Étiquette : Qatargate

  • Un scandale qui n’en finit pas : nouvel épisode dans la saga du Marocgate

    Etiquettes : scandale, Marocgate, Maroc, Qatargate, corruption, parlement européen, Belgique, communauté marocaine,

    Une contribution de Mohsen Abdelmoumen – Le scandale du Marocgate n’en finit pas de rebondir en Belgique. Pour ne pas égratigner la communauté marocaine établie au Plat Pays, la presse mainstream belge s’entête à faire ses titres en parlant du «Qatargate», alors que l’on sait très bien que le Qatar n’a joué qu’un tout petit rôle dans ce scandale retentissant qui a secoué le Parlement européen et qui l’a discrédité à jamais. Devant le tremblement de terre occasionné par l’arrestation des différents protagonistes de cette énorme affaire de corruption, la plupart étant des eurodéputés, des résolutions avaient été prises au niveau du Parlement européen mais aucune d’entre elles n’a jamais été mise en œuvre, que ce soit l’obligation pour les lobbyistes de s’enregistrer au registre de transparence ou encore l’interdiction d’accès au Parlement pour les envoyés du Qatar ou du Maroc. Les lobbyistes marocains continuent donc à fréquenter les lieux sans l’ombre d’un contrôle, et la présidente Roberta Metsola et les eurodéputés continuent à faire leurs petites affaires comme si de rien n’était. Cela s’appelle la «démocratie» à l’occidentale.

    Quant à l’appellation «Qatargate» serinée par la presse, rappelons que le Qatar a su exploiter les réseaux marocains préexistants pour ses propres intérêts à l’occasion de la préparation de la Coupe du monde de football en 2022. D’ailleurs, selon les aveux du «repenti» Pier Antonio Panzeri, le Maroc était là bien avant le Qatar dans cette vaste organisation d’ingérence au Parlement européen, avec des milliers d’euros distribués en cash et de nombreux cadeaux, tels des voyages au Maroc dont ont profité tous les personnages impliqués dans ce que, nous, nous appelons à juste titre le «Marocgate».

    Madame «Droits de l’Homme» : innocente avec conviction

    Parmi ceux qui ont profité des fameux voyages, citons Madame «Droits de l’Homme», l’eurodéputée belge du parti socialiste Marie Arena, grande «amie» du repenti Panzeri, qui a enfin été auditionnée par les enquêteurs le 9 février dernier en tant que suspecte. On ne comprend d’ailleurs pas pourquoi il a fallu si longtemps à la justice pour entendre Arena, si ce n’est parce qu’elle a bénéficié d’appuis politiques très lourds. Pour rappel, le domicile de Marie Arena ainsi que celui de son fils, qui habite l’appartement voisin, avaient été perquisitionnés le 19 juillet 2023, perquisition au cours de laquelle les policiers avaient trouvé chez le fils d’Arena, Ugo Lemaire, la somme de 280 000 euros en cash disséminés un peu partout, y compris sur le balcon, des traceurs GPS, de la drogue (hachich et poudre blanche) et une balance de précision, ainsi que plusieurs véhicules. Or, on apprend qu’avant de s’activer chez le fils prodigue avec les résultats que l’on sait, le chien renifleur a sauté sur la table de nuit de la chambre d’Arena, où il a permis de découvrir un carnet rouge contenant une liasse de billets de banque entourés d’un élastique pour un total de 1 250 euros cash. Une balise GPS a également été retrouvée dans la chambre. Mais bien sûr, comme à son habitude, Marie Arena clame son innocence avec conviction. Chacun sait qu’il n’y a rien d’anormal de dormir avec une liasse de billets entourés d’un élastique sur sa table de nuit et avec une balise GPS. Tout le monde le fait, voyons.

    Dans son carnet rouge, sorte de journal intime saisi lui aussi, Arena dit avoir été trahie et salie par son «ami» Antonio Panzeri, qu’elle s’est retrouvée, pauvre biche innocente, au centre d’une toile invisible que les autres ont tissée et qu’«aucun de ses actes n’est reprochable». Et d’ajouter qu’entre elle et Panzeri, «c’était bien plus qu’une love affair, c’était une amitié basée sur la bienveillance et la disponibilité dans les moments difficiles qu’ils avaient traversés ces cinq dernières années». Madame Panzeri doit apprécier, à moins que les enveloppes bien remplies de l’ambassadeur marocain Atmoun aient amplement consolé ses déboires conjugaux.

    Concernant le fils d’Arena, Ugo Lemaire, on apprend que lors de la perquisition, les enquêteurs ont découvert une carte d’identité établie au nom d’un certain Frédéric H., ressortissant français, avec la photo du fils d’Arena. Cette carte avait été signalée volée. Selon les enquêteurs, cette carte aurait bien été trafiquée par Ugo Lemaire qui y aurait apposé sa photo à la place de celle du propriétaire légitime de la carte d’identité, Frédéric H. En outre, l’analyse de l’Iphone d’Ugo Lemaire retrouvé lors de la perquisition établit, d’après les photos et vidéos visualisées, que le fils d’Arena serait l’intermédiaire d’un trafic de cannabis entre l’Espagne et la Belgique, en provenance du Maroc où il a été invité à plusieurs reprises. Ses communications sur un réseau de chat se faisaient au nom de Frédéric H. En outre, les deux voitures retrouvées lors de la perquisition sont immatriculées en Espagne et font déjà l’objet d’une enquête pour trafic de stupéfiants. On se demande aussi pourquoi cet individu qui a invoqué son droit au silence lors de son audition n’a pas été arrêté, alors que les faits démontrent qu’il est impliqué dans un vaste trafic de stupéfiants. Jouirait-il de la même protection que sa mère ?

    Autre fait d’importance, le 3 mai 2023, l’inspecteur en chef de l’enquête sur le Marocgate a été enregistré à son insu par Francesco Giorgi, un autre inculpé qui a été quelques semaines en prison et qui était l’assistant de Panzeri et le compagnon de l’ex-vice-présidente du Parlement européen, Eva Kaili. L’enregistrement de l’entretien entre Giorgi et l’inspecteur principal de l’Office central pour la répression de la corruption (OCRC) de la Police judiciaire fédérale (PJF) a été publié dans la presse fin janvier dernier et a soulevé un véritable tollé ainsi que la réprobation des avocats des différents inculpés qui mettent en doute l’impartialité des enquêteurs. Cet inspecteur affirme que Panzeri ment, et que personne ne le croit, et que le statut de repenti pourrait être annulé selon les preuves de ses divers mensonges. Quant à la justice, le policier dit ne pas y croire et qu’il faut être fou pour y croire, car les juges sont nommés par décision politique. Il ajoute également qu’il ne croit ni au monde politique, ni à l’Union européenne, ni aux fonctionnaires européens. Il ne croit qu’à une chose : le travail des enquêteurs qui recherchent la vérité. L’enregistrement audio se trouve à la suite de l’article.

    Espionnage, corruption, empoisonnement

    Cerise sur la baklawa marocaine, un inspecteur principal belge qui enquête sur le Marocgate a porté plainte pour tentative d’assassinat. En effet, un soir de janvier 2024, il s’était rendu avec deux collègues au café Le Bar des Amis, au centre de Bruxelles, où ils se sont fait remarquer pour leur comportement agressif envers certains clients. La police a dû intervenir et l’inspecteur a été embarqué au commissariat où on l’a placé pour la nuit en cellule de dégrisement. Or, il s’avère qu’il a dû être envoyé à l’hôpital tôt le lendemain matin où les médecins ont découvert qu’il souffrait d’une hémorragie interne. Lors de l’analyse de sang, les médecins ont découvert qu’il avait reçu une dose massive d’amphétamines, bien plus que ce qui est habituellement ingéré dans le cadre d’une prise «festive». De plus, l’inspecteur est connu pour son intégrité et son abstinence en matière de stupéfiants. Ses deux collègues présentaient également des signes plus légers d’overdose d’amphétamines. L’inspecteur a pu être soigné à temps mais a dû rester hospitalisé quelques jours et a porté plainte contre X pour tentative d’empoisonnement.

    Il apparaît, selon certaines de nos sources, que cette méthode d’empoisonnement à l’amphétamine est utilisée par les services de renseignement marocains qui l’emploient pour décrédibiliser les personnes visées en portant atteinte à leur intégrité. Il est clair que cet inspecteur avait le tort d’enquêter sur le Marocgate et que les sbires de la DGED d’El Mansouri ont voulu détruire son intégrité d’enquêteur. Combien d’agents El Mansouri a-t-il mobilisé pour faire cette opération d’empoisonnement en plein Bruxelles contre des enquêteurs de premier plan dans le cadre du Marocgate ? Ce qui vient de se passer avec l’empoisonnement de l’inspecteur principal chargé de l’enquête du Marocgate vient s’ajouter à la série de crimes que livre l’entité voyou du Maroc en territoire belge : espionnage, corruption, empoisonnement… Sans parler des pressions exercées sur le juge Michel Claise dont le fils a été débauché par les services marocains qui ont utilisé pour ce faire le fils de Marie Arena, Ugo Lemaire.

    Par ailleurs, le Makhzen marocain aux abois n’arrête pas de s’attaquer à l’Algérie et à sa grande armée dans un désespoir illimité, sachant que l’Algérie est en train de montrer au monde son humanisme à travers son engagement diplomatique exemplaire à défendre les causes justes palestinienne et sahraouie, et les pas de géant qu’elle accomplit tous les jours afin d’offrir un avenir meilleur à ses dignes enfants. Le Makhzen marocain dans sa faillite et sa détresse totales se livre sans aucune gêne au vol du patrimoine culinaire et culturel algérien. Quand on n’a pas d’histoire, on la vole à ses voisins. Le Marocgate dont on continue à suivre les rebondissements montre au monde entier le visage hideux de l’entité voyou du Maroc, vassal des Occidentaux et de l’entité sioniste d’Israël. Le Makhzen et ses mercenaires ont beau mentir comme des arracheurs de dents et nier la vérité, les faits sont là pour les désigner comme les principaux coupables dans cette vaste affaire du Marocgate qui n’en finit pas de faire des vagues.

    M. A.

    Source : Algérie Patriotique, 09/03/2024

    #Marocgate #Maroc #Qatargate #ParlementEuropéen #corruption #MarieArena

  • Qatargate : La justice belge interdit à Eva Kaïli de parler à la presse.

    Etiquettes : Qatargate, Marocgate, Eva Kaïli, Parlement Européen, corruption, Francesco Giorgi, Antonio Panzeri,

    La justice belge aperçoit « un risque grave » de récidive chez la vice-présidente du Parlement européen.

    L’ancienne vice-présidente du Parlement européen, la grecque Eva Kaili, est désormais en liberté après que le juge de première instance Michel Claise a levé son assignation à résidence qui était en vigueur depuis décembre 2023, et lui a retiré le bracelet électronique de contrôle qui surveillait sa présence dans sa résidence en Belgique. Cependant, le magistrat chargé de l’affaire Qatargate, qui enquête sur les présumés pots-de-vin versés à des politiciens européens et à leur entourage par le Maroc et le Qatar, lui a imposé plusieurs conditions spécifiques, dont l’une est particulièrement remarquable, confirmée par NIUS : celle de ne pas parler à la presse concernant l’affaire, ou plus précisément, de ne pas envoyer de messages à d’autres accusés par l’intermédiaire des médias.

    Selon le magistrat, il existe de « graves indices de culpabilité » pesant sur l’ancienne vice-présidente de la chambre, membre des socialistes européens. En effet, Kaili est soupçonnée de crimes de corruption, d’organisation criminelle et de blanchiment d’argent. Selon le juge Claise, si Kaili était libérée « sans les mesures appropriées », il y aurait de « sérieuses raisons de penser qu’elle récidiverait dans ses actes criminels ». Cependant, l’ordonnance ne mentionne pas que l’eurodéputée grecque a été destituée de son poste après son arrestation, ce qui limite considérablement son influence sur le Parlement européen.

    LIRE AUSSI : Qatargate : Retour au travail de l’eurodéputée grecque Eva Kaili

    En assignation à résidence depuis décembre

    Quoi qu’il en soit, le juge énonce six mesures que Kaili doit respecter si elle souhaite sortir de son assignation à résidence et que le bracelet lui soit retiré. Certaines mesures sont évidentes, comme permettre aux techniciens de la justice belge d’accéder à son domicile pour retirer les dispositifs électroniques de surveillance. Cependant, une mesure en particulier attire l’attention : le point cinq, selon les informations obtenues par NIUS, dans lequel le juge de première instance lui interdit d’entrer en contact avec les autres personnes impliquées dans le complot, parmi lesquelles il convient de rappeler son compagnon, qui a déjà avoué les faits à la police belge, ainsi que son père.

    Cependant, cette interdiction va au-delà de l’aspect personnel, et le juge précise par écrit qu’elle ne pourra pas non plus communiquer avec les autres accusés « par le biais de la presse ». Cela signifie concrètement que l’ancienne vice-présidente du Parlement européen ne pourra pas parler des médias de cette affaire, car tout message public exprimé par Eva Kaili pourrait être interprété comme une communication codée ou un message indirect à l’intention des autres personnes mises en cause. En effet, l’ancienne parlementaire européenne a accordé des entrevues cette semaine au journal français Libération et au journal El Mundo où elle parlait directement de cette procédure.

    LIRE AUSSI : Qatargate : Eva Kaili a essayé de freiner l’enquête sur Pegasus

    Pendant ce temps, la justice belge poursuit ses enquêtes pour déterminer si Eva Kaili faisait partie de l’organisation qui percevait des sommes d’argent considérables du Maroc ou du Qatar afin d’influer illégitimement sur les décisions politiques de l’Union européenne. De son côté, elle a toujours nié les accusations, et son partenaire a essayé de la tenir à l’écart de ces manigances. Dans ses dernières déclarations publiques, la députée grecque a maintenu qu’elle n’était pas au courant des malversations de son mari car il les effectuait pendant qu’il parlait italien.

    #Qatargate #Marocgate #Eva_Kaïli #Francesco_Giorgi #Antonio_Panzeri #Parlement_Européen #Corruption

  • Qatargate : Retour au travail de l’eurodéputée grecque Eva Kaili

    Etiquettes : Qatargate, Eva Kaili, Parlement européen, corruption, Antonio Panzeri, Francesco Giorgi,

    L’eurodéputée grecque Eva Kaili, impliquée dans le scandale du « Qatargate », prévoit de reprendre ses fonctions la semaine prochaine, suite à l’autorisation de retirer son bracelet électronique jeudi, a déclaré vendredi son avocat.

    « La semaine prochaine, elle sera au Parlement européen pour exercer ses fonctions », a affirmé l’avocat grec d’Eva Kaili, Michalis Dimitrakopoulos, à la chaîne de télévision grecque Skaï. Elle demandera également au Parlement de déterminer si sa surveillance, son arrestation et son incarcération ont violé ses droits en tant que députée européenne, a ajouté Michalis Dimitrakopoulos.

    La justice belge a autorisé jeudi l’ancienne journaliste de 44 ans à retirer son bracelet électronique et l’a libérée de son assignation à résidence dans l’attente de son procès pour corruption. Ancienne étoile montante du Parlement européen, Eva Kaili a été déchue de sa fonction de vice-présidente et exclue de son groupe au parlement des Socialistes et Démocrates (S&D). Arrêtée en décembre dans la capitale belge lors d’une vague de perquisitions, Eva Kaili avait été libérée de prison à la mi-avril, mais assignée à résidence sous bracelet électronique. Elle nie toutes les accusations.

    #EvaKaili #Qatargate #Marocgate #ParlementEuropéen #Corruption

  • Juges, pas de persécution contre Cozzolino

    Juges, pas de persécution contre Cozzolino

    Etiquettes : Parlement Européen, Qatargate, corruption, Andrea Cozzolino, Marocgate,

    « Aucun élément ne permet de croire que la reconstitution des faits contenus dans le mandat d’arrêt européen (Mae) et la contestation des faits y afférente soient complètement déconnectées de la réalité, ou répondent à des motifs de persécution ou en tout état de cause étranger au motif juridictionnel qui doit fonder la procédure MAE ».

    C’est ce qu’ont écrit les juges de la Cour d’appel de Naples qui ont accepté hier la demande de remise (extradition) de l’eurodéputé Andrea Cozzolino aux autorités belges chargées de l’enquête qui lui reprochent des délits de corruption publique et de blanchiment d’argent.

    Par ailleurs, pour les juges napolitains, « il n’y a aucune raison de croire que les enquêtes ont été menées par les services secrets et non par l’autorité judiciaire à travers la police judiciaire », contestation soulevée par les avocats de l’eurodéputé, et il n’est même pas possible considérer comme plausible que les litiges soient « le résultat d’une persécution ou d’une invention » et que, par conséquent, des droits fondamentaux aient été violés. En substance, selon la Cour, la question de la légitimité constitutionnelle « est manifestement infondée ».

    Selon l’autorité judiciaire bruxelloise, Cozzolino, du 1er janvier 2018 au 15 juillet 2022, en tant que membre du Parlement européen, président de la Délégation pour les relations avec les pays du Maghreb depuis 2019 et co-président de l’Euro- en tant que membre de la commission spéciale Pegasus, en concurrence et en association avec Panzeri, Giorgi, Kaili, Tarabella et Arena, auraient « reçu indûment, de la part du gouvernement marocain, probablement d’un certain Atomun, de l’argent pour exercer ses fonctions parlementaires européennes afin de favoriser les intérêts du Maroc au sein du Parlement européen ». Panzeri et Giorgi ont indiqué le suspect « comme l’un des députés corrompus » lors des interrogatoires.

    L’eurodéputé italien, lit-on dans les motivations des juges qui rapportent des éclaircissements du magistrat Malagnini datant du 28 avril dernier, « aurait agi à la fois au nom du Qatar et au nom du Maroc » et les interrogatoires « ont confirmé les éléments matériels déjà en possession des enquêteurs ».

    Par ailleurs, selon la Cour, « l’adéquation de la protection de la santé du détenu garantie par la justice belge ne saurait être remise en cause ». Enfin, les juges italiens subordonnent la remise de Cozzolino aux autorités belges « à la condition que l’intéressé, après avoir été jugé, soit renvoyé en Italie pour y purger la peine éventuellement prononcée contre lui par l’Etat requérant ».

    Contre la décision de la Cour d’appel, Cozzolino fera appel en cassation et jusqu’à la décision de la Cour suprême, la situation restera gelée.

    #Qatargate #Marocgate #Andrea_Cozzolino #Parlement_européen #Corruption

  • Lobbying au Parlement Européen : Nouvelles règles

    Tags : Marocgate, Qatargate, Parlement Européen, lobbying, corruption, accès,

    L’interdiction aux anciens eurodéputés d’exercer une activité de lobbying auprès du Parlement pendant une période de six mois à partir de la fin de leur mandat, entrera en application le 1er mai.

    Le Bureau du Parlement européen a décidé lundi d’interdire aux anciens eurodéputés d’exercer une activité de lobbying auprès du Parlement pendant une période de six mois à partir de la fin de leur mandat, dans une première mesure en réponse au «Qatargate».

    «À la suite de l’approbation par les présidents de groupes politiques du Parlement du plan de réforme proposé par la présidente (du Parlement Roberta) Metsola, le Bureau a adopté la première décision d’exécution révisant les règles applicables aux anciens députés au Parlement européen», a indiqué l’institution dans un communiqué.

    Cette décision, qui entrera en application le 1er mai, modifie les règles actuelles, datant de 1999, sur les prérogatives accordées aux anciens eurodéputés, à la suite du scandale de corruption présumée dit du «Qatargate», qui a éclaté en décembre dernier et ébranlé le Parlement européen.

    Dans cette affaire ont été inculpés plusieurs députés européens, de même que l’ancien eurodéputé italien Antonio Panzeri, devenu responsable d’une ONG, qui a reconnu «avoir été l’un des dirigeants d’une organisation criminelle (…) en lien avec le Qatar et le Maroc».

    Le scandale a conduit la présidente du Parlement, Roberta Metsola, à annoncer des réformes. La première décision adoptée lundi introduit une «période de réflexion» de six mois pendant laquelle les anciens députés n’ont pas le droit de faire du lobbying au Parlement.

    «Passé ce délai, si d’anciens députés décident de mener des activités de lobbying ou de représentation auprès du Parlement européen, ils doivent s’inscrire au registre de transparence. Par conséquent, ils ne bénéficieront pas des droits d’accès et des facilités qui leur sont accordés en tant qu’anciens membres», souligne l’institution.

    Le Parlement précise que d’autres mesures seront examinées dans les semaines à venir, «comme la participation de représentants d’intérêts à des événements organisés au Parlement», et que «parallèlement, la mise en oeuvre d’un certain nombre de mesures nécessitant des modifications du règlement du Parlement est en cours».

    #Qatargate #Parlement_européen #Corruption #Maroc #Qatar

  • Le Parlement européen veut endurcir l’accès aux diplomates qataris et marocains

    Tags : Parlement Européen, Maroc, Qatar, Qatargate, Moroccogate, Chine, Russie, Biélorussie, Iran,

    Le nouveau document clarifie également les lignes directrices sur la manière dont les députés doivent s’engager avec l’Iran, la Chine, la Russie et la Biélorussie.

    Le Parlement européen cherche à rendre plus difficile l’influence des représentants du Qatar et du Maroc sur les députés européens, après que les deux pays aient été impliqués dans un scandale de pots-de-vin contre influence, le « Qatargate », a rapporté Politico.


    Selon une nouvelle série de lignes directrices approuvées par les principaux députés européens lors d’une réunion à huis clos jeudi et vues par POLITICO, les députés et les collaborateurs sont invités à demander l’autorisation du Parlement pour inviter les diplomates des pays dans les locaux, et les législateurs doivent également informer la présidente du Parlement Roberta Metsola lorsqu’ils les rencontrent.

    Les lignes directrices ne sont toutefois pas contraignantes, ce qui signifie que les députés ne seront pas sanctionnés s’ils ne les respectent pas.

    Elles visent principalement à clarifier la situation des députés européens et à permettre à Roberta Metsola et aux hauts fonctionnaires de mieux contrôler qui rencontre qui, dans le cadre d’une enquête criminelle en cours en Belgique visant à déterminer si les députés européens ont accepté des pots-de-vin de la part du Qatar et du Maroc.

    Cette mesure est distincte de la réforme en cours sur la transparence et l’éthique provoquée par le Qatargate, que le Parlement souhaite mener à bien d’ici l’été.

    « Il est très probable que cela conduise à une situation où ces règles seront formalisées à l’avenir « , a déclaré un fonctionnaire du Parlement sous couvert d’anonymat. « Nous devons savoir qui ils rencontrent, pourquoi ils le font. Je pense que tout le monde comprend qu’on ne peut pas continuer à faire comme si de rien n’était.

    Le document de quatre pages, marqué « à usage interne uniquement », indique également que les députés ne seront pas autorisés à effectuer des voyages officiels au Qatar ou au Maroc tant que l’enquête criminelle se poursuivra. Toutefois, il laisse la porte ouverte à la participation des députés à des événements internationaux organisés par le Qatar et le Maroc, tels que l’assemblée parlementaire de l’Union de la Méditerranée, qui réunit 44 parlements, dont celui de l’UE, et qui est actuellement présidée par le parlement marocain.

    Le document indique également que les lobbyistes qataris et marocains qui se sont inscrits dans le registre de transparence sont interdits d’accès à l’enceinte du Parlement « par mesure de précaution à la lumière des procédures en cours ». L’effet de cette mesure est toutefois mineur car les lignes directrices ne s’appliquent qu’aux lobbyistes qui déclarent volontairement que leurs clients sont originaires du Qatar ou du Maroc dans le registre – ce qui n’est certainement pas le cas de tous.

    Les ambassades du Qatar et du Maroc n’ont pas répondu aux demandes de commentaires.

    Une majorité d’eurodéputés a demandé en décembre et en février que les lobbyistes qataris et marocains soient interdits d’accès au Parlement.

    De la Russie à la Chine

    Pour la première fois, le document met par écrit l’approche préexistante de l’institution en matière de relations avec la Russie, la Biélorussie, la Chine et l’Iran.

    Les directives les plus sévères concernent la Russie et la Biélorussie, pays sanctionnés par l’UE. Les députés sont interdits de tout voyage officiel dans ces pays tant que l’invasion de l’Ukraine se poursuit, et aucun représentant de l’Etat ne peut entrer au Parlement.

    Il existe toutefois une exception. « Le président peut autoriser l’accès aux locaux du Parlement dans le but de renforcer les efforts diplomatiques visant à mettre fin à la guerre », précise le document. David McAllister, un eurodéputé allemand de centre-droit qui préside la commission des affaires étrangères qui a été consultée sur les lignes directrices, a déclaré à POLITICO : « Il devrait y avoir des exceptions au cas où des représentants de l’opposition [de Russie et de Biélorussie] voudraient venir ».

    Pour les eurodéputés, « les contacts bilatéraux avec les représentants de ces pays devraient être limités et n’avoir lieu que dans le cadre de réunions de forums multilatéraux », précise le document.

    La position à l’égard de la Chine et de l’Iran est légèrement différente car ces deux régimes ont sanctionné des députés européens. Les parlementaires de ces pays ne doivent pas être invités au Parlement européen et les voyages des députés européens en Chine et en Iran ne seront autorisés que si un député européen sanctionné fait partie de la cohorte de voyageurs.

    Un porte-parole de Metsola a déclaré : « Nous essayons de mettre un peu plus d’ordre au sein du Parlement et de codifier les choses.

    #Parlement_européen #Maroc #Qatar #Chine #Iran #Russie #Biélorussie #corruption #Qatargate #Moroccogate

  • La Cour de cassation rejette l’appel de Kaili et Tarabella contre leur détention

    Tags : Qatargate, Eva Kaili, Marc Tarabella, Parlement Européen, corruption, Antonio Panzeri, Francesco Giorgi,

    La Cour de cassation a rejeté mercredi les appels interjetés par l’ancienne vice-présidente grecque du Parlement européen, Eva Kaili, et l’eurodéputé belge Marc Tarabella contre la décision de la chambre des mises en accusation bruxelloise de les maintenir en détention préventive dans le cadre de l’enquête sur les soupçons de corruption au Parlement européen.

    Le parquet fédéral mène depuis plusieurs mois une enquête à grande échelle sur des tentatives du Qatar d’influencer les prises de décisions économiques et politiques du Parlement européen. Cet État du Moyen-Orient aurait versé d’importantes sommes d’argent ou offert des cadeaux substantiels à des personnes occupant une position politique ou stratégique au sein et autour de l’hémicycle européen. Le Maroc est également apparu dans l’enquête, avec une possible tentative de corruption menée par son agence de renseignements, la DGED, et par son ambassadeur en Pologne, Abderrahim Atmoun.

    Les deux pays auraient tenté de peser sur les décisions européennes par l’entremise de l’Italien Pier Antonio Panzeri, un ex-eurodéputé, et son ONG Fight Impunity.

    Eva Kaili a été placée sous mandat d’arrêt le 11 décembre et Marc Tarabella le 10 février. Le 3 mars, la chambre des mises en accusation avait décidé de prolonger leur détention, confirmant une décision de la chambre du conseil quelques jours plus tôt. Une décision contre laquelle tous deux avaient ensuite introduit un pourvoi en cassation. L’ex-vice-présidente du Parlement européen n’avait pas apporté d’argument supplémentaire, tandis que la défense de Marc Tarabella en avait souligné quatre nouveaux.

    Dans les deux dossiers, la Cour de cassation a toutefois suivi le ministère public et rejeté les appels.

    Source

    #Qatargate #Marocgate #Moroccogate #Eva_Kaili #Marc_Tarabelle #Parlement_Européen #Corruption

  • Qatargate : le lobbying des anciens eurodéputés désormais mieux encadré

    Tags : Qatargate, Marocgate, Moroccogate, lobbying, Parlement Européen, corruption,

    Un accord politique a été trouvé : le lobbying des anciens eurodéputés sera interdit au sein du Parlement européen pendant six mois à la suite du Qatargate.


    Par Emmanuel Berretta

    La réforme des règles éthiques au Parlement européen connaît une première avancée. Roberta Metsola, la présidente, a obtenu lundi du bureau du Parlement l’interdiction du lobbying des anciens députés durant les six premiers mois après la fin de leur mandat. Cette période dite de « cooling off » est le fruit d’un compromis entre les formations politiques du Parlement. Entendons-nous bien : ils peuvent se convertir au lobbying quand bon leur semble, mais ils ne peuvent exercer d’activité de lobbying auprès de leurs anciens collègues dans les six mois qui suivent la fin de leur mandat.

    Dans l’affaire du Qatargate, l’ancien député socialiste italien Pier Antonio Panzeri s’était converti en activiste des droits de l’homme, une activité de lobbying parée de vertu trompeuse pour, en fait, étendre son réseau de corruption en faveur du Qatar et du Maroc auprès de ses anciens collègues parlementaires. Cette affaire a jeté une lumière crue sur l’accès illimité des anciens députés à l’enceinte du Parlement. Un privilège dont beaucoup se sont emparés pour pratiquer le lobbying sans déclarer cette activité au registre de transparence du Parlement. On ne comptait, en effet, que trois anciens députés officiellement inscrits au registre…

    Les socialistes lavent plus blanc

    Roberta Metsola s’est toutefois heurtée à certaines résistances, au sein même de sa famille politique, les démocrates-chrétiens du PPE. Lorsqu’elle avance cette proposition, elle préconise une période de « cooling off » de douze mois. Pour les députés PPE, c’est hors de question. En revanche, les Verts et les socialistes (qui ont des choses à faire oublier), la période d’interdiction doit s’étendre sur vingt-quatre mois. L’extrême gauche n’avait pas formulé clairement de période minimale mais, de toute façon, la période proposée lui paraissait trop courte.

    Pour passer cette réforme, nul besoin de toucher au statut des députés ni de passer par la voie législative. Roberta Metsola avait besoin d’une décision de la CoP (Conférence des présidents de groupe politique) et du bureau du Parlement (composé des 14 vice-présidents, représentant les divers groupes politiques du Parlement). Sur le papier, les deux instances paraissent un peu redondantes. Disons que la CoP est davantage l’expression des partis politiques tandis qu’au bureau, les vice-présidents représentent un peu plus eux-mêmes que leur groupe. Il n’est pas rare que les vice-présidents issus de la même famille politique se divisent, par exemple.

    La voix prépondérante de Metsola fait la décision

    La CoP a adopté la proposition de Metsola il y a déjà quelques semaines. Lundi, c’était au tour du bureau de s’exprimer. L’affaire s’est présentée de manière plus délicate au point que les 14 vice-présidents se sont neutralisés à 7 contre 7. D’un côté, les votes favorables à la proposition : les vice-présidents PPE, Renew (libéraux) et ECR (souverainistes). De l’autre, 7 voix contre considérant que six mois d’interdiction, c’est trop court : les 5 vice-présidents socialistes, le vice-président des Verts et le vice-président de The Left (extrême gauche). En cas d’égalité, c’est donc la voix de la présidente Roberta Metsola qui est prépondérante. On peut donc dire que la Maltaise a obtenu la décision qu’elle souhaitait, même si au départ, sa proposition d’un an de cooling off était plus ambitieuse.

    Techniquement, la durée de six mois correspond aussi à la période durant laquelle les anciens députés perçoivent une indemnité de fin de mandat, le temps de se retourner. « Si on avait allongé ce délai, il y avait un risque que les recours en justice aboutissent à une décision défavorable du juge pour un manque de proportionnalité de la mesure », indique-t-on au cabinet de la présidente. Si un ancien député déroge à la règle, les services du Parlement devront le signaler à la présidente Metsola, qui a le pouvoir de révoquer les droits d’accès de l’individu pris en faute, ainsi que les avantages attachés (accès au bar réservé au députés, couverture maladie, etc.).

    La fin des accréditations illimitées

    La réforme reste à affiner s’agissant des détails. Les anciens députés ne disposeront plus d’une accréditation illimitée (qui leur permettait aussi d’accréditer leur famille !). À l’avenir, ils devront justifier d’une accréditation journalière. Une application leur permettra de s’enregistrer à l’avance. S’ils se présentent à l’accueil du Parlement européen le jour même sans s’être annoncés, ils devront obtenir un badge au bureau des accréditations comme n’importe quel visiteur. Il est question d’aménager pour eux une voie rapide (fast lane, en anglais).

    D’autres mesures sont en préparation concernant l’encadrement des événements organisés au sein du Parlement. Le registre de la transparence devra être plus systématiquement rempli par les participants, y compris pour les événements créés par les députés eux-mêmes et leurs coorganisateurs. Bref, on ne rentre plus au Parlement européen comme dans un moulin. On veut savoir qui est dans les locaux. Fin d’une longue naïveté.

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    #Qatargate #Marocgate #Parlement_européen #Corruption

  • Marokko: hoe Parijs besloot om « de nagels door te snijden » van het regime

    Tags : Marokko, Frankrijk, Emmanuel Macron, Pegasus, spionage, Qatargate, corruptie,

    Het Marokkaanse Makhzen regime bestaat vandaag de dag binnen het bereik van de Franse media, zowel publiek als privé, waar de discussie zich sinds het midden van de jaren zeventig van de vorige eeuw richt op de Sahrawi-kwestie op een manier die de rechten van het Sahrawi-volk in hun zoektocht naar zelfbeschikking dient, wat het Marokkaanse regime en zijn media-armen zeer ontstemd heeft.

    De laatste aflevering in deze reeks, die enkele weken geleden begon, werd vertegenwoordigd door de Franse zender « France 24 », die in zijn Spaanse versie een programma uitzond met de titel « Hoe is het conflict in de Westelijke Sahara begonnen? », waarin de strijd van het Sahrawi-volk om zijn legitieme en onvervreemdbare rechten te verdedigen tegen het Marokkaanse Makhzen-regime werd belicht.

    Het programma « France 24 », ongeacht de titels en oriëntaties, was het onderwerp van een felle aanval door de Marokkaanse media, omdat de Spaanstalige versie van de zender zei dat het een uitbreiding was van wat het beschreef als provocaties in Parijs tegen het Alawitische koninkrijk.

    France 24 is een publieke zender verbonden aan het Franse ministerie van Buitenlandse Zaken, waardoor dit programma een dimensie heeft gekregen die verder gaat dan de mediaboodschap naar de diplomatieke ruzies die meer dan een jaar geleden tussen Rabat en Parijs uitbraken, op een manier die een ambtenaar van het makhzen-regime ertoe bracht de betrekkingen van zijn land met Frankrijk te omschrijven als « helemaal niet OK ».

    Enkele dagen geleden publiceerde het Franse dagblad Le Monde de bijdrage van een groep academici, onder wie Khadija Mohsen Feynan en Jean-Pierre Sereny, die oproepen tot de oprichting van een internationaal forum over de Westelijke Sahara, die zij omschrijven als « een van de oudste dekolonisatieconflicten ter wereld », aangezien de beëindiging van de crisis een confrontatie tussen Algerije en het Marokkaanse regime zou kunnen voorkomen.

    Le Monde bekritiseerde ook de Marokkaanse media en politieke elites, die deel uitmaken van het Makhzen-systeem, en die dit initiatief zagen als een uitbreiding van het Franse politieke standpunt over het Koninkrijk Marokko, dat in veel salons en media in Parijs aanvaardbaar is geworden. Dit na meer dan een jaar geleden te zijn bevoordeeld.

    Eerder hadden onafhankelijke mensenrechten- en media-organisaties de Marokkaanse inlichtingendiensten beschuldigd van het bespioneren van Europese topambtenaren, waaronder de Franse president Emmanuel Macron en zijn top assistenten, met behulp van de « Pegasus » software geproduceerd door het zionistische bedrijf « NSO », in een schandaal waarbij ook het regime van Makhzen betrokken was, in het zogenaamde schandaal van de corruptie van het Europees Parlement, waarvan er leden zijn die daardoor in de gevangenis zitten, en dit zijn de beschuldigingen die de gearresteerde Italiaanse Europarlementariër, Pierre Antonio Panzieri, heeft geuit na het plegen van een misdrijf van grootschalige omkoping. Deze laatste werkte uiteindelijk samen met de Belgische justitie in ruil voor strafvermindering.

    Het andere geval dat de hypothese van een ander Frans doelwit voor het Koninkrijk Marokko ondersteunt, is dat van de arrestatie van de Franse journalist van Marokkaanse oorsprong, Rachid M’barki, door ambtenaren van BFM TV, nadat hij opzettelijk de term « Marokkaanse Sahara » had gebruikt in plaats van « Westelijke Sahara », zoals uitgezonden in de Franse media, en zijn ontslag nadat hij ervan was beschuldigd de agenda van het regime van Marokko te dienen vanwege zijn positie als presentator van nieuwsberichten op de Franse zender.

    Al deze gegevens tonen aan dat de Fransen een standpunt hebben ingenomen ten aanzien van het Marokkaanse regime van Makhzen, en dat dit standpunt niet willekeurig was, maar gebaseerd op feiten en bewijzen die voor de Franse staat en zijn verschillende vertakkingen voldoende rechtvaardiging vormden om de betrekkingen met Rabat te heroverwegen, in overeenstemming met de overtuiging die in Parijs is ontstaan dat het Marokkaanse regime van Makhzen geen waarde hecht aan de gevoelens van vriendschap, zoals blijkt uit het feit dat het zich plotseling in de armen van de verachtelijke zionistische entiteit heeft geworpen ten koste van zijn traditionele partner, Frankrijk.

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    #Marokko #Frankrijk #Pegasus #Spionage #Qatargate #Corruptie

  • Marie Arena was offered (without her knowledge?) a luxurious stay in Morocco

    Tags : Qatargate, European Parliament, corruption, bribery, Luca Visentini, Antonio Panzeri, Eva Kaili, Francesco Giorgi,

    Panzeri the repentant was, according to his own confession, generous with the money of his Moroccan friends: one of them would have offered him, in 2015, a stay with Marie Arena at La Mamounia, a mythical palace in Marrakech.

    By Joel Matriche and Louis Colart

    It was a bad day: by springing on Antonio Panzeri and Francesco Giorgi on 9 December last, the agents of the Belgian federal judicial police not only thwarted an operation of interference such as the European Parliament had never known, they also destroyed in the former MEP and his collaborator any hope of a Christmas on the balcony. “Atmoun was looking for a hotel for us in Marrakech, it’s a very well-known hotel,” Giorgi confessed to investigators just days after his arrest. Then: “I can confirm that everything was taken care of either by Atmoun or by someone from Morocco. Everything was offered. »

    This stay by invitation in December 2022 at La Mamounia – one of the most renowned five-star hotels in North Africa – would not have been a first for Panzeri: in 2017 or 2018, he recalled a few weeks in front of the police who auditioned him, it was in the company of Mr. Giorgi and his partner, the Greek MEP Eva Kaili, that he rested there for a week. At the expense of the Moroccan government or, at the very least, of one of its representatives: Abderrahim Atmoun, ambassador of the Cherifian kingdom in Poland and alleged corrupter of several members of the European Parliament. “These trips were totally (excluding extras) organized and paid for by Mr. Atmoun,” said Antonio Panzeri during his interrogation. “He texted us the flight numbers. We had nothing to do.

    Stay for two in a palace

    But long before that, it was Marie Arena who was entitled to a guided tour of the Marrakech palace in the company of her colleague Antonio Panzeri: “In 2015, there was a trip with Marie Arena. She accompanied me for two or three days to La Mamounia, where we met the Sahrawi community. “I think Marie Arena thinks it was me who invited her but, in reality, everything was taken care of by Atmoun”, further specifies the former Italian MEP in this report of the hearing that were able to consult Le Soir and La Repubblica. He does not specify at this time whether his friend paid the bill with his own funds or with those of the Moroccan state.

    However, it appears from diplomatic cables quoted by Le Soir in mid-January that in 2011, Rabat had identified the European parliamentarian as a key man who could « be a strong ally or a formidable adversary », a political interlocutor who was better to have as a friend than as an enemy. Two years later, in another confidential note summarizing the actions to be carried out in order to promote the « interests of Morocco within the European Parliament in 2013 », Panzeri was described as a « friend of Morocco ».

    Asked by Le Soir about this Moroccan excursion in 2015, Marie Arena did not respond. In her previous explanations, she had not hidden « a professional friendship » forged with the neo-repentant during the previous European legislature. Friendship which therefore grows today from this trip offered – perhaps unwittingly – by a Moroccan official.

    “The money and the trips were not taken care of by Atmoun but by a Moroccan agency”, continues Antonio Panzeri a little further in his hearing, without however specifying which trips and to which period he refers. “I discovered it because my hotel key was in a pocket with the name of the reservation. It was the DGED. That’s when I understood. » DGED, four initials for General Directorate of Studies and Documentation, the Moroccan external secret services. According to a declassified note from State Security submitted to the judicial investigation, Abderrahim Atmoun received his orders in this interference operation from a secret agent of the DGED, a certain Mohamed B. A well-prepared meeting.

    Invited on January 17 on the RTBF set, just after the signing of the repentance memorandum, one of Panzeri’s lawyers spoke out: « One of the reasons why Mr. Panzeri wanted to speak, it’s because he knows he betrayed some people’s trust and Marie Arena is one of them. (…) He believes that he is a very righteous person, who should not have been accused as is the case here. He will quote her name to say that she has absolutely nothing to do and that he would never have dared to offer her anything, ”promised Me Laurent Kennes.

    In audition, Antonio Panzeri kept this promise. On several occasions, as for this 2015 stay in Marrakech, he cleared the former minister-president of the French Community. « I want to clarify that it has nothing to do with these stories, » he says, for example, referring to the hidden deal with Qatar.

    However, investigators keep coming across the identity of the Montoise. The attitude of the resigning president of the human rights sub-committee around the hearing of the Minister of Labor of Qatar, Dr Ali bin Samikh Al Marri on November 14, 2022, is the perfect illustration of this. During one of his interrogations, Francesco Giorgi claimed to have met, in the company of Mr. Panzeri, a Qatari delegation on October 10, 2022 at the Wiltcher’s hotel in order to « prepare the minister for this scheduled hearing in Parliament ». Seized by investigators, video surveillance images attest to this meeting.

    Taking advantage of his visit to Brussels, Minister Al Marri discussed the next day, October 11, with official representatives of the EU: one of the vice-presidents of the Commission, a German MEP as well as Marie Arena, president of the sub-committee human rights. Two weeks later, to follow up on this meeting with her Qatari interlocutor, Ms. Arena officially invites her to take part in the meeting which will be organized on November 14 in Parliament in order, in particular, to discuss the rights of foreign workers in Qatar. Logical question: where did the idea come from to audition the Minister of Labor of Qatar on 14 November in Parliament? How could Dr. Al Marri be « prepared » on October 10 for a debate to which he was not yet formally invited? Also to this question.

    What still appears, in the light of telephone tapping carried out on Antonio Panzeri’s device, is that Marie Arena was not unaware that there was contact between the Qatari and his friend Antonio. On November 14, shortly after the end of this famous session in the human rights subcommittee, Marie Arena called the Italian. In this telephone interception which Le Soir has already reported, the second compliments the first for her intervention and announces to her that the minister (Mr. Al-Marri) is just as satisfied. La Montoise does not seem surprised by this connection between her friend and the Qatari authorities. To this curious telephone exchange, Ms. Arena did not wish to provide further details.

    While it does not appear in the hearings and testimonies to which Le Soir had access that the socialist could, unlike some of her colleagues, have been remunerated by her friend Antonio Panzeri or by a foreign intermediary, her promiscuity with the ex-elected Milanese make her more than ever appear as the one who was in the wrong place at the wrong time with the wrong person.

    “I found him a lawyer”
    By Louis Colart and Joël Matriche
    On December 9, 2022, when federal agents invaded apartments and offices in Brussels in order to carry out around fifteen searches and a handful of arrests, there was panic. Unable to reach her companion Francesco Giorgi, the Vice-President of the European Parliament, Eva Kaili, first tried her luck with Antonio Panzeri. Who does not pick up more since he, too, was brought in for questioning. « I then tried to join Marc Tarabella, then Marie Arena », says Ms. Kaili again during one of her auditions. “They told me they didn’t know why Panzeri wasn’t responding. »

    At the beginning of the afternoon, everyone knows that the trade unionist Luca Visentini, Francesco Giorgi, Niccolo Figa-Talamanca and Antonio Panzeri were arrested, in the light of the revelations of Le Soir and Knack. The fate of the latter worries M., one of his former assistants, as much as Marie Arena.

    – “Did you look for me? asks, picking up, the Belgian MEP to her interlocutor.

    – “Yes, I looked for you to say that in my opinion, he has been arrested. So you have to find him a lawyer. »

    – « I have already sent, I have already sent. It’s already done. –

    “Ah… OK”, reassures Mr.

    It is therefore, according to the content of this police listening, Marie Arena who urgently appointed a lawyer to represent her friend Antonio Panzeri. Was it already Mes Kennes and Uyttendaele? Contacted by Le Soir, neither the MEP nor the lawyers wanted to provide any details.

    https://www.lesoir.be/500522/article/2023-03-13/marie-arena-sest-fait-offre-son-insu-un-luxueux-sejour-au-maroc

    #Qatargate #European_Parliament #Corruption #Bribery #Antonio_Panzeri #Eva_Kaili #Francesco_Giorgi #Marie #Arena