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  • Espagne: L’impact de la hausse du prix du gaz préoccupe

    Espagne: L’impact de la hausse du prix du gaz préoccupe

    Espagne: L’impact de la hausse du prix du gaz préoccupe – Algérie, Pedro Sanchez, Maroc, Sahara Occidental,

    Le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, s’est placé dans une situation délicate par sa décision sur le Sahara occidental. Le parlement le désavoue alors qu’il doit en même temps assumer la responsabilité de voir le partenariat avec l’Algérie dans le domaine du gaz, sérieusement affecté.

    Des experts espagnols n’excluent pas qu’à moyen terme, l’Algérie revoit son partenariat avec Madrid et réserve ses surplus de production à d’autres pays, ce qui obligerait, selon eux, l’Espagne à chercher d’autres fournisseurs, «plus lointains et donc plus onéreux». Pourtant, un membre du gouvernement espagnol continue de considérer que «l’Algérie est un allié très important pour l’Espagne, qui apporte de la stabilité dans sa fourniture en gaz et va continuer à le faire dans le futur», espère-t-il. La déclaration, au début de ce mois, du président-directeur général du Groupe Sonatrach, Toufik Hakkar, à l’APS, qui n’a pas exclu «un «recalcul» des prix avec notre client espagnol», a fait réagir la presse espagnole qui a relayé les préoccupations de la population quant aux répercussions sur le marché intérieur d’une hausse du prix du gaz algérien vendu à l’Espagne.

    Personne dans les milieux énergétiques espagnols ne doute que Sonatrach augmentera le prix du gaz exporté vers l’Espagne. La question qui les taraude est celle qui concerne le niveau de la hausse envisagée par Sonatrach. Les responsables espagnols concernés savent que cette question ne relève pas seulement de l’aspect commercial du partenariat entre Sonatrach et Naturgy. Ils sont convaincus que la décision du Premier ministre espagnol concernant le Sahara occidental, a introduit une dimension politique dans ce partenariat. Ils en ont pour preuve le fait que la révision des prix du gaz algérien ne concerne que le client espagnol. En effet, le P-DG de Sonatrach a tenu à faire savoir que «l’Algérie a décidé de maintenir, pour l’ensemble de ses clients, des prix contractuels relativement corrects», même si «depuis le début de la crise en Ukraine, les prix du gaz et du pétrole explosent».

    Les quantités de gaz livrées à l’Espagne seront-elles également impactées par le revirement de Pedro Sanchez sur le dossier du Sahara occidental ? D’ici quatre ans, a annoncé Toufik Hakkar, «avec la cadence de nos explorations, nos capacités vont doubler», laissant entrevoir, a-t-il ajouté, «des perspectives prometteuses avec nos clients européens». Dans la même déclaration, il a rappelé que le groupe Sonatrach compte investir 40 milliards de dollars entre 2022 et 2026 dans l’exploration, la prospection et la production. Les quantités supplémentaires de gaz algérien n’iront certainement pas à l’Espagne.

    Dimanche dernier, le PDG de Sonatrach a rencontré à Alger, le PDG du groupe italien Eni, Claudio Descalzi, avec lequel il a échangé  sur « la question de l’approvisionnement de l’Italie en gaz » et passé en revue « les initiatives à court et à moyen terme susceptibles d’augmenter l’approvisionnement » de l’Italie via le gazoduc TransMed / Enrico Mattei. Les ennuis de Pedro Sanchez ne s’arrêtent pas là. Jeudi, le Parlement espagnol a voté une proposition réaffirmant le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination conformément aux résolutions des Nations unies, dénonçant le changement de position « unilatéral et illégal » du Premier ministre Pedro Sanchez sur le Sahara occidental.

    Au cours d’intenses débats, les groupes parlementaires ont vivement dénoncé la position défendue par le Premier ministre, Pedro Sanchez, la qualifiant de « trahison » du peuple sahraoui, et exigé qu’il transmette un message « clair » au roi du Maroc que « le seul cadre que l’Espagne puisse défendre est celui de la légalité internationale soutenant le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination ». Des dirigeants de la classe politique et des animateurs de la société civile en Espagne avaient fait constater, au moment des faits, que la position de Pedro Sanchez a été prise sans consultation des autres membres de son gouvernement, ce qui est grave sachant qu’il s’agit d’un gouvernement de coalition, et sans  consultation de la classe politique.

    M’hamed Rebah

    Le Courrier d’Algérie, 10/04/2022

  • Erosion du pouvoir d’achat au Maroc

    Erosion du pouvoir d’achat au Maroc

    Erosion du pouvoir d’achat au Maroc – Annahj democrati, Voie démocratique, économie, prix, produits de première nécessité, carburants,

    Le Parti Annahj democrati (Voie démocratique) au Maroc a tiré la sonnette d’alarme quant à la détérioration du pouvoir d’achat des citoyens dans le royaume après la hausse vertigineuse des prix des produits de première nécessité et des carburants, « conséquence première du sabotage programmé » de certains secteurs.

    « La hausse vertigineuse des prix des produits de première nécessité et des carburants est la conséquence directe de la mise en œuvre par le gouvernement d’une politique libérale sauvage, dictée par les milieux financiers impérialistes (…) », a affirmé la formation politique dans un communiqué rendu public mardi.

    Il souligne, à ce propos, que « les luttes que mènent en ce moment les ouvriers au sein des usines, les agriculteurs et les enseignants contractuels traduisent l’exaspération et le désespoir qui ont gagné ces franges face à l’érosion du pouvoir d’achat qui se dégradera davantage dans les mois prochains, compte tenu de la sécheresse qui frappe le pays cette année », déplorant « l’indifférence, voire le soutien du gouvernement au patronat, plus que jamais arrogant ».

    Dans le même sillage, le parti Annahj democrati affirme que « l’option des jeunes Marocains pour l’émigration clandestine vers le continent européen, souvent au péril de leur vie, est également la conséquence de la cherté de la vie et l’absence d’espoir au royaume ».

    Il fustige, dans ce sens, le recours des patrons à la généralisation de l’emploi précaire « sous prétexte de la crise économique mondiale », appelant « le gouvernement à protéger les ouvriers et à revoir les salaires minimums dans le secteur agricole, en les alignant avec ceux du secteur industriel ».

    La formation politique a appelé, par ailleurs, les autorités à mettre fin « au harcèlement qu’elles exercent contre les militants du parti et à libérer immédiatement tous les détenus politiques ».

    #Maroc #Annahj_addimoqrati #Voie_démocratique #Pouvoir_dachat

  • Algérie: Les patates à 150 DA le kilo

    Algérie: Les patates à 150 DA le kilo – produits alimentaires, prix, importation, Ahmed Mokrani, pommes de terre,

    LE PRIX DE CE PRODUIT A ATTEINT LES 150 DA : 30 000 tonnes de pomme de terre seront importées
    Face à la spéculation qui semble avoir le dernier mot, les autorités n’ont trouvé de solution pour casser les prix de la pomme de terre que de recourir à l’importation.
    En effet, après que celui-ci ait atteint le seuil des 150 DA le kilogramme, il a été décidé de ramener depuis l’étranger des quantités importantes de pomme de terre, surtout que les opérations de déstockages opérées il y’a à peine quelques jours n’ont pas été en mesure de faire baisser les prix. C’est ce qu’a annoncé hier le directeur de l’organisation des marchés et des activités commerciales au ministère du Commerce, Ahmed Mokrani lors d’un passage sur les ondes de la Radio nationale.

    Selon Mokrani « il a été convenu d’importer 100 000 tonnes de pommes de terre » mais en raison de l’approche du mois sacré de Ramadhan, a-t-il souligné, il a été mis en place un processus urgent et exceptionnel pour en introduire 30 000 tonnes dans un premier temps. Le même responsable a ajouté que 3 000 tonnes de viande rouge congelée seront également importées pour soutenir les opérations d’approvisionnement du marché national pendant le mois sacré, en plus du programme qui va fournir environ 54 500 tonnes de viande rouge au niveau national.

    Quant à la viande blanche, il a fait savoir que 47 000 tonnes seront commercialisées, en plus des 37 000 tonnes qui seront mises sur le marché par le secteur privé.

    Pour rappel, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural avait annoncé jeudi dernier dans un communiqué, le lancement d’une opération de déstockage de 15 000 tonnes de pomme de terre de consommation pour stabiliser le prix de ce produit. « Suite à la hausse injustifiée des prix de la pomme de terre, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a décidé de lancer dès la semaine prochaine une opération de déstockage de 15 000 tonnes de pomme de terre de consommation », a précisé le communiqué.

    Cette mesure de déstockage vise à stabiliser le prix de ce produit de première nécessité qui a connu récemment une hausse importante malgré la production suffisante, a ajouté la même source. Selon le ministère, le prix de revient du kilogramme de pomme de terre ne dépasse pas les 40 DA selon la structure des prix des produits agricoles établie par les professionnels de la filière. Ainsi, l’opération de déstockage va permettre d’alimenter les points de vente de proximité qui seront ouverts par les structures sous tutelle du secteur, a fait savoir le communiqué, tout en rappelant que le marché est approvisionné actuellement par la production d’arrière-saison en attendant l’arrivée sur le marché de la récolte de saison dès la fin du mois en cours.
    Ania Nch

    Le Courrier d’Algérie, 14/03/2022

    #Algérie #Patates #PommesDeTerre #Prix


  • Algérie. Une affaire de blé

    Algérie. Une affaire de blé – France, Russie, importation, prix,

    Le ministère des Affaires religieuses a encore appelé les Algériens à accomplir «Salat El-Istisqa», prévue pour demain lundi. L’occasion de rebondir sur le changement climatique qui menace la survie de l’espèce humaine sur terre, mais surtout ses moyens de subsistance. L’Algérie a tourné le dos à la France pour se tourner vers la mer Noire, la mer Baltique, l’Allemagne et probablement l’Argentine pour assurer ses importations en céréales, au moins jusqu’à la fin de la campagne 2022.

    Producteur d’une partie de ses besoins en blé dur mais fortement dépendant du marché mondial pour ses besoins en blé tendre, l’Algérie tente de trouver le moyen de s’approvisionner en quantités suffisantes pour compenser une production locale qui a chuté de moitié, principalement en raison de conditions climatiques peu propices. L’Algérie se trouve en cette année finissante obligée d’assurer l’importation d’un demi-million de tonnes de céréales dans un contexte agité du marché mondial. Programme ambitieux datant de plus d’une dizaine d’années, l’Algérie devait absolument arriver à deux millions d’hectares irrigués pour rattraper le manque de précipitations, un phénomène qui va en s’aggravant d’année en année.

    L’objectif de parvenir à assurer l’autosuffisance et à diversifier la production agricole n’est toujours pas atteint malgré l’intérêt avéré accordé par les pouvoirs publics à la terre nourricière et ceux qui la travaillent. La généralisation des systèmes économes en eau est une nécessité impérieuse pour épargner quelque 2 milliards de m3 d’eau pour irriguer 200.000 à 300.000 hectares jusqu’à la fin de cette année. Comment concilier changement climatique et développement agricole en Algérie, tel est le vrai défi qui met les autorités publiques sur la corde raide. La forte dynamique démographique que connaît le pays, ajoutée à la pression financière dans un contexte de crise économique mondiale se traduit aussi à travers un déséquilibre des ressources agricoles qui a conduit à une dépendance alimentaire extrêmement forte vis-à-vis de l’étranger en matière de céréales notamment.

    Aujourd’hui, le challenge est d’assurer le pain quotidien aux Algériens en ayant le génie de s’adapter aux événements climatiques extrêmes, porteurs de dangers multiples sur la santé publique mais aussi et surtout sur notre sécurité nationale.

    Le Quotidien d’Oran, 19/12/2021

    #Algérie #Blé #Importation #France

  • Algérie: Prix des billets pour la France avec voiture

    Algérie: Prix des billets pour la France avec voiture

    Algérie: Prix des billets pour la France avec voiture – Marseille, bateau, tarifs,

    L’Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs (ENTMV) a fait savoir par le biais de son PDG que le prix du billet Alger-Marseille (France) en aller-retour avec voiture était maintenu a près de 56.000 DA.

    Le PDG de l’ENTMV, Issad Kamel, a indiqué mercredi a Alger que les prix des billets appliqués avant la crise ont été maintenus.

    “L’Entreprise a maintenu les mêmes tarifs appliqués avant 2020, et ce malgré les difficultés de l’entreprise du fait la crise sanitaire”, a précisé Issad sur les ondes de la Radio nationale Chaîne II.

    Il a, dans ce cadre, donné l’exemple du prix du billet Alger-Marseille (France) en Aller-Retour avec voiture, maintenu a près de 56.000 DA, en plus de l’application de tarifs promotionnels durant l’hiver.

    L’ENTMV a repris son activité de transport maritime des voyageurs depuis le 21 octobre dernier vers l’Espagne et depuis le 1er novembre vers Marseille.

    Cette reprise a été tout de même limitée a deux traversées par semaine.

    Issad a, dans ce cadre, remercié les pouvoirs publics pour la décision de reprise de l’activité en la qualifiant de “bouffée d’oxygène” pour l’Entreprise.

    Concernant les conditions de voyage, Isaad a indiqué que, pour pouvoir embarquer, les passagers embarquant de l’Algérie doivent présenter un test PCR négatif de moins de 48h, et de moins de 36h pour ceux qui embarquent de l’étranger, en plus d’un carnet de vaccination contre la Covid-19.

    Pour les billets achetés avant la crise sanitaire, il a expliqué qu’ils restent valables jusqu’a leur consommation, et que même le remboursement des billets était possible.

    L’ENTMV est prête a la Concurrence

    Quant a l’ouverture du marché maritime, l’interlocuteur a laissé entendre que l’entreprise était prête a la concurrence.

    “L’ENTMV n’a pas peur de cette concurrence car elle a un marché qui existe depuis 40 ans”, a-t-il dit.

    Actuellement, l’ENTMV possède 4 bateaux a savoir, “Badji Mokhtar III”, “El Djazair II” , “Tassili II” et “Tarek Ibn Ziyad”.

    Badji Mokhtar III, réceptionné en août dernier, est d’une capacité de 1800 passagers et 600 voitures. Il est destiné a la ligne Alger-Marseille, a-t-il rappelé.

    L’acquisition du bateau a été financée par le FNI avec un budget de 175 millions de dollars, selon lui.

    Quant au navire EL Djazair II, d’une capacité de 1300 passagers et 300 voitures, il est destiné actuellement pour les traversées vers Alicante (Espagne).

    Pour les bateaux Tassili II, d’une capacité de 1300 voyageurs et 300 voitures, et Tarik Ibn Ziyad, d’une capacité de 1300 voyeurs et 450 voitures, ils sont “en maintenance afin de les préparer pour l’été”, a-t-il indiqué.

    Revenant sur l’impact de la crise sanitaire, il a souligné que l’Entreprise a accusé une perte de 13 milliards de dinars durant les 18 mois de suspension de son activité, une période durant laquelle l’entreprise s’était limitée a des prestations de fret maritime, ce qui lui a permis notamment de verser les salaires de tous ses employés.

    Echourouk online, 09/12/2021

    #Algérie #France #Marseille #Alicante #Bateau #Billets #Prix

  • Algérie. Le pétrole est un leurre

    Algérie. Le pétrole est un leurre

    Tags : Algérie, pétrole, hydrocarbures, prix, économie – Algérie. Le pétrole est un leurre

    Le malheur des uns fait le bonheur des autres, dit-on. Ce dicton trouve une application dans la bonne tenue des prix du pétrole sur le marché international. C’est ainsi que le malheur des pays consommateurs, qui font les équilibristes pour éviter une explosion sociale en rapport avec l’augmentation du prix de l’essence à la pompe, fait le bonheur des pays producteurs, tout contents d’offrir à leur société une petite lucarne d’espoir, même si celui-ci demeure fictif en raison principalement de la volatilité du marché de l’or noir. Et pour cause, tous les économistes savent que ce n’est pas là forcément la hausse du prix du brut qui participe à booster l’économie, mais plutôt le contraire.

    En effet, à terme, beaucoup d’argent facile nuit à la productivité d’une société. Disons-le clairement, c’est le dynamisme des principales poches de croissance qui provoque une augmentation pérenne du PIB et crée de l’emploi. N’y a-t-il donc pas d’heureux dans ce qui arrive au pétrole ? Forcément oui, puisque une telle perspective sur les hydrocarbures implique systématiquement une aisance financière conjoncturelle dans les pays producteurs comme l’Algérie. Mais il faut dés aujourd’hui expliquer et insister auprès des acteurs économiques nationaux le concept de «conjoncture». Car, il n’y a pas si longtemps, la courbe pétrolière était inversée et l’Algérie était en situation de stress. Un gros souci.

    Et qui dit souci financier, dit désinvestissement, conduisant à une montée du chômage et une fragilité sociale qui ne trouvera un débouché que sur une violence urbaine, laquelle conduit à d’importantes perturbations d’ordre politique. On aura évité pour les deux prochaines années cette perspective noire, grâce au renchérissement de l’or noir. Mais l’épée de Damoclès est toujours suspendue sur la tête de l’Algérie. Il ne faut pas croire que cette embellie fera oublier aux Occidentaux leurs plans impérialistes d’affaiblissement de toute nation émergente. L’Algérie n’est pas exclue de cette logique prédatrice de certains pays du nord.

    C’est dire que le risque d’un autre remodelage de la géographie politique mondiale est toujours présent. Les Occidentaux ne laisseront pas passer une prochaine grave déprime du marché pétrolier. C’est dire que, malgré quelques apparences, nous ne sommes pas sortis de l’auberge et que la nouvelle « guerre froide » connaîtra d’autres épisodes. La seule issue viable pour l’Algérie sera d’édifier une économie diversifiée où le pétrole ne pèse pas aussi lourd…

    Nabil G.

    Ouest tribune, 16/11/2021

    #Algérie #Pétrole #Prix #Economie #Hydrocarbures

  • Algérie : La pomme de terre, actrice politique inattendue

    Tags: Algérie, pomme de terre, prix – Algérie : La pomme de terre, actrice politique inattendue

    Principale alimentation des Algériens, en été comme en hiver, la pomme de terre s’invite depuis deux mois au Conseil des ministres, en réunion du Gouvernement et justifie mise en garde, révocation et autres sanctions.

    Les promesses d’inonder le marché avec de la pomme de terre d’importation n’ont pas abouti. Le marché fonctionne avec du réel actuel et non pas avec le virtuel absent. C’est une règle qui date des temps bibliques, mais qui serait encore plus incollable aujourd’hui.

    Les prix de la pomme de terre ont flambé ces derniers en Algérie pour atteindre les 130 à 140 dinars le kilogramme. … Au prix de gros, un kilo de pomme de terre s’est stabilisé entre 60 et 90 DA ; mais au détail, elle était à 95 dinars dans les marchés les plus populaires, Badjarah, Sorécal et Les Eucalyptus. Avec les pluies torrentielles des derniers jours, il ne faut pas s’attendre à une embellie.

    Mais qu’est-ce qui ne va pas bien dans nos terres, pourtant si prodigues en pomme de terre ? Peu avant l’été, des spécialistes en agriculture, réunis à Guelma, ont affirmé que l’Algérie est capable d’assurer aux citoyens de la pomme de terre fraîche tout au long de l’année en recourant à un cycle de culture agricole alternant céréales et pomme de terre.

    « Sur papier », la feuille de route du ministère de l’Agriculture et du Développement rural visait à porter la production nationale annuelle de ce tubercule à 65 millions de quintaux d’ici 2024, contre 50 millions de quintaux actuellement, selon Rabah Filali, directeur central au ministère. Dans les faits, les choses n’ont pas suivi. Le ministère a été incapable de stabiliser le marché, encore moins les prix, qui, de jour en jour, ont atteint des pics et motivé une véritable « chasse à l’homme » pour découvrir qui parmi les revendeurs joue le rôle de spéculateur patenté.

    Des experts ont affirmé à L’Expresse que la concrétisation d’un véritable programme de production de la pomme de terre repose sur l’exploitation idoine des terres agricoles proches des sources d’eau en produisant par alternance les céréales et la pomme de terre sur les mêmes parcelles. « Toutes les conditions existent pour mettre en œuvre cette technique pour le développement de la production nationale de la pomme de terre ».

    Rezig n’a d’autres choix pour le moment que d’importer en quantités suffisantes pour noyer le marché et faire fondre les prix, puisque le prix de la pomme de terre est devenu ces dernières années un indicateur incontournable de pouvoir d’achat du citoyen algérien. Si cela est en soi une preuve de le détérioration de la situation économique, le hausse les prix de cette denrée, indispensable aux algériens, n’a rien arrangé aux choses. A 140 dinars le kilo sur les étales de certains marchés, elle peut créer à tout moment des zones de turbulences extrêmes suite à cette détérioration sans précédent du pouvoir d’achat.

    C’est en Conseil des ministres qu’il a été établi que le gouvernement pourrait « recourir à l’importation, à titre urgent et exceptionnel, pour préserver le pouvoir d’achat de citoyen ». Il n’en fallait pas plus apparemment pour le ministère de commerce pour lancer une vaste opération d’importation de pomme de terre. Ainsi, le département de Kamel Rézig, le ministre du commerce, a décidé d’importer des milliers de tonnes de pomme de terre, dans le cadre de la lutte contre la spéculation et la hausse les prix des produits de première nécessité. Mais cela exigera encore combien de temps ?

    100 milliards de subventions profitent à ceux qui ne le méritent pas

    Le premier ministre et ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane, a indiqué que les transferts sociaux s’élèvent à 17 milliards de dollars. En réponse aux questions des députés sur le projet de loi de Finances 2022, le premier ministre a indiqué que l’État n’abandonnerait pas son rôle social et continuerait à soutenir les catégories les plus vulnérables.

    Le Premier ministre a affirmé que les familles financièrement aisées sont actuellement les plus grandes bénéficiaires du système de soutien, soulignant que l’État cherche à combattre et à réduire les différences entre les familles nécessiteuses et les familles aisées. 

    Le ministre a déclaré que son gouvernement veut que l’aide soit plus efficace et aillent aux familles nécessiteuses, et nous étudierons comment transférer l’aide globale vers une aide en espèces destinée aux familles.

    L’État n’accepte pas que l’aide soit dirigée vers des personnes qui ne le méritent pas et des personnes qui continuent à profiter de l’économie nationale, soulignant que l’aide est dirigée vers le secteur de la santé et de l’éducation.

    Le ministre a déclaré que l’État souhaitait que le système de subventions soit plus efficace et qu’il s’adresse aux familles nécessiteuses, soulignant que l’État n’accepterait pas que ces aides de 17 milliards de dollars soient dirigé vers les personnes qui ne le méritent pas.

    À ce propos, il explique que « seulement 76 milliards de dinars sont destinés aux familles nécessiteuses contre 100 milliards de dinars des subventions qui vont aux familles aisées ».

    L’Express, 14/11/2021

    #Algérie #Pommes_de_terre #Prix

  • Air Algérie accablée par ses prix exorbitants

    Tags : Algérie, Air Algérie, prix, billets – Air Algérie accablée par ses prix exorbitants

    La compagnie aérienne Air Algérie a été encore éclaboussée à cause des prix des billets d’avion. Après avoir été désavouée par le gouvernement, le député de l’émigration, Abdelouhab Yagoubi a enfoncé davantage le clou, dimanche 13 novembre, lors de son intervention à l’Assemblée populaire nationale (APN).

    Selon Algérie-expat, ces dernières semaines, le débat autour des prix des billets pratiqués par Air Algérie est très animé. Cette dernière est très critiquée « à cause de ses coûts jugés exorbitants ».

    Après l’annonce le 9 novembre dernier par le Premier Ministre de la mise en place d’une commission d’enquête pour chercher la faille ayant causé la hausse des prix sur les vols d’Air Algérie, le député de l’émigration Abdelouhab Yagoubi est revenu à la charge dimanche pour dénoncer les tarifs de la compagnie nationale. « Chiffres à l’appui, il a affirmé que la compagnie fait dans l’extorsion de fond dont sont victimes les ressortissants algériens », indique Algérie-expat.

    Selon la même la source, Yagoubi a « a expliqué que le prix du billet d’avion du vol Alger-Paris en aller-retour ne devrait pas dépasser les 70 euros en prenant en considération toutes les charges du voyage que l’entreprise prend en compte. « Ce billet est cédé actuellement à 1000 euros pour une seule personne, soit 1300 % du prix réel du ticket », a-t-il indiqué.

    Par ailleurs, ajoute Algérie-expat, le même député a interpellé le Premier ministre qui était présent à la séance du parlement sur l’ouverture totale des frontières en Algérie afin de permettre la reprises des vols et des traversées maritimes de et vers l’Algérie.

    « Un autre problème a été soulevé par le même orateur. Il s’agit de celui du rapatriement des dépouilles des ressortissants algériens décédés à l’étranger. Il a souligné dans ce registre, qu’il n’arrête pas d’être interpellé par des Algériens de différentes villes de France, mais aussi de la Tunisie, de la Belgique et de l’Egypte sur ces cas. Des personnes attendent toujours le rapatriement des cadavres de leurs proches. « Que dois-je leur répondre, M. le Premier ministre ? », s’est demandé Abdelouhab Yagoubi », conclue le site des expatriés algériens.

    #Algérie #Air-Algérie #Billets #Prix #Tarifs

  • Pétrole algérien s’est progressé à 9,69 dollars en octobre

    Tags: Algérie, pétrole, sahara blend, prix – Pétrole algérien s’est progressé à 9,69 dollars en octobre

    Les cours du Sahara Blend, le brut de référence algérien, ont progressé de 9,69 dollars en octobre dernier, soutenus notamment par des fondamentaux solides du marché pétrolier, a indiqué l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dans son rapport mensuel.

    La moyenne mensuelle des prix du brut algérien est passée de 73,85 dollars/baril en septembre dernier à 83,54 dollars en octobre, soit une hausse de 13,1%, selon la même source. Le prix du brut algérien est établi en fonction des cours du Brent, brut de référence de la mer du Nord, côté sur le marché de Londres avec une prime additionnelle pour ses qualités physico-chimiques appréciées par les raffineurs.

    La hausse du Sahara Blend intervient dans un contexte d’augmentation des prix de brut au marché mondial en octobre, soutenus par des fondamentaux solides du marché pétrolier et les perspectives de reprise de la demande pétrolière pendant les mois d’hiver, ainsi que la baisse continue des stocks de pétrole dans les principales régions consommatrices, selon l’Organisation.

    « Les prix spot du pétrole brut ont bondi de plus de 12% en octobre, sous l’effet de la flambée des prix de l’énergie en Europe et l’Asie », explique également l’Opep. Ainsi, le prix moyen du panier de l’Opep (ORB) a augmenté de 8,23 dollars (+11,1%) par rapport au mois de septembre, pour s’établir à 82,11 dollars/baril en octobre.

    Depuis le début de l’année, l’ORB était en hausse de 27,77 dollars (+68,4 % par rapport à la même période de l’an dernier), pour une moyenne de 68,33 dollars/baril, selon le rapport.

    L’Opep indique, par ailleurs, que la production de l’Algérie en octobre dernier avait atteint 949.000 barils par jour, soit une hausse de 12.000 barils par rapport à la production moyenne de septembre (937.000 baril/jour).

    Pour leur part, les pays de l’Opep ont produit 27,453 millions de barils par jour (Mb/j) en octobre, contre 27,236 Mb/j en septembre, en hausse de 217.000 baril/jour, selon des sources secondaires.

    Quant à la demande mondiale de pétrole, l’Organisation a révisé à la baisse ses prévisions de croissance de la demande en 2021 d’environ 0,16 mb/j, par rapport à l’évaluation du mois dernier, pour se maintenir à 5,7 Mb/j.

    « Les révisions sont dues principalement à la demande plus lente qu’anticipé venant de la Chine et de l’Inde au troisième trimestre 2021 » explique l’OPEP.

    La demande mondiale totale de pétrole devrait désormais atteindre 96,4 Mb/j en 2021, a-t-elle avancé.

    Pour 2022, la demande mondiale augmentera à 100,6 Mb/j, soit tout juste 500.000 barils par jour de plus que les niveaux enregistrés en 2019, selon l’Opep.

    L’Organisation a maintenu sa prévision de croissance de la demande mondiale pour 2022, cette croissance représentant 4,2 Mb/j.

    Algérie Medinfo, 12/11/2021

    #Algérie #Pétrole #Prix #Hydrocarbures #Sahara_blend

  • Enquête sur la cherté des billets Alger-Paris

    Tags : Algérie, Air Algérie, vols, billets, tarifs, prix, Alger-Paris – Enquête sur la cherté des billets Alger-Paris

    Le Premier ministre a annoncé l’ouverture d’une enquête sur la cherté des billets de voyage, notamment de la destination Paris-Alger. Aïmene Benabderrahmane a fait état, hier, d’une commission mise sur pied pour examiner la structure des prix.

    Le Premier ministre répondait à une question de l’ambassadeur d’Algérie en France, Antar Daoud, lors de l’ouverture du débat durant la deuxième journée de la Conférence des chefs de missions diplomatiques et consulaires algériennes. Il a, à l’occasion, reconnu que les prix des billets étaient «excessivement chers» et inaccessibles aux membres de la communauté algérienne à l’étranger. Benabderrahmane s’est ainsi engagé à «prendre les mesures nécessaires concernant les prix de billets, notamment ceux de la destination Alger-Paris». «Il a été constaté des pratiques qui dissuaderaient la communauté algérienne à l’étranger de se rendre dans leur pays, et en fonction des résultats de l’enquête, des mesures nécessaires seront prises pour permettre à la diaspora de rester en contact permanent avec leur patrie», a-t-il déclaré. «Nous savons que la pandémie de coronavirus a eu des incidences négatives sur plusieurs secteurs économiques, dont la compagnie Air Algérie, mais les prix proposés par cette dernière sont très chers et empêchent donc les membres de la communauté étrangère en France de se rendre en Algérie», s’était interrogé l’ambassadeur. Expliquant que le prix du billet vacillait entre 700 et 800 euros, alors que le salaire ne dépasse pas les 2 000 euros, le diplomate algérien s’était exclamé sur le sort d’une famille de 4 membres qui voudraient acheter des billets pour environ 3 000 euros.

    Parachever le projet du portail électronique dédié aux compétences nationales établies à l’étranger
    Par ailleurs, le Premier ministre a souligné le rôle important de la communauté nationale à l’étranger dans le développement du pays. Il a précisé que les membres de la communauté algérienne, qui regroupe un nombre de plus en plus croissant de compétences, de chercheurs et d’enseignants de haut niveau, ont exprimé leur volonté d’apporter leur savoir-faire et assurer des formations de haut niveau en Algérie. Ainsi, il a insisté sur «l’impératif d’œuvrer au parachèvement du projet du portail électronique dédié aux compétences nationales établies à l’étranger, pour une meilleure contribution au développement des domaines scientifiques et techniques, des nouvelles technologies de l’information et de la communication et de l’intelligence artificielle, ainsi que d’autres domaines de l’économie de la connaissance». «Pour un apport volontaire et régulier au processus d’édification du pays, notre communauté a besoin de renouer avec la confiance. Je tiens à rappeler, à ce propos, que cette question figure en tête des priorités du programme du président de la République, Abdelmadjid Tebboune», a indiqué M. Benabderrahmane, précisant que «le succès de tout programme de développement est lié à l’adhésion de l’élite et du citoyen à ce dernier». Il a, à ce titre, exhorté les missions diplomatiques algériennes à «écouter les préoccupations de la communauté et à accompagner les compétences nationales à l’étranger, en leur apportant le soutien et l’appui nécessaires dans leurs domaines d’activité au sein des instances, des organisations et des centres de recherche».

    Les représentations diplomatiques appelées à promouvoir la destination Algérie

    Le Premier ministre a en outre appelé les représentations diplomatiques et consulaires algériennes à promouvoir la destination Algérie en tant que «destination touristique par excellence».

    En dépit des grandes potentialités naturelles du pays, le secteur du Tourisme est confronté à de nombreux obstacles et nécessite un plan de relance pour faire de l’Algérie une destination touristique par excellence, a souligné M. Benabderrahmane dans la même allocution au Palais des nations. Il a précisé que cette relance implique, entre autres, de «faciliter les mesures d’obtention du visa au profit des touristes étrangers, de diversifier l’offre touristique, d’œuvrer à la réalisation de pôles touristiques d’excellence conformes aux standards internationaux et d’encourager le recours aux formules attractives».Le Premier ministre a souligné que les représentations diplomatiques et consulaires doivent «contribuer à la réalisation de ces objectifs, en œuvrant à la promotion de la destination Algérie et des investissements dans le domaine touristique».

    Il a évoqué un volet important des priorités de l’action gouvernementale, lié à la coopération internationale pour des partenariats gagnant-gagnant qui cadrent avec les efforts nationaux pour la mise en place d’une économie nationale cohérente, créatrice de richesses et d’emplois, non dépendante de la rente pétrolière et ouverte à l’investissement étranger.

    «Nos missions diplomatiques sont appelées à mettre en place des bases de données économiques et commerciales et à élaborer des documents constamment mis à jour pour mieux répondre à la demande en matière de statistiques et d’indicateurs économiques sur les opportunités d’investissement et de partenariat», a-t-il ajouté.

    Par Aomar Fekrache

    Le Jour d’Algérie, 10/11/2021

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