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  • Le prix du pétrole se maintient, celui du gaz s’envole

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    Le conflit armé entre la Russie et l’Ukraine continue d’avoir d’importantes répercussions sur le marché mondial de l’énergie. Sur fond de réduction des livraisons russes en Europe, les prix du pétrole se maintiennent alors que ceux du gaz s’envolent. Dans un contexte de craintes, les prix du Brent et du West Texas Intermediate (WTI) tentent de se maintenir.

    Hier 27 juillet, le site OilPrice a indiqué que le Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a augmenté de 0.90 % pour atteindre les 105.34 dollars le baril. Tandis que le baril de WTI américain pour livraison le même mois a gagné 1.12 % pour s’établir à 95.59 dollars le baril. D’après l’analyste Stephen Brennock de PVM Energy, « le spectre d’une pénurie d’approvisionnement découlant des limites imposées par la Russie aux livraisons de gaz en Europe contribue à renforcer le potentiel de hausse du pétrole ». Toutefois, l’analyste est revenu sur les estimations du Fonds monétaire international (FMI) concernant la probable récession aux États-Unis dans les mois à venir.

    De son côté, le pétrole algérien, le Sahara Blend, se maintient à 117.77 dollars le baril. Et ce, après un mois de juin exceptionnel, marqué par un record frôlant les 130 dollars le baril. Gaz : les prix s’envolent en Europe à cause de la réduction des livraisons russes, les prix des contrats à terme de fourniture de gaz se sont envolés pour atteindre les plus hauts niveaux depuis le mois de mars. En effet, le TTF néerlandais, la référence du gaz naturel en Europe, a augmenté de 9.11 % pour atteindre les 218.130 euros le mégawattheure (MWh). Lundi dernier, le géant gazier russe Gazprom avait annoncé la réduction des livraisons quotidiennes via le gazoduc Nord Stream dès mercredi, en raison d’une opération de maintenance sur une turbine. D’ailleurs, les membres de l’Union européenne (UE) se sont accordés, hier, sur un plan prévoyant la réduction de la consommation de gaz entre août 2022 et mars 2023.

    Dans ce même contexte, il convient de rappeler que l’Algérie avait signé un contrat de près de 4 milliards de dollars avec l’américain Occidental Petroleum, l’italien Eni et le français Total Energies. Portant sur le développement et l’exploitation du périmètre contractuel de Berkine, au Sud-Est de Hassi Messaoud (Ouargla). En outre, l’Algérie avait augmenté le volume de ses livraisons de gaz vers l’Italie avec quatre (4) milliards de m3 de gaz supplémentaires, que Sonatrach livrera au Groupe ENI et à ses autres partenaires italiens.

    Le Midi libre, 28/07/2022

    #Pétrole #Gaz #Hydrocrbures #Prix #Algérie #UE

  • Algérie-spéculation : Des milliers de marchandises saisies

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    Par Sarah Oubraham

    La spéculation a pris de l’ampleur ces deux dernières années, notamment pendant le mois de ramadhan et pour d’autres occasions, comme les fêtes religieuses.

    Un phénomène qui a causé la flambée des prix et la pénurie de certains produits de large consommation, à l’instar de l’huile de table, du sucre, de la farine, poussant les autorités à multiplier les efforts pour mettre fin à ce phénomène qui touche, en premier lieu, le pouvoir d’achat du citoyen.

    Il faut savoir que la spéculation est, selon la loi, « tout stockage ou dissimulation des biens ou des marchandises dans le but de créer une pénurie sur le marché ou des perturbations dans l’approvisionnement ». Il s’agit également de « toute augmentation ou baisse factice des prix des biens, des marchandises ou des titres, directement ou indirectement, par le biais d’un intermédiaire, par des moyens électroniques ou tout autre moyen d’escroquerie ».

    Aussi, afin de garantir l’équilibre du marché, préserver la stabilité des prix, contrecarrer ce fléau et préserver le pouvoir d’achat du citoyen, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné, l’année dernière, l’élaboration d’une loi pour lutter contre la spéculation.

    Il a instruit, dans ce cadre, la révision du code pénal pour prévoir une peine maximale allant jusqu’à 30 ans de prison, voire la perpétuité, pour les individus impliqués dans le crime de la spéculation, qualifiant celle-ci de « pire ennemi » de l’économie nationale et du citoyen. Cette loi a permis aux services du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations de constater 72 délits dans le cadre de la lutte contre la spéculation illicite durant le premier semestre de l’année en cours, donnant lieu à l’établissement de 68 procès-verbaux de poursuites judiciaires.

    Selon un bilan du département de M. Rezzig, des mesures conservatoires administratives ont été prises par les services de contrôle, qui portent sur la saisie de marchandises d’une quantité estimée à 2 632,43 tonnes, d’une valeur globale de 218,64 millions de dinars. Les mêmes services ont enregistré 79% des interventions concernant le commerce de détail avec 39 914 interventions : 17% pour le commerce de gros (8 279 interventions), 3 % pour les entreprises de production (1 613) et enfin 1% pour les locaux des importateurs (614).

    Par ailleurs, la même source a saisi, durant le premier semestre de l’année en cours, plus de 88 000 tonnes de marchandises au niveau des frontières pour non-conformité. « Les opérations de contrôle des produits importés au niveau des frontières ont permis également la constatation de 428 infractions et l’établissement de 120 procès-verbaux de poursuites judiciaires à l’encontre des contrevenants », lit-on dans le bilan du ministère du Commerce.

    Il convient de rappeler que la loi contre la spéculation prévoit des peines privatives de liberté et des amendes selon une échelle graduelle logique ascendante des peines. Si le crime concerne des produits de base, comme les céréales et leurs dérivés, le lait, l’huile, le sucre et les légumineuses, la peine peut aller jusqu’à 20 ans de prison et une amende de 10 millions de dinars.

    Cette peine pourrait être portée jusqu’à 30 ans de prison et une amende de 20 millions de dinars dans le cas où ce crime est commis dans des circonstances exceptionnelles ou lors d’une crise sanitaire, lors de la propagation d’une épidémie ou encore d’une catastrophe.

    La peine pourrait être alourdie en réclusion à perpétuité si le crime est commis par un groupe criminel organisé. Le projet prévoit également la confiscation du local, lieu du crime, des moyens utilisés et de l’argent réalisé, outre la radiation du registre du commerce, l’interdiction d’exercice d’activités commerciales, la fermeture du local, lieu du crime, ainsi que l’interdiction de son exploitation pendant une année au maximum.

    Le Jeune Indépendant, 22/07/2022

    #Algérie #Spéculation #Prix


  • Maroc: Le premier ministre accueilli par « Akhannouch dégage »

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    Par Mehdi Messaoudi

    Le premier ministre Aziz Akhannouch a été accueilli, à l’occasion de sa présence samedi soir à Agadir pour assister à un festival artistique par des manifestants clamant son départ et scandant « Akhannouch dégage ».

    Le premier ministre était à Agadir pour donner le coup d’envoi du festival de Timitar, sachant qu’un Hashtag intitulé » Akhannouch dégage » fait le buzz sur les réseaux sociaux, lancé par des activistes marocains pour répondre à la cherté des produits énergétiques et alimentaires et à la baisse du pouvoir d’achat des marocains, survenues dans le sillage de la politique économique et sociale du gouvernement du libéral Aziz Akhannouch.

    Algérie54, 17 juillet 2022

    #Maroc #Akhannouch #Dégage

  • Maroc: L’économie fortement impactée par la guerre en Ukraine

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    Importateur de produits énergétiques et alimentaires, en particulier céréaliers, le Maroc est «fortement impacté» par la guerre entre la Russie et l’Ukraine, avec une croissance au ralenti et une inflation exceptionnellement élevée, a averti le Haut Commissariat au Plan (HCP).

    Au contexte international marqué par les chocs de la crise du Covid-19 et du conflit entre la Russie et l’Ukraine, s’ajoute une sécheresse inédite, la pire depuis 40 ans, qui pèse «lourdement» sur l’économie du pays d’Afrique du Nord tributaire de son agriculture (14% du PIB), a souligné le HCP dans un rapport présenté jeudi aux médias.

    «Cette situation a perturbé la production et la consommation, entraînant une hausse importante des prix des produits de base», a constaté le HCP chargé des statistiques, des prévisions, et de la planification.

    Ainsi l’inflation devrait atteindre «un seuil exceptionnel» de 4,9% en 2022, «ce qui devrait affecter brutalement le pouvoir d’achat et peser sur la rentabilité de quelques secteurs productifs», avant d’être ramenée à 0,8% en 2023, ajoute le HCP dans son «budget économique exploratoire 2023».

    «De ce fait, il serait rigoureux de prioriser le soutien au pouvoir d’achat dans les politiques publiques mises en place, et cibler les secteurs», préconise-t-il.

    Quant à la croissance, elle devrait se situer à 3,7% en 2023, contre 1,3% en 2022, des prévisions toutefois «marquées par un niveau élevé d’incertitudes et des risques baissiers» liés notamment à la guerre en Ukraine, explique le Haut-Commissariat au plan.

    Dans ses conclusions, il estime que «le Maroc devrait renforcer ses efforts dans le cadre de son engagement à atteindre les objectifs du développement durable (…), notamment en matière de lutte contre les changements climatiques et leurs répercussions».

    #Maroc #Ukraine #economie #crise_économique #Crise_sociale

  • Algérie. Les lourdes dépenses de l’année

    Algérie. Les lourdes dépenses de l’année

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    Nous sommes à 48 heures de l’Aid El Adha. Les Algériens désespèrent de voir les prix de l’ovin baisser. Bien au contraire dans tous les espaces de vente improvisés du pays, les moutons vendent vraiment cher leur peau et les marchés de la Rahma n’ont rien pu faire. D’ailleurs les citoyens ne se sont pas fait d’illusion. Tout le monde savait que les tentatives des autorités qui consistaient à tirer les prix vers le bas n’allaient pas déboucher sur un résultat probant. Cela étant dit, et comme de tradition les maquignons ont régné et règnent toujours en maîtres sur un marché qui a toujours échappé au contrôle des services habilités en la matière.

    Il existe en effet une règle non écrite qui veut que la valeur du mouton augmente d’année en année. L’on n’a pas vu une seule fête du sacrifice où le bélier s’est négocié en baisse par rapport à la saison précédente. La bourse du cheptel est systématiquement à la hausse et la forte impression qu’aucun facteur n’est en mesure de l’infléchir est toujours de mise. La sécheresse de cette année aura été la raison invoquée par les professionnels. Il y a quelques années, c’était l’abondance des pâturages qui avait été invoquée pour expliquer la hausse des prix.

    En effet, l’Algérie a déjà connu des années pluvieuses où toutes les conditions étaient réunies pour espérer une chute de la valeur de l’ovin. En plus d’une abondance pluviométrique, il est arrivée de voir des saisons exemptes de maladies. Ajouter à cela le fait que les éleveurs aient bénéficié de l’aide directe et indirecte de l’Etat. Tous ces facteurs avaient, à l’époque, eu un impact très positif sur la progression appréciable de la population ovine du pays. Et de fait, le marché s’en est trouvé très bien alimenté. Mais au lieu d’assister à une stagnation des prix à défaut d’une baisse, c’était systématiquement le contraire qui se produisait.

    Les Algériens et les responsables en premier lieu avaient compté sans des intermédiaires. Ces derniers qui ont toujours défait les pronostics avaient tout simplement imposé leur loi, en mettant le peuple devant une situation tout à fait incongrue. Des centaines de milliers de pères de famille s’étaient retrouvés devant un véritable dilemme annuel : se passer d’un rite cher à notre religion ou s’endetter lourdement au point de déstabiliser le budget familial. Le même scénario se répète cette année sur fond de sécheresse qui prend des allures endémiques.

    Il faut savoir qu’en plus de la dépense de l’Aïd El Adha, les Algériens ont déjà dû faire de la gymnastique pour gérer le ramadhan et l’Aïd El Fitr. La question que l’on se pose est de savoir s’il reste dans les foyers de la place pour un budget vacances. L’annonce de l’ouverture de la frontière algéro-tunisienne éclairera l’opinion sur les capacités des Algériens à bien négocier toutes les lourdes dépenses de l’année…

    Par Nabil G.

    Ouest Tribune, 07/07/2022

    #Algérie #Dépenses #Aid_el_Adha

  • Algérie: Hausse des prix du gaz pour trois partenaires

    Algérie: Hausse des prix du gaz pour trois partenaires

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    Sonatrach se dit confiante dans les accords avec d’autres contreparties
    -L’Europe se précipite pour renforcer l’approvisionnement en gaz de l’Algérie
    ParSalah Slimani

    L’Algérie a déclaré avoir conclu un accord avec trois « partenaires » pour augmenter les prix de ses exportations de gaz naturel, alors que l’Europe se précipite pour augmenter les approvisionnements du pays d’Afrique du Nord.

    « Nous sommes convaincus que nous parviendrons bientôt à des accords pour revoir les prix avec d’autres partenaires », a déclaré dimanche aux journalistes Toufik Hakkar, le directeur général de la société énergétique publique Sonatrach , sans nommer les trois contreparties avec lesquelles un accord a déjà été conclu. frappé. « Les négociations sont difficiles et très fatigantes et nécessitent plus de temps. »

    L’Algérie est le plus grand fournisseur de gaz de l’Europe après la Russie et la Norvège, expédiant le carburant via des pipelines vers l’Espagne et l’Italie, et l’expédiant également sous forme liquéfiée. L’Union européenne tente de réduire les importations en provenance de Russie suite à l’invasion de l’Ukraine par Moscou, et des responsables se sont rendus en Algérie pour tenter d’obtenir des engagements pour une production plus élevée.

    Sonatrach cherche à profiter davantage de la flambée des prix du gaz au cours de l’année écoulée. Il réfléchit à plusieurs options avec les acheteurs, notamment en liant davantage ses contrats aux prix du gaz au comptant, a rapporté Reuters la semaine dernière. Les contrats de gaz sont souvent liés aux prix du pétrole brut.

    L’entreprise algérienne travaille avec des électriciens européens tels que Cepsa et Endesa en Espagne, l’Italien Eni , Engie en France et Galp au Portugal.

    Hakkar, le PDG, a également déclaré que la production de Sonatrach était de 79 millions de tonnes d’équivalent pétrole au cours des cinq premiers mois de 2022, en hausse de 2% sur un an. Les dépenses d’exploration ont bondi de 70 % pour atteindre 21,5 milliards de dollars.

    Bloomberg, 3 juillet 2022

    #Algérie #Espagne #Italie #France #Gaz #Prix #Sonatrach

  • Maroc: le roi malade, hausse des prix, covid. Rien ne va plus!

    Maroc: le roi malade, hausse des prix, covid. Rien ne va plus!

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    Mohamed VI malade, luttes d’influence au palais, chocs pétroliers: Le Maroc au plus mal

    Le Maroc vit sa pire crise depuis l’accession de Mohamed VI au trône. Les nuages s’amoncèlent, prélude à un avis de tempête qui risque à moyen terme, d’emporter la monarchie alaouite.

    Tous les signaux, économiques et sociaux, virent au rouge. Le Makhzen vit sous des charbons ardents en l’absence d’un timonier au gouvernail. Le roi Mohammed VI est gravement malade. Le 16 juin dernier, le souverain a été testé positif au Covid-19, nécessitant son déplacement à Paris.

    Selon certaines source, ce voyage à Paris serait dû à des problèmes de santé graves et non pas à une contamination au Covid-19. Mohammed VI, âgé de 58 ans, qui règne sur le Maroc depuis juillet 1999, a subi deux interventions à cœur ouvert en l’espace de deux ans. La maladie de Mohammed VI intervient à un moment crucial de la vie du Makhzen.

    La crise sociale et politique qui frappe de plein fouet le Makhzen s’est exacerbée ces derniers temps par une lutte d’influence féroce, faisant régner une ambiance électrique en son sein.

    Selon des indiscrétions, le conseiller du roi, André Azoulay, juif-marocain, multiplie les tractation pour éviter que le pays ne sombre dans l’incertitude.

    Les faucons du Makhzen, les services de renseignements et les membres de la famille royale se déchirent pour une succession au trône annoncée.

    Entre temps, au royaume de Mohamed VI, la vie socio-politique connait des moments tourmentés.

    Vendredi 24 juin, des centaines de migrants venant d’Afrique subsharienne ont tenté de passer la frontière entre le Maroc et l’Espagne à Melilla. Au moins 23 d’entre eux sont morts dans des heurts avec les forces de l’ordre marocain. L’Union Africaine et l’ONU appelle à l’ouverture d’une enquête. Les associations locales accusent des politiques migratoires mortifères.

    A court d’argument, les autorités marocaines ont évoqué la responsabilité de l’Algérie ans la tragédie de Melilla, critiquant son laxisme délibéré dans le contrôle de ses frontières avec le royaume, selon des médias espagnols citant un communiqué de l’ambassade marocaine en Espagne.

    Amar Belani, l’Envoyé spécial chargé de la question du Sahara occidental et des pays du Maghreb au ministère des Affaires étrangères, dans un communiqué, a qualifié ces allégations de fuite en et a accusé Rabat de chercher des boucs émissaires pour se délester de ses responsabilités.

    Pour sa part, l’ONU a appelé les deux pays à garantir la tenue d’une enquête efficace et indépendante et dénoncé un usage excessif de la force contre des migrants. Pour Stéphane Dujarric, porte-parole de l’ONU, « c’est inacceptable et ce drame doit faire l’objet d’une enquête, en précisant que le recours excessif à la force a été vu par l’ONU des deux côtés de la frontière.

    « Nous avons été choqués par les images de la violence à la frontière entre le Maroc et l’Espagne, en Afrique du Nord, cette fin de semaine, qui a entraîné la mort de dizaines d’êtres humains, demandeurs d’asile, migrants.

    Les personnes qui migrent ont des droits, ceux-ci doivent être respectés et nous les voyons trop souvent bafoués », a insisté Stéphane Dujarric.

    Le Maroc vit sa pire sécheresse depuis 30 ans. Les précipitations ne représentent que 13% de la moyenne enregistrée en cette période. Même le nord, généralement plus vert et plus humide, n’est pas épargné. Les mauvaises nouvelles s’enchainent. Les prix des carburants flambent, la grogne sociale aussi. Une augmentation de 36 centimes par litre est attendue pour le diesel le mercredi 29 juin 2022, selon des données de la Fédération nationale des propriétaires, commerçants et gérants des stations de service au Maroc (FNPCGS).

    Des propos de citoyens marocains rapportés par les médias reflètent à quel point les sujets ne décolère pas.

    Les prix à la pompe sont en hausse depuis plusieurs mois, mais jamais, assure-t-ils, ils n’avaient atteint un tel niveau. « Depuis le corona, le plein est passé du simple au double, et mon salaire a diminué d’autant, s’indigne-t-il. C’est 150 dirhams [14 euros] que je perds chaque jour. Et chaque jour, je me demande : où va cet argent, dans les poches de qui ? », s’insurge-t-il.

    Enfin, le Maroc s’attend à une récolte de blé et d’orge de 3,2 millions de tonnes en 2022/2023, soit 69 % de moins que la campagne précédente. Autant dire que des jours sombres attendent le Maroc et les sujets de Sa Majesté.

    Fil d’Algérie, 03/07/2021-2

    #Maroc #MohammedVI #Palais #Covid #Prix

  • Future production incertaine et craintes de récession chutent le pétrole de 3%

    Future production incertaine et craintes de récession chutent le pétrole de 3%

    Pétrole, OPEP+, production, prix, récession,

    -L’OPEP+ s’en tient à la politique de production de pétrole et évite le débat en septembre
    -Les craintes de récession pèsent sur les prix du pétrole, Wall Street
    -Des travailleurs norvégiens du pétrole vont faire grève à partir du 5 juillet

    NEW YORK, 30 juin (Reuters) – Les prix du pétrole ont chuté d’environ 3% jeudi, l’OPEP+ ayant confirmé qu’il n’augmenterait la production en août qu’autant qu’annoncé précédemment malgré des approvisionnements mondiaux serrés, mais a laissé le marché s’interroger sur la production future.

    Les contrats à terme sur le Brent pour livraison en septembre ont chuté de 3,42 $, ou 3 %, pour s’établir à 109,03 $ le baril. Le contrat d’août, qui expire jeudi, a chuté de 1,45 $, ou 1,3 %, pour s’établir à 114,81 $ le baril.

    Les contrats à terme sur le brut américain West Texas Intermediate (WTI) ont chuté de 4,02 $, ou 3,7 %, pour s’établir à 105,76 $ le baril.

    Le groupe de producteurs OPEP+, dont la Russie, a convenu jeudi de s’en tenir à sa stratégie de production après deux jours de réunions. Le club des producteurs a évité de discuter de politique à partir de septembre.

    Auparavant, l’OPEP+ avait décidé d’augmenter la production chaque mois de 648 000 barils par jour (bpj) en juillet et août.

    Les sanctions contre le pétrole russe depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie ont contribué à faire grimper les prix de l’énergie, attisant les craintes d’inflation et de récession.

    Les prix du pétrole ont chuté aux côtés de Wall Street jeudi. Le S&P 500 a été créé pour son pire premier semestre depuis 1970, craignant que les banques centrales déterminées à maîtriser l’inflation n’entravent la croissance économique mondiale.

    Les baisses de prix sur le marché du pétrole ont été exacerbées alors que les commerçants américains ont ajusté leurs positions avant le week-end de vacances de trois jours du 4 juillet.

    « Les gens prennent de l’argent sur la table », a déclaré Phil Flynn, analyste chez Price Futures Group à Chicago.

    Mais de nouvelles perturbations de l’approvisionnement pourraient limiter la baisse des prix dans le contexte d’une suspension des expéditions libyennes depuis deux ports de l’Est, tandis que la production équatorienne a chuté en raison des protestations en cours.

    En Norvège, 74 travailleurs pétroliers offshore des plates-formes Gudrun, Oseberg South et Oseberg East d’Equinor (EQNR.OL) se mettront en grève à partir du 5 juillet, a annoncé jeudi le syndicat Lederne, fermant probablement environ 4% de la production pétrolière norvégienne.

    Pendant ce temps, le vice-Premier ministre russe Alexander Novak a déclaré jeudi qu’un éventuel plafond des prix à l’importation imposé au pétrole russe pourrait faire grimper les prix.

    #Pétrole #OPEP #OPEC #Prix #Récession #Production

  • UE-Algérie: Les prix du gaz revus à la hausse

    Union Européenne, Algérie, gaz, prix,

    EXCLUSIF La société algérienne Sonatrach envisage de nouvelles formules pour augmenter les prix du gaz pour les acheteurs européens – sources

    LONDRES, 28 juin (Reuters) – Le producteur public algérien de pétrole et de gaz Sonatrach négocie des moyens de tirer parti de la hausse significative des prix du gaz au niveau mondial dans ses contrats à long terme avec les acheteurs européens, ont déclaré à Reuters deux sources au fait de la question.

    Sonatrach envisage plusieurs options, y compris un lien partiel avec les prix du gaz au comptant dans les contrats qui ont historiquement été liés au prix du Brent, ont dit les sources.

    Les inquiétudes concernant l’approvisionnement en gaz russe de l’Europe ont fait grimper les contrats de référence sur le gaz TTF néerlandais à un mois et à un jour d’avance de plus de 80 % et 110 % respectivement depuis le début de l’année. Le Brent a augmenté de 55 % au cours de la même période.

    Le rôle de l’Algérie en tant que fournisseur de gaz pour l’Italie, l’Espagne et d’autres pays d’Europe du Sud a pris une importance accrue en raison du conflit en Ukraine et de l’imposition par l’Europe de sanctions contre Moscou.

    La Russie a récemment réduit l’approvisionnement de l’Europe via le gazoduc Nord Stream 1 à 40 % de sa capacité, les politiciens avertissant que les flux pourraient être complètement suspendus.

    L’Algérie et d’autres vendeurs tentent de trouver des moyens de récupérer les revenus perdus du fait que les contrats à long terme dépendent d’un seul indice de prix.

    Mais les révisions de prix interviennent à un moment difficile pour l’Europe, alors que les pays s’efforcent de remplir les installations de stockage avant la saison de chauffage hivernale et d’élaborer des plans d’urgence en cas de perturbation potentielle des flux russes.

    « Sonatrach a un très fort pouvoir de négociation parce qu’elle a obtenu le gaz et qu’elle est consciente que l’Europe en a besoin », a déclaré une source.

    « Les acheteurs réalisent maintenant qu’ils sont coincés entre le marteau et l’enclume », a-t-il ajouté.

    Reuters a contacté Sonatrach pour un commentaire.

    Une deuxième source a déclaré que la société cherche à revoir les prix avec les entreprises qui reçoivent du gaz par le gazoduc sous-marin Medgaz, notamment Naturgy (NTGY.MC), Cepsa (CPF.GQ) et Endesa (ELE.MC) en Espagne, Engie (ENGIE.PA) en France et Galp (GALP.LS) au Portugal.

    « Ils bousculent tout, gardent les formules de Brent, y compris les formules de TTF. Ils demandent une augmentation similaire à celle des prix (du gaz) internationaux et l’excuse est que le TTF est très cher », a-t-il dit, ajoutant que les prix dans les contrats à long terme sont généralement basés sur des moyennes à long terme plutôt que sur des prix quotidiens.

    « Il se peut qu’ils offrent à une compagnie tout le TTF, à une autre tout le Brent, à une autre encore un mélange parce qu’ils négocient avec tout le monde. Ce sont des négociateurs compétents et ils essaieront d’obtenir le maximum. »

    Un porte-parole de Naturgy a déclaré que les négociations étaient en cours, et a refusé de commenter les détails, ajoutant que les relations de la société avec Sonatrach étaient bonnes. Cepsa a refusé de commenter, tandis qu’Endesa, Engie et Galp n’ont pas répondu immédiatement aux demandes de commentaires.

    Tamir Druz, directeur général de la société de conseil Capra Energy, a déclaré que les clients de Sonatrach indexés sur le Brent avaient bénéficié d’une réduction considérable par rapport au TTF et à d’autres indices gaziers mondiaux, et que les dispositions relatives à la révision des prix dans ses accords de vente et d’achat (SPA) devraient permettre à la société de récupérer une bonne partie des revenus perdus.

    L’augmentation de la demande d’énergie a soulagé les finances publiques algériennes après des années de baisse des ventes de pétrole qui ont entamé les réserves de devises étrangères. Les recettes énergétiques du pays devraient atteindre 50 milliards de dollars d’ici à la fin de 2022, contre 35,4 milliards de dollars en 2021.

    Reuters, 28 juin 2022

    #Algérie #UE #Gaz #Pric

  • Carburants: Le Maroc paie cher sa politique hasardeuse

    Carburants: Le Maroc paie cher sa politique hasardeuse

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    Pays non producteur de pétrole et dépendant à 100% de ces importations, le Maroc paie cher l’envolée des cours de l’or noir, à cause d’une politique hasardeuse du Makhzen. La hausse des prix des carburants au Maroc pourrait faire grimper le prix du diesel à 1,47 euros (15,5 dirhams), tandis que l’essence pourrait atteindre 1,71 euros (18 dirhams). Ces maxima sont prévus selon les calculs des experts de la Fédération nationale des propriétaires, commerçants et gérants de stations-service du Maroc (FNPCGS).

    Le conflit international entre la Russie et l’Ukraine a impacté l’économie marocaine, les ressources énergétiques sont devenues de plus en plus rares, ce qui, conjugué à une demande soutenue, a provoqué une flambée des prix. Le gouvernement marocain a refusé à plusieurs reprises de soutenir ses citoyens par diverses mesures qui pourraient stimuler une baisse des prix du carburant. Nadia Fettah, ministre de l’Économie et des Finances, s’est excusée devant le Parlement le 6 juin, arguant que « nous n’avons pas le budget pour subventionner les prix du carburant… N’hypothéquons pas l’avenir ».

    Elle a également reconnu que le gouvernement est appelé à gérer cette situation, mais a expliqué que l’impossibilité de connaître les éventuelles fluctuations futures des prix, ainsi que la durée de la crise internationale, rendent cette tâche extrêmement difficile. Malgré la forte consommation d’hydrocarbures du Maroc, environ 12 millions de tonnes par an, ils sont soumis à de multiples taxes. La TIC (taxe intérieure de consommation) et la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) sont des taxes importantes sur le prix du carburant. Mais pour l’instant, le gouvernement n’envisage pas de les réduire ou de les suspendre afin de réduire le coût du carburant.

    L’arrêt de l’activité de la raffinerie de « La Samir » complique d’emblée l’existence, car cette infrastructure permet d’augmenter la capacité de stockage des carburants, chose non faite pour l’instant. Une autre formule suggérée par certains experts consiste à encourager les stations-service à réduire leurs marges bénéficiaires, ce qui réduirait considérablement la facture des consommateurs. Mais en réalité, il est très peu probable que le gouvernement prenne des mesures dans ce sens, car le secteur des hydrocarbures est libéralisé au Maroc depuis 2015.

    L’un des secteurs les plus touchés par la hausse des prix du carburant est celui des taxis, ce qui a conduit le syndicat national des chauffeurs de taxi à menacer de faire grève le 29 juin devant la wilaya du Grand Casablanca. Ils estiment que les subventions allouées par le gouvernement à leur secteur sont insuffisantes pour couvrir le coût du carburant. Mais il est peu probable que cette situation difficile soit résolue, du moins à court terme. La banque d’investissement Goldman Sachs a prédit que le baril de Brent pourrait atteindre 140 dollars d’ici l’été, contre 120 dollars actuellement. « Les importateurs occidentaux ont annoncé des interdictions d’importation de pétrole russe », explique Goldman, ce qui, selon la banque, « entraînera un déplacement important et imparfait des barils en raison des contraintes contractuelles et de transport ». L’une des solutions suggérées par le rapport publié par la banque serait des droits de douane, ce qui reviendrait à taxer fortement les exportations russes, réduisant ainsi les revenus du pays gouverné par Poutine, mais permettant une normalisation des flux commerciaux.

    L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP+) a également pris des mesures, s’engageant à augmenter la production quotidienne de barils de 42,56 millions de barils par jour en juillet à 43,2 millions de barils par jour. Malgré cette augmentation de la production, elle reste insuffisante pour couvrir le déficit causé par l’embargo pétrolier russe. Cet embargo concerne le pétrole transporté par bateau, qui représentait les deux tiers des importations européennes de brut russe, chiffre qui est passé à 90 % à la fin de l’année. Cette augmentation après le conflit russo-ukrainien a été répartie sur le reste des membres de l’OPEP, mais certains d’entre eux n’ont pas été en mesure d’augmenter le taux de production de leurs infrastructures en même temps que la demande a augmenté. Tout cela signifie que le prix du pétrole continue de s’envoler et, pire encore, qu’il n’a pas encore atteint son sommet. Les Marocains cherchent donc des moyens de réduire autant que possible leur facture de carburant, malgré la réticence du gouvernement à réduire les taxes sur le carburant.

    R.I

    E-bourse, 17 juin 2022

    #Maroc #Carburants #Prix