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  • Maroc: Le fils de Mohammed VI à la une de la presse grecque

    Le billet de 500 euros brûlé par le prince héritier du Maroc s, Moulay El Hassan et son séjours dans l’île de Mykono, ont occupé la une des principaux journaux crecs. En voici un bref résumé:

    Mykonos : le prince de 18 ans brûlait 500 euros – Les patrons du magasin étaient gênés

    On ne sait pas si dans le centre de divertissement de Mykonos le prince du Maroc, Moulay Hassan a joué le chant bien connu « Je brûlerai les restes de mon argent », mais il l’a quand même fait.

    Dans le même temps, la présence du prince du Maroc, Moulay Hassan, était révélatrice du gaspillage qui a lieu à Mykonos, mais aussi de l’attractivité de l’île pour des personnalités de premier plan du monde entier. L’héritier du trône âgé de 18 ans, qui a visité l’île avec ses amis, aurait brûlé 500 billets en euros au milieu de la nuit, provoquant la surprise et laissant de nombreux clients du magasin où il était sans voix.

    Kefalonia Press, 05/07/2021

    Qui est le prince marocain de 18 ans qui brûle 500 euros à Mykonos ?

    Depuis l’âge de 10 ans, Moulay Hassan s’entraîne pour devenir un jour le roi du Maroc. Le jeune prince de 18 ans était à Mykonos il y a quelques jours et a fait le tour d’internet, car on l’a vu faire la fête avec ses amis « sur l’île où tout peut arriver » et s’amuser à brûler des billets de 500 euros.La princesse Lalla Salma et le prince héritier Moulay Hassan en vacances en Grèce.

    Tricalaidees, 05/07/2021

    Mykonos : Miralem, l’héritier du Maroc et du Haut Brion à 15.000 euros !

    C’est ici qu’il y a quelques jours, un jeune homme de sang bleu, de bonne humeur, a commencé à brûler, selon les rapports, des billets de 500 euros, laissant les spectateurs sans voix. Il s’agirait du prince marocain Moulay Hassan, âgé de 18 ans, qui s’amusait avec ses amis de manière désinhibée sur l’île où tout peut arriver.

    Prototema, 04/07/2021

    Mykonos : Un prince de 18 ans a brûlé 500 euros- Les patrons du magasin ont été gênés

    Nous ne savons pas si le prince marocain Moulay Hassan jouait la célèbre chanson « I’m going to burn my damn money » dans le club où il faisait la fête à Mykonos, mais il l’a quand même fait.

    Tout change autour de nous et tout reste pareil à Mykonos, où l’on a assisté cette année à un « débarquement » de célébrités venues sur l’île pour passer leurs vacances d’été entre opulence, extravagance et étalage de richesse.

    Des célébrités de différents pays du monde et de différents secteurs d’activité se trouvent sur « l’île des vents », profitant de ce qui, pour le Grec moyen, semble et est inaccessible.

    Les présences les plus récentes à Mykonos sont Miralem Pjanic, joueur du FC Barcelone, qui a été aperçu dans un bar de plage à Panormos, et son ami Marco Borriello, désormais ancien footballeur du Milan. Les deux personnes se seraient amusées dans le restaurant de l’établissement.

    En même temps, la présence du prince du Maroc, Moulay Hassan, témoigne de la richesse de Mykonos et de l’attrait de l’île pour les personnalités du monde entier. L’héritier du trône âgé de 18 ans, qui a visité l’île avec son entourage, aurait brûlé des billets de 500 euros sur le… plaisir de la soirée, surprenant et laissant sans voix plusieurs des clients de l’établissement dans lequel il se trouvait.

    Dans le même temps, un autre incident a vu le jour : l’action d’un groupe d’Américains qui voulait acheter un champagne (Château Haut Brion 1999) d’une valeur de 15.000 euros !

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  • Mykonos : Le prince Moulay El Hassan brûle un billet de 500 euros: Le patron du bar gêné

    MYKONOS : UN PRINCE DE 18 ANS A BRÛLÉ 500 EUROS – LES PATRONS DU MAGASIN ONT ÉTÉ GÊNÉS

    Nous ne savons pas si le club où le prince marocain, Moulay Hassan, faisait la fête à Mykonos diffusait le célèbre chant « Je vais brûler mon foutu argent », mais il l’a fait quand même.
    Tout change autour de nous et tout reste pareil à Mykonos, où l’on a assisté cette année à un « débarquement » de célébrités venues sur l’île pour passer leurs vacances d’été entre opulence, extravagance et étalage de richesse.
    Célébrités de différents pays du monde 
    Les célébrités les plus récentes qui se sont rendues à Mykonos sont Miralem Pjanic, un joueur du FC Barcelone,
    Parallèlement, la présence du prince du Maroc, Moulay Hassan, témoigne de la richesse de Mykonos et de l’attrait de l’île pour les personnalités du monde entier. L’héritier du trône est âgé de 18 ans.
    Dans le même temps, un autre incident a vu le jour : l’action d’un groupe d’Américains qui voulait acheter un champagne (Château Haut Brion 1999) d’une valeur de 15.000 euros !
    Be2News, 05/07/2021
    Etiquettes : Maroc, Moulay El Hassan, prince héritier, vacances, Gre, Mykonos, luxe, billet de 500 euros,
  • Maroc: Le prince qui brûle des billets de 500 euros en Grèce

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    Selon le média grec Flash.gr, Le prince héritier du Maroc a été vu il y a quelques jours à l’île grecque de Mykonos. « Il s’amusait à brûler des billets de 500 euros. Voici le texte intégral de l’article sur le sujet.

    Moulay Hassan : Le profil du prince du Maroc et ses vacances à Mykonos
    Moulay Hassan : Qui est l’héritier du trône du Maroc, âgé de 18 ans.

    Depuis l’âge de 10 ans, Moulay Hassan s’entraîne pour devenir un jour le roi du Maroc. Le prince, aujourd’hui âgé de 18 ans, était à Mykonos il y a quelques jours et a fait le tour d’internet car on l’a vu faire la fête avec ses amis « sur l’île où tout peut arriver » et, d’humeur… insolente, il s’amusait à brûler des billets de 500 euros.

    Moulay Hassan, 18 ans, dont l’avenir est prédéterminé, puisqu’il succédera à son père et au roi Mohammed VI du Maroc sur le trône, est encore un enfant qui, comme le veut son âge, se déchaîne dès qu’il en a l’occasion… Le fils aîné du roi Mohammed suit son père dans les événements officiels depuis quelques années déjà, afin d’être prêt à prendre la relève lorsque le moment sera venu de lui succéder. Le prince de 18 ans a même fait parler de lui il y a quelques années lorsqu’il s’est spontanément essuyé la main chaque fois que quelqu’un le saluait – la poignée de main est la salutation obligatoire parmi les membres de la haute société du pays.

    Sa mère bien-aimée, Lala Salma, du Maroc, qui est une femme très influente sur le trône, a également joué un rôle important dans l’éducation du futur roi. En témoigne d’ailleurs l’estime dont elle jouit tant auprès du roi que de la cour. En effet, Lala Salma est la première épouse d’un roi de la région à recevoir le titre de princesse, les femmes n’étant pas habituées à recevoir des titres royaux. La princesse Lala Salma a été mariée pendant 16 ans au roi du Maroc Mohammed VI et ils ont divorcé fin 2018, mais a conservé le titre d’ancienne reine-princesse, car elle est la mère de l’héritier du trône, Moulay Hassan.

    Le mariage de Mohammed VI avec une jeune informaticienne de Fès a donné au pays l’espoir qu’avec le nouveau roi, qui n’est pas seulement un laïc mais aussi un chef spirituel et un « leader des fidèles », la famille moderne apportera un renouveau. La révolution a eu lieu en 2002, lorsque sur sa photo de mariage avec Lala Salma, alors âgée de 24 ans, elle est apparue avec de longs cheveux bouclés. La mère de Mohammed VI n’était jamais apparue en public et aucune photo d’elle n’avait été autorisée à être publiée. Le couple modèle semblait apporter le changement dans le monde arabe, tout comme le roi de Jordanie et son épouse Rania, issue d’une famille palestinienne. Lala Salma a étudié et travaillé dans une entreprise appartenant à la famille royale. Elle parle anglais, français et un peu espagnol.

    Sa destination préférée est la Grèce

    Ce n’est cependant pas la première fois que le jeune prince se rend en Grèce pour des vacances et certainement pas la dernière, car lui et sa famille de sang bleu ont une préférence particulière pour ce pays. En août 2014, la famille royale s’est rendue à Corfou. En 2015, la famille a visité Mykonos et Kyllini, tandis qu’en 2019, la princesse Lala Salma et son fils Moulay Hassan ont passé des vacances à Skiathos. Cette année, c’était au tour du prince de 18 ans d’honorer seul notre pays et de se déchaîner… un peu plus que ce que le protocole impose aux sangs bleus…

    Éducation

    Moulay a montré une préférence pour l’aviation et sera le premier de la famille à suivre… cette voie. Son père a étudié le droit. Il est conscient des responsabilités qui incombent à la famille royale et apparaît souvent avec le roi lors de grands événements internationaux et au Maroc. L’année dernière, le prince a présidé la cérémonie d’ouverture du 14e Salon international de l’agriculture (SIAM) au Maroc. Moulay était le plus jeune participant au One Planet Summit en France en 2017, où il a acquis une reconnaissance internationale. À cet égard, il suit les traces de son père. En 2019, Moulay a accueilli le prince Harry et Meghan Markle au Palais royal des hôtes à Rabat.

    Luxe
    Il voyage dans le monde entier avec son avion Gulfstream G650, d’une valeur de 67,4 millions de dollars. On dit que c’est l’un des jets VIP les plus chers et les plus puissants qui existent. La plaque d’immatriculation « CN-AMH » signifie « Altesse » (ou « Majesté »), ce qui lui confère le privilège d’être désigné comme « Sa Majesté Moulay Hassan ». Il peut voler 14 000 kilomètres sans escale et peut accueillir huit passagers et quatre membres d’équipage. Le jet est équipé d’un système de défense antimissile israélien J-Music de 20 millions de dollars.

    Sports
    La popularité de Moulay au Maroc peut être appréciée par le fait que le Circuit International Automobile Moulay Hassan à Marrakech et le Stade Moulay Hassan de 12 000 places à Rabat portent tous deux son nom.

    Vacances en famille
    Le prince a des liens forts avec sa famille et les fêtes de famille semblent être plus qu’importantes pour lui. Lors d’un voyage sur l’île de Skiathos en juillet 2019, la famille royale a loué un yacht de luxe appelé Serenity, qui coûte 550 000 euros par semaine.

    Flash.gr, 05/07/2021

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  • Maroc : Moulay Hassan, le prince qui préfère sa mère (El Correo)

    Habitué depuis son enfance à s’asseoir à la table des plus puissants de ce monde, l’héritier du royaume du Maroc atteint sa majorité en pleine crise avec l’Espagne. Le divorce traumatisant de ses parents l’a conduit à prendre parti pour elle, condamnée à l’ostracisme.

    Difficile de reconnaître dans ce jeune homme longiligne, taciturne et aux cheveux coupés, le fils de Mohammed VI, le monarque marocain, friand de papier-couche et de résidences de rêve. Ceux-là mêmes avec lesquels l’Espagne entretient des relations toujours tendues, soit à cause du conflit sahraoui, soit à cause de l’éternelle dispute sur les villes autonomes de Ceuta et Melilla, soit les deux à la fois, comme c’est le cas depuis que la frontière de Tarajal est devenue une passoire. Moulay Hassan, l’aîné et héritier du trône alaouite, vient d’atteindre sa majorité, ce qui lui donne théoriquement le droit de diriger les destinées d’un pays de 36,5 millions d’habitants qui garde la frontière sud de l’Europe et était l’un des dix premiers partenaires commerciaux de l’Espagne avant la pandémie.

    Inutile de dire que Moulay n’est pas un adolescent ordinaire. Et pas parce qu’il a 258 000 followers sur son compte Instagram, ni en raison du niveau de vie qu’il affiche lorsqu’il est en compagnie de son père. Ce jeune homme, aux traits délicats et d’une taille plus que remarquable, que l’on voit vêtu du typique tarbush (fes) et de l’impeccable djellaba qu’avec l’uniforme de l’armée ou dans un costume trois pièces, a fait son premier discours à 8 ans et est habitué à dispatcher avec les rois et les chefs d’État depuis l’âge de 11 ans. Il a même remplacé son père lors d’inaugurations comme celle de Tanger Med 2, la plus grande infrastructure portuaire du pays voisin, appelée à rivaliser dans une lutte acharnée avec Algésiras pour l’hégémonie dans le détroit.

    Moulay est le dernier maillon d’une dynastie qui remonte au 17ème siècle et lorsqu’il montera au pouvoir, il le fera sous le nom de Hassan III. Jusqu’à présent, en cas de décès de son père, il devait se soumettre aux diktats du Conseil de régence conformément à la Constitution, dont le travail n’est plus que consultatif et ce, jusqu’à ses 20 ans. Cela ne signifie pas que Moulay régnera bientôt, ni que son père pense à abdiquer, bien que la santé du monarque ne soit pas bonne et lui ait déjà valu plusieurs frayeurs, la dernière en date étant qu’il a dû subir une intervention chirurgicale au bloc opératoire du Palais royal de Rabat pour une arythmie cardiaque. Ce n’est pas son principal problème de santé. Il souffre d’une maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC), qui entraîne généralement un emphysème pulmonaire ou une bronchite chronique. Les sifflements et la toux qui ponctuent ses discours en sont la preuve.

    La vie de Moulay et celle de sa sœur Khadija, de quatre ans sa cadette, ont toutefois pris un tournant inattendu en mars 2018, lorsque leur père a décidé de divorcer de la princesse Lalla Salma, qu’il avait épousée en 2002 (et qui n’a jamais reçu le titre de reine). Non pas que cette nouvelle situation représente un changement substantiel du statu quo pour le couple royal, qui n’a jamais partagé un toit. Mais l’ouverture des hostilités, qui avait trouvé un écho dans les médias pro-gouvernementaux comme Le Crapouillot Marocain, ainsi que sur les réseaux sociaux, a fini par se transformer en une campagne de harcèlement et de démolition dans laquelle aucun prisonnier n’a été fait, et où les enfants ont pris parti pour celle qui avait été la seule constante dans leur vie : la mère.

    « Colérique », « agressif », « dédaigneux »… Les critiques lancées à l’encontre de la princesse, dont certaines sont signées par ses trois belles-sœurs – dont la présence est plus courante à Paris qu’à Rabat – ont réussi à véhiculer l’image d’une peste. Du jour au lendemain, Lalla est passée d’un voyage avec ses enfants à New York, Cuba ou Istanbul, à l’obligation de demander à la Maison royale la permission de les emmener au cinéma. Au cours de ces années, Moulay n’a pas été insensible au mépris dont sa mère faisait l’objet et, loin de céder, il a montré des signes d’indépendance. Le même caractère qu’il a déjà montré lorsque, à l’âge de trois ans, il a refusé de se faire baiser la main lors d’une réception royale par les militaires et les chefs militaires, conformément au protocole.

    Bien que des publications telles que Jeune Afrique s’efforcent de souligner la complicité entre le père et le fils sous la forme « d’étreintes, de regards tendres, de selfies sans cérémonie, de rires et de moments de complicité », ceux qui le connaissent s’empressent de souligner que la façon dont il traite sa mère n’a fait que renforcer leur relation et que, lorsqu’il deviendra roi, l’influence qu’elle exerce sur lui pourrait réserver des surprises au palais.

    S’il y a une chose que Moulay n’a pas négligée, c’est sa présence dans les plus hautes instances. Il a représenté son père aux funérailles de Pompidou ou à celles d’Henri d’Orléans, et a partagé une table avec le président de la Banque mondiale ou le secrétaire général des Nations unies. Sa présence est encore plus fiable que celle du monarque. Lorsqu’il y a trois ans, la France a commémoré le 100e anniversaire de la fin de la Première Guerre mondiale, Moulay a suivi avec attention la cérémonie présidée par Macron, tandis que son père s’assoupissait. Sans parler de ses démonstrations d’informalité. Mike Pompeo, Erdogan ou Medvedev sont quelques-unes des personnes illustres auxquelles il a posé un lapin.

    À l’Institut Cervantes

    Comme son père, il parle arabe, français, anglais et espagnol (il a suivi des cours à l’Institut Cervantes de Rabat). Ils aiment tous deux Maître Gims, un rappeur congolais installé en France. Mais c’est là que s’arrêtent les similitudes. Alors que Mohamed VI a montré dès le début sa prédilection pour la littérature – il a choisi la littérature à l’école et le droit à l’université – son fils est plus intéressé par les sciences économiques et sociales. Si le premier a souvent été vu dans ses beaux jours sur un jet ski, le second aime le basket, l’équitation et le football, un sport dans lequel il ne cache pas sa préférence pour le Barça et Messi en particulier. Il a également fréquenté l’école aéronautique de Marrakech pendant un certain temps pour se préparer à devenir pilote, une décision que son père a respectée tant qu’elle n’interférait pas avec sa formation de roi.

    Lorsque l’été dernier, il a passé le baccalauréat international avec mention très bien, son père s’est arrangé pour l’envoyer à l’université polytechnique Mohammed VI, un centre pour l’élite avec deux campus, l’un à Rabat et l’autre à Benguerir, une ville du sud du pays où un chalet écologique a été aménagé pour lui. Après avoir passé quelques jours avec son père à Al Hoceima, le prince a de nouveau montré des signes de sa rébellion. Il a clairement indiqué qu’il étudierait dans la capitale, aux côtés de sa mère. Il n’y a qu’une seule mère pour une raison.

    El Correo, 30 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Moulay El Hassan, Lalla Salma, Mohammed VI, princé héritier, monarchie alaouite, royaume du Maroc, royaume chérifien,

  • Crise dans la famille royale en Jordanie: Le prince Hamza s’exprime et donne sa version des faits (Vidéo)

    DIA-06 avril 2021: Accusé d’implication dans un complot “maléfique” contre son pays, le prince Hamza de Jordanie, demi-frère du roi Abdallah II, a affiché sa défiance et son refus d’obéir à l’interdiction de communiquer et de sortir de chez lui. Dans une vidéo transmise à la BBC, le prince de 41 ans, écarté du trône, s’est défendu de tout complot. Une querelle inédite qui touche le palais royal. Ce dernier a reçu le soutien de nombreux pays dont l’Algérie, le Maroc, L’Egypte, le Liban ou encore les États-Unis et l’Arabie Saoudite.

    Dans sa conversation enregistrée et diffusée dimanche soir sur Twitter, il affirmait à un interlocuteur non identifié: «C’est sûr que je n’obéirai pas (aux ordres du chef d’état-major, le général Youssef Huneiti) quand il me dit que je ne suis pas autorisé à sortir, à tweeter, à communiquer avec les gens et que je suis seulement autorisé à voir ma famille».

    Conformément au souhait de son père, Hamza avait été nommé prince héritier lorsque Abdallah II était devenu roi. Mais le souverain lui a retiré ce titre en 2004 pour le donner à son propre fils aîné, Hussein. Le complot, premier du genre depuis la création du royaume hachémite il y a 100 ans, a éclaté au grand jour samedi avec la mise en cause d’Hamza dans des «activités» pouvant nuire au royaume puis l’annonce de l’arrestation pour «raisons de sécurité» d’une quinzaine de personnes dont Bassem Awadallah, un ex-conseiller du roi. Le même jour, le fils aîné du roi Hussein décédé en 1999 et de la reine Noor, une Américaine, a affirmé être assigné à résidence dans son palais à Amman. Les autorités n’ont pas confirmé cette mesure.

    Le vice-premier ministre Aymane Safadi a affirmé dimanche que la «sédition» avait été «tuée dans l’oeuf», après avoir accusé le prince Hamza d’avoir collaboré avec une «puissance étrangère», non identifiée, pour tenter de déstabiliser le royaume.

    A la demande du roi, le chef d’état-major s’était rendu samedi chez le prince pour lui demander de cesser «tous les mouvements et activités visant la sécurité et la stabilité de la Jordanie», mais la réunion s’est mal passée, avait ajouté Aymane Safadi.

    «J’ai enregistré toute la conversation et je l’ai distribuée (…) Maintenant j’attends de voir ce qui va arriver et ce qu’ils vont faire. Je ne veux pas bouger (pour l’instant) car je ne veux pas aggraver la situation», avait dit le prince dans son dernier enregistrement, en dénonçant une situation «inacceptable».

    Des habitants indiquaient lundi matin que l’accès à internet était interrompu depuis deux jours dans le quartier huppé de Dabouq (ouest d’Amman), où vivent le prince Hamza ainsi que d’autres princes et princesses.

    Pour Ahmad Awad, qui dirige à Amman l’institut Phenix Center for Economics and Informatics Studies, «ce qui est arrivé est une première par son intensité dans l’histoire de la Jordanie». «C’est le début d’une crise et pas la fin. Cela montre qu’il faut des réformes tant politiques, qu’économiques et démocratiques», a-t-il dit à l’AFP.

    DIA-Algérie, 6 avr 2021

    Ettiquettes : Jordanie, roi Abdallah, Hamzah Hussein, prince héritier, royaume hachémite, Bassem Awadallah, Aymane Safadi, roi Hussein,

  • Le prince Hamzah bin Hussein de Jordanie « assigné à résidence ».

    L’ancien prince héritier de Jordanie affirme qu’il a été placé en résidence surveillée dans le cadre d’une répression contre les critiques.

    Dans une vidéo transmise à la BBC par son avocat, le prince Hamzah bin Hussein, demi-frère du roi Abdullah, accuse les dirigeants du pays de corruption, d’incompétence et de harcèlement.

    Cette déclaration intervient après un certain nombre d’arrestations de haut niveau qui seraient liées à un prétendu coup d’État.

    L’armée avait précédemment nié que le prince Hamzah était assigné à résidence.

    Mais elle a déclaré qu’il avait reçu l’ordre de cesser toute action susceptible d’être utilisée pour porter atteinte à la « sécurité et à la stabilité » du pays.

    Cette mesure intervient apparemment après une visite du prince à des chefs tribaux, où il aurait recueilli un certain soutien.

    Le prince Hamzah a nié tout acte répréhensible et a déclaré qu’il ne faisait partie d’aucune conspiration.

    Que dit le prince ?

    Dans la vidéo enregistrée samedi, il déclare : « J’ai reçu ce matin la visite du chef d’état-major général des forces armées jordaniennes, qui m’a informé que je n’étais pas autorisé à sortir, à communiquer avec les gens ou à les rencontrer parce que dans les réunions auxquelles j’avais assisté – ou sur les médias sociaux relatifs aux visites que j’avais effectuées – il y avait eu des critiques à l’égard du gouvernement ou du roi. »

    Il affirme qu’il n’a pas été accusé d’avoir formulé lui-même ces critiques.

    Cependant, il poursuit : « Je ne suis pas la personne responsable de l’effondrement de la gouvernance, de la corruption et de l’incompétence qui prévaut dans notre structure gouvernementale depuis 15 à 20 ans et qui ne fait qu’empirer…. Et je ne suis pas responsable du manque de confiance des gens dans leurs institutions.

    « Nous avons atteint un point où personne ne peut parler ou exprimer une opinion sur quoi que ce soit sans être intimidé, arrêté, harcelé et menacé. »

    Les arrestations politiques de haut niveau sont rares en Jordanie, un allié clé des États-Unis au Moyen-Orient.

    Profil de la Jordanie

    Le pays dispose d’une puissante agence de renseignement qui s’est vu accorder de nouveaux pouvoirs depuis la pandémie de coronavirus, ce qui a suscité les critiques des groupes de défense des droits.

    L’Égypte, les États-Unis et la Cour royale saoudienne ont exprimé leur soutien au roi Abdallah.

    Il s’agit d’une crise royale qui semble avoir échappé à tout contrôle. Si la famille royale jordanienne n’est pas la première famille royale du monde à connaître une telle situation cette année, la Jordanie connaît néanmoins des problèmes particuliers.

    Son économie, déjà mise à mal avant l’arrivée de Covid, est en mauvais état et le mécontentement de la population ne cesse de croître. Dans un message vidéo rappelant celui de la princesse Latifa emprisonnée à Dubaï, le fils du défunt roi Hussein de Jordanie a accusé son gouvernement de corruption, de népotisme et d’incompétence.

    Il affirme que tout son personnel a été arrêté, que lui et sa famille ont été assignés à résidence au palais Al-Salaam, à l’extérieur d’Amman, et que ses communications ont été restreintes.

    Dans la vidéo, transmise à la BBC, il décrit un pays en proie à la peur, où toute personne qui critique le gouvernement risque d’être arrêtée par la police secrète.

    Qui est le prince Hamzah ?

    Fils aîné de feu le roi Hussein et de son épouse préférée, la reine Noor, le prince Hamzah est diplômé de la Harrow School et de l’Académie militaire royale de Sandhurst, au Royaume-Uni, et a fréquenté l’université Harvard aux États-Unis. Il a servi dans les forces armées jordaniennes.

    Il a été nommé prince héritier de Jordanie en 1999 et était le favori du roi Hussein, qui le décrivait souvent en public comme le « plaisir de mes yeux ».

    Cependant, il était considéré comme trop jeune et inexpérimenté pour être nommé successeur au moment de la mort du roi Hussein.

    C’est le roi Abdallah qui monte sur le trône et qui retire à Hamzah le titre de prince héritier en 2004.

    Cette décision a été considérée comme un coup dur pour la reine Noor, qui avait espéré voir son fils aîné devenir roi.

    La Jordanie est un allié clé des États-Unis et a aidé les forces américaines dans des opérations de sécurité. Elle est également un partenaire de la campagne menée par les États-Unis contre le soi-disant État islamique.

    Le pays dispose de peu de ressources naturelles et son économie a été durement touchée par la pandémie. Le royaume a également absorbé des vagues de réfugiés de la guerre civile dans la Syrie voisine.

    Qui d’autre a été arrêté ?

    Parmi les autres personnes arrêtées samedi figurent Bassem Awadallah, un ancien ministre des finances, et Sharif Hassan Bin Zaid, un membre de la famille royale.

    M. Awadallah, un économiste qui a fait ses études aux États-Unis, a été un confident du roi et une force influente dans les réformes économiques de la Jordanie.

    Il s’est souvent trouvé confronté à une bureaucratie gouvernementale retranchée qui résistait à ses réformes.

    BBC, 3 avr 2021

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