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  • Ancienne ministre du PSOE « livre» Ceuta et Melilla au Maroc

    Ancienne ministre du PSOE « livre» Ceuta et Melilla au Maroc

    Maroc, Espagne, Ceuta, Melilla, María Antonia Trujillo, PSOE, José Luis Rodriguez Zapatero,

    L’ancienne ministre espagnole María Antonia Trujillo a assuré lors d’une conférence dans la ville marocaine de Tétouan que Ceuta et Melilla « représentent un affront à l’intégrité territoriale du Maroc » et que leur incorporation au royaume alaouite est un objectif et une « justification » et  » « revendication » indispensable.

    Selon la socialiste, qui a occupé le portefeuille du Logement avec José Luis Rodríguez Zapatero à la présidence du gouvernement entre 2004 et 2007, le caractère espagnol des deux places d’Afrique du Nord « sont des vestiges du passé qui interfèrent » dans les relations avec le Maroc , dit-elle, ignorant le fait que les deux font partie de l’Espagne depuis les XVe (Melilla) et XVIIe (Ceuta) siècles, des centaines d’années avant l’existence du pays marocain, constitué au milieu du XXe siècle.

    Se référant à l’existence d’un différend sur la souveraineté de Ceuta et Melilla, la professeur de droit constitutionnel a déclaré que « le poids des arguments historiques et juridiques (en faveur de l’espagnolité de ces territoires), qui existent et sont pertinents , cédent devant l’évolution des faits qui exigent une réponse politique, éthique, raisonnable et acceptable pour les deux pays à travers un dialogue ouvert et sincère ».

    Dans la lignée de ces déclarations, selon le PSOE de Melilla, « elles sont fausses et inacceptables » et assure que pour le PSOE la souveraineté nationale sur les deux villes espagnoles d’Afrique du Nord « est incontestable ». Pour le PSOE de Melilla « les opinions personnelles exprimées par María Antonia Trujillo sur Melilla et Ceuta ne représentent personne au sein du PSOE et, de plus, elles sont fausses et inacceptables ».

    Trujillo, qui en mai a été démise de ses fonctions de conseillère de l’éducation d’Espagne à Rabat, a participé au I Congrès international « Relations hispano-marocaines : présent et futur », organisé par l’Escuela Normal Superior de Tétouan en collaboration avec l’Université Abdelmalek Essaadi et le Centre Marocain d’Etudes et de Recherche en Economie et Développement Durable. Sur la liste des conférenciers invités figure également l’ancien président José Luis Rodríguez Zapatero, qui l’avait eue comme ministre.

    Trujillo vivait à Rabat depuis 2018 avec son compagnon, un socialiste marocain, décédé en 2021.

    Huelva24, 03/09/2022

    #Espagne #Maroc #Ceuta #Melilla #PSOE #Trujillo #Zapatero

  • Ex-ministre espagnole à Tanger pour parler du « Sahara marocain »

    Ex-ministre espagnole à Tanger pour parler du « Sahara marocain »

    María Antonia Trujillo, Maroc, Sahara Occidental, Espagne, PSOE, Pedro Sanchez,

    L’ancienne ministre du logement María Antonia Trujillo, récemment relevée de son poste de conseillère en éducation de l’ambassade d’Espagne à Rabat, donne mercredi à Tanger une conférence sur le plan marocain d’autonomie pour le Sahara occidental, dont la thèse a été avalisée en mars par le gouvernement de Pedro Sánchez, entraînant un tournant copernicien de la politique étrangère espagnole dénoncé par le reste des partis politiques.

    « Le Plan d’Autonomie pour le Sahara : Constitution, autonomie et fait différentiel » est le titre de la conférence que Trujillo donne ce mercredi dans le cadre du dit 1er Forum Méditerranée-Maroc-Espagne, une initiative organisée par l’Université Abdelmalek Essaadi de la ville marocaine. Trujillo est présenté comme « conseiller d’éducation de l’ambassade d’Espagne au Maroc », bien que des sources de la légation diplomatique consultées par El Independiente aient confirmé que depuis le début du mois, un nouveau conseiller est en charge, Lorenzo Capellán de Toro.

    L’ambassade a toutefois refusé de préciser si M. Trujillo avait été licencié, comme l’avaient demandé en janvier les enseignants du réseau de centres éducatifs espagnols dans ce pays du Maghreb. Dans une lettre adressée au directeur général de la planification et de la gestion de l’éducation, la Junta de Personal del funcionarioariado español en Marruecos a dénoncé le « sentiment majoritaire du corps enseignant espagnol » et le « profond malaise face à la manière dont l’actuel responsable du ministère de l’éducation ».

    La lettre l’accusait d’être « insensible et absente, pour ne pas dire menaçante ». Le manque de communication entre l’ancien ministre de José Luis Rodríguez Zapatero, en poste depuis quatre ans, et les écoles, ont-ils averti, « affecte le fonctionnement du ministère lui-même et celui des écoles, l’environnement de travail en général et l’activité quotidienne ».

    L’Université de Jaén se dissocie
    Parmi les organisateurs de la conférence à laquelle Trujillo participe figure un groupe de recherche de l’université de Jaén. L’institution andalouse a pris ses distances avec le forum controversé. Dans des déclarations à ce journal, des sources de l’Université de Jaén ont souligné qu’elles  » n’organisent ni ne collaborent institutionnellement à ce cours  » et qu’elles n’ont apporté aucune contribution économique à sa célébration. L’institution réduit sa participation à l’un de ses groupes de recherche, qui collabore « de manière autonome et de sa propre initiative ».

    Le cours, intitulé « L’organisation territoriale et l’expérience de la régionalisation au Maroc, en Espagne et en Italie : lectures contrastées », comprend plusieurs communications traitant de la supposée « modernisation des structures de l’État marocain », notamment de « l’initiative marocaine pour un statut d’autonomie de la région du Sahara marocain », ainsi que de la situation des « droits de l’homme dans le projet d’autonomie du Sahara marocain ».

    Des professeurs des universités de Grenade, Séville, Malaga et Rey Juan Carlos participent également à la conférence. En mars, la Maison royale marocaine a rendu publique une lettre de Pedro Sánchez soutenant le plan d’autonomie marocain pour l’ancienne colonie espagnole, rompant ainsi 47 ans de consensus.

    Il y a un mois, le Premier ministre a justifié la décision unilatérale en invoquant le temps écoulé. « Quarante-sept ans de conflit devraient être suffisants pour comprendre que nous devons faire évoluer nos positions », a-t-il déclaré devant le Congrès des députés, au milieu des critiques du reste des groupes parlementaires. Ce revirement copernicien, défendu par les hauts responsables du PSOE, a provoqué la pire crise diplomatique avec l’Algérie depuis des décennies.

    El Independiente, 13 jui 2022

    #Maroc #Espagne #María_Antonia_Trujillo #PSOE #Sahara_occidental

  • Elections andalouses : nouveau revers pour le PSOE  

    Elections andalouses : nouveau revers pour le PSOE  

    Espagne, élections régionales, Andalousie, PSOE, PP, Pedro Sanchez,

    Les socialistes du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez ont essuyé dimanche un nouveau revers électoral dans leur ancien fief d’Andalousie (sud), un scrutin régional clé qui place la droite en position de force à un an et demi des prochaines élections nationales.

    Selon des résultats quasi définitifs, le Parti populaire (PP, droite) – dont le candidat Juan Manuel Moreno préside la région depuis 2018 – a plus que doublé son score d’il y a quatre ans et obtenu la majorité absolue au Parlement andalou avec 58 sièges sur 109.

    Le Parti socialiste (PSOE) a lui obtenu 30 sièges contre 33 en 2018, le pire résultat de son histoire dans la région, tandis que la gauche radicale, avec qui il gouverne à Madrid, s’est effondrée (sept sièges contre 17).

    Cette victoire « historique » du PP en Andalousie va lui permettre de ne pas avoir à dépendre de l’extrême droite et place son nouveau chef, le modéré Alberto Nunez Feijoo, en position de force en vue des prochaines élections nationales prévues fin 2023.

    « Ce triomphe est celui de la modération et d’une autre façon de faire de la politique et c’est une très bonne chose pour toute l’Espagne », a lancé la numéro deux du parti conservateur, Cuca Gamarra.

    En gagnant en Andalousie, le PP inflige un troisième revers consécutif à la gauche espagnole lors d’un scrutin régional, après celui de Madrid en mai 2021 et celui de Castille-et-Léon en février.

    APS

    #Espagne #Elections_régionales #Andalousie #PSOE #PedroSanchez

  • Ugarte: « Les dégâts causés par Sanchez dépassent nos capacités »

    Ugarte: « Les dégâts causés par Sanchez dépassent nos capacités »

    Algérie, Espagne, PSOE, Pedro Sanchez, Sahara Occidental, Javier Jimenez Ugarte, Maroc,

    Les répliques du séisme politico-diplomatique provoqué par le revirement de la position espagnole sur la question sahraouie et les gestes inamicaux envers l’Algérie, se font encore sentir au niveau du gouvernement de Pedro Sanchez.

    Eu égard aux erreurs stratégiques qu’il a commises, ce gouvernement est de plus en plus sous les feux des critiques de toute la classe politique, -à l’exception du PSOE- et d’ex- diplomates et dirigeants des gouvernements précédents. À commencer par l’ancien ambassadeur d’Espagne en Algérie, Javier Jimenez Ugarte qui assure que la crise diplomatique née consécutivement avec Alger est «d’une ampleur inimaginable».

    «C’est une crise d’une ampleur inimaginable. A mon âge, c’est la première fois que je vis une telle crise», a reconnu Javier Jimenez Ugarte sur la chaîne de télévision espagnole Antena 3, ajoutant que «les dommages sont supérieurs à ce que l’on pouvait penser (…) les dégâts dépassent nos capacités».

    «Il a nui à notre amitié avec l’Algérie»

    L’ancien ambassadeur a regretté que «les choses ont très mal tourné pour nous (…) Il y a eu un manque de dialogue et de concertation à tous les niveaux avant la décision du chef de gouvernement Pedro Sanchez (de changer la position politique de l’Espagne envers le Sahara occidental, ndlr)». Et ce, avant de souligner que ce revirement a nui à «l’amitié que nous entretenions avec l’Algérie depuis de nombreuses années».

    Auparavant, c’était José Manuel García Margallo, député européen et ancien ministre des Affaires étrangères, de souligner les erreurs dans la gestion de la politique étrangère espagnole du gouvernement de Pedro Sanchez, qu’il décrit comme «le plus grand désastre diplomatique en Espagne depuis 1975».

    Margallo laissé entendre que le gouvernement n’a rien gagné de son revirement sur le Sahara occidental, puisque il n’y a eu depuis, aucune reconnaissance au sujet de la souveraineté de Ceuta et Melilla de la part du Maroc. De même que l’approvisionnement en gaz ne sera pas coupé, mais le prix pourrait monter en flèche.

    A ce propos aussi, l’’ancien président du gouvernement espagnol, José Maria Aznar qualifie ce qui s’est passé avec l’Algérie de «ridicule colossal» et prévient que l’Espagne est dans une «situation délicate».
    «Il est difficile de trouver une plus grande erreur dans la politique espagnole» qui «démontre, malheureusement, l’état de fragilité» dans lequel, le pays est plongé, dit l’ancien chef du gouvernement Jose Maria Aznar.

    L’Algérie aujourd’hui, 15/06/2022

    #Espagne #Algérie #Maroc #SaharaOccidental #PedroSanchez

  • Algérie-Espagne. Incorrigibles socialistes espagnols !

    Algérie-Espagne. Incorrigibles socialistes espagnols ! – Sahara Occidental, Algérie, Maroc, Pedro Sanchez, Jose Manuel Albares, PSOE,

    par Rabah Toubal

    La dernière sortie scandaleuse concernant le Sahara occidental, affichée par M. Pedro Sanchez, le chef socialiste du gouvernement espagnol, ne devrait guère étonner les observateurs avertis de l’évolution de la situation politique, économique et sociale en Espagne, qui n’a plus rien à voir avec les positions progressistes exprimées et défendues depuis la création du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) en 1879 et qui se définit comme «un parti politique espagnol de centre-gauche social-démocrate». L’histoire de ce parti est parsemée de reniements, de retournements, voire même de trahisons, qui l’ont largement discrédité et réduit à sa portion congrue, notamment depuis le départ de Felipe Gonzalez, qui a dirigé l’Espagne entre 1982 et 1996. En effet, en 1993, Felipe Gonzalez était au milieu de son quatrième mandat caractérisé par une grave crise politique, économique et sociale. La movida s’essoufflait visiblement. Malgré les années fastes, 1982-1992, où les fonds structurels et de cohésion de la CEE coulaient à flots sur ses nouveaux membres, de la rive Nord de la Méditerranée, comme l’Espagne et la Grèce, ainsi que le Portugal.

    Pour sa part, l’Algérie voisine était confrontée à un terrorisme barbare, qui menaçait les fondements mêmes de l’Etat algérien. Chaque jour, la presse des pays voisins, de l’Ouest, de l’Est, du Nord et d’ailleurs, consacre ses «unes» aux massacres, qui avaient eu lieu dans différents quartiers, villages et villes algériens et annonce «la chute prochaine du régime algérien».Mais notre pays, grâce à la résistance héroïque de son peuple et de sa glorieuse Armée populaire, digne héritière de l’ALN, continue à honorer ses engagements de livraison, dans les délais convenus, de gaz, de pétrole et d’autres produits dérivés, à ses clients de la région et à travers le monde entier, dont l’Espagne, l’Italie, les Etats-Unis d’Amérique et la France étaient parmi les principaux.

    Par ailleurs, après leur échec à Saint-Egidio, les partisans et artisans de ce processus, que le gouvernement algérien a rejeté «globalement et dans les détails», selon la formule historique de M. Ahmed Attaf, ancien MAE algérien, s’agitaient pour réunir «un 2ème Saint-Egidio», en Espagne, avec la bénédiction des autorités socialistes espagnoles, très actives au sein de l’Internationale socialiste, qui était ouvertement hostile au gouvernement algérien et soutenait puissamment le FFS, aidé par le quatuor Felipe Gonzalez, Président du gouvernement espagnol, Javier Solana, MAE, Josep Borell, ministre et Miguel Angel Moratinos, ancien ambassadeur au Maroc, DG Afrique et Maghreb, puis MAE et haut Représentant de l’UE.

    Mais, ni la recrudescence des activités criminelles des terroristes armés, formés et soutenus financièrement par plusieurs pays, ni les incitations de l’OTAN aux populations algériennes à quitter leur pays pour déferler en masse sur les côtes espagnoles, où des infrastructures d’accueil avaient été érigées, n’avaient tenté les Algériens et Algériennes à fuir massivement leur pays, en quasi guerre civile, dans des embarcations de fortune, comme nos enfants, frères et sœurs le font aujourd’hui alors que notre pays jouit d’une stabilité et d’une sécurité que beaucoup de pays du Nord et du Sud nous envient. Ils étaient restés dignes et avaient stoïquement résisté aux offensives barbares et avaient battu les terroristes et leurs soutiens à l’intérieur et à l’extérieur du pays.

    En mai 1996, la page Felipe Gonzalez, et ses manœuvres au sein de l’Internationale socialiste, contre notre pays, qui lui avait pourtant offert l’asile politique, dans les années 1970, alors qu’il était opposant au régime du Général Franco, a été définitivement tournée, avec l’élection triomphale de José Maria Aznar, président du Parti populaire espagnol, qui, à l’instar des Forces armées espagnoles, classait le Maroc comme «la première menace pour l’Espagne, dans la région» et a entretenu, durant ses mandats, des relations difficiles avec la «dangereuse» monarchie alaouite. La récente position de Pedro Sanchez reflète amplement la duplicité et le jeu particulièrement trouble et malsain qui ont presque toujours été ceux des Socialistes espagnols, en particulier, et d’autres pays d’Europe occidentale, en général, vis-à-vis de notre pays, dont l’immense territoire et les richesses de son sous-sol, de sa zone économique exclusive marine et son espace ont toujours fait l’objet de convoitise de la part de ses voisins.

    Contrairement au Maroc, connu pour la vassalité de ses dirigeants envers l’Occident aujourd’hui dominé et mené par l’Amérique de Joe Biden, plus dominatrice et agressive que jamais, comme elle le fait contre la Russie et la Chine notamment. En tout état de cause, la courte visite officielle d’amitié et de réconciliation, que M. Pedro Sanchez a effectuée au Maroc, le 7 avril 2022 et l’accueil royal qui lui a été réservé à Rabat, au moment où le Parlement espagnol était réuni pour condamner avec une résolution, certes non contraignante pour le gouvernement, l’initiative de ce dernier sur le Sahara occidental et les propos* tenus hier par M. José Manuel Albares, chef de la diplomatie espagnole sur les déclarations concernant l’évolution des relations algéro-espagnoles, du Président Abdelmadjid Tebboune, lors de sa dernière rencontre avec des représentants de médias algériens, vont certainement envenimer davantage les relations entre les deux pays voisins, déjà lourdement tendues et perturbées par la surenchère dangereuse du Président du gouvernement espagnol.

    Que cherchent les socialistes espagnols, qui, contrairement à leurs homologues portugais, à Timor Est, n’assument pas leur responsabilité historique en livrant le peuple sahraoui, pieds et poings liés à une monarchie absolue rétrograde et expansionniste, avec la complicité active de leurs alliés occidentaux et arabes ?

    Le Quotidien d’Oran, 28/04/2022

    #Algérie #Espagne #Maroc #SaharaOccidental #PedroSanchez #JoseManuelAlbares

  • Le PP conservateur remporte les élections anticipées dans la région de Madrid, selon un sondage.


    Le principal parti d’opposition espagnol, le Parti populaire, est en passe de remporter les élections anticipées du 4 mai dans la région clé de Madrid, ramenant probablement la conservatrice Isabel Diaz Ayuso au pouvoir dans cette région, portant ainsi un coup au gouvernement central de gauche, selon un sondage d’opinion réalisé mardi.

    Mme Ayuso s’est opposée au gouvernement sur des questions allant des politiques sociales à la réponse à la pandémie COVID-19, notamment en maintenant les bars et les magasins ouverts pour soutenir l’économie madrilène axée sur les services, alors que d’autres régions ont fermé des activités non essentielles.

    Le vote dans la région de la capitale, la plus riche d’Espagne, est considéré comme un test de mi-mandat pour la classe politique fragmentée du pays.

    L’enquête des instituts de sondage Metroscopia montre que le PP d’Ayuso remporte 59 sièges dans l’assemblée régionale de 136 sièges, contre 30 lors des élections de 2019, ce qui signifie qu’elle aurait encore besoin du soutien du parti d’extrême droite Vox pour obtenir une majorité.

    Ayuso, que ses adversaires qualifient de populiste dans le moule de l’ancien président américain Donald Trump, n’a pas exclu un pacte avec Vox, qui obtiendrait 13 sièges selon le sondage, qui a été réalisé du 20 au 26 avril.

    Le parti de centre-droit Ciudadanos, qui a gouverné au sein d’une coalition avec le PP jusqu’à ce que M. Ayuso déclenche les élections anticipées en mars, risque de perdre tous ses sièges à l’assemblée.

    Le Parti socialiste ouvrier espagnol du Premier ministre Pedro Sanchez verra ses sièges réduits de moitié, selon le sondage, et la gauche au sens large, y compris les deux partis d’extrême gauche, Mas Madrid et Unidas Podemos, n’obtiendra que 64 sièges.

    « Les électeurs qui sont en colère contre le gouvernement de gauche comprennent l’élection comme une occasion de punir Pedro Sanchez par le biais d’Ayuso », a déclaré le directeur de Metroscopia, Andres Medina, dans un rapport publié mardi.

    Les tensions entre la droite et la gauche sont montées en flèche à Madrid, où Ayuso se présente avec le slogan « Communisme ou liberté », et se sont intensifiées ces derniers jours après que le leader de Podemos, Pablo Iglesias, et plusieurs responsables gouvernementaux ont reçu des menaces de mort par courrier. en savoir plus

    Iglesias et Podemos ont adopté le slogan « Démocratie ou Fascisme » après que Vox ait mis en doute l’authenticité des lettres.

    Reuters, 27 avr 2021

    Etiquettes : Espagne, Madrid, PP, PSOE, VOX, Podemos, élections, sondages,

  • Por qué en España no se juzga la apología del franquismo

    Hablamos con dos expertos en la materia para dilucidar las razones que explican la impunidad de aquellos que siguen ensalzando los símbolos de un régimen criminal tras 40 años de democracia.

    Por María Altimira

    Cada una de las miles de calles bautizadas con nombres de generales, capitanes o coroneles franquistas hacen, diariamente, apología del régimen dictatorial y criminal que gobernó España durante casi cuatro décadas. Cada una de las banderas franquistas exhibidas en manifestaciones ensalzan una ideología responsable de la muerte y desaparición de cientos de miles de personas.

    Muchos grupos de ideología franquista, pero incluso ayuntamientos democráticos como el del pueblo toledano de Guadamur, que proyectó imágenes de Franco en la fachada de su castillo, exaltan la represión política que pisoteó con impunidad los derechos humanos de los españoles que no comulgaban con un régimen ilegal y genocida.

    Pero España, a diferencia de Alemania respecto del nazismo, sigue sin juzgar la apología del franquismo tras 40 años de democracia. « El código penal alemán tipifica la apología del nazismo como un delito, algo que no sucede en el caso español », explica a VICE News Esteban Ibarra, presidente del Movimiento contra la Intolerancia.

    De acuerdo con Carlos Slepoy, experto en Derecho Penal Internacional y representante de un grupo de querellantes en el proceso judicial que la magistrada argentina María Servini de Cubría inició contra el franquismo y algunos de sus exaltos cargos, la diferencia es que « el franquismo no fue derrotado y que, hasta hoy, ningún tribunal lo ha condenado por crímenes de guerra o de lesa humanidad » como sucedió en el caso del nazismo.

    El Tribunal de Nuremberg —que condenó a la horca y a cadena perpetua a altos cargos del III Reich— probó, explica Ibarra, « que el régimen liderado por Adolf Hitler se sustentaba en una ideología racista y supremacista ».

    Su inclusión como delito en el código penal alemán se ampara en esta sentencia, explica el presidente del Movimiento contra la Intolerancia. Para que en España pasara algo similar y teniendo en cuenta la inacción del sistema judicial español al respecto « sería necesario que el Tribunal Penal Internacional, un tribunal ad hoc como el que juzgó el genocidio de Ruanda o el tribunal de cualquier país amparándose en la justicia internacional condenara el franquismo y a sus responsables por crímenes imprescriptibles —como lo son los crímenes de guerra, contra la paz o de lesa humanidad— », precisa Ibarra.

    Slepoy considera que un fallo como el descrito por Ibarra allanaría el camino para penar cualquier manifestación de apología del régimen dictatorial. Si el franquismo es considerado como una ideología criminal que incita al odio, su enaltecimiento también lo sería.

    El letrado sostiene, sin embargo, que si hubiera voluntad política también podría incorporarse el ensalzamiento del franquismo como delito en el código penal sin necesidad de que hubiera jurisprudencia en la materia. En este sentido, se refiere a la tipificación de enaltecimiento al terrorismo que sí recoge de forma explícita este conjunto de normas punitivas.

    Con todo, Slepoy opina que nada de esto ha sido posible « debido al hecho de que todavía hay jueces de la Audiencia Nacional y del Tribunal Supremo que simpatizan con esta ideología y políticos herederos del franquismo » que ponen trabas a la justicia internacional.

    Lo cierto es que el ejecutivo del PP se negó a extraditar a Argentina a parte de los 19 investigados por torturas y homicidios en la causa que instruye Servini contra el franquismo pese a las instancias de la ONU para que el gobierno español accediera a la petición de la magistrada. Tampoco sirvió de nada la instrucción que envió la jueza al Ministerio de Justicia del gobierno popular para interrogarlos en España el pasado mes de abril.

    El ejecutivo mantuvo que la ley otorga a España la competencia para enjuiciar a sus propios ciudadanos, que la materia investigada había prescrito y que buena parte de los supuestos delitos penales no eran considerados como tales cuando se llevaron a cabo. Así y con el amparo en la Ley de Amnistía de 1977 el gobierno ha conseguido hasta ahora evitar la reapertura de cualquier debate relativo al franquismo, aunque lo cierto es que dicha legislación vulnera todos los tratados internacionales en materia de derechos humanos suscritos por España.

    « Si ni siquiera se permite juzgar a los responsables, condenar el enaltecimiento de la ideología franquista parece aún más improbable », lamenta el letrado. No le falta razón a Slepoy. En octubre de 2013, el PP rechazó incluir la apología del franquismo como delito en la reforma del código penal impulsada por el entonces ministro de Justicia Alberto Ruiz Gallardón.

    Fuente: vice.com, 11 avril 2019

    Tags : España, franquismo, fascismo, Franco, PSOE, PP,