Étiquette : Ramadan

  • Algérie : Les prix des fruits et légumes en forte hausse, à quelques jours du début du mois de Ramadhan

    Tags : Algérie, Ramadan, fruits, légumes, prix,

    Nouveau coup dur pour le pouvoir d’achat des citoyens. Depuis quelques jours, et à seulement deux semaines du mois de Ramadhan, les prix des produits de large consommation ont augmenté de manière vertigineuse, atteignant des niveaux intolérables pour certains.

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, est revenu, encore une fois, sur les mesures à prendre en vue de lutter contre toutes les formes de spéculation, notamment à l’approche du mois sacré de Ramadhan.

    Il a, à cet effet, ordonné la création d’un dispositif minutieux de veille, en coordination entre les ministères de l’Intérieur, de l’Agriculture et du Commerce, chargé de contrôler et de suivre quotidiennement l’approvisionnement du marché en différents produits de base, exploités désormais par des bandes pour saper la stabilité sociale. Le président de la République a souligné que la réduction de la facture d’importation ne doit pas se faire au détriment des besoins du citoyen, mais plutôt en tenant compte de la disponibilité de la production nationale, quantitativement et qualitativement. Il a également insisté sur la nécessité d’intensifier les systèmes d’alerte et de contrôle, à commencer par les cités, les villages et les hameaux, en y impliquant les autorités locales de manière à contrôler les prix des produits de base et approvisionner les marchés, tous types confondus.

    Récemment, le chef de l’Etat avait donné des instructions au gouvernement à l’effet de poursuivre la lutte contre la spéculation et de dévoiler les spéculateurs et leurs plans à l’opinion publique, soulignant l’importance de réunir toutes les conditions favorables durant le mois du Ramadhan. Il avait instruit le gouvernement de réunir toutes les conditions favorable durant ce mois sacré, et ce à travers la poursuite de la lutte contre la spéculation en gardant la même cadence tout au long de l’année et en dévoilant les spéculateurs et leurs plans à l’opinion publique.

    Cela traduit la volonté et la détermination de l’Etat à venir à bout de ce phénomène qui a sérieusement porté atteinte à l’économie nationale et affecté sérieusement le pouvoir d’achat des citoyens et démontre aussi l’attention et tout l’intérêt accordés par le chef de l’Etat à ce dossier, d’autant plus qu’il avait récemment donné des instructions concernant le pouvoir d’achat lorsqu’il avait insisté sur le rôle du gouvernement dans la garantie de la disponibilité et de la stabilité des produits alimentaires, notamment ceux subventionnés, tout en luttant contre la spéculation dans toutes ses formes. Il a également donné des directives pour accorder un intérêt accru à l’amélioration de la situation sociale du citoyen, en premier lieu.

    La préservation des acquis sociaux constitue l’une des priorités du projet de loi de finances 2023 qui a fait l’objet d’un examen en conseil des ministres avant d’être soumis au débat au niveau des deux chambres du parlement. En préconisant une vision réaliste et rationnelle qui préserve l’équilibre macro-financier de l’Etat, le président de la République aura prouvé, une fois de plus, tout l’intérêt qu’il accorde à la préservation du pouvoir d’achat des citoyens, notamment les couches sociales les plus défavorisées. Il s’agit d’une vision prévoyant un allègement des charges inhérentes aux mesures prises par le gouvernement, ceci au moment où le projet de loi de finances 2023 ne doit pas renfermer de nouveaux impôts, ni toucher sous aucune forme, la structure des prix appliqués actuellement, l’objectif étant de préserver le pouvoir d’achat et les acquis sociaux décidés par l’Etat en faveur des citoyens. Les citoyens à faible et moyen revenus ne doivent pas être la catégorie la plus soumise aux impôts. Les dernières mesures prises en faveur de l’amélioration des conditions de vie des citoyens attestent que l’Etat est déterminé à faire de ce volet l’une de ses priorités, comme l’a si bien souligné le président de la République qui a été catégorique en ordonnant au gouvernement d’ouvrer constamment à l’amélioration des moyens de communication avec le citoyen dans tous les domaines et de placer ce point dans les priorités de l’action gouvernementale. Cette nouvelle approche de communication devrait permettra de prendre les décisions idoines et résoudre les problèmes et préoccupations du citoyen.

    Il s’agit d’une nouvelle orientation consistant à âtre constamment à l’écoute des citoyens et à se pencher, de manière sérieuse et effective, sur leurs doléances, un volet auquel le Président Tebboune a toujours accordé un intérêt particulier et fait une priorité absolue depuis son investiture à la tête de l’Etat.

    Ces engagements qui sont prévus dans le programme du président Tebboune, vont constituer la pierre angulaire de l’action du gouvernement qui sera appelé à procéder au renforcement de la bonne gouvernance à travers la séparation du monde des affaires de la politique et une mise en place de mécanismes garantissant la probité des fonctionnaires publics, une réforme globale de la justice, de l’organisation territoriale et de la gestion de l’administration locale, ainsi que la consolidation du principe de la démocratie participative.

    Au volet économique, M. Tebboune avait promis de mettre en œuvre une nouvelle politique de développement hors-hydrocarbures, la substitution des produits importés par d’autres locaux en vue de préserver les réserves de change, la promotion des start-up et le renforcement du rôle économique des collectivités locales dans le développement et la diversification de l’économie nationale. Il avait aussi mis l’accent sur l’amélioration du climat des affaires et l’encouragement de l’investissement, notamment extérieur direct, pour booster la croissance économique nationale. Le chef de l’Etat , feu-t-il le souligner, avait maintes fois souligné qu’en dépit de la nouvelle conjoncture dictée par les répercussions néfastes sur l’économie du pays, l’Etat ne compte pas lésiner sur les moyens et les ressources afin de faire redémarrer la machine de production, tout en veillant à la préservation du caractère social de l’Etat. Il avait aussi rappelé que les attentes sociales légitimes exprimées par les populations, demeurent au centre des préoccupations de l’Etat et seront satisfaites à travers les projets qui sont en cours de réalisation et ceux encore en voie d’être lancés. C’est dans cette optique que s’inscrit la nouvelle démarche des pouvoirs publics visant à permettre une véritable relance de la machine de production économique, tout en veillant à maintenir et préserver le pouvoir d’achat des citoyens.

    A cet égard, le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, avait insisté sur la méthodologie et les modalités de l’action du gouvernement en matière d’élaboration des textes législatifs et règlementaires et a donné une série de directives et d’orientations aux membres de son exécutif visant à moderniser et numériser le processus normatif, à améliorer la qualité des textes juridiques, à consolider la sécurité juridique en garantissant l’accessibilité, la lisibilité, la stabilité et l’effectivité des textes et à renforcer les capacités des institutions de l’Etat en la matière. Il s’agit pour autant d’instaurer un nouveau mode de gestion qui sera totalement débarrassé des pratiques malsaines comme la corruption et la bureaucratie et cela passe inévitablement par le changement des mentalités et la libération des initiatives.

    L’exécutif devra également se pencher sur la révision des textes juridiques en vigueur et leur adaptation en fonction de la logique économique et non des pratiques conjoncturelles, ce qui permettra de mieux exploiter le génie national et de générer les richesses et l’emploi. Cette installation intervient au lendemain de la rencontre gouvernement-walis au cours de laquelle les pouvoirs publics ont affiché leur volonté à lutter contre les pratiques révolues et malsaines qui ont entravé l’esprit d’initiative et freiné la relance économique du pays pendant plusieurs longues années. Aujourd’hui, tout porte à croire que les choses vont changer et que rien ne sera plus comme avant. En effet, après avoir répertorié les carences et les dysfonctionnements ayant caractérisé la gestion administrative des projets et des dossiers d’investissement tant au niveau local que central, le gouvernement a été amené à réfléchir sur un nouveau mode de gouvernance qui sera marqué par la rigueur et la transparence, comme l’avait si bien souligné le président de la République, tout en fixant les objectifs dans le cadre du processus de concrétisation de l’Etat de droit, la mise en place des règles de la gouvernance, la garantie de l’équité sociale et le rééquilibrage régional. Il a fait état d’indicateurs et de signes augurant un nouveau départ pour l’Algérie dans le domaine économique, en ce sens que pour la première fois depuis plus de deux décennies, la valeur des exportations a atteint 3,1 mds de dollars et pourra s’établir à 4, voire 4,5 milliards de dollars d’ici la fin de l’année.

    L’Algérie, dira-t-il, est sur le point de réaliser un équilibre dans la balance des paiements, ce qui lui permettra de sortir du tunnel et de réaliser un nouveau départ pour l’économie du pays. Le Président Tebboune a annoncé plusieurs décisions à caractère socio-économique, dont la consolidation de l’arsenal juridique de lutte contre la corruption, tout en s’engageant à protéger les responsables intègres, précisant que cette entreprise sera confortée par un dispositif juridique spécial.

    #Algérie #Economie #Prix #Ramadan

  • Algérie: Pour se marier, il se déguise et prie avec les femmes

    Algérie: Pour se marier, il se déguise et prie avec les femmesAnnaba, Tarawih, Ramadan,

    Un homme arrêté en Algérie pour s’être déguisé en femme et être entré dans une salle de prière féminine pour choisir une épouse

    Il a éveillé les soupçons en raison de la largeur de ses épaules.

    Dubaï : Un jeune Algérien a été arrêté pour avoir porté un niqab et être entré dans une salle de prière réservée aux femmes pendant le Tarawih, la prière de fin de soirée effectuée dans les mosquées pendant le mois sacré du Ramadan.

    L’homme aurait été à la recherche d’une épouse, croyant que les femmes ne se maquillent pas pendant les prières, ont rapporté les médias locaux.

    Il a éveillé les soupçons des fidèles féminines en raison de sa taille et de la largeur de ses épaules.

    Cela a incité les femmes à crier, provoquant un état de chaos à l’intérieur de la mosquée Ali bin Abi Talib à Annaba.

    L’homme a été saisi par d’autres fidèles et remis à la police. Interrogé, l’homme a déclaré : « J’avais de bonnes intentions. Je veux me marier. J’ai fait cela parce que je voulais choisir une fille à épouser ».

    Gulf News, 01/05/2022

    #Algérie #Annaba #Ramadan #Tarawih #Mariage

  • Ferry entre le Maroc et l’Espagne: Des billets plus chers

    Ferry entre le Maroc et l’Espagne: Des billets plus chers

    Ferry entre le Maroc et l’Espagne: Des billets plus chers – Ukraine, carburants, Ramadan, Almeria-Nador, Algésiras- Tanger Med, Barcelone-Tanger Med,

    Les billets de ferry entre le Maroc et l’Espagne ont augmenté de 15 à 52 %, selon l’itinéraire et les compagnies maritimes.

    C’est ce que montrent les recherches de Yabiladi. Les hausses de prix sont en grande partie le résultat de l’augmentation des coûts du carburant en raison du conflit en Ukraine, mais aussi de l’augmentation de la demande en raison de la reprise tant attendue du trafic maritime de passagers entre le Maroc et l’Espagne et des célébrations autour du mois de jeûne du Ramadan.

    Les prix élevés des billets pour les départs des ports du sud de l’Espagne ont suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux ces dernières semaines. Les prix des billets plus chers viennent s’ajouter aux prix plus élevés des routes à péage, des séjours à l’hôtel et du carburant.

    Une famille de deux adultes et deux enfants qui souhaitent traverser le détroit en voiture en mai coûtera plus de 50 % de plus sur certains trajets que les années précédentes.

    La hausse des prix est particulièrement sensible sur la ligne Almeria-Nador. La famille doit payer plus de 492 € à la compagnie maritime Balearia en mai, soit 52 % de plus que les 323 € que la compagnie maritime Naviera Armas a facturés pour le même itinéraire en 2019.

    De Tarifa à Tanger, les billets sont proposés au prix de 327 € par FRS, la seule compagnie maritime opérant sur cette route. Les prix semblent être les mêmes sur les plateformes de réservation telles que Direct Ferries ou Click Ferry. D’Algésiras à Tanger-Med, les tarifs pour la traversée de 90 minutes varient entre 272 € et 284 €, soit 20 % de plus que pendant la saison estivale 2019.

    Pour les traversées entre Barcelone et Tanger-Med, la compagnie maritime italienne Grandi Navi Veloci (GNV) facture 526 €. Remarquablement, ce prix est inférieur aux 650 € facturés par la compagnie maritime Grimaldi pendant la saison estivale 2019.

    Les billets pour les départs du port en France sont plus chers. Les voyageurs ont été contraints de se détourner vers les ports français et italiens les années précédentes en raison de la suspension des services de ferry entre l’Espagne et le Maroc.

    Le prix de la traversée de Sète à Tanger en France est également plus élevé. GNV facture 650 € pour la traversée de 48 heures. La société Balearia propose un trajet plus court et moins cher reliant Sète à Nador (40 heures) pour 621 €. Le trajet était proposé par GNV en 2019 pour 981 € mais les prix ont fortement augmenté l’an dernier pendant la haute saison à 1 473 €.

    Marokko Nieuws, 30/04/2022

    #Maroc #Espagne #Ferry #Transport_maritime #Prix #Tarifs

  • Les Algériens ont-ils la main trouée ?

    Les Algériens ont-ils la main trouée ?

    Les Algériens ont-ils la main trouée ? – Ramadan, dépenses, consommation,

    Les Algériens ont-ils la main trouée ? Au vu de la façon dont ils laissent filer leur argent, on n’en penserait pas moins. La dépense paraît d’autant plus excessive durant le mois sacré, ce qui a été relevé depuis bien des années.

    Certes, le jeûne, surtout les premiers jours, pousse le consommateur à vouloir sortir du menu habituel et l’incite à se permettre des «fantaisies» culinaires, encouragées d’ailleurs par tous les médias et les influenceurs qui y font florès, pour le plus grand bien de la famille des entrepreneurs, producteurs et commerciaux. Ces derniers ne se limitent d’ailleurs pas à exciter l’appétit et la tendance dépensière du citoyen. Ils n’hésitent nullement à forcer les prix à la hausse afin de le dépouiller au plus vite de ses sous. Une partie de cette inflation est certes importée, du moment que notre économie est encore incapable de satisfaire tous les besoins de la population, mais son rythme est accéléré autant par la contribution locale à la hausse des prix à laquelle s’ajoutent inévitablement les effets d’une spéculation que permettent les dysfonctionnements du système de distribution. Oui, mais on peut s’interroger sur cette curieuse facilité du consommateur à tout acheter, y compris quand, in fine, le gaspillage lui saute aux yeux. Si l’on se réfère aux enseignements tirés des enquêtes de consommation que mène l’Office national des statistiques, on constate que l’essentiel du revenu du ménage algérien est consacré aux dépenses alimentaires. Le reste est consommé en frais d’entretien et en achats de médicaments et soins, tandis que les dépenses liées à la culture, aux voyages et aux loisirs en général représentent la portion congrue. Rien d’étonnant à cela, le niveau de vie général de la population est modeste.

    Acquérir un bien durable (voiture, immobilier…) ou s’offrir un voyage à l’étranger est devenu hors de portée de la majorité des bourses, de sorte que l’épargne leur paraît un acte sans espoir d’aboutir, d’autant plus inutile que l’inflation érodera vite les petites économies. Les catégories les plus aisées, quant à elles, ne trouvent pas occupation à leur surplus d’argent, les nouveautés étant rares dans le pays. Tout le monde se rabat donc sur le volet alimentaire, qui peut être considéré comme le segment le plus «dynamique» en termes d’offres, même si nos marchés sont loin de ressembler à ceux des économies opulentes. Non, le consommateur ne dilapide pas son argent et est loin d’être «irrationnel». En agent avisé, il s’adapte au contexte dans lequel il vit. Il n’y a aucun secret, si épargner ne sert de rien, il préférera vite dépenser, avant que ses dinars valent moins.

    Ouali Mouterfi

    Horizons, 19/04/2022

    #Algérie #Ramadan #Argent #Consommation #Dépenses

  • Covid-19 : la fin du ramadan et la peur d’une flambée épidémique en Tunisie, en Irak et en Indonésie

    Dans le club des correspondants, franceinfo passe les frontières pour voir ce qui se passe ailleurs dans le monde. Aujourd’hui direction Tunis, Bagdad et Jakarta pour voir quelles restrictions sanitaires ont été décidées lors de l’Aïd.

    Comme l’année dernière, la fin du ramadan, mercredi 12 mai, se déroule dans un contexte particulier. La pandémie de Covid-19 bouscule les habitudes des pays musulmans et les festivités sont soumises à restrictions. Nous partons en Tunisie, en Irak et en Indonésie pour voir quelles mesures ont été prises pour l’Aïd.

    Les Tunisiens fêtent l’Aïd confinés
    En Tunisie, c’est simple : la population passe toute cette dernière semaine du mois de ramadhan confinés. Impossible de se réunir en famille pour l’Aïd. Le pays est frappé par une troisième vague autrement plus meurtrière que les deux premières avec 90 morts par jour en moyenne.

    La Tunisie fait face à la plus grave crise sanitaire de son histoire dit le premier ministre qui, ces dernières semaines, alors que la courbe montait dangereusement, martelait que l’économie du pays ne survivrait pas à un nouveau confinement. Il a été contraint de changer d’avis.

    Zina, la quarantaine, couturière, résume bien l’ambiance générale. Elle est soulagée même si ce confinement tombe la dernière semaine du mois de ramadan. Soulagée mais fâchée contre ce gouvernement qui a bien trop tardé à promulguer le confinement : « Je le critique à mort, à mort. Fin mars, début avril, on aurait dû faire un confinement général. On meurt, on meurt tous les jours. Dans notre religion, c’est la santé avant tout ! C’est le bon Dieu qui nous ordonne de faire gaffe à notre santé ! »

    Le corps médical attendait lui aussi ce confinement à l’instar de Zakaria Bouquira. Ce médecin décrit l’état de son hôpital : « C’est vraiment terrible ce qui est en train d’arriver. Quand il y a des nouveaux patients ils sont sur la liste d’attente. On est arrivés au stade de la saturation. » Pour lui, il faudrait non pas une semaine de confinement, mais deux mois minimum afin d’aplanir la courbe. D’autant qu’à peine plus de 2% des Tunisiens ont être vaccinés pour le moment.

    En Irak, un couvre-feu peu respecté
    L’Irak, pays arabe le plus touché par l’épidémie de Covid-19, ne veut prendre aucun risque. L’Aïd se déroulera en petit comité seulement car un couvre-feu de dix jours commence dès aujourd’hui. Un couvre-feu total qui se prolongera jusqu’au 22 mai. Tout sera fermé pendant cette période normalement synonyme de vacances et de festivités.

    Des forces de sécurité quadrillent les villes pour contrôler tous les passages en voiture. Mais les Irakiens sont en quelque sorte inventifs et n’aiment pas beaucoup les règles. Il y a déjà, depuis plusieurs mois ici un couvre-feu, imposé les week-ends, et on voit de plus en plus de voitures dans les rues même pendant ces jours de restrictions. Ce sont des habitants qui ont réussi à se procurer des laissez-passer, normalement réservés aux militaires, médecins, journalistes, etc. Au même titre, d’ailleurs, qu’on voit de plus en plus d’Irakiens se rassembler sur les trottoirs, devant des cafés ambulants sans être trop inquiétés par les forces de l’ordre.

    Ce couvre-feu total risque donc de ne pas être totalement respecté. Ce qui fait craindre une hausse des contaminations peut-être dans les prochaines semaines. C’est en tout cas ce que redoute le personnel soignant. L’Irak a vécu une seconde vague très virulente, avec près de 10 000 nouvelles contaminations par jour, « officiellement ». Car tous les médecins disent ici que ces chiffres sont sous-évalués.

    Tous les services étaient en tout cas surchargés, et ca ne se calme que depuis quelques jours. Ce personnel soignant redoute donc que, malgré ce couvre-feu, de larges rassemblements, familiaux, religieux, soient organisés et aggravent une nouvelle fois la situation. Particulièrement à l’heure où plusieurs cas du variant dit indien ont été détectés en Irak. On sait que ce variant préoccupe beaucoup la communauté scientifique, et en Irak, le système de santé est quasi inexistant. Pour ces médecins ce n’est donc absolument pas le moment de lâcher du lest si l’on veut éviter un scénario catastrophe.

    L’Indonésie redoute un scénario à l’indienne
    En Indonésie, pays qui compte le plus de musulmans au monde, la fin du ramadan génère d’immenses mouvements de migrations intérieures : c’est le mudik. Des millions de travailleurs retournent dans leur région natale. Cette année, malgré la pandémie de Covid-19 et l’interdiction de voyager, le gouvernement s’attend à ce que 18 millions de personnes parviennent quand même à circuler. Les épidémiologistes redoutent le pire.

    C’est la même comparaison qui revient sans cesse, celle d’un scénario à l’indienne. L’Indonésie était déjà mal préparée à la pandémie, avec seulement trois lits de soin intensifs pour 100 000 habitants. Et aujourd’hui, avec les variants sud-africain, anglais et indien qui circulent, un scénario catastrophe est à craindre.

    Pour l’épidémiologiste Dicky Budiman ces migrations de fin de ramadan sont terribles car elles mettent à mal un des seuls atouts dont dispose l’Indonésie dans sa bataille contre le Covid-19 : « Comme nous sommes un archipel, nous avons des barrières naturelles, les îles sont de facto confinées, donc il faudrait utiliser cette géographie, mais là c’est trop tard on a perdu cette opportunité. »

    >>> L’indonésie mise sur un vaccin certifié halal

    Si les voyages sont interdits, comment ces migrations sont elles possibles ? Certains sont partis avant la date officielle d’interdiction, d’autres prennent des petites routes, se cachent dans des camions de marchandise. Pour Dicky Budiman, cette obstination à fêter l’Aïd normalement est aussi le symptôme du peu de crédit qu’ont les autorités sanitaires dans ce pays.

    En Indonésie, 80% des gens, lorsqu’ils tombent malades, se soignent par eux-mêmes. En attendant, le virus circule à un taux inquiétant : sur un échantillon de 6 000 voyageurs pris au hasard par le gouvernement, 61% étaient positifs au Covid-19.

    Franceinfo, 12 mai 2021

    Etiquettes : Tunisie, Irak, Indonésie, Aïd El Fitr, Ramadan, covid 19, pandémie, coronavirus, confinement,

  • Quand l’organisme s’acclimate au jeûne

    Les bienfaits du jeûne sur la santé sont insoupçonnables. Néanmoins, il faut admettre que, durant le jeûne, l’organisme humain est mis à rude épreuve. La privation de nourriture et d’eau depuis l’aube jusqu’au coucher du soleil, un mois durant, pousse l’organisme à modifier son fonctionnement et à mobiliser certains mécanismes d’adaptation, et ce, dans le but de préserver, intacts, les organes et de permettre au jeûneur de rester en bonne santé.

    En effet, parmi les catalyseurs fondamentaux de l’organisme humain figure le glucose. Il est contenu dans le sucre mais aussi dans d’autres aliments comme le pain, les féculents et autres et représente la dynamo de l’organisme humain. Son importance est majeure en raison de son précieux apport sur le cerveau. C’est que près des deux tiers des glucides engloutis—dont le glucose—sont consommés par le cerveau et assurent ainsi son bon fonctionnement. D’autant plus que le glucose représente 50% des calories, principales sources d’énergie. Cependant, durant le jeûne, le cerveau se trouve en manque de sucre, ce qui peut être dangereux et entraîne parfois des convulsions et la perte de connaissance. Aussi, les jeûneurs ont-ils tendance à modifier—spontanément—leurs habitudes alimentaires durant le mois saint en optant pour une consommation régulière de sucreries surtout durant la soirée. D’autant plus qu’ils préfèrent, à défaut de tonus, restreindre leurs activités physiques, ce qui leur permet de préserver au mieux leurs réserves en glucose et maintenir ainsi l’alimentation du cerveau en glucose.

    Glycogène, protéines et cétones

    D’un autre côté, et outre le changement des habitudes alimentaires durant le mois saint, l’organisme déploie des mécanismes d’adaptation afin de garantir l’alimentation du cerveau en glucose. En effet, il s’agit de l’exploitation des réserves de glucose, stockées sous forme de glycogène dans le foie. Même les protéines présents dans les muscles se convertissent en glucose d’où l’impératif, pendant Ramadan, de manger équilibré et d’introduire les protéines contenues dans les viandes, les œufs et les produits laitiers dans nos assiettes.

    Autre mécanisme d’adaptation : la production, par le tissu adipeux, des cétones, lesquels aident également au bon fonctionnement du cerveau. D’ailleurs, l’odeur «acétonique» de la bouche des jeûneurs ou cette mauvaise haleine revient à la production des cétones et prouve ainsi le déclenchement de ce mécanisme d’adaptation de l’organisme au jeûne prolongé.

    Tous ces mécanismes convergent vers le bon fonctionnement de l’organisme, et, par conséquent, garantissent la survie en situation de privation alimentaire. Des mécanismes d’adaptation qui risquent, néanmoins, de faire défaut en cas d’atteinte par certaines maladies chroniques (diabète ), de maladies graves (cancers) ou encore des maladies associées à des carences (anémie, anorexie…). Aussi, est-il toujours indispensable de prendre l’avis du médecin avant d’entamer le jeûne. Il convient aussi de manger équilibré et de veiller sur une bonne hygiène de vie aussi bien durant Ramadan qu’en temps normal.

    * Source : https://theconversation.com

    La Presse.tn, 09 mai 2021

    Etiquettes : Ramadan, jeûner, santé,

  • Tunisie: les musulmans célébreront l’Aïd-el-Fitr confinés

    Depuis dimanche, la Tunisie est rentrée dans un confinement d’une semaine en raison de la situation sanitaire qui se détériore. Ce nouveau de confinement qui englobe la célébration de l’Aïd-El-Fitr, la fête de la fin du mois de Ramadan, suscite la colère des commerçants et artisans.

    La décision des autorités tunisiennes d’instaurer un nouveau confinement d’une semaine, du 9 au 16 mai, suscite de la colère et des manifestations au sein de la population, principalement pour son impact sur l’activité économique.

    Durant cette période, les mosquées doivent fermer et les prières du vendredi et de l’Aïd-el-Fitr sont annulées. Il est, en outre, interdit de circuler entre les villes, les rassemblements pour les événements sportifs ou familiaux et toutes les manifestations publiques ou privées sont interdites. Les parcs et centres commerciaux, les marchés hebdomadaires et supermarchés sont également fermés pendant cette période à l’exception des commerces de proximité et ceux liés aux secteurs vitaux.

    Plusieurs commerçants et propriétaires de café dans la ville de Gabès, dans le sud-est, ont organisé, dans la nuit du samedi 8 mai, un rassemblement de protestation devant le gouvernorat de la région pour exprimer leur refus du confinement général qui aura des incidences graves sur leurs activités, la période de l’Aïd étant une occasion pour se refaire une santé financière.

    Ces nouvelles mesures sanitaires de lutte contre le coronavirus coïncident, en effet, avec la fête marquant la fin du mois de jeûne du Ramadan, attendue cette année le 13 mai. À l’occasion de cette fête, les musulmans qui se réunissent traditionnellement en famille ou entre amis, après la grande prière à la mosquée, sont enjoints de rester chez eux.

    « Nous ne pouvons pas accepter »

    Dimanche 9 mai, au premier jour de ce nouveau confinement, plusieurs dizaines de chauffeurs de taxi se sont rassemblés à Tunis, la capitale, pour manifester contre ces nouvelles mesures, selon un correspondant de l’AFP. « Nous n’avons pas assez d’argent pour vivre, nous ne pouvons pas accepter de rester chez nous, » a dit l’un d’entre eux.

    Dans le gouvernorat de Sousse, dans le centre-est, la branche de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), la principale organisation patronale, a décidé de faire fi de ces restrictions supplémentaires : « Nous avons décidé de poursuivre les activités commerciales, étant donné les conditions économiques difficiles de la plupart des entreprises ».

    Le système de santé menace de s’écrouler

    Certains internautes ont par contre salué la décision des autorités et encouragé le respect des nouvelles mesures de lutte contre la pandémie. « Vu la pandémie dans le pays, le gouvernement avait-il d’autres choix ?, interroge Lilia Reno. D’ailleurs, de nombreux Tunisiens attendaient cette décision et espèrent ainsi la diminution du nombre de cas et de décès. »

    Selon le bilan de la pandémie dans le pays communiqué le 9 mai, la Tunisie a enregistré « 1 301 nouveaux cas de contamination au coronavirus et 79 décès supplémentaires durant ces dernières 24 heures. 2 518 sont actuellement hospitalisés, dont 490 patients en réanimation et 138 sous assistance respiratoire ». La Tunisie compte donc, à cette date, 320 813 cas confirmés de covid-19 et 11 429 décès, depuis le début de la pandémie en mars 2020.

    En raison d’un système de santé qui menace de « s’écrouler » du fait de l’afflux grandissant de malades dans les hôpitaux, les autorités tunisiennes ont annoncé, vendredi 7 mai, l’instauration d’un nouveau confinement du 9 au 16 mai, et un durcissement du couvre-feu qui commence désormais à 19 heures jusqu’à 5 heures.

    Guy Aimé Eblotié (avec AFP)

    La Croix Africa, 10 mai 2021

    Etiquettes : Ramadan, Aïd El Fitr, jeûne, confinement, coronavirus, covid 19, pandémie,

  • Algéried-dépenses/Fête de l’Aïd, le coup de grâce

    LES MÉNAGES FACE À UNE AUTRE RUDE ÉPREUVE DE DÉPENSES : Fête de l’Aïd, le coup de grâce

    Après la rude épreuve du Ramadhan difficilement surmontée par les citoyens, notamment la mercuriale enfiévrée des prix des produits alimentaires de première nécessité et la pénurie d’autres à l’instar de l’huile de table qui est toujours introuvable sur le marché, l’Algérien est de nouveau face à une autre épreuve qui pourra lui ruiner la poche.

    En effet, malgré les promesses faites par le ministre du Commerce, Kamel Rezig, et son camarade de l’Agriculture, Hamdani, a stabiliser les prix dans le marché afin de permettre au citoyen de se nourrir au moins des fruits et légumes essentiels en ce mois sacré à des prix abordables et accessibles à tout le monde, car il est à noter que la pomme de terre qui est considérée comme le produit des pauvres, à atteint les 100/120da et la tomate ainsi que le poivron, 180da sans parler des fruits devenant un lux ou des viandes rouge et blanche ou même encore les poissons dont la sardine affichait 1500 da/kg. Aujourd’hui et après 27 jours de carême rien n’a changé ! Au contraire d’autres produits de large consommation ont connu une augmentation à l’instar de la margarine dont les prix de certaines marques ont augmenté de 20 %. Selon l’APOCE cette hausse est liée à la baisse de la valeur du dinar. Également la même organisation prévoit une flambée dans les prix du poulet un produit de consommation largement répandue chez les Algériens, et cela dans les jours à venir.

    Chers, chers les vêtements de l’Aïd!

    Outre les fruits et légumes, les viandes et les ingrédients de gâteaux ; les ménages sont confrontés, durant ces jours, à une autre épreuve et cela à l’approche de la fête de l’Aïd El-Fitr. En effet, quelques jours seulement nous séparent de la célébration de la fête de l’Aïd El-Fitr. Les magasins de vente de vêtements d’enfants comme ceux des adultes sont bourrés de monde dans les journées comme dans les soirées du Ramadhan, afin d’acheter les plus beaux habits comme le dicte la tradition. Du coup, les magasins de ces commerces ont connu une animation particulière ses derniers jours. Certains sortent content et satisfaits de ces lieux après avoir trouvé et acheté ce qu’ils cherchaient, d’autre tristes sans aucun article dans les mains à cause des prix « intouchables » affichés sur les vêtements exposés. Le comble est que ces habits sont affichés « soldes » ou « promo » à un prix « choc » dépassant le pouvoir d’achat du client, sont du stock invendus de l’an dernier vu la situation sanitaire et la fermeture de tous les commerces à cause du confinement mesure prise par le gouvernement pour éviter la propagation du Covid. Dans tout cela, le citoyen lambda subit les conséquences de la culture du gain rapide et facile chez les commerçants et l’absence de contrôle des prix par les autorités concernées notamment les services de Kamel Rezig qui a échoué dans la gérance du mois sacré et à toute occasion qui se présente. Par ailleurs et sur les réseaux, les internautes dénoncent ces augmentations qui se poursuivent pointant au doigt les commerçants d’une part et les autorités d’autre part.

    Sarah Oubraham

    Le Courrier d’Algérie, 10 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Ramadan, Aïd El Fatr, dépenses, cherté de la vie, ménages,

  • Algérie / Aspirer à mieux (Edito de Ouest Tribune)

    Qu’est ce qu’il aura été pénible ce ramadhan 2021 !Un long ramadhan caractérisé , comme jamais, par une rude bataille du couffin. Les Algériens ont peiné du début à la fin de ce mois pour remplir leur couffin et passer dans les meilleures conditions possibles ce mois connu pour sa frénésie de consommation à tous les niveaux.

    Un long mois où les prix ont pris l’ascenseur pour ne jamais en descendre. Malgré les assurances des responsables de tout bord, les légumes, les fruits et les viandes n’ont jamais redescendu pour que les petites et moyennes bourses se permettent, en quantité et en qualité, ce qu’elles avaient l’habitude de s’offrir les ramadhans passés. D’ailleurs, certains produits ont recommencé, ces jours ci, à connaître des augmentations insupportables à l’image de la viande de volaille dont le kilo se vend à plus de 450 dinars.

    Le dérèglement qui a frappé le marché algérien ces dernières semaines est unique en son genre, puisque le marché ne semblait répondre à aucune logique et plus grave encore, les mesures prises par les pouvoirs publics ne semblaient avoir aucun effet sur les prix. C’est comme si quelque chose s’était brisée dans la machine de régulation actionnée de tout temps par le ministère du Commerce, mais qui cette fois a marqué ses limites et n’a eu aucune incidence sur les prix.

    Ni le déstockage, ni la multiplication des points de vente étatiques, ni les autres moyens n’ont pu freiner la montée vertigineuse des prix. C’est comme si l’Etat avait perdu tout contrôle sur le marché, qui était désormais sous la main des spéculateurs de tous poils qui se sont retrouvés maîtres du jeu et ont réussi à imposer leur diktat, en manipulant les prix à leur guise et en diversifiant les produits à en commander les prix à leur guise.

    Ce mois de Ramadhan et tous les couacs qui l’ont caractérisés doivent être scrutés de près par les pouvoirs publics, appelés à tout mettre en œuvre pour ne pas avoir à revivre un cauchemar pareil dans l’avenir. Les Algériens ont eu un mois difficile à vivre, et en ces temps de troubles et de manipulations, le gouvernement est mis devant ses responsabilités pour revoir sa stratégie et reprendre la main dans un domaine qui touche de très prés le pouvoir d’achat de millions d’Algériens qui aspirent à vivre dans les meilleures conditions que permettent la conjoncture actuelle, et à ne pas être pris en otage par des spéculateurs qui ont causé un tort certain à tout un pays. Il est temps de reprendre les choses en main et de sévir contre ceux qui veulent appauvrir le peuple.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 10 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Ramadan, frénésie de consommation, hausse des prix, viande de volaille,

  • RAMADAN – Tout savoir sur l’Aïd El Fitr

    L’Aïd el-Fitr ou fête de la rupture, marque la fin du jeûne du mois de ramadan. Elle est célébrée le premier jour du mois de chawâl 10ème mois du calendrier lunaire islamique. Elle est aussi parfois appelée Aïd el Sghir « la petite fête », par opposition à l’Aïd el Kebir, « la grande fête »

    Pour être fixé sur la date de la fin du ramadan 2021 (année 1442 de l’hégire), il faut attendre la nuit du doute, le vendredi 29 ramadan (12 mai). Les instances musulmanes se réunissent ce jour-là pour observer le ciel. Si un croissant de Lune est visible dans la soirée, alors l’Aïd el-Fitr aura lieu le 13 mai, dans le cas contraire, l’Aïd el-Fitr débutera le 14 mai. Seul le Mufti de la République est habilité à annoncer la date exacte.

    L’Ambassade de France et le Consulat général seront fermés le jour de l’Aïd.

    Les coutumes de l’Aïd el-Fitr

    Selon la tradition, avant la prière du Sobh, les hommes portaient leurs plus beaux vêtements et les femmes préparaient les plats de Hlouw. Elles s’échangeaient des gâteaux et pâtisseries divines à travers les visites que seulement les hommes pratiquaient.

    Le fidèle s’acquitte de l’aumône de la rupture du jeûne ou Zakat al-Fitr. La prière (salat al aïd) a lieu en début de matinée et est effectuée soit dans une mosquée, soit dans un mossalla permettant de rassembler plus de fidèles.

    Les enfants, de leur côté, sortaient avec les nouveaux habits. Ils collectaient aussi Mehbet El Aid, donnée par les oncles et les voisins.

    Aujourd’hui, les femmes partagent avec leurs maris les visites entre familles et amis. Certaines familles préfèrent sortir et se promener plutôt que de se plier aux traditions et visiter le vieil oncle ou la belle-mère.

    Les enfants sont devenus de vrais petits pachas et savent bien que cette fête leur est aussi dédiée. Ils en profitent donc pour faire de multiples caprices et réclamer jeux coûteux et vêtements à la mode !

    Cependant, cette fête sera toujours la plus amusante et la plus colorée de toute l’année.

    Le petit journal, 04 mai 2021

    Etiquettes : Ramadan, jeûne, religion, Islam, Aïd El Fitr, nuit du doute,