Étiquette : QUESTIONS D’ENVIRONNEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE

  • Point de presse quotidien l’ONU: 02 novembre 2021

    Point de presse quotidien l’ONU: 02 novembre 2021 – Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Voyages du Secrétaire général

    Le Secrétaire général a entamé sa deuxième journée à la Conférence sur les changements climatiques de Glasgow, la COP26, où il a tenu des réunions avec un certain nombre de délégations régionales participant aux négociations. Il a eu des réunions séparées avec des groupes représentant l’Alliance indépendante de l’Amérique latine, l’Alliance des petits États insulaires (AOSIS), l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA) et les pays les moins avancés (PMA).

    Il leur a dit que nous savons ce qu’il faut faire, à savoir tenir les engagements déjà pris: 1,5°C, 50% du financement climatique pour l’adaptation et 100 milliards de dollars, à partir de 2020.

    Nous savons aussi, a-t-il dit, que nous avons un problème spécifique d’adaptation et de pertes et dégâts: c’est maintenant que sont touchées des communautés entières, partout dans le monde. Nous avons besoin d’un plan concret d’ici à la fin de la session de la COP, a-t-il souhaité.

    Le Secrétaire général a déclaré que les pays devaient tenir leurs engagements, maintenant. Cela signifie, par exemple, réviser chaque année leurs plans climatiques, et pas tous les 5 ou 10 ans, jusqu’à ce que nous soyons sûrs que les émissions mondiales soient réduites de 45% d’ici à 2030 par rapport aux niveaux de 2010.

    Le Secrétaire général s’est également félicité de la Déclaration des dirigeants de Glasgow sur les forêts et l’utilisation des terres, qui est une étape importante pour mettre fin à la déforestation. La mise en œuvre est la partie cruciale, a-t-il ajouté.

    Ce matin, le Secrétaire général a également rencontré S.A.R. le Prince William, Duc de Cambridge, et les finalistes du prix Earth Shot. Il a félicité le Prince et les lauréats pour les projets, soulignant l’importance pour les jeunes citoyens du monde de maintenir la pression sur les gouvernements pour qu’ils agissent pour faire face aux changements climatiques.

    Il a également eu une réunion bilatérale avec le Premier Ministre japonais, Fumio Kishida. Ils ont convenu de travailler ensemble pour s’attaquer à des problèmes tels que les changements climatiques, le lancement du Programme commun et les défis mondiaux. Le Secrétaire général a remercié le Premier Ministre pour les récentes contributions du Japon sur la question des changements climatiques, ainsi que pour son ferme appui et ses contributions à l’ONU et au système multilatéral.

    Au cours de la journée, le Secrétaire général a également rencontré son Groupe consultatif de la jeunesse sur les changements climatiques pour les entendre sur la meilleure façon d’appuyer leurs efforts.

    Il devrait avoir d’autres réunions bilatérales aujourd’hui avant de se rendre à l’Université de Cambridge demain, où il recevra un doctorat honorifique. Le Secrétaire général sera de retour au bureau vendredi.

    UNICEF/Changements climatiques

    Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a publié aujourd’hui une nouvelle analyse qui a révélé que seulement 34% des politiques climatiques nationales répondent aux besoins et aux priorités des enfants.

    L’UNICEF a examiné les contributions déterminées au niveau national qui ont été mises à jour avant la COP26 et a constaté que sur les 103 plans de pays, seuls 35 d’entre eux –soit environ un tiers– sont sensibles aux enfants. Seulement 1 sur 5 fait référence aux droits de l’enfant ou à la justice et à l’équité intergénérationnelles de manière significative et seulement 12% déclarent que les enfants ont participé à l’élaboration du plan.

    L’UNICEF a appelé les pays à inclure les jeunes dans toutes les négociations et décisions sur le climat et à créer des communautés plus sûres pour les enfants touchés et à convenir d’une voie à suivre pour prévenir les pires impacts des changements climatiques pour les populations du monde entier.

    République centrafricaine

    La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) condamne fermement ce qui semble être une attaque délibérée et injustifiable contre ses Casques bleus.

    Hier après-midi, dans la capitale, Bangui, 10 Casques bleus de l’unité de police constituée égyptienne de la Mission ont été blessés par balles, dont 2 grièvement, par des membres de la Garde présidentielle.

    Les policiers égyptiens avaient atterri à l’aéroport de Bangui plus tôt dans la journée, dans le cadre de la rotation périodique et du déploiement des troupes dans le pays. Ils étaient en route vers leur base lorsqu’ils ont essuyé des tirs nourris de la part de membres de la Garde présidentielle. La MINUSCA a déclaré dans un communiqué que les policiers avaient été la cible de tirs sans sommation préalable ni riposte aucune, alors qu’ils n’étaient pas armés.

    Dans sa tentative de retrait de la zone, située à 120 mètres environ de la résidence présidentielle, le bus de l’unité de police constituée égyptienne a heurté une femme qui a perdu la vie. Une délégation de la MINUSCA a ensuite rencontré la famille de la victime pour lui présenter ses condoléances. Ils ont également déploré ce tragique accident.

    Le leadership de la MINUSCA et des membres du Gouvernement ont initié immédiatement le dialogue pour l’ouverture des enquêtes nécessaires afin de tirer toutes les conséquences judiciaires de cet incident, conformément aux obligations qui leur incombent en vertu de l’Accord entre l’Organisation des Nations Unies et le Gouvernement de la République centrafricaine sur le statut de la MINUSCA.

    Afghanistan

    Les agences humanitaires indiquent qu’en début de journée, un hôpital du quartier Wazir Akbar Khan de la ville de Kaboul a été attaqué. Le nombre de victimes civiles n’a pas encore été confirmé.

    L’ONU exprime ses condoléances aux familles des défunts et souhaite un prompt rétablissement aux nombreuses personnes blessées. C’est un rappel que les établissements et infrastructures de santé ne sont pas une cible, et que tous les civils doivent être protégés.

    Les agences humanitaires indiquent également que l’acheminement de l’aide humanitaire et les évaluations des besoins se poursuivent dans tout le pays. Le Programme alimentaire mondial (PAM) a fait savoir que 170 camions livraient quotidiennement de l’aide à travers l’Afghanistan. Cette année, le PAM a fourni une aide alimentaire à 11,5 millions de personnes, dont 4,7 millions de personnes au courant du seul mois d’octobre.

    Au cours de la dernière semaine d’octobre, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a apporté une aide humanitaire à 8 400 Afghans vulnérables dans le pays, tandis que 2 330 Afghans sans papiers de retour en Afghanistan ont reçu un abri d’urgence. L’OIM a également permis à près de 14 000 personnes de se faire dépister pour la COVID-19 la semaine dernière.

    Pour sa part, le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) a indiqué qu’un avion transportant des articles de secours hivernal provenant de ses stocks mondiaux à Dubaï a atterri aujourd’hui à Kaboul. L’avion affrété par le HCR a décollé de Sharjah avec à bord 33 tonnes de kits d’hivernage pour les Afghans déplacés.

    Il s’agissait du premier des trois vols du HCR, les deux suivants devant atterrir dans la capitale afghane les 4 et 7 novembre. Le HCR prévient que les besoins humanitaires augmentent rapidement en Afghanistan avant l’hiver, lorsque les températures peuvent descendre jusqu’à -25 °C.

    L’appel éclair pour l’Afghanistan, qui vise à lever 606 millions de dollars pour aider 11 millions de personnes d’ici à la fin 2021, est actuellement financé à 50%.

    Saint-Vincent-et-les Grenadines

    L’équipe de l’ONU à Saint-Vincent-et-les Grenadines continue d’aider les autorités à se relever, six mois après l’urgence provoquée par l’irruption du volcan La Soufrière.

    L’ONU aide à nettoyer les cendres et fournit également à la population des espèces, de l’eau et des installations sanitaires, une aide alimentaire, un logement temporaire et des soins de santé d’urgence.

    Le Coordonnateur résident, M. Didier Trebucq, vient de visiter le pays et a rencontré les populations et les partenaires gouvernementaux.

    Neuf refuges accueillant près de 130 personnes évacuées restent actifs et la plupart des établissements de santé ont rouvert.

    Le Programme alimentaire mondial (PAM) a aidé plus de 3 500 familles avec des virements de fonds d’urgence tandis que l’UNICEF a fourni un soutien psychosocial aux personnes touchées par l’éruption volcanique, des trousses d’hygiène et un soutien à l’apprentissage à distance dans des dizaines d’écoles. L’Organisation panaméricaine de la santé (OPS) contribue également à l’amélioration de 20 établissements de santé.

    Plus de 1 200 tonnes de fret de secours humanitaire sont arrivées à Saint-Vincent-et-les Grenadines.

    Myanmar

    L’UNESCO a de nouveau exprimé sa préoccupation face au sort de dizaines de journalistes détenus au Myanmar, neuf mois après la prise de contrôle par l’armée du Gouvernement démocratiquement élu.

    Au moins 126 journalistes ont été arrêtés au Myanmar depuis le 1er février, tandis qu’au moins 47 journalistes, dont 7 femmes, sont toujours en détention, indique l’UNESCO.

    Neuf médias ont vu leur licence révoquée. Depuis le 1er février, 20 médias indépendants ont suspendu leurs activités, tandis que 4 médias ont été inculpés et 9 salles de rédaction ont été perquisitionnées. Des dizaines de journalistes restent cachés en raison de mandats d’arrêt en cours.

    L’UNESCO affirme que les menaces de violence et d’attaques contre les journalistes au Myanmar ont créé un climat de peur pour les professionnels des médias, entravant la libre circulation de l’information, des opinions et des idées pour tous.

    Le personnel de l’ONU au Myanmar reste préoccupé par l’imposition systématique par les autorités militaires, de politiques et de pratiques restrictives aux médias du Myanmar et continue d’exhorter l’armée à libérer toutes les personnes détenues arbitrairement, y compris les journalistes.

    Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes

    La Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes est observée aujourd’hui.

    Dans un message rédigé à cette occasion, le Secrétaire général souligne que, l’année dernière, selon l’UNESCO, 62 journalistes dans le monde ont été tués pour avoir simplement fait leur travail.

    Le Secrétaire général note que beaucoup ont perdu la vie alors qu’ils couvraient des conflits, mais que ces dernières années, le nombre de professionnels des médias tués en dehors des zones de conflit a augmenté.

    Le Secrétaire général affirme que les crimes contre les journalistes ont des répercussions énormes sur la société dans son ensemble car ils empêchent les gens de prendre des décisions informées. Il exhorte les États Membres et la communauté internationale à être solidaires des journalistes du monde entier aujourd’hui et chaque jour, et à faire preuve de la volonté politique nécessaire pour enquêter et poursuivre les crimes contre les journalistes et les professionnels des médias avec toute la force de la loi.

    QUESTIONS D’ENVIRONNEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE, COMMÉMORATION/CÉLÉBRATION OFFICIELLE MAINTIEN DE LA PAIX, AFFAIRES HUMANITAIRES, ENFANTS, ALIMENTATION, AFGHANISTAN, RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, SAINT-VINCENT-ET-LES GRENADINES, MYANMAR,

    UN Press, 02/11/2021

  • Point de presse quotidien de l’ONU: 02 juin 2021

    Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 02 juin 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Secrétaire général/Énergie propre

    Ce matin, le Secrétaire général a prononcé une allocution par vidéo lors de la réunion ministérielle sur l’énergie propre, qui se déroule aujourd’hui à Santiago, au Chili.

    Il a souligné le rôle crucial du secteur de l’énergie pour réduire les émissions mondiales de 25% par rapport aux niveaux de 2010 et pour atteindre zéro émissions nettes d’ici à 2050.

    Le Secrétaire général a indiqué que l’élimination progressive du charbon est l’étape la plus importante pour se conformer à l’objectif de 1,5 degré de l’Accord de Paris.

    Les pays doivent transférer les subventions des combustibles fossiles vers les énergies renouvelables, a-t-il dit, ajoutant que les systèmes électriques à zéro émissions nettes doivent devenir la norme dans les économies avancées d’ici à 2035 et dans le monde entier d’ici à 2040.

    Le Secrétaire général a déclaré que chaque secteur -y compris la sidérurgie, le ciment et le transport maritime- doit avoir un plan d’action pour être à énergie nulle d’ici à 2050.

    Il a également signalé que si le secteur du transport maritime était un pays, il serait le sixième plus grand émetteur de gaz à effet de serre au monde.

    Changements climatiques

    L’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a publié aujourd’hui une étude scientifique qui indique qu’en raison de l’impact des changements climatiques, les organismes nuisibles aux végétaux qui ravagent des cultures économiquement importantes deviennent de plus en plus destructeurs. Ils constituent également une menace croissante pour la sécurité alimentaire et l’environnement.

    Liban

    Le Secrétaire général est conscient et profondément préoccupé par les difficultés financières que connaît le Tribunal spécial pour le Liban.

    Il s’est activement engagé dans les efforts visant à obtenir des fonds supplémentaires pour le Tribunal, en lançant un appel direct aux États Membres et à la communauté internationale, ainsi qu’en sollicitant une aide financière d’urgence de l’Assemblée générale, qui a été fournie plus tôt cette année.

    Le Secrétaire général continue de lancer un appel urgent aux États Membres et à la communauté internationale pour des contributions volontaires afin d’obtenir les fonds nécessaires pour appuyer les procédures judiciaires indépendantes qui demeurent devant le Tribunal.

    Il note également que le soutien financier continu de la communauté internationale est essentiel pour garantir la justice pour les victimes au Liban.

    Yémen

    Suite à une question posée au sujet de la déclaration faite par Ansar Allah concernant l’implication de l’ONU dans la tentative de sécuriser le pétrolier Safer, qui est au large des côtes du Yémen, le porte-parole a affirmé que ladite déclaration est « clairement décevante ».

    Elle semblerait confirmer qu’Ansar Allah n’est pas prêt à fournir les assurances dont l’ONU a besoin pour déployer une mission sur le pétrolier Safer. Cette mission cherche depuis des années à effectuer une évaluation et un éventuel entretien léger sur ce pétrolier qui détient environ 1,1 million de barils de pétrole.

    Les houthistes continuent de se concentrer sur l’entretien complet du navire. Mais l’ONU a expliqué à maintes reprises que cela ne peut être entrepris sans avoir une évaluation impartiale en main. Le pétrolier est un site dangereux, et il faut comprendre exactement à quoi on a affaire avant d’entreprendre des travaux majeurs.

    L’ONU a eu des discussions très intenses à ce sujet avec Ansar Allah au cours des 10 derniers jours pour essayer de combler les lacunes dans les objectifs et les compréhensions. Nous avons également vu un engagement direct des États Membres pour essayer de débloquer des choses, ce qui a été utile. Mais nous n’en sommes pas encore là, ce qui est bien dommage, a ajouté le porte-parole.

    Le Conseil de sécurité doit se réunir pour discuter du pétrolier Safer demain, suite à quoi plus d’informations devraient être disponibles.

    République centrafricaine

    Le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, M. Jean-Pierre Lacroix, est arrivé à Bangui dans le cadre de la visite d’une délégation de haut niveau qui comprend l’Union africaine, la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), ainsi que l’Union européenne. Ils seront dans le pays pour les quatre prochains jours, dans le cadre de consultations régulières entre les quatre organisations et les autorités centrafricaines sur le processus de paix.

    S’adressant à la presse à l’aéroport, les membres de la mission ont réitéré leur engagement à promouvoir un dialogue inclusif et une véritable réconciliation.

    Pour sa part, M. Lacroix a souligné la nécessité de travailler ensemble pour parvenir à une paix durable qui permettra aux Centrafricains de connaître enfin la stabilité et la sécurité.

    La délégation s’entretiendra avec le Président, M. Faustin Touadéra, le Président de l’Assemblée nationale, M. Mathieu Sarandji, ainsi qu’avec des représentants de partis politiques. Ils rencontreront également des membres de la société civile, y compris des organisations de femmes, et devraient terminer leur visite par une conférence de presse, le 5 juin.

    Libye

    Le Secrétaire général s’adressera à la Conférence de Berlin sur la Libye, le 23 juin, par visioconférence. Son Envoyé spécial pour la Libye et Chef de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL), M. Ján Kubiš, y participera en personne.

    Cette Conférence sera une occasion importante de rassembler la communauté internationale pour faire le point sur la situation actuelle en Libye et offrir un soutien aux Libyens dans la préparation des élections nationales qui sont prévues le 24 décembre de cette année. Le retrait des forces étrangères et des mercenaires du pays, ainsi que les mesures visant à appuyer la réunification des principales institutions libyennes, seront un des points de mire de la conférence.

    République démocratique du Congo

    Dans une déclaration publiée en fin de journée hier, le Secrétaire général a fermement condamné les attaques menées hier par des membres présumés des Forces démocratiques alliées (ADF) dans l’est de la République démocratique du Congo. Ces attaques, qui ont visé des camps de personnes déplacées près des villes de Boga, dans le territoire d’Irumu, dans la province d’Ituri, et de Tchabi, dans la province du Nord-Kivu, ont fait au moins 55 morts et de nombreux blessés parmi les civils.

    Une force d’intervention rapide de la mission des Nations Unies dans le pays, la MONUSCO, a été déployée dans les zones touchées, tandis que des Casques bleus ont aidé les blessés, notamment par des évacuations médicales.

    Les Nations Unies, par le biais de sa Représentante spéciale en République démocratique du Congo, continueront à accompagner le Gouvernement et le peuple congolais dans leurs efforts visant à instaurer la paix et la stabilité dans l’est du pays.

    Éthiopie

    Les agences humanitaires indiquent que la situation sécuritaire dans la région du Tigré reste très complexe dans son ensemble. Alors que les hostilités ont en grande partie cessé, depuis mars, dans les régions frontalières avec l’Érythrée, des zones du nord-ouest aux zones orientales, l’accès à ces zones est souvent refusé.

    La violence et les attaques contre les civils, y compris les travailleurs humanitaires, se poursuivent. Vendredi dernier, un travailleur humanitaire travaillant avec une ONG a été tué lors d’un échange de tirs au cours d’une attaque à l’extérieur d’un bâtiment du Gouvernement dans la ville d’Adigrat, située dans la zone orientale du Tigré. Depuis le début du conflit, neuf travailleurs humanitaires ont été tués au Tigré, tous de nationalité éthiopienne.

    Les agences humanitaires indiquent également que les niveaux d’insécurité alimentaire et de malnutrition restent alarmants. Les établissements de santé continuent de recevoir et de traiter des victimes de violences sexistes dans toute la région, avec 1 288 cas officiels signalés entre février et avril.

    Du 27 mars au 31 mai, les agences de l’ONU et leurs partenaires ont apporté une aide alimentaire à plus de 2,8 millions de personnes sur les 5,2 millions ciblés. À ce jour, environ 430 000 personnes, soit seulement 15% des trois millions de personnes ciblées, ont reçu des abris d’urgence et des articles non alimentaires.

    L’ONU et ses partenaires humanitaires intensifient progressivement la réponse mais ne suivent pas encore le rythme des besoins croissants. Cela est dû à une combinaison de plusieurs facteurs, notamment les contraintes d’accès, l’insuffisance des capacités de communication, des obstacles bureaucratiques et, comme toujours, un manque de financement.

    Le Coordonnateur des secours d’urgence, M. Mark Lowcock, informera prochainement le Conseil de sécurité au sujet du Tigré.

    Afrique de l’Ouest

    Suite à sa nomination en tant que Représentant spécial pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, M. Mahamat Saleh Annadif a entamé sa première tournée officielle dans la région.

    Il est aujourd’hui en Guinée-Bissau pour participer à une série de rencontres. Plus tôt cette semaine, il était au Ghana, où il a rencontré le Président Nana Akufo-Addo. Les deux hommes ont discuté de plusieurs questions liées à la paix et à la sécurité dans la région, notamment des menaces continues du terrorisme et de la sécurité maritime, ainsi que des moyens de renforcer le partenariat entre l’ONU et le Ghana.

    Dans les prochains jours, M. Annadif se rendra également en Gambie, en Guinée, à Cabo Verde, au Niger, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Nigéria.

    Afghanistan

    En Afghanistan, des combats intenses et des frappes aériennes se poursuivent depuis la semaine dernière, affectant presque tous les districts de la province de Laghman. D’après les agences humanitaires, des informations indiquent également que les combats s’étendent à de nouvelles zones dans les provinces voisines du Nuristan et de Nangarhâr.

    Selon les mêmes sources, les combats et les affrontements armés ont en outre contraint plus de 10 500 hommes, femmes et enfants à fuir leurs maisons dans différentes parties du district d’Imam-Sahib, dans la province de Kondôz. Des maisons et des terres agricoles auraient été gravement endommagées en raison de l’utilisation de l’artillerie et des frappes aériennes.

    Les équipes d’évaluation de l’ONU et des partenaires humanitaires s’efforcent de confirmer l’impact de la situation dans les provinces touchées. Des réponses humanitaires ont débuté à Laghman et Kondôz.

    En 2021, près de 116 000 personnes ont été déplacées par le conflit en Afghanistan, tandis que près de cinq millions de personnes sont toujours en situation de déplacement prolongé depuis 2012. L’ONU exhorte les parties au conflit, en vertu du droit international humanitaire, à mieux protéger les civils et les infrastructures civiles, y compris les écoles et les hôpitaux, qui sont malheureusement trop souvent ciblés.

    Un financement urgent est nécessaire pour le Plan de réponse humanitaire pour l’Afghanistan, lequel nécessite 1,3 milliard de dollars pour aider 15,7 millions de personnes. Seulement 172 millions de dollars ont été reçus à ce jour.

    Myanmar

    Au Myanmar où les écoles ont rouvert, le personnel de l’ONU sur le terrain a averti aujourd’hui que les attaques contre les écoles et les établissements d’enseignement se poursuivaient.

    L’UNICEF au Myanmar affirme qu’au moins 54 attaques contre des écoles et le personnel scolaire ont été signalées depuis la prise de pouvoir par les militaires le 1erfévrier. La plupart de ces attaques ont eu lieu en mai. Il y a eu environ 141 incidents où l’armée a utilisé des établissements d’enseignement à ses propres fins.

    L’UNICEF a souligné que la violence à l’intérieur et autour des écoles n’est jamais acceptable. De même, les attaques contre les lieux d’apprentissage et le personnel éducatif, et l’occupation des établissements scolaires sont des violations des droits de l’enfant.

    Les agences humanitaires au Myanmar se disent alarmés par l’augmentation des informations faisant état de déplacements internes suite à l’intensification des combats dans certaines parties du pays.

    Quelque 188 000 personnes ont été déplacées dans le nord-est du pays, ainsi qu’au sud-est et à l’ouest, depuis le début de l’année. La plupart de ces déplacements ont eu lieu depuis le 1er février et le coup d’État.

    Les besoins humanitaires résultant de cette vague de déplacements s’ajoutent aux besoins du million de personnes qui avaient déjà besoin d’aide avant la prise de pouvoir des militaires.

    Sri Lanka

    Au Sri Lanka, l’équipe de pays de l’ONU soutient le Gouvernement alors que le pays fait face à l’une de ses pires catastrophes environnementales après qu’un cargo transportant des produits chimiques a pris feu au large de ses côtes le 21 mai dernier.

    Parmi les milliers de conteneurs du cargo, plus de 80 contenaient des matières dangereuses, dont 25 tonnes d’acide nitrique.

    Dans le cadre des efforts de préparation et d’intervention en cas d’urgence, le Programme alimentaire mondial (PAM) a collaboré avec l’autorité de protection de l’environnement du Sri Lanka pour mettre en place une équipe de gestion des incidents, avec une planification d’urgence en cas de déversement d’hydrocarbures et des exercices de simulation.

    L’équipe de l’ONU est prête à redoubler d’efforts si les autorités le lui demandent.

    Emploi et perspectives sociales dans le monde

    L’Organisation internationale du Travail (OIT) a publié un rapport qui laisse apparaître que la crise du marché du travail créée par la COVID-19 est loin d’être terminée. Le rapport « Emploi et questions sociales dans le monde: Tendances 2021 » montre en effet que la croissance de l’emploi sera insuffisante pour compenser les pertes subies, au moins jusqu’en 2023.

    Les projections de l’OIT indiquent que le chômage devrait toucher 205 millions de personnes dans le monde en 2022, dépassant de beaucoup le niveau de 187 millions de 2019. Cela correspond à un taux de chômage de 5,7%. Si l’on exclut la période correspondant à la crise du COVID-19, il faut remonter à 2013 pour retrouver un taux similaire.

    Les baisses enregistrées en matière d’emploi et d’heures travaillées ont entraîné une forte chute des revenus du travail et, en parallèle, une augmentation de la pauvreté. En comparaison avec 2019, 108 millions de travailleurs supplémentaires dans le monde sont désormais considérés comme vivant dans la pauvreté ou dans l’extrême pauvreté.

    UNICEF/Vaccins

    L’UNICEF a annoncé aujourd’hui avoir signé un accord sur le long terme avec Moderna pour fournir des doses de vaccins contre la COVID-19 au Mécanisme COVAX.

    Grâce à cet accord, l’UNICEF et ses partenaires auront accès à 34 millions de doses de vaccin pour quelque 92 pays et territoires en 2021.

    Il s’agit du cinquième accord d’approvisionnement que l’UNICEF a signé pour des vaccins. L’agence onusienne avait précédemment annoncé des accords avec le Serum Institute of India, Pfizer, AstraZeneca et Human Vaccine qui est également connu sous le nom de Sputnik V.

    Rencontre avec la presse

    À 16 h 30 aujourd’hui, les Coprésidents du Groupe des Amis des femmes du Sahel, le Représentant permanent du Niger, M. Abdou Abarry; et l’Observatrice permanente de l’Union africaine, Mme Fatima Kyari Mohammed; ainsi que le Chef de la délégation de l’Union européenne auprès de l’ONU, M. Olof Skoog, interviendront devant la presse au point de rencontre avec les médias situé devant la salle du Conseil de sécurité.

    Cette rencontre interviendra après la réunion en formule Arria du Conseil de sécurité sur le « Renforcement d’une approche intégrée de la paix et de la sécurité au Sahel à travers l’optique genre ». Il est question du lancement du Groupe des Amis des femmes du Sahel.

    Etiquettes : QUESTIONS D’ENVIRONNEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE, ENFANTS, ÉNERGIE, ALIMENTATION, AFFAIRES HUMANITAIRES, LÉGAL, MAINTIEN DE LA PAIX, AFRIQUE, LIBAN, YÉMEN, RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, LIBYE, RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO, AFGHANISTAN, SRI LANKA, ÉTHIOPIE, MYANMAR,

  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 6 mai 2021

    Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 6 mai 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Vaccins contre la COVID-19

    Dans une déclaration publiée aujourd’hui, le Secrétaire général se félicite de l’appui sans précédent exprimé hier par les Etats-Unis à l’idée de renoncer aux protections accordées au titre de la propriété intellectuelle, s’agissant de la COVID-19.

    Cérémonie commémorative

    Ce matin, le Secrétaire général a rendu hommage aux membres du personnel des Nations Unies qui ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions, l’année dernière.

    Il a déclaré que l’année 2020 a été une année inédite dans l’histoire des Nations Unies. Le monde a été confronté à une pandémie sans merci qui continue de charrier des souffrances énormes. Il a ajouté qu’à la lumière de la magnitude de la pandémie et de son impact extraordinaire, cette cérémonie commémorative honore aussi tous les collègues qui ont succombé à la maladie, l’année dernière.

    Par conséquent, a ajouté le Secrétaire général, la cérémonie de cette année rend hommage au nombre le plus élevé de collègues qui ont perdu la vie, en une seule année, à savoir 336.

    Les membres du personnel dont on a salué la mémoire incarnent l’essence même du multilatéralisme, à savoir des gens dans le monde qui joignent leurs forces pour créer un monde meilleur.

    Climat

    Ce matin, le Secrétaire général a également prononcé un discours au Dialogue Petersberg sur le climat. M. António Guterres a averti qu’avec les engagements actuels, nous nous acheminons toujours vers une hausse de la température terrestre de 2,4 degrés d’ici à la fin du siècle. Mais il a ajouté que si nous travaillons ensemble, nous pouvons faire barrage aux pires impacts de la perturbation climatique et exploiter le redressement post-COVID-19 pour avancer sur une voie plus propre et plus verte.

    « Le fait est que » a-t-il ajouté, d’ici à 2030, nous devons réduire de 45% par rapport à 2010, les niveaux d’émission pour parvenir à la neutralité carbone d’ici à 2050.

    Le Secrétaire général a dit que le succès de la vingt-sixième Conférence des Parties, COP26, dépend d’une percée dans l’adaptation et le financement. Il a souligné que le prochain Sommet du G7 sera un moment déterminant et a appelé les leaders concernés à jouer un rôle de chef de file, avec d’autres pays développés, pour annoncer des promesses de contributions substantielles dans les cinq prochaines années.

    Nous n’avons tous qu’une petite fenêtre d’opportunité qui se rétrécit pour faire ce qu’il faut, a prévenu le Secrétaire général.

    Yémen

    La situation humanitaire plonge, avec plus de 20 millions de Yéménites qui ont besoin d’assistance, y compris plus de 16 millions d’hommes, de femmes et d’enfants, qui connaissent la faim cette année. Des dizaines de milliers de gens vivent déjà dans des conditions de famine, risquant d’être rejoints bientôt par cinq millions d’autres.

    Le nombre des cas de COVID-19 a explosé, les hôpitaux et les centres de santé refusant, selon les informations, les patients, compte tenu du manque de ressources pour les traiter.

    Les combats se sont intensifiés, en particulier à Mareb, où une offensive des forces houthistes a provoqué la fuite de près de 20 000 personnes et menace la sécurité de millions de gens.

    La saison des pluies est là avec les inondations de ces derniers jours qui ont touché plus de 22 000 personnes dont la plupart est déjà déplacée ou vit dans des abris inadéquats.

    Les agences humanitaires ont besoin cette année de 3,85 milliards de dollars pour éviter une famine massive, répondre à la flambée de la COVID-19 et satisfaire les besoins vitaux. À ce jour, la réponse n’est financée qu’à hauteur de 34%.

    L’opération humanitaire au Yémen visait à aider près de 14 millions de personnes mais ce chiffre est descendu à 10 millions, principalement en raison des coupes budgétaires.

    Éthiopie

    Une somme de 65 millions de dollars a été versée aujourd’hui pour la réponse humanitaire en Éthiopie. Elle comprend 45 millions du Fonds des Nations Unies pour l’Éthiopie et 20 millions du Fonds central pour les interventions d’urgence (CERF).

    La somme a été versée alors que la situation sécuritaire dans le Tigré demeure volatile; les agents humanitaires étant incapables d’aider ceux qui sont dans le besoin et des cas de COVID-19 ayant été signalés parmi les déplacés à Mekelle.

    Un total de 40 millions de dollars sera consacré à l’opération humanitaire dans le Tigré, pour financer les abris de secours, l’eau potable et les centres de soins. Il s’agira aussi de financer la prévention et la réponse à la violence sexuelle et fondée sur le genre ainsi que les télécommunications pour les opérations humanitaires.

    Les 25 millions restants iront aux opérations humanitaires dans le reste du pays, y compris contre la sécheresse dans les régions de Somali et d’Oromia.

    Selon les équipes de l’ONU sur place, plus de 16 millions de personnes ont besoin d’une aide humanitaire en Éthiopie, dont 4,5 millions dans le Tigré.

    Myanmar

    L’équipe de pays des Nations Unies se dit profondément préoccupée par le recours à la force contre les enfants, y compris à l’aide de balles réelles.

    L’équipe appelle les forces de sécurité à s’abstenir de la violence et à épargner les enfants et les jeunes gens.

    Selon le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), au moins 53 enfants ont perdu la vie, à ce jour depuis le début des violences, le 1er février, beaucoup d’autres sont blessés.

    Inde/COVID-19

    L’équipe de pays des Nations Unies aide les autorités, tant nationales que locales, à s’attaquer à la pandémie.

    L’UNICEF, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) ont fourni près de 10 000 concentrateurs d‘oxygène, près de 10 millions de masques médicaux et plus d’un 1,5 million de masques faciaux. L’équipe a aussi acheté des respirateurs et des centrales d’oxygène.

    L’UNICEF fournit des équipements pour la chaîne du froid des vaccins et l’équipe de pays a fourni des appareils et des kits de dépistage ainsi que des scanners thermiques pour les aéroports.

    L’OMS fournit également des tentes et des lits aux centres de soins provisoires et a déployé des milliers de spécialistes de la santé publique.

    L’UNICEF et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) aident à la surveillance de plus 175 000 centres de vaccination en Inde.

    Jérusalem

    M. Tor Wennesland, Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, s’est dit profondément préoccupé par la montée des tensions et de la violence en Cisjordanie occupée, y compris Jérusalem-Est, depuis le début du mois sacré du Ramadan.

    M. Wennesland a répété que les Forces de sécurité israéliennes doivent faire preuve de la plus grande retenue et n’utiliser une force léthale que lorsqu’elle est strictement inévitable pour protéger la vie. Les auteurs de violence des deux côtés doivent répondre de leurs actes et être traduits rapidement en justice.

    Le Coordonnateur spécial a indiqué que les derniers développements liés à l’expulsion de familles de réfugiés palestiniennes à Cheik Jarrah et dans les autres quartiers de Jérusalem-Est occupé, sont extrêmement inquiétants. Il a exhorté Israël à cesser les démolitions et les expulsions, conformément à ses obligations, en vertu du droit international humanitaire.

    Gaz méthane

    Un rapport publié aujourd’hui par la Climate and Clean Air Coalition et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) montre que les émissions de gaz méthane dues à l’activité humaine peuvent être réduites de 45% au cours de cette décennie. Un telle réduction éviterait près de 0,3°C de réchauffement de la planète d’ici à 2045 et mettrait à portée de main à l’objectif de l’Accord de Paris sur le climat visant à limiter l’augmentation de la température terrestre à 1,5 degré Celsius.

    Le gaz méthane compte pour près d’un cinquième des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. La plupart des émissions causées par l’activité humaine vient des combustibles fossiles, des déchets et de l’agriculture. Parce que le gaz méthane est un des principaux facteurs de la formation de l’ozone au sol, une réduction de 45% pourrait éviter, par an, 260 000 morts prématurées, 775 000 consultations médicales pour maladie liée à l’asthme, 73 milliards d’heures de travail perdues à cause d’une chaleur extrême et 25 millions de tonnes de récoltes perdues.

    Prix des produits alimentaires

    À Rome, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a indiqué aujourd’hui que les prix internationaux des produits alimentaires ont augmenté pour le onzième mois consécutif en avril, le sucre menant la danse et les céréales reprenant leur courbe ascendante.

    L’indice FAO des prix des produits alimentaires est supérieur de 1,7% au mois de mars et de 3,8% à la même période l’année dernière. L’Indice est à son plus haut niveau depuis mai 2014.

    Conférence de presse virtuelle

    Après leur réunion du Conseil de sécurité sur la Syrie, les membres européens, l’Estonie, la France et l’Irlande, ont répondu aux questions de la presse, aux côtés de leurs anciens collègues européens du Conseil, l’Allemagne et la Belgique.

    Etiquettes : ENFANTS, QUESTIONS D’ENVIRONNEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE, ALIMENTATION, AFFAIRES HUMANITAIRES, QUESTIONS D’ORGANISATION, MOYEN-ORIENT, INDE, ISRAËL, ÉTHIOPIE, MYANMAR, ÉTAT DE PALESTINE, ÉTATS-UNIS, YÉMEN,

  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 28 avril 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Farhan Haq, Porte-parole adjoint de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Chypre

    Le Secrétaire général a accueilli, ce matin, une session plénière des pourparlers informels 5+1 sur la question de Chypre.  Il a aussi tenu des réunions bilatérales avec les différentes délégations alors que les discussions se poursuivent. 

    Dans la soirée, il organisera un dîner pour les délégations. 

    Les discussions devraient se poursuivre jeudi.

    COVID-19/Média

    Dans un message vidéo diffusé ce matin à l’occasion d’une manifestation intitulée « COVID-19: Comment éviter que la pandémie ne devienne un événement d’extinction médiatique? » le Secrétaire général a déclaré que les événements de l’année dernière nous ont rappelé que l’accès à des informations fiables est plus qu’un droit humain fondamental – cela peut aussi être une question de vie ou de mort.

    Le Secrétaire général a indiqué que la pandémie s’est accompagnée d’une énorme « infodémie » concomitante qui a mis en péril la santé de millions de personnes dans le monde, sapant la confiance dans les vaccins et la science, et divisant les communautés et les pays.

    Il a également noté que la pandémie a eu un autre effet secondaire très dangereux: elle a accéléré le déclin financier de nombreuses organisations médiatiques d’intérêt public. À eux seuls, les journaux ont perdu environ 30 milliards de dollars l’année dernière.

    Le Secrétaire général a souligné que le maintien d’une information indépendante et fondée sur des faits est un bien public mondial essentiel, indispensable à la construction d’un avenir plus sûr, plus sain et plus vert.

    Inde/COVID-19

    L’équipe de l’ONU en Inde, dirigée par la Coordonnatrice résidente, Mme Renata Lok Dessallien, appuie la riposte des autorités à la pandémie en fournissant des équipements et des fournitures, y compris aux gouvernements locaux.

    L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’UNICEF procurent des équipements et des fournitures dont 7 000 concentrateurs d’oxygène et 500 embouts nasaux pour l’approvisionnement en oxygène, ainsi que des unités génératrice d’oxygène, des machines pour dépister la COVID-19 et des kits de protection individuelle.

    L’OMS aide également à mettre en place des unités hospitalières mobiles et appuie les laboratoires. Quelque 2 600 agents de terrain de l’OMS ont été immédiatement déployés pour aider les autorités sanitaires à enrayer la propagation de la pandémie.

    Dans l’État occidental du Maharashtra, le deuxième plus peuplé de l’Inde, l’UNICEF a engagé des experts pour travailler sur la gestion des risques.

    L’équipe de l’ONU poursuit également sa campagne qui met l’accent sur l’importance du port du masque, du lavage des mains et de maintenir une distance physique de six pieds.

    Mongolie/COVID-19

    L’équipe de l’ONU en Mongolie, dirigée par le Coordonnateur résident, M. Tapan Mishra, continue de soutenir la campagne de vaccination du pays.

    Depuis le mois de mars, la Mongolie a reçu plus de 90 000 doses grâce au Mécanisme COVAX, l’objectif étant d’atteindre jusqu’à 20% des 3,2 millions d’habitants du pays.

    Plus de 740 000 personnes ont d’ores et déjà reçu leur première dose et plus de 200 000 ont reçu leur deuxième dose.

    L’UNICEF et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont apporté un soutien technique, financier et logistique au Gouvernement pour sa campagne. L’UNICEF et la Banque mondiale ont aidé à construire une nouvelle unité centrale pour stocker les vaccins.

    L’OMS a formé les agents de santé à l’administration des vaccins, entre autres soutiens aux autorités.

    Burkina Faso

    Le Secrétaire général condamne fermement le meurtre, le 26 avril, de deux journalistes espagnols et d’un ressortissant irlandais, à la suite d’une attaque par des hommes armés non identifiés contre leur convoi dans la réserve de Pama, dans l’est du Burkina Faso. 

    Le Secrétaire général exprime ses condoléances aux familles des victimes ainsi qu’aux Gouvernements et aux peuples du Burkina Faso, de l’Irlande et de l’Espagne. Il appelle les autorités à identifier rapidement les auteurs de ces actes et à les traduire en justice.

    Syrie

    Le Conseil de sécurité a tenu, ce matin, une réunion sur la Syrie. À cette occasion, l’Envoyé spécial pour la Syrie, M. Geir O. Pedersen, a alerté que malgré plus d’une année de calme relatif, selon les normes syriennes, ce mois-ci vient rappeler que la situation pouvait continuer à se désintégrer ou à se détériorer rapidement.

    Il a fait état d’une escalade significative dans le nord-ouest de la Syrie. Il s’agit notamment de frappes sur un hôpital soutenu et notifié par l’ONU dans l’ouest d’Alep, à proximité de camps de personnes déplacées densément peuplés, et sur la frontière turco-syrienne où ont lieu les livraisons humanitaires transfrontalières de l’ONU.

    Le Coordonnateur des secours d’urgence de l’ONU, M. Mark Lowcock, qui a également informé le Conseil, a pour sa part déclaré qu’il est assez clair que la propagation du virus de la COVID-19 est rapide et s’accélère. L’ONU, a-t-il dit, fait tout ce qu’elle peut pour apporter son soutien, notamment en renforçant les capacités de surveillance, en fournissant des équipements de protection individuelle et en assurant la formation du personnel médical, ainsi qu’en soutenant le déploiement des campagnes de vaccination.

    Il a déclaré que dans le nord-ouest de la Syrie, des millions de personnes demeurent agglutinées près la frontière, dans une zone de guerre active, et dépendent de l’aide qui est livrée par les frontières, depuis la Turquie. Nos données indiquent que la situation de ces personnes est pire aujourd’hui qu’il y a neuf mois, a-t-il ajouté.

    M. Lowcock a déclaré que chaque mois, l’opération transfrontalière touche quelque 2,4 millions de personnes qui en dépendent pour obtenir de la nourriture, des médicaments, des abris et d’autres fournitures vitales. Un échec à proroger l’autorisation transfrontalière couperait cette bouée de sauvetage, a-t-il averti.

    Nomination

    Le Secrétaire général a annoncé aujourd’hui la nomination de M. Alain Noudéhou, du Bénin, comme son Représentant spécial adjoint au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). Il remplira également les fonctions de Coordonnateur résident et de Coordonnateur de l’action humanitaire au Mali.

    M. Noudéhou succède à Mme Mbaranga Gasarabwe, du Rwanda, dont le mandat s’achève en mai 2021. Le Secrétaire général est reconnaissant envers Mme Gasarabwe pour sa gestion des efforts de développement et humanitaires au Mali depuis son entrée en fonctions en 2015.

    M. Noudéhou apporte à ses nouvelles fonctions une vaste expérience dans les domaines du développement international et des affaires humanitaires, ayant récemment occupé les fonctions de Représentant spécial adjoint au sein de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), Coordonnateur résident et Coordonnateur de l’action humanitaire au Soudan du Sud.

    Somalie

    Dans une déclaration publiée aujourd’hui, le Coordonnateur par intérim de l’action humanitaire en Somalie, M. Cesar Arroyo, a exprimé son inquiétude concernant les déplacements massifs de population à Mogadiscio. Selon M. Arroyo, les premières estimations font apparaître qu’entre 60 000 et 100 000 personnes ont été contraintes de fuir leur domicile à la suite d’une flambée de violence le 25 avril.

    Parmi le s personnes déplacées figurent des personnes vulnérables qui avaient cherché refuge dans la capitale somalienne mais qui ont de nouveau fui pour trouver refuge à la périphérie de la ville. Le Coordonnateur de l’action humanitaire a déclaré qu’en plus du déplacement de civils innocents, la violence initiale engendre de l’incertitude et fait craindre des perturbations dans l’aide humanitaire destinée à des centaines de milliers de personnes vulnérables à travers la ville.

    M. Arroyo a indiqué que la situation s’est embrasée alors que la Somalie fait déjà face à une sécheresse, une augmentation significative des cas de COVID-19 et une grave infestation de criquets pèlerins. Il a ajouté qu’en dépit de ces besoins accrus, la réponse humanitaire reste gravement sous-financée.

    Sahel

    Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a fait savoir que la situation humanitaire dans la région du Sahel s’aggrave rapidement en raison de l’escalade du conflit, de l’insécurité alimentaire croissante et de la pandémie de COVID-19. En 2021, près de 29 millions de personnes au Sahel auront besoin d’assistance et de protection, soit 5 millions de plus qu’au début de 2020.

    Selon les agences humanitaires, de 2015 à 2020, les attaques violentes ont été multipliées par 8 au Sahel central et ont triplé dans le bassin du lac Tchad. L’insécurité a un impact disproportionné sur les enfants et les femmes. La violence sexiste est également en hausse, avec des risques généralisés d’enlèvement de femmes et de filles, de mariage forcé, d’agression sexuelle et de viol.

    Dans tout le Sahel, 5,4 millions de personnes sont déplacées en raison des activités des groupes armés, ainsi que des violences intercommunautaires et des opérations militaires.

    Les agences humanitaires préviennent que l’insécurité alimentaire atteint des niveaux record. Dans le seul bassin du lac Tchad, 6,2 millions de personnes devraient souffrir de la faim cette année, soit près de 2 millions de personnes de plus que l’année dernière. Dans les pays du Sahel central, à savoir le Mali, le Burkina Faso et le Niger, 3,4 millions de personnes seront confrontées à une crise alimentaire pendant la saison maigre de 2021.

    En 2021, le plan de réponse humanitaire visant à aider six pays du Sahel nécessitera un total de 3,7 milliards de dollars.

    Initiative Elsie

    Ce matin, l’Initiative Elsie, un fonds d’affectation spéciale de l’ONU pour la participation des femmes en uniforme aux opérations de paix, a annoncé ses cinq premiers bénéficiaires -le Libéria, le Mexique, le Niger, le Sénégal et la Sierra Leone- lors d’un événement virtuel de haut niveau. Le Fonds, qui est géré par ONU-Femmes, a également lancé son deuxième cycle de programmation à cette occasion.

    Bien que des progrès aient été accomplis vers la réalisation des objectifs de genre dans l’armée et la police, tels que fixés dans la stratégie sur la parité des genres applicable au personnel en tenue, ONU-Femmes a averti qu’au rythme actuel, il faudra 30 ans pour atteindre la parité entre les sexes pour les troupes militaires, 12 ans pour les unités de police constituées, 8 ans pour les agents de police individuels et 7 ans pour les observateurs militaires et les officiers d’état-major.

    Créé en 2019, le Fonds de l’Initiative Elsie a jusqu’à présent reçu 27,9 millions de dollars de contributions et de promesses de dons de la part de l’Allemagne, de l’Australie, du Canada, de la Finlande, des Pays-Bas, de la Norvège et du Royaume-Uni. Il recherche un financement supplémentaire pour aider à accélérer le rythme du changement vers une participation significative et accrue des femmes en uniforme dans les opérations de paix de l’ONU.

    Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail

    Aujourd’hui est célébrée la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail. Cette année, l’objectif est de sensibiliser et de stimuler le dialogue sur l’importance de créer et d’investir dans des systèmes de sécurité et de santé au travail résilients, en s’inspirant d’exemples régionaux et nationaux pour atténuer et prévenir la propagation de la COVID-19 sur le lieu de travail.

    Dans un message vidéo, le Directeur général de l’Organisation internationale du Travail (OIT), M. Guy Ryder, a souligné qu’un environnement de sécurité et de santé au travail fort et résilient est vital pour la reprise et la prévention des crises.

    Nations Unies, 28 avr 2021

    AFFAIRES HUMANITAIRES, DROITS DE L’HOMME, SANTÉ, MAINTIEN DE LA PAIX, QUESTIONS D’ENVIRONNEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE, INFORMATION PUBLIQUE, AFRIQUE, CHYPRE, INDE, MONGOLIE, BURKINA FASO, SYRIE, SOMALIE,

  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 21 avril 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Chypre/Réunion 5+1

    Le Secrétaire général se rendra à Genève pour la réunion informelle à 5+1 sur la question chypriote, qui se tiendra du 27 au 29 avril.

    Comme indiqué par le Bureau du porte-parole le 24 février, cette réunion informelle est convoquée à la suite de consultations menées au nom du Secrétaire général par un haut fonctionnaire de l’ONU, Mme Jane Holl Lute. Ces consultations ont eu lieu au cours des derniers mois.

    L’objectif de la réunion, comme nous l’avons souligné à l’époque, sera de déterminer s’il existe un terrain d’entente permettant aux parties de négocier une solution durable à la question chypriote dans un horizon prévisible.

    Afghanistan

    Dans une déclaration conjointe, les coorganisateurs de la conférence d’Istanbul sur le processus de paix en Afghanistan ont déclaré qu’au vu des récents développements et après de longues consultations avec les parties, il a été convenu de reporter la conférence à une date ultérieure lorsque les conditions pour faire des progrès significatifs seraient plus favorables.

    La déclaration note que la Turquie, le Qatar et l’ONU avaient prévu de convoquer conjointement une conférence de haut niveau à Istanbul, du 24 avril au 4 mai, avec la participation des représentants de la République islamique d’Afghanistan et des Taliban. L’objectif était de donner un nouvel élan aux négociations qui ont débuté à Doha en septembre dernier pour parvenir à une paix juste et durable dans le pays.

    La déclaration souligne que la Turquie, le Qatar et l’ONU poursuivront résolument leurs efforts sincères pour parvenir à la paix en Afghanistan.

    Myanmar

    Le Secrétaire général se félicite de la convocation le 24 avril de la prochaine réunion des dirigeants de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN), qui devrait débattre de la situation actuelle au Myanmar.

    Comme le Secrétaire général l’a indiqué dans ses remarques au Conseil de sécurité cette semaine, il continue d’appeler à une réponse internationale résolue fondée sur un effort unifié. Il exhorte les dirigeants de l’ASEAN à aider à prévenir une escalade de la crise et d’éventuelles implications humanitaires graves au-delà des frontières du Myanmar.

    L’ONU restera un partenaire essentiel de l’ASEAN et apportera son plein appui à ses efforts sur le Myanmar. L’Envoyée spéciale du Secrétaire général, Christine Schraner Burgener, reste dans la région et sera à Djakarta pour engager les dirigeants de l’ASEAN en marge de la réunion de samedi, en se concentrant sur une solution politique.

    Toujours au Myanmar, le Fonds des Nations Unies pour la population dans le pays a déclaré aujourd’hui que les droits des femmes et des filles au Myanmar, y compris leur droit de vivre une vie sans violence ni intimidation, doivent être respectés à tout moment. L’agence a souligné que les forces militaires et de sécurité doivent s’abstenir à tout moment de toute forme de violence contre les femmes, les filles et les jeunes. Les auteurs doivent être tenus responsables de leurs actes.

    Lundi, le Bureau des droits de l’homme des Nations Unies a déclaré qu’au moins 741 femmes, enfants et hommes avaient été tués depuis le 1er février, dont 52 enfants.

    Climat

    Demain, le Secrétaire général participera au Sommet sur le climat organisé par le Président des États-Unis, Joseph R. Biden.

    Par ailleurs, l’Envoyé spécial pour l’action et le financement du climat, Mark Carney, la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, les champions du climat et la présidence de la COP26 viennent de lancer la Glasgow Financial Alliance for Net Zero, qui réunit plus de 160 entreprises issues d’initiatives nouvelles et existantes, y compris les Alliances Net Zero Asset Managers et Asset Owners, afin d’accélérer la transition vers zéro émissions nettes d’ici à 2050 au plus tard.

    Océan

    Ce matin, le Secrétaire général a pris la parole, dans un message vidéo préenregistré, lors du lancement de la deuxième évaluation mondiale de l’océan.

    Selon lui, nous devons transformer notre relation avec l’océan, le système de survie de notre planète. Les conclusions des scientifiques sont alarmantes, a-t-il déclaré, ajoutant que la deuxième évaluation avertit que de nombreux avantages que l’océan offre à l’humanité sont de plus en plus compromis par nos propres actions.

    Il a exhorté les pays à tenir compte de cet avertissement et à œuvrer ensemble à la recherche conjointe, au renforcement des capacités et au partage de données, d’informations et de technologies en vue de soutenir et gérer nos océans.

    Ensemble, nous pouvons favoriser non seulement une reprise verte –mais aussi bleue– de la pandémie et contribuer également à garantir une relation résiliente et durable à long terme avec l’océan.

    Saint-Vincent-et-les Grenadines 

    En réponse à la demande d’assistance internationale formulée par le Gouvernement, et en coordination avec le bureau du Coordonnateur résident de l’ONU pour la Barbade et les Caraïbes orientales et l’Agence caraïbe pour les secours d’urgence en cas de catastrophe naturelle (CDEMA), une mission environnementale conjointe de 13 personnes du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) se déploie à Saint-Vincent-et-les Grenadines.

    L’équipe, qui devrait être déployée pendant trois semaines, est composée de six spécialistes de l’environnement, ayant une expertise en géologie, en gestion des cendres, en pollution environnementale, en écologie et en réponse verte. D’autres membres de l’équipe aideront à la liaison, la gestion de l’équipe et à la logistique. Il est également prévu d’envoyer des experts supplémentaires à la Barbade pour travailler en étroite collaboration avec l’équipe déployée à Saint-Vincent-et-les Grenadines. 

    La présence de l’ONU s’accroît progressivement à Saint-Vincent-et-les Grenadines, mais l’accès reste difficile, ce qui nécessite le soutien d’avions militaires et de certains types de navires. 

    Éthiopie

      Bien qu’il y ait eu quelques améliorations récentes dans l’accès humanitaire au Tigré, la situation dans la région reste alarmante avec un conflit actif dans certaines zones qui restreint les mouvements et la réponse humanitaires, a indiqué le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA). 

    La semaine dernière, l’insécurité dans la région d’Adigrat, dans la zone est du Tigré, aurait empêché le déplacement de plus de 20 camions de secours.  

    L’ONU est également préoccupée par l’aggravation de l’insécurité alimentaire si le conflit se poursuit et perturbe la prochaine saison de plantation, qui approche.  

    Malgré les difficultés, les partenaires humanitaires intensifient leur réponse. Jusqu’à présent, plus de 1,5 million de personnes ont reçu une double allocation de rations alimentaires dans 12 districts ciblés et près de 246 000 personnes ont reçu des abris d’urgence et des articles non alimentaires.  

    L’ONU a besoin de toute urgence de plus de fonds et d’un accès plus sûr et sans entrave pour intensifier la réponse humanitaire et aider toutes les personnes touchées. 

     Selon les estimations de l’administration intérimaire du Tigré, 4,5 millions de personnes ont besoin d’une assistance vitale au Tigré.

    Liby e

     Hier, le Secrétaire général a rencontré virtuellement ses homologues de l’Union africaine (UA), de l’Union européenne (UE) et de la Ligue des États arabes, réunis au sein du « Quatuor pour la Libye ». 

    Dans un communiqué publié par la suite, le Quatuor a exprimé son soutien total aux efforts du Conseil de la présidence, du Gouvernement d’entente nationale et d’autres institutions nationales unifiées pour mettre en œuvre la feuille de route du Forum de dialogue politique libyen et mener à bien la transition démocratique de la Libye. 

    Le Quatuor a condamné les violations continues de l’embargo des Nations Unies sur les armes et a souligné que toute intervention militaire extérieure en Libye est inacceptable. Il a appelé à cet égard au respect total de l’embargo sur les armes et au retrait immédiat et inconditionnel de toutes les forces étrangères et des mercenaires de l’ensemble du territoire libyen. 

    Côte d’Ivoire 

    En réponse à des questions sur une attaque qui a frappé la Côte d’Ivoire en début de journée, le porte-parole a indiqué que le Secrétaire général prend note avec inquiétude de cette attaque perpétrée par des inconnus contre une base militaire ivoirienne à Abidjan dans les premières heures du 21 avril. Il condamne cette attaque, ainsi que toute attaque contre les institutions de l’État, a ajouté le porte-parole.  

     COVAX 

    Les équipes de l’ONU soutiennent les efforts de vaccination dans le Pacifique. 

    Les Fidji ont reçu leur deuxième lot de 24 000 vaccins, il y a deux jours, et d’autres sont en cours d’acheminement.  

    Les Samoa ont donné le coup d’envoi de sa campagne de vaccination, le Premier Ministre du pays ayant reçu sa première dose. Les Samoa ont reçu 24 000 doses par le biais du Mécanisme COVAX au début du mois.  

    En début de semaine, la République démocratique du Congo a donné le coup d’envoi de sa campagne de vaccination, en commençant par les groupes hautement prioritaires. Le pays a reçu plus de 1,7 million de doses de vaccin le mois dernier. L’équipe de l’ONU dans le pays soutient les autorités – avec des vaccinations et en abordant les impacts plus larges de la pandémie. 

    À ce jour, près de 41 millions de doses ont été expédiées à 118 pays et territoires par l’intermédiaire du Mécanisme COVAX. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’UNICEF et d’autres organismes contribuent à la logistique. 

    Journée mondiale de la créativité et de l’innovation

     C’est aujourd’hui la célébration de la Journée mondiale de la créativité et de l’innovation. Cette journée vise à sensibiliser au rôle que jouent la créativité et l’innovation dans tous les aspects du développement humain. 

    L’UNESCO souligne que les industries culturelles et créatives devraient faire partie des stratégies de croissance économique. L’UNESCO note également que ces industries font partie des secteurs les plus dynamiques de l’économie mondiale, générant 2,25 milliards de dollars de revenus et 29,5 millions d’emplois dans le monde.  

    QUESTIONS D’ENVIRONNEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE, AFFAIRES HUMANITAIRES, SANTÉ, AFFAIRES HUMANITAIRES, DROITS DE L’HOMME, POPULATION, COMMÉMORATION/CÉLÉBRATION OFFICIELLE CHYPRE, AFGHANISTAN, MYANMAR, SAINT-VINCENT-ET-LES GRENADINES, ÉTHIOPIE, LIBYE, CÔTE D’IVOIRE,