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  • Maroc: Saida Alami condamnée à deux ans de prison

    Maroc: Saida Alami condamnée à deux ans de prison – journaliste, militante, activiste, publications, réseaux sociaux,

    La militante marocaine des droits de l’Homme, Saida Alami a été condamnée, vendredi, à deux ans de prison en raison de ses publications sur les réseaux sociaux dénonçant la corruption et la répression ciblant les journalistes et militants, ont rapporté des médias locaux.

    Un tribunal de Casablanca a condamné la militante Saida Al-Alami, à deux ans de prison, assortie d’une amende de 5.000 dirhams, précisent des médias marocains.

    Le collectif Femmes marocaines contre la détention politique, dont elle est membre, avait demandé sa libération, estimant que « son arrestation (était due à) ses opinions politiques ».

    Amnesty international, a déclaré, le 7 avril courant, que Saida El-Alami a été arrêtée le 23 mars sur fond de publications dans lesquelles elle dénonçait publiquement le harcèlement policier à son encontre et critiquait la répression visant les journalistes et les militants.

    « Les autorités marocaines harcèlent et intimident les militants par le biais d’informations judiciaires infondées et d’accusations forgées de toutes pièces, en vue de faire taire les voix critiques et de faire barrage au militantisme pacifique », assure l’ONG.

    « Elle n’a pas pu consulter un avocat pendant sa garde à vue, ni pendant les 10 premiers jours de son incarcération », a dénoncé l’ONG.

    D’après Amnesty, la militante a été interrogée notamment au sujet d’un post sur Facebook du 22 mars dans lequel elle critiquait de hauts responsables de la sûreté nationale marocaine.

    #Maroc #Saida_Alami #Presse #Journalistes #Réseaux_sociaux

  • France : Facebook accepte de payer les publications partagées

    France : Facebook accepte de payer les publications partagées. La France salue cette victoire remportée après une longue victoire

    La France a salué une victoire dans sa longue quête d’une action plus équitable de la part des entreprises technologiques, après que Facebook a conclu un accord avec un groupe de journaux nationaux et régionaux pour payer le contenu partagé par ses utilisateurs. Facebook a annoncé jeudi un accord de licence avec l’alliance APIG des journaux nationaux et régionaux français, qui comprend Le Parisien et Ouest-France ainsi que des titres plus petits. Cela signifie que « les utilisateurs de Facebook pourront continuer à télécharger et à partager librement des articles d’actualité au sein de leur communauté, tout en veillant à ce que les droits d’auteur de nos partenaires éditeurs soient protégés ».

    La France se bat depuis deux ans pour protéger les droits d’édition et les revenus de sa presse et de ses agences de presse contre ce qu’elle appelle la domination de puissantes entreprises technologiques qui partagent des contenus d’actualité ou affichent des articles d’actualité dans les recherches sur le web. En 2019, la France est devenue le premier pays de l’UE à promulguer une directive sur les droits de publication des entreprises de médias et des agences de presse, appelée « droits voisins », qui obligeait les grandes plateformes tech à ouvrir des discussions avec les éditeurs cherchant à être rémunérés pour l’utilisation de contenus d’actualité. Mais il a fallu de longues négociations pour parvenir à des accords sur le paiement des éditeurs pour le contenu.

    Aucun détail n’a été donné sur le montant exact convenu par Facebook et l’APIG.

    Pierre Louette, directeur du groupe de presse Les Echos-Le Parisien, a dirigé l’alliance des journaux qui ont négocié en groupe avec Facebook. Il a déclaré que l’accord était « le résultat d’un dialogue franc et fructueux entre les éditeurs et une plateforme numérique de premier plan ». Il a déclaré que les conditions convenues permettraient à Facebook d’appliquer la loi française « tout en générant un financement important » pour les éditeurs de presse, notamment les plus petits.

    D’autres journaux, tels que le quotidien national Le Monde, ont négocié leurs propres accords au cours des derniers mois. Les agences de presse ont également négocié séparément.

    Après la directive française de 2019 visant à protéger les droits des éditeurs, une polémique sur les droits d’auteur a fait rage pendant plus d’un an, au cours de laquelle les groupes de médias français ont cherché à trouver un terrain d’entente avec les entreprises technologiques internationales. Google a d’abord refusé de se conformer à la directive, affirmant que les groupes de médias bénéficiaient déjà de millions de visites sur leurs sites web. Les organes de presse qui luttent contre la diminution des abonnements à la presse écrite se plaignent de ne pas recevoir une partie des millions de dollars générés par les publicités affichées à côté des articles, notamment sur Google.

    Mais cette année, Google a annoncé qu’il avait conclu un projet d’accord avec l’APIG pour payer les éditeurs pour une sélection de contenus affichés dans ses recherches.

    Facebook a déclaré qu’en plus de payer pour le contenu français, il lancerait également un service d’information français, Facebook News, en janvier – dans le prolongement de services similaires aux États-Unis et au Royaume-Uni – afin de « donner aux gens un espace dédié pour accéder au contenu de sources d’information fiables et réputées ».

    Au début de l’année, Facebook a conclu des accords avec la plupart des plus grandes entreprises médiatiques australiennes. Nine Entertainment, qui comprend le Sydney Morning Herald et l’Age, a déclaré dans son rapport annuel qu’il s’attendait à une « forte croissance à court terme » grâce à ses accords avec Facebook et Google.

    L’année dernière, des journaux britanniques, dont le Guardian, ont adhéré à un programme dans le cadre duquel Facebook paie pour obtenir des licences d’articles qui apparaissent dans une section d’actualités dédiée sur le site de médias sociaux. Par ailleurs, en juillet, le Guardian Australia a conclu un accord avec Facebook pour l’octroi de licences de contenu d’actualité.

    The Guardian, 21/10/2021