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  • Algérie. Hadj 2022 : Prix et sacrifices

    Algérie. Hadj 2022 : Prix et sacrifices

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    Très chère, oui, mais cette hausse des tarifs du hadj, quand bien même laisse-t-elle pantois, elle n’est autre que la résultante d’une crise sanitaire qui a fait, plus de deux ans durant, table rase de tous les secteurs de la vie active. Le mieux est, cependant, pour dire sagement les choses, le retour tant attendu de nos pèlerins sur les Lieux Saints au moment même où les pouvoirs publics mettent les bouchées doubles pour réussir une opération qui n’est pas des plus simples.

    A situation exceptionnelle, il ne pouvait qu’y avoir des réponses exceptionnelles, même si, d’une part, il a dû en coûter des tonnes d’arguments de persuasion aux représentants es-qualité des pouvoirs publics en charge de l’opération hadj 2022 et, d’autre part, des tonnes de regrets, voire carrément de douleur intérieure aux candidats au saint pèlerinage qu’encore une fois cette situation exceptionnelle a laissé en rade et pour cause évidemment la crise sanitaire mondiale dont la soudaineté a bouleversé le quotidien et malheureusement même l’avenir. Bouleversé à divers titres et pas qu’uniquement au devoir religieux de millions de musulmans à travers le monde, mais tout aussi à d’autres niveaux sans exclusive.

    Une mesure légitime des autorités saoudiennes, lesquelles, s’il est effectivement difficile de s’opposer au dit devoir religieux et à ce qui est une vérité théologique immuable, se doivent en même temps de préserver la santé de leur population, voire de l’ensemble des pèlerins venus de toutes les régions du globe sans en faire des vecteurs d’une pandémie qui semble être à son crépuscule. Les coupes obligées dans les quotas habituels dévolus à chaque nation ont été des plus douloureuses pour les candidats au hadj, en l’espèce celle (coupe) concernant l’Algérie a dépassé les 50%, soit 18.697 places. Ce qui a pour conséquence de mettre dans le plus grand embarras les autorités nationales mais aussi et surtout les personnes éligibles à la saison 2020, 2021 en passant évidemment par toutes les parties impliquées dans l’organisation de l’opération. Et pour cause, les conditions posées par le pays hôte, à savoir une limite d’âge ne devant en aucun cas excéder les 65 ans, le critère qui aura sans nul doute le plus pesé dans la restriction, dans la mesure où habituellement la quasi majorité des hadjis dépassait allègrement ce seuil. Plus encore, nombreuses étaient les personnes atteintes de graves pathologies et souvent en fin de vie, et pour certains jusqu’à rendre l’âme dans les Lieux Saints mêmes. Preuve en est avec cette réalité qui consiste à souligner qu’un nombre non négligeable de personnes retenues pour l’opération hadj programmée pour l’année 2020 ne figuraient pas sur les listes actualisées en 2022 pour cause de… décès ou d’invalidité.

    En outre et cela ne pouvait être autrement, la crise sanitaire a également induit des conditions qu’il serait inconvenant, voire même indécent pour tout être rationnel de contester, en l’occurrence le respect de critères sanitaires rigoureux, à commencer par des examens médicaux avérés, un livret de vaccination valide, le test PCR et bien entendu l’acquittement du coût du hadj, lequel, semblerait-il, aurait été perçu comme excessivement cher. Autant d’évènements nouveaux qui ont irrité et les heureux élus et ceux qui ne l’ont pas été. Sur les ondes des différentes radios régionales, ces derniers n’ont pas manqué de faire état de leur dépit. Parfois en pleurs, faut-il le préciser.

    Abdelhamid Lemili

    Horizons, 30 mai 2022

    #Algérie #Hadj #Pelerinage

  • Filtre médiatique

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    Le Maroc s’enfonce dans une crise sociale aiguë. Le pari de pouvoir échapper aux effets de l’inflation et la hausse des prix tous azimuts, et dans le prolongement à la fronde sociale, a buté contre les dures réalités du vécu quotidien d’une population arrivée à bout de patience. Le Front social, un mouvement composé de formations politiques et d’organisations de gauche, a appelé à une marche nationale, dimanche 29 mai, à Casablanca.

    Dans un appel publié sur sa page Facebook, le mouvement a expliqué que cette forme de protestation intervient «contre la flambée des prix, l’oppression et la normalisation». Serait-ce un acte de naissance d’un mouvement populaire similaire au ‘Hirak’ algérien, ou le Makhzen arrivera-t-il à le réprimer, comme il a pu le faire jusque-là, en étouffant les contestations qui éclataient d’une manière cyclique ces derniers mois, particulièrement en avril dernier, mois durant lequel ce mouvement populaire marocain a organisé plusieurs sit-in dans des villes marocaines « contre la flambée des prix et la répression systématique des voix libres » ? On voit bien que le mot d’ordre de la marche n’est pas seulement social, il aspire à la démocratie. Car, ce mot d’ordre porte sur des questions sociales et sur des demandes hautement politiques, qui dérangent le Makhzen, notamment l’exigence de l’annulation de la normalisation des relations avec l’Etat sioniste et la dénonciation de la répression qui s’abat contre les Marocains à chaque fois qu’ils expriment leur colère contre les dures conditions de vie.

    Dans son post publié sur sa page Facebook, le Front a expliqué que cette marche est destinée à faire entendre la voix des manifestants appelant à «faire baisser les prix des carburants et transférer les actifs de la société La Samir à l’État marocain». Le Front a appelé aussi à «rendre les 17 milliards de dirhams volés par le lobby des carburants». L’appel évoque plusieurs autres revendications, dont l’arrêt de la spoliation immobilière, mettre fin au recrutement par contrat dans le secteur public et à garantir le droit au travail et aux indemnités au chômage. Non sans plaider pour le «respect des libertés» et appeler à «libérer tous les détenus politiques» et à «annuler les accords de normalisation avec l’Etat sioniste». C’est le climat social, tendu à l’extrême, qui imprègne l’atmosphère au Maroc. Pourtant, la presse étrangère reste, étrangement, muette face aux souffrances du peuple marocain. On s’attache plutôt à faire ressortir les titres en gras les solutions du gouvernement pour faire baisser la tension, comme l’accord signé le 30 avril entre le gouvernement et les syndicats, en y associant le patronat, qui prévoit une revalorisation du salaire minimum de 10% sur deux ans dans les secteurs de l’industrie, du commerce et des services, ainsi que les aides débloquées notamment au profit du secteur agricole (près d’un milliard d’euros) et des transporteurs routiers (200 millions d’euros).

    Hélas, rien ne marche comme on le voudrait, et ces actions se sont avérées impuissantes devant l’ampleur des dégâts qui affectent de larges pans de la société marocaine. La protesta ne faiblit pas. Même si on tente de l’ignorer, la grogne des Marocains se fait entendre, notamment grâce aux réseaux sociaux. C’est à se demander pourquoi toute cette délicatesse de la presse internationale face à la crise qui secoue le Maroc, alors qu’ailleurs le moindre bruissement de la rue est relayé à outrance ?

    par Abdelkrim Zerzouri

    Le Quotidien d’Oran, 25 mai 2022

    #Maroc #Inflation #Prix #Crise_sociale

  • Crise alimentaire mondiale : les prix en hausse de 23 %

    Crise alimentaire mondiale : les prix en hausse de 23 %

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    Une crise alimentaire mondiale se profile à court terme à la suite de la guerre en Ukraine.

    Le prix des denrées alimentaires dans le monde en 2022 augmentera de 23 %, après avoir grimpé de 31 % dès 2021.

    Au Royaume-Uni, le gouverneur de la banque centrale britannique , Andrew Bailey, a évoqué une potentielle hausse « apocalyptique » des prix sur le marché alimentaire, tandis qu’en Italie, comme le souligne l’Institut des statistiques (Istat), les prix alimentaires ont enregistré une forte croissance, au point qu’une famille, en 2022, devra prendre en compte une dépense plus importante uniquement pour la nourriture égale à environ +480 euros.

    Crise alimentaire au coin de la rue : la solution selon le BCG

    Il faut agir vite, et l’action doit être coordonnée, à commencer par le partage des données comme l’indique une étude du Boston Consulting Group dans un nouveau rapport intitulé « The War in Ukraine and the Rush to Feed the World » (« La guerre en Ukraine et la course pour nourrir le monde »), qui analysait le problème en partant de les conséquences que la guerre aura sur la chaîne alimentaire et proposer une solution impliquant de nombreux acteurs, des institutions internationales aux États individuels, du monde financier au secteur privé, en passant par le rôle clé des ONG et de l’ensemble du secteur social. Disposer du montant des stocks mondiaux et des flux commerciaux de céréales et graines oléagineuses permettrait de mieux canaliser les ressources et d’aider les populations les plus touchées, outre le fait qu’une plus grande transparence des marchés se traduirait par moins de spéculation sur les matières premières agricoles.

    Selon les analystes, la première étape à franchir, ce sont les gouvernements des pays développés, qui ont pour tâche de financer le Programme alimentaire mondial et les ONG engagées dans l’aide humanitaire en Ukraine et dans les autres régions les plus touchées par l’impact de la guerre. Les pays exportateurs nets de blé sont appelés à structurer une stratégie unifiée pour libérer les stocks et les envoyer là où ils sont le plus nécessaires.

    En plus de cela, des mesures financières doivent être lancées qui permettront de reconstruire le secteur agricole ukrainien une fois la guerre terminée, sans oublier les pays d’Afrique subsaharienne, d’Asie du Sud, d’Amérique centrale et des petits États insulaires, qui auront besoin de semences et d’engrais pour compenser les interruptions de semis dues à la guerre.

    A.M.

    https://levenement.dz/2022/05/22/crise-alimentaire-mondiale-les-prix-en-hausse-de-23/

  • Vidéo : des poussins jetés dans la nature à cause des prix

    Vidéo : des poussins jetés dans la nature à cause des prix

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    Face à la chute des prix de la viande blanche sur le marché, les éleveurs de volailles rencontrent visiblement de sérieux difficultés. C’est ce qui semble expliquer la vidéo montrant une quantité importante de poussins abandonnée dans la nature.

    La vidéo, devenue virale sur les réseaux sociaux, a choqué les internautes qui ont exprimé ouvertement leur indignation face à ce genre de comportement pour le moins qu’on puisse dire inacceptable.

    L’ONAB a la rescousse des agriculteurs
    La situation est tellement critique pour les aviculteurs que l’Office national des aliments de bétail (ONAB), a publié un communiqué mercredi pour orienter les éleveurs vers des abattoirs de l’entreprise public afin d’alléger les pertes subies suite à la chute des prix.

    L’ONAB est intervenu plusieurs fois pour baisser les prix des poussins afin de stabiliser les prix. Mais ces opérations de régulation n’ont pas pu stabiliser le marché qui a vu le prix du poulet flambée pour atteindre 600 dinars le kilogramme pendant le mois de ramadan.

    A noter que le prix de la viande blanche a connu une chute de plus de 40% ces derniers jours pour s’établir à environ 300 dinars le kilogramme sur le marché de détail.

    L’Algérie aujourd’hui, 20 mai 2022

    #Algérie #Viande_blanche #poulet #Poussins

  • Maroc: appel à une participation massive à la marche du 29/5

    Maroc: appel à une participation massive à la marche du 29/5

    Maroc, marche, Front social marocain, prix, libertés individuelles, normalisation, Israël,

    Le Front social marocain a appelé à une participation massive à la marche populaire, prévue le 29 mai à Casablanca, contre la flambée des prix, les atteintes aux libertés individuelles et les accords de normalisation avec l’entité sioniste.

    Cet appel a été publié dans un communiqué, à l’issue d’une réunion du Front marocain, visant à discuter des moyens à adopter pour la réussite de la marche à laquelle il a appelé sous le slogan « Contre la flambée des prix, la répression et la normalisation ».

    Le Front social marocain a indiqué que la marche devant réunir toutes les franges de la société marocaine est une réponse visant à « faire la lumière sur les causes profondes de l’envolée des prix du carburant et des produits alimentaires qui relève de la responsabilité du gouvernement, au moment où les riches continuent à amasser des fortunes grâce, entre autres, à la surexploitation de la classe ouvrière, le pillage et la rente ».

    La marche populaire vise, en outre, à « exiger la baisse des prix du carburant et la nationalisation de la raffinerie La S.A.M.I.R pour contribuer à la sécurité énergétique du Royaume, ainsi que la restitution des fonds pillés, dont les 17 milliards de dirhams (1,6 milliard d’euros) qui ont été engloutis par le lobby du carburant ».

    Les organisateurs visent également, à travers cette manifestation, à « dénoncer la répression par laquelle le régime marocain entend freiner le mouvement de lutte » et répandre la peur parmi toutes les voix discordantes.

    Ils estiment que ce mouvement de contestation serait aussi une occasion pour « dénoncer la normalisation avec l’entité sioniste, avec laquelle le régime du Makhzen cherche à conclure une alliance militaire, sécuritaire et de renseignement », ainsi qu’une occasion de renouveler la solidarité avec le peuple palestinien et « adopter une loi criminalisant la normalisation ».

    Pour ces raisons, les membres du Front social marocain ont appelé à redoubler d’efforts pour relever le défi de la réussite de cette marche, « afin d’arracher des acquis au profit du peuple marocain ».

    #Maroc #Inflation #Prix #Normalisation #Répression

  • Marché pétrolier : Le prix du Brent frôle 115 dollars

    Marché pétrolier : Le prix du Brent frôle 115 dollars

    Pétrole, Brent de la mer du Nord, prix, West Texas Intermediate,

    Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait hier 114,74 dollars. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en juin était, quant à lui, de 0,30% à 114,54 dollars.

    Les prix du pétrole étaient en attente mardi matin après avoir clôturé à leur plus haut niveau en près de huit semaines lors de la séance précédente, commente Lukman Otunuga, analyste pour FXTM. « Les efforts visant à obtenir un consensus sur un embargo pétrolier de l’UE à l’encontre de la Russie se poursuivent, ce qui maintient les prix élevés, explique Susannah Streeter, analyste pour Hargreaves Lansdown. Toutefois, les résistances de la Hongrie, particulièrement dépendante du pétrole russe, limitent les gains. La Hongrie a chiffré lundi à 15-18 milliards d’euros le coût d’un arrêt de ses achats de pétrole russe pour expliquer sa demande d’exemption des approvisionnements par oléoduc du projet d’embargo pétrolier de l’UE.

    Un embargo européen « affecterait négativement l’approvisionnement en pétrole russe et resserrerait inévitablement l’équilibre pétrolier », ce qui tirerait les prix vers le haut, rappelle Tamas Varga, de PVM Energy. La Russie a averti qu’elle réagirait à des déploiements d’infrastructures militaires de l’Otan en Finlande et en Suède, candidates à une entrée dans l’Alliance atlantique. L’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’alliance militaire et la réponse politique et militaire de la Russie qui s’ensuivra feront monter la tension, ce qui se répercutera sur l’économie mondiale et la chaîne d’approvisionnement en pétrole, fournissant ainsi un autre niveau de soutien aux prix, poursuit Varga.

    En parallèle, le marché semble avoir apprécié les informations selon lesquelles Shanghaï n’a signalé aucune nouvelle infection au Covid-19 pour un troisième jour consécutif, affirme Lukman Otunuga. Une grande partie des 25 millions d’habitants de la capitale économique chinoise reste cependant toujours confinée.

    Ania Nch

    Le Courrier d’Algérie, 18 mai 2022

    #Pétrole #Brent #Russie #Ukraine #Chine

  • Vols, prix des billets: Ce qu’a dit le Président Tebboune

    Vols, prix des billets: Ce qu’a dit le Président Tebboune

    #Algérie #Air_Algérie #Prix #Tarifs #Vols #Abdelmadjid_Tebboune

    Le Président de la République Abdelmadjid Tebboune s’est exprimé, hier, sur la question des vols d’Air Algérie et les prix des billets.

    A un mois du début de la saison estivale, les algériens établis à l’étranger sont nombreux à vouloir rentrer passer leurs vacances en Algérie après deux ans de crise sanitaire qui les ont éloigné de leurs familles.

    Toutefois, les membres de la communauté algérienne à l’étranger se plaignent des prix des billets jugés chers et du nombre de vols qui était limité.

    Lors du dernier Conseil des ministres, le Chef de l’État a approuvé le programme de la compagnie Air Algérie spécial saison estivale. Celui-ci sera publié prochainement via un décret exécutif.

    Vols, prix des billets: Les réponses de Tebboune aux algériens établis en Turquie

    Le Président de la République Abdelmadjid Tebboune, qui est en visite depuis hier en Turquie, a rencontré les ressortissants algériens établis dans ce pays.

    Ces derniers ont fait part de leurs préoccupations au Chef de l’État notamment concernant la situation du transport aérien et le prix des billets, rapporte l’agence APS.

    En réponses à ces préoccupations des algériens de l’étranger, rapporte l’APS, le Président Tebboune a rappelé qu’il a autorisé Air Algérie à acquérir 15 nouveaux avions pour renforcer sa flotte et améliorer les conditions de transports pour la communauté algérienne.

    En outre, le Président a demandé au ministre des transports d’entamer une révision des prix des billets de transports aérien et maritime en faveur des algériens de l’étranger.

    Le Chef de l’Etat a rappelé, par ailleurs, les efforts consentis par l’État durant la crise sanitaire notamment pour le rapatriement des algériens bloqués à l’étranger.

    Voyager, 16 mai 2022

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  • Prix ​​de l’essence : l’Algérie dans le top 5 en Afrique

    Prix ​​de l’essence : l’Algérie dans le top 5 en Afrique

    Prix ​​de l’essence : l’Algérie dans le top 5 en Afrique – Carburants, diesel, tarifs, Angola, Libye, Nigeria, Egypte

    Un rapport de Zutobi, une société internationale de formation à la conduite en ligne, publié le 28 avril 2022, répertorie les pays avec les coûts de carburant les moins chers et les plus chers au monde.

    L’étude, qui examine les prix de l’essence dans plus de 150 pays et territoires, utilise la voiture la plus vendue au monde – la Toyota Corolla – pour calculer la distance qu’un conducteur peut parcourir avec 50 $ de carburant dans le réservoir.

    Pays où le carburant coûte le moins cher
    1 — Venezuela : 0,03 $ le litre (0,11 $ le gallon d’essence)
    Le Venezuela possède les plus grandes réserves connues de pétrole brut au monde. Il n’est donc pas surprenant que l’essence soit si bon marché dans ce pays d’Amérique latine. À 0,11 $ le gallon (3,8 litres), c’est 5,95 $ moins cher que la moyenne mondiale.

    2 — Libye : 0,04 $ le litre (0,15 $ le gallon d’essence)
    Un autre pays riche en pétrole arrive en deuxième position. Les hydrocarbures représentent 97% des exportations libyennes. Cette abondance permet à l’essence d’être très bon marché, donc son coût par gallon n’est que de 0,15 $ (0,04 $/L).

    3 — Iran : 0,06 $ le litre (0,23 $ le gallon d’essence)

    L’Iran a le troisième prix du carburant le plus bas au monde. Dans ce pays d’Asie centrale, le coût d’un litre d’essence n’est que de 0,06 $. Bien que la production pétrolière du pays soit affectée par les sanctions internationales, elle reste à un niveau élevé, ce qui maintient le prix bas.

    Pays où le carburant est le plus cher
    1 — Hong Kong : 3,45 $ le litre (13,10 $ le gallon d’essence)
    Hong Kong a les prix de l’essence les plus élevés au monde. Un litre d’essence dans la région administrative spéciale coûte 3,45 dollars. C’est plus du double de la moyenne mondiale.

    2 — Pays-Bas : 3,10 $ le litre (11,75 $ le gallon d’essence)
    Les Pays-Bas sont le deuxième pays le plus cher au monde pour l’essence. Le prix du litre d’essence y est actuellement de 3,10 $, ce qui en fait le pays le plus cher du monde occidental.

    3 — Norvège : 3 $ le litre (11,36 $ le gallon d’essence)
    La Norvège, juste derrière les Pays-Bas, est le troisième pays où le prix de l’essence est le plus élevé au monde. Les Norvégiens doivent payer en moyenne 3 dollars le litre.

    Les 5 pays africains avec les prix du carburant les plus bas

    Voici la liste des 5 pays africains où le carburant coûte le moins cher. On note que l’Algérie, avec le prix de 0,38 $ le litre (1,46 $ le gallon), se classe 2e et position, juste derrière la Libye.

    Libye (0,04 $ par litre)
    Algérie (0,38 $ par litre)
    Angola (0,42 $ par litre)
    Nigéria (0,48 $ par litre)
    Égypte (0,62 $ le litre)

    A noter que lors de la loi de finances complémentaire (LFC) 2020, le gouvernement algérien a décidé d’augmenter les prix des différents carburants « pour réduire leur gaspillage », selon les propos du ministre des Finances de l’époque, Abderrahmane Raouya.

    Ainsi, les nouveaux prix des carburants sont les suivants :

    Gazole (Diesel) : 29,01 DA/L (+5,95 DA)
    Essence super 45,97 29,01 DA/L (+4 DA)
    Essence normale : 43,71 29,01 AD/L (+4,76 AD)
    Essence sans plomb : 29,01 DA/L (+4 DA)
    GPL : 9 après JC

    California18, 12 mai 2022

    #Algérie #Essence #Carburants #Pétrole #Nigeria #Libye #Angola #Egypte

  • Tunisie: Le pain manque. La faute à l’Ukraine ou au gouvernants?

    Tunisie: Le pain manque. La faute à l’Ukraine ou au gouvernants?

    Tunisie: Le pain manque. La faute à l’Ukraine ou au gouvernants? blé, huile de tournesol, Russie, prix, inflation, corruption,

    par Saber Yakoubi

    TUNIS. Depuis des jours, la presse et diverses institutions tirent l’alarme sur la pénurie de blé dans divers pays d’Afrique du Nord en raison de la guerre en cours en Ukraine. Les sanctions internationales contre la Russie et le manque ou l’insuffisance de production de blé en Ukraine, mais aussi d’huile de tournesol, risquent d’avoir de graves répercussions : 85 % des importations de blé de l’Égypte proviennent de Russie (52 %) et d’Ukraine (33 %), soit 10 millions de tonnes en 2020, en baisse en 2021 ; dans le pays il y aurait des stocks pour 5 mois, et le gouvernement a prévu d’augmenter la production de blé qui de toute façon s’avère forcément tardive et donc pas en mesure d’atténuer les coûts pour le consommateur. 75% des céréales importées de Libye proviennent d’Ukraine et de Russie.

    En Tunisie, où les prix flambent, il y aurait des réserves pour trois mois. Cependant, est-il correct d’attribuer la « crise du blé » tunisienne à la guerre en cours en Ukraine ? L’article d’aujourd’hui de Karima Moual publié dans La Repubblica et intitulé  » Voyage en Tunisie affamée par la guerre en Ukraine : » ‘Ici aussi le pain s’épuise’« Dresse un tableau alarmant, et certes les effets de la crise ukrainienne se feront également sentir à Tunis, mais la crise économique, également pain, a commencé bien avant le conflit voulu par Vladimir Poutine. D’autre part, dans le même article, il est noté que « la Tunisie ressemble à une cocotte-minute maintenue à feu doux », ainsi que qu’ »il y a une crise politique, avec un parlement formellement dissous le 30 mars par le président de la République Kais Saied, après quoi avait déjà été suspendue par lui-même cet été », et c’est peut-être là qu’il faut chercher le premier foyer de la pénurie de céréales.

    La Tunisie connaît aujourd’hui un chaos politico-institutionnel qui va de pair avec le taux de chômage élevé, la cherté de la vie, la pauvreté ambiante, la corruption généralisée, etc., et il est certainement de la responsabilité de ceux qui gouvernent si les agences de notation donnent la Tunisie comme proche du défaut, c’est-à-dire pour Ficht CCC et pour Moody’s Caa1 avec outoock négatif.

    La « crise du pain » désormais imminente, qui risque de frapper dans peu de temps des Tunisiens déjà épuisés par les conséquences économiques de la pandémie, va donc de pair avec la crise politique, après les suspensions répétées du parlement jusqu’à sa dissolution par le président. Saied, pour un choc des pouvoirs passé par l’article 80 de la Constitution, qui prévoit la possibilité pour le Président de suspendre le Parlement pour un mois maximum et de limoger le gouvernement en cas d’urgence avérée pour protéger l’Etat. La Cour constitutionnelle est inexistante, car elle n’a jamais été nommée.

    La vérité est donc qu’il y a un manque d’argent parce que l’État, compris comme un ensemble d’organes institutionnels, ne fonctionne pas, il suffit de penser que la presse locale à plusieurs reprises, il a signalé des navires chargés de céréales arrivant dans les ports tunisiens, incapables de décharger les marchandises car ils n’étaient pas payés, et en effet, l’État avait dû payer les pénalités.

    Notizie geopolitiche, 01/05/2022

    #Tunisie #Ukraine #crise #Economie #Pain

  • FMI: Turbulences économiques annoncées au Maroc

    FMI: Turbulences économiques annoncées au Maroc

    FMI: Turbulences économiques annoncées au Maroc – agriculture, tourisme, prix, matières premières, croissance,

    Le faible rendement de l’agriculture ainsi que les perturbations du tourisme auxquels s’ajoute la flambée des matières premières au niveau mondial, expliquent les difficultés annoncées dans ce pays.

    Le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour le Maroc en 2022, à 1,1% contre 3% selon les estimations précédentes.

    La croissance du PIB réel marocain devrait passer de 7,2% en 2021 à 1,1% en 2022, selon le dernier rapport du FMI sur les Perspectives de l’économie mondiale, alors que le chef de mission du Fonds au Maroc, Reberto Cardarelli s’attendait lors d’une conférence virtuelle le 10 décembre dernier, à une croissance de 3% cette année.

    L’institution de Bretton Woods a révisé ainsi ses projections pour l’économie marocaine de 1,9 point, en raison notamment de la faiblesse persistante des secteurs du tourisme et agriculture.

    Pour ce qui est du taux de chômage, il devrait atteindre 11,7% en 2022, selon le même rapport.

    Le directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale (MOAC) du FMI, Jihad Azour, a indiqué dans un point de presse à l’issue des réunions de printemps du FMI, qui « se sont déroulées dans un climat d’incertitude », que plusieurs facteurs expliquent cette révision à la baisse de la croissance marocaine, évoquant notamment l’impact de la sécheresse sur le rendement agricole du pays, la hausse des prix des matières premières et du pétrole, ainsi que les retombées économiques des tensions géopolitiques sur les marchés partenaires du Maroc, en particulier le marché européen.

    Parallèlement, le taux de croissance économique dans la région MENA devrait augmenter de 0,9 point en 2022 par rapport aux prévisions du FMI d’octobre dernier, pour atteindre 5%, enregistrant de grandes disparités entre les pays de la région, selon M. Azour.

    « En effet, les pays exportateurs de pétrole bénéficient d’une révision à la hausse sous l’effet d’une augmentation des prix de l’énergie et de la production conformément à l’accord des pays de l’Opep+, tandis que les pays émergents, les pays à revenu intermédiaire — dont fait partie le Maroc — et les pays à faible revenu pâtissent pour la plupart d’une révision à la baisse », a précisé le même responsable.

    Dans un communiqué le mois de mars dernier, Bank Al-Maghrib (la banque centrale marocaine) a prévu une baisse sensible de la croissance économique pour l’année 2022 avec un taux qui ne devrait pas dépasser 0,7%.

    AB News, 01/05/2022

    #Maroc #FMI #Economie #Croissance #Agriculture #Tourisme