Étiquette : Qatar

  • Maroc : l’ère du partenariat stratégique est révolue

    Maroc : l’ère du partenariat stratégique est révolue

    Topics : Maroc, Emirats Arabes Unis, EAU, Arabie Saoudite, Qatar, CCG,

    La relation entre les pays du Golfe, en particulier l’Arabie saoudite, et leur partenaire de longue date la monarchie marocaine a connu des changements notables ces dernières années.

    La relation entre les pays du Golfe, en particulier l’Arabie saoudite, et leur partenaire de longue date, la monarchie marocaine, a connu des changements notables ces dernières années. La diminution des revenus pétroliers, un leadership saoudien plus intransigeant dans la façon dont il dépense son argent et les changements dans la stratégie de politique étrangère du Maroc ont tous joué un rôle. Le résultat est une relation de plus en plus fondée sur le pragmatisme par opposition à ce qui était autrefois une relation de soutien mutuel basée sur l’idéologie.

    L’Arabie saoudite et d’autres États du Golfe considéraient le destin du royaume marocain comme étroitement lié au leur jusqu’à il y a quelques années à peine. Immédiatement après les manifestations de 2011, les États du Golfe ont promis 5 milliards de dollars d’aide financière et de soutien politique au Maroc, invitant même la monarchie nord-africaine à rejoindre le CCG. En 2015, l’Arabie saoudite a également signé un accord de coopération en matière de défense avec le Maroc, qui joue depuis longtemps un rôle dans la sécurité du Golfe, et a réalisé un investissement de 22 milliards de dollars dans les industries militaires marocaines. Il n’est pas clair si toute l’aide s’est jamais concrétisée.

    En termes d’investissement, les États du Golfe étaient jusqu’à récemment d’importants investisseurs dans le pays, notamment dans l’immobilier, la construction et le tourisme. Cependant, la diminution des revenus pétroliers et la montée en puissance du prince héritier saoudien Mohammed bin Salman ont entraîné de nouvelles priorités. Les investissements directs saoudiens au Maroc ont diminué de 69 % en 2018 par rapport à 2017 et de 78 % par rapport à 2015.

    La crise au sein du CCG a été un point d’inflexion dans cette transformation. Les relations du Maroc avec les dirigeants du Golfe – des liens anciens avec l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis et des liens naissants avec le Qatar (qui en 2016 était devenu le cinquième investisseur du pays) – ont rendu Rabat peu disposé à choisir un camp dans le différend de 2017, irritant les Saoudiens et les dirigeants émiratis. Pendant ce temps, le Maroc s’est progressivement éloigné du soutien aux initiatives clés des dirigeants saoudiens mercuriels, comme l’intervention militaire au Yémen.

    Même en Afrique du Nord, le Maroc ne semble pas intéressé à suivre aveuglément ses partenaires autrefois proches. Les médias locaux proches des services de sécurité ont été ouverts dans leurs critiques des EAU. Une rumeur a circulé selon laquelle le Maroc a rejeté une proposition des Émirats arabes unis de reconnaître leur allié libyen, le général Khalifa Haftar, en échange d’un accès bon marché au pétrole libyen et d’accords lucratifs pour les entreprises marocaines. Le Maroc a soutenu le processus de l’ONU en Libye et a aidé à négocier l’accord de Skhirat en 2015 qui a établi le gouvernement d’entente nationale, qui combat actuellement les forces de Haftar dans l’ouest de la Libye.

    Le Maroc s’est adapté à la diminution du soutien du Golfe, adoptant une approche plus active et autonome qui comprend l’affirmation de son influence en Afrique et la prise de contact avec un nouvel ensemble de partenaires, dont la Chine et la Russie. Un exemple en est la crise actuelle de la pandémie de coronavirus. Le soutien de l’Arabie saoudite pendant la crise est allé aux institutions mondiales plutôt que bilatéralement à des amis et à des partisans. Le Maroc n’a bénéficié d’aucun soutien du Golfe jusqu’à présent. Au lieu de cela, le pays compte sur ses propres ressources, créant un fonds substantiel de 1 milliard de dollars pour gérer la crise, et sur le soutien du Fonds monétaire international sous forme de ligne de liquidité de précaution qu’il a débloquée pour faire face aux impacts économiques à plus long terme.

    #Maroc #Monarchies_du_golge #CCG #Arabie_Saoudite #EAU #Emirats_arabes_unis

  • Le ciel du Qatar est trop sec pour les arc-en-ciel

    Le ciel du Qatar est trop sec pour les arc-en-ciel

    Topics : Qatar, Europe, France, Mondial, Coupe du Monde,

    La coupe du monde de football 2022 aura l’avantage de révéler la nature profondément arrogante, suprémaciste et raciste d’une certaine Europe. Au Qatar, pays qui se réclame de l’Islam et qui tient au respect de ses principes sur sa terre, elle veut imposer sa culture que tout le reste du monde rejette, la considérant moralement décadente.

    Cette Europe, la France en particulier, oblige ses propres citoyens d’obédience musulmane de renier leur culture et de se fondre dans la sienne. Prise au piège du choc des cultures qu’elle a provoqué et qu’elle entretient, elle est allé jusqu’à renier les principes qui la fondent et jusqu’à dévoyer la laïcité de son acception originelle dans le but de gagner une guerre perdue d’avance.

    Il est légitime de sa part qu’elle demande à toute personne qui foule sa terre de respecter ses valeurs et de ne pas offenser ses principes et ses croyances. En contrepartie, elle se doit de reconnaître ce même droit aux autres et de le respecter avec la même rigueur qu’elle exige pour elle-même. Elle doit savoir que sa culture gréco-romaine et judéo-chrétienne est minoritaire dans le monde et qu’il y’a des nations qui éprouvent de la fierté d’être de cultures différentes, notamment arabo-musulmane. Des peuples libres qui ne veulent pas du choc des cultures qu’on voudrait leur imposer mais qui exigent le respect de leurs croyances et de leurs valeurs.

    Cette Europe qui fut puissante et conquérante se voile la face et feint de ne pas savoir qu’elle n’a plus les moyens de sa politique. Les évènements que traversent le monde depuis des années prouvent que le processus de son déclin qui s’est amorcé depuis longtemps arrive à sa phase finale. Désormais, pour sa survie elle a besoin de s’accrocher aux autres, signe de sa grande faiblesse.

    Elle doit savoir que pendant qu’elle décline d’autres puissance émergent ou recouvrent leur puissance perdue. Que l’histoire est ainsi faite et que depuis toujours des puissances sont nées sur les ruines d’autres puissances. Face à la Russie, à la Chine et à l’Inde, bientôt l’Europe déchirée ne pèsera pas grand chose. Et même face au petit Qatar qui lui ravit la vedette depuis un certain temps et qui, lui, a les moyens de sa politique.

    Et si ce grand-petit pays veut que son ciel, trop sec pour les arc-en-ciel, reste à l’état pur, ce n’est pas des nains qui vont lui plier le bras pour y mettre leur brassard.

    Mekideche A.

    Bel-Abbès Info, 19 novembre 2022

  • Mondial 2022 : Les équipes arabes sans complexes

    Mondial 2022 : Les équipes arabes sans complexes

    Tags : Qatar 2022, Mondial, Coupe du Monde, Qatar, Arabie Saoudite, Maroc, Tunisie,

    La première Coupe du monde organisée sur le territoire arabe comptera un record de quatre nations arabes, tout comme en Russie quatre ans auparavant. Le quatuor arabe a la possibilité de fournir ce que ses supporters attendent vraiment: des buts, des victoires et un football dont on peut être fier

    Le 22 novembre, l’Arabie saoudite affrontera l’Argentine lors de son premier match de la Coupe du monde de football 2022 au Qatar. Il s’agit certes de l’Argentine de Lionel Messi et les joueurs seront sans doute impressionnés de voir le plus grand footballeur du monde qui suscite une admiration justifiée, mais si affronter une équipe deux fois championne du monde et Lionel Messi reste un honneur, il est peu probable que l’entraîneur français de l’Arabie saoudite, Hervé Renard, permette à ses joueurs de penser à autre chose que le score au stade Lusail. Pour l’Arabie saoudite, le complexe d’infériorité n’est pas de mise. La présence du pays hôte – le Qatar –, de l’Arabie saoudite, du Maroc et de la Tunisie revêt une importance tant culturelle que sportive.

    Quand des dizaines de milliers de supporters du monde entier se rendront à Doha, le soutien aux équipes arabes ne se limitera pas, pour une fois, à quelques drapeaux éparpillés çà et là dans les stades, comme cela a souvent été le cas lors des tournois précédents. En effet, le Qatar abrite d’importantes communautés arabes, dont apporter leur soutien à leurs voisins participants. Par ailleurs, des milliers d’autres supporters devraient faire le court voyage depuis les pays voisins, ou le voyage un peu plus long depuis l’Afrique du Nord. Les équipes arabes devraient, peut-être pour la première fois lors d’une Coupe du monde, être sous le feu des projecteurs. Plus que jamais, les joueurs arabes ont un véritable statut de star.

    L’équipe du Qatar, championne d’Asie en titre, est composée de joueurs qui s’entraînent depuis leur plus jeune âge pour participer à ce tournoi, progressant à travers l’Aspire Academy pour atteindre le but ultime. Les médias du monde entier, dont certains ne sont pas toujours bien intentionnés, seront probablement à l’affût de chacun de leurs mouvements et performances comme jamais encore auparavant.

    Avec le trio d’Al-Hilal – Salmane al-Faraj, Salem al-Dawsari et Yasser al-Shahrani – l’Arabie saoudite compte trois des meilleurs joueurs d’Asie, comme en témoignent les rôles de premier plan qu’ils ont joués lors des récentes victoires de leur club en Ligue des champions d’Asie (AFC).De leur côté, le Maroc et la Tunisie ont depuis des années des équipes renforcées par des stars qui jouent dans certaines des meilleures ligues européennes et que les fans du monde entier connaissent .Nous sommes loin de certaines des premières participations des pays arabes à la Coupe du monde. Il convient de mentionner qu’ils avaient, à l’époque, été traités avec une condescendance à peine dissimulée par les experts et les commentateurs. Les joueurs émiratis qui ont participé à la Coupe du monde de 1990 en Italie ont évoqué le manque total de connaissances des journalistes étrangers au sujet des Émirats arabes unis (EAU) à cette époque. Trop souvent, les équipes ont elles-mêmes terni leur image, comme le Koweït en 1982 et l’Irak quatre ans plus tard.

    Sur le terrain, comme en dehors, ces incidents ne devraient plus se produire. Seules huit équipes arabes se sont qualifiées pour la Coupe du monde depuis que le premier tournoi a eu lieu en 1930 : l’Égypte, le Maroc, la Tunisie, l’Algérie, le Koweït, l’Irak, les EAU et l’Arabie saoudite. Étonnamment, aucun nouveau pays arabe ne s’est qualifié depuis que les Faucons verts ont participé à la Coupe du monde pour la première fois en 1994 aux États-Unis. Le Qatar, pays hôte, sera le premier depuis, en affrontant c e soir l’Équateur lors du match d’ouverture de la Coupe du monde. Le quatuor arabe a une chance de changer le cours des événements et de rendre fiers ses supporters au Qatar. Que veulent donc ces supporters? Rien de plus que ce que tous les autres supporters du monde entier veulent: des buts, des victoires et un football dont ils peuvent être fiers. Il n’y a plus aucune excuse.

    Quelles chances pour les africains ?

    Pour ce qui des équipes africaines le Cameroun et le Ghana devront se surpasser pour atteindre le second tour de la Coupe du monde de football. Le tirage au sort n’aura pas été favorable. Seul le Sénégal a été relativement épargné, mais il devra se passer de sa star blessée, Sadio Mané. Mais la réalité sera sans doute moins lumineuse pour les trois mondialistes africains, dont aucun ne figure en haut de la liste des favoris (où l’on retrouve la France tenante du titre, le Brésil de Neymar, l’Argentine de Lionel Messi, la Belgique, l’Allemagne ou encore l’Espagne), ni même parmi les outsiders, mélange hétéroclite composé des Pays-Bas, du Portugal, de l’Angleterre, du Danemark, de la Croatie ou de l’Uruguay.

    Il reste aussi que dans une phase de groupes, tout est possible, même si pour les spécialistes une qualification au second tour sera très compliquée . Pour rappel en 2018, aucune sélection africaine n’avait franchi le premier tour. Dans l’histoire de la Coupe du Monde, seuls le Cameroun (1990), le Sénégal (2002) et le Ghana (2010) ont atteint les quarts de finale.

    Horizons, 19/11/2022

    #Qatar2022 #Mondial #Coupe_du_Monde

  • Qatar: Pour Infantino, les critiques de l’Occident sont « Pprofondément injustes »

    Qatar: Pour Infantino, les critiques de l’Occident sont « Pprofondément injustes »

    Tags : Qatar, Gianni Infantino, FIFA, Coupe du Monde, Mondial 2022, droits de l’homme, LGBTQ,

    A la veille de la Coupe du monde 2022 au Qatar, le président de la FIFA, Gianni Infantino, a lancé une tirade contre les critiques occidentaux du tournoi controversé dans un monologue explosif d’une heure.

    Infantino, le patron de l’instance dirigeante du football mondial, a regardé d’un air maussade alors qu’il s’adressait à des centaines de journalistes à Doha, au Qatar, samedi.

    « On nous enseigne de nombreuses leçons des Européens, du monde occidental », a-t-il déclaré, faisant référence aux critiques du bilan du Qatar en matière de droits de l’homme.

    « Ce que nous, Européens, faisons depuis 3 000 ans, nous devrions nous en excuser pendant les 3 000 prochaines années avant de commencer à donner des leçons de morale. »

    Malgré le coup d’envoi du match d’ouverture le 20 novembre, Infantino a à peine parlé de football et a concentré son attention sur ce qu’il a appelé «l’hypocrisie» de la critique occidentale.

    Dans une conférence de presse remarquable, Infantino semblait épuisé. Il a passé beaucoup de temps à défendre la décision de la FIFA en 2010 d’attribuer la Coupe du monde au Qatar. Une décision controversée prise alors qu’il n’était pas président de l’instance dirigeante.

    Ce tournoi sera un événement historique, la première Coupe du monde à se tenir au Moyen-Orient, mais il est également embourbé dans la controverse, une grande partie de l’accumulation se concentrant sur les droits de l’homme, de la mort de travailleurs migrants et les conditions que beaucoup ont endurées au Qatar, aux LGBTQ et aux droits des femmes.

    Infantino, tout en admettant que les choses n’étaient pas parfaites, a déclaré que certaines critiques étaient « profondément injustes » et a accusé l’Occident de doubles standards.

    L’Italien a ouvert la conférence de presse en parlant pendant une heure, disant aux journalistes qu’il savait ce que c’était que d’être victime de discrimination, affirmant qu’il avait été victime d’intimidation dans son enfance pour avoir les cheveux roux et des taches de rousseur.

    « Aujourd’hui, je me sens Qatari. Aujourd’hui, je me sens arabe. Aujourd’hui, je me sens africaine. Aujourd’hui, je me sens gay. Aujourd’hui, je me sens handicapé. Aujourd’hui, je me sens un travailleur migrant », a-t-il déclaré devant un public médusé.

    « Je ressens ça, tout ça, parce que ce que j’ai vu et ce qu’on m’a dit, puisque je ne lis pas, sinon je serais déprimé je pense.

    « Ce que j’ai vu me ramène à mon histoire personnelle. Je suis un fils de travailleurs migrants. Mes parents travaillaient très très dur dans des situations difficiles.

    Infantino a déclaré que des progrès avaient été réalisés au Qatar sur une série de questions, mais a insisté sur le fait que le vrai changement prenait du temps, ajoutant que la FIFA ne quitterait pas le pays après la fin du tournoi. Il a laissé entendre qu’il pensait que certains journalistes occidentaux oublieraient les problèmes.

    « Nous devons investir dans l’éducation, pour leur donner un avenir meilleur, pour leur donner de l’espoir. Nous devrions tous nous éduquer », a-t-il déclaré.

    « La réforme et le changement prennent du temps. Il a fallu des centaines d’années dans nos pays d’Europe. Cela prend du temps partout, la seule façon d’obtenir des résultats est de s’engager […] pas de crier.

    Infantino a également répondu à des questions concernant la décision de dernière minute d’ interdire la vente d’alcool dans les huit stades qui accueilleront les 64 matches du tournoi. Dans un communiqué de la FIFA publié vendredi, l’instance dirigeante a déclaré que l’alcool serait vendu dans les fan zones et les sites sous licence.

    Le pays musulman est considéré comme très conservateur et réglemente étroitement les ventes et la consommation d’alcool.

    En septembre, le Qatar avait déclaré qu’il autoriserait les supporters munis d’un billet à acheter de la bière alcoolisée dans les stades de la Coupe du monde trois heures avant le coup d’envoi et pendant une heure après le coup de sifflet final, mais pas pendant le match.

    « Permettez-moi d’abord de vous assurer que chaque décision prise lors de cette Coupe du monde est une décision conjointe entre le Qatar et la FIFA », a-t-il déclaré. « Chaque décision est discutée, débattue et prise en commun. »

    « Il y aura […] plus de 200 endroits où vous pourrez acheter de l’alcool au Qatar et plus de 10 fan zones, où plus de 100 000 personnes pourront simultanément boire de l’alcool.

    « Je pense personnellement que si pendant trois heures par jour vous ne pouvez pas boire une bière, vous survivrez. »

    « Surtout parce qu’en fait les mêmes règles s’appliquent en France ou en Espagne ou au Portugal ou en Ecosse, où la bière n’est plus autorisée dans les stades désormais », a-t-il ajouté.

    « Cela semble devenir une grande chose parce que c’est un pays musulman, ou je ne sais pas pourquoi. »

    Infantino a terminé la conférence de presse en insistant sur le fait que tout le monde serait en sécurité au Qatar, au milieu des inquiétudes de la communauté LGBTQ.

    L’homosexualité au Qatar est illégale et passible de trois ans de prison, mais le président de la FIFA a promis qu’il s’agissait d’un tournoi pour tous.

    « Permettez-moi de mentionner également la situation LGBT. J’ai parlé de ce sujet avec les plus hauts dirigeants du pays plusieurs fois, pas une seule fois. Ils ont confirmé, et je peux confirmer, que tout le monde est le bienvenu », a déclaré Infantino.

    « C’est une exigence claire de la FIFA. Tout le monde doit être le bienvenu, tout le monde qui vient au Qatar est le bienvenu quelle que soit sa religion, sa race, son orientation sexuelle, ses convictions. Tout le monde est le bienvenu. C’était notre exigence et l’État qatari s’en tient à cette exigence », a déclaré Infantino.

    CNN, 19/11/2022

    #Qatar2022 #FIFA #Coupe_du_monde #Mondial2022 #Infantino

  • Le moment de vérité du Qatar est venu

    Le moment de vérité du Qatar est venu

    Tags : Qatar, Mondial, Coupe du Monde, Qatar 2022,

    17 novembre (Reuters) – Le moment de vérité pour la capacité du Qatar à organiser la Coupe du monde après des années d’ouvertures ratées et de critiques sur les droits du travail et les lois strictes est venu.

    Les difficultés ont commencé à s’aggraver dès décembre 2010 lorsqu’il a été annoncé que le Qatar accueillerait la finale au milieu d’une tempête de critiques internationales.

    « Pour moi, c’est clair : le Qatar est une erreur ; un mauvais choix », a déclaré la semaine dernière Sepp Blatter, l’ancien président de l’instance dirigeante du football mondial, la FIFA.

    Toujours organisé pendant la saison fermée de la majorité des ligues, il était difficile de maintenir un tel calendrier avec des températures atteignant plus de 45 degrés Celsius lors des étés torrides du Qatar.

    Deux études menées par la FIFA en 2014 et 2015 ont suffi à conclure qu’il serait impossible de tenir le tournoi en juin-juillet, incitant à le déplacer en novembre et décembre.

    La construction des nouveaux stades a été le théâtre de nombreuses controverses concernant les droits du travail, alors que les médias rapportaient que des milliers de travailleurs étrangers avaient perdu la vie ou avaient été maltraités au cours du processus.

    De plus, les lois islamiques strictes du Qatar contre les droits des LGBT ou la consommation d’alcool ont fait l’objet d’une nouvelle tempête de critiques.

    Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, l’émir du Qatar, a déclaré à l’Assemblée générale des Nations unies en septembre dernier que son gouvernement était prêt à accueillir tout le monde sans discrimination.

    Le champion olympique qatari de saut en hauteur, Mutaz Barshim, ambassadeur de la Coupe du monde, a déclaré que le tournoi était une occasion d’unir les gens.

    « La Coupe du monde aura un impact positif sur notre société en présentant notre culture au monde et en aidant les gens à créer des amitiés et à créer des réseaux. C’est une occasion en or de changer les perceptions négatives sur la région et de créer des liens nouveaux et significatifs », a-t-il déclaré dans un communiqué. entretien avec le site Internet de Qatar 2022 mercredi.

    Le Qatar sera la première équipe depuis l’Italie lors de la deuxième Coupe du monde en 1934 à participer pour la première fois à la finale en tant qu’hôte sans s’être préalablement qualifiée pour le tournoi.

    Afin d’éviter un sort similaire à celui de la Suisse, du Chili et de l’Afrique du Sud, qui ont tous accueilli mais éliminé les finales des phases de groupes en 1954, 1962 et 2010, l’équipe du Qatar a suivi un processus approfondi de préparation pour le tournoi.

    Cela a commencé par la nomination de l’entraîneur espagnol Felix Sanchez en 2017, dont la connaissance de la région l’a aidé à guider le Qatar vers le titre de la Coupe d’Asie 2019, remportant tous les matches du processus.

    Les hommes de Sanchez ont fait sourciller avec un certain nombre de performances notables, dont une défaite 3-1 contre le Japon en finale.

    L’équipe a poursuivi sa préparation en côtoyant les meilleurs d’Amérique du Sud avec une participation à la Copa America 2019.

    Néanmoins, l’expérience s’est avérée un peu trop pour l’équipe qui a terminé en bas de son groupe après des défaites contre la Colombie et l’Argentine et un match nul contre le Paraguay.

    Le Qatar, de la même manière et sur demande spéciale, a participé à la Gold Cup de la CONCACAF l’année dernière, où il s’est amélioré en prenant la tête de son groupe et en battant le Salvador en quart de finale avant de perdre 1-0 contre les États-Unis en demi-finale.

    L’équipe sera sous la pression des supporters pour obtenir les résultats souhaités à domicile, en particulier après la décision de la Fédération du Qatar de ne pas autoriser leurs joueurs à jouer pour leurs clubs nationaux depuis le début de la saison en cours afin de se consacrer aux préparatifs du match. finales.

    #Qatar2022

  • L’Algérie, sa mue et le contexte international

    L’Algérie, sa mue et le contexte international

    Tags : Algérie, Qatar, Turquie,

    Les relations entre l’Algérie et certains pays, à l’image du Qatar ou de la Turquie, sont au beau fixe. Des investissements colossaux sont consentis par ces pays. L’on s’attend à ce que d’autres se joignent à un élan économique que les Algériens espèrent le plus important possible. Il faut dire que globalement, les échanges politiques entre l’Algérie et le reste du monde sont bonnes et, particulièrement avec Doha, avec lequel Alger ne laisse pas passer une occasion pour montrer l’excellence d’un partenariat qui s’inscrit sur le long terme et donne la nette impression que les deux pays ont convenu d’un agenda politique et économique qui ne colle pas aux enjeux actuels. On retiendra pour illustrer cet état de fait les fréquentes visites de l’Émir du Qatar en Algérie.

    Force est de constater, en effet, qu’il n’existe pas entre ces deux pays une quelconque mésentente. D’ailleurs avec la crise actuelle où tous les producteurs de gaz sont sollicités, il n’est même pas question d’une prétendue guerre du gaz entre Alger et Doha. On retiendra, pour s’en convaincre, les deux gros contrats signés à Alger, en rapport avec l’extension du projet Bellara et la réalisation d’un gigantesque hôpital à Sidi Abdellah. En fait la qualité exceptionnelle des relations algéro-qatari peut être citée en exemple, mais cela n’empêche pas l’Algérie de nouer des partenariats tout aussi fructueux avec d’autres nations de part le monde.

    Même si sur le plan politique, le positionnement sans nuances de l’Algérie par rapport à la cause palestinienne fait ressortir quelques divergences de vue dans l’approche que font certains pays amis avec l’Algérie, le densité des relations et la volonté politique de trouver des terrain d’entente n’ont jamais manqué dans la démarche de la diplomatie algérienne. Il faut souligner à ce propos qu’au moment où l’Algérie plaide la non ingérence dans les affaires internes des pays, d’autres, bien que partenaires de l’Algérie ont poussé à la guerre civile dans des pays arabes notamment et sont allés jusqu’à financer des campagnes militaires et afficher ouvertement leur soutien à des rébellions suspectes.

    Mais, sans que l’Algérie ne cède rien sur ses principes, ses rapports avec le reste du monde sont restés cordiales et pourraient même être cités en exemple de non ingérence dans les affaires internes des pays. L’Algérie n’a jamais toléré le « droit d’ingérence » et tout le monde respecte la position d’Alger. Il faut savoir que l’excellence de ces relations vient principalement du respect que voue la communauté internationale à l’Algérie.

    En un mot comme en mille, la doctrine algérienne en matière de politique internationale n’a pas changé. Elle a été affinée pour une meilleure rentabilisation économique.

    Par Nabil G.

    Ouest Tribune, 17/11/2022

    #Algérie #Qatar #Turquie

  • Le Qatar au sommet de la Coupe du monde après des années de troubles au Moyen-Orient

    Le Qatar au sommet de la Coupe du monde après des années de troubles au Moyen-Orient

    Tags : Qatar, Coupe du Monde, Mondiale 2022, Moyen Orient,

    DUBAÏ, Émirats arabes unis (AP) – L’accueil de la Coupe du monde marque l’apogée des efforts du Qatar pour sortir de l’ombre de ses plus grands voisins du Moyen-Orient élargi, où sa politique et ses ambitions montantes ont attiré à la fois l’attention internationale et l’ire régionale .

    La route vers le tournoi – et l’importance accrue du Qatar sur la scène mondiale – a été alimentée par le fait que le pays est devenu l’un des principaux exportateurs de gaz naturel. Cette nouvelle richesse a construit les stades que les fans rempliront pour le tournoi, a créé le réseau d’information le plus reconnu du monde arabe, Al Jazeera, et a permis l’ouverture diplomatique de Doha au monde entier.

    Mais cette ascension n’a pas été sans intrigue. Un coup d’État de palais en 1995 a installé un dirigeant plus affirmé dans le pays, qui a utilisé la richesse du Qatar pour soutenir les islamistes qui ont émergé plus fort lors des manifestations du printemps arabe de 2011 – les mêmes chiffres que ses collègues dirigeants arabes du Golfe considéraient comme des menaces pour leur régime. Un boycott du Qatar pendant des années par quatre pays arabes qui a commencé en 2017 a failli déclencher une guerre.

    Et tandis que les tensions manifestes se sont apaisées dans la région, le Qatar espère probablement que la Coupe du monde servira à renforcer sa position alors qu’il équilibre ses relations à l’étranger pour se prémunir contre tout danger pour le pays à l’avenir.

    « Ils savent qu’il y a ces menaces potentielles ; ils savent qu’ils sont très vulnérables », a déclaré Gerd Nonneman, professeur de relations internationales et d’études arabes du Golfe à l’Université de Georgetown au Qatar. « Tout ce qu’ils peuvent faire pour avoir un réseau international sinon d’alliés, du moins d’éléments sympathiques, ils le feront. »

    Le Qatar, un peu plus grand que la Jamaïque ou juste plus petit que l’État américain du Connecticut, est une nation péninsulaire qui s’avance dans le golfe Persique comme un pouce. Il ne partage qu’une frontière de 60 kilomètres (37 milles) avec l’Arabie saoudite, une nation 185 fois plus grande, et se trouve juste de l’autre côté du golfe de l’Iran.

    Et tandis que les tensions manifestes se sont apaisées dans la région, le Qatar espère probablement que la Coupe du monde servira à renforcer sa position alors qu’il équilibre ses relations à l’étranger pour se prémunir contre tout danger pour le pays à l’avenir.

    « Ils savent qu’il y a ces menaces potentielles ; ils savent qu’ils sont très vulnérables », a déclaré Gerd Nonneman, professeur de relations internationales et d’études arabes du Golfe à l’Université de Georgetown au Qatar. « Tout ce qu’ils peuvent faire pour avoir un réseau international sinon d’alliés, du moins d’éléments sympathiques, ils le feront. »

    Le Qatar, un peu plus grand que la Jamaïque ou juste plus petit que l’État américain du Connecticut, est une nation péninsulaire qui s’avance dans le golfe Persique comme un pouce. Il ne partage qu’une frontière de 60 kilomètres (37 milles) avec l’Arabie saoudite, une nation 185 fois plus grande, et se trouve juste de l’autre côté du golfe de l’Iran.

    Par l’intermédiaire de son fonds souverain, le Qatar possède le célèbre grand magasin Harrods de Londres, le club de football du Paris Saint-Germain et des milliards de dollars en biens immobiliers à New York. Cette richesse provient de ses ventes de gaz naturel liquéfié via un champ offshore qu’il partage avec l’Iran, la majeure partie allant à des pays asiatiques tels que la Chine, l’Inde, le Japon et la Corée du Sud.

    Ce robinet de richesse a commencé à couler en 1997, juste après deux événements majeurs qui ont secoué le Qatar. Le premier, l’invasion du Koweït par l’Irak en 1990 et la guerre du Golfe de 1991 qui a suivi, a vu Doha et d’autres pays arabes du Golfe prendre conscience de la nécessité d’une présence militaire américaine à long terme comme couverture, a déclaré Kristian Ulrichsen, chercheur à l’Institut Baker de l’Université Rice.

    Le Qatar a construit son immense base aérienne d’Al-Udeid, qui abrite aujourd’hui quelque 8 000 soldats américains et le quartier général avancé du commandement central de l’armée américaine.

    Le deuxième événement qui a secoué le Qatar a eu lieu en 1995, lorsque le cheikh Hamad bin Khalifa Al Thani a pris le pouvoir lors d’un coup d’État sans effusion de sang contre son père qui se trouvait en Suisse. Cheikh Hamad a ensuite réprimé une tentative de coup d’État de 1996 par son cousin.

    Sous Sheikh Hamad et plein d’argent, le Qatar a créé Al Jazeera, la chaîne d’information par satellite qui s’est fait connaître dans le monde entier pour avoir diffusé les déclarations du chef d’Al-Qaïda Oussama ben Laden. Les États-Unis se sont insurgés contre la chaîne après l’invasion américaine de l’Irak en 2003, bien qu’elle ait fourni au monde arabe quelque chose au-delà de la télévision contrôlée par l’État pour la première fois.

    En décembre 2010, le Qatar a remporté sa candidature pour accueillir la Coupe du monde de football 2022. À peine deux semaines plus tard, un vendeur de fruits tunisien s’est immolé par le feu en signe de protestation et a finalement succombé à ses brûlures, allumant la mèche de ce qui est devenu le printemps arabe de 2011.

    Pour le Qatar, cela a marqué un moment crucial. Le pays a doublé son soutien aux islamistes de la région, y compris Mohammed Morsi des Frères musulmans qui serait élu président en Égypte après la chute de l’autocrate de longue date Hosni Moubarak. Doha a versé de l’argent aux groupes syriens qui s’opposent au régime de Bachar el-Assad, certains financements allant à ceux que l’Amérique a ensuite décrits comme des extrémistes, comme le groupe État islamique.

  • Mondial 2022 : Le Petit Qatar plus grand que les Grands !

    Mondial 2022 : Le Petit Qatar plus grand que les Grands !

    Tags : Qatar, Mondial 2022, Coupe du Monde, droits de l’homme,

    Voilà, c’est reparti, un sujet de plus, après l’appel au boycott à la Coupe du Monde lancé initialement par un club norvégien de Tromso, les critiques s’amoncellent contre la Coupe du monde de football 2022 au Qatar. Ce sont des attaques de plus contre le Qatar, au nom de la liberté des LGBT et de l’ecologie. Ainsi l’offensive des médias occidentaux (à considérer comme groupe de pression dont tous les membres sont anonymes et les sources de financement inconnues) reprend son envol vers les objectifs d’emprise de cette fachosphère aux motifs Non-respect des droits humains, aberration écologique, non-sens géographique, liberté des droits LGBT bafouée, les attaques en matière de droit du travail et de protection des ouvriers. Certes une polémique ridicule contre le Qatar.

    L’organisation du Mondial 2022 confiée par la FIFA, a fait l’objet de grands travaux pour la réalisation de 7 stades plus la création d’une véritable ville destinée a accueillir les supporters. Au bilan si le taux de décès est élevé, ce qui reste sans aucun doute déplorable, mais il est malheureusement à mettre en relation avec la dimension des chantiers gigantesques, des conditions environnementales exceptionnelles. Les entreprises de construction des infrastructures du Mondial sont étrangères et occidentales en particulier. Elles sont responsables des conditions de travail sauf que les coûts de ces marchés étaient un objectif prioritaire pour elles.

    Les griefs d’une certaine forme d’hypocrisie qui énoncent la tenue du Mondial au Qatar alors que de précédents événements sportifs internationaux ont eu lieu dans des pays non moins regardant sur les droits humains Aucun de ceux qui crient au loup ne sont intervenus au lieu de vociférer. L’Allemagne d’Hitler avait organisé les jeux olympiques ainsi que l’URSS, sans oublier que l’Italie de Mussolini avait également organisé la coupe du monde de foot et cela n’avait gêné personne. Les valeurs occidentales incluent visiblement une souplesse hors du commun qui va inspecter si l’Italie va respecter les droits de l’homme et le droit à l’avortement ? Quelle naïveté ou quelle moraline.


    Que le Qatar soit le pire pays au monde ou pas, qu’est-ce que cela change au fait qu’il organise une Coupe du Monde de Foot qui serait sans aucun doute plus grandiose des précédentes vu les grands moyens mis en place ainsi l’usage des stades qui ne sont pas climatisés comme un Centre commercial, mais dotés d’un système de refroidissement et de recyclage de l’air au sol et sur la pelouse qui permet de maintenir la surface de jeu à 18 degrés. C’est bien différent.

    Le Qatar n’est pas plus méchant que d’autres nations qui se parent des tenues de vertu les plus hypocrites qui soient pour incarner pitoyablement le camp du Bien.

    Le Qatar, lui, veut faire briller son étoile économiquement, politiquement, stratégiquement et sociétalement. Le sport victime d’une instrumentalisation.

    Beaucoup de pays dans le passé pour des raisons politiques, idéologiques, se sont investis dans le sport pour se donner une vitrine, une façade de respectabilité et ce quelque en soit le prix à payer (notamment pour ce qui est de la santé de leurs athlètes). Et cela continue aujourd’hui.

    On sait que la politique occidentale se veut progressiste et toujours à la pointe des droits de l’Homme et de toute une liste de droits nouveaux dont certains complètement délirants, cependant la démocratie n’est plus qu’une façade, un jeu de dupe ce qui fait que le monde occidental n’est plus ou tout simplement pas considéré comme le centre du monde. iIls ne sont pas exemplaires.

    Les occidentaux pour leur part articulent leur discours sur la défense de valeurs qu’ils se gardent bien d’expliciter, sauf la ritournelle des droits de l’homme dont eux-mêmes ont un souci de l’application ou du respect assez variable. Le monde occidental n’a pas d’autre objectif que cela, donc rien, si ce n’est la défense des intérêts d’une poignée de requins qu’on retrouve dans quelques réunions très discrètes et où sont conviés, signe de l’élection, quelques-uns leaders qui auront la charge de mener les politiques ad hoc !

    En revanche, devant la curée des donneurs de leçons et des peine-à-jouir, le monde occidental en Apôtre des droits de l’homme s’est senti obligé de se justifier et regretter une mauvaise plaisanterie, pour se sentir obligé également de dire que la lutte contre le dérèglement climatique reste sa première préoccupation. Il a fait son autocritique, comme au bon temps les colons rapaces de l’Algérie. On en est revenu là et surtout pas de quoi faire la morale énergétique aux autres.
    Merci la modernité.

    La coupe du monde de football au Qatar sera un événement sportif et un gigantesque spectacle avec tout ce que cela comporte de beaux, car les sportifs et les footballeurs ne rêvent que d’une chose, jouer au football, et comme ils sont professionnels ils ont bien l’intention de donner en spectacle le mieux possible leur talents. Pour le reste, Il existe une différence entre une vérité officielle et une vérité alternative. La vérité officielle est souvent fausse, la vérité alternative l’est quasi toujours. Le spectacle du sport qui est une industrie aux enjeux politiques, financiers voire diplomatiques. On peut aimer le premier et mépriser le second.

    Boycotter une manifestation sportive, c’est désigner l’ennemi du moment de la communauté internationale. Les raisons ne manquent pas, ne manquent jamais, quitte à les décréter. Donc, privons-nous de critiquer et regardons avec intérêt son aspect sportif de la compétition. Le méchant Qatar, cela devient ridicule !!

    Kader Tahri

    #Qatar #Mondial2022 #Coupe_du_monde

  • Le Maroc avec El Khannouss et Amallah à la Coupe du monde

    Le Maroc avec El Khannouss et Amallah à la Coupe du monde

    Tags : Maroc, Coupe du Monde, Qatar, Mondial, football,

    Le Maroc, adversaire des Diables, compte sur El Khannouss (Genk) et Amallah (Standard) pour la Coupe du monde. L’entraîneur de l’équipe nationale marocaine Walid Regragui a également annoncé son équipe pour la Coupe du monde au Qatar. Le Maroc est l’un des trois adversaires des Diables Rouges en phase de groupes. Avec le débutant Bilal El Khannouss (Racing Genk) et Selim Amallah (Standard), deux joueurs du championnat belge font partie de la sélection.

    Pour les deux joueurs, la sélection est quelque peu surprenante. Amallah n’a pas joué depuis fin septembre en raison d’un différend avec le conseil d’administration du Standard. El Khannouss n’a fait ses débuts avec les promesses marocaines qu’en septembre. Le milieu de terrain offensif de dix-huit ans connaît sa grande percée cette saison au leader de la compétition, le Racing Genk.

    Ilias Chair (QPR) d’origine belge est également présente. Les frères Mmaee, tous deux actifs au Ferencvaros hongrois, ne font partie de la sélection.

    Regragui disposait également d’une place pour Hakim Ziyech (Chelsea) et Noussair Mazraoui (Bayern Munich). Les deux ont été absents pendant un certain temps en raison d’un conflit avec l’ancien entraîneur national Vahid Halilhodzic, mais sont revenus dans l’équipe marocaine après sa démission en août. Sofyan Amrabat (Fiorentina, ex-Club Bruges) peut aussi préparer le déplacement au Qatar.

    Le Maroc ouvre sa Coupe du monde dans le groupe F face à la Croatie (23 novembre). Le duel avec les Red Devils suit le 27 novembre. Les « Lions de l’Atlas » concluront leur phase de groupes contre le Canada le 1er décembre.

    Effectif :

    Gardiens (3) : Yassine Bounou (FC Séville/Spa), Munir El Kajour (Al-Wehda/Sau), Reda Tagnaouti (Wydad)

    (8) : Achraf Hakimi (PSG/Fra), Noussair Mazraoui (Bayern Munich/Allemagne), Romain Saiss (Besiktas/Tur), Nayef Aguerd (West Ham/Eng), Achraf Dari (Brest/Fra), Jawad Yamiq (Valladolid /Spa), Yahia Attiatallah (Wydad), Badr Benoun (Qatar SC/Qat)

    Milieux (6) : Sofyan Amrabat (Fiorentina/Ita), Selim Amallah (Standard/BEL), Abdelhamid Sabiri (Sampdoria/Ita), Azzedine Ounahi ( Angers /Fra), Bilal El Khannouss (Genk/BEL), Yahya Jabrane (Wydad)

    Attaquants (9) : Hakim Ziyech ( Chelsea /Eng), Youssef En-Nesyri (FC Séville/Spa), Sofiane Boufal (Angers/Fra) , Zakaria Aboukhlal (Toulouse/Fra), Es Abdé ( Osasuna /Spa), Amine Harit ( Marseille /Fra), Ilias Chair (Queens Park Rangers /Eng), Abederrazak Hamd Allah (Al-Ittihad/Sau), Walid Cheddira (Bari/Ita) (SPN, ALG, MAK, DTC, nl)

    #Maroc #Coupe_du_monde #Qatar #Mondial

  • Sommet arabe d’Alger, le Qatar: le délire du Makhzen

    Tags : Algérie, Sommet arabe, Ligue Arabe, Qatar, Maroc,

    Le mois de novembre de cette année, coïncidant avec la commémoration du 68ème anniversaire du déclenchement de la glorieuse révolution du premier novembre 1954, a été marqué par un retentissant succès diplomatique de l’Algérie, à l’occasion de la tenue du 31ème sommet arabe, couronné par la déclaration d’Alger.

    Ce succès diplomatique est loin d’avoir été une mission facile, puisque les ennemis de la nation arabe qui se sont mobilisés pour servir l’entité sioniste, ont tout entrepris pour saborder la tenue de ce sommet depuis l’annonce de sa date par le conseil des ministres arabes suite à une proposition algérienne le fixant au 1 et 2 novembre, symbolisant le soulèvement du Peuple Algérien contre l’occupation française.
    La déclaration d’Alger, signée par les factions palestiniennes, le 13 octobre 2022, suite au dialogue inter-palestinien, ouvrit la voie à un consensus arabe et aussi à une campagne acharnée contre l’Algérie et sa stratégie de resserrer les rangs arabes pour faire face aux mutations géopolitiques et géostratégiques qui se dessinent dans la voie d’un nouvel ordre mondial qui ne reconnaît pas les faibles. Il est clair, que la stratégie algérienne ne fait pas que des heureux, mais beaucoup d’ennemis vassaux des plans sionistes et néocoloniales.

    Algérie 54 l’a relevé à l’occasion de la tenue de ce sommet arabe, par la mobilisation de journalistes et médias, acquis à la cause de la normalisation avec l’entité sioniste.

    Ces journalistes et médias reprenaient malheureusement la propagande du Makhzen, en tentant bien que mal de détourner le débat sur la principale question au menu du Sommet arabe celle de la Palestine, au profit de d’autres questions à savoir celles de la Libye et le Yémen, en vue de torpiller le rendez-vous arabe, via les divergences et différends au sujet de la Turquie et l’Iran.

    Des médias arabes au service du Makhzen

    Aujourd’hui, les dès sont pipés, et les supplétifs des médias arabes pour la propagande marocaine visant à dénigrer l’Algérie, ses institutions et dirigeants ont échoué, comme l’indiquent les représentants des médias internationaux présents à Alger, qui n’avaient pas tari d’éloge sur l’organisation et les facilités qui leur avaient été accordées pour mener à bien leur mission. La mauvaise mise en scène du service du chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita engagé à servir le Likoud de Netanyahou, a été annonciatrice des manœuvres malintentionnées du régime du Makhzen pour torpiller le rendez-vous arabe, mais en vain.

    Le makhzen ne s’avoue pas vaincu, et engagera une nouvelle campagne de dénigrement, visant la déclaration d’Alger, et les résultats du Sommet arabe, menée par des journalistes bien entretenus et bien payés par le commandeur des croyants et président du Comité d’Al Qods, qui voit d’un mauvais œil la constitution d’un mécanisme arabe pour suivre de près l’évolution de la question palestinienne et la réconciliation palestinienne pour faire face à la politique d’expansion et de colonisation de l’occupant sioniste. Il est clair que la solution des deux Etats et la relance du plan arabe de paix adopté lors du sommet arabe de Beyrouth en 2022, dérange ceux qui se sont mis dans le giron sioniste dont le régime marocain, qui n’arrive pas à digérer la mise de la question palestinienne au devant de la scène internationale.

    Campagne hostile au Qatar et son Emir

    Et ce n’est pas un hasard, si les médias et comptes de réseaux sociaux inféodés au Makhzen se sont mobilisés dans une campagne hostile au Qatar et son Emir Tamim bin Hamad Al Thani, qui n’a pas hésité à l’opposé de ses homologues des pays du Golfe, à se rendre à Alger, et à prolonger son séjour algérois au grand dam de ceux qui ont misé sur l’échec du Sommet. Les médias propagandistes du Makhzen rejoignent cette campagne occidentale menée contre Doha pour le boycott du mondial 2022, dont l’entame est prévu le 20 du mois en cours.

    A l’opposé de Rabat, dont la sélection sera présente au Qatar, Alger, par la voix de son président Abdelmadjid Tebboune avait exprimé son total soutien à l’Emirat du Golfe, rejoint pas des internautes et journalistes algériens qui viennent de lancer des Hashtags de soutien. Ainsi, il est clair que la campagne occidentale de boycott est liée au dossier de l’approvisionnement en gaz , ou le Qatar s’était exprimé en faveur du respect des engagements pris avec des pays asiatiques, via des contrats à long terme, au grand dam des pays comme la France ou l’Allemagne déboutées par le Qatar, convergent avec l’Algérie sur l’épineux dossier du gaz. L’hypocrisie occidentale, focalisant sur les conditions des travailleurs étrangers, aurait pu être plus judicieuse à l’occasion de l’attribution de la coupe du monde au petit Emirat, qui s’était positionné comme l’un des principaux acteurs de ce qui est appelé » printemps arabes » ou plan de démantèlement des Etats arabes.

    Jeunesse d’Algérie

    #Maroc #Algérie #Qatar #Ligue_arabe #Sommet_arabe