Étiquette : propagande

  • Liberté en-deçà de l’Oural, dictature au-delà…

    Liberté en-deçà de l’Oural, dictature au-delà…

    Tags : Russie, Ukraine, Occident, presse, propagande, censure,

    Quand on manifeste à Moscou les médias occidentaux affichent : « Le régime de Poutine est en perdition. C’est le début de la fin »

    Même si les manifestations en question se résument à des gros plans (pour éviter de montrer qu’il n’y a que deux poilus et trois tondus). Le genre de représentants de la démocratie qui paradent, toujours les mêmes sur les plateaux de TV à l’ « Ouest ».

    Quand on ne manifeste pas, les médias sont intraitables et titrent : « C’est normal, dans ces dictatures, il n’y a pas de liberté de manifester. Sinon c’est le goulag »

    Imaginez les commentaires de ces mêmes tambours (qui sonnent creux) à la vue des manifestations en France de ce dimanche et de ce mardi…

    Si ces régimes étaient si démocratiques que cela pourquoi donc des centaines de milliers de citoyens éprouvent le besoin de manifester en aussi grand nombre pour se faire entendre ?

    Peut-être que ces Français sont manipulés par Moscou ou Pékin. Qui sait ?

    Et pourtant, par soucis de liberté d’expression, les médias russes ont tous été interdits d’exercice dans toute l’Europe démocratique.Pour le reste, Google se charge d’éliminer tous les sites et les messages indésirables qui polluent la démocratie des pays démocratiques.

    C’est ainsi que tous les partis d’opposition ont été interdits à Kiev, cette grande nation démocratique envahie par le méchant empire soviétique…

    Vous comprenez pourquoi on ne vote pas comme eux à l’ONU? Si on laisse de côté les deux ou trois harkis qui dirigent toujours très démocratiquement leurs troupeaux qui se crottent les genoux avec une dignité et une fierté qui comblent de contentement les touristes de passage.

    Vous ai-je recommandé la lecture du livre de l’Américain Norman Spinrad, “Le chaos final” traduit chez J.-C. Lattès, il y a déjà une paie…?

    Djeha, mardi 18 octobre 2022.

    Bel-Abbès Info, 18 oct 2022

    #Russie #Ukraine #Presse #Censure #Propagande

    courrier
    le 18 octobre 2022

  • Maroc : Des « sources contrôlées » de la DGED

    Maroc : Des « sources contrôlées » de la DGED

    Maroc, DGED, médias, information, propagande, sources contrôlées,

    Grâce á cette liste, nous savons maintenant que les services secrets marocains sont derrière ces médias qu’ils appellent « sources contrôlées »: Le Magazine du Manager, La Lettre Méditerranée, Maghreb Intelligence, Géotribune, Sahel Intelligence, Middle East Confidential, Labass.net, Correo diplomático, Le Griot.info, Afrique 7, Le Courrier stratégique.

    #Maroc #DGED #Médias

  • Manar Slimi, une imposture marocaine

    Maroc, Algérie, Manar Slimi, services secrets marocains, propagande, désinformation,

    Par Belgacem Merbah

    Depuis plusieurs années, le dénommé Manar Slimi mène une guerre par procuration, à tout ce qui est algérien (peuple, culture, héritage culturel, patrimoine, etc.). L’autoproclamé chef de file de la «pensée » Ayachite, n’est qu’un exécutant des services de sécurité marocains.
    Cet élément zélé des services secrets marocains ne recule devant rien pour salir l’image de l’Algérie : mensonges, manipulations d’image, diffamations, insultes, etc… Toutes les méthodes sont bonnes pour faire passer l’Algérie pour un pays arriéré, un pays qui serait loin de la modernité, du bon goût et des standards internationaux de liberté d’expression et liberté d’association.

    La plus grance faille et faillite de cette propagande marocaine contre l’Algérie, c’est que la plupart des arguments utilisés contre l’Algérie sont non seulement faux, mais s’applique parfaitement à ce qui se passe au Maroc. Nous avons affaire à des personnes astigmates qui ne semblent pas voir ce qui se passe sous leurs nez, mais qui déploient une énergie sans limite, pour travestir les faits et projeter la réalité du Maroc sur l’Algérie.

    Par le passé, nous avons diagnostiquer le mal dont souffre ces pseudo-spécialistes marocain, Manar Slimi et ses acolytes souffrent de projection : en psychologie et en psychanalyse, la projection correspond à l’opération mentale par laquelle une personne attribue à quelqu’un d’autre ses propres sentiments, dans le but de se sortir d’une situation émotionelle vécue comme intolérable par elle : la personne n’a pas conscience d’appliquer ce mécanisme, justement car elle n’accepte pas les sentiments, ou senstations, qu’elle « projette » à l’extérieur, sur l’autre ou sur un objet. Il s’agit donc de mouvements pulsionnels intolérables, ou en tout cas, perçus comme tels.

    Le diagnostic du mal étant établi, il serait mainteant intéressant de voir comment doit-on combattre ce genre de personne ? Doit-on les envoyer chez des psychiatres pour recevoir des soins ? Doit-on continuer à répondre aux contre-vérités qu’ils distillent sur les réseaux sociaux et même parfois sur les plateaux de télévision ? Après plusieurs mois de combat acharné contre ces imposteurs et menteus, je suis arrivé à la conclusion que le silence est la meilleure réponse que l’on puisse faire à un sot.

    Ce que nous trouvons regrettable, c’est qu’au lieu de traiter les causes des nombreux problèmes sociétaux, politique et économiques que traversent le royaume du Maroc, la reine du Maroc continue à investir sur des bonimenteurs comme Manar Slini dont le but est de faire croire au peuple marocain que sa situation serait meilleure que son voisin algérien.

    A l’heure des réseaux sociaux, qui peut croire que les sujets marocains vivent mieux que les citoyens algériens ? Si cela était vrai, pourquoi y-a-t-il actuellement 1,2 millions de marocains ayant fui la misère au Maroc ? Pourquoi tous les classements internationaux mettent l’Algérie en tête des pays d’Afrique (indice de développement humain, indicateur de sécurité alimentaire, indices macro-économiques, etc.).

    La propagande de Manar Slimi et ses acolytes aura, malheureusement, toujours des beaux jours devant elle, car, au royauñe enchanté de Bousbir, il y a encore une large patrie de la population qui n’a pas accès à Internet, et qui est illetrée.

    Algerian Patriots, 10 jui 2022

    #Maroc #Algérie #ManarSlimi

  • Algérie : L’armée renforce la sécurité et cyber-défense

    Algérie : L’armée renforce la sécurité et cyber-défense – menaces extérieures, stabilité, espace virtuel et cybernétique, Maroc, Israël, propagande, désinformation,

    L’ANP continue à relever les défis internes et à faire face aux menaces extérieures, afin de contrecarrer les éventuelles répercussions, susceptibles de porter atteinte ou déstabiliser la sécurité et la stabilité du pays, en particulier en ce qui concerne les guerres de nouvelle génération qui se déroulent dans l’espace virtuel et cybernétique. Ce dernier est devenu le terrain idéal pour certains traîtres, et un terrain fertile pour des réseaux criminels organisés, connus pour leur haine viscérale et leur hostilité à l’égard de notre pays.

    Ces réseaux criminels ont pour objectif d’accabler le régime en place et de disloquer le pays de l’intérieur, de manière à servir des agendas malveillants, connus de tous. A titre d’exemple, le logiciel d’espionnage «Pegasus», avec lequel l’axe du mal Maroc – entité sioniste a tenté d’espionner l’Algérie, en créant une sorte de confusion, de discorde et de division entre le peuple et ses institutions souveraines. A partir de là, la protection, la sécurisation et la défense de notre espace cybernétique est la responsabilité de tous, à commencer par le simple citoyen jusqu’au spécialiste et responsable à tous les échelons.

    Notre pays accorde un intérêt particulier à la cyber-défense, où il a été procédé, en août 2021, à la création d’un nouveau pôle pénal chargé du suivi et de la lutte contre les crimes cybernétiques.

    La stratégie de cyber-défense de l’ANP s’articule autour de la consolidation et la mise à jour du cadre juridique relatif à l’utilisation des technologies de l’information et de la communication, la sécurisation des systèmes d’information ainsi que la formation d’une ressource humaine technique, hautement qualifiée dans le domaine de la cyber-défense.

    Source: El Djeïch n°702, janvier 2022

    #Algérie #Armée #ANP #Cyberguerre #hacking #Piratage #Propagande #Désinformation #Cybercrime

  • Maroc: Des faux prix pour embellir l’image du roi

    Maroc: Des faux prix pour embellir l’image du roi

    Maroc, Mohammed VI, Prix Jean Jaurès, propagande, #Maroc, #MohammedVI,

    El Confidencial met en exergue la fausseté du prix Jean Jaurès prétendument octroyé au roi du Maroc Mohammed VI.

    Dans son édition de ce mardi, il indique aue « le prix « prestigieux » Jean Jaurès est en réalité un faux ». « Malgré les restrictions à la liberté de la presse, deux journaux numériques marocains, « Le Desk » et « Yabiladi », ont osé enquêter sur qui l’a accordée. Ils sont tous les deux arrivés à la conclusion qu’il s’agit d’une imposture. « Prix Jean Jaurès attribué à Mohamed VI : autopsie d’une défaillance des médias », titre son article ‘La Desk’, attaquant les journaux qui reproduisaient le communiqué de la CEPRC sans enquêter », ajoute-t-il.

    El Confidencial affirme que le site « Yabiladi » assure que le CEPRC est un « centre fictif ». « Il suffit de passer quelques minutes sur le site du Centre européen pour la paix et la résolution des conflits pour douter du sérieux de cette institution », souligne, pour sa part, ‘Le Desk’.

    Selon le média espagnol, « Mohamed Ouamoussi, journaliste d’origine marocaine qui préside la CEPRC, « est une personnalité aussi sulfureuse qu’intrigante », écrit ce journal après avoir pris connaissance de son curriculum vitae ».

    « Parmi les conférences et débats organisés par le centre, ‘Le Desk’ analyse celle qui aurait eu lieu en mai 2020 sur le covid-19 et les intervenants qui y ont participé. « D’après nos recherches, il s’agit de mannequins : la photo du premier intervenant a été prise sur le site d’un institut de formation aux métiers de la filière aéronautique », précise-t-il. « Pire encore, les affiches de l’événement ont été grossièrement déformées pour donner l’impression qu’elles ont été organisées par le Centre », ajoute-t-il ».

    « Ni « Le Desk » ni « Yabiladi » n’ont demandé qui réellement, au-delà d’une toile parsemée de faussetés, inspire ces récompenses probablement parce qu’il est impossible d’enquêter au Maroc. L’hypothèse la plus plausible est qu’elles sont incitées par le propre environnement du monarque pour montrer à l’opinion publique marocaine – à l’étranger cette nouvelle passe inaperçue – l’estime dont le roi jouit au-delà des frontières du Maroc et aussi pour faire plaisir au souverain en lui annonçant les récompenses qu’il reçoit », conclue la même source.

  • El Confidencial dévoile les fake news de la presse marocaine sur la crise de Ceuta

    Dans un article publié dimanche, le journaliste Ignacio expose les méthodes de la presse makhzénienne « pour vilipender l’adversaire espagnol et justifier le Maroc« .


    Les « fake news » de la presse pour vilipender l’adversaire espagnol et justifier le Maroc.
    Exemples de canulars : Le plongeur de la Garde civile qui a sauvé un bébé marocain était turc et l’armée a maltraité des mineurs marocains à Ceuta
    Juan Francisco Valle, le plongeur de la Garde civile qui a sauvé un bébé marocain des eaux de Ceuta le 17 mai, portait un nom turc. Sa photo avec le nouveau-né dans les bras a fait le tour du monde, mais une partie de la presse marocaine a assuré qu’il s’agissait d’un « faux », qu’il n’était pas un sauveteur espagnol mais turc. Le quotidien El País publie une vieille photo des événements qui se sont produits en Turquie et les relie à ce qui se passe dans la région frontalière entre Castillejos et la ville occupée de Ceuta », a déclaré le 21 mai le journal en ligne marocain Hespress, le plus lu du pays, dans la légende de la photo du plongeur et du bébé. Il n’était pas le seul à faire de telles affirmations. Depuis que la crise entre l’Espagne et le Maroc s’est aggravée avec l’hospitalisation du leader du Front Polisario, Brahim Ghali, à Logroño, la presse marocaine, en particulier celle qui est pro-gouvernementale, a inventé un bon nombre d’histoires. Son but est de nuire à l’image de l’adversaire espagnol et de justifier ainsi les actions de ses autorités. D’autres journaux, également marocains, se sont efforcés de démentir ces canulars. Les images de plus de 10 000 Marocains, dont un cinquième de mineurs, entrant à la nage dans Ceuta entre le 17 et le 19 mai, ont terni la réputation du Maroc, accusé de pousser ses migrants à risquer leur vie. De nombreux journaux de Rabat et de Casablanca ont répondu en essayant, à leur tour, de jeter une ombre sur les actions des Espagnols qui les ont accueillis de l’autre côté de la frontière. « (…) les enfants ont été placés dans des conditions inhumaines dans des hangars utilisés pour stocker la contrebande » à Ceuta, a écrit le chroniqueur Mohamed Rida Braim dans l’agence de presse officielle MAP le 20 mai. Les « soldats ont maltraité les mineurs et mis leur vie en danger en les jetant à la mer » pour les expulser de la ville, a ajouté le quotidien « As Sabah » le 11 juin. Ceci en réponse à la résolution du Parlement européen qui reprochait au Maroc l’utilisation d’enfants dans la crise qu’il a déclenchée avec l’Espagne. Les journaux n’inventent pas toujours les nouvelles. Les associations de la société civile leur donnent des informations déformées dont ils se font l’écho. L’Organisation marocaine des droits de l’homme, une ONG complaisante avec les autorités de Rabat, a affirmé que des adultes, dont des demandeurs d’asile, « ont été expulsés par l’armée espagnole » de Ceuta à coups de matraques, de coups de pied, de gaz lacrymogènes et de balles réelles.
    « Abus sexuel » des Marocains
    Le média qui a fourni plus de détails sur les abus présumés commis par les forces de sécurité espagnoles à Ceuta est Chouf TV, un site de vidéos dirigé par Driss Chahtane, un journaliste qui, après avoir passé un an derrière les barreaux, a changé d’avis sur les autorités de son pays. Son site web a diffusé en direct pendant des heures, depuis le côté marocain de la frontière avec Ceuta, la retransmission de l’entrée massive d’immigrants dans la ville autonome a créé un effet d’appel. Chouf TV a envoyé sa journaliste vedette, Fatima-Zahra Rajmi, à Ceuta, qui a non seulement dénoncé devant les caméras les « agressions » subies par les enfants mais aussi les « abus sexuels » dont sont victimes certaines femmes marocaines dans la ville. Rajmi, qui vit dans la province d’Almeria et a obtenu la nationalité espagnole en 2019, a été brièvement détenue le 21 mai par la Garde civile alors qu’elle s’apprêtait à quitter Ceuta. Elle avait une réquisition d’un tribunal d’Almeria pour un délit de blessure. « (…) elle a été surprise par trois véhicules dans lesquels circulaient des policiers armés », a déclaré Driss Chahtane au journal « Le 360 », le plus sympathique du palais royal, à propos de l’arrestation. « Ils l’ont arrêtée, l’ont menottée et l’ont emmenée (…) », a-t-il ajouté. « L’interrogatoire auquel ils l’ont soumise visait à savoir pourquoi elle avait utilisé l’expression « Ceuta occupée » dans ses rapports », a-t-il conclu.
    Son arrestation « constitue une violation flagrante de la liberté de la presse et de la liberté d’expression », a immédiatement dénoncé le Syndicat national de la presse marocaine dans un communiqué. Les employeurs du secteur, regroupés au sein de l’Association nationale des médias et des éditeurs, n’ont pas manqué non plus de critiquer l’outrage commis par la Guardia Civil à l’encontre du journaliste. Si le journal numérique « Yabiladi » de Casablanca a été le premier à nier que la photo du plongeur et du bébé était un faux, un autre journal, « Le Desk », a démenti la thèse de l’arrestation de Fatima-Zahra Rajmi pour sa couverture anti-espagnole des événements de Ceuta. Elle a publié sur son site internet la réquisition judiciaire pour les blessures. Le Desk a également rappelé comment, il y a un an, elle attendait avec sa caméra devant le commissariat de police avec le journaliste critique Omar Radi, convoqué par la police judiciaire. En le voyant, elle l’a accusé d’être un « traître et un espion à la solde d’une puissance étrangère ». Radi est en prison depuis juillet 2020 dans l’attente de son procès. Chouf TV, conclut « Le Desk », « est une plateforme réputée pour être liée à certains milieux policiers ». « Le faux passeport algérien du chef du Polisario », titre en exclusivité le quotidien « Le 360 » à la une de son site internet le 21 mai. Il reproduit le prétendu document avec lequel Brahim Ghali est entré en Espagne le 18 avril pour être hospitalisé. Il ne contenait pas le nom du leader sahraoui mais celui d’un certain Mohamed Benbatouche. Elle a ainsi accrédité l’accusation du ministère marocain des affaires étrangères concernant l’utilisation par le Ghali, avec la complicité des autorités espagnoles, d’une fausse identité.
    Le Desk » a démonté le passeport exhibé par « Le 360 » et a montré qu’il s’agissait d’une grossière manipulation. Sa durée n’était, par exemple, que de cinq ans alors que les passeports algériens n’expirent qu’après dix ans. Ghali s’est présenté en Espagne avec un authentique passeport diplomatique algérien, sur lequel figurait son vrai nom, mais il a été admis à l’hôpital de Logroño sous une autre identité, peut-être pour des raisons de sécurité ou pour éviter que les services secrets marocains n’en aient connaissance. « Alors qu’une avalanche de migrants se déverse sur Ceuta, une vague de « fake news » submerge la presse marocaine », déplore le quotidien « Le Desk ». Bien que l’intensité de la crise ait diminué, les fake news continuent. « Où sont passés les ambassadeurs d’Espagne et d’Allemagne ? » s’interrogeait Le Site Info dans un titre mercredi. « Ils n’ont pas daigné venir », répond le quotidien, à l’occasion d’un événement visant à présenter le modèle de développement du Maroc au corps diplomatique. Ils montrent ainsi, soutient-il, leur « animosité » et leur mentalité « post-coloniale ». En réalité, l’Espagnol Ricardo Díez-Hochleitner n’était pas présent car il était le seul ambassadeur accrédité à Rabat à ne pas être invité. L’Allemand, Götz Schmidt-Bremme, est parti depuis plusieurs semaines déjà vers une autre destination, mais la crise entre son pays et le Maroc se poursuit pour des raisons similaires à celle que traverse l’Espagne avec son voisin du sud. Les « fake news » ne sont pas le monopole de la presse marocaine. Depuis le début de la crise, la presse espagnole a publié de nombreux articles sur le Maroc. Les plus frappantes sont peut-être celles qui concernent les nombreux lobbies engagés par les autorités marocaines aux Etats-Unis pour défendre leur cause. La diplomatie marocaine aimerait avoir autant de ressources et être aussi influente à Washington.
    Etiquettes : Maroc, Espagne, Ceuta, migration, fake news, désinformation, propagande, Sahara Occidental, Front Polisario, Brahim Ghali, 
  • Le G7 se penche sur un mécanisme de réponse rapide pour contrer la « propagande » russe, selon M. Raab.

    Le Groupe des sept pays les plus riches va examiner une proposition visant à mettre en place un mécanisme de réponse rapide pour contrer la « propagande » et la désinformation russes, a déclaré à Reuters le ministre britannique des Affaires étrangères Dominic Raab.

    S’exprimant avant une réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 à Londres, la première réunion en personne de ce type depuis deux ans, M. Raab a déclaré que le Royaume-Uni « obtenait que le G7 se réunisse avec un mécanisme de réponse rapide » pour contrer la désinformation russe.

    « Ainsi, lorsque nous voyons que des mensonges, de la propagande ou des fausses nouvelles sont diffusés, nous ne pouvons pas nous contenter d’agir individuellement, mais nous devons nous rassembler pour réfuter ces informations et rétablir la vérité, pour les habitants de ce pays, mais aussi en Russie, en Chine ou dans le monde entier », a déclaré M. Raab.

    La Russie et la Chine tentent de semer la méfiance dans tout l’Occident, que ce soit en diffusant de la désinformation lors des élections ou en répandant des mensonges sur les vaccins COVID-19, selon des responsables de la sécurité britanniques, américains et européens.

    La Russie nie toute ingérence au-delà de ses frontières et affirme que l’Occident est en proie à une hystérie anti-russe. La Chine affirme que l’Occident est un tyran et que ses dirigeants ont un état d’esprit post-impérial qui leur donne l’impression de pouvoir agir comme une sorte de gendarme du monde.

    La Grande-Bretagne a identifié la Russie comme la plus grande menace pour sa sécurité, même si elle considère la Chine comme son plus grand défi à long terme, sur le plan militaire, économique et technologique.

    Ces derniers mois, les responsables britanniques et américains ont exprimé leur inquiétude quant à la coopération stratégique croissante entre la Russie, le plus grand pays du monde en termes de territoire, et la Chine, la grande économie à la croissance la plus rapide du monde.

    Interrogé sur ces préoccupations, M. Raab a déclaré : « Ce qui nous importe le plus, c’est d’élargir le caucus international des pays de même sensibilité qui défendent des sociétés ouvertes, les droits de l’homme et la démocratie, qui défendent un commerce ouvert. »

    Il a ajouté que nombre de ces alliés voulaient « savoir comment cette pandémie a commencé ». L’épidémie de nouveau coronavirus, qui a débuté en Chine en 2019, a tué 3,2 millions de personnes et coûté au monde des milliers de milliards de dollars en perte de production.

    M. Raab a déclaré que certaines des barrières entre le G7 et d’autres pays partageant les mêmes idées devaient être abattues, afin qu’il puisse y avoir un réseau plus large d’alliés qui défendent les marchés ouverts et la démocratie.

    Le G7, qui regroupe les États-Unis, le Japon, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la France, l’Italie et le Canada, a un produit intérieur brut combiné d’environ 40 000 milliards de dollars, soit un peu moins de la moitié de l’économie mondiale.

    M. Raab a déclaré que les actions de la Russie constituaient une menace et que les cyberattaques de la Russie, de la Chine et de l’Iran étaient un phénomène que les alliés du monde entier pouvaient contrer ensemble.

    Reuters, 2 mai 2021

    Etiquettes : Russie, G7, propagande, désinformation, fake news, Chine, vaccin, covid 19,

  • Algérie : Fake news, la désinformation ou l’art de ne pas dire vrai

    La désinformation et les fake news sur l’actualité nationale sont devenues une véritable industrie du mensonge et de l’affabulation, n’épargnant personne et aucun sujet, et les réseaux sociaux en sont devenus les plus actifs vecteurs de cette « infodémie » dévastatrice.

    Comme on a pu le constater durant ces deux dernières années, l’Algérie avait fait face à un flux ininterrompu de fakes news visant à semer la panique, le doute, la division et le chaos. Même le drame de la propagation de la pandémie du coronavirus et ses nombreuses victimes n’a pas dissuadé les auteurs des fakenews à renoncer à leurs manipulations et à leurs mensonges.

    Comme à l’accoutumée, selon des sources fiables, les pages de propagande anti-Algeriennes du Régime chérifien et l’état israélien ont jubilé afin de distiller toutes sortes d’informations.

    Pour cause, le journal israélien Yediot Aharonot avait rapporté dimanche dernier qu’un avion militaire brésilien aurait atterri à l’aéroport international d’Alger Houari-Boumediene en provenance d’Israël. Depuis, cette fake nwes circule sur les réseaux sociaux où diverses sources la relaient en hébreu, en arabe, en français et en anglais. «Atterrissage d’un avion de l’armée de l’air brésilienne à l’aéroport international d’Alger Houari-Boumediene, depuis quelques minutes, après un vol direct, pour la première fois dans l’histoire, entre Israël et l’Algérie», lit-on dans ces nombreuses publications, sur Twitter notamment, étayées par une infographie montrant le matricule et la trajectoire supposés de l’aéronef sur une carte.

    Les colporteurs de désinformation le savent et jouent avec nos émotions profondes, ce qui nous rend bien plus enclins à les partager sur les réseaux sociaux et elles se diffusent ainsi six fois plus vite (selon des études) que les faits avérés !

    Cette sordide cabale intervient après les récentes déclarations du président de la République Abdelmadjid Tebboune sur le principe que la cause palestinienne est une cause sacrée, essentielle, “la mère de toutes les causes”, et que cette cause “ne connaîtra de solution qu’avec un Etat palestinien dans les frontières de 1967 avec El Qods (Jérusalem) comme capitale”.

    D’ailleurs, le chef d’état-major de l’ANP Said Chengriha dans sa récente allocution à l’Ecole supérieure de guerre de Tamentfoust avait rappellé que cela fait partie de la guerre de quatrième génération.

    En effet, la désinformation relayée par les ennemis internes et externes de l’Algerie est utilisée comme une arme contre nous. Les dirigeants autoritaires et les aventuriers populistes se servent de la désinformation comme d’une arme : c’est le dernier arsenal au service de la stratégie classique qui vise à diviser pour mieux accéder au pouvoir et entraîner le chaos.

    À’de la désinformation, les réseaux sociaux sont devenus une menace pour la stabilité, la paix sociale et la démocratie. Des personnalités politiques ou du monde culturel social culturel ou sportif sont micro ciblés dans le cadre d’une stratégie visant à polariser et éroder les sociétés. Nous pensons ne jamais nous laisser berner, mais les études montrent que même les plus lucides et avisés d’entre nous ont tendance à croire les fausses informations et même à les propager sans prendre en compte le risque.

    La désinformation a incité des individus dans certains pays à se faire justice eux-mêmes et alimenté de violentes épurations ethniques. La désinformation empoisonne aussi notre vie sociale et politique, elle détruit notre confiance en nos principaux médias, nos institutions, nos dirigeants.

    La désinformation véhicule la méfiance, la peur et le mensonge. Mais plus nous serons au courant, plus nous pourrons l’empêcher, partagez avec vos amis et vos familles pour les informer de cette menace. Ne croyez pas tout ce que vous lisez sur Internet. Vous voyez une publication sur un réseau social contenant des informations choquantes ? N’y croyez pas! Vérifiez les faits grâce à des sources d’information fiables. La plupart des médias traditionnels sont normalement régis par des règles et une éthique qui les rendent bien plus dignes de confiance que d’illustres inconnus en ligne, même si il faut se méfier et user de tamis de pondération y compris pour ces médias.

    La désinformation s’attaque à nos peurs les plus profondes, se nourrissant de notre tendance naturelle au négatif tout en faisant ressortir nos penchants irascibles et cyniques. Mais si nous arrivons à dialoguer avec ceux qui ne pensent pas comme nous, avec empathie, sagesse et une oreille attentive, nous pourrons échanger malgré nos différences. Nous avons plus en commun que ce que nos peurs nous laissent penser. Si nous y croyons, des choses extraordinaires peuvent se produire.

    De notre correspondante de paris : Yasmina Houmad

    La Patrie News, 12 mars 2021

    Tags : Algérie, Hirak, fake news, Maroc, Israël, désinformation, intox, propagande,


  • Mohamed Taibi, sociologue : «D’un point de vue géopolitique, l’Algérie est une cible des fake news»

    Le sociologue Mohamed Taibi décortique, dans cet entretien, le sens donné à ce phénomène sociétal des fake news. C’est pour lui «une arme de diabolisation» que rien ne pourra arrêter. Il recommande à cet effet une immunisation de la société pour contrer ces ennemis dissimulés derrière ces fausses informations visant la déstabilisation des Etats. Il est indispensable, selon lui, de produire des «contre- attaques» du moment que les Algériens ont le potentiel de défense requis 

    Expliquez-nous un peu ce nouveau concept des fake news…
    Il s’agit d’une pratique qui s’installe dans le champ de la communication mondiale et aussi régionale. Pour résumer, c’est une arme dont le but serait de détruire les opinions, pour manipuler les valeurs, pour aussi pervertir les vérités humaines. C’est un phénomène qui se développe crescendo. Il est également un signe d’une faillite morale qui va creuser justement les fossés entre ceux qui font la modernité actuelle et ceux qui la subisse. Les fake news sont aussi l’expression de stratégies de puissances qui s’affrontent dans les logiques de la géopolitique moderne. La question de l’information est un enjeu qui peut endommager les relations humaines. Les sociétés telle que la nôtre sont traversées par des idéologies grégaires. Elles ne sont pas profondément cultivées, d’où leur vulnérabilité face à cette menace. L’Etat algérien a certainement légiféré dans le domaine, particulièrement celui de la criminalisation de ce genre de pratiques.
    Qu’en est-il de notre pays ?
    Dans les pays où les affrontements identitaires sont importants, ce genre de communication devient courant. A titre d’exemple, après le décès de l’ancien ministre de l’Intérieur Yazid Zerhouni, un déluge de fausses informations a occupé la toile alors qu’il a été parmi les patriotes les plus fidèles et les plus honnêtes. Les fake news sont une arme de diabolisation de l’ennemi. Parfois la loi elle même ne peut rien faire. Malgré les textes élaborés à cet effet, ces informations erronées vont demeurer sur la toile. C’est à la société de s’armer de patience, de dire sa vérité, et les choses vont peut être diminuer avec le temps pour l’Algérie. Tant qu’on traverse ce genre de situation politique et économique, les gens usent et abusent de l’information.
    On dit que l’Algérie est la cible d’une guerre médiatique…
    Les fake news relèvent aussi des confrontations stratégiques. Celles-ci touchent l’opinion de chaque pays. L’Algérie, d’un point de vue géopolitique, est et sera la cible de ce genre de communication pour justement installer un climat de peur d’abord, de manque de confiance à l’intérieur du pays dans le but de déstabiliser les acteurs politiques. Ces fake news émanent surtout du Maroc et de ceux qui sont alliés au projet marocain. C’est de bonne guerre, les Algériens n’ont qu’à s’armer, qu’à équiper leurs réseaux sociaux, qu’à se défendre et à se battre. Il n’y a pas de toutes manières une autre solution.
    Comment contrer cette menace ?
    Pour contrer ces attaques, il faut renforcer d’une manière drastique nos réseaux et nos sites électroniques, nos médias et produire des contres attaques permanentes avec des leaders d’opinion algériens qui sont l’élite du pays. Le but étant de produire le discours qui va mettre en échec cette guerre médiatique qui s’impose et qui va s’imposer encore. Il faudrait également travailler la société algérienne et la rendre immunisée par le biais de nos intellectuels et de nos hommes politiques. Ils doivent être sur le front. Un ministre qui ne sait pas parler doit se taire. Quand il parle il fait des bêtises. Il ne faut pas donner des cartes toutes gratuites à nos ennemis. Ces arrivants qui prennent l’opinion publique pour des canards sauvages doivent disparaître. Les Algériens ont les armes requises. Nous avons une société pleine de courage. Ce n’est pas une société soumise comme disent certains. Les Algériens s’expriment. Ils son entiers. Ils disent ce qu’ils pensent et la preuve est palpable sur les réseaux sociaux. On a un potentiel de défense très important contrairement à d’autres pays. Les Algériens sont aujourd’hui libérés. Ils vivent cette confrontation avec beaucoup d’aisance comparativement à d’autres, aux Marocains par exemple. Ils n’insultent plus, ils sont calmes et cherchent à créer la fraternité algéro-marocaine. Ils ne sont pas tombés dans les pièges des ennemis. Seulement l’opinion algérienne n’a pas de guidance. Pour ce genre de missions, il faut des gens engagés à croiser le fer avec l’ennemi. Il faut aussi se doter des moyens nécessaires, tels que l’instauration d’un centre de recherche sur les médias. Il faut laisser ce pays devenir grand. Les jeunes doivent reprendre le flambeau. Il faut passer à l’acte. Quand on attend il faut s’attendre à autres choses. Cette question médiatique est très complexe. Il faut des efforts pour rendre la balle à ces forces hostiles qui guettent le pays. Il faut savoir réagir et parfois comment se taire.
    K. A.
    Horizons, 18 jan 2021
    Tags : Algérie, Maroc, fake news, désinformation, propagande, guerre médiatique,