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  • Vente des billets : Mécontentement et déception chez les clients d’Air Algérie

    OUVERTURE DE L’OPÉRATION DE VENTE DES BILLETS D’AVION : Mécontentement et déception chez les clients d’Air Algérie

    L’opération de vente des billets d’avion de et vers quatre pays, notamment la France, l’Espagne, la Turquie et la Tunisie, a été lancée hier dans les différentes agences de la compagnie aérienne Air Algérie.

    C’est ainsi que les citoyens désireux de voyager, à Alger en particulier, se sont précipités de bon matin au niveau de l’agence de la place Maurice Audin Alger pour acquérir le titre de transport. En effet, lors d’une virée que nous avons effectuée hier matin aux agences de la compagnie aérienne nationale situées à Alger centre, nous avons constaté que seule celle de la place Maurice Audin qui était opérationnelle pour accueillir les clients qui désirent acheter ou modifier leurs billets. Une fois sur place nous remarquons une foule nombreuse constituée de femmes, hommes et enfants de tous âges, faisant la queue devant la porte de l’agence, en train d’attendre leur tour. En s’approchant de certains usages, on a constaté que la majorité est venue pour se renseigner avant d’acheter ou modifier un billet, regrettant du coup le fait que le site web de la compagnie aérienne et son contact-center n’ « ont servi à rien ». D’autre part, ils ont dénoncé une « mauvaise organisation » devant la porte, l’ « attitude » des agents d’accueil » envers eux, notamment les femmes. « Je me suis rapprochée de lui pour me renseigner sur la queue et l’achat d’un billet vers la Tunisie, il m’a engueulée et criée dessus », témoigne une dame dépassant la quarantaine. « Ce n’est pas une façon polie, je suis cliente, il doit me respecter », s’est-elle défendue. Ce comportement s’apparente à un manque de professionnalisme et à une mauvaise gérance chez le personnel sur les lieux de l’agence. D’ailleurs, nos tentatives de les faire parler pour avoir plus d’informations sur le premier jour de l’opération, notamment le nombre de billets vendus au niveau de l’agence et autres questions susceptibles d’intéresser le lecteur ont buté sur le refus d’avancer quoi que ce soit. Même pas nous laisser accéder à l’agence à des fins d’information.

    « Ouvrir nos frontières terrestres avec la Tunisie »

    Face à la cherté du billet d’avion vers la Tunisie selon les usagers, dont le prix a dépassé les 40 000 DA/ personne, les citoyens désireux rejoindre ce pays voisin, ont manifesté leur « déception» à cet égard, affirmant que ce dernier ne dépassait pas avant les 20 000 DA. « C’est exagéré et c’est hors de portée », a-t-on indiqué. C’est le cas de Mme Fatima R., maman d’un enfant, qui souffre d’une maladie orpheline. Ce qui nécessite une « évacuation urgente » en Tunisie afin de poursuivre ses soins. « Mon fils est malade, son état va en dégradation. Ici, les médecins m’ont délivré une autorisation pour l’évacuer en Tunisie, mais à cause du billet qui est hors de ma portée, surtout que je dois voyager en famille (le mari et deux enfants) ça nous coûtera trop cher », a-t-elle témoigné de sa situation. S’adressant au président de la République, elle appelle à la réouverture des frontières terrestres pour permettre aux citoyens aux revenus faibles de voyager au moindre coût surtout pour les cas exceptionnels.

    Des procédures « rejetées » par les voyageurs

    En effet, nombreux parmi les clients d’Air Algérie rencontrés sur place, notamment des résidents ou proches de résidents algériens en France, qui accueille un grand nombre de la communauté algérienne à l’étranger, n’ont pas hésité à leur sortie de l’agence de manifester leur « mécontentement » quant à la procédure mise en place par les services concernés afin de changer la date ou d’acheter un nouveau billet pour celui qui est établi à l’étranger. Selon la procédure, le client doit réserver d’abord chez Air Algérie, qui lui fournit un devis ou une estimation exacte des frais de son voyage. Ensuite, le voyageur présentera ce devis à sa banque possédant un compte en devise et celle-ci va convertir le montant en dinar jusqu’au dernier centime. La procédure ne s’arrête pas là, puisque le client est tenu ensuite de retourner chez Air Algérie pour verser l’argent. Ainsi, parmi les clients abordés, un homme dont l’âge ne dépassant pas les 50 ans, est sorti de l’agence « furieux ». « Ils nous poussent à aller vers le marché informel de devises.

    C’est une humiliation pour le citoyen », a-t-il tancé, ajoutant que « non seulement ils nous mettent des conditions exagérées, mais aussi ils nous envoient vers le circuit informel pour acheter de la devise ». Notre interlocuteur a pris le soin de préciser son cas. Il dira qu’il est venu pour acheter des billets d’avion à sa fille et son mari qui étaient bloqués en France depuis une année. « D’ailleurs elle a même été obligée d’accoucher là-bas », déplore-t-il. Contrairement à lui, d’autres ont réussi à « décrocher » des billets aller-retour vers Paris pour le 1 juin, dont le prix dépasse les 90 000 DA. Certains ont aussi acheté des billets pour la Tunisie en départ de l’aéroport de Constantine. Pour eux, « rien ne les empêchera, ni même le prix » à rentrer chez eux pour retrouver les siens. Par ailleurs, devant l’agence d’Air Algérie à la place d’Audin, le protocole sanitaire et les gestes barrières contre la propagation du virus corona était « entièrement ignoré », à voir notamment les clients collés les uns contre les autres, alors que le port du masque reste aléatoire.

    Air Algérie dévoile les conditions d’entrer au pays

    Les passagers doivent s’acquitter, avant l’embarquement, d’un supplément lié au frais de confinement de 41.000 dinars (l’équivalent en devises). Ce pack concerne uniquement le sens étranger – Algérie a indiqué la compagnie algérienne dans un communiqué rendu public samedi soir, détaillant que les conditions d’entrée en Algérie pour les personnes de plus de 12 ans qui doivent présenter un test PCR négatif datant de moins de 36 heures avant la date de départ (en langue arabe, française ou anglaise), à présenter à l’enregistrement et à remettre à l’arrivée, payer les frais de confinement obligatoire de cinq nuitées au moment de l’achat ou de la confirmation du billet d’avion. « L’exonération des frais de confinement est entendue dans la limite de deux enfants de moins de 12 ans par famille », précise Air Algérie. Un geste en direction de la diaspora qui a dénoncé les conditions imposées par les autorités algériennes pour la réouverture des frontières.
    Sarah Oubraham

    Programme des vols et tarif en devise

    Constantine – Tunis – Constantine : tous les Vendredis
    Alger – Istanbul – Alger : tous les Dimanches
    Alger – Paris (ORY) – Alger : tous les Mardis et Jeudis
    Alger – Marseille – Oran : tous les Samedis
    Alger – Barcelone – Alger : tous les Mercredis
    Concernant les tarifs à partir de l’étranger
    Au départ de Tunis : 591 TND l’aller-retour (TTC)
    Au départ de Istanbul : 686 USD l’aller-retour (TTC)
    Au départ de Paris : 518 EUR l’aller-retour (TTC)
    Au départ de Marseille : 391 EUR l’aller-retour (TTC)
    Au départ de Barcelone : 317 EUR l’aller-retour (TTC)

    Le Courrier d’Algérie, 31 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Air Algérie, billets d’avion, vols, voyage, tarifs, prix, France, Tunisie, Espagne, Turquie,

  • Billets d’Air Algérie : Amira Slim demande de fixer des prix abordables

    Selon Dzair Daily, Amira Slim a demandé au gouvernement algérien de prendre en considération la situation financière de plusieurs familles souhaitant regagner le pays au moment de fixer les prix des billets d’Air Algérie.

    Rappelant que le Conseil des ministres a finalement tranché en faveur d’une ouverture partielle des frontières algériennes pour le mois de juin 2021, le site algérien a indiqué que « alors que la reprise des vols d’Air Algérie s’approche à grands pas, Amira Slim a demandé au gouvernement de clarifier le flou qui y règne et de tenir compte de la situation financière des familles bloquées à l’étranger lors de la détermination des prix de billets d’avions ».

    « C’est, en effet, ce qu’a réclamé, ce jeudi, la députée sortante de l’émigration pour la zone Afrique du Nord et Moyen-Orient, par le biais d’une publication Facebook. Le site spécialisé Visa Algérie l’a repéré et est revenu là-dessus dans un article paru ce samedi 22 mai 2021. D’après le média francophone, Amira Slim aurait précisé que des « centaines » de familles se trouvent dans l’impossibilité de réserver un billet d’avion », ajoute la même source.

    « Slim aurait, par la suite, demandé au gouvernement de « faciliter le retour » de ces familles. L’ex-parlementaire réitère donc sa demande de fixer des prix à « la portée de tous ». Dans le même sillage, l’ancienne députée a renouvelé, une nouvelle fois, son souhait de voir les autorisations d’entrée et de sortie de l’Algérie, définitivement supprimées », précise-t-il.

    D’après Dzair Daily, « après l’annonce de l’ouverture partielle des frontières, un autre sujet est revenu sur la table. Il s’agit donc des réservations et des billets d’avions d’Air Algérie. Pour se préparer et s’organiser au mieux, les passagers cherchent la moindre information à ce sujet sur les réseaux sociaux. De nombreux documents font le tour du web ».

    « Les voyageurs, qui attendent la reprise des vols depuis plus d’un an, n’arrivent donc plus à distinguer le vrai du faux. Cependant, une chose est sûre. Rien n’est officiel pour le moment. D’après Amine Andaloussi, porte-parole d’Air Algérie, les prix des billets d’avion sont subordonnés à la décision des autorités compétentes », souligne-t-il.

    « Rappelons par ailleurs que l’ambassadeur de l’Algérie en France s’est exprimé au sujet des vols d’Air Algérie. Il a fait savoir que la reprise concerne, en premier temps, la France seulement. Elle se fera, précise-t-il, au rythme de cinq (05) vols par jour. Antar Daoud a également cité les aéroports français concernés. Il s’agit, selon lui, de celui de Paris, Marseille et Lyon », conclue-t-il.

    Etiquettes : Algérie, billets, prix, Air Algérie, ouverture des frontières,

  • Pétrole: le Brent à plus de 65 dollars

    Les prix du pétrole ne parvenaient pas à se reprendre jeudi de la correction subie la veille face au spectre du retour sur le marché des barils iraniens, de stocks américains en hausse et d’une demande affaiblie en Asie par la circulation du Covid-19.

    Jeudi matin, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 65,33 dollars à Londres, en recul de 2,0% par rapport à la clôture de la veille. A New York, le baril de WTI pour le mois de juin, dont c’est le dernier jour de cotation, perdait 1,77% à 62,24 dollars.

    La semaine avait pourtant bien commencé pour les cours du brut: les contrats de Brent et du WTI ont même atteint mardi en cours de séance 70,24 dollars et 67,01 dollars, une première depuis le 8 mars.

    Mais un cocktail d’arguments baissiers a eu raison mercredi de cette envolée. D’abord la hausse des stocks de brut aux Etats-Unis la semaine constatée mercredi par l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA), d’environ 1,3 million de barils.

    Ensuite les craintes d’une reprise de la demande asiatique perturbée par le regain de vigueur du Covid-19, en Inde depuis plusieurs semaines mais plus récemment à Taïwan ou encore en Malaisie.

    Enfin les nouvelles positives sur le front du nucléaire iranien, aussi de nature à lester les cours du brut. Les négociateurs, qui ont bouclé mercredi à Vienne une nouvelle session de pourparlers pour faire revenir Téhéran et Washington dans les rails, ont fait état de « progrès tangibles », disant voir un accord se dessiner.

    « Nous avons bien avancé. Un accord prend forme », a déclaré à l’issue de la rencontre le diplomate européen Enrique Mora, qui chapeaute les discussions. L’industrie pétrolière iranienne est soumise à embargo par les Etats-Unis mais une amélioration des relations entre Washington et Téhéran pourrait conduire à l’allègement de ces sanctions et donc au retour sur le marché, qui peine déjà à écouler ses stocks, d’un volume important d’or noir.

    Le cabinet de conseil Wood Mackenzie a par ailleurs rappelé dans une étudie publiée jeudi que le « pétrole et le gaz sont des activités risquées ». « L’industrie se retrouve aujourd’hui à devoir fournir du pétrole et du gaz à un monde dans lequel la demande future – et les prix – sont très incertains », explique en exergue son vice-président, Fraser McKay.

    Algérie1, 20 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, pétrole, prix, hydrocarbures,

  • Pétrole : Le prix du Brent franchit la barre des 70 dollars

    Les prix du pétrole ont continué mardi leur poussé appuyés par un espoir des opérateurs de voir la demande pour les carburants augmentée dans le monde notamment après l’allégement des restrictions imposées pour lutter contre la pandémie de la covid-19.

    Ainsi , le prix du Brent , référence pour le prix du pétrole algérien , a franchi la barre des 70 dollars le baril suite à l’enthousiasme qui a marqué les marches pétroliers, de voir le demande pour le brut augmenter durant l’année en cours 2021.Cette hausse des prix est la plus importante enregistrée depuis le début du mois de mars dernier, elle représente 0,92% de plus par rapport à la dernière séance de transactions.

    Selon le site « Bloomberg », les prix ont augmenté également pour le brut américain léger connu sous le nom de WTI, pour atteindre prés de 67 dollar le baril ce qui représente une hausse de 0 ,91% par rapport à la dernière séance de transactions.

    Des spécialistes n’ont pas cachés leur certitude que les indicateurs positifs de voir la demande pour les carburants augmentée en Europe et aux USA, parallèlement à l’allégement des confinements sanitaires, constituent la raison majeure derrière cette hausse importante des prix du pétrole. « C’est vrai qu’il y a des craintes par rapport à la contamination par le covid-19 en Asie, mais cette situation est provisoire et trouvera sa solution avec la distribution des vaccins », ont –t- ils également ajouté.

    Il est à rappeler que plusieurs activités ont repris lundi en Grande Bretagne après un confinement sanitaire de 4 mois. Les confinements ont également été allégés en Espagne, la France, la Hollande et le Portugal suite à l’accélération des compagnes de vaccination contre le virus. Cette reprise des activités a également été enregistré dans plusieurs régions des USA, un pays qui représente à lui seul , la plus grande économie du monde. Par Aziz Latreche

    Le Chiffre d’Affaires, 18 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, prix, pétrole, Brent,

  • Algérie/Du Ramadhan à l’Aïd: Le Ministre du Commerce perd la bataille des prix

    Jeudi dernier, et dans un communiqué publié sur sa page Facebook le ministre du Commerce s’est réjouit du respect « total » par l’ensemble des commerçants et des opérateurs économiques du programme de permanence au premier jour de l’Aïd el-Fitr.

    Kamel Rezig, devrait aussi se réjouir d’avoir assuré au citoyen Algérien une pomme de terre à 140 dinars algériens le kilogramme à seulement quelques heures de la fête d’Aïd El Fitr « avec toutes les excuses des commerçants » !!!, du poulet à 420 dinars algérien le Kg, des fruits et légumes excessivement chers durant tout le mois sacré de Ramadhan et jusqu’a sa dernière minute, des produits essentiels devenus inaccessibles aux petits et moyens ménages, cela sans parler des prix des viandes rouges et de poisson à 1400 da et 1200 da respectivement.

    Tout simplement un Ramadhan inédit avec des prix qui ont atteint un degré de folie malgré toutes les garanties données par le gouvernement et les promesses en l’air du ministre du commerce.

    Si durant tout le mois sacré de Ramadhan, le département de Kamel Rezig n’a pu contrôler le mouvement des ventes à travers les marchés, n’a pu s’imposer contre les dites spéculations des commerçants et déterminer la source de ce phénomène qui ne cesse d’impacter le pouvoir d’achat des algériens c’est que le ministre du commerce a perdu la bataille, a perdu le grand défi…faire face au phénomène de non-respect des permanences constatées à chaque période de fêtes de l’Aïd est juste un détail dans le lot des cauchemars du citoyen Algérien pendant ce mois sacré.

    Kamel Rezig n’a pu honorer sa dernière mission dans le gouvernement Djerrad 3, à quelques semaines des élections législatives . Il est vrai qu’il n’est pas le seul à échouer . Le panier de la ménagère est si dur à…ménager.

    Nadi K.

    Algérie Breve News, 17 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, prix, Kamel Rezig, ministre du commerce, hausse des prix,

  • Espagne : Vox réclame au Conseil les noms et les sanctions des entreprises dénoncées pour le réétiquetage des produits horticoles.

    Le porte-parole adjoint de Vox au Parlement andalou et député régional d’Almeria, Rodrigo Alonso, a exigé ce vendredi à la ministre de l’Agriculture, de l’Élevage, de la Pêche et du Développement durable, Carmen Crespo, de détailler le nom des entreprises qui ont été dénoncées par le réétiquetage des produits horticoles provenant de pays tiers et les sanctions qui ont été mises pour cette raison par le gouvernement andalou.

    « Le ministre de l’Agriculture dit qu’il fait de nombreuses inspections et a déposé 50 plaintes à cet égard, mais nous n’en savons pas plus », a déclaré M. Alonso, qui a également affirmé dans une note au Conseil que « répond aux accords budgétaires avec Vox et le bureau de plainte contre le réétiquetage est créé », comme déplacé dans une note après la réunion avec les organisations agricoles dans une réunion à laquelle a participé le député européen de Vox Mazaly Aguilar.

    M. Alonso a insisté sur le fait que les produits provenant de pays tiers avec lesquels il existe des accords communautaires pour l’exportation constituent une « concurrence déloyale » parce qu’ils « ont un faible coût de production » et que « dans une large mesure, il y a du travail esclave ».

    « A Almeria, on ne peut pas produire la même chose qu’au Maroc, par exemple, comme nous déplaçons les agriculteurs, un kilo de tomate coûte quatorze fois moins cher à produire au Maroc qu’en Espagne, à Almeria », a-t-il déclaré avant de souligner que « l’exigence et les règles qui sont appliquées » en Espagne « est très rigide », et donc « nous sommes tenus à nos produits qui ne sont pas tenus à ceux du Maroc ».

    Pour sa part, M. Aguilar a expliqué que « les accords avec les pays tiers nuisent à nos agriculteurs. « Ils ne respectent pas les mêmes réglementations et viennent donc en Espagne avec des prix que nous ne pouvons pas concurrencer. Il est impossible de couvrir les coûts de production, c’est insoutenable », a-t-il déclaré.

    Almeria Capital, 07 mai 2021

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  • Le prix du gaz espagnol atteint son plus haut niveau depuis deux mois en raison d’un problème d’approvisionnement

    (Montel) Le prix du gaz au comptant en Espagne a atteint mercredi son plus haut niveau depuis deux mois, à 20,80 EUR/MWh, en raison de restrictions des flux en provenance d’Algérie, ont indiqué des acteurs du marché.

    Les expéditions à l’interconnexion d’Almeria ont été réduites à zéro tout au long de la journée, ce qui a affecté les prix en Espagne, a déclaré un négociant.

    Les flux ont été restreints pendant 48 heures en raison de travaux d’expansion de la capacité de transport qui ont commencé mardi et devaient durer jusqu’à jeudi, selon le GRT espagnol Enagas.

    Mardi, l’Algérie a exporté 124 GWh vers l’Espagne via Almeria…

    Lire la suite depuis la source (abonnés) : Montel, 7 avr 2021

    Etiquettes : Algérie, Espagne, gaz, pénurie, prix,

  • Les prix du pétrole chutent malgré de meilleures perspectives économiques

    LONDRES (Reuters) – Les prix du pétrole ont baissé mercredi malgré les perspectives d’une croissance économique mondiale plus forte alors que les négociations pour relancer un accord nucléaire avec l’Iran ouvrent la possibilité d’un assouplissement des sanctions sur ses exportations de pétrole.

    Les contrats à terme sur le Brent ont chuté de 36 cents, ou 0,6%, à 62,38 $ le baril à 8 h 43 GMT, tandis que le brut américain West Texas Intermediate était en baisse de 36 cents, ou 0,6%, à 58,97 $.

    Les prix s’échangeaient en territoire positif plus tôt dans la séance, soutenus par l’amélioration des données économiques.

    « L’optimisme sur les perspectives économiques mondiales a stimulé le sentiment sur le marché du pétrole brut », ont déclaré les analystes de la banque ANZ.

    Le Fonds monétaire international a déclaré mardi que des dépenses publiques sans précédent pour lutter contre le COVID-19 pousseraient la croissance mondiale à 6% cette année, un taux non atteint depuis les années 1970.

    Cependant, une possible augmentation des stocks de carburant américains et les pourparlers avec l’Iran ont pesé.

    Les stocks américains de brut ont diminué de 2,6 millions de barils au cours de la semaine terminée le 2 avril, tandis que les stocks d’essence ont augmenté de 4,6 millions de barils et les stocks de distillats de 2,8 millions de barils, ont indiqué trois sources du marché, citant l’American Petroleum Institute (API).

    Les données officielles devraient être publiées plus tard mercredi.

    L’Iran et les puissances mondiales ont tenu ce qu’ils ont décrit comme des pourparlers «constructifs» mardi et ont convenu de former des groupes de travail pour discuter de la possibilité de relancer l’accord nucléaire de 2015 qui pourrait conduire Washington à lever les sanctions sur le secteur énergétique iranien et à augmenter l’approvisionnement en pétrole.

    «L’Iran est le plus grand risque d’offre à la hausse pour le marché pétrolier», a déclaré Stephen Brennock du courtage pétrolier PVM.

    Les prix du pétrole ont chuté plus tôt cette semaine après que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses alliés, un groupe connu sous le nom d’OPEP +, aient accepté de réduire progressivement les réductions de la production pétrolière à partir de mai.

    Mais les analystes estiment que l’ampleur de l’augmentation est peu susceptible d’avoir un impact majeur sur le rééquilibrage du marché.

    « La décision de l’OPEP + … ne devrait pas compromettre le rééquilibrage du pétrole et donc le contexte de prix élevés », a déclaré Brennock.

    Reuters, 7 avr 2021

    Etiquettes : Pétrole, prix, croissance économique mondiale, Brent, West Texas Intermediate, COVID-19, American Petroleum Institute, OPEP, OPEC,

  • Algérie : Un prêche dans le désert ?

    par Abdelkrim Zerzouri


    Quelle probabilité a-t-il cet appel du ministre des Affaires religieuses, qui plaide pour une application des règles de la jurisprudence islamique, en matière de vente et en concrétisation du principe de miséricorde, à l’approche du mois sacré de Ramadhan, d’être entendu par les commerçants ?

    Les principes de charité et de générosité sont à chercher ailleurs, chez les particuliers, les anonymes, ainsi qu’au niveau des actions de solidarité citoyenne et étatique, qui font de ce mois sacré un parfait exemple de l’entraide sociale. Hors de ce cadre, c’est la jungle.

    Les commerçants, eux, qui jeûnent et qui font les cinq prières, ainsi que les tarawihs, ne voient pas leur comportement cupide comme une attitude contraire à l’esprit de la Chariâ. C’est là, peut être, le plus grand décalage entre les principes religieux et les pratiques commerciales qui, loin du riba, laissent croire, presque légitimement, que tout est permis pour faire des gains licites dans le cadre commercial de la liberté des prix et l’accord mutuel, y compris tacite, entre vendeur et acheteur.

    Quand quelqu’un accepte d’acheter un produit à un prix fixé par le commerçant, sans intérêt usuraire, sans pression ou autre chantage d’une quelconque forme, la transaction obéit au principe de la Chariâ et le commerçant peut dormir tranquille. D’autre part, le commerçant est le dernier maillon de la chaîne, et il arrive que la spéculation contribue à l’augmentation des prix des marchandises à d’autres niveaux invisibles avant d’atterrir sur les étals du commerçant, pourquoi alors lui en vouloir et lui rappeler qu’il doit se conformer à la Chariâ ?

    Les autres, ceux qui recourent au monopole et à la spéculation pour parvenir à la flambée des prix, ils font fi de tous les principes de probité et d’honnêteté. Les spéculateurs ne sont pas des commerçants, et ils n’ont aucunement la prétention d’accéder, comme l’a promis le messager d’Allah (QSSSL), au rang des compagnons des prophètes et des martyrs. Leur souci unique est de faire des affaires durant ce mois sacré pour couvrir les dépenses ou les pertes de toute une maigre année à cause des restrictions dues à la crise sanitaire. Il est fort à craindre que plus que tout autre mois de Ramadhan, celui de cette année s’annonce, pour les spéculateurs, comme un mois salvateur pour combler le trou de plusieurs mois de disette.

    Il n’y a qu’à prendre ce petit exemple frappant de l’huile de table qui fait l’objet d’une forte spéculation, sans aucun égard aux principes ou règles de la jurisprudence islamique. Il est toujours utile de sensibiliser, à la veille du Ramadhan, les commerçants afin de leur rappeler qu’il ne sert à rien de jeûner toute la journée, faire ses prières et aller au détour mettre le feu aux prix. Pourrait-on espérer qu’un jour, aujourd’hui plus que jamais, en raison de la crise économique, nos commerçants se préoccupent de leur spiritualité plutôt que de leur comptabilité et revendent les produits sans s’assurer une trop grosse marge bénéficiaire durant ce mois de piété ?

    Le Quotidien d’Oran, 30 mars 2021

    Etiquettes : Algérie, Ramadhan, prêche, prix, produits de consommation,

  • Algérie : Il n’y a pas de fatalité

    Par SALIM KOUDIL

    Et rebelote. A l’approche du mois de Ramadhan, réapparaissent les spéculateurs, les files d’attente et les remontrances des pouvoirs publics. Encore une fois, les mêmes débats d’il y a plusieurs années se répètent, avec des pénuries constatées par-ci, et la hausses des prix partout. L’heure, et c’est devenu une habitude, est aux spéculateurs montrés du doigt et à l’incapacité du gouvernement de réguler les secteurs en relation avec les préparatifs du mois sacré.

    Pourtant ça ne devrait pas être comme ça. Pourtant les choses auraient du changer. Pourtant l’espoir était immense.

    Le mouvement citoyen déclenché le 22 février 2019 devait signer une rupture avec tout ce qui trainait la société vers le bas. L’éveil de la cité devait réveiller les endormis et ouvrir les yeux à ceux qui ne voulaient pas regarder.

    Il était clair pour tout le monde que faire oublier les turpitudes de 20 ans de règne d’un système ubuesque ne signifiait pas l’élimination de tous les problèmes. Ces derniers existaient, existent et existeront toujours. Ce qui devait s’imposer à tous, c’était de ne plus aborder le présent et l’avenir (en attendant de s’occuper vraiment du passé) avec les mêmes paradigmes d’avant.

    L’heure des lamentations n’a plus sa place, et ce « constat » ne devrait pas être un simple slogan à mettre en avant lors d’une manifestation pour rentrer après chez soi, bien au chaud.
    Le temps est à trouver des solutions palpables aux problèmes concrets des citoyens algériens.

    L’ère n’est pas à se concentrer sur des discussions byzantines sans lendemain, alors qu’il y a de très nombreuses familles qui appréhendent, à juste titre, le mois sacré.

    L’époque ne permet pas les rafistolages et les discours creux, mais, néanmoins, elle permet la recherche d’issues aux impasses constatées.
    Evidemment, ces phrases écrites plus haut ne sont pas destinées à ceux qui se sont autoproclamés (nouvellement ou depuis des lustres) comme « classe politique ». Ils sont trop aphones et inertes pour espérer un quelconque écho de leur part. Ils ne sont signalés présents que lorsque du « bruit » est enregistré. Toutefois, il n’est pas question de fatalité. L’espoir est permis, mais ne peut être mis en cette « classe ». La fougue des citoyens conscients saura faire sortir les clés.

    Reporters, 25 mars 2021

    Tags : Algérie, Ramadhan, prix, pénurie, viandes,