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  • Maroc – UE : La mégapole de tomates qui fâche les agriculteurs

    Etiquettes : Maroc, mégapole, tomates, agriculteurs espagnols, Sahara Occidental, Union Européenne, agrculteurs français, prix, main d’oeuvre,

    • Coag dénonce le fait que les entreprises proches de Mohamed VI et du ministre marocain de l’agriculture exploitent des terres fertiles dans les territoires occupés
    • Almeria a perdu 2 200 hectares de culture en 5 ans en raison de la pression croissante des importations

    Según El Economista, le roi du Maroc construit illégalement la tomate mégapolis à Dakhla aux dépens des Sahraouis et des fermiers du sud-est de l’Espagne. C’est ce qui est révélé dans le rapport de recherche présenté ce matin par l’ONG Mundubat et l’organisation agricole COAG.

    Sous le titre, Human Rights and Transnational Corporations in Western Sahara: the case of tomates, il est détaillé comment cinq grands groupes d’entreprises, certains ont participé par Mohamed VI et le Ministre marocain de l’agriculture lui-même, exploitent les terres fertiles dans les territoires occupés du Sahara occidental pour créer l’un des plus grands centres de production de tomates au monde.

    L’une des principales entreprises installées est Les Domaine Agricoles. Cette société appartient à la société holding du roi Mohamed VI et produit des tomates et des melons sous la marque « Les Domaines ». Il a été créé à Dakhla en 1989. Les informations relatives à cette société et à l’ensemble de la société holding sont considérées comme strictement confidentielles. Filiale de cette société, le Groupe d’Exportation des Domaines Agricoles (GEDA), est chargée du stockage, du conditionnement et du transport, et entretient un partenariat avec l’entité française Frulexxo, basée à Saint Charles International, Perpignan, qui possède une filiale appelée Eurextra qui commercialise les produits en Espagne.

    Il convient également de noter la présence des Domaines Abbes Kabbage (DAK), filiale du groupe Kabbage, dirigée par le maire de l’époque d’Agadir, Tariq Kabbage, qui a pour partenaire dans plusieurs projets l’actuel ministre de la Pêche et de l’Agriculture, Aziz Akhannouch. Comme les autres grands groupes d’entreprises, le DAK dispose de emballeurs de tomates sur le territoire marocain.

    Les principales entreprises de Dakhla l’ont déjà fait à Agadir. Ils sont donc des filiales des sociétés mères constituées sur le territoire marocain. En raison d’une exonération fiscale accordée par l’ancien roi du Maroc, Hassan II, au milieu des années 70, les compagnies installées au Sahara occidental sont exonérées du paiement des impôts. Cette exonération fiscale n’a jamais été formalisée dans un texte juridique ou réglementaire.

    Irrégularités

    L’étude reflète également les nombreuses irrégularités du projet agricole que l’oligarchie marocaine est érigée autour de Dakhla, y compris la violation des droits fondamentaux du peuple sahraoui et la discrimination du travail à l’encontre de cette population, l’usurpation de ses ressources naturelles locales, telles que la terre et l’eau, et la fraude à l’encontre des consommateurs européens dans le domaine de l’étiquetage.

    La production agricole au Sahara occidental est concentrée sur un périmètre d’environ 70 km autour de la ville de Dakhla (anciennement Villa Cisneros). Son expansion, basée sur la culture principalement de tomates (environ 80%) et de melon (environ 20%), a commencé dès les premières années de ce siècle, facilitée par un climat favorable de 300 jours d’ensoleillement par an; 30% de plus que dans la région marocaine de Souss Massa, dont la capitale est Agadir, et dans laquelle la grande majorité des tomates sont produites au Maroc – ce qui permet d’anticiper leur culture et leur récolte (en haut de 2 semaines).se positionner plus avantageusement sur les marchés européens. Selon certaines sources, la disponibilité des ressources en eau a été un facteur important dans la mise en place des premières entreprises du secteur, précédemment installées dans la région des Souss, dont les aquifères en déclin ont été largement surexploités.

    Au niveau de la main-d’œuvre, on estimait à 14 000 le nombre d’emplois directs dans les unités de production de Dakhla. La grande majorité des salariés sont des Marocains, beaucoup de la région des Sous: ils n’embauchent pas les Sahraouis parce qu’ils se méfient de leur méfiance et parce qu’ils recherchent une main-d’œuvre qualifiée qu’ils trouvent directement dans le Sous, où ils ont déjà accompli ce travail, et où, comme on l’a souligné, ces entreprises sont également installées. Ces données sont conformes à la stratégie de transfert de population et à son intention de convertir la population sahraouie sur le plan démographique. Il y a des déclarations de travailleurs marocains qui dénoncent des conditions de travail déplorables dans les extensions agricoles.

    Pas de traçabilité

    Le rapport a également un impact sur la traçabilité et les défaillances d’étiquetage identifiées par le COAG au fil des ans: la production de tomates quittant Dakhla, le font par voie terrestre, dans des camions qui les transportent à Agadir, sur le territoire marocain. Là, ils se mêlent au reste de la production de tomates des serres de cette région de Sous, qui encourent déjà dans cette première étape de la chaîne d’exportation dans la zone dite de marrosage du produit, conditionnée et étiquetée comme un produit produit produit au Maroc. L’utilisation de la voie terrestre rend extrêmement difficile le suivi du produit, et il n’existe pas de mécanismes transparents et clairs pour surveiller le produit entre sa sortie des serres et son arrivée dans l’emballage d’Agadir. Il est impossible pour le consommateur européen de discerner l’origine réelle des produits qu’il trouve ensuite dans le secteur, en violation flagrante des règles de l’UE en matière d’étiquetage.

    La production agricole au Sahara occidental est concentrée sur un périmètre d’environ 70 km autour de la ville de Dakhla (anciennement Villa Cisneros). Son expansion, basée sur la culture principalement de tomates (environ 80%) et de melon (environ 20%), a commencé dès les premières années de ce siècle, facilitée par un climat favorable de 300 jours d’ensoleillement par an; 30% de plus que dans la région marocaine de Souss Massa, dont la capitale est Agadir, et dans laquelle la grande majorité des tomates sont produites au Maroc – ce qui permet d’anticiper leur culture et leur récolte (en haut de 2 semaines).se positionner plus avantageusement sur les marchés européens. Selon certaines sources, la disponibilité des ressources en eau a été un facteur important dans la mise en place des premières entreprises du secteur, précédemment installées dans la région des Souss, dont les aquifères en déclin ont été largement surexploités.

    Au niveau de la main-d’œuvre, on estimait à 14 000 le nombre d’emplois directs dans les unités de production de Dakhla. La grande majorité des salariés sont des Marocains, beaucoup de la région des Sous: ils n’embauchent pas les Sahraouis parce qu’ils se méfient de leur méfiance et parce qu’ils recherchent une main-d’œuvre qualifiée qu’ils trouvent directement dans le Sous, où ils ont déjà accompli ce travail, et où, comme on l’a souligné, ces entreprises sont également installées. Ces données sont conformes à la stratégie de transfert de population et à son intention de convertir la population sahraouie sur le plan démographique. Il y a des déclarations de travailleurs marocains qui dénoncent des conditions de travail déplorables dans les extensions agricoles.

    Pas de traçabilité

    Le rapport a également un impact sur la traçabilité et les défaillances d’étiquetage identifiées par le COAG au fil des ans: la production de tomates quittant Dakhla, le font par voie terrestre, dans des camions qui les transportent à Agadir, sur le territoire marocain. Là, ils se mêlent au reste de la production de tomates des serres de cette région de Sous, qui encourent déjà dans cette première étape de la chaîne d’exportation dans la zone dite de marrosage du produit, conditionnée et étiquetée comme un produit produit produit au Maroc. L’utilisation de la voie terrestre rend extrêmement difficile le suivi du produit, et il n’existe pas de mécanismes transparents et clairs pour surveiller le produit entre sa sortie des serres et son arrivée dans l’emballage d’Agadir. Il est impossible pour le consommateur européen de discerner l’origine réelle des produits qu’il trouve ensuite dans le secteur, en violation flagrante des règles de l’UE en matière d’étiquetage.

    Abus au blanchiment

    Le Maroc a poursuivi le Plan Maroc vert dans le cadre du Plan de Génération verte 2030, qui n’a pas dépassé les documents opérationnels, au-delà des grandes lignes présentées par Mohamed VI en février 2020 et de l’intention d’atteindre 5 000 hectares de culture d’ici 2030 dans les zones productives du Sahara occidental. « La crise actuelle causée par les autorités marocaines à la frontière avec l’Espagne s’inscrit dans leur stratégie visant à forcer la communauté internationale à reconnaître sa souveraineté sur les territoires occupés du Sahara occidental et à « blancher » les abus et les illégaux qu’elles commettent depuis des décennies contre les Sahraouis, dans le cas du mégaprojet agricole en question. L’accord de libre-échange signé avec l’UE, les contrôles aux frontières pauvres et la négligence des administrations espagnoles et européennes y ont contribué. Un pays capable d’utiliser ses enfants comme arme de lance pour résoudre ses conflits internationaux n’est pas un « partenaire » fiable et l’UE devrait revoir tous les accords commerciaux avec elle. L’agriculture ne peut continuer à être une monnaie de change. C’est inacceptable », a déclaré Andrés Gongora, responsable des fruits et légumes au COAG lors de la présentation. Le dernier exemple vient du Brexit. Après la sortie du Royaume-Uni de l’UE, le quota annuel de tomates marocaines aurait dû être réduit en fonction des montants atteignant le marché britannique. Cela n’a pas été le cas et le quota est resté inchangé.

    Préjudice pour l’Espagne

    L’entrée croissante du Maroc dans l’UE a gravement compromis la production espagnole de tomates. Les calendriers d’exportation du Maroc, traditionnellement dotés d’un accord tarifaire et de contingents, correspondent clairement aux périodes maximales de tomates du sud-est de l’Espagne à son principal marché: le reste des pays de l’UE.

    La pression de la consommation de tomates au Maroc n’a cessé de perturber les marchés communautaires en forçant la perte de rentabilité des producteurs européens de tomates. On a clairement mis en évidence la perte continue de superficies survenues dans les principales zones de production à emporter.

    À Almeria, la chute de la superficie cultivée de ce légume s’est été de 2 200 hectares en cinq ans, ce qui représente un cinquième de la superficie de la campagne 2015/16.

    D’une manière correspondante, les exportations de tomates de cette région ont également été ressenties, compte tenu de l’instabilité et du manque de rentabilité des marchés de destination, avec les dommages évidents à l’économie et à l’emploi dans ces domaines.

    #Maroc #Tomates #Agriculteurs #UE #Dakhla #SaharaOccidental

  • L’Arabie saoudite réduit sa production pétrolière d’un million de barils par jour afin de stimuler les prix en baisse.

    L’Arabie saoudite réduit sa production pétrolière d’un million de barils par jour afin de stimuler les prix en baisse.

    Etiquettes : Arabie Saoudite, pétrole, OPEP+, prix,

    L’Arabie saoudite a déclaré dimanche qu’elle réduirait la quantité de pétrole qu’elle envoie à l’économie mondiale, prenant une mesure unilatérale pour soutenir le coût en baisse du brut après deux réductions de production précédentes par les membres de l’alliance OPEP+ des principaux pays producteurs de pétrole, qui n’ont pas réussi à faire monter les prix.

    L’annonce des coupes saoudiennes d’un million de barils par jour, qui commenceront en juillet, a fait suite à une réunion de l’alliance au siège de l’OPEP à Vienne. Le reste des producteurs de l’OPEP+ a accepté de prolonger les réductions précédentes de l’offre jusqu’à la fin de 2024.

    « C’est un grand jour pour nous, car la qualité de l’accord est sans précédent », a déclaré le ministre saoudien de l’Énergie, Abdulaziz bin Salman, lors d’une conférence de presse, ajoutant que le nouvel ensemble d’objectifs de production est « beaucoup plus transparent et beaucoup plus équitable ».

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    La baisse des prix du pétrole a permis aux conducteurs américains de remplir leur réservoir à moindre coût et a donné aux consommateurs du monde entier un certain soulagement face à l’inflation. Le fait que les Saoudiens estiment qu’une nouvelle réduction est nécessaire souligne les perspectives incertaines de la demande de carburant dans les mois à venir. Des inquiétudes subsistent quant à la faiblesse économique aux États-Unis et en Europe, tandis que la reprise de la Chine après les restrictions liées à la COVID-19 a été moins vigoureuse que beaucoup ne l’espéraient.

    L’Arabie saoudite, le producteur dominant au sein du cartel pétrolier de l’OPEP, était l’un des membres qui avaient accepté une réduction surprise de 1,16 million de barils par jour en avril. La part du royaume était de 500 000 barils. Cela faisait suite à l’annonce de l’OPEP+ en octobre selon laquelle elle réduirait la production de 2 millions de barils par jour, ce qui avait suscité la colère du président américain Joe Biden en menaçant d’augmenter les prix de l’essence un mois avant les élections de mi-mandat. Cependant, ces réductions n’ont guère donné un coup de pouce durable aux prix du pétrole. Le Brent, référence internationale, est monté jusqu’à 87 dollars le baril, mais a abandonné ses gains après les réductions et est resté en dessous de 75 dollars le baril ces derniers jours. Le pétrole brut américain est descendu en dessous de 70 dollars.

    Ces prix plus bas ont aidé les conducteurs américains à démarrer la saison estivale des voyages, avec des prix à la pompe en moyenne de 3,55 $, en baisse de 1,02 $ par rapport à il y a un an, selon le club automobile AAA. La chute des prix de l’énergie a également contribué à l’inflation dans les 20 pays européens qui utilisent l’euro à son plus bas niveau depuis avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

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    Il est possible que la dernière réduction de la production fasse grimper les prix du pétrole et, avec eux, les coûts de l’essence. Mais il y a une incertitude quant au moment où l’économie mondiale à croissance lente retrouvera sa soif de carburant pour les voyages et l’industrie.

    La baisse fait suite à l’avertissement sévère de ben Salmane aux spéculateurs pariant sur la baisse des prix du pétrole. Les Saoudiens ont besoin de revenus pétroliers élevés et soutenus pour financer des projets de développement ambitieux visant à diversifier l’économie du pays loin du pétrole.

    Le Fonds monétaire international estime que le royaume a besoin de 80,90 dollars le baril pour respecter ses engagements de dépenses envisagés, qui comprennent un projet de ville futuriste du désert de 500 milliards de dollars appelé Neom.

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    Alors que les producteurs de pétrole ont besoin de revenus pour financer leurs budgets publics, ils doivent également tenir compte de l’impact de la hausse des prix sur les pays consommateurs de pétrole. Des prix du pétrole trop élevés peuvent alimenter l’inflation, saper le pouvoir d’achat des consommateurs et pousser les banques centrales comme la Réserve fédérale américaine à de nouvelles hausses de taux d’intérêt.

    Des taux plus élevés ciblent l’inflation, mais peuvent ralentir la croissance économique en rendant le crédit plus difficile à obtenir pour les achats ou les investissements des entreprises.

    #Arabie Saoudite #OPEP #Pétrole

  • Le Maroc attend son tour avec des pastèques

    Le Maroc attend son tour avec des pastèques

    Etiquettes : Maroc, pastèques, UE, agriculture, été, prix, inflation,

    L’une des grandes étapes qui ont accompagné les informations sur la flambée des prix des produits en raison de la spirale inflationniste de l’année dernière a été le coût élevé des pastèques qui ont atteint les supermarchés et les marchands de légumes espagnols. Un amalgame de facteurs qui ont pesé sur la sécheresse qui a frappé les producteurs nationaux et internationaux ou sur l’inflation dans des domaines tels que le coût du transport ou la différence entre le prix d’achat au producteur et celui du magasin.

    Tel que publié par le site numérique FreshPlaza, le Maroc -c’est-à-dire la production de pastèques dans le pays d’Afrique du Nord- jouera un rôle clé dans cette campagne. Elle le fait avec le spectre du poids des restrictions de production imposées par les autorités marocaines pour lutter contre la sécheresse dans les zones de stress hydrique profond.

    Ainsi, Mehdi Benchekroun, directeur général de DMB & Co, a expliqué audit portail qu’ »il y a toujours une incertitude concernant les volumes, mais il me semble qu’il n’y a pas de pénurie en ce moment », mais cette fois « je n’ai pas vu aucune différence sur les marchés marocains par rapport à l’année dernière, sachant que désormais seule la production de Zagora est sur le marché ». Selon lui, « les prix ne reflètent pas non plus une pénurie » et dans son cas, il continue « d’avoir la capacité d’exporter 1 à 2 camions par jour, au même rythme que l’an dernier ».

    La clé est dans la température

    Au total, Benchekroun souligne que le marché de ce produit connaît un certain ralentissement au niveau européen, en raison des températures qui pour le moment n’incitent pas à une consommation prolongée de pastèque. « La difficulté n’est pas actuellement dans l’offre, mais il n’y a pas de grosses commandes des marchés européens pour le moment, car les températures sont encore basses, et la consommation de pastèque est strictement liée à l’été, au beau temps et aux températures élevées ».

    Dans ce sens, il insiste sur le fait que « les acheteurs ne veulent pas réfrigérer leurs stocks, ce qui est normal. Les volumes exportés sont donc faibles pour le moment, ou à un prix trop bas qui n’encourage pas les exportateurs.  » En attendant la hausse des températures à l’échelle européenne -un enjeu porté par le dernier épisode de chaleur connu sur le continent-, il détaille que « tout dépendra de la récolte dans d’autres régions marocaines, telles que Sus-Masa, Loukous et Gharb ».

    Ainsi, « si la récolte est de volumes limités et que la pastèque de Zagora continue à dominer le marché, ce qui est peu probable, alors on pourrait parler d’une offre insuffisante ».

    #Maroc #UE #Pastèques

  • Pourquoi les voitures sont moins chères en Algérie

    Topics : Algérie, voitures, prix, véhicules,

    Un expert automobile a étalé les paramètres de la baisse des prix des voitures en Algérie.

    Enfin un dénouement. Telle chose permettra un redressement progressif du marché. Un expert automobile a fait savoir qu’une réduction importante des montants sera ressentie, d’ici à 90 jours, au maximum. Quels sont alors les paramètres de cette baisse des prix des voitures d’occasion en Algérie ? Pour connaitre la réponse, le média arabophone Echorouk s’est entretenu avec Adel Bensaci. Le président du Cluster Mécanique de précision attribue cette dégringolade à de nombreuses raisons. Il a cité, d’abord, l’encadrement de l’opération d’importation automobile par le département de Ahmed Zaghdar. Le spécialiste automobile a évoqué également l’étude des dossiers d’octroi des licences d’import de véhicule. En plus du début de la construction locale des voitures et la reprise de l’usine Renault Algérie Production. Il s’agit de ce dont nous informe le média généraliste susmentionné.

    Selon le même locuteur, les coûts en matière d’automobiles d’occasion vont chuter suite à la mise en place d’un document délivré par les douanes. Ainsi que la baisse des prix des véhicules annoncée par la firme italienne Fiat. Par la même occasion, l’expert a cité également la préparation d’autres opérateurs à mettre leurs véhicules sur le marché. Cela concerne les agents d’Opel et JAC. Ce qui sera dans l’intérêt du citoyen Dz. Tous ces paramètres contribueront, à partir du second semestre, à faire baisser les prix des voitures de différentes marques. Les déclarations du spécialiste sont considérées comme un soulagement pour les Algériens souhaitant prendre le volant d’un engin neuf ou quasi neuf. Voiture électrique entièrement algérienne Le Centre de recherche en technologies industrielles (CRTI) a lancé son projet de fabrication de la première voiture électrique 100 % algérienne. Le boom longtemps attendu du secteur de l’automobile en Algérie est effectif depuis quelques mois avec le retour des importations. Au niveau de l’industrie, l’usine de constructeur Fiat, implanté à Oran, entrera prochainement en production. Mieux, la première voiture électrique 100 % algérienne devrait bientôt voir le jour.

    En effet, le Centre de recherche en technologies industrielles (CRTI) a lancé son projet de fabrication du premier véhicule de ce type entièrement algérien. Le coup d’envoi de ce projet a été donné par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. À l’occasion, Kamel Baddari a indiqué au micro de l’APS que « le premier prototype de la voiture électrique Made in Algeria est pratiquement prêt. » Dans ce cadre, il a souligné que « l’opération de conception de la structure, de la batterie et du moteur a été finalisée. Et cela par de jeunes compétences algériennes. » Dans sa déclaration, le ministre a évoqué la date de lancement du prototype finalisé de cette voiture. Il a fait donc savoir qu’elle sera fixée dans « les plus brefs délais.

    Le Midi Libre, 22 avr 2023

    #Algérie #Voitures #Prix

  • Les producteurs de poivre marocains et turcs sont moins payés que les producteurs espagnols

    Tags : Maroc, Turquie, agriculture, poivre, prix, Espagne,

    Une analyse Hortoinfo des prix du poivre avec des données de Faostat révèle qu’en 2021, les agriculteurs marocains facturaient un prix moyen pour leurs poivrons qui était 78,57 % moins cher que le prix moyen auquel ce légume était payé aux producteurs espagnols.

    Selon l’étude, cette année-là, les producteurs néerlandais ont été payés en moyenne 1,16 €/kg pour leurs poivrons, les producteurs israéliens ont été payés 1,14 €/kg, les producteurs français 1,13 €/kg et les producteurs espagnols 1,12 €/kg.

    Hortoinfo a conclu qu’en un an, l’Espagne avait réduit l’écart avec les Pays-Bas concernant le prix moyen payé aux producteurs pour leurs poivrons. Ainsi, le différentiel est passé de 16,5% en faveur des Pays-Bas en 2020 à seulement 3,57% en 2021.

    Le Maroc et la Turquie sont parmi les plus grands concurrents de l’Espagne sur le marché de l’exportation, et il existe de grandes différences entre les prix payés pour leurs produits et les prix payés pour le poivre espagnol.

    Le prix moyen payé aux producteurs turcs pour leurs poivrons s’élevait à 0,26 €/kg (-76,78 % par rapport au prix moyen en Espagne) et, avec le chiffre unitaire le plus bas, les Marocains n’obtenaient qu’un prix moyen de 0,24 €/kg.

    #Maroc #Turquie #Agriculture #Poivre #Prix #Espagne

  • Maroc : La précarité s’élargit

    Tags : Maroc, pauvreté, crise économique, prix, inflation,

    Une association marocaine a prévenu que la précarité qui caractérise le secteur de l’éducation au Royaume du Maroc en raison notamment de l’embauche sur la base de contrats à durée déterminée (CDD), est en passe de s’élargir à d’autres secteurs d’activité.

    Le Réseau Jonction pour la défense des droits des travailleurs marocains a prévenu dans un communiqué que l’oppression dont font l’objet les enseignants contractuels n’est qu’ »un prélude à la voie de la consécration du travail par contrats dans tous les services publics, c’est-à-dire le démantèlement des systèmes qui garantissent la stabilité du travail, et leur remplacement par d’autres formes de travail précaire ».

    Dans le contexte, il exige « l’arrêt de la campagne répressive sous diverses formes, et l’abandon de toutes les poursuites judiciaires et sanctions administratives, ainsi que la campagne médiatique malveillante à l’encontre de cette catégorie d’enseignants ».

    Le réseau affirme en outre que « tous les secteurs de la fonction publique sont visés par les formes de travail précaire et les techniques d’intensification de l’exploitation qui les accompagnent, d’où la nécessité de l’unité pour la défense du droit à la stabilité de l’emploi, au travail et à la vie décente ». Il appelle également à « la suppression du contrat et l’intégration des professeurs contractuels (qui se comptent par dizaines de milliers selon les données officielles) dans la fonction publique ».

    En effet, selon la coordination les représentant, des centaines d’enseignants contractuels marocains sont privés de leurs salaires pour leur participation à des actions de protestation réclamant une réforme de leur statut professionnel. Depuis 2016, le Maroc embauche des dizaines de milliers d’enseignants sur la base de contrats à durée déterminée. Ces enseignants contractuels ont lancé depuis plus de 4 ans un mouvement de grève accompagné de manifestations souvent émaillées de violences policières.

    #Maroc #Crise #Inflation #Prix

  • Algérie : Les prix des fruits et légumes en forte hausse, à quelques jours du début du mois de Ramadhan

    Tags : Algérie, Ramadan, fruits, légumes, prix,

    Nouveau coup dur pour le pouvoir d’achat des citoyens. Depuis quelques jours, et à seulement deux semaines du mois de Ramadhan, les prix des produits de large consommation ont augmenté de manière vertigineuse, atteignant des niveaux intolérables pour certains.

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, est revenu, encore une fois, sur les mesures à prendre en vue de lutter contre toutes les formes de spéculation, notamment à l’approche du mois sacré de Ramadhan.

    Il a, à cet effet, ordonné la création d’un dispositif minutieux de veille, en coordination entre les ministères de l’Intérieur, de l’Agriculture et du Commerce, chargé de contrôler et de suivre quotidiennement l’approvisionnement du marché en différents produits de base, exploités désormais par des bandes pour saper la stabilité sociale. Le président de la République a souligné que la réduction de la facture d’importation ne doit pas se faire au détriment des besoins du citoyen, mais plutôt en tenant compte de la disponibilité de la production nationale, quantitativement et qualitativement. Il a également insisté sur la nécessité d’intensifier les systèmes d’alerte et de contrôle, à commencer par les cités, les villages et les hameaux, en y impliquant les autorités locales de manière à contrôler les prix des produits de base et approvisionner les marchés, tous types confondus.

    Récemment, le chef de l’Etat avait donné des instructions au gouvernement à l’effet de poursuivre la lutte contre la spéculation et de dévoiler les spéculateurs et leurs plans à l’opinion publique, soulignant l’importance de réunir toutes les conditions favorables durant le mois du Ramadhan. Il avait instruit le gouvernement de réunir toutes les conditions favorable durant ce mois sacré, et ce à travers la poursuite de la lutte contre la spéculation en gardant la même cadence tout au long de l’année et en dévoilant les spéculateurs et leurs plans à l’opinion publique.

    Cela traduit la volonté et la détermination de l’Etat à venir à bout de ce phénomène qui a sérieusement porté atteinte à l’économie nationale et affecté sérieusement le pouvoir d’achat des citoyens et démontre aussi l’attention et tout l’intérêt accordés par le chef de l’Etat à ce dossier, d’autant plus qu’il avait récemment donné des instructions concernant le pouvoir d’achat lorsqu’il avait insisté sur le rôle du gouvernement dans la garantie de la disponibilité et de la stabilité des produits alimentaires, notamment ceux subventionnés, tout en luttant contre la spéculation dans toutes ses formes. Il a également donné des directives pour accorder un intérêt accru à l’amélioration de la situation sociale du citoyen, en premier lieu.

    La préservation des acquis sociaux constitue l’une des priorités du projet de loi de finances 2023 qui a fait l’objet d’un examen en conseil des ministres avant d’être soumis au débat au niveau des deux chambres du parlement. En préconisant une vision réaliste et rationnelle qui préserve l’équilibre macro-financier de l’Etat, le président de la République aura prouvé, une fois de plus, tout l’intérêt qu’il accorde à la préservation du pouvoir d’achat des citoyens, notamment les couches sociales les plus défavorisées. Il s’agit d’une vision prévoyant un allègement des charges inhérentes aux mesures prises par le gouvernement, ceci au moment où le projet de loi de finances 2023 ne doit pas renfermer de nouveaux impôts, ni toucher sous aucune forme, la structure des prix appliqués actuellement, l’objectif étant de préserver le pouvoir d’achat et les acquis sociaux décidés par l’Etat en faveur des citoyens. Les citoyens à faible et moyen revenus ne doivent pas être la catégorie la plus soumise aux impôts. Les dernières mesures prises en faveur de l’amélioration des conditions de vie des citoyens attestent que l’Etat est déterminé à faire de ce volet l’une de ses priorités, comme l’a si bien souligné le président de la République qui a été catégorique en ordonnant au gouvernement d’ouvrer constamment à l’amélioration des moyens de communication avec le citoyen dans tous les domaines et de placer ce point dans les priorités de l’action gouvernementale. Cette nouvelle approche de communication devrait permettra de prendre les décisions idoines et résoudre les problèmes et préoccupations du citoyen.

    Il s’agit d’une nouvelle orientation consistant à âtre constamment à l’écoute des citoyens et à se pencher, de manière sérieuse et effective, sur leurs doléances, un volet auquel le Président Tebboune a toujours accordé un intérêt particulier et fait une priorité absolue depuis son investiture à la tête de l’Etat.

    Ces engagements qui sont prévus dans le programme du président Tebboune, vont constituer la pierre angulaire de l’action du gouvernement qui sera appelé à procéder au renforcement de la bonne gouvernance à travers la séparation du monde des affaires de la politique et une mise en place de mécanismes garantissant la probité des fonctionnaires publics, une réforme globale de la justice, de l’organisation territoriale et de la gestion de l’administration locale, ainsi que la consolidation du principe de la démocratie participative.

    Au volet économique, M. Tebboune avait promis de mettre en œuvre une nouvelle politique de développement hors-hydrocarbures, la substitution des produits importés par d’autres locaux en vue de préserver les réserves de change, la promotion des start-up et le renforcement du rôle économique des collectivités locales dans le développement et la diversification de l’économie nationale. Il avait aussi mis l’accent sur l’amélioration du climat des affaires et l’encouragement de l’investissement, notamment extérieur direct, pour booster la croissance économique nationale. Le chef de l’Etat , feu-t-il le souligner, avait maintes fois souligné qu’en dépit de la nouvelle conjoncture dictée par les répercussions néfastes sur l’économie du pays, l’Etat ne compte pas lésiner sur les moyens et les ressources afin de faire redémarrer la machine de production, tout en veillant à la préservation du caractère social de l’Etat. Il avait aussi rappelé que les attentes sociales légitimes exprimées par les populations, demeurent au centre des préoccupations de l’Etat et seront satisfaites à travers les projets qui sont en cours de réalisation et ceux encore en voie d’être lancés. C’est dans cette optique que s’inscrit la nouvelle démarche des pouvoirs publics visant à permettre une véritable relance de la machine de production économique, tout en veillant à maintenir et préserver le pouvoir d’achat des citoyens.

    A cet égard, le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, avait insisté sur la méthodologie et les modalités de l’action du gouvernement en matière d’élaboration des textes législatifs et règlementaires et a donné une série de directives et d’orientations aux membres de son exécutif visant à moderniser et numériser le processus normatif, à améliorer la qualité des textes juridiques, à consolider la sécurité juridique en garantissant l’accessibilité, la lisibilité, la stabilité et l’effectivité des textes et à renforcer les capacités des institutions de l’Etat en la matière. Il s’agit pour autant d’instaurer un nouveau mode de gestion qui sera totalement débarrassé des pratiques malsaines comme la corruption et la bureaucratie et cela passe inévitablement par le changement des mentalités et la libération des initiatives.

    L’exécutif devra également se pencher sur la révision des textes juridiques en vigueur et leur adaptation en fonction de la logique économique et non des pratiques conjoncturelles, ce qui permettra de mieux exploiter le génie national et de générer les richesses et l’emploi. Cette installation intervient au lendemain de la rencontre gouvernement-walis au cours de laquelle les pouvoirs publics ont affiché leur volonté à lutter contre les pratiques révolues et malsaines qui ont entravé l’esprit d’initiative et freiné la relance économique du pays pendant plusieurs longues années. Aujourd’hui, tout porte à croire que les choses vont changer et que rien ne sera plus comme avant. En effet, après avoir répertorié les carences et les dysfonctionnements ayant caractérisé la gestion administrative des projets et des dossiers d’investissement tant au niveau local que central, le gouvernement a été amené à réfléchir sur un nouveau mode de gouvernance qui sera marqué par la rigueur et la transparence, comme l’avait si bien souligné le président de la République, tout en fixant les objectifs dans le cadre du processus de concrétisation de l’Etat de droit, la mise en place des règles de la gouvernance, la garantie de l’équité sociale et le rééquilibrage régional. Il a fait état d’indicateurs et de signes augurant un nouveau départ pour l’Algérie dans le domaine économique, en ce sens que pour la première fois depuis plus de deux décennies, la valeur des exportations a atteint 3,1 mds de dollars et pourra s’établir à 4, voire 4,5 milliards de dollars d’ici la fin de l’année.

    L’Algérie, dira-t-il, est sur le point de réaliser un équilibre dans la balance des paiements, ce qui lui permettra de sortir du tunnel et de réaliser un nouveau départ pour l’économie du pays. Le Président Tebboune a annoncé plusieurs décisions à caractère socio-économique, dont la consolidation de l’arsenal juridique de lutte contre la corruption, tout en s’engageant à protéger les responsables intègres, précisant que cette entreprise sera confortée par un dispositif juridique spécial.

    #Algérie #Economie #Prix #Ramadan

  • Odeur de pétrole

    Tags : The Wall Street Journal, pétrole, Arabie Saoudite, OPEP, OPEC, EAU, prix, bourse, intox,

    par Abdelkrim Zerzouri


    A qui a-t-elle profité cette fausse information livrée, la semaine dernière, par le très sérieux ‘Wall Street Journal’, selon lequel les Emirats Arabes Unis (EAU) songeraient à quitter l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) du fait de dissensions avec l’Arabie Saoudite ? Premier effet direct, les cours du pétrole ont commencé à reculer, confirmant que le marché obéit à l’homogénéité au sein de l’OPEP, et que ses membres ont tout intérêt à rester unis. Dans ce même ordre d’idée, les cours ont repris leur hausse dès vendredi dernier (+1,27%), suite au démenti catégorique apporté par les EAU à cette information.

    Les milieux qui ont induit en erreur le ‘Wall Street Journal’ ont donné du sérieux à leur intox en se basant sur les dissensions publiquement assumées, en 2021, entre les EAU et l’Arabie Saoudite, voire entre les EAU et tous les membres de l’OPEP, si l’on se fie au principe de l’unanimité des décisions prises au sein du cartel énergétique, qui ont refusé d’augmenter les quotas de production de pétrole comme le souhaite l’un des membres, en l’occurrence les EAU. Non, les EAU n’ont aucune intention de provoquer un clash au sein de l’OPEP, et les points qui réunissent sont plus importants et plus nombreux que ceux qui divisent au sein de l’OPEP et l’OPEP+. Mais cela n’empêche pas de chercher à comprendre qui a glissé cette fausse information au ‘Wall Street Journal’ et dans quel but ? Et si le ‘Wall Street Journal’ a sciemment véhiculé une information infondée ou a-t-il été induit en erreur ?

    De toute évidence, il s’agit d’une manipulation à travers laquelle on cherche à créer des tensions entre les membres de l’OPEP, et plus, peut-être. L’alliance entre les deux pays du Golfe est très solide, même s’ils sont en désaccord sur le plan de la réduction des volumes de production de pétrole. Les EAU cherchent à augmenter les volumes de production pour financer de grands projets en chantier, alors que l’Arabie Saoudite est en accord avec la majorité absolue des membres de l’OPEP qui refusent d’ouvrir les vannes afin d’assurer un équilibre entre l’approvisionnement du marché et les prix du baril. Un point faible, en quelque sorte, que certains tenteraient d’exploiter pour créer la zizanie.

    Le Wall Street Journal doit bien avoir des explications à ce sujet, il lui suffit de bien sonder les sources qui ont divulgué cette fausse information pour mesurer l’étendue de la manipulation dont il a été victime et du tort qu’il a causé à d’autres parties. Au-delà du clash véhiculé au sein de l’OPEP, l’information peut faire gagner gros certains et causer des pertes importantes à d’autres en une seule journée en bourse. Car, après tout, il s’agit d’actions boursières soumises à la vente et à l’achat. Et, quand on sait que telle action a chuté suite à une fausse information, et qu’elle va sûrement reprendre sa hausse après le démenti de la partie concernée, on peut gagner gros en quelques heures, en achetant à prix réduit et revendant avec des bénéfices les actions à la hausse. Un jeu d’enfants quand on se fait aider par le Wall Street Journal.

    Source

    #OPEP #Pétrole #Wall_street_journal #Arabie_Saoudite #EAU

  • Maroc : L’AMDH condamne les atteintes aux droits de l’Homme

    Maroc : L’AMDH condamne les atteintes aux droits de l’Homme

    Tags : Maroc, AMDH, répression, presse, journalistes, inflation, prix,

    Une association marocaine a condamné la poursuite, par le régime du Makhzen, des atteintes aux droits et libertés, en réaction aux actions de protestation menées par la population. L’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH) a condamné « la poursuite par l’Etat de la suppression de divers droits et libertés, (face aux) protestations croissantes contre la détérioration continue des conditions de vie et son impact sur le pouvoir d’achat de tous les Marocains ». Dans un communiqué, publié durant le week-end, l’association a enregistré « une hausse sans précédent des prix du carburant, des matières premières, des légumes, de la viande et de divers services sociaux ».

    L’AMDH a également mis en garde contre « les atteintes aux libertés publiques et privées et au droit de manifester, et contre le maintien en détention des défenseurs des droits de l’homme, la poursuite des arrestations et simulacres de procès, les violations de divers droits économiques et sociaux, et les tentatives de faire passer des lois régressives, auxquelles s’ajoutent la Loi de finances qui perpétue la discrimination et la vulnérabilité » des citoyens.

    S’exprimant au sujet du harcèlement des militants, l’association a dénoncé l’arrestation de Ezzeddine Basidi, responsable adjoint de la section de l’association à Sefrou, en raison de ses activités de défense des droits de l’homme, et d’Abdelnabi Boukrine, responsable de la section de Fès de l’Association nationale des diplômés chômeurs.

    Elle a également dénoncé la condamnation par la justice des enseignants contractuels, appelant par là même à la libération de tous les prisonniers politiques, en particulier les détenus du Rif, les prisonniers d’opinion, les journalistes et les blogueurs.

    Dans le même communiqué, l’association a critiqué le ministère de l’Intérieur marocain pour les restrictions continues imposées aux activités du Parti la voie démocratique travailliste et la violation continue du droit de manifestation et de protestation pacifiques. Elle a également exprimé son « rejet total des restrictions systématiques du travail des journalistes ».

    Enfin, elle tient l’Etat marocain « pleinement responsable de la tension résultant du dossier des enseignants contractuels » et exige que toutes leurs revendications justes et légitimes soient prises en compte.

    #Maroc #Répression #Presse #Journalistes #Rif #Hirak

  • Maroc : l’inflation grimpe, les denrées alimentaires plus chères

    Maroc : l’inflation grimpe, les denrées alimentaires plus chères

    Tags : Maroc, inflation, prix, produits alimentaires, tomates, légumes,

    Le Maroc fait actuellement face à une situation économique difficile caractérisée par une inflation très élevée. Selon la dernière note de conjoncture du Haut Commissariat au Plan (HCP), l’indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 8,9% en janvier 2023.

    Selon le HCP, cette situation est principalement due à la flambée des prix des produits alimentaires. Pour le seul mois de janvier, ceux-ci ont augmenté de 16,8%. L’évolution des prix varie de +0,4% pour les frais de santé à +9,6% pour les frais de transport.

    Ainsi, l’augmentation des prix des produits alimentaires entre décembre 2022 et janvier 2023 a principalement touché les légumes (+3,3%), les fruits (+2,6%), les produits laitiers (+1,6%), la viande (+1,2%), les boissons gazeuses, les jus de fruits et de légumes, ainsi que les eaux minérales (+0,6%). Les huiles et graisses (+0,5%), le pain et les céréales (+0,3%) et les poissons et autres fruits de mer (+0,2%) ont également connu une légère hausse des prix, écrit le HCP dans sa note d’information.

    Plusieurs villes ont été durement touchées par la hausse de l’indice des prix à la consommation, notamment Guelmim, Errachidia, Laayoune, Safi, Tanger, Oujda, Tétouan, Beni-Mellal, Fès, Marrakech, Dakhla, Agadir, Rabat, Settat et Meknès. Casablanca est la seule ville où les prix stagnent.

    Source : Presse marocaine

    #Maroc #Inflation #Prix #Produits_alimentaires #Tomates