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  • Maroc: Familles et amis de détenus d’opinion en grève de la faim de 24 heures

    Maroc: Familles et amis de détenus d’opinion en grève de la faim de 24 heures

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    Les familles et amis de détenus d’opinion au Maroc ont observé, dimanche, une grève de la faim collective de 24 heures pour dénoncer le maintien en détention de leurs proches et exprimer leur indignation face à la situation intenable de plusieurs détenus politiques dans les prisons du Makhzen, selon des médias marocains.

    Il s’agit, selon les grévistes, d’ »une étape pour attirer l’attention des responsables concernant leurs revendications exprimées il y a des années, à savoir la libération de leurs proches, en particulier les détenus du Hirak du Rif », rapportent lundi des médias locaux. Les contestataires ont entamé leur action à Rabat, au siège central de l’Association marocaine des droits de l’homme, la plus grande organisation non gouvernementale de défense des droits de l’homme au Maroc.

    Les grévistes ont expliqué, dans un communiqué, que la grève de la faim de 24 heures vise à « alerter les autorités sur le sort des détenus, et sur la souffrance vécue aussi par les familles le jour de l’Aïd al-Adha qui représente une occasion pour se réunir, un rendez-vous annuel dont sont privées les familles de détenus, les leurs étant derrière les barreaux ».

    Dans le communiqué, les familles et amis des détenus d’opinion, à leur tête Ahmed Zefzafi, père du leader du Hirak du Rif, Nasser Zefzafi, ont déclaré : « Nous souhaitons par cette démarche symbolique rappeler à l’opinion publique la douleur et les peines ressenties par les familles et les amis de détenus politiques, à l’occasion de l’Aïd et le reste de l’année. Il se trouve que nous aussi, nous sommes victimes de la répression politique exercée contre nos proches injustement détenus sur la base de fausses accusations ».

    Dans le même document, ils ont exigé « la fin de la détention politique et les souffrances qui y sont associées, et la libération de tous les prisonniers d’opinion ». Il est à noter que l’état de santé du leader du Hirak du Rif, Nasser Zefzafi, ne cesse de se détériorer. Zefzafi, le père, avait alerté, auparavant, sur la dégradation de l’état de santé de son fils en raison des conditions inhumaines de sa détention.

    « L’état de santé de mon fils s’est gravement détérioré. Il souffre de trois maladies chroniques dont l’asthme et l’allergie. Il ne doit sa survie désormais qu’aux médicaments qu’il prend », a déclaré Ahmed Zefzafi dans une vidéo. « Mon fils ne souffrait avant son arrestation à la suite des événements du Rif d’aucune maladie. Les maladies dont il souffre les a attrapées en raison des conditions inhumaines de sa détention à la prison de Casablanca depuis 15 mois maintenant », a fait remarquer Zefzafi père. « J’appelle les autorités marocaines à mettre fin à la souffrance de nos enfants et la nôtre aussi. Cela fait six ans que nos enfants souffrent et nous aussi », a-t-il dit.

    Il est à rappeler que ce n’est pas la première fois qu’Ahmed Zefzafi dénonce la condamnation et les conditions inhumaines de détention de son fils et celles des autres détenus du Hirak du Rif. Dans une précédente déclaration au journal espagnol « El Pais », Ahmed Zefzafi avait dénoncé les peines prononcées par la justice marocaine à l’encontre des leaders du Hirak du Rif, soulignant qu’elles étaient « les pires que le monde ait jamais connues ».

    Après un procès qui a duré huit mois, la justice marocaine a prononcé des peines allant de 1 à 20 ans de prison ferme à l’encontre de Nasser Zefzafi et 52 de ses compatriotes. Nasser Zefzafi et l’autre leader, Nabil Amhajik, ont chacun écopé de 20 ans de prison ferme. Le Hirak du Rif a éclaté après la mort en 2016 du poissonnier Mohsen Fikri, broyé dans une benne à ordures en tentant de s’opposer à la saisie de sa marchandise.

    #Maroc #Détenus_politiques

  • Maroc : La tourmente des détenus du Rif

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    Le père du leader du Hirak du Rif, Nasser Zefzafi, en prison depuis six ans, a alerté sur la dégradation de l’état de santé de son fils en raison des conditions inhumaines de sa détention, appelant les autorités marocaines à le libérer en urgence.

    « L’état de santé de mon fils s’est gravement détérioré. Il souffre de trois maladies chroniques dont l’asthme et l’allergie. Il ne doit sa survie désormais qu’aux médicaments qu’il prend », a déclaré Ahmed Zefzafi dans une vidéo. « Mon fils ne souffrait avant son arrestation à la suite des évènements du Rif d’aucune maladie. Les maladies dont il souffre les a attrapées en raison des conditions inhumaines de sa détention à la prison de Casablanca depuis 15 mois maintenant », a fait remarquer Zefzafi père, appelant les autorités marocaines à libérer son fils et tous les détenus d’opinion. « J’appelle les autorités marocaines à mettre fin à la souffrance de nos enfants et la notre aussi. Cela fait six ans que nos enfants souffrent et nous aussi », a-t-il indiqué.

    Il est à rappeler que ce n’est pas la première fois qu’Ahmed Zefzafi dénonce la condamnation et les conditions inhumaines de détention de son fils et celles des autres détenus du Hirak du Rif.

    Dans une précédente déclaration au journal espagnol « El Pais », Ahmed Zefzafi a sévèrement dénoncé les peines prononcées par la justice marocaine à l’encontre des leaders du Hirak du Rif, dont son fils qui a été condamné à 20 ans de prison ferme, soulignant qu’elles étaient « les pires que le monde ait jamais connues, y compris à l’époque du dictateur espagnol Franco ».

    Pour rappel, la justice marocaine a, après huit mois de jugement de Nasser Zefzafi et 52 de ses compatriotes, prononcé des peines allant de 1 à 20 ans de prison ferme à leur encontre. Nasser Zefzafi et l’autre leader, Nabil Amhajik, ont chacun écopé de 20 ans de prison ferme. Le Hirak du Rif a éclaté après la mort en 2016 du poissonnier Mohsen Fikri, broyé dans une benne à ordures en tentant de s’opposer à la saisie de sa marchandise.

    APS

    #Maroc #Rif #Hirak

  • Maroc : Les oubliés dans les geôles du Makhzen

    ILS ENTAMENT UNE GRÈVE DE LA FAIM DE 48 HEURES : Les oubliés dans les geôles du Makhzen

    Les familles des détenus du mouvement pacifique des citoyens du Rif marocain et journalistes, dans les prisons marocaines, ont annoncé que leurs fils prisonniers entament une grève de la faim de 48 heures à partir d’aujourd’hui.
    Dans une déclaration à l’adresse de l’opinion publique marocaine et internationale, dans laquelle les familles des détenus précités indique que « Cette grève de la faim symbolique vient en signe de protestation contre la poursuite de la politique des autorités marocaines, du maintien de la sécurité face au droits de manifestations pacifiques, à la liberté de la presse, d’opinion et d’expression, et au droit de s’organiser » lit-on. « Les détenus du mouvement du Rif marocain, condamnés à 20 ans », une peine que les défenseurs des droits de l’homme au Maroc et ailleurs dans le monde, ont qualifiés, rappellent les signataires de l’appel, « de sévères » alors que « les détenus ont protesté pacifiquement contre le meurtre d’un vendeur de poisson dans la province d’Al Hoceïma ». La mort de ce citoyen marocain, à l’origine de l’expression des citoyens du Rif, a dévoilé au grand jour l’absence de développement dans cette région du royaume chérifien et des perspectives de vie socio-économiques outre les centres de soins de santé, des hôpitaux et d’universités inexistants, rendant la vie des habitants intenable en plus du taux élevé du chômage dans cette partie du Maroc. 
    Pour ces familles des détenus, les violations des droits de l’homme par les autorités marocaines, citant l’étouffement des libertés individuelles et collectives, a bénéficié, soulignent-elles, « d’une part au déclin du suivie et l’intérêt pour les droits de l’homme dans la hiérarchie des priorités politiques internationales » , en particulier, relèvent les rédacteur de la déclaration, « avec l’arrivée de courants nationalistes d’extrême droite dans de nombreux pays » et d’autre part, poursuivent-elles, « des circonstances de la pandémie de Coronavirus que les autorités marocaines exploitent pour mieux contrôler et museler l’expression libre ».
    Qualifiant l’approche des responsables du royaume marocain de « démarche de contrôle et de tyrannie » relèvent les familles des détenus du mouvement du rif et des journalistes marocains détenus dans les prisons du royaume chérifien.
    Karima B.
    LE REPRÉSENTANT DU FRONT POLISARIO EN ESPAGNE EN FAIT ÉTAT
    De l’eau dans le gaz entre Madrid et Rabat
    Le représentant du Front Polisario en Espagne, Abdallah Arabi, a affirmé que le Maroc exerce une pression sur le Gouvernement espagnol pour qu’il emboîte le pas au Président américain, Donald Trump et reconnaisse la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. Le responsable sahraoui, Abdallah Arabi a indiqué que les relations hispano-marocaines passaient actuellement par une situation difficile en raison des desseins expansionnistes du Maroc au Sahara occidental en tentant de faire pression sur le Gouvernement espagnol pour qu’il change sa position vis-à-vis de la cause sahraouie. « Il n’est pas question de passer en revue les relations entre ces deux pays sans évoquer la cause sahraouie, vu la responsabilité politique et juridique de l’Espagne quant à la décolonisation du Sahara occidental », a-t-il expliqué, dans ses déclaration à l’APS. Il a ajouté que le Maroc joue la carte de la lutte contre la criminalité, le terrorisme et la migration clandestine pour faire pression sur le gouvernement espagnol, le mettant sous la pression et dans l’embarras. « Le régime marocain essaie de convaincre, par tous les moyens, Madrid pour qu’elle emboîte le pas à Trump en reconnaissant la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental », a-t-il souligné, ajoutant que le Maroc exploite ses relations avec l’Espagne pour influencer la position de cette dernière en sa faveur. « Nous sommes en contact avec le Gouvernement espagnol qui nous a rassuré et affirme qu’il ne reconnaîtra pas la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental mais les pressions marocaines s’accroissent », a révélé M. Arabi. Par ailleurs, le diplomate sahraoui a insisté sur le rôle de l’Union africaine (UA) dans le règlement du conflit sahraoui notamment après sa décision lors du 14e Sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de l’UA portant réinscription de la question sahraouie à l’agenda du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA.
    Sur un autre plan, la Ligue pour la protection des prisonniers sahraouis a mis en garde contre la détérioration de l’état de santé du prisonnier sahraoui Mohamed Lamine Abidine, dans les geôles marocaines, en détresse médicale dans la prison locale de Tiflet 2 à l’Est de Rabat et en grève de la faim depuis le 13 janvier en cours. La ligue a indiqué, dans un communiqué, que dans le cadre du suivi de la grève de la faim entamée par le prisonnier civil, sahraoui Mohamed Lamine Abidine Haddi, parmi le groupe de Gdeïm Izik, en détention dans la prison locale de Tiflet 2, la Ligue a appris de la sœur du prisonnier que « l’administration pénitentiaire locale de Tiflet 2, notifiée de l’avis de grève de la faim ouverte, a négligé l’état de santé du prisonnier ». Elle a ajouté que l’administration pénitentiaire n’a effectué aucun examen médical lors de la grève de la faim menée par le détenu, dont la mesure de la tension artérielle et la température corporelle, au mépris total de ses revendications justes et une tentative d’exercer toute forme de torture psychologique sur lui. « Ces mesures abusives et provocatrices s’ajoutent à plusieurs pratiques agressives exercées à l’endroit de Mohamed Lamine Abidine Haddi, qui s’est vu même interdire de communiquer avec les autres prisonniers. En détention le prisonnier civil sahraoui, Mohamed Lamine Abidine Haddi, a été condamné à 25 ans d’emprisonnement suite à un jugement inique et abusif qui s’est déroulé dans la ville marocaine de Salé, à la lumière du démantèlement du camp de Gdeïm Izik en novembre 2010.
    M. Bendib
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, prisonniers politiques, Rif, Hirak,