Étiquette : Ramtane Lamamra
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Rencontre ministérielle Italie-Afrique: Intense activité diplomatique de Lamamra à Rome
Algérie, Ramtane Lamamra, Italie-Afrique, Afrique, diplomatie, #Algérie, #Italie, #ItalieAfrique,Depuis hier, à Rome, Italie, pour une durée de trois jours, en réponse à l’invitation de son homologue italien, Luigi di Maio, à prendre part à la 3me réunion ministérielle « Italie-Afrique », le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ramtane Lamamra aura des rencontres bilatérales avec ses homologues africains.Aussi durant son séjour en Italie, le chef de la diplomatie algérienne aura des entretiens avec son homologue italien « sur les dossiers de coopération et de partenariat entre L’Algérie et l’Italie, et des consultations sur un nombre de questions régionales et euro-méditerranéennes » indique, hier, un communiqué du MAE.La 3e réunion ministérielle « Italie-Afrique » qui entame ses travaux de deux jours, aujourd’hui, se penche cette année, selon la même source, sur « l’examen des défis énergétiques et climatiques auxquels fait face l’Afrique » ainsi que leurs répercussions, sur le processus de développement dans les pays africains qui subissent de plein fouet les multiples impacts des changements climatiques causés par les pays riches.La rencontre Italie-Afrique, sur le thème précité se tient et ce parallèlement, à la triptyque de la présidence actuelle de Rome, du G20 intitulée « Population, Terre et prospérité ». À Rome il sera question selon le communique du ministère de Lamamra de l’examen « des voies pour la mise en place d’une approche à long terme » visant la consolidation, poursuit-on « des capacités des pays, notamment en voie de développement, face aux défis de la préservation de l’environnement et du développement économique », situation qui s’est aggravée en raison des conséquences de la pandémie Covid-19.Pour bon nombre d’experts et responsables politiques, dont africains, l’explosion des risques sanitaires et de ses conséquences ne doivent pas occulter l’urgence climatique, en raison non seulement des impacts néfastes et conséquences désastreuses des changements climatiques touchant gravement les pays de la sphère sud, mais à cause de la persistance des pays riches à ne pas assumer non seulement ses dégâts mais peinent à freiner le rythme de leurs émission de CO2.Outre les interventions des ministres africains des affaires étrangères sur l’ordre du jour de la rencontre de Rome, prennent part au rendez-vous de Rome, des experts internationaux et régionaux, gouvernementaux et non-gouvernementaux et des patrons de sociétés internationales ainsi que des investisseurs privés.Le chef de la diplomatie algérienne interviendra lors cette 3ème rencontre ministérielle Afrique-Italie, consacrée à « l’examen des défis énergétiques et climatiques » auxquels fait face l’Afrique, sur « la transition énergétique en Algérie » selon la même source, thème inscrit dans le programme du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, comme « une nécessité impérieuse et choix stratégique pour l’Algérie » indique le communiqué du MAE.Le chef de la diplomatie R.Lamamra, qui à New-York lors des travaux de l’Assemblée générale des Nations unies a eu un marathon diplomatique soutenu, septembre dernier, avec ses homologues, notamment africains, a rejoint la capitale italienne, hier, au lendemain de son déplacement à des pays africains, l’Ethiopie et le Mali.Seul pays d’Afrique du Nord sur à peine 12 pays africains invités par les hautes autorités éthiopiennes, à la cérémonie d’investiture du nouveau gouvernement éthiopien, à Addis Abeba ou il a assisté à cette cérémonie, en qualité de représentant du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, Ramtane Lamamra a eu des entretiens avec le président du Nigeria Muhammadu Buhari, le président du Kenya, Uhuru Kenyatta, le président du Sénégal, Macky Sall, le président de la République Ougandaise, Yoweri Museveni, le président de la République du Djibouti, Ismaïl Omar Guelleh et le président de la République de Somalie, Mohamed Abdullahi Mohamed Farmajo.Aussi le chef de la diplomatie algérienne s’est également entretenu avec le Haut représentant de l’Union africaine (UA), l’ancien président du Nigeria Olusegun Obasanjo, avec lequel il a examiné les derniers développements aux plans sécuritaire et politique dans la région de la Corne d’Afrique et les perspectives de résolution des crises dans le continent ».Aussi M.Lamamra s’est entretenu, avec le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères d’Ethiopie, Demeke Mekonnen, avec lequel il a évoqué les questions régionales et internationales d’intérêt commun. Le chef de la diplomatie algérienne a eu, également, un entretien avec le secrétaire exécutif de l’Autorité intergouvernementale pour le développement en Afrique de l’Est (IGAD), Workneh Gebeyeh.S’agissant des relations bilatérales entre l’Algérie et l’Italie, les deux pays maintiennent un rythme de dialogue et d’échange de points de vus périodiques et soutenu, sur les questions de coopération entre les deux pays ainsi que sur les questions et dossiers de l’actualité régionale et internationale.Il y a lieu de rappeler, l’appel téléphonique, entre R. Lamamra et son homologue italien, Luigi Di Maio, juillet dernier, lors duquel ils ont « discut des importantes échéances du partenariat bilatéral et de la situation dans la région Sahélo-saharienne et le Moyen-Orient » avait tweeté Lamamra.Des discussions, « en vue du renforcement de la concertation et de la coordination, de même que nous avons également évoqué les perspectives du partenariat algéro-européen », a écrit dans un tweet M.Lamamra.Karima BennourLe Courrier d’Algérie, 07/10/2021 -
Algérie-Russie: Retrouvailles chaleureuses entre Lamamra et lavrov
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Depuis son retour à la tête de la diplomatie algérienne en juillet dernier lors de la formation du gouvernement Benabderrahmane, Ramtane Lamamra multiplie les sorties et les déplacements à l’étranger.
Il est sur tous les fronts : Tunisie, Maroc, Libye, Sahel, Sahara Occidental, crise du barrage de la renaissance entre l’Égypte, le Soudan et l’Ethiopie, redéploiement de la diplomatie algérienne en Afrique après des annéesd’absence. Ceux qui ont anticipé un retour de la diplomatie algérienne au premier plan au niveau africain et international, après la nomination de Lamamra à la tête du département des Affaires étrangères, qu’il a déjà dirigé entre septembre 2013 et mai 2017, ne se sont pas trompés.
Son retour au ministère des Affaires étrangères a redynamisé la diplomatie algérienne, dont la voix était quasiment inaudible en Afrique et dans le monde. En moins de trois mois, Lamamra a visité plusieurs fois la Tunisie, qui est confrontée à une grave crise politique, s’est rendu en Ethiopie, au Soudan et en Égypte, a annoncé la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc le 24 août dernier. Il a eu des entretiens avec pratiquement tous les ministres des Affaires étrangères des grands pays de la planète : États-Unis, Russie, Chine, France.
Présent à New York en marge de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations-Unies (20-28 septembre), Ramtane Lamamra a rencontré de nombreux ministres des Affaires étrangers de plusieurs pays. Ses retrouvailles avec le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov ont été particulièrement chaleureuses, comme en témoigne la vidéo de quelques secondes diffusée sur le compte Twitter du ministère des Affaires étrangères de la Russie.
Sur cette vidéo, on peut voir l’échange sympathique entre ces deux poids lourds de la diplom tie.
« Cher ami ! »
« Cher ami ! », a lancé Ramtane Lamamra à Sergueï Lavrov qui l’a salué : « Heureux de te revoir. Tu ne changes jamais, mais dans le bon sens ». Dans la salle de réunion où se tient la rencontre entre les deux MAE, l’échange s’est poursuivi. « Ça fait longtemps », commente Ramtane Lamamra.
« Deux ans, depuis 2019 juste avant la… pandémie », a répondu Sergueï Lavrov. Des images qui dénotent de l’excellente relation entre les deux hommes et qui renseignent sur le poids sur la scène internationale de Ramtane Lamamra.
La dernière rencontre entre Lavrov et Lamamraremonte à mars 2019, alors que l’Algérie était confrontée à une révolution populaire qui a poussé Abdelaziz Bouteflika à renoncer à briguer un 5e mandat et à démissionner de son poste de président de la République le 2 avril 2019.
Le Midi Libre, 26/09/2021
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Mauritanie: Le MAE reçoit son homologue algérien à New York
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Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des mauritaniens de l’extérieur, M. Ismail Ould Cheikh Ahmed,, a rencontré, samedi à New York, en marge des travaux de l’Assemblée générale des Nations Unies, le ministre algérien des Affaires étrangères, M. Ramdane Lamamra.
La rencontre a été l’occasion pour les deux ministres d’aborder les relations de fraternité et de coopération entre les deux pays et les moyens susceptibles de les renforcer et de les développer conformément aux aspirations des deux peuples frères.
Les deux parties ont aussi passé en revue un certain nombre de questions d’intérêt commun, exprimant à cette occasion leur satisfaction du niveau des relations privilégiées entre les deux pays frères.
La rencontre s’est déroulées en présence de SEM Sidi Ould Mohamed Laghdaf, représentant permanent de la Mauritanie aux Nations Unies , M. Mohamed Lemine Moulaye Ely, ambassadeur, directeur général de la coopération multilatérale au ministère des Affaires étrangères, M. Soufiane Meymouni, représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations Unies et ses principaux collaborateurs.
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ONU : Intense activité diplomatique de Lamamra
Sahara Occidental,Maroc, Algérie, Ramtane Lamamra, Assemblée Générale, ONU, #Maroc, #Algérie,Lamamra tient une série de rencontres avec ses homologues et de hauts responsables de l’Administration américaineLe ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra a tenu une série de rencontres avec ses homologues prenant part aux travaux de l’Assemblée générale (AG) de l’ONU et de hauts responsables de l’Administration américaine, lors de sa participation à la réunion de haut niveau de la 76e session qui se tient du 20 au 28 septembre 2021 à New York, a indiqué, mardi, un communiqué du ministère des Affaires étrangères.«Dès son arrivée à New York pour prendre part aux travaux de l’AG de l’ONU, M. Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a tenu une série de rencontres avec ses homologues participant aux travaux de l’AG et de hauts responsables de l’Administration américaine», lit-on dans le communiqué.Lamamra a reçu au siège de la mission de l’Algérie auprès de l’ONU, la sous-secrétaire d’Etat américaine aux affaires politiques, Mme Victoria Nuland avec laquelle il a convenu de «l’impératif de renforcer et de relancer le dialogue stratégique» et passé en revue «les moyens de renforcer les relations bilatérales et les investissements américains, notamment dans le secteur des énergies renouvelables», ajoute le document.L’entretien a également porté sur «plusieurs questions régionales et internationales d’actualité, notamment la question sahraouie et les perspectives de relancer le processus politique et les négociations directes entre les parties au conflit, en l’occurrence la République sahraouie et le Royaume du Maroc», selon la même source.La situation prévalant en Libye à la lumière de la dernière réunion des pays du voisinage tenue à Alger et les derniers développements enregistrés au Moyen Orient et dans la région du Sahel (Afrique)» ont également été au menu de cette rencontre.A cet effet, Mme Nuland a exprimé «le soutien des Etats unis d’Amérique aux efforts de l’Algérie visant à renforcer la paix et la sécurité aux niveaux, régional et international».Selon la même source, «M. Lamamra s’est entretenu avec le ministre des Affaires étrangères de l’Etat du Koweït, président en exercice du Conseil des ministres arabes des affaires étrangères, Cheikh Ahmed Nasser Al Mohammed sur nombre de questions relatives à la situation prévalant dans le monde arabe et les principales questions inscrites à l’ordre du jour de la 76e session de l’AG de l’ONU».Lamamra a reçu au siège de la mission algérienne auprès de l’ONU, le président du CICR, M. Peter Maurer.L’entretien a porté sur les crises humanitaires à travers le monde ainsi que les domaines de coopération entre l’Algérie et le CICR et les voies de les renforcer.D’après le communiqué, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a participé, en outre, à la réunion de concertation des ministres arabes des Affaires étrangères, en marge des travaux de l’Assemblée générale (AG) de l’ONU.La réunion a porté sur «la concertation et la coordination des positions sur l’ordre du jour de l’AG, outre la mobilisation du soutien en faveur des décisions relatives à la cause palestinienne au sein de l’AG et le suivi des efforts au sein du Conseil de sécurité appelé à assumer sa responsabilité dans l’arrêt de toutes les pratiques israéliennes hostiles au peuple palestinien frère».«M. Lamamra a également accordé un entretien à la chaine CNN international, dans lequel il s’est penché sur les relation algéro-américaines ainsi que sur le rôle axial de l’Algérie dans la région et au niveau continental à travers ses initiatives et démarches visant à encourager les solutions pacifiques pour les crises», conclut le communiqué. -
Mauritanie: Ramtane Lamamra reçu par le président El Ghazouani
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Les algériens et mauritaniens partagent le même destin déclare l’envoyé spécial du Président algérien
Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a reçu, mardi en audience, au palais présidentiel, le ministre algérien des Affaires étrangères, M. Ramdane Lamamra envoyé spécial de Son Excellence Abdelmajid Tebboune, Président de la République algérienne démocratique et populaire.
A sa sortie d’audience, l’envoyé spécial a déclaré à l’AMI, qu’il a été honoré par l’audience que lui a accordée le Président de la République à qui il a transmis un message de son frère le Président algérien, ses salutations et ses meilleurs vœux.
M. Ramdane Lamamra a précisé que le message a trait aux excellentes relations unissant les deux pays frères, soulignant qu’il s’inscrit également dans le cadre des consultations entre les deux Présidents et les deux gouvernements.
Le ministre algérien des Affaires étrangères a fait remarquer qu’il y a des perspectives dans le domaine du développement d’un partenariat stratégique poussé de l’avant par la ferme conviction des dirigeants des deux pays. Il a ajouté que les peuples algérien et mauritanien, qui partagent un même destin, ont le devoir de déployer tous les efforts pour assurer un développement solidaire et les perspectives d’un avenir prometteur pour les générations présentes et futures.
L’envoyé spécial algérien a noté que le destin commun des deux peuples s’inscrit naturellement dans un cadre régional et international marqué par beaucoup d’énormes défis et dangers qui imposent des convictions et des engagements partagés permettant de faire évoluer une vision d’avenir commune afin de défendre les principes des deux pays, leurs intérêts, ceux des générations futures et de la zone à laquelle ils appartiennent.
« Nous avons des occasions qui vont se répéter dans l’avenir à commencer par ma rencontre avec le respecté ministre des Affaires étrangères et de la coopération suivi d’un sommet qui regroupera les Présidents des deux pays et nous avons bon espoir que ce sommet se tiendra après les préparatifs nécessaires à sa réussite et permettant d’ouvrir des perspectives prometteuses pour les deux pays et la sous-région » , a conclu M. Ramdane Lamamra.
L’audience s’est déroulée en présence de MM :
-Ismail Ould Cheikh Ahmed, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens de l’Extérieur
-Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine, directeur de cabinet du Président de la Répulique
-Mohamed Lemine Ould Abey Ould Cheikh El Hadrami, chargé de mission à la Présidence de la République
-Nourdine Khandoudi, ambassadeur d’Algérie en Mauritanie
-Boujema Dlimi, ambassadeur, envoyé spécial
-El Arbawi Mohamed Nedhir, ambassadeur, envoyé spécial
Le Premier ministre reçoit le ministre algérien des Affaires étrangères
Le Premier ministre, M. Mohamed Ould Bilal a reçu en audience, mardi à la primature, le ministre algérien des Affaires étrangères et des colonies algériennes de l’étranger, M. Ramtane Lamamra, en visite en Mauritanie.
L’audience a porté sur les relations de coopération entre les deux pays frères ainsi que les moyens permettant de les développer davantage.
L’entrevue s’est déroulée en présence de :
-Ismail Ould Cheikh Ahmed, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens de l’Extérieur
-Mme Aïcha Vall Mint Vergès, directrice de cabinet du Premier ministre
-Mme Mekfoula Mint Agatt, chargée de mission au cabinet du Premier ministre
-Nourdine Khandoudi, ambassadeur d’Algérie en Mauritanie
-Boujema Dlimi, ambassadeur, envoyé spécial
-El Arbawi Mohamed Nedhir, ambassadeur, envoyé spécial
AMI, 07/09/2021
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Algérie-Maroc: Jeune Afrique, bien sucré par le Makhzen
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La décision d’Alger de rompre ses relations diplomatiques avec Rabat ; le 24 août dernier, 27 ans, jour pour jour après la décision du Maroc d’instaurer les visas pour les algériens dans le sillage des accusations mensongères à l’égard des services algériens, est ressentie comme un coup de massue qui laissera des traces durant de longues années.
Les alliés de la monarchie alaouite n’ont pas tardé à porter secours au régime du Makhzen aux abois, en proposant une médiation à Alger. Ses bons offices proviennent essentiellement des alliés traditionnels de Rabat à savoir la France et les monarchies du Golfe, et qui malheureusement n’ont pas réagi au scandale du logiciel espion Pegasus de l’entité sioniste, utilisé par le Makhzen pour espionner 6000 téléphones algériens, suivi des propos de guerre du chef de la diplomatie de l’entité sioniste, tenus à partir de Rabat.
Pris de court face à la fermeté des autorités algériennes, rejetant toute médiation avec Rabat, paniquant à l’idée de voir Alger hausser le ton en recourant à d’importantes représailles économiques, le Maroc revient à ses anciennes pratiques de mobiliser des instruments de propagande pour plaider sa cause à l’intention de l’opinion publique marocaine. Sur ce plan, le Makhzen fera appel comme d’habitude à son média préféré à savoir Jeune Afrique, qui ne tardera pas à s’attaquer au chef de la diplomatie algérienne Ramtane Lamamra, connu sur la scène internationale pour être un diplomate de grande intelligence en matière de règlement des conflits dans les quatre coins de la planète. Ainsi, Jeune Afrique dans une action médiatique mensongère, titrera à son sujet, à l’issue de l’annonce de la rupture des relations diplomatique entre Alger et Rabat «Ramtane Lamamra, pompier ou pyromane ?»
François Soudan, directeur de la rédaction de Jeune Afrique et signataire d’un récent éditorial dans lequel il s’attaquera au chef de la diplomatie algérienne, manque énormément de professionnalisme et d’éthique, dans la mesure où son magazine est sponsorisé par le ministère marocain de l’intérieur.
Le pistoléro médiatique du Makhzen et son zélé François Soudan ne peuvent en aucun cas être objectifs ou neutres dans le traitement de l’information, car ce dernier qui excellait dans le journalisme des caniveaux, s’était illustré en 2017, en allant demander pardon à son Commandeur après une Une drapée par l’emblème marocain dans lequel on pouvait distinguer les visages des terroristes être les auteurs des attentats terroristes de Barcelone, avec la mention «born in Morocco», plusieurs contrats publicitaires avaient été annulés.
200.000 euros pour chaque contrat ! Il a alors supplié le cabinet de les rétablir et a obtenu gain de cause, selon des publications confidentielles françaises
Algérie54, 31/08/2021
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François Soudan, un spadassin médiatique du Makhzen, selon un journal algérien
Maroc, Algérie, Jeune Afrique, François Soudan, Ramtane Lamamra, #Maroc, #Algérie,Le directeur de la rédaction de Jeune Afrique, un spadassin médiatique du Makhzen !Par Nadji AzouzC’est de notoriété publique : le Makhzen dispose en France de lobbys efficaces et de relais médiatiques partagés entre sympathisants spontanés et agents d’influence intéressés à divers titres. Chose normale. Mais il existe parmi ces serviteurs des intérêts stratégiques du Maroc et de son image de marque dans l’Hexagone, des spadassins médiatiques dont fait partie François Soudan, directeur de la rédaction de Jeune Afrique.Ce vice-président du groupe éponyme éditeur, a signé un récent éditorial anti-algérien, un de plus, s’érigeant en la circonstance en avocat de la diplomatie alaouite et en procureur de la diplomatie algérienne.Commentant la rupture des relations diplomatiques entre Alger et Rabat, à l’initiative de l’Algérie, le célèbre laudateur médiatique des autocrates aux longs règnes en Afrique, présente le ministre des Affaires étrangères algérien comme un « pyromane ». « Ramtane Lamamra, pompier ou pyromane ? », s’interroge-t-il d’emblée, et sur un ton faussement détaché.En effet, le titre interrogateur de son plaidoyer éditorial pour le Maroc est juste une clause de style pour mieux suggérer que M. Lamamra serait plutôt du genre incendiaire. Sous-entendu, un faucon belliqueux soucieux d’envenimer les relations bilatérales déjà au point mort. Et François Soudan de s’appliquer par la suite à « décrypter » le communiqué par lequel l’ancien Commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine a annoncé, le 24 août, la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc.Dans un exercice de style combinant plaidoyer et réquisitoire, le courtier médiatique du Makhzen s’attarde, d’entrée de jeu, sur la phrase du communiqué qui dit qu’il est « historiquement et objectivement établi que le royaume du Maroc n’a jamais cessé de mener des actions hostiles, inamicales et malveillantes à l’encontre de notre pays et ce, depuis l’indépendance de l’Algérie. »Il s’en empare pour mieux inverser les rôles, et souligner que le Maroc pourrait dire la même chose en affirmant que ce serait plutôt l’Algérie qui aurait œuvré délibérément à placer la relation bilatérale dans une nouvelle impasse diplomatique. Pour mieux illustrer l’idée de l’arroseur arrosé, le directeur de la rédaction de Jeune Afrique revisite l’épisode de la Guerre des sables (1963) en en « retraçant le contexte ».Cette manière de réécrire l’Histoire est destinée à suggérer, sans ambages, que c’est l’Algérie qui aurait déclenché cette guerre, mue qu’elle aurait été par sa supposée volonté de ne pas céder au Maroc les territoires de Tindouf. Il évoque alors le soutien bien réel du roi Mohamed V aux indépendantistes algériens et son prétendu « refus, qui fut déterminant pour la suite, d’accéder au troc que lui proposaient les Français : la rétrocession de la wilaya de Tindouf (laquelle était rattachée à la province d’Agadir jusqu’en 1952) en échange de la liquidation des sanctuaires de l’ALN dans l’Oriental » marocain.Sur ce point du rattachement territorial de Tindouf au royaume, François Soudan ne semble même pas craindre le ridicule en prenant le risque d’être confronté à la simple réalité historique. Il feint d’ignorer que Tindouf, auparavant objet de rivalités violentes entre tribus des Réguibat et des Tadjakant, qui vivent à cheval dans les zones frontalières, a été définitivement occupée le 31 mai 1934, au nom de la France, par le colonel Trinquet, commandant de la place militaire de Ain Sefra (Algérie). Une fois occupée, Tindouf est d’abord rattachée à la « commune indigène » de Béni-Abbès (dans le Territoire de Aïn Safra), avant de devenir en 1935 le centre administratif de la « commune indigène » de la Saoura, puis quatorze ans plus tard, en vertu de l’arrêté préfectoral du 5 septembre 1949, le chef-lieu de l’annexe de Tindouf. Enfin, le 9 décembre 1956, est créée la Commune de Tindouf dont le conseil municipal est présidé par un fonctionnaire nommé par le Préfet de l’Oranie.Le 7 août 1957, le nouveau département de la Saoura est mis en place, dont Tindouf est l’un des nouveaux arrondissements. Tindouf qui fera partie intégrante de l’Algérie en 1962, du fait d’avoir été libérée grâce au sang des martyrs, et en vertu du principe de l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation définie dans la charte de l’OUA à sa création en mai 1963.La suite de l’éditorial est à l’avenant. François Soudan banalise notamment l’annonce par le représentant du Maroc à l’ONU du soutien actif au séparatisme en Kabylie. Et il le fait pour mieux mettre sur le même pied d’égalité l’appui clair, constant et connu depuis toujours de l’Algérie à la lutte du peuple sahraoui pour sa libre autodétermination.Alors même que le Premier ministre marocain s’applique à dire que cette position de son diplomate aux Nations unies n’est pas celle, officielle, de l’Etat marocain, l’éditorialiste complaisant de Jeune Afrique s’ingénie pour sa part à mettre sur une balance équilibrée une question de décolonisation (reconnue comme telle par l’ONU) et une entreprise de division territoriale de l’Algérie. Il a même justifié cette même position comme étant une réaction logique à ce qu’il a considéré comme étant de la part de l’Algérie une réactivation de « la crise saharienne » via l’abcès de fixation de Guerguerat, point de passage économique stratégique pour le Maroc vers l’Afrique de l’Ouest.Le pistoléro médiatique du Makhzen refuse par ailleurs de voir en la nouvelle alliance stratégique entre le Maroc et Israël une des raisons essentielles à la base de la décision de rupture des relations diplomatiques avec le voisin de l’Ouest. Un voisin «enhardi par la reconnaissance américaine de sa souveraineté sur l’ex-Sahara occidental et le rétablissement de ses relations avec Israël », comme il le reconnait lui-même. Un Maroc « enhardi » par le fait d’être désormais une base arrière franche et une tête de pont israéliennes contre l’Algérie. Une Algérie leader de la résistance à la normalisation dans le monde arabe, et d’autre part hostile à la présence d’Israël, à quelque titre que ce soit, au sein de l’Union africaine (UA).François Soudan veut se convaincre enfin que la décision de rupture des relations diplomatiques serait un acte de « diversion » de la part du pouvoir algérien « très critiqué en interne pour sa gestion déficiente des incendies de forêts qui ont ravagé une partie du pays et l’ont contraint à solliciter l’aide de l’ancien colonisateur ». N’échappant pas lui-même à la tentation de la diversion, le supplétif médiatique du Makhzen verse alors, et allègrement, dans l’indignité. Précisément, en établissant un lien indu entre l’achat ancien de l’Airbus médicalisé du président Abdelaziz Bouteflika et le nombre de Canadairs anti-feux que l’Algérie aurait pu acquérir avec le prix de cet appareil onéreux. Quant on est à court d’arguments convaincants, on choisit alors, hors contexte, hors temps et hors sujet, une rhétorique spécieuse !Le zèle déployé par François Soudan à cirer les babouches royales à coup d’arguments captieux et jésuitiques n’est guère étonnant.Pas si surprenant que ca de la part d’un pilier d’une entreprise de presse qui ne sépare pas toujours publireportages rétribués et reportages, et qui maîtrise, à la perfection et quand cela arrange ses intérêts financiers, le journalisme de connivence.Comme dans le cas de la République du Congo où son épouse, une parente du président Denis Sassou Nguesso et ex-attachée de presse à la présidence de la république, est ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo. Et en même temps, membre du politburo du Parti congolais du travail, le PCT au pouvoir. C’est aussi le cas du Burundi, de la Guinée Conakry, du Bénin et surtout du Maroc.En 2017, suite à la publication d’une Une du magazine qui a fortement déplu au Palais royal après les attentats terroristes de Barcelone et de Cambrils, perpétrés par des djihadistes marocains, François Soudan est discrètement allé à Rabat présenter ses plates excuses au cabinet du roi. Après la parution de cette Une illustrée par un drapeau marocain dans lequel on pouvait distinguer les visages des terroristes, avec la mention « born in Morocco », plusieurs contrats publicitaires avaient été annulés, dont ceux de l’OCP, la BMCE et Attijariwafa Bank. 200000 euros pour chaque contrat ! Il a alors supplié le cabinet de les rétablir et a obtenu gain de cause, selon des publications confidentielles françaises.Le Jeune Indépendant, 28/08/2021
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Algérie : L’agence Anadolou confond Messahel avec Lamamra
Algérie, Egypte, Libye, Ramtane Lamamra, covid 19, pandémie, #Algérie,
Rapportant l’appel téléphonique partagé par le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, avec l’américain Anthony Blinken, l’agence de presse y a joint une photo de l’ancien ministre algérien Abdelkader Messahel.
Citant un twit publié par Lamamra, Anadolou a indiqué que les deux responsables ont interchangé au sujet « des questions bilatérales, régionales et internationales ».
La même source a indiqué que « Lamamra était en tournée africaine la semaine dernière qui comprenait la Tunisie, l’Éthiopie, le Soudan et l’Égypte ».
Dans le même contexte, selon le porte-parole du Département d’Etat américain, Ned Price, « le secrétaire Blinken a réitéré l’engagement des États-Unis à aider l’Algérie dans la lutte contre le COVID-19, notamment en faisant don de vaccins via COVAX, plus de 4 millions de dollars d’aide d’urgence directe et un hôpital de campagne à la pointe de la technologie ».
« Le secrétaire et le ministre des Affaires étrangères ont également discuté des priorités régionales, notamment des développements en Tunisie, en Libye et au Sahel. Ils ont convenu de la nécessité d’une Libye souveraine, stable et unifiée sans ingérence étrangère. Ils ont également discuté des efforts de l’Algérie pour diversifier son économie et attirer davantage d’investissements commerciaux américains », conclue-t-il.
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Maroc: Le Commandeur des écoutes, son Altesse Pegasus 6
Maroc, Algérie, Pegasus, Espionnage, Mohammed VI, Ramtane Lamamra, #Maroc #AlgérieCette diplomatie dézédienne qui dérange furieusement son altesse Pegasus 6 !
par Hakim Laâlam
Par essence, et même par essence de contrebande, je me méfie toujours des gens qui tendent d’abord l’oreille, pour te tendre…
… la main, ensuite !
Ils me font sourire jaune, les cousins d’ici qui disent « mais qu’est-ce qu’on en a à faire de la Tunisie et des bouleversements qui s’y déroulent en ce moment ? Occupons-nous de notre tambouille ! » Moi, je veux bien, mais ce n’est pas à moi qu’il faut la chanter cette chanson.
Bredouillez-en le refrain au Frère Erdogan. À quelle vitesse il s’est rendu en Tunisie, le Président turc ! Pas folle la guêpe islamiste ! Elle a tout de suite vu le danger pour le califat de perdre en route son p’tit Ghannouchi. Eh ouais ! Ils sont comme ça, les Frères ! Ils bossent. S’il faut que le boss descende dans l’arène, il y va Recep ! Il n’hésite pas à mouiller le costard et à susurrer aux oreilles de Kaïs Saïed tout le bien qu’il voit dans un retour rapide à la « normalité » en Tunisie.
Et nous, ici, nous devrions rester les bras croisés et nous occuper de ce qui se passe de ce côté-ci des frontières ? Mais y a plus de frontières, cousin ! Ou alors, c’est que tu n’as rien compris au nouveau monde et à ceux qui, couteaux en mains, en découpent de larges parts pour se les partager.
Ce qui m’amène à ces noms d’oiseaux que les mêmes cousins locaux balancent à la figure de Lamamra, notre chef de la diplomatie. « Résidu de Içaba ! » Ou encore « figure du bouteflikisme ». Ou encore « on ne peut pas faire du neuf avec du vieux puisé dans le clan ». Ah les raccourcis ! Et surtout, ah ! les dégâts tragiques provoqués par le calamiteux « Yetnahaw gaâ ».
Non, cousin ! On ne les enlèvera pas tous ! Ou alors, c’est qu’il ne resterait plus grand monde en Dézédie. Ou alors, il faudrait que nous disparaissions tous, en premier ceux qui, vingt ans durant, ont fermé leur gueule, ont baissé la tête, courbé l’échine et n’ont découvert la parole « révolutionnaire » qu’à partir du 22 février. Trop fastoche ! Tellement confortable !
Lamamra est une pointure. Et le dressing est tellement vide de chaussures adéquates et de bonnes pointures que lorsqu’on en tient une, on ne la lâche plus d’une semelle ! Surtout pas lorsque ceux qui prônent de se débarrasser de Lamamra sont d’abord et avant tout l’armée de mouches employée par le Commandeur des Écoutes, son altesse Pegasus 6 ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.
Le Soir d’Algérie, 04/08/2021
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L’Algérie se tourne résolument vers l’Afrique
Après l’Ethiopie, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a poursuivi son périple africain en se rendant au Soudan où il a été reçu hier en audience par le Président du Conseil de Souveraineté, le Général d’Armée Abdel Fattah Al-Burhan à qui il a transmis un message du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune
L’audience a permis de réaffirmer les liens de fraternité et de solidarité unissant l’Algérie et le Soudan et leurs peuples frères, et de mettre en relief la volonté et la détermination qui animent les dirigeants des deux pays pour imprimer une nouvelle impulsion aux relations bilatérales. A cet égard, le Président Al Burhan a chargé M. Lamamra de transmettre ses meilleures salutations à son frère le Président de la république, M. Abdelmadjid Tebboune, tout en se félicitant des efforts de l’Algérie et de son engagement constant en faveur du règlement pacifique des crises et conflits et de son rôle constructif dans la promotion des relations de fraternité et de coopération, notamment au sein du continent africain.
D’autre part, M. Lamamra a été reçu par le Président du conseil des ministres Abdallah Hamdok. A cette occasion, les deux parties ont exploré les voies et moyens à même de leur permettre de traduire la volonté commune visant à rehausser la coopération bilatérale dans tous les domaines et à promouvoir les efforts conjoints en face des défis multiples à la paix et à la sécurité dans leurs espaces respectifs. enfin, le ministre des Affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger a eu une séance de consultations approfondies avec son homologue soudanaise, Mme Mariam Sadek Al-Mahdi. les deux chefs de la diplomatie se sont félicités de la qualité des relations politiques prévalant entre les deux pays et ont renouvelé leur engagement à œuvrer de concert au renforcement de la coopération bilatérale dans les domaines stratégiques.
A cet égard, il a été convenu de réactiver les mécanismes bilatéraux et de promouvoir une coopération renforcée dans les secteurs de la formation, de l’énergie, de l’agriculture et de la sécurité. Au titre des questions régionales et internationales, les deux ministres ont passé en revue les situations de crise et de conflit prévalant dans la corne de l’Afrique, l’espace sahélo-saharien et le Maghreb, ainsi que les questions d’intérêt partagé inscrites sur l’agenda de l’union africaine. Ils ont exprimé leur satisfaction quant à la convergence des perspectives et analyses des deux pays et ont réitéré leur engagement à travailler davantage pour la consolidation de l’heureuse tradition de consultation et de coordination mutuelle sur tous ces sujets.
La situation prévalant dans le monde arabe et les perspectives de renforcement du partenariat afro-arabe ont été, également, au menu des discussions au regard des derniers développements et des futures échéances importantes impliquant les deux ensembles. les deux parties ont, par ailleurs, échangé sur les conditions de succès du prochain Sommet arabe devant se tenir à Alger dans le but de renforcer l’unité des pays arabes et leur action commune en faveur de la cause palestinienne.
Crésus, 01/08/2021
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