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  • Tourisme en Algérie: L’intérêt des hommes d’affaires qataris

    Tourisme en Algérie: L’intérêt des hommes d’affaires qataris

    Tourisme en Algérie: L’intérêt des hommes d’affaires qataris – Qatar, investissement,

    Des hommes d’affaires qataris sont intéressés par l’investissement dans le secteur du tourisme en Algérie.

    C’est ce qu’a affirmé, jeudi, l’ambassadeur de l’État du Qatar en Algéire Abdulaziz Ali Al Naama, lors d’une audience que lui a accordé le ministre du Tourisme et de l’artisanat, Yacine Hamadi.

    Au cours de cette audience, le diplomate qatari a fait part du “grand intérêt” voué par les hommes d’affaires de son pays à l’investissement dans le secteur du tourisme en Algérie, vu les atouts touristiques importants que recèle notre pays, rapporte l’agence APS, qui cite un communiqué du ministère du tourisme.

    Le ministre du tourisme a expliqué à l’ambassadeur du Qatar que l’Algérie “a mis en place les mécanismes et facilités à même de garantir un climat favorable à l’investissement notamment dans le secteur du tourisme”.

    Coupe du monde 2022: Promouvoir la destination Algérie

    Ils ont examiné la possibilité de faire la promotion de la destination Algérie lors de l’organisation du Qatar de la Coupe du monde de football et de consacrer des espaces pour la commercialisation de produits de l’artisanat algérien.

    Les deux responsables ont également examiné les moyens d’élaborer une feuille de route pour la promotion de la coopération bilatérale, notamment en matière d’investissement touristique, de gestion touristique et hôtelière et de promotion touristique, selon le même communiqué cité par l’agence APS.

    Un influenceur qatari pour promouvoir la destination Algérie

    L’influenceur et voyageur qatari Khalid al-Jaber est arrivé, le 30 septembre en Algérie et visitera 30 wilayas dans le cadre de la promotion de la destination Algérie.

    L’influenceur qatari a prévu un voyage appelé “Boardind to Tassili” durant lequel il va traverser tout le territoire national sur sa moto, et qui durera 3 mois, en visitant 30 wilayas dont Alger, Bejaia, Sétif, Jijel, Skikda, Annaba, El Tarf, Guelma, Constantine, Batna, Biskra, El Oued, Touggourt, Ghardaia, Ouargla, Illizi, Djanet, Tamanrasset, In Guezzma, In Salah,Timimoun, Adrar,Beni Abbes, Bechar, Tlemcen, Naama, Mascara, Chlef et Tipaza.

    Voyager, 24/12/2021

    #Algérie #Qatar #Tourisme #Investissement

  • Eric Zemmour roule pour Macron (Jacob Cohen)

    Eric Zemmour roule pour Macron (Jacob Cohen)- Dans un entretien accordé à Algérie54, l’auteur et journaliste français, Jacob Cohen évoque plusieurs sujets liés à l’actualité française.

    Dans un entretien accordé à Algérie54, l’auteur et journaliste français, Jacob Cohen évoque plusieurs dossiers liés à l’actualité française, en particulier, la justice et son emprise par le pouvoir politique, la détention arbitraire de George Ibrahim Abdallah, le pass sanitaire, la présidentielle française de 2022, dont les premiers éléments annoncent un duel Macron-Le Pen avec un outsider nommé Eric Zemmour, ainsi que les échecs successifs de la diplomatie française, qualifiée par l’invité d’Algérie54, de déclin de l’influence française.

    Algérie54: La justice française est de plus en plus décriée par l’opinion publique française, dans le sillage du verdict prononcé à l’encontre de l’ancien président français Nicolas Sarkozy, ou sa passivité au sujet des accusations du média Blast.info, concernant des pots de vin accordés par le Qatar, à certaines personnalités publiques françaises pour l’attribution de l’organisation de la coupe du monde 2022, quelle lecture faites-vous sur ce sujet ?

    Jacob Cohen:La justice en France n’a jamais été réellement indépendante, surtout vis-à-vis du pouvoir politique, et l’opinion publique s’y est depuis longtemps résignée. Le Parquet est hiérarchiquement dépendant du ministre de la Justice. Il peut accélérer une procédure, comme on a vu en 2017 pour saboter la campagne de François Fillon qui menaçait grandement Macron, ou enterrer une affaire pendant des années sans parler de son classement. Des grandes démocraties, seule la France dispose d’un Conseil Constitutionnel dont les membres ne sont pas de grands juristes en fin de carrière mais des personnalités essentiellement politiques. Le Conseil d’État, qui juge du contentieux administratif, est une pépinière pour les cabinets ministériels, ses relations avec le pouvoir sont de nature incestueuse. La crise du covid et les violations des droits ont montré leur complicité avec le pouvoir. Ajoutez à cela la quasi-disparition des médias indépendants, leur rachat par des banquiers ou l’épée de Damoclès que constituent les ressources publicitaires. L’affaire du Qatar est emblématique. Malgré un jugement reconnaissant la validité du versement de plusieurs millions à BHL, aucun politique ni aucun média n’a osé broncher. Le Qatar est intouchable en France, trop d’investissements, de liens et d’implications divers et Bernard-Henri Lévy dispose encore de réseaux suffisamment dissuasifs. La « solitude » de Blast dans cette affaire est terriblement signifiante sur la perte des libertés en France.

    Algérie54: Le site d’information Blast vient aussi de révéler que la France est devenue le mercenaire du Qatar, citant comme exemple le rôle de Paris, à travers Sarkozy et BHL, dans l’assassinat du leader libyen Mouamar El Gueddafi. Qu’en pensez-vous ?

    Jacob Cohen:Les révélations de Blast sont dévastatrices sur l’abaissement de la France en politique étrangère. L’époque gaullienne paraît relever de la préhistoire. Même Mitterrand et Chirac, avec tout ce qu’on peut leur reprocher, n’auraient pas accepté ce délitement. C’est Sarkozy qui a précipité cette descente aux enfers. Probablement élu avec l’argent versé par Kadhafi, il s’est retourné contre lui au point de l’assassiner et de détruire son pays pour complaire au Qatar, petit pays riche qui rêve de grandeur avec sa diplomatie du chéquier. Comment ce minuscule État caniculaire a-t-il obtenu d’organiser la coupe du monde de football en contradiction avec toutes les règles sportives et climatiques, et avec les médias qui ferment les yeux sur les milliers de travailleurs immigrés qui meurent sur les chantiers ? N’oublions pas l’acharnement de la France à renverser le président Assad, ni l’implication par armes interposées dans les crimes de guerre commis au Yémen. Non décidément, la France ne sort pas grandie de sa nouvelle politique arabe, et aussi sur le plan intérieur, dans la mesure où elle laisse aux « chers amis » du Golfe la possibilité d’infiltrer les banlieues avec des idéologies intégristes.

    Algérie54: Le militant pro-palestinien George Ibrahim Abdallah a bouclé 37 ans de détention. Il attend sa libération depuis 22ans. Pourquoi n’a-t-il pas été libéré malgré la mobilisation des défenseurs des droits de l’homme et des causes justes de ce monde ?

    Jacob Cohen: L’engagement de Georges Ibrahim Abdallah est motivé par la cause palestinienne et les invasions successives de l’armée israélienne au Sud Liban. Membre des FARL qui ont revendiqué l’assassinat en 1982 de l’attaché militaire américain à Paris et de Yacov Barsimentov, diplomate israélien membre du Mossad. Abdallah est arrêté à Lyon en 1984 et jugé en 1986. Jacques Attali écrivait en 1985 : « il n’est inculpé que de faux et usage de faux. Il dispose d’un vrai-faux passeport algérien ». Les autorités américaines et israéliennes exercent de vives pressions afin de faire alourdir sa condamnation. La cour d’assises spéciale le condamne à la perpétuité pour complicité d’assassinat en 1987. Il y a eu plusieurs tentatives pour le faire libérer, et le renvoyer au Liban, mais elles se sont toutes heurtées à la pusillanimité des autorités françaises face aux réactions hostiles américaines et israéliennes. C’est un scandale de plus qui entache la diplomatie française et qui maintient sans aucune raison cet homme en prison peut-être jusqu’à la fin de ses jours.

    Algérie54: La tension monte de plus en plus en France au sujet de l’entêtement des autorités à maintenir le pass sanitaire jusqu’en été 2022. Pensez-vous que cette question aura un impact sur les prochaines présidentielles françaises de 2022 ?

    Jacob Cohen:Si le gouvernement maintient le pass sanitaire jusqu’à l’été 2022, ce n’est certainement pas pour des raisons sanitaires, mais pour habituer les Français à accepter son usage qui sera étendu à d’autres fonctions, climatiques par exemple, ou pour introduire l’identité numérique globale prévue depuis des années par l’Union européenne pour permettre un contrôle global des citoyens. Ces derniers ne semblent pas s’en rendre compte, du moins pour le moment, et pas en majorité. A moins d’un bouleversement imprévisible ; révélations mensongères sur les politiques vaccinales, découverte d’une grosse manipulation électorale ou d’une magouille financière, un attentat « islamiste » ,la politique sanitaire ne posera pas de gros problèmes et ne pèsera pas beaucoup sur la campagne électorale. N’oubliez pas que tous les partis politiques l’assument, même si quelques parlementaires, curieusement de droite, émettent quelques réserves qui n’arrêtent pas le rouleau compresseur gouvernemental. Il n’y aura pas non plus grand-chose à attendre de l’opposition citoyenne. La grande majorité des Français, inclus les couches intellectuelles (avocats, médecins, ingénieurs, enseignants, universitaires), acceptent toutes les mesures gouvernementales, soit par conviction, soit par résignation. Ce dernier point ne cessera pas d’étonner les futurs historiens : Comment ce grand pays, à l’histoire politique riche et mouvementée, s’est-il laissé entraîner dans une tyrannie aussi débile ?

    Algérie54:Justement, les prochaines présidentielles risquent de nous sortir un futur président issu de l’extrême droite, si on se fie aux intentions de vote données par les sondages. On avance un duel entre Marine Le Pen et Eric Zemmour, alors que le président sortant est à créditer d’un mauvais score. Aux dernières informations, on annonce la candidature d’un ancien chef d’état-major des armées françaises en la personne de Pierre De Villiers. Qu’en pensez-vous ?

    Jacob Cohen:Si je devais parier aujourd’hui sur l’issue du scrutin présidentiel, je miserai sur Macron. Les Français adorent protester et râler, mais au moment du vote ils oublient leurs récriminations et font un choix raisonnable. Macron a un matelas électoral suffisant ,les retraités avec un bon niveau de vie, les travailleurs dynamiques du privé, des relais dans les fonctions publiques ,ainsi que l’appui médiatique et la bienveillance de l’oligarchie pour passer le premier tour. Marine Le Pen était la seule qui aurait pu le menacer au second tour. De nombreuses voix s’étaient élevées, à gauche comme à droite, pour dire qu’elles voteraient pour la présidente du Rassemblement National en cas de duel Macron-Le Pen. Ce qui en soi représentait un bouleversement inédit. La candidature Zemmour, à mon avis, est favorisée par l’establishment sous toutes ses formes pour écarter la menace populiste. Son électorat potentiel vient du RN et de la droite nationaliste. Il est en train de siphonner ces 2 couches et les ramener dans son giron, le giron de l’oligarchie. Son « succès » rend également toute autre candidature comme celle de Pierre de Villiers inutile et vouée à l’échec. Car Zemmour est un homme de l’establishment, financé par des filiales liées à Rothschild, et soutenu par le lobby judéo-sioniste, malgré quelques escarmouches de façade. A mon avis il roule pour Macron, de quelle manière on le verra par la suite, ou il fera en sorte que le système macronien passe le scrutin présidentiel sans encombre.

    Algérie54: Emmanuel Macron cumule les échecs diplomatiques, dans plusieurs régions du monde (Russie, Biélorussie, Chine, Liban) et en Afrique , notamment en ce qui concerne le Mali, et les tensions avec l’Algérie, concernant la mémoire et surtout l’ingérence dans les affaires internes d’Alger. Pensez-vous que le diktat imposé par la France sur ses anciennes colonies est en fin de cycle ?

    Jacob Cohen:Les indépendances africaines ayant eu lieu il y a 60 ans, on peut même s’étonner de la pérennisation de l’influence coloniale française. Certes la France a fait semblant de quitter ses colonies. Mais l’encadrement économique et financier grâce au franc CFA, la mise en coupe réglée des richesses minières, la nécessaire coopération économique et militaire, les soutiens aux dictateurs complaisants et les facilités laissées aux dirigeants d’acquérir des biens immobiliers et des comptes dans les paradis fiscaux, les assassinats ou les mises à l’écart de nationalistes honnêtes, l’embrigadement des élites dans les obédiences maçonniques françaises. Tout cela a laissé se perpétuer ce qu’on appelle pudiquement la « Françafrique ». On assiste cependant à une accélération de l’histoire vers le déclin de l’influence française. L’heure des comptes est enfin venue. Le Mali a certainement joué un rôle crucial. Ce pays a réussi à se défaire de la « protection » française. Et les menaces des pays voisins encore sous protectorat sont restées sans effet sur la junte. Il faut également noter les implications russe et chinoise qui commencent à produire leurs effets. La France paie ici aussi la déliquescence de ses institutions, de sa diplomatie, de sa souveraineté.

    Entretien réalisé par M.Mehdi

    Algérie54, 30/10/2021

  • Détérioration des relations Algérie-Arabie-Qatar

    Détérioration des relations Algérie-Arabie-Qatar. La cause : Les problèmes de l’Algérie avec le Maroc.

    Les relations entre l’Algérie et certains pays du golfe Persique, notamment l’Arabie saoudite et le Qatar, se sont récemment détériorées en raison des problèmes de l’Algérie avec le Maroc.

    Après avoir rompu ses relations avec le Maroc, l’Algérie a rejeté plusieurs offres de médiation du Koweït, de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis pour résoudre le conflit et a refusé d’inscrire la question à l’ordre du jour de la récente réunion des ministres arabes des affaires étrangères.

    L’establishment politique et les médias algériens estiment que le refus par Alger des offres de médiation a conduit l’Arabie saoudite à réagir en se prononçant en faveur de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, comme l’a fait le représentant permanent de l’Arabie saoudite à l’ONU il y a quelques jours.

    Par ailleurs, le journal Al Shuruk, proche des autorités saoudiennes, a confirmé que la position de Riyad était en fait une réaction au « non » algérien.

    Dans la même veine, le site Algerie Patriotique s’en prend à l’Arabie Saoudite dans un article intitulé « Le régime criminel des Saoudiens menace l’Algérie aux Nations Unies ».

    Le site web de la chaîne de télévision algérienne An Nahar a également rapporté que les déclarations des représentants permanents de l’Arabie saoudite et du Qatar à l’ONU sur le Sahara occidental ont suscité la colère des milieux politiques en Algérie.

    Au sein de la 4ème Commission de la 76ème Assemblée Générale des Nations Unies, l’Arabie Saoudite et le Qatar ont soutenu les efforts du Maroc pour parvenir à une « solution politique réaliste » au problème du Sahara.

    « Riyad rejette toute attaque contre les intérêts suprêmes ou la souveraineté et l’intégrité territoriale du Royaume frère du Maroc », a déclaré Abdallah al Muallimi, représentant permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’ONU.

    Selon la chaîne de télévision An Nahar, « les déclarations des ambassadeurs saoudien et qatari interviennent à un moment où la communauté internationale ne reconnaît pas la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental ».

    « Les déclarations des diplomates saoudiens et qataris ne tiennent pas compte des principes du droit international et des résolutions de la légitimité internationale qui traitent la question du Sahara occidental comme une question de décolonisation et ignorent ce que la Cour internationale de justice de La Haye a décidé en 1975 », a déclaré An Nahar.

    An Nahar a fait référence à la décision du Congrès américain de ne pas autoriser l’ouverture d’un consulat au Sahara occidental, malgré la reconnaissance par Donald Trump de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, après que le Maroc a normalisé ses relations avec le régime israélien.

    Almanar, 25/10/2021

  • Le PDG de l’ONS accuse le Qatar ou le BDS d’être derrière le scandale Pegasus

    Le PDG de l’ONS accuse le Qatar ou le BDS d’être derrière le scandale Pegasus

    Il y a des gens qui ne veulent pas que de la crème glacée soit importée en Israël ou que de la technologie soit exportée « , dit Shalev Hulio.

    Palestine occupée (QNN)- Shalev Hulio, cofondateur et PDG de NSO Group, a déclaré à un journal israélien que « le Qatar ou le mouvement BDS – peut-être les deux » sont derrière le scandale entourant le logiciel espion Pegasus de sa société.

    Dans une interview spéciale accordée à Israel Hayom, Hulio a affirmé que le scandale a été révélé par le Qatar ou le mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions), ou peut-être les deux.

    « Je crois qu’au final, il s’agira du Qatar ou du mouvement BDS, ou des deux. Il s’agit toujours de la même entité », a-t-il affirmé.

    Amnesty International, Forbidden Stories et un consortium d’organisations internationales de médias ont déclaré que le logiciel espion a été utilisé dans des piratages de smartphones appartenant à des journalistes, des fonctionnaires, des militants des droits de l’homme et des dirigeants mondiaux.

    Le groupe d’enquête dit avoir acquis une liste de 50 000 numéros de téléphone qui semblent être des cibles, identifiées par les clients de la société israélienne, à espionner à l’aide de Pegasus.

    Les numéros du président français Emmanuel Macron, du roi du Maroc Mohammed VI, du président irakien Barham Salih et du premier ministre pakistanais Imran Khan figurent parmi les cibles apparentes.

    Hulio s’est en outre félicité d’une enquête sur l’utilisation abusive du logiciel d’espionnage de NSO « car nous pourrons laver notre nom », comme l’a déclaré Hulio à Israel Hayom.

    « Nous n’avons et n’avons jamais eu aucun lien avec la liste qui a été publiée, et s’il s’avère qu’un client a exploité notre système pour traquer des journalistes ou des défenseurs des droits de l’homme, il sera coupé immédiatement », a déclaré Hulio. « Nous avons prouvé cela dans le passé, y compris avec certains de nos plus gros clients, et nous avons cessé de travailler avec eux. »

    Hulio, 39 ans, a déclaré qu’il avait appris l’existence de l’enquête il y a environ un mois.

    « Un tiers m’a contacté, quelqu’un avec qui nous travaillons, qui n’est pas impliqué [dans l’affaire] et m’a dit : « Écoutez, ils se sont introduits dans vos serveurs à Chypre et toute la liste des cibles de NSO a été divulguée », a-t-il déclaré.

    « J’ai commencé à stresser, mais après un moment, je me suis calmé, à la fois parce que nous n’avons pas de serveurs à Chypre et aussi parce que nous n’avons pas de liste de ‘cibles’. Ça ne fonctionne pas comme ça : chaque client est un client unique. Nous n’avons pas de lieu central où sont rassemblées toutes les cibles des clients. »

    Cependant, quelques jours plus tard, Hulio a été contacté par un autre homme d’affaires avec une histoire identique qui circulait sur le marché à propos d’une « liste de cibles » de l’ONS.

    Quds News network, 24.07.2021

    Etiquettes : Israël, NSO Group, Pegasus, Espionnage, Qatar, BDS, Maroc, Mohammed VI, Emmanuel Macon,

  • Une délégation afghane et des talibans vont parler de paix au Qatar

    KABOUL, Afghanistan (AP) – Une délégation de haut niveau du gouvernement afghan, qui comprendra le chef du conseil de réconciliation du pays, doit rencontrer les talibans à Doha pour relancer un processus de paix depuis longtemps bloqué, a déclaré mardi un responsable afghan.

    On s’attend à ce que les Talibans amènent leurs hauts dirigeants à la table des négociations lorsque les deux parties se rencontreront, probablement vendredi, a déclaré le fonctionnaire qui a parlé sous couvert d’anonymat parce qu’il n’était pas autorisé à informer les journalistes. Les talibans ont un bureau politique dans la capitale qatarie, Doha.

    Le regain d’intérêt pour un accord de paix intervient alors que les États-Unis réduisent leur présence militaire en Afghanistan. Le commandant américain sortant, le général Scott Miller, a récemment prévenu que l’augmentation de la violence compromettait sérieusement les chances de l’Afghanistan de trouver une issue pacifique à des décennies de guerre.

    Dans le même temps, les combattants talibans ont pris le contrôle de vastes étendues du pays. Bien que le nombre exact de districts désormais sous le contrôle des talibans ne soit pas connu, on pense qu’ils règnent désormais dans plus d’un tiers des 421 districts et centres de district de l’Afghanistan.

    Plusieurs de ces districts sont stratégiques et bordent l’Iran, l’Ouzbékistan et le Tadjikistan. Les renforts ont également mis en évidence les faiblesses des forces de sécurité et de défense nationales afghanes. De nombreux districts sont tombés sans combattre et plus de 1 000 soldats ont fui au Tadjikistan. Il a été signalé à plusieurs reprises que des troupes n’ont pas été réapprovisionnées ou ont été laissées sans renfort. Elles sont souvent désarmées et dépassées en nombre par leurs adversaires talibans.

    Les pourparlers de Doha seront dirigés par un haut fonctionnaire du gouvernement, Abdullah Abdullah, qui dirige le conseil de réconciliation de l’Afghanistan.

    L’ancien président Hamid Karzai devrait également faire partie des délégués. Les négociations visent à mettre fin à la violence qui n’a cessé de croître depuis que les États-Unis ont signé un accord avec le mouvement insurgé en février de l’année dernière.

    M. Karzai a appelé le gouvernement à ne pas laisser passer l’occasion et à poursuivre sur la voie de la paix.

    Il a également exprimé l’espoir qu’un jour, l’Afghanistan aura une femme comme présidente, et a exhorté les femmes à rester dans leur emploi et à poursuivre leur éducation.

    « Ce pays a tout, des jeunes, des personnes éduquées », a-t-il déclaré. « Je demande à la jeune génération de ne pas quitter votre pays, restez ici. … Vous devez avoir confiance en votre pays, la paix viendra. »

    Des milliers d’Afghans tentent de quitter le pays sur fond d’inquiétude croissante quant à l’avenir.

    Dans un nouveau signe d’inquiétude sur ce qui nous attend, la France a exhorté ses citoyens à quitter l’Afghanistan et a annoncé qu’elle organisait un vol spécial samedi pour les évacuer de Kaboul. Rien n’indique que l’ambassade de France sera fermée.

    L’Australie a fermé son ambassade. Les États-Unis ont réduit le personnel de leur ambassade, mais affirment qu’ils ne prévoient pas d’évacuation et ont annoncé la réouverture de leur service des visas après une fermeture temporaire due à une épidémie de COVID-19.

    Mardi également, une explosion a secoué la capitale de Kaboul, faisant quatre morts et 11 blessés, selon le porte-parole de la police, Ferdaws Faramaz.

    Personne n’a immédiatement revendiqué la responsabilité de l’attaque. Les talibans et le gouvernement s’accusent mutuellement de mener des attaques dans la capitale, tandis que le groupe État islamique est souvent le seul à revendiquer une attaque.

    Associated Press, 14/07/2021

    Etiquettes : Afghanistan, Talibans, Qatar, pourparlers de paix,

  • Opep+ : Les Emirats menacent le consensus

    Par Mohamed K.

    Ce lundi en fin d’après midi, les discussions par visioconférence n’avaient toujours pas repris entre les 23 pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs dix alliés via l’accord Opep+. La bataille des coulisses faisait rage pour tenter de sortir de l’impasse. Alors que certains experts s’attendaient à une solution complexe, voire une piste de sortie, d’autres estiment que la brouille actuelle est un indice d’une crise qui va faire éclater le cartel et ses précédents accords.

    Face à la grogne des Emirats Arabes Unis, pressés d’augmenter leur production et qui ont dénoncé dimanche, par la voix du ministre de l’Energie Souhail Al-Mazrouei, un projet d’accord “injuste”, des pourparlers bilatéraux étaient en cours avant une reprise des échanges à vingt-trois, selon des analyses de plusieurs observateurs de marché.

    Un plan est sur la table: celui d’augmenter chaque mois la production de pétrole de 400.000 barils par jour entre août et décembre, soit un total de 2 millions de barils quotidiens remis sur le marché d’ici la fin de l’année.
    Cette stratégie s’inscrit dans ce qui a fait la force de la politique du cartel depuis le mois de mai: rouvrir petit à petit le robinet d’or noir après l’avoir serré de manière très forte au début de la pandémie face à une demande moribonde.

    Le plan a eu du succès avec un marché satisfaisant pour les vendeurs, une hausse impressionnante de 50% depuis six mois et le Brent oscille aux alentours de 75 dollars.

    Or cette fois, l’étalement de l’accord jusqu’au mois de décembre inquiète les EAU. Notamment sur la question du volume de production de référence, à partir duquel est calcul le quota de chaque pays.
    “Les Emirats sont prêts à prolonger l’accord si nécessaire mais demandent que les volumes de production de référence soient revus (à la hausse) afin de s’assurer qu’il soit équitable”, a souligné Al-Mazrouei.

    C’est cette divergence qui a fait capoter le premier cycle de réunions du cartel jeudi dernier, puis de nouveau le lendemain, au sein d’un groupe davantage habitué aux prises de bec entre les deux poids lourds, la Russie et l’Arabie saoudite.

    “C’est tout le groupe contre un seul pays”, a réagi le ministre saoudien Abdelaziz ben Salmane interrogé par Bloomberg TV, tout en appelant dans une autre interview, sur la chaîne Al-Arabiya, à “un peu de rationalité et un peu de compromis” avant la réunion de lundi. Pour ce ministre, c’est du “jamais vu” dans l’histoire de l’OPEP. Un franc-parler qui est rare dans ce secteur, ou la discrétion est la règle.
    Les Emirats ne semblant pas vouloir fléchir, des observateurs du marché ont exprimé leur inquiétude face à cette crispation entre amis du Golfe.

    La perspective d’une absence d’un accord, voire d’une sortie des Emirats du cartel, s’est accrue. Un tel scénario de la rupture est sérieusement envisagé et une intervention américaine n’est pas à écarter si l’impasse durerait.

    Les deux pays du Golfe ont longtemps partagé des diplomaties très proches mais des différends se sont dernièrement renforcés. Les Emirats se sont désengagés à partir de 2019 de la coalition arabe dirigée par les Saoudiens au Yémen contre les rebelles Houthis.

    Abou Dhabi a également fait grise mine lors de la réconciliation en janvier avec le Qatar, largement soutenue par Ryad, après plus de trois ans de brouille diplomatique dans le Golfe.

    Un échec des négociations pourrait faire grimper les prix du brut, ce qui menacerait la reprise mondiale déjà précaire de l’après-pandémie et mécontenterait les plus gros consommateurs.

    Le Jeune Indépendant, 05/07/2021

    Etiquettes : OPEP+, OPEC, pétrole, Arabie Saoudite, Qatar, Emirats Arabes unis, EAU, production,

  • Anouar Malek rejoint le Makhzen dans sa guerre de désinformation contre l’Algérie

    Anouar Malek rejoint le Makhzen dans sa guerre de désinformation contre l’Algérie

    Une fuite d’une discussion diffusée en audio sur les réseaux sociaux, entre le journaliste Anouar Malek et un agent des services marocains, offre la mesure de la guerre que mène le Makhzen contre l’Algérien, en matière de désinformation, qui s’ajoute à la guerre de la drogue et du soutien aux terroristes de Rachad et aux séparatistes du MAK.

    Dans cet enregistrement audio, Anouak Malek, pour être un racoleur, au plus offrant, s’est mis à justifier la colonisation des territoires sahraouis, par le régime marocain, en soutenant le plan d’autonomie proposé par Rabat, et rejeté par la communauté internationale, favorable à l’organisation d’un référendum d’autodétermination, comme solution juste à un problème de décolonisation.

    Anouar Malek, le fantoche par excellence, connu pour son rôle dans le drame que vit actuellement le peuple syrien,engagé par le Qatar,lors de sa mission d’observateur de la Ligue Arabe. Le Qatar, par qui , il bénéficiera via sa chaîne subversive d’Al Jazeera de 100 mille dollars et qui trahira quelques années, en épousant les thèses de l’Arabie Saoudite dans l’affaire de l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, en devenant la voix prêtée de Ryad dans ce dossier, en contrepartie de sommes colossales d’argent.

    Aujourd’hui, Anouar Malek, récidive et offre ses services pour dénigrer l’Algérie, en s’attaquant à sa position constante à savoir soutenir les causes justes, à l’instar des causes palestinienne et sahraouie.

    Sieur Malek, en mercenaire des médias oublie que le Makhzen au nom des intérêts restreints de bas étage, pour sauver le trône, s’est mis sous le joug sioniste au détriment de la cause juste de la Palestine.
    L’Algérie qui a payé le prix fort pour son indépendance ne vendra jamais les causes palestinienne et sahraouie.

    Il convient de rappeler qu’Anouar Malek avait écrit une tribune sur les colonnes du journal Echorouk, en s’attaquant au régime du Makhzen (https://www.echoroukonline.com/echorouk-publie-le-document-complet-danouar-malek-sur-les-services-secrets-marocains-et-leurs-guerres-secretes-contre-lalgerie) . Pourquoi Anouar Malek a changé sa position 180 degrés ? La réponse est dans le chèque offert par le Makhzen.

    Algérie54, 27 avr 2021


    Anouar Malek de nouveau mercenaire,và la solde des officines hostiles à l’Algérie

    Son nom est lié à chaque fois à un scandale, ou une estocade.il a mangé aux râteliers des services de renseignements de plusieurs pays, y compris ceux aux intérêts opposés. Il s’agit d’Anouar Malek, dont la caricature s’est illustrée lors des évènements tragiques ayant secoué la Syrie.

    Aujourd’hui, le réfugié Anouar Malek, s’attaque pernicieusement à l’ANP, en exhibant un papier chiffon, sans signature, ni cachet, le présentant comme document officiel de l’Etat syrien sollicitant l’expérience algérienne en matière de lutte contre le terrorisme. Ceci intervient quelques jours après les diarrhées véhiculées sur l’état de santé du président Tebboune sur son compte Facebook

    Le mensonge d’Anouar Malek

    Anouar Malek, révèle qu’il est une personne frappée de trous de mémoire et amnésique, comme l’indiquent ses déclarations accordées au média algérien « El Wassat » du 20 octobre 2019.

    Lors d’un entretien accordé à El Wassat, il indiquera que la situation en Algérie est différente de celle en Tunisie, notant qu’il a été toujours contre l’ingérence étrangère, qui selon lui nuit aux révolutions populaires.

    La « taupe » du panel des observateurs de la Ligue Arabe

    Durant cette période, il avait officiellement fait partie du panel des observateurs de la ligue arabe, qui avait pour mission de décortiquer la situation dans ce pays. Mais officieusement, Anouar Malek, en Gilet Orange, travaillait pour la cause des monarchies du Golfe, l’intervention étrangère et la destruction d’un Etat arabe souverain de front face au régime spoliateur de l’entité sioniste.

    Lors de cette mission, Anouar Malek a bien tenu son rôle de principal acteur de la comédie du complot concocté dans les laboratoires des officines américano-sionistes, en jouant le jeu du généreux petit Emirat du Qatar, et son instrument propagandiste d’Al Jazeera

    En quittant la Syrie, Anouar Malek livrait aussitôt son premier témoignage à la chaine subversive d’Al-Jazeera : “Je me retire parce que je me retrouve en train de servir le régime (…) J’ai vu des scènes d’horreurs, des corps brulés (…) Ils n’ont pas retiré leurs chars des rues, ils les ont juste cachés et redéployés après notre départ (…) La mission est une farce et les observateurs ont été dupés”. Des propos démentis par le soudanais Mohammad Al-Dabi qui soulignera qu’Anouar Malek n’a pas quitté sa chambre d’hôtel en Syrie, démentant par voie de conséquence ses propos et ses déclarations sur la chaîne qatarie

    Ses accointances avec les terroristes

    Anouar Malek sera rattrapé par son passé d’ami des terroristes en Syrie, comme l’indique la photo prise en 2016 à Paris avec le terroriste syrien Abdulrazzek Talas qui s’est réfugié en France. Il convient de rappeler, qu’Anouar Malek avait rencontré Abdul Razzak Tlass, lors de sa mission en Syrie.

    Algérie54, 31 jan 2021

    Etiquettes : Algérie, Maroc, Qatar, Syriem Anouar Malek, Makhzen,

  • Rachad, MAK, El Karama : Collusion diabolique contre l’Algérie

    RACHAD, LE MAK ET LES 3,5 MILLIONS D’EUROS DE L’ORGANISATION QATARIE EL-KARAMA : Collusion diabolique contre l’Algérie

    La nébuleuse terroriste, ne s’embarrasse pas de nouer des liaisons souvent illogiques pour concrétiser ses objectifs souvent en totale contradiction avec les aspirations des masses populaires. Lors de la chute du Chah d’Iran, l’Ayatollah Khomeiny qui était réfugié à Neauphle-le-Château en France s’était bien appuyé sur les structures des syndicats des travailleurs iraniens et sur le parti communiste le « Toudeh » pour faire triompher sa révolution et installer un Etat théocratique. Quand il s’agit de convergence d’intérêt, les organisations terroristes ne reculent devant aucune alliance, aussi illégitime soit-elle pour atteindre leurs objectifs. Et c’est ce qui se passe actuellement avec la convergence et l’alliance Rachad le MAK.

    Les preuves de cette collusion sont légion et chaque jour, apporte plus d’éclairage sur les relations ténébreuses de ces deux organisations tombées aux mains des parrains du terrorisme islamiste, le Qatar et la Turquie.

    Leurs liens avec l’organisation El-karama, qui se veut une association à but non lucratif versée dans la défense des droits de l’Homme, des opprimés et des droits des minorités, mais qui en réalité est une véritable caisse noire du terrorisme islamiste. On retrouve ses traces aussi bien en Lybie, en Tunisie, en Syrie et également en Irak et au Liban, où elle aurait financé des opérations de liquidation de dirigeants militants du Hezbollah pro Iran.

    Le 13 décembre 2019, une lettre signée par le président de cette organisation, Abderahamane Ben Amir Ennaimi, adressée au dirigeant de l’organisation Rachad-Zitout, l’invitait à participer à une réunion, à l’ambassade du Qatar à Londres. Cette rencontre à laquelle étaient également invités l’ambassadeur du Qatar en Grande Bretagne, Elyas Rahmani, ainsi que Arslane Hamzaoui, présenté comme un conseiller du président du MAK, Ferhat M’henni.

    Cette rencontré devait permettre la signature d’un nouveau contrat entre l’organisation El-karama et ses représentants en matière de défense des droits de l’Homme et des minorités. Et ce n’était là qu’une rencontre parmi tant d’autres qui sont tenues pendant une dizaine d’années au cours desquelles l’organisation qatarie a financé le MAK et Rachad à près de 3,5 millions d’euros.

    Cela est une nouvelle preuve du jeu trouble de Rachad qui ne s’embarrasse pas de conclure les alliances les plus diverses et les plus controversées au nom de la défense des droits de l’Homme. En réalité, Rachad est une machine qui brasse des fonds importants versés par ses soutiens et ses parrains que sont le Qatar et la Turquie. Sa collusion avec le MAK, dans la conjoncture actuelle répond à un programme établi par les cercles occultes qui en ont fait un outil pour déstabiliser l’Algérie. Ces derniers estiment que le moment est venu de passer à une autre étape dans leur œuvre de déstabilisation de l’Algérie. Cette stratégie et ce modus operandi avait bien fonctionné en Lybie, en Syrie, en Egypte et en Tunisie, et aujourd’hui on tente de le reproduire en Algérie avec comme tête de pont ou bras levier pour cette œuvre, Rachad et le MAK. Le peuple doit se montrer vigilant notamment en cette conjoncture difficile marquée par la pandémie et ses retombées négatives sur la situation économique du pays et le pouvoir d’achat des citoyens. Il est nécessaire de faire front contre les tentatives de déstabilisation de l’Algérie qui sont commandées par des cercles occultes installés à l’étranger et menées sur le terrain par de jeunes compatriotes, égarés et qui ont été embrigadés par les relais de Rachad et le MAK. L’avenir ne fera qu’apporter des preuves supplémentaires sur le jeu obscur de ces deux organisations.

    Slimane B.

    Le Courrier d’Algérie, 02 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Rachad, Turquie, Qatar, El Karama,

  • La Mauritanie admet que le boycott du Qatar était une erreur, alors que les relations entre les deux pays reprennent.

    La Mauritanie a exprimé son regret d’avoir rompu ses relations diplomatiques avec le Qatar, quelques jours après que les deux pays ont repris leurs liens pour la première fois depuis 2017.

    Le porte-parole du gouvernement mauritanien, Sidi Ould Salem, a exprimé mercredi soir sa joie que les liens avec le Qatar soient enfin rétablis, affirmant que la rupture diplomatique « n’aurait pas dû se produire pour commencer ».

    « Par grâce, la maison arabe est à nouveau guérie », a-t-il ajouté.

    Dimanche, la Mauritanie a annoncé qu’elle avait rétabli ses relations diplomatiques avec le Qatar.

    Nouakchott avait suivi Riyad et ses alliés en coupant les relations et les liens de transport avec le Qatar en juin 2017, alléguant qu’il soutenait des groupes islamistes radicaux et était trop proche de l’Iran – des affirmations que Doha a toujours démenties.

    Mais en janvier, à la suite d’une vague d’activités diplomatiques de l’administration de l’ancien président américain Donald Trump, le boycott a été levé et le Qatar a été ramené dans le giron régional.

    « Après des contacts intensifs au cours de la semaine écoulée et avec le soutien très apprécié du Sultanat d’Oman, la République islamique de Mauritanie et le Qatar ont décidé de reprendre leurs relations diplomatiques », a déclaré le ministère dans un communiqué transmis à l’Agence mauritanienne de presse.

    Cette annonce intervient à l’issue d’une rencontre à Doha entre le ministre des Affaires étrangères et son homologue qatari, au cours de laquelle ont été évoquées « les relations fraternelles de longue date entre les deux pays ».

    Les deux pays vont rouvrir leurs ambassades respectives « dès que possible », ajoute le communiqué.

    The New Arab, 25 mars 2021

    Tags : Mauritanie, Qatar, Arabie Saoudite,

  • La Mauritanie et le Qatar reprennent leurs relations diplomatiques

    Le ministère précise, dans un communiqué dont une copie est parvenue à l’AMI que le ministre des Affaires étrangères, M. Ismail Ould Cheikh Ahmed a effectué dimanche, sur invitation de homologue Qatari, M. Cheikh Mohamed Ben Abderrahmane Al Thani, une visite d’État au Qatar frère, au cours de laquelle il a discuté avec son homologue les moyens susceptibles de renforcer les anciennes relations de fraternité et de coopération entre les deux pays.

    Voici le texte intégral de ce communiqué:

     » Après des contacts intensifs, durant les semaines dernières et avec la bénédiction du Sultanat d’Oman frère qu’il soit remercié, la République Islamique de Mauritanie et l’État du Qatar ont décidé de reprendre leurs relations diplomatiques.

    Dans ce cadre, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens de l’extérieur, M. Ismail Ould Cheikh Ahmed a visité aujourd’hui l’État du Qatar, sur invitation de son homologue Qatari, M. Cheikh Mohamed Ben Abderrahmane Ben jassem Al Thani, vice-Premier ministre , ministre des affaires étrangères.

    Le ministre a tenu à Doha, avec son hôte, deux réunions au cours desquelles il a été question des anciennes relations de fraternité et de coopération entre les deux pays.

    Les deux ministres ont affirmé la volonté de Son AltesseCheikh Temim Ben Hamed Al Thani, Emir de l’Etat du Qatar et de son frère Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, président de la République Islamique de Mauritanie de préserver les liens historiques et fraternels entre les deux pays et leurs deux peuples frères.

    Les deux ministres ont convenu, sur la base des discussions qui ont eu lieu au cours des deux rencontres, la reprise des relations diplomatiques entre la République Islamique de Mauritanie et l’État du Qatar et l’ouverture des deux ambassades dans les plus brefs délais.

    A la fin de la rencontre, les deux ministres ont adressé une motion de remerciement et de considération à Sa Majesté Le Sultan Haithem Ben Tarek Al Said, Sultan d’Oman pour les bons auspices menés par le Sultanat d’Oman dans ce cadre.

    AMI, 21 mars 2021

    Tags : Mauritanie, Qatar, Arabie Saoudite,