l’alerte régulière.

    Soit au total un budget hors taxes de 7 K€ mensuels pour le prestataire soit 84 K€ annuels HT environ (budget à affiner en fonction de vos désidératas)

    C&I intégrerait cette nouvelle prestation  dans son système de monitoring hebdomadaire.

    Source : Marocleaks, 09 mai 2022

  • Hervouet permettait l’accès de Charaï au serveur du site TF1

    Hervouet permettait l’accès de Charaï au serveur du site TF1

    Hervouet permettait l’accès de Charaï au serveur du site TF1 – Maroc, Ahmed Charaï, Vincent Hervouet, corruption, presse française, lobbying, Sahara Occidental, Algérie,

    Entre le journaliste de TF1 et le fonctionnaire de la DGED marocaine régnait la confiance au point de lui donner libre accès au serveur de la chaîne française la plus écoutée et la plus populaire. Voici un email à ce sujet:

    Si Morad- urgent

    —– Message transféré —-
    De : « HERVOUET, Vincent » VHERVOUET@tf1.fr
    À : Ahmed charai ahcharai2005@yahoo.fr
    Envoyé le : Ven 7 janvier 2011, 15h 10min 45s
    Objet : TR: LCI – Récupération « Ainsi va le monde » du 06/01/2011

    Bonjour Ahmed,
    En suivant la procédure indiquée, tu dois y arriver…
    Cordialement, VH

    De : RENARD, Dominique
    Envoyé : vendredi 7 janvier 2011 15:00
    À : HERVOUET, Vincent
    Objet : LCI – Récupération « Ainsi va le monde » du 06/01/2011

    Bonjour,
    Vous pourrez récupérer et visionner l’émission « Ainsi va le monde » du 06/01/2010, en vous connectant sur le site FTP suivant :
    Site : https://echangehttp.tf1.fr
    Identifiant : transfert
    Mot de passe : transfert1
    L’émission se trouve dans le dossier nommé « Ainsi va le monde », en 4 parties.
    Cordialement,
    Dominique RENARD
    Chef de production
    Tel : +331 41 41 35 99
    Gsm : +336 60 33 28 76
    Mail : prodlci@tf1.fr
    drenard@tf1.fr

    Coordination Info
    Direction des Productions Extérieures
    1 Quai du Point du Jour
    92656 Boulogne Cedex

    Cette confiance est, évidemment, gracieusement payée. Hervouet et sa famille passait des vacances de rêve au Maroc dans des hôtels de luxe. Tout au frais de la DGED. Un scandale pour quelqu’un qui présidait l’Association de la Presse diplomatique en France.

    A l’instar de ses copains marocains, Hervouet vouait une haine viscérale aux sahraouis, au Front Polisario et à l’Algérie. Il n’hésitait pas à accuser le mouvement de libération sahraoui de « collision avec le terrorisme au Sahel » et à inviter Ferhat Mehenni dans les studios de TF1 en vue de lui permettre de distiller son venin contre les autorités algériennes et donner un coup de pub au dénommé MAK.

    Chris Coleman, un tweetos aux trousses des journalistes - Algerie-dz.com
    Chris Coleman, un tweetos aux trousses des journalistes - Algerie-dz.com
    Le Président Ferhat Mehenni invité de Vincent Hervouët sur LCI-Radio -  YouTube

    #Maroc #France #Presse_française #Vicent_Hervouet #TF1 #Algérie #SaharaOccidental

    Source : Marocleaks

  • Les cors d’une guerre civile… en France

    L’Algérie mène une vraie guerre contre trois ennemis: les mouches marocaines sur la toile, les néocolonialistes dans la prese française et les sionistes. 

    On y est. C’est la guerre. L’Algérie mène une vraie guerre contre trois pays qui s’y mettent sans aucune retenue. Les doubab marocains sur la toile. Les néocolonialistes français de l’AFP et dans les plateaux de télévisions françaises, publiques et privées. Et, enfin, les sionistes, quoi qu’aucun Algérien ne reconnaît que les sionistes ont un pays tant que nos frères palestiniens restent colonisés. Le Président français sortant ose parler de la rente mémorielle, reniant toute vérité historique. L’on peut comprendre et le trauma du petit français en pleine crise d’adolescence politique et l’inculte qui prononce sans proportion aucune ce que lui chuchote sous cape la communauté des conseillers en mal de conseils.

    Pour rappel : n’est-il pas vrai que la France est le seul pays au monde à devoir sa liberté aux mitrailleurs musulmans. 10% de la population algérienne a été enrôlée, poussée au combat à côté de leur oppresseur, lors de la Première Guerre mondiale. Faux ?

    400 000 basanés ont été forcés de participer à la Seconde Guerre mondiale. Et comment la France, le pays des droits de la reconnaissance, a-t-elle fêté sa victoire offerte par nos aïeux ? Avec les bombes et le napalm. C’est faux ? C’est un fait historique.

    Trois ambassadeurs français en Algérie l’ont plus ou moins reconnu. Sarkozy n’a-t-il pas déclaré que le colonialisme était une négation en 2008 ?

    Soixante ans après l’indépendance, la France peine à avouer son crime contre la nation algérienne même si quelques verrous ont bien sauté.

    Pour rappel encore : Florence Beaugé, journaliste dans les «prestigieux» feuilles de choux Le Monde a bien dénoncé dans ses articles et dans son livre «Algérie, de la guerre à la mémoire» paru aux éditions du Cygne toutes les atrocités de la France coloniale.

    Un témoignage sur les exactions de l’armée française : l’histoire de Louisette Ighilahriz, parue à la Une du journal Le Monde le 20 juin 2000, les regrets de Massu, les dénégations de Bigeard, les aveux d’Aussaresses, une enquête sur les viols, une autre sur Jean-Marie Le Pen, tortionnaire à Alger en 1957 ou encore l’enquête concernant le général Maurice Schmitt, (l’ancien chef d’état-major des armées françaises et tortionnaire en chef à l’Ecole Sarouy), la confession du sergent Cloarec, etc..

    Sommes-nous pour autant des êtres grossiers en réclamant ces vérités ? Non!

    Les responsables de l’Etat français craignent plutôt de déplaire à un électorat nostalgique d’une Algérie française ! Tantôt ce sont les harkis que les Français remettent dans les circuits pour narguer les Algériens, tantôt un révisionnisme absurde.

    Qu’est-ce qui empêcherait la France de dire clairement : «Oui, il s’est passé ceci et cela, à telle ou telle époque»… Que la France reconnaisse qu’il y a eu utilisation massive de la torture pendant la guerre d’Algérie, et même avant (puisqu’on torturait de façon routinière dans les commissariats, avant 1954.) Il ne s’agissait pas de «bavures», comme des généraux français ont tenté de le faire croire, mais d’un système. Les «paponnades» du 17 Octobre 1961 sont le sens de ce système français assassin.

    Cela, il faudrait que l’Etat français l’admette un jour ou l’autre au-delà de phrases théâtrales mêlant l’hypocrisie au mélodrame. C’est cette façon de faire qui est inexcusable.

    Les intellectuels français, hypocrites, les intellectuels de service, tentent de renvoyer dos à dos les crimes de l’armée française et ceux du FLN. BHL, pour ne citer que lui, en détruisant la Libye par amour d’Israël d’après ce qu’il disait, distribue les bons et les mauvais points.

    BHL a-t-il oublié que la France était censée être un Etat de droit, la patrie des droits de l’homme, avec un arsenal de guerre pour mater le soulèvement des Algériens. Face à elle, il n’y avait que des maquisards et une population sans défense.

    Ces intellectuels devenus partisans de l’extrême droite raciste se réservent bien de dénoncer les restes de la guerre d’Algérie en France. Le vécu des enfants d’immigrés musulmans ghettoïsés dans les banlieues. Le racisme qu’ils subissent au quotidien. La discrimination à l’emploi, au logement…

    De dénoncer cette «arabophobie» ou «islamophobie», en France, les discriminations touchant les descendants des migrations post-coloniales sont de plus en plus nombreuses et visibles. Les descendants des basanés qui ont libéré la France, ceux qui l’ont construite. Ceux qui lui ont offert un siège au CS de l’ONU.

    Ces intellectuels dénoncent-ils le cliché de «l’islamiste de banlieues» qui tend à s’imposer dans le débat public français et vient pénaliser l’ensemble des citoyens de culture musulmane ? C’est un discours plus subtile qu’on ne le croit : il ne prétend pas que tous les musulmans soient dangereux mais seulement une «minorité», avec toutefois l’idée que cette minorité peut «contaminer» tous les autres, comme une sorte de maladie contagieuse (la maladie de l’islam). Et c’est le fer de lance du guignol Zemmour qui risque de devenir le patron de la France pour mener ce pays à une vraie guerre civile. Ça craint fort que Les Lumières de la France s’assombrissent et la guerre civile qu’elle souhaite pour l’Algérie risque de la surprendre dans pas longtemps si elle continue de jouer avec le feu.

    S. M.

  • Pédophilie : Le lobby médiatique protège-t-il Jack Lang?

    « De nombreux éditorialistes français estiment que les accusations de pédophilie avancées sans preuves par l’ex-ministre, Luc Ferry, à l’encontre d’un homme politique relèvent de la dénonciation calomnieuse », écrivait France24 dans un article sous le titre de « Entre sarcasmes et mépris, la presse française se déchaîne contre Luc Ferry ». C’était le lendemain de la bombe jetée par Luc Ferry sur les antennes de Canal+. France 24 dénonçait ainsi la protection médiatique dont a bénéficié Jack Lang.

    Onze ans après l’histoire se répète. La presse française a ignoré l’incident vécu par l’ancien ministre de la culture et directeur de l’Institut du Monde Arabe à Montpellier lorsqu’il a été abordé par deux dames qui le traitait de « pedophile » et « pédocriminel ». Encore une fois, Jack Lang semble protégé par les médias français.

    Voici un rappel des faits rédigé, à l’époque, par le blog « Pédocriminalités« .

    Luc Ferry : Un ancien ministre dans une partouze pédophile avec des petits garçons à Marrakech ?

    2011 Scandale : Un ancien ministre qui s’est fait poisser à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons (…) Probablement nous savons tous ici de qui il s’agit. Se contentant d’évoquer au cours du Grand Journal de Canal+ »un ancien ministre » dont il ne pouvait pas donner l’identité au nom du respect de la vie privée, la référence au député socialiste est plus qu’évidente et a même été soulignée sur le plateau par Alain Duhamel qui lui a répondu qu’il était « mauvaise Lang ».

    24/06/11 :
    Accusations de pédophilie : des témoins étayent les déclarations de Luc Ferry. Plusieurs personnes ont raconté aux policiers que leurs vacances au Maroc avaient été perturbées par des affaires d’agressions sur mineurs. (…) Ces témoins ont livré des éléments « concrets » aux enquêteurs, notamment sur les dates et les lieux des faits relayés par Luc Ferry, le 30 mai sur les plateaux de Canal +. (Le Parisien)
    RMC : Des touristes ont été bloqués dans un hôtel par la police marocaine entre 2001 et 2002 après la découverte de faits criminels impliquant des mineurs.
    Écouter sur RMC :

    23/06/11 : La police veut entendre des diplomates français. Les policiers chargés de l’enquête sur des accusations d’actes de pédophilie lancées par Luc Ferry contre un ancien ministre veulent entendre les diplomates français en poste au Maroc à l’époque des faits présumés. (Le Progrès).

    11/06/11 : L’ex-patron des RG en avait informé Lionel Jospin. Il a explique en avoir parlé en 2001 aux «autorités de tutelle». Il s’agissait de Lionel Jospin, Premier ministre de 1997 à 2002 et de Daniel Vaillant, ministre de l’Intérieur. Une assertion aussitôt démentie par les deux intéressés. (Le parisien).

    10/06/2011 : Yves Bertrand, est actuellement entendu comme témoin par la police dans l’enquête ouverte à la suite d’accusations d’actes de pédophilie lancées par le philosophe contre un ex-ministre, indique une source proche de l’enquête. Cette audition était attendue. Mis en cause par le philosophe, Yves Bertrand avait déclaré au début du mois au Figaro : «Je n’ai rien à voir avec cette histoire. Je ne connais pas Luc Ferry. Qu’il prenne ses responsabilités au lieu de se défausser.» (Le figaro).

    L’ex-patron des Renseignements Généraux Yves Bertrand a prévenu qu’il ne donnerait aucun nom aux policiers, dans un entretien à l’AFPTV avant son audition vendredi à Paris dans l’enquête sur les accusations de pédophilie contre un ancien ministre portées par Luc Ferry. (Le figaro).


    Revoir : Yves Bertrand sur RMC le 27 novembre 2008.

    08/06/2011: Le gouvernement marocain ouvre une enquête. Une semaine après les révélations fracassantes de Luc Ferry accusant un ancien ministre français d’actes pédophiles à Marrakech, le gouvernement marocain se saisit de l’affaire. (Le Parisien).(France24)

    06/06/11 : Pédophilie au Maroc : Trois associations vont porter plainte. (francesoir).

    03/06/11 : Luc Ferry a répété ses accusations devant les enquêteurs. (Le Parisien)

    02/06/11 : Demain Online, (ndlr : site marocain) affirme dans son édition de ce matin au sujet de l’ancien ministre pédophile cité par Luc Ferry : « Il n’est pas le seul. Un mécène, un directeur de théâtre et d’autres, tous Français, ont été épinglés pour des histoires de h’chouma (littéralement, sexualité honteuse en arabe, ndlr) ».

    Le site poursuit : « En tout cas, et pas seulement à Marrakech, tout le monde sait qui est cet ex-ministre. »
    Demain Online cite même le nom d’un directeur de théâtre, qui aurait tourné l’affaire en sa faveur en défendant une relation homosexuelle alors que son partenaire était mineur, il n’y a jamais eu de suites judiciaires. (Midi Libre)
    Luc Ferry s’explique et dénonce « le bal des faux-culs ».

    01/06/11 : Jack Lang se dit prêt à attaquer pénalement « ceux qui mettront son honneur en cause », et ce, après les sous-entendus et ambiguïtés de l’ancien ministre de l’Education. (Midi Libre).

    Une enquête préliminaire a été ouverte ce mercredi par le parquet de Paris après les accusations de pédophilie lancées par Luc Ferry contre un ancien ministre non identifié (sic), afin que le philosophe précise ses déclarations, a annoncé le parquet.

    31/05/11, 22h14 : Presque 24 heures après la diffusion sur Pédocriminalités de la vidéo des accusations de Luc Ferry et du scan de l’article du Figaro Magazine, Le Parisien.fr relaie l’information. 21h23 : selon les sites 24 heures actu et Arrêt sur Images, Luc Ferry visait sans le nommer l’ancien ministre socialiste Jack Lang.

    31/05/2011 10h15 : Les Grandes Gueules sur RMC reviennent sur les déclarations de Luc Ferry : Écouter :
    « Luc Ferry est extrêmement condamnable pour ce qu’il vient de faire et de dire ».
    « S’il a connaissance de faits et qu’il ne les dénonce pas, c’est un complice ».
    « Le déni de cette réalité là est en réalité le meilleur carburant de l’extrême droite ».

    30/05/11 : Dans le Grand Journal de Canal+ diffusé lundi 30 mai 2011, Luc Ferry a affirmé qu’un ancien ministre français avait eu des relations pédophiles au Maroc.

    Scandale : Luc Ferry accuse Jack Lang de pédophilie au Maroc. L’ancien ministre et philosophe Luc Ferry a lancé, sans le nommer, des accusations gravissimes à l’encontre de Jack Lang, qui aurait selon lui été arrêté au Maroc il y a plusieurs années à la suite d’une partouze pédophile. Arrêt sur images a donné le nom de la personne visée. De quoi, ou de qui, parle-t-on ? Jusqu’ici, ni Le Figaro Magazine ni Ferry n’ont cité de nom. Voici donc le troisième temps: comme le souligne sur Twitter Guy Birenbaum, ces rumeurs avaient été évoquées, et « évacuées », par L’Express en 2005, dans un article entièrement consacré aux rumeurs sur la vie privée de Lang : « A l’approche de la présidentielle de 2002, quelques chiraquiens racontent une arrestation de Jack Lang au Maroc, dans une affaire de mœurs, suivie d’une exfiltration discrète organisée par l’Elysée.

    Luc Ferry sur Canal+ le 30 mai 2011 :
    L’affaire m’a été racontée par les plus hautes autorités de l’Etat.
    Luc Ferry
    « Les journalistes ne peuvent pas dire les choses qu’il savent parce qu’ils tombent sous le coup de la diffamation (…) Regardez, le dernier exemple en date est frappant. Dans les pages du Figaro Magazine de cette semaine, vous avez un épisode qui est raconté d’un ancien ministre, qui s’est fait poisser à Marrakech, au Maroc, dans une partouze avec des petits garçons. »

    Lu sur le Figaro Magazine :
    À Marrakech, un ex-ministre « s’amuse »

    La loi du silence peut aussi couvrir des crimes à l’étranger. Il y a quelques années, des policiers de Marrakech effectuent une descente nocturne dans une villa de la palmeraie où une fête bien spéciale bat son plein. Les participants, des Français, sont surpris alors qu’ils « s’amusent » avec de jeunes garçons. Comme il se doit, la police embarque les adultes pris en flagrant délit. Parmi eux, un personnage proteste avec véhémence.


    Au commissariat, son identité est confirmée : il s’agit d’un ancien ministre français.


    Le consul de France local est aussitôt avisé, qui informe à son tour l’ambassade à Rabat. L’affaire est rapidement arrangée et « l’excellence », libérée sur-le-champ, peut embarquer dans un avion pour la France. Aucune procédure ne sera engagée contre quiconque au Maroc. Et, bien que le tourisme sexuel soit, en principe, poursuivi par la justice française, cet homme n’aura aucun ennui à son retour.


    Notre source marocaine craint pour sa carrière, l’affaire a été étouffée. Faute d’éléments de procédure ou de témoignage, la loi nous interdit légitimement de nommer le personnage.

    Etiquettes : Pédophilie, pédocriminalité, Jack Lang, Luc Ferry, Maroc, Marrakech, lobby médiatique, presse française, France,

  • Algérie-France : Halte aux médias de la conjuration !

    Quelque chose ne tourne pas rond au royaume des médias de la désinformation missionnés par les nostalgiques d’un passé révolu pour travestir la réalité algérienne. Au service de «notre ami le roi», dénoncé dans un livre culte par le journaliste Gilles Perrault, et de son fils, ils sont affairés au dénigrement systématique de l’Algérie, de ses symboles et de ses institutions.

    Des chaînes publiques F24 à TV5, en passant par M6 et le journal Le Monde, le mode opératoire privilégie le recours aux clichés désuets et aux approches superficielles qui ignorent la voix de la majorité au profit d’une minorité peu représentative de la société algérienne et de ses relais locaux. Si un silence assourdissant entoure l’emprisonnement arbitraire de journalistes marocains et le harcèlement indigne subi par leurs confrères en France, la tempête de protestations soulevée par le cas d’un journaliste algérien, jouissant aujourd’hui d’une totale liberté, éclaire sur les motivations réelles des instruments de la déstabilisation permanente.

    Face à ce déferlement de haine, le retrait de l’accréditation à la chaîne de télévision F24, outrepassant le dernier avertissement lancé le 13 mars par le ministère de la Communication, s’imposait pour stopper une dérive marquée par «une hostilité manifeste et répétée» contre l’Algérie et le non-respect des règles de déontologie. Le couperet est tombé pour les porte-voix du néocolonialisme, surfant sur la nébuleuse du néo-Hirak et portant au pinacle les résidus d’organisations décrétées terroristes en Algérie.

    Le devoir de légalité est une exigence fondamentale que nulle démocratie ne saurait négliger. Le cas éloquent de la chaîne libanaise El Manar, interdite en France en 2004 pour antisémitisme, interpelle les donneurs de leçons d’outre-Méditerranée, particulièrement mobilisés pour tenter d’entraver le processus de changement radical et global.

    La conjuration des médias de la subversion ne passera pas dans l’Algérie nouvelle, sortie encore plus forte de l’épreuve décisive des législatives des attentes démocratiques. L’urne a tranché en toute liberté, pour remettre sur rails la nouvelle Algérie de la légitimité et de la stabilité que les thuriféraires des régimes autocratiques et putschistes, notamment en Afrique, ne sauraient atteindre.

    EL MOUDJAHID, 14 juin 2021

    Etiquettes : Algérie, France, France 24, TV, presse française,

  • Le Maroc paye 6000 euros l’article contre l’Algérie

    Le Maroc recrute ses « janissaires » : 6000 Euros l’article contre l’Algérie ! Qui dit mieux ?

    Par F Ben Zoutale

    « A la guerre comme à la guerre ! », dirait le l’adage. Alors le Maroc fait comme si, réellement, la « guerre est déclarée ». Son objectif principal, se redorer le blason et ternir l’image de son voisin, l’Algérie. Après les journalistes, les eurodéputés (dont une bonne propension d’homodéputés de type Jozsef Szajer, que la police bruxelloise a « chopé » alors qu’il quittait subrepticement par les égouts, comme un rat, une orgie homosexuelle qui a fini dans le commissariat de police), les diplomates et les politiciens de service. Le service se paie cash, à 6000 euros l’article, s’il s’attaque à l’Algérie ou s’il fait la place belle au Maroc. Des journalistes, des noms illustres sont passés par là. N’est-ce pas Robert Fisk, Lara Marlow et Mireille Duteil, rédactrice en chef de l’hebdomadaire « le Point » ?

    Depuis le début des événements de Guergarat, le Maroc redouble d’efforts pour porter sa voix le plus loin possible, aux Etats Unis, en Grande-Bretagne, au sein des eurodéputés de Bruxelles et ailleurs. Soutenu par une importante communauté de juifs sépharades, issus de l’« Alya » de 1948 et par leurs descendants, mais aussi par les loges, très actives au Maroc, par une caisse secrète, relevant directement des renseignements extérieures, le Maroc fait travailler ses janissaires « à la pige ». 6000 euros, c’est pratiquement la paie de deux mois, donc on ne crache pas dans la soupe, et comme déjà dit, les journalistes et les politiciens s’y sont engouffrés à fond.

    C’est une guerre invisible qui est menée par le Maroc contre l’Algérie, et dont rares sont ceux qui en connaissent les fils conducteurs. Il n’est que voir la presse française pour s’en apercevoir. Très présents au sein des médias lourds et de la presse écrite, la « 5e colonne juive » en France carbure à plein régime. Un milliardaire comme Drahi, juif sépharade du Maroc, et propriétaire d’un groupe médiatique très influent dans l’Hexagone, a déjà mis toute sa machine médiatique au service de Rabat.

    Ainsi, l’opérateur français Altice France, de Virgin Mobile, l’opérateur israélien Hot, Portugal Telecom, Altice Dominicana, l’américain Suddenlink (devenu Altice USA), ainsi que plusieurs médias dont L’Express, BFM TV et RMC sont sa propriété et fonctionne actuellement comme une « machine de guerre de propagande ».

    ExpressDZ, 14 déc 2021

    Etiquettes : Maroc, Algérie, marocleaks, presse française, journalistes français, 6000 euros,

  • La relation Algéro-française à l’épreuve des turbulences cycliques

    Par Djamil Mesrer

    Les relations bilatérales entre l’Algérie et la France, prisonnières d’un passé et d’un passif difficile à solder, alternent depuis qu’elles existent entre chaud et froid, selon une « météo » régie par les soubresauts cyclothymiques de la politique.

    Mais le temps passant, on semble plutôt, à Alger et à Paris, s’accommoder de cet état de fait qui pour être passionnel dans ses expressions politiques et surtout médiatiques, surtout depuis l’apparition des réseaux sociaux, ne sacrifie pas pour autant l’essentiel, qui, lui, reste toujours tributaire de la densité d’une relation sous-tendue par des enjeux politiques, économiques et humains qui transcendent l’écume médiatique des jours.

    En effet et heureusement, la sérénité finit toujours par reprendre le dessus sur les poussées fébriles cycliques, comme on a pu l’observer dernièrement après la convocation le 31 mars dernier, de l’ambassadeur de France à Alger par le ministère des Affaires étrangères qui a élevé une protestation « suite aux propos mensongers, haineux et attentatoires, à l’égard de l’Algérie, tout récemment ». Suite aussi aux déclarations farfelues de Francis Ghiles, soit disant chercheur au Centre international de Barcelone qui a étalé magistralement sa méconnaissance de la situation en Algérie.

    La semaine dernière, c’est le très foireux documentaire de la télévision publique française, la 5, qui a encore remué le couteau dans la plaie, manquant de provoquer une crise diplomatique entre Paris et Alger qui a décidé à juste titre de rappeler son ambassadeur en France pour « consultation ».

    Mais l’orage est déjà derrière : il aura suffi d’un échange téléphonique mardi entre le président Tebboune et son homologue français Emanuel Macron pour que la fièvre qui a frisé la convulsion, redescende de plusieurs crans et que les choses rentrent à nouveau dans la normalité des relations ordinaires entre deux Etats souverains soucieux de leurs intérêts réciproques.

    D’ailleurs, le communiqué de la Présidence, qui fait le compte-rendu de l’échange téléphonique entre les deux chefs d’Etats est rédigé dans le pur style du jargon diplomatique, où l’émotionnel « tsunamique » de la semaine, déclenché par les images du « doc » de la chaîne publique numéro 5, est mis en distance pour calmer les esprits, de ce côté-ci d’Alger.

    Même si on imagine bien qu’entre les deux présidents il a été largement question du fameux documentaire , qui a réduit « La Révolution du sourire » à l’expression de la libido de certains témoins encore en phase de crise d’identité juvénile, le communiqué officiel en a fait l’impasse , préférant « angler » sur la pandémie du Coronavirus, précisément, sur les efforts consentis par chaque pays pour juguler le propagation de la pandémie de a Covid-1, puis sur la « nécessité de « donner une impulsion prometteuse sur des bases durables à même de garantir l’intérêt commun réciproque et le respect total de la spécificité et de la souveraineté de chacun des deux pays ». Dont acte !

    Pour autant, les « lobbies » qui récidivent ces derniers temps dans leur campagnes contre l’Algérie, en les intensifiant, au moment où le pays est engagé dans une démarche de refondation politique globale, cesseront-ils de chercher midi à quatorze heures contre notre pays ?

    C’est souhaitable, mais pas sûr, car la ligne clairement patriotique et souveraine portée par le président Tebboune, jure avec les intérêts de ceux qui sont déstabilisés par son arrivée à la tête du pays, le 12 décembre dernier, alors que pour eux, la reconduction de l’ancien système, garant de leurs intérêts politiques était une chose entendue. Alors, question : à quand la prochaine zone de turbulence ?

    Algérie1, 4 juin 2020

    Tags : Algérie, France, Hirak, lobby, presse française,

  • Le Makhzen recrute des mercenaires français et américains pour attaquer l’Algérie

    Le lobbying marocain anti-algérien n’est pas nouveau et il semble avoir de beaux jours devant lui. Les pratiques suivies par le Makhzen en vue de s’en prendre à l’Algérie ont été largement exposées par les documents confidentiels de la diplomatie marocaine révélés par le mystérieux hacker Chris Coleman dans cette affaire connue sous le nom de « Marocleaks ».

    Grâce à ces révélations, nous avons compris enfin pourquoi la presse de l’Hexagone et des Etats-Unis se livraient constamment à des campagnes acharnées contre l’Algérie : des journalistes français sont recrutés et gracieusement payés pour mener ces campagnes.

    Ainsi, les lecteurs algériens ont découvert les activités et le financement du lobby pro-marocain aux Etats-Unis et en France, et les rapports secrets entre les services de renseignement marocains et le Mossad.

    Parmi les journalistes américains et français cités se trouvent Richard Miniter et Joseph Braude, deux blogueurs que Rabat fait passer pour des « analystes ». Leur tâche principale est de véhiculer des fausses informations sur le Front Polisario et des prétendues connexions avec le «terrorisme djihadiste soutenu par l’Algérie» en vue de duper l’opinion publique et les élites américaines.

    Dans la manipulation de ces journalistes, le rôle principal est confié à Ahmed Charaï, directeur du site L’Observateur du Maroc et d’Afrique. Pour les journalistes américains, c’était une aubaine. Pour un seul article, Richard Miniter a touche la somme de 60.000 dollars. Selon un de ses courriers adressés à Charaï, c’était un « cadeau ». A cela s’ajoute, les séjours de luxe au Maroc où, grâce aux services de la DGED ils pouvaient se livrer à toute sorte de perversion profitant de la misère du peuple marocain.

    Mais les efforts des agents marocains visaient principalement les entités juives et sionistes en quête de personnalités influentes susceptibles d’incliner la balance en faveur des thèses marocaines contre le Front Polisario et l’Algérie. Parmi elle le Comité Juif Américain (American Jewish Commitee) dont les membres ont été, à plusieurs reprises, invités à visiter le Maroc et dont le président a été honoré par le roi Mohammed VI avec une médaille du trône. Il est cité aussi John Hamre, président du Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS), une entité de lobbyistes pro-marocains dans laquelle est membre Henry Kissinger, architecte en chef de la livraison du Sahara Occidental au Maroc et concepteur du scénario de la Marche Verte pour sauver le trône de Hassan II.

    Des journalistes français aussi ont roulé pour le Makhzen en échange de fortes sommes d’argent et de vacances de rêve au Maroc. Parmi ceux qui ont été dévoilés par le hacker Chris Coleman se trouvent Vincent Hervouet (LCI), José Garçon (Libération), Mireille Duteil (Le Point) et Dominique Lagarde (L’Express). Dans un des emails interceptés, Ahmed Charaï se félicite d’avoir réussi à constituer un réseau de journalistes « amis ». Dans un autre, il réclame à l’un de ses correspondants plusieurs milliers d’euros pour rétribuer leurs services.

    Leur mission ? S’en prendre à l’Algérie et au Front Polisario et édulcorer l’image de la monarchie marocaine et soutenir la position du Maroc dans la question du Sahara Occidental. Leur contact au Maroc était aussi Ahmed Charaï dont les correspondances révélaient comment la DGED prenait en charge les frais de leurs déplacement au Maroc ainsi que ceux de leurs familles.



    Aveuglé par les faveurs du Makhzen, Vincent Hervouet n’a pas hésité à inviter sur les plateaux de LCI le dénommé Ferhat Mehenni, président du prétendu Gouvernement provisoire kabyle. En vantant son initiative, Hervouet a profité pour demander à Ahmed Charaï de l’argent. « Ahmed, ton « ami » Mehenni est Edifiant. Hier, j’ai passé une heure, après le journal, avec le Big Bos pour parler du sérieux de ce MAK…. Mais bon!! Est-ce tu es vraiment sûr que ça ne t’embête pas de m’avancer sur mon salaire les 38.000 euros? Dis- mois, sinon j’ai une autre solution « le Crédit LOG », il faut absolument que je déménage la fin de la semaine prochaine », a-t-il dit.

    Tags : Algérie, Maroc, France, Chris Coleman, lobbying, presse française,