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  • Algérie-Maroc : De la patience à la riposte

    Algérie-Maroc : De la patience à la riposte

    Algérie, Maroc, MAK, Rachad, Pegasus, Espionnage,

    Par Mohamed K.

    Il y a moins de trois ans, un incident grave mais très significatif a eu lieu à Oran. Le consul marocain avait déclaré à ses concitoyens vivant en Algérie que ce pays voisin est “un Etat ennemi”.

    Un mot scandaleux qui avait défrayé la chronique, obligeant le Makhzen à accepter le renvoi de ce consul indélicat et volubile, juste pour étouffer l’affaire. Or, l’incident était symptomatique de la vision que le palais royal marocain avait de ses relations avec son voisin de l’Est.

    D’ailleurs à l’époque, beaucoup d’observateurs avaient clairement exprimé qu’à travers de ce comportement inamical, il était clair que les grands fonctionnaires marocains, ses diplomates et autres agents, sont formés, encadrés et totalement convaincus de la position affichée à Oran: L’Algérie était considérée non pas un pays voisin ou frère, mais un pays ennemi.

    Le système politique monarchiste du Makhzen était bâti depuis des lustres sur cette approche belligérante, sur une idéologie de l’adversité, de l’agressivité et de recours permanent à la duplicité, aux connivences malveillantes, aux mensonges et à l’hypocrisie. Par la grâce des conseils de ses plusieurs “think-think”, financés par des mouvances proches de l’entité sioniste, le Makhzen a accepté cette doctrine diabolique, refusant toute possibilité ou recours à la mise en place d’un partenariat régional ou bilatéral, dans un monde en pleine mutation et à la recherche de la paix et de la stabilité.

    L’incident d’Oran préfigurait, pour nos observateurs, d’une future tension qui ne pourrait déboucher que sur une inévitable rupture. C’est exactement depuis cette date fatidique, que le Makhzen a lancé sa guerre permanente et insidieuse contre l’Algérie, son territoire, son histoire, ses cultures, sa population, son économie.

    Cette guerre façonnée par les laboratoires israéliens va prendre des proportions incroyables, notamment dans l’univers cybernétique et électroniques.

    Des milliers de sites anti-algériens sont crées en Europe et en Amérique du Nord, des milliers d’autres blogs sont financés et orientés, des milliers de mouches électroniques propagandistes sont mobilisées pour combattre le discours officiel algérien, pour créer des abcès de fixation et des conflits virtuels au sein de la société algérienne. Le complot est immense, alors que le pays vivait une conjoncture des plus délicates, marquées par une lente transition entre un régime déchu d’Abdelaziz Bouteflika après un hirak populaire qui dura plus d’une année, et une effervescence politique et électorale.

    Après tant d’actes hostiles et de graves provocations de la part du Maroc, la patience algérienne aura été plus que exemplaire. Elle a été légendaire pour ne pas couper le cheveu de Mouyaouia, en dépit des appels citoyens à des ripostes circonstanciées et à une défense de notre souveraineté et de notre sécurité.

    Aujourd’hui, c’est chose faite. En décidant d’aller vers la rupture avec ce régime belliqueux, agressif, subversif et complètement paranoïaque, Alger a fait le meilleur choix. Impossible de maintenir un semblant de rapport alors que des actes incessants et documentés d’hostilité sont menées par le Maroc contre l’Algérie depuis l’indépendance, soit depuis plus de soixante ans et qui se sont accumulées ces derniers mois, notamment après la normalisation avec l’entité sioniste et ses accords de coopération militaire et d’espionnage.

    Pour le ministre des affaires étrangères Ramtane Lamamra, qui a lu un communiqué au nom du président de la république Abdelmadjid Tebboune, ” le Maroc a fait de son territoire une rampe de lancement d’une campagne de dénigrement et accusations et des mensonges contre l’Algérie qui se sont traduits par les propos sans précédents tenus par le ministre israélien des affaires étrangères à partir de Rabat contre l’Algérie”.

    Pour rappel, la tension entre Alger et Rabat est montée crescendo depuis l’action jugée plus qu’hostile menée par le représentant du Maroc à l’ONU Omar Hilal, qui a diffusé récemment un discours au groupe des non alignés dans lequel il appelé à l’indépendance de la Kabylie, ce qui a été perçu comme un soutien direct au mouvement de l’autonomie de la Kabylie (MAK) classée comme organisation terroriste par l’Algérie.

    Cette tension a pris de l’ampleur après les fracassantes révélations de médias occidentaux sur l’utilisation massive du logiciel d’espionnage israélien Pegasus, pour espionner en Algérie des milliers de personnalités politiques, militaires, hommes d’affaires et d’activistes algériens.
    En dépit des demandes officielles d’explication de la part des autorités algériennes, le Makhzen s’est muré dans le déni et le silence.

    Le Jeune Indépendant, 25/08/2021

  • Le nouvel équilibre entre l’Espagne et le Maroc, menacé

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    Le désaccord diplomatique entre Alger et Rabat menace le nouvel équilibre entre l’Espagne et le Maroc

    L’Algérie rompt ses relations diplomatiques avec le Maroc, peu après que Mohamed VI ait tendu la main à Pedro Sánchez.

    « L’Algérie a décidé de rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc à partir d’aujourd’hui », a annoncé le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, lors d’une conférence de presse mardi. Et à Madrid, les poutres du Palais de Santa Cruz, siège du ministère des affaires étrangères, ont tremblé.

    « L’histoire a montré que le Royaume du Maroc n’a jamais cessé de mener des actions hostiles à l’Algérie », a déclaré Lamamra, qui a lu à la presse une déclaration au nom du président, Abdelmadjid Tebboune.

    Des sources officielles du ministère de José Manuel Albares ont déclaré à ce journal qu’elles n’étaient pas surprises par cette situation, qui n’a en principe aucune raison d’affecter l’Espagne, mais qui n’a rien à voir avec ce qui se passe entre les deux principaux voisins, partenaires et amis – bien que rivaux – d’Afrique du Nord.

    Alger avait rappelé son ambassadeur pour des consultations en juillet après que l’ambassadeur marocain à l’ONU ait soutenu l’autodétermination du peuple amazigh de Kabylie en Algérie. Il n’a pas non plus été satisfait lorsque le ministre israélien des affaires étrangères, Yair Lapid, a remis en question le rôle de l’Algérie dans la région depuis le Maroc.

    Le gouvernement algérien reproche également au Maroc son soutien présumé à des organisations considérées comme terroristes, ainsi que l’espionnage via le logiciel Pegasus, dont il aurait été victime.

    La rupture n’a pas été une surprise. Cinq jours plus tôt, le 18 août, l’Algérie a décidé de « revoir » ses relations avec le Maroc en raison d’ »actes hostiles », accusant le pays voisin d’être impliqué dans les incendies de la région de Kabylie, où plus de 90 Algériens, dont 33 soldats, ont perdu la vie, ainsi que dans l’assassinat de l’artiste Djamel Bensmail, qui a été lynché et brûlé le 11 août dans la région de Tizi Ouzou.

    La décision a été prise lors d’une réunion extraordinaire du Haut Conseil de sécurité algérien, présidée par M. Tebboune, afin d’évaluer la situation dans le pays suite aux incendies de forêt massifs. A l’époque, il était question « d’actes hostiles incessants perpétrés par le Maroc et son allié, l’entité sioniste, contre l’Algérie ».

    Le ministre Lamamra avait déjà brossé un tableau de ces « actes hostiles » dans une déclaration à la presse le 15 août. Après que son homologue israélien ait exprimé son inquiétude quant au rôle « joué par l’Algérie dans la région, son rapprochement avec l’Iran et la campagne qu’elle a menée contre l’admission d’Israël en tant que membre observateur » de l’Union africaine (UA), M. Lamamra avait déjà exprimé son inquiétude quant au rôle « joué par l’Algérie dans la région, son rapprochement avec l’Iran et la campagne qu’elle a menée contre l’admission d’Israël en tant que membre observateur » de l’Union africaine (UA).

    La liste des reproches de l’Algérie est longue. Du soutien au MAK (Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie) et au mouvement politique islamo-conservateur Rachad, qui prône un changement de régime pacifique dans le pays, à l’absence de référendum au Sahara occidental et à la stagnation de l’Union du Maghreb arabe (UMA).

    Ignorer Mohamed VI

    Le discours réconciliateur du roi Mohammed VI à l’occasion de la fête du Trône le 31 juillet n’a guère servi.

    Dans son discours, le monarque alaouite a appelé à privilégier « la logique du bon sens et les intérêts suprêmes » du Maroc et de l’Algérie afin de surmonter cette regrettable « situation dans laquelle les énergies de nos deux pays sont gaspillées ».

    Dans sa stratégie visant à plaire aux puissances mondiales, auxquelles il offre la stabilité en tant que porte de l’Afrique, Mohammed VI a avoué que « la situation actuelle de ces relations ne nous satisfait pas et ne profite pas à nos deux peuples, et qu’elle est inacceptable pour de nombreux pays ».

    Evoquant la sécurité et la stabilité de l’environnement africain et euro-méditerranéen, il a assuré que « tout ce qui arrive au Maroc doit avoir des répercussions sur l’Algérie, car les deux constituent un seul et même corps ».

    Comme avec l’Espagne, le souverain a tendu la main au dialogue et au rétablissement des relations bilatérales « sans conditions, afin de construire des relations bilatérales basées sur la confiance, le dialogue et le bon voisinage ».

    Il a même proposé d’envoyer deux avions amphibies pour aider l’Algérie à lutter contre les incendies.

    Cependant, les invitations du monarque alaouite sont restées jusqu’à présent sans réponse. Bien qu’il considère que les causes qui ont conduit à la fermeture des frontières entre les deux pays « ont été dépassées et n’ont plus de justification acceptable ». Cela n’est guère crédible car la question de la souveraineté du Sahara occidental reste la principale pomme de discorde.

    Contrairement à Pedro Sánchez, auquel il s’est également adressé directement la semaine dernière, le président Tebboune n’a pas accepté la main tendue du monarque alaouite.

    Par coïncidence, la crise entre le Maroc et l’Espagne au sujet de l’accueil humanitaire du secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, implique également l’Algérie. Le Sahraoui a quitté l’Espagne dans un avion affrété par la présidence algérienne le 1er juin et a été admis dans un hôpital à Alger, où le lendemain il a reçu la visite du président Tebboune et de la direction militaire algérienne.

    Rivalité des armes

    La tentative de maintenir la stabilité au Maghreb, avec la Libye en état de guerre depuis la mort de Mouammar Kadhafi, la Tunisie avec son parlement dissous par le président Kais Saied et la Mauritanie avec son ancien président, Mohamed Ould Abdel Aziz, emprisonné et accusé de corruption, est maintenant menacée par le pays le plus grand et le plus stable du continent, avec le Maroc.

    L’insécurité dans cette région, proche du Sahel, a conduit les deux puissances du Nord à renforcer leurs forces armées ces dernières années. L’éternelle « guerre froide » entre les deux pays s’est aggravée avec le réarmement du Maroc. Alors que Rabat s’est consacré à l’achat d’armes, Alger a modernisé son armée.

    Dans cette relation historique de rivalité et de confrontation après l’indépendance en 1962, l’Algérie compte la Russie comme alliée et le Maroc compte les États-Unis comme alliés.

    En fait, l’Algérie a récemment acheté des chasseurs Su-57 et des sous-marins de pointe à la Russie, tandis que le Maroc a signé un accord de défense avec Washington pour la prochaine décennie.

    L’Espagne, entre deux fronts

    Un conflit entre l’Algérie et le Maroc mettrait en jeu la stabilité politique et économique de l’Afrique du Nord, mais aussi celle de l’Europe du Sud, en raison de leurs liens historiques et de leur proximité géographique.

    L’Espagne, qui vient de reprendre ses relations avec le Maroc après quatre mois de crise diplomatique, est directement concernée. Madrid a conclu de nombreux accords avec Rabat et Alger sur la migration et la sécurité, mais aussi sur des questions économiques, notamment la dépendance à l’égard des ressources naturelles.

    La position de l’Espagne, qui soutient les résolutions des Nations Unies (ONU) pour une solution au conflit du Sahara occidental, qui est la raison éternelle des mauvaises relations entre l’Algérie et le Maroc, est maintenant compromise.

    Le ministère des affaires étrangères déclare qu’il restera attentif – bien que préoccupé – à l’évolution de l’escalade entre le Maroc et l’Algérie.

    Mohammed VI a jeté son dévolu sur le Sahara occidental, a montré qu’il s’agissait de son point faible dans la chaussure de l’Espagne, et notre pays a déjà proposé des « pourparlers sans tabou ». Mais l’Algérie aurait du mal à accepter des mesures explicites sur cette question, et Madrid sait qu’elle devra faire preuve de prudence. Ce n’est que dans le cas où les deux parties demanderaient une médiation que le gouvernement espagnol envisagerait de s’immiscer dans cette confrontation.

    L’Espagne entretient des relations commerciales et d’investissement avec ces deux pays. Le Maroc est la première destination des investissements espagnols sur le continent africain. En 2019, l’Espagne était son principal partenaire commercial et son deuxième investisseur après la France. Quant à l’Algérie, elle est l’un des principaux pays de la politique commerciale espagnole et figure sur la liste des pays prioritaires de la « Stratégie Horizon Afrique », récemment approuvée par le ministère de l’industrie, du commerce et du tourisme.

    L’Espagne importe du gaz principalement d’Algérie. En 2019, les importations de carburant en provenance de ce pays ont représenté 92 % du total des importations espagnoles, selon les données de l’Institut espagnol du commerce extérieur (ICEX). Les investissements les plus importants de l’Espagne en Algérie se concentrent sur les secteurs de l’énergie, de la construction et de l’eau.

    En tout cas, le Maroc n’a pas tardé à réagir et, dans un bref communiqué du ministère des affaires étrangères, a regretté et rejeté « catégoriquement » la réaction « injustifiée mais attendue » de l’Algérie et « les prétextes fallacieux, voire absurdes, qui la sous-tendent ».

    Le Maroc a pris note de cette « décision unilatérale des autorités algériennes de rompre les relations diplomatiques avec le Maroc à compter de ce jour ». Et sans prêter attention à la classe politique algérienne, le ministère des Affaires étrangères à Rabat a annoncé que « le Maroc restera un partenaire crédible et loyal du peuple algérien et continuera à agir avec sagesse et responsabilité pour le développement de relations intra-maghrébines saines et fructueuses ».

    El Espanol, 25/08/2021


  • Algérie: L'animosité du Maroc en sept points

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    – Cette animosité avait débuté avec la guerre d’agression ouverte de 1963.
    – En 1976, le Maroc a rompu brutalement les relations diplomatiques avec l’Algérie qui venait, avec quelques autres pays, de reconnaître la République Arabe Sahraouie Démocratique.
    – Les appareils sécuritaires et de propagande du Royaume mènent une guerre médiatique de bas niveau et de grande envergure contre l’Algérie,son peuple etses dirigeants.
    – Le Royaume du Maroc a fait de son territoire une franchise diplomatique et une tête de pont pour planifier, organiser et soutenir une série d’actions hostiles et caractériséescontre l’Algérie.
    – Le Royaume entretient une collaboration active et documentée avec le MAK et RACHAD, deux organisationsterroristes, impliquées dansles incendies qui ont ravagé plusieurs wilayas et dans l’assassinat de Djamel Bensmaïl.
    – Pegasus a révélé l’espionnage massif etsystématique auquel ont été soumis des responsables et des citoyens algériensciblés par lesservices de renseignement marocains.
    – L’attitude marocaine condamne les peuples de la région à la mésentente et à la confrontation.
  • Le Maroc, ce mauvais élève ! (Edito de Horizons)

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    Par Amar Abbas

    Le Haut-Conseil de sécurité vient de décider de revoir les relations avec le royaume marocain. Il était temps, avec les milliers d’Algériens qui ne comprenaient pas pourquoi Alger a tant tardé pour réviser ces relations.

    L’incompréhension des Algériens était alimentée par les nombreux coups de boutoir que le royaume chérifien ne manquait aucune occasion pour asséner aux relations entre les deux pays. Les coups de Jarnac marocains avaient commencé bien avant l’indépendance.

    Mais nous ne retiendrons que l’accusation gratuite de l’Algérie par le Maroc qui, en 1994, avait désigné les services secrets algériens comme étant derrière des exactions terroristes qui avaient eu lieu sur son territoire.

    Conséquences à cela, le roi décida de fermer ses frontières avec l’Algérie et d’imposer le visa aux ressortissants algériens.

    L’Algérie ne tardera pas à répondre, tout naturellement, par la réciproque. Plus tard, le Maroc reconnaîtra que les services algériens étaient innocents…

    Viennent ensuite les tonnes de kif traité que le Makhzen envoyait régulièrement en Algérie pour pourrir le vécu de sa jeunesse. Sans oublier le trafic de gas-oil et de denrées alimentaires, subventionnées rubis sur ongle par la République algérienne, que les Marocains sifflaient sans vergogne.

    Et pour corser le tout, l’information donnée par les services de sécurité à propos du meurtre du jeune Djamel Bensmaïl, selon laquelle c’est le MAK, parrainé par le Maroc, qui est derrière cet acte, d’ailleurs condamné par la totalité de nos compatriotes.

    D’aucuns diront, également, que les services du Makhzen ne seraient pas étrangers aux feux de forêt qui ont embrasé de nombreuses wilayas et notamment la Kabylie.

    En 2020, le président Tebboune avait déjà confié à une chaîne de télé russe, à propos des relations algéro-marocaines : «Il est difficile d’être sur la même longueur d’onde lorsque des anciennes rancœurs sont ravivées par des manœuvres, des complots, des collusions avec des ennemis et des liaisons malintentionnées.»

    Il avait conclu, cependant, avec ce souhait : «Nous gardons espoir, et si Dieu le veut, les problèmes seront résolus.»

    Malheureusement, le royaume chérifien ne l’a pas entendu de cette oreille. Pire, il a poussé l’escalade jusqu’à implanter à notre frontière ouest l’entité israélienne qui n’a pas particulièrement l’Algérie dans le cœur.

    Bref, tous ces coups de couteaux répétés dans le dos de l’Algérie ont excédé Alger qui a décidé de mettre un terme aux jeux malsains marocains en révisant ses relations. Cela pourrait-il aller jusqu’à la cassure pure et simple entre les deux pays ? Il est trop tôt pour l’affirmer, mais on n’en est pas très loin.

    Horizons, 22/08/2021

  • Maroc-Algérie : Tournure dangereuse (Middle East Monitor)

    Maroc-Algérie : Tournure dangereuse (Middle East Monitor)

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    L’Algérie militarise sa frontière avec le Maroc et envisage de fermer l’espace aérien

    Les relations entre le Maroc et l’Algérie ont pris une tournure dangereuse après que l’Algérie a militarisé sa frontière avec le Maroc. Les observateurs n’ont pas exclu la possibilité de fermer l’espace aérien partagé avec son voisin occidental.

    Le Haut Conseil d’Etat algérien, dirigé par le président Abdelmadjid Tebboune, a tenu une réunion extraordinaire mercredi dernier, et a accusé Rabat de menacer la stabilité et la sécurité de l’Algérie en coordination avec Israël.

    Dans son communiqué, le conseil a accusé les autorités marocaines d’avoir provoqué les incendies dans le pays avec l’aide du mouvement indépendantiste kabyle MAK, tout en annonçant son intention de reconsidérer les relations avec le Maroc.

    En début de semaine, le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra a accusé le Maroc de se coordonner avec Israël pour déstabiliser l’Algérie et a dénoncé les déclarations du ministre des Affaires étrangères israélien, qui a évoqué la coordination entre l’Algérie et l’Iran lors de sa visite à Rabat .

    La presse algérienne mène une campagne sans précédent contre le Maroc, comme l’a rapporté vendredi soir le journal Algérie Patriotique que l’Algérie envisage de suspendre la liaison aérienne entre Alger et Casablanca pour reconsidérer les relations bilatérales entre les deux pays.

    Le journal, propriété de l’ancien ministre de la Défense Khaled Nizar, a confirmé que l’armée algérienne avait militarisé la frontière avec le Maroc et déclaré l’état d’urgence exceptionnel.

    De son côté, le Maroc a intensifié sa présence militaire aux frontières, et l’on craint des tensions conduisant à des escarmouches militaires.

    Malgré les mesures annoncées par l’Algérie, dont la révision des relations, Rabat est restée silencieuse et n’a pas répondu à la déclaration du Haut Conseil d’Etat algérien.

    La presse marocaine interprète les récentes prises de position de l’Algérie comme une tentative du pouvoir d’exporter ses problèmes internes à l’étranger.

    Middle East Monitor, 21/08/2021

  • Algérie : La riposte qui s’impose

    Algérie : La riposte qui s’impose

    Algérie, Maroc, Makhzen, MAK, Rachad, Kabylie, #Maroc, #Algérie,

    Les grands actes du vaste complot qui vise l’Algérie, son peuple et son unité se mettent en place les uns après les autres. Cela se passe depuis un certain temps, de manière soutenue et clairement assumée par les deux régimes honnis et haineux que sont le régime du makhzen marocain et l’entité sioniste qui comptent chacun arriver à ses fins en se liguant contre un pays qui tient à ses principes et ses idéaux, puisés de sa glorieuse guerre de Libération, et qui soutient sans faillir les causes justes que sont la cause palestinienne et la cause sahraouie.

    Et les manigances et tentatives de déstabilisation orchestrées par ces deux régimes oppresseurs et criminels menées dernièrement contre notre pays à travers les vendus et traîtres du MAK et de Rashed, ont toutes été vouées à l’échec, car le peuple algérien a su et saura encore faire face à ces attaques qui font partie d’un large complot qui vise notre pays aussi bien sur ses terres que dans les grandes rencontres diplomatiques, comme ce fut le cas lors de la dernière réunion de l’organisation des pays Non Alignés, où l’unité du pays a été frontalement attaquée par le représentant du makhzen, et comme cela se fait actuellement à l’UA où on tente de doter les criminels sionistes du statut de pays observateur.

    Mais le makhzen se trompe lourdement en s’en prenant de la sorte de l’Algérie. L’Algérie qui a fait, jusque là, preuve de beaucoup de retenue et de pondération, mais qui ne peut adopter à l’infini cette position face aux provocations répétées des chiens de sa Majesté, qui osent aujourd’hui diviser les enfants du même pays et s’en prennent publiquement à sa stabilité et à sa paix.

    Le peuple algérien est en droit d’attendre de son gouvernement une riposte à la hauteur des menaces qui lui sont faites. Et la moindre de ces ripostes est de rompre les relations diplomatiques avec des traîtres que personne ne regrettera.

    Les Algériens ne sont pas des va-t-en-guerre, mais ils sauront se défendre de la façon la plus ferme, même si à ce jour et comme l’a précisé le communiqué de la réunion du Haut conseil de sécurité : « Les actes hostiles incessants perpétrés par le Maroc contre l’Algérie, ont nécessité la révision des relations entre les deux pays et l’intensification des contrôle sécuritaire aux frontières Ouest ».

    A ce jour on est encore à ce stade, mais s’il faut aller plus loin, alors il faut y aller, car l’Algérie a doublement les moyens de faire autrement plus mal au régime du makhzen, qui d’ailleurs le sait très bien, et joue à chaque fois l’hypocrisie de la vierge effarouchée comme on l’a vu avec le discours du roi marocain Mohamed 6 ou plutôt «Pegasus 6» (pour reprendre l’expression d’un confrère chroniqueur) lors de la fête du trône. Un discours où il avait tendu une hypocrite main amicale, alors que dans son autre main il avait le poignard de la traîtrise.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 21/08/2021

  • Maroc-Algérie: «Rabat est passé à un stade d’hostilité extrême» (politologue)

     Maroc, Algérie, Kabylie, MAK, Rachad, 

    AHMED DKHINISSA, ENSEIGNANT UNIVERSITAIRE
    «Rabat est passé à un stade d’hostilité extrême» (politologue)
    Le président de le République a, lors d’une réunion du HautConseil de sécurité (HCS), «donné des instructions à tous les secteurs pour le suivi de l’évaluation des pertes et la prise en charge des sinistrés du fait des incendies où l’implication des deux mouvements terroristes, MAK et Rachad, a été établie, tout autant que leur implication dans l’assassinat de défunt Djamel Bensmaïl», peut-on lire dans le communiqué publié après la réunion.
    Il était aussi question des hostilités continues du Maroc et de son allié sioniste contre l’Algérie. Des hostilités qui exigent une reconsidération «des relations entre les deux pays et l’intensification des contrôles sécuritaires aux frontières Ouest», précise le communiqué.
    Au-delà de ces décisions qui ont mis en relief la sacralité de l’unité nationale, il est important de rappeler «l’urgence de la prise en charge de l’aspect préventif à travers des campagnes de sensibilisation et d’information sur le danger des discours haineux et racistes véhiculés par ces deux mouvements», estime Ahmed Dkhinissa, enseignant en droit public à l’Université d’Alger et à l’Ecole nationale d’administration.
    Pour lui, le discours prôné par le MAK tient son origine de la thèse colonialiste qui a été vulgarisée par des anthropologistes et des militaires français au XIXe siècle. «La politique menée contre les différents éléments de la population algérienne avait pour objectif de diviser pour mieux régner», souligne-t-il.
    Il explique dans ce contexte qu’outre ce facteur politique, les Français avaient tenté de créer des théories sur l’histoire de l’Algérie « pour nous embouteiller dans un discours ambigu que le Mouvement national a su dépasser durant toute la période coloniale».
    S’agissant des provocations incessantes menées par le Maroc contre l’Algérie, Dkhinissa affirme que la reconnaissance d’une entité terroriste est en soi une atteinte à l’intégrité territoriale et l’unité du pays. «Rabat est passé à un stade d’hostilité extrême. C’est une déclaration presque de guerre», juge-t-il.
    Cette série d’actes visant à provoquer un conflit généralisé a poussé, poursuit-il, le HCS à prendre des décisions fermes pour mettre fin à ces pratiques qui viennent décourager l’émergence d’une politique de bon voisinage.
    «Le fait de soutenir en sous-main des mouvements terroristes en Algérie et d’avoir probablement une main derrière les incendies qui se sont déclarés simultanément dans une même région a concouru à la maturation d’un diagnostic sans complaisance.
    Une conclusion qui a nécessité une réponse ferme, efficace et opérationnelle qui devrait se traduire par des mesures de types institutionnelles, juridiques et diplomatiques», faitil remarquer.
    Et d’ajouter : «Les choses vont devoir s’éclaircir à l’avenir et pourraient provoquer de nouvelles décisions à même de protéger l’intégrité territoriale du pays.»
    Assia Boucetta
    Horizons, 22/08/2021

  • Le Maroc, le MAK et Rachad pointés du doigt- L'ennemi c'est eux!

    Algérie, MAK, Maroc, Rachad, #Algérie, #Maroc, #MAK, #Rachad,

    L’instruction donnée à tous les services de sécurité ne se limite pas aux seuls auteurs du double crime, mais s’étend à tous les membres actifs des deux mouvements.
    Saïd BOUCETTA
    C’est acté par le Haut Conseil de Sécurité. Les deux organisations terroristes, le MAK et Rachad sont entièrement responsables des incendies qui ont ravagé des milliers d’hectares et provoqué plus de 70 morts. Ils sont également formellement accusés d’avoir organisé l’horrible assassinat du jeune Djamel Bensmaïl. Réuni, hier, sous la présidence du président de la République, le HCS a, ainsi, de manière très limpide identifié les dangers qui guettent le pays et pointé du doigt les fauteurs de troubles. 
    Cette réunion porte un caractère extraordinaire, selon les propres termes du communiqué qui a sanctionné les travaux. Elle a été consacrée à la situation générale dans le pays «suite aux récents événements douloureux et aux actes hostiles incessants perpétrés par le Maroc et son allié, l’entité sioniste, contre l’Algérie». 
    Le bilan des services de sécurité concernant des pertes humaines et matérielles engendrées par les feux qui ont ravagé certaines wilayas, notamment à Tizi Ouzou et Béjaïa, a été présenté. À ce propos, «le président de la République a donné des instructions à tous les secteurs pour le suivi de l’évaluation des pertes et la prise en charge des sinistrés du fait des incendies», note le communiqué du HSC qui précise l’implication directe du MAK et de Rachad.

    De fait, les services de sécurité ont été instruits à l’effet d’intensifier leurs efforts dans le cadre des investigations initiées à l’issue du meurtre crapuleux perpétré sur la personne d’un jeune homme venu apporter son aide pour l’extinction des incendies. Le choix même de la victime et les circonstances de son assassinat contiennent en elles-mêmes les germes de l’acte terroriste visant à embraser le pays. 

    Au niveau du Haut Conseil de Sécurité, il ne subsiste aucun doute quant à l’intention malveillante du MAK et de Rachad. Aussi, l’instruction donnée à tous les services de sécurité ne se limite pas aux seuls auteurs du double crime (incendies et meurtre de Djamel Bensmaïl), mais s’étend à tous les mem-bres actifs des deux mouvements présents sur le territoire national. Le motif qui fonde la traque annoncée contre les terroristes islamistes et séparatistes est on ne peut plus recevable. Il y va de la sécurité publique et l’unité nationale, assure le communiqué du HCS qui insiste sur les liens qu’entretient l’organisation dirigée par Ferhat M’henni avec le Maroc et Israël. 
    Pour le Haut Conseil de Sécurité «le soutien et l’assistance de parties étrangères, notamment du Maroc et de l’entité sioniste» sont avérés.

    Cette position franche et publique de l’Etat algérien vis-à-vis de ces deux organisations, qui ont noyauté le Hirak et ont voulu en faire un instrument pour déstabiliser le pays, signe le passage à une étape opérationnelle dans le traitement des cas MAK et Rachad. Le caractère désormais terroriste de leur activité implique une gestion sécuritaire et judiciaire. 
    Les deux organisations n’auront aucun droit de cité dans le débat politique national. Leurs membres seront traqués, arrêtés et jugés pour fait d’appartenance à des mouvements terroristes. Voilà qui clarifie la situation dans le pays et nettoie la scène nationale de slogans plus que suspects, dont l’objectif était d’affaiblir l’Etat-nation.

    En fin de réunion, «le président de la République a chargé l’ANP d’acquérir six avions, de différentes tailles, destinés à l’extinction des incendies, mettant l’accent sur la sacralité de l’unité nationale et réitérant, à l’occasion, sa reconnaissance pour l’élan de solidarité du peuple algérien et ses remerciements à tous les corps de sécurité, à la Protection civile, au secteur de la santé et aux citoyens bénévoles pour leurs efforts méritoires consentis pour circonscrire les incendies», rapporte le même communiqué.
    L’Expression, 19/08/2021
  • L’Algérie accuse ouvertement le Maroc

    L’Algérie accuse ouvertement le Maroc

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    INCENDIES, ASSASSINAT DE DJAMEL BENSMAÏL, SOUTIEN AUX ORGANISATIONS TERRORISTES:
    Alger accuse ouvertement Rabat

    par Abla Chérif

    Des décisions d’une grande importance ont été prises hier, par le Haut Conseil de sécurité. Elles portent prioritairement sur les relations algéro-marocaines, puisque l’Algérie envisage désormais de modifier la nature de ses liens avec un Maroc « hostile », et sur l’avenir du MAK et de Rachad appelés à être éradiqués.

    Abla Chérif – Alger (Le Soir) – La réunion du HCS qui s’est déroulée hier n’est pas ordinaire. Elle s’est tenue sous le sceau de l’urgence de la situation exceptionnelle que traverse le pays. Les immenses dégâts causés par les incendies ont, bien sûr, été passés en revue et débouché sur plusieurs décisions, celles d’acquérir six avions extincteurs, et de poursuivre la prise en charge des sinistrés.

    Le communiqué très fort, très sévère également, accuse nommément le MAK et Rachad d’être à l’origine du sinistre qui s’est produit et du meurtre de Djamel Bensmaïl, jeune bénévole lynché et immolé par un groupe d’individus qui le soupçonnait d’actes de pyromanie. Jusqu’à mercredi, soixante et un suspects ont été arrêtés et certains d’entre eux ont avoué publiquement leur implication dans le drame qui s’est produit.

    Lors de ces témoignages télévisés, plusieurs de ces suspects ont également reconnu leur appartenance au MAK et révélé les intentions visiblement malsaines de cette organisation qui cherche à s’appuyer sur des recrues habitant dans des zones sensibles. Le communiqué qui a sanctionné la réunion du HCS a appelé, de ce fait, à l’intensification des recherches pour mettre la main sur les personnes en fuite ayant pris part à ce crime. Sur un ton qui ne laisse place à aucune équivoque, le HCS annonce également sa décision « d’éradiquer le MAK et Rachad, car ils menacent la stabilité du pays », et de passer à l’arrestation des militants de ces deux organisations « soutenues par des parties étrangères ».

    Le MAK est également cité comme étant l’organisation « soutenue par le Maroc et l’entité sioniste». Le soutien de Rabat au MAK, classé organisation terroriste par l’Algérie, fait partie de ces nombreux actes d’hostilité évoqués et condamnés hier durant la réunion du HCS. Cette « hostilité répétée » est à l’origine d’une des décisions les plus fortes, les plus importantes prises hier, puisque Alger s’apprête désormais à « revoir ses relations avec le Maroc ». « Les actes hostiles continus en provenance du Maroc et de son allié sioniste ont nécessité une révision des relations avec ce pays et l’intensification de la surveillance aux frontières ouest du pays (algéro-marocaines) », annonce le communiqué du HCS sur le sujet. C’est la déclaration la plus forte d’Alger envers le Maroc, avec lequel elle est en guerre froide depuis de longs mois. Après avoir très longtemps ignoré les actes et déclarations inamicaux de son voisin de l’Ouest, Alger fait, à présent, savoir qu’elle est arrivée au point zéro tolérance, en raison de la gravité des faits reprochés à Rabat. Les deux dernières provocations marocaines ne sont pas passées et ne passeront pas semble, ajoute le communiqué du HCS. Au mois de juillet dernier, l’ambassadeur permanent du Maroc a New York s’est livré à un jeu très dangereux, en plaidant la cause du MAK, « l’indépendance de la Kabylie » lors d’une réunion des non-alignés. Après un rappel de son ambassadeur à Rabat pour consultations, l’Algérie a annoncé qu’elle se dirigeait vers la prise de décisions importantes si le Maroc ne clarifie pas publiquement sa position sur le sujet. La réponse est venue du roi lui-même, une « fausse main tendue », lors d’une allocution prononcée à l’occasion de la fête du Trône, et une énième demande pressante pour la réouverture des frontières terrestres fermées depuis 1994.

    Un autre fait grave a, cependant, suivi cet épisode. En déplacement à Rabat, le MAE israélien a annoncé aux journalistes que l’Algérie se trouvait au centre des discussions qui se sont déroulées avec son homologue, Nacer Bourita. « Nous avons fait part de nos inquiétudes au sujet du rôle joué par l’Algérie dans la région, son rapprochement avec l’Iran et la campagne qu’elle a menée contre l’admission d’Israël en tant que membre observateur de l’Union africaine », a-t-il déclaré. La réaction d’Alger s’est fait très vive, très ferme. Le MAE algérien a dénoncé cette « sortie intempestive, dont le véritable instigateur n’est autre que Nasser Bourita, en sa qualité de ministre des Affaires étrangères du Maroc ».

    Nacer Bourita, dont l’hostilité, la haine même contre l’Algérie ne sont plus à démontrer, a été accusé d’être animé « d’une sourde volonté d’entraîner son nouvel allié moyen-oriental dans une aventure hasardeuse dirigée contre l’Algérie, ses valeurs et ses positions de principe ». Il faut probablement s’attendre à du nouveau prochainement. La décision algérienne de « revoir ses relations avec le Maroc » sonne comme une rupture annoncée…

    A. C.

    Le communiqué du Haut Conseil de sécurité

    Le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune, a présidé, mercredi, une réunion extraordinaire du Haut Conseil de sécurité, consacrée à l’évaluation de la situation générale dans le pays suite aux récents événements douloureux, indique un communiqué de la présidence de la République.

    « Le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Monsieur Abdelmadjid Tebboune, a présidé, ce mercredi 18 août 2021, une réunion extraordinaire du Haut Conseil de sécurité consacrée à la situation générale dans le pays suite aux récents événements douloureux et aux actes hostiles incessants perpétrés par le Maroc et son allié, l’entité sioniste, contre l’Algérie », lit-on dans le communiqué.

    Après « présentation par les services de sécurité du bilan des pertes humaines et matérielles engendrées par les feux qui ont ravagé certaines wilayas, notamment à Tizi-Ouzou et Béjaïa, le président de la République a donné des instructions à tous les secteurs pour le suivi de l’évaluation des pertes et la prise en charge des sinistrés du fait des incendies où l’implication des deux mouvements terroristes MAK et Rachad a été établie, tout autant que leur implication dans l’assassinat du défunt Djamel Bensmaïl ».

    « Le Haut Conseil de sécurité a décidé, outre la prise en charge des blessés, d’intensifier les efforts des services de sécurité pour l’arrestation du reste des individus impliqués dans les deux crimes, ainsi que tous les membres des deux mouvements terroristes qui menacent la sécurité publique et l’unité nationale, jusqu’à leur éradication totale, notamment le MAK qui reçoit le soutien et l’aide de parties étrangères, en tête desquelles le Maroc et l’entité sioniste. Les actes hostiles incessants perpétrés par le Maroc contre l’Algérie ont nécessité la révision des relations entre les deux pays et l’intensification des contrôles sécuritaires aux frontières ouest», précise le communiqué.

    À l’issue de la réunion, « le président de la République a chargé l’ANP d’acquérir 6 avions, de différentes tailles, destinés à l’extinction des incendies, mettant l’accent sur la sacralité de l’unité nationale et réitérant, à l’occasion, sa reconnaissance pour l’élan de solidarité du peuple algérien et ses remerciements à tous les corps de sécurité, à la Protection civile, au secteur de la santé et aux citoyens bénévoles pour leurs efforts méritoires consentis pour circonscrire les incendies ».

    APS

    Le Soir d’Algérie, 19/08/2021

  • Algérie: MAK et Rachad impliqués dans l’assassinat de Bensmail

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    Le mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) et son corollaire Rachad, seraient impliqués dans l’assassinat de l’artiste Djamel Bensmail, le 11 août dernier à Larbâa Nath Iraten dans la wilaya de Tizi-Ouzou, indique ce mercredi un communiqué de la Présidence de la République à l’issue d’une réunion extraordinaire du Haut Conseil de Sécurité, consacrée à l’évaluation de la situation générale dans le pays.

    “Le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Monsieur Abdelmadjid Tebboune a présidé, ce mercredi 18 août 2021, une réunion extraordinaire du Haut Conseil de Sécurité consacrée à la situation générale dans le pays suite aux récents événements douloureux et aux actes hostiles incessants perpétrés par le Maroc et son allié, l’entité sioniste, contre l’Algérie”, lit-on dans le communiqué.

    Après “présentation par les services de sécurité du bilan des pertes humaines et matérielles engendrées par les feux qui ont ravagé certaines wilayas, notamment à Tizi-Ouzou et Béjaia, le Président de la République a donné des instructions à tous les secteurs pour le suivi de l’évaluation des pertes et la prise en charge des sinistrés du fait des incendies où l’implication des deux mouvements terroristes ‘MAK’ et ‘Rachad’ a été établie, tout autant que leur implication dans l’assassinat du défunt Djamel Bensmain”.

    Au moins 60 personnes impliquées dans le lynchage à mort du jeune artiste ont été interpellés par la police, certains des mis en cause ont fait part dans des aveux filmés de leur appartenance au MAK.

    Le Jeune Indépendant, 18/08/2021