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  • Espagne: Et si l’Algérie fermait le robinet du gaz?-analyse-

    Espagne: Et si l’Algérie fermait le robinet du gaz?-analyse-

    Espagne: Et si l’Algérie fermait le robinet du gaz?-analyse- – Maroc, Sahara Occidental, GNL, facture, prix,

    L’Espagne fait face à une facture de gaz plus lourde si l’Algérie arrête ses livraisons: Analyste
    Selon un analyste, la facture de gaz de l’Espagne devrait fortement augmenter si l’Algérie donne suite à sa menace de résilier ses approvisionnements.

    L’Algérie a averti cette semaine qu’elle arrêterait les approvisionnements si Madrid vendait du gaz algérien à d’autres pays, faisant référence à un projet espagnol d’exportation de gaz vers le Maroc via un gazoduc.

    Les relations de l’Algérie avec le Maroc voisin se sont fortement détériorées ces dernières années en raison de leur différend sur le Sahara occidental, Madrid attirant sa colère pour avoir soutenu le plan d’autonomie de Rabat pour l’ancienne colonie espagnole.

    L’Algérie a désactivé le gazoduc Maghreb-Europe, qui transportait du gaz vers l’Espagne et l’Europe via le Maroc, le 31 octobre de l’année dernière, transférant l’approvisionnement de Madrid vers le gazoduc sous-marin direct Medgaz.

    La dépendance de l’Espagne vis-à-vis du gaz algérien peut être mesurée par le fait que 40% des besoins totaux en gaz de Madrid l’année dernière ont été satisfaits par la nation nord-africaine.

    En janvier, les exportations de gaz algérien vers l’Espagne se sont élevées à 9,8 gigawattheures, suivies de 9,0 gigawattheures en février et de 9,5 gigawattheures en mars, selon l’Institut d’économie et d’analyse financière de l’énergie (IEEFA).

    Madrid aura d’autres options si l’Algérie met fin à l’approvisionnement en gaz, mais ce sera une proposition coûteuse, a déclaré Ana Maria Jaller-Makarewicz, analyste pour l’Europe à l’IEEFA.

    Elle a déclaré que la principale pomme de discorde entre les deux était le projet de Madrid d’exporter du gaz vers le Maroc, donc « tout dépend de ce que l’Espagne décide de faire ».

    « Si l’Algérie arrête les livraisons, l’Espagne peut répondre à sa demande avec des importations de GNL. Mais cela peut faire grimper les prix du gaz dans le pays car c’est beaucoup plus cher que d’obtenir du gaz directement d’Algérie via le gazoduc GNL », a expliqué Jaller-Makarewicz.

    La part de l’Europe

    Le gaz algérien est tout aussi important pour l’Europe que pour Madrid – de plus en plus alors que l’Union européenne tente de se sevrer de l’énergie russe.

    L’Algérie a représenté 8,2% des importations de gaz de l’UE l’année dernière, ce qui en fait le troisième fournisseur du bloc après la Norvège et la Russie.

    L’Europe a accaparé 83% des exportations de gaz de l’Algérie, selon les données de l’Institut du Moyen-Orient, tandis que le volume total fourni à l’Europe l’an dernier a atteint 55 milliards de mètres cubes.

    Selon l’IEEFA, les exportations algériennes vers l’Europe en janvier ont totalisé 30,2 gigawattheures, 27,8 gigawattheures en février et 29,3 gigawattheures en mars.

    Avec l’Espagne, l’Italie est le principal importateur européen de gaz algérien.

    L’Algérie était le deuxième fournisseur de l’Italie l’année dernière, fournissant environ 28 % de ses besoins totaux, juste derrière la Russie avec 38 %.

    Dans ce contexte, Jaller-Makarewicz, l’analyste de l’IEEFA, a déclaré qu’il était peu probable que l’Algérie réduise l’approvisionnement en gaz de l’Italie via le gazoduc transméditerranéen.

    L’Algérie et l’Italie ont récemment négocié pour intensifier leur commerce du gaz, a-t-elle ajouté, faisant référence à un accord signé par les deux début avril alors que Rome s’efforce de réduire sa dépendance à Moscou.

    MEMO, 01/05/2022

    #Espagne #Gaz #GNL #Algérie #Maroc #SaharaOccidental #prix



  • Algérie : Le Ramadhan 2022 achève le pouvoir d’achat

    Algérie : Le Ramadhan 2022 achève le pouvoir d’achat – inflation, prix, huile de table, semoule, lait, bananes,

    Le mois sacré de Ramadhan, qui touche à sa fin, aura été le plus difficile à gérer en matière de dépenses pour la majorité des Algériens à moyen et à faible revenu. Depuis son début, les prix, qui étaient déjà élevés, ont explosé sans raison apparente, alors que les tensions qui existaient déjà sur des produits de base se sont également accentuées. Le tout au vu et au su des autorités, à leur tête le ministère du Commerce, qui n’a pas été en mesure d’aller jusqu’au bout de son engagement d’assurer un mois de Ramadhan clément.

    Il est clair que le bilan des quatre dernières semaines aura été catastrophique pour ce département ministériel ayant failli à sa mission de protéger les consommateurs de la spéculation et de l’informel. Malgré les mesures et les dispositions annoncées avant le début du mois sacré, force est malheureusement de constater que sur le terrain, la situation a complètement échappé au ministre Rézig. Nous avons, en effet, vu le prix de la pomme de terre atteindre le seuil des 200 da le kilogramme dans certaines wilayas, alors que des engagements avaient été pris à ce que celui-ci ne dépasserait pas les 60 da. De grandes opérations de déstockages ont été pourtant opérées ainsi que des quantités importantes ont été également importées sans que cela ne puisse faire baisser son prix. Idem pour le prix des autres légumes qui ont connu des augmentations de plus de 20%. C’est le cas de la courgette qui a été vendue durant le mois sacré à pas moins de 200 da, également pour la laitue, le poivron, le concombre, la tomate, les haricots, les petits pois, et l’ail. En somme, tous les légumes qui suscitent la demande durant le mois de Ramadhan ont été hors de portée, et c’est pire encore en cette veille de l’Aïd El-Fitr.

    La banane à 850 DA et les viandes inaccessibles

    Si les légumes ont connu des augmentations de prix vertigineuses, les fruits n’ont également pas été épargnés. Et si l’on évoque cette catégorie de produits, c’est pour décerner la première place à la banane qui a gravement été touchée par la spéculation. En l’espace de quelques jours seulement son prix a, en effet, doublé pour atteindre le seuil des 1000 da dans certaines régions du pays, alors que celui-ci se situait autour des 400 da avant le début du mois de Ramadhan. D’ailleurs, nombreuses opérations de saisie effectuées par les services de sécurité ont permis de récupérer des quantités importantes de banane destinées à la spéculation. Une démarche ayant permis de faire baisser sensiblement son prix. Il est à souligner, d’autre part, le prix des autres fruits ont également augmenté durant le mois sacré. L’orange a atteint les 200 da le kg. La fraise était proposée à plus de 300 DA, alors que ces deux produits étaient fixés respectivement à 120 DA et 200 DA avant le mois sacré. Il faut dire que la situation était pire du côté des viandes blanches et rouges. Alors que les départements ministériels concernés s’étaient engagés à assurer aux consommateurs de la viande blanche à des prix raisonnables, le poulet a enregistré une hausse jusqu’à 150 da le kg, durant le mois de carême. C’est encore pire du côté des viandes rouges à l’instar du bovin affiché à plus de 1500 da le kg. À noter que cette flambée des prix a poussé beaucoup de familles algériennes à se passer de cet apport riche en protéines, pourtant très bénéfique en période de jeûne.

    Les marchés Errahma en deçà des attentes

    Alors qu’ils ont été mis en place tout au long du mois de Ramadhan comme alternative afin de faire face à la hausse des prix dans les marchés ordinaires, les marchés Errahma ont été loin de répondre aux attentes des consommateurs exaspérés par une mercuriale en folie. Si ces espaces avaient été pris d’assaut le premier jour du mois sacré, la désillusion et la déception n’ont pas tardé à prendre le dessus sur les esprits. Dans ces chapiteaux, installés dans différentes communes de la capitale, plusieurs produits très demandés n’ont pas été exposés à la vente. Il s’agit essentiellement de l’huile de table, du sucre, de la semoule et aussi des viandes, que les commerçants de ces espaces n’ont pas proposé. D’ailleurs, tout le monde aurait constaté que les prix vendus par les commerçants de ces chapiteaux, étaient de seconde nécessité, comme les conserves, les chocolats, les gâteaux, les œufs, les fromages ou encore les produits détergeants, ce qui a poussé les gens à déserter ces lieux. En ce qui concerne les prix, aucune différence n’a été constaté, surtout pour ce qui relève des quelques sortes de légumes exposés.

    L’huile, le lait et la semoule introuvables

    Il est également essentiel de rappeler que le mois de Ramadhan 2022 a été marqué par des détentions autour de plusieurs produits de première nécessité, à l’instar de l’huile de table, de la semoule et du lait subventionné. Si certains de ces produits étaient difficilement trouvables dans les commerces, avec l’arrivée du mois de Ramadhan, la situation s’est empirée. La spéculation et le détournement des matières premières ont fait que l’offre n’a pas pu répondre à la demande, poussant ainsi les consommateurs à faire des parcours du combattant pour pouvoir se procurer ces produits. Des chaînes et des files d’attente interminables devant les commerces ont été constatés tout au long du mois de Ramdhan, alors que les autorités n’ont pas été en mesure de régler le problème.

    Le ministère du Commerce dans le box des accusés

    La hausse des prix et les pénuries enregistrées depuis plusieurs mois et davantage durant le mois de Ramadhan avaient suscité, faut-il le rappeler, la désignation d’une commission parlementaire pour enquêter autour de l’origine de ce phénomène.

    Dans son rapport, la commission avait incombé une très grande part de responsabilité au ministère du Commerce. D’ailleurs, le Président de cette commission, Samil Kouadria, avait fait état d’un manque flagrant de communication et de sensibilisation entre les responsables du ministère, les producteurs et les commerçants. Déplorant le fait qu’aucune solution efficace n’a été décidée pour régler ce problème, plusieurs observateurs et acteurs du domaine avaient estimé que les quelques mesures prise n’ont fait que rajouter de l’huile sur le feu, citant particulièrement la sanction de 30 ans de prison contre les spéculateurs ayant dissuadé plus d’un commerçant de l’achat et de la vente de certains produits, faisant ainsi enfler la pénurie et provoquer une flambée des prix. Apportant plus d’éléments sur ce problème, Abderrahmane Hadef, qui est expert en économie, avait expliqué que les raisons de ces pénuries récurrentes peuvent être structurel dûe à une désorganisation des circuits de distribution avec un manque de régulation au niveau des grands distributeurs.

    Ania Nch

    Le Courrier d’Algérie, 30/04/2022

    #Algérie #Ramadhan #Inflation

  • Algérie. Billets d’avion: Appel à une révision des tarifs

    Algérie. Billets d’avion: Appel à une révision des tarifs

    Algérie. Billets d’avion: Appel à une révision des tarifs – Air Algérie, prix, destinations favorites,

    Les tarifs des billets de transport aérien sont devenus pratiquement inabordables. Les voyageurs sont de plus en plus pénalisés. Ces prix exorbitants n’incitent guère les algériens à se déplacer par voie aérienne.

    Un simple aller vers la capitale française, Paris, peut coûter entre 251 à 300 euros, selon la période. Les tarifs ne sont jamais stables pour la compagnie nationale publique Air Algérie. Il suffit de se rendre sur les sites commerciaux et de voir les comparateurs des prix. La Turquie, l’Espagne, les émirats arabes unis, l’Egypte sont de les destinations favorites des voyageurs algériens. Mais pas pour tous, puisque les tarifs vers ces pays sont également revus à la hausse depuis le mois de février. Ainsi, pour Istanbul destination prisée en toutes saisons, le prix du billet peut aller jusqu’à 240.000 DA alors que celui d’Alger – Dubaï peut coûter jusqu’à plus de 500 euros pour un simple aller. Le même constat pour l’Espagne qui regroupe comme les autres pays d’Europe une importante communauté d’émigrés. Ces derniers ne peuvent plus, comme cela était possible par le passé, venir en Algérie. Raison : les prix ont été multipliés par 2. Le coût peut se situer entre 390 à 410 euros. Il est bien entendu question de la durée du séjour et de la classe des voyageurs, car ces tarifs mentionnés s’appliquent uniquement sur les classes économiques. Pour la prochaine saison estivale qui se rapproche, la destination française occupe la première position et reste la plus desservie avec 64 vols supplémentaires ajoutés aux vols classiques à la compagnie nationale. Les autres concurrents ne bénéficient pas de cet avantage car les négociations sur le coût de la billetterie ne concernent que les grandes compagnies.

    Toutefois, les petites compagnies, s’introduisant dans le paysage aérien, profitent d’un vol ou 2 sur les villes françaises avec des tarifs réduits à un certain seuil. Face à cette situation le gouvernement d’Aïmene Benabderahmane a été instruit d’enquêter sur la politique tarifaire des billets d’avion. C’est en effet le Président Tebboune qui l’a ordonné alors que le Premier ministre avait fait les premiers pas en novembre dernier lorsqu’il a considéré que « les tarifs sont excessivement chers et demeurent inaccessibles pour les membres de la communauté nationales à l’étranger ».

    C’est que depuis, une commission a été mise sur pied pour examiner en premier lieu la destination française qui regroupe la plus grande communauté d’Algériens. Même si les résultats de cette première enquête n’ont pas encore été révélés, il n’en demeure pas moins que celle qui va suivre sera concluante sur les raisons sur cette envolée tarifaire.

    Pour la compagnie publique de transport aérien, il est question surtout de « l’impact de la pandémie virale sur le coût du transport aérien et la hausse des charges d’exploitation de toutes les compagnies mondiales ». Un argument qui n’arrive pas à convaincre les voyageurs algériens mais aussi l’exécutif gouvernemental qui se chargera d’établir la vérité sur les tarifs en attendant d’autres révélations sur le sujet.

    Par : FAYÇAL ABDELGHANI

    Le Midi Libre, 26/04/2022

  • Algérie: Le partenariat italien et sa répercussion sur l’Espagne

    Algérie: Le partenariat italien et sa répercussion sur l’Espagne

    Algérie: Le partenariat italien et sa répercussion sur l’Espagne – Maroc, Sahara Occidental, gaz, Russie, Ukraine, Transmed, prix,

    Que signifie pour l’Espagne le fait que l’Italie soit un partenaire préférentiel de l’Algérie pour l’achat de gaz ?
    Premièrement, l’Espagne ne sera plus le partenaire privilégié de l’Algérie, et deuxièmement, le prix du gaz et du carburant en provenance d’Algérie augmentera.

    Le Premier ministre italien, Mario Draghi, a surpris le monde en annonçant hier à Alger un accord de coopération stratégique et une augmentation des importations de gaz en provenance d’Algérie, qui traverse une crise diplomatique sans précédent avec l’Espagne sur la question du Sahara occidental.

    « Nos gouvernements ont signé une déclaration d’entente sur la coopération bilatérale dans le secteur de l’énergie, en plus de l’accord entre (la compagnie d’hydrocarbures italienne) Eni et (l’algérienne) Sonatrach pour augmenter les exportations de gaz vers l’Italie », a confirmé Draghi à propos de ce rapprochement attendu.

    Sans aucun doute, cet accord Algérie-Italie a une lecture claire pour l’Espagne : l’Algérie n’a pas pardonné à Pedro Sánchez son revirement dans sa politique avec le Maroc, et pour le dire haut et fort, elle signe avec l’Italie comme partenaire préférentiel pour exporter son gaz et développer les énergies renouvelables et l’hydrogène vert.

    Que gagne l’Italie de cet accord ?
    Pour commencer, pour réduire sa dépendance vis-à-vis du gaz russe, qui représente actuellement 40 % des importations totales de l’Italie, comme l’a expliqué le président italien Mario Draghi lors d’une conférence de presse après une rencontre privée avec le président algérien Abdelmadjid Tebboun Tebboun.

    L’Algérie est le deuxième vendeur de gaz à l’Italie, après la Russie, et fournit 30 % de la consommation intérieure du pays européen grâce au gazoduc Transmed, dont la capacité peut atteindre 27 milliards de mètres cubes.

    Et pour compléter le tableau, « l’Italie est prête à travailler avec l’Algérie pour développer les énergies renouvelables et l’hydrogène vert ». Nous voulons accélérer la transition énergétique et créer des opportunités de développement et d’emploi », a ajouté le dirigeant italien.

    Comment cet accord affecte-t-il l’Espagne ?
    La première mesure est déjà en cours : les prix de vente du gaz à Madrid seront révisés, comme l’a prévenu la compagnie algérienne Sonatrach, qui a également précisé qu’elle maintiendrait les prix pour le reste de ses clients européens.

    « L’Algérie a décidé de maintenir, pour tous ses clients, des prix contractuels relativement adéquats. Cependant, cela n’exclut pas de recalculer les prix avec notre client espagnol », a déclaré il y a quelques jours Toufik Hakkar, président de la compagnie nationale algérienne.

    L’Algérie a admis qu’elle disposait de « quelques milliards (de mètres cubes supplémentaires) », bien que cela ne suffise pas à remplacer la production russe pour assurer une alternative à l’Europe. Toutefois, il prévoit qu’au rythme de l’exploration, elle augmentera sa capacité au cours des quatre prochaines années, ouvrant ainsi des perspectives prometteuses avec des « clients européens ».

    Faisant référence aux exportations vers l’Europe, il a souligné que « depuis le début de la crise en Ukraine, les prix du pétrole et du gaz ont explosé ».

    Ce geste est considéré comme une riposte à la nouvelle position de l’Espagne sur le Sahara occidental, qui a récemment annoncé son soutien à la souveraineté proposée par le Maroc sur la région, dans un renversement de sa politique étrangère traditionnelle.

    Outre la relation commerciale dans le secteur du gaz naturel et du gaz naturel liquéfié (GNL), il existe actuellement quatre contrats de production et d’exploitation d’hydrocarbures en vigueur entre l’Algérie et des entreprises espagnoles telles que Cepsa jusqu’en 2040.

    COPE.es, 12/04/2022

    #Algérie #Italie #Espagne #Gaz #Maroc #Espagne #Transmed #Russie #Ukraine #SaharaOccidental #WesternSahara

  • Maroc : Le front social grogne et exige la tête d’Akhannouch

    Maroc : Le front social grogne et exige la tête d’Akhannouch – hydrocarbures, prix, cherté de la vie, produits alimentaires,

    Maroc : Le front social grogne et exige la démission du gouvernement

    Le front social au Maroc grogne. Le ras-le-bol s’accentue de plus en plus ces derniers mois et la politique du Makhzen dans la gestion des affaires sociales et économique du pays continue de faire des mécontents parmi le peuple qui ne constate aucun changement.

    Devant une situation économique qui s’aggrave, des protestations contre la hausse des prix alimentaires ont été constatées dans de nombreuses villes marocaines en dépit des appels au calme lancés par le Makhzen à destination des populations pour ne pas ébruiter les actions des citoyens.

    Les protestations du peuple marocain ont commencé à partir de la ville de Tétouan, le 23 avril ou des milliers se sont rassemblés, appelant le gouvernement à démissionner s’il n’était pas capable de répondre aux besoins du simple citoyen qui souffre de la cherté de la vie, surtout le Maroc s’écroule de plus en plus sur le poids de la dette extérieure qui avoisine les 70 milliards de dollars.

    Le samedi soir, prés la rupture du jeûne, au centre-ville de Tétouan un énorme de rassemblement de protestation a été organisé contre la récente hausse des prix du carburant et des denrées alimentaires de base.

    Les organisateurs de la protestation issus du « Front social », qui comprend des partis d’opposition de gauche, sous le slogan « Luttons tous contre la flambée des prix », ont insisté sur la démission du gouvernement du richissime homme d’affaires Akhanouche, et ont fortement appelé à organiser des rassemblements de mécontentement au niveau national.

    Des milliers de manifestants dans cette veillée ont scandé des slogans forts dénonçant la vie chère, et les fluctuations dangereuses qui ont « massacrer » le pouvoir d’achat des classes pauvres et moyennes.

    Il convient également de noter l’ensemble des denrées alimentaires de base ont connu des augmentations vertigineuses, telles que la farine et les légumes. Ajouter à cela la hausse des prix de l’essence qui a directement affecté tous les prix des produits de consommation, ce qui a fait souffrir en silence les groupes vulnérables de la société, et la classe moyenne impactée par crise économique qui secoue le Maroc.

    Source

    #Maroc #AzizAkhannouch #Carburants #Prix #Cherté #Conflitsdintérêt

  • Algérie. Le bâtiment en crise…

    Algérie. Le bâtiment en crise…

    Algérie. Le bâtiment en crise… – prix, matériaux de construction, UNPE,

    Le président de l’Union nationale du patronat et des entrepreneurs «UNPE», Mohamed Yazid Meliani, a indiqué que la hausse des prix de certains matériaux de construction risque de faire «exploser» le secteur. C’est ainsi qu’il s’est prononcé au sujet de l’augmentation des prix de certains matériaux de construction notamment, le fer, le ciment, le bois et le plastique sur le marché en Algérie et ce, en comparaison aux prix avec ceux qui figurent sur les contrats et les cahiers des charges, comme relayé par «Echourouk».

    Déjà le secteur du bâtiment a été fortement «touché» depuis l’avènement du Hirak et après, par la pandémie. Mohamed Yazid Meliani a affirmé qu’une hausse significative des prix des matériaux de construction susmentionnés a été de vigueur durant ces trois dernières années, en particulier, le fer. Ce dernier est produit localement, mais son prix a augmenté davantage à cause des « anticipants ». Ces produits font aussi l’objet de spéculations dès qu’il y a perturbation du marché.

    Pour l’UNPE, l’augmentation des prix des matières premières menace la réalisation des projets de construction. Mais aussi, cela pousse les entrepreneurs au chômage technique, à changer d’activité ou à déclarer faillite. Début mars, le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, avait déclaré à propos de la hausse du prix de l’acier: «Le prix de l’acier algérien est un prix concurrentiel sur les bourses mondiales. Les prix sont impactés par le principe de l’offre et de la demande».

    Le ministre a indiqué que son Département œuvrait à augmenter la production de ce métal au niveau des entreprises privées à l’instar de «Tosyali» et ce, en vue de faire baisser et stabiliser les prix. En attendant de trouver une solution, des entreprises ont payé la «différence» de leurs poches et au détriment des travailleurs. Le responsable de l’UNPE trouve que les ministères des Finances, du Commerce et de l’Industrie doivent intervenir dans le but de mettre fin aux spéculations conduites par certaines parties responsables de la commercialisation au niveau des usines.

    Selon lui, ces spéculateurs engendrent de lourdes dépenses aux entrepreneurs. Des entrepreneurs préconisent de réactualiser les prix des matériaux de construction et de les inclure dans les cahiers des charges. Ce qui est certain, le secteur du bâtiment est en crise et a besoin de solutions.

    Le Carrefour d’Algérie, 24/04/2022

    #Algérie #Bâtiment #UNPE

  • Algérie. Des promesses, pour quel résultats ?

    Algérie. Des promesses, pour quel résultats ?

    Algérie. Des promesses, pour quel résultats ? – produits agricoles, prix, huile de table, semoule, spéculation,

    Contrairement aux promesses des ministres du Commerce et de l’Agriculture, la mercuriale n’a pas enclenché un mouvement baissier. Ni la fin de la première semaine, ni la seconde n’ont vu la réalisation des prévisions ministérielles. L’inflation que connaissent les produits agricoles et les tensions perceptibles sur l’huile et la semoule amènent les citoyens à faire un constat d’échec de ces deux départements. Ils n’ont plus besoin de s’exprimer à quelques jours de la fin du mois sacré. La vérité est qu’ils ont perdu leur pari, au point où les instances de l’Etat n’arrivent même plus à se faire entendre par les citoyens. Les informations sur les nombreuses saisies de nourriture illégalement stockée et même les 10 ans de prison écopés par un spéculateur, ne font pas réagir l’opinion. Tant que les Algériens ne sentent pas les effets du déploiement de l’Etat dans son panier, il ne fait pas cas des efforts déployés. Il faut dire que ceux-ci n’ont pas suffi à arrêter le monstre de la spéculation. C’est un fait.

    Maintenant que l’échec est pratiquement consommé, l’opinion publique découvre que l’on n’est pas mieux lotis pour ce qui concerne les effets vestimentaires pour l’Aid El Fitr. Les parents qui pensaient bénéficier d’une baisse des prix des produits de consommation pour répondre présent à la demande de leurs enfants, déchantent et réfléchissent déjà au système D qu’ils vont devoir adopter pour sortir de ce mois avec un minimum de dégâts financiers. Cela dit, il ne faut pas, non plus, faire dans l’exagération. Entre deux complaintes, les familles algériennes ont su profiter de ce mois béni et avant même qu’ils ne finissent, pensent déjà aux joies du prochain. Que l’administration a prêté le flanc est une chose, mais cela n’entamera pas l’amour qu’ont grands et petits pour le mois sacré. Qu’on se le dise donc.

    Il reste, cependant que cette tendance aux «laxisme» des autorités publiques a quelque peu gâché le tableau que tout le monde aurait voulu voir idyllique. Et pour cause, l’impréparation des services habilités a entraîné une sorte de réaction en chaîne, débouchant sur un démarrage en catastrophe de ce mois sacré, avec les scènes que l’on a vu autour des supérettes. Même si ces images sont derrière nous et pratiquement oubliées après près d’une vingtaine de jours de jeûne et de veillées ramadanesques, il reste tout de même un arrière-goût de promesses non tenues et une impression d’imperfection dans l’attitude de certains agents de l’Etat.

    Aussi, disons-le donc clairement que l’administration n’a pas été vraiment au top dans la gestion du Ramadhan 2022. Ceci entraînera, à n’en pas douter, des remontrances légitimes de la part des citoyens, tant que l’administration n’a pas fait montre d’une parfaite maîtrise du processus commercial.
    Par Nabil G.

    Ouest Tribune, 20/04/2022

  • Algérie: Du changement dans l’air ?

    Algérie: Du changement dans l’air ? Abdelmadjid Tebboune, prime Covid, front social, climat, prix,

    Le président Tebboune est en colère et pour cause. Beaucoup de choses ne fonctionnent pas comme il le souhaite ni au rythme qu’il veut imposer au moment où le célèbre adage «le temps c’est de l’argent» prend toute sa signification. Pour des observateurs avertis du fonctionnement du «modèle politique» algérien, des signes sont perceptibles qu’un changement est en train de se décider. L’évaluation que fait le chef de l’Etat sur le fonctionnement de certains secteurs est pour le moins négative.

    Pour l’Algérien de la rue, il est bien sûr évident que les hommes en charge de la gestion de certains départements ministériels sont en déphasage total avec la réalité du terrain. Mais aussi par rapport aux orientations du président de la République. Comme reconnu par le chef de l’Etat himself, les instructions présidentielles ne sont pas toujours appliquées sur le terrain, à l’image de la prime Covid qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Un gouvernement remanié dans son armature s’impose pour le premier responsable du pays comme une urgence, pour apporter du sang neuf et insuffler un nouvel élan à la machine économique en pleine régénération et un front social en ébullition.

    L’Algérie n’a plus le temps et ne peut plus se permettre le «luxe» de placer les hommes qu’il ne faut pas à la place qu’il ne faut pas. La folie qui s’est emparée des mercuriales et l’insupportable envolée des prix semblent être l’autre motif de colère du Raïs. La faute à ne pas commettre justement est celle de ne pas laisser l’Etat et ses prérogatives régaliennes se déliter par la faute d’hommes incompétents. L’incapacité de certains membres de l’exécutif gouvernemental à suivre le tempo imposé par le président Tebboune doit être absolument corrigée et au plus tôt. Les compétences n’ont jamais manqué dans ce pays, pour peu qu’elles soient considérées et surtout exploitées à bon escient. Tebboune n’a cessé de dire et redire que la dignité et le bien-être du citoyen algérien lambda figurent en en-tête de sa feuille de route.

    par El-Houari Dilmi

    Le Quotidien d’Oran, 21/04/2022

  • Pétrole : Le Brent se reprend légèrement

    Pétrole : Le Brent se reprend légèrement

    Pétrole : Le Brent se reprend légèrement – état des stocks américains de pétrole, West Texas Intermediate,

    Les prix du pétrole se reprenaient mercredi, après avoir perdu plus de 5% la veille, les craintes concernant l’offre en or noir reprenant le dessus sur le marché, les facteurs de perturbations de l’approvisionnement s’additionnant.
    Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin prenait dans la matinée 0,66% à 107,96 dollars. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en mai, dont c’est le dernier jour d’utilisation comme contrat de référence, gagnait quant à lui 0,90% à 103,48 dollars.

    Selon les analystes, le pétrole s’échange à nouveau à la hausse après ses pertes de mardi, car les replis du prix du brut sont toujours considérés comme des « opportunités d’achat intéressantes ». Le ralentissement du côté de la demande freine certainement la tendance haussière, mais il ne pèse pas nécessairement assez pour inverser la tendance, ont-ils commenté.
    En effet, l’offre reste problématique notamment avec la situation politique en Libye et les attaques des Houthis visant l’Arabie saoudite, détaillent-ils. La Compagnie nationale de pétrole en Libye avait annoncé lundi la fermeture de deux sites pétroliers majeurs, après la fermeture de plusieurs autres installations en lien avec des protestations et des rivalités politiques.

    Le marché attend également la publication de l’état des stocks américains de pétrole par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA). Les analystes tablent sur une hausse de 3 million de barils des réserves commerciales de brut, selon la médiane d’un consensus compilé par Bloomberg.

    APS

    #Pétrole #Brent #Prix #Libye #Houthis #ArabieSaoudite

  • L’ami de mon ennemi…

    L’ami de mon ennemi…

    L’ami de mon ennemi… – Algérie, Maroc, gaz, Espagne, prix,

    A-t-on jugé hâtivement l’annonce d’une révision à la hausse des prix du gaz vendu à l’Espagne comme une sanction à la suite du soutien apporté par le gouvernement espagnol au plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental ? C’est vrai que l’annonce par le PDG de la Sonatrach, qui a relevé au début du mois en cours que malgré la crise ukrainienne et la flambée des prix du pétrole et du gaz, «l’Algérie a décidé de maintenir, pour l’ensemble de ses clients, des prix contractuels relativement corrects. Cependant, il n’est pas exclu de procéder à un «recalcul» des prix avec notre client espagnol», coïncide avec une période de froid dans les relations entre les deux pays, mais rien n’indique clairement qu’il s’agit d’une pression par le biais de la diplomatie du gaz.

    En tout cas, le gouvernement espagnol refuse de croire qu’il y ait un lien entre cette décision d’augmentation des prix du gaz fourni à l’Espagne et le soutien de Pedro Sanchez au plan marocain d’autonomie au Sahara. Pour preuve, la ministre espagnole de la Transition écologique, qui a confirmé, dans une déclaration à la télévision espagnole, la décision de l’Algérie d’augmenter les prix du gaz destiné à l’Espagne, a révélé que le groupe algérien Sonatrach a déjà fait part «en octobre» de ce projet aux sociétés espagnoles. «L’Algérie est un pays fiable, qui respecte ses engagements», a-t-elle insisté, au même titre des déclarations du ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, qui s’est félicité de son côté que «l’Algérie a toujours honoré ses engagements».

    Des fleurs pour courtiser Alger ? Il est certain que le gouvernement espagnol va tout tenter pour calmer la colère des autorités algériennes suite à son revirement sur le dossier du Sahara occidental, mais la rupture des relations bilatérales est béante. L’ambassadeur d’Algérie en Espagne, rappelé au lendemain du soutien espagnol au plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental, le 18 mars dernier, n’est pas encore retourné à son poste à Madrid. Ce qui laisse la porte fermée à toute normalisation des relations diplomatiques. Si le gouvernement espagnol laisse planer un espoir pour garder intact ses relations avec l’Algérie, rien ne plaide en faveur de cette option du côté d’Alger. Le secrétaire général du ministère algérien des Affaires étrangères avait déclaré dans ce contexte qu’«il est clair que l’Algérie va revoir tous les accords avec l’Espagne, dans tous les domaines, pour voir comment la relation évolue à l’avenir».

    Les relations bilatérales entre les deux pays sont appelées à se détériorer davantage dans l’avenir non pas parce que, seulement, l’Algérie chercherait à exercer une quelconque pression sur le gouvernement espagnol pour lui faire changer d’avis sur la question du Sahara occidental, mais tout juste parce que l’ami de mon ennemi est mon ennemi. Le revirement du gouvernement espagnol à propos du dossier du Sahara occidental, qui ne fait pas l’unanimité au sein même de la classe politique espagnole, ne doit-il pas convaincre l’opinion interne de ce pays avant de se soucier des effets démolisseurs de ses relations avec l’Algérie ?

    par Abdelkrim Zerzouri

    Le Quotidien d’Oran, 10/04/2022

    #Algérie #Maroc