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  • Maroc : 1100 mineurs se trouvent encore à Ceuta

    Selon le site Spanje Vandaag, 1100 mineurs se trouvent encore dans la ville espagnole de Ceuta et « leur processus de réunification avec leurs familles est très difficile ». « La difficulté est que pour renvoyer un mineur, le mineur lui-même et ses parents doivent accepter le regroupement », affirme-t-il.

    « En mars, le Maroc et l’Espagne et l’Espagne ont décidé conjointement de fermer leurs frontières en réponse à la pandémie du coronavirus. C’est cette décision qui rend désormais difficile le renvoi des jeunes chez eux. leurs parents ne peuvent tout simplement pas venir les chercher à Ceuta tant que le Maroc maintient le poste frontières de Tarajal reste fermé. A ce stade, les enfants devraient être remis aux garde-frontières pour rejoindre leurs parents à un point de rendez-vous au Maroc. Le problème est que de cette manière, l’Espagne ne peut pas garantir que le transfert se passe réellement bien », précise Spanje Vandaag.

    « Le gouvernement marocain attribue la lenteur des progrès aux « procédures difficiles de certains pays européens », qui compliquent le retour des jeunes et des adolescents dans leur pays d’origine », indique la même source.

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  • « La bureaucratie retarde le retour des mineurs de Ceuta » (Maroc)

    Rabat, 1 juin (EFE) – Le gouvernement marocain a abordé aujourd’hui pour la première fois au cours des dernières semaines le problème des mineurs marocains non accompagnés, qui se comptent par centaines dans la seule ville espagnole de Ceuta, et l’a imputé principalement aux « procédures administratives et judiciaires complexes (pour leur retour) dans plusieurs pays européens ».

    Les ministres de l’Intérieur, Abdeluafi Laftit, et des Affaires étrangères, Naser Burita, ont convoqué aujourd’hui la presse étrangère pour lire – sans admettre de questions – une déclaration commune dans laquelle ils assurent que le roi Mohammed VI s’est intéressé personnellement à la question des mineurs et « a demandé qu’elle soit résolue définitivement ».

    Les ministres ont déclaré qu’ils « regrettent que la question de la migration, y compris celle des mineurs non accompagnés, soit utilisée comme un alibi pour éluder les véritables causes de la crise actuelle avec l’Espagne », qui sont principalement liées à l’attitude de l’Espagne vis-à-vis du Sahara occidental, a indiqué hier le ministère des affaires étrangères.

    La déclaration conjointe ajoute que le Maroc « se réserve le droit de donner, en temps voulu, les réponses appropriées aux accusations infondées du gouvernement espagnol ».

    Hier, le président Pedro Sanchez a eu des mots particulièrement durs à l’égard du Maroc pour sa gestion de la question migratoire, et a déclaré : « Il n’est pas admissible qu’il y ait un gouvernement qui dise que les frontières sont attaquées, dans ce cas de l’Espagne, que les frontières sont ouvertes pour que 10 000 immigrants entrent en moins de 48 heures dans une ville espagnole comme Ceuta, en raison de désaccords, de différences et de divergences en matière de politique étrangère ».

    D’autre part, le gouvernement marocain ne s’est pas encore prononcé sur ce qui s’est passé aujourd’hui en Espagne avec le premier interrogatoire du leader sahraoui Brahim Gali par le juge Santiago Pedraz de la Cour nationale, qui n’a pas émis de mesures conservatoires à son égard, ni sur l’incident de l’avion algérien qui a dû faire demi-tour en essayant d’entrer en Espagne dans le but présumé de rapatrier Gali.

    ABC, 01 juin 2021

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  • Air Algérie : baisse de tarif sur le « pack confinement »

    La Compagnie aérienne nationale, Air Algérie, a annoncé mardi dans un communiqué, que le montant « Pack confinement » prévu pour les Algériens de retour au pays, dès ce mardi, est réduit à 33.000 de DA par passager, tandis que les étudiants et les personnes âgées à faible revenu sont dispensés de ces frais.

    « En application des nouvelles directives des autorités algériennes, le montant du pack confinement est réduit à 33.000 da par passager » a indiqué Air Algérie dans une publication sur ses comptes officiels sur les réseaux sociaux.

    La Compagnie a également expliqué que « les demandes de dispense de paiement des frais de confinement en faveur des étudiants et des personnes âgées à faible revenu doivent être accompagnés des pièces justificatives et adressées aux représentations diplomatiques et consulaires à l’étranger », précisant « qu’elle (Air Algérie) contactera toutes les personnes dont la dispense a été accordée par les services compétents ».

    A rappeler que les frais de confinement étaient initialement fixés à 41.000 DA (TTC) pour les Algériens de retour au pays à la faveur de la décision du Gouvernement relative à l’ouverture partielle de l’espace aérien sur l’International à partir du 1er juin.

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ensuite ordonné de baisser les frais d’hébergement relatif à l’isolement de 20% pour les Algériens de retour au pays, et de dispenser les étudiants et les personnes âgées à faible revenu de ces frais.

    Le « Pack confinement », payable au moment de l’achat ou de la confirmation du billet d’avion couvre les frais de transport vers le lieu du confinement, l’hébergement de 5 nuitées en pension complète, ainsi que le test COVID prévu à la fin du confinement, avait expliqué Air Algérie, notant que l’exonération des frais de confinement est entendue dans la limite de deux enfants de moins de 12 ans par famille.

    La reprise des vols d’Air Algérie s’effectue à partir d’aujourd’hui avec un vol Constantine-Tunis-Constantine tous les vendredis, Alger-Istanbul-Alger (tous les dimanches), Alger-Paris (ORLY)-Alger (tous les mardis et jeudis), Alger-Marseille-Oran (tous les samedis) et Alger-Barcelone-Alger (tous les mercredis).

    APS

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  • Les experts se défendent sur les conditions de rapatriement des algériens bloqués à l’étranger

    Les membres de la Communauté nationale à l’étranger en sont quittes pour une grosse déception, après avoir pris connaissance des conditions fixées par le Premier ministère pour le retour au pays, à partir du 1er juin, date de la réouverture partielle des frontières. Cette déception, très largement relayée sur les réseaux, où l’on parle de « mesures paranoïaques », est loin de trouver un écho positif chez les autorités médicales algériennes qui ont défendu résolument ces conditions, à l’instar des professeurs Mohamed Belhocine, conseiller international et Elyas Akhamokh, membre du Conseil scientifique, tous deux membres du Comité scientifique. « C’est juste impossible d’ouvrir totalement les frontières, après une fermeture de plus d’une année, sans prendre des mesures préventives », défend le Pr Belhocine qui rappelle que cette fermeture « est positive et a permis au pays d’échapper à une propagation à large échelle de la pandémie, comme certains pays voisins ».

    Défendant la position des autorités, qui ont la responsabilité politique de ces mesures, le Pr Belhocine estime que « les autorités politiques devaient prendre ces mesures, car elles ont la responsabilité de protéger les citoyens contre les risques potentiels véhiculés par ceux qui reviennent au pays, c’est un mal pour un bien ».

    Le membre du Comité scientifique, dans une tentative de tempérer la rigueur des conditions rappelle que « dans certains pays le confinement imposé est de huit jours en plus du test PCR et le tout à la charge exclusive du voyageur et pour autant nous n’avons pas entendu une telle levée de boucliers » On retrouve un peu la même tonalité dans les propos du Pr Elyas Akhamokh pour qui «le test PCR est nécessaire mais pas suffisant « dit-il en expliquant que les mesures prises par le gouvernement sont décidées par le Comité scientifique. «C’est la commission scientifique qui a exigé le confinement de cinq jours dans le cadre de la batterie de mesures préventives pour éviter à notre pays des situations vécues par des pays voisins», justifie-t-il sur le site Sabq Press.

    «Ce n’est pas possible, après plus d’une année de fermeture des frontières, de les ouvrir totalement et d’un coup ;il faut une phase probatoire, c’est dans l’intérêt de tout le monde, le confinement est une mesure prise par tous les pays qui ont ouvert leurs frontières», insiste encore le Pr Akhamokh qui en appelle à « la compréhension de nos frères émigrés ».

    C’est donc à prendre ou à laisser pour les membres de la communauté d’émigrés qui en plus de contester ces conditions, redoutent l’inévitable bureaucratie des autorités, notamment le ministère de l’Intérieur (pour les autorisations d’entrée) et Air Algérie pour l’insuffisance en termes d’offre de sièges. Car il faut bien convenir que cinq vols hebdomadaires, en début de haute saison, synonyme des grands rushes d’été, c’est infiniment insuffisant. Alors, bonjour la pagaille aux aéroports français ?

    H. Khellifi

    L’Est Républicain, 27 mai 2021

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  • Algérie-France, embarquement imminent !

    Seules les liaisons avec la Frances sont autorisées comme première étape de la réouverture des frontières. Après les annonces faites en Conseil des ministres il y a une semaine, on en sait un peu plus sur le programme des vols de et vers l’Algérie, ainsi que sur les pistes privilégiées et la fréquence des vols. Dans une rencontre avec les associations, l’ambassadeur d’’Algérie à Paris a révélé que les premières rotations se feront entre l’Algérie et la France dans un premier temps. Wait and see pour les autres destinations.

    Par Feriel Nourine

    Après la confirmation de la réouverture des frontières, dimanche dernier en Conseil des ministres, l’ambassadeur d’Algérie en France, Antar Daoud, a apporté quelques précisions sur la reprise des vols, annoncée pour le 1er juin lors de la même réunion.

    A l’issue d’une rencontre avec plusieurs associations représentant la communauté algérienne dans l’Hexagone, le premier responsable de la diplomatie algérienne dans ce pays s’est exprimé sur la télévision publique pour préciser qu’à partir de cette date, cinq vols quotidiens sont programmés par Air Algérie. Ils relieront les aéroports de Paris, Marseille et Lyon à ceux d’Alger, Oran et Constantine, a souligné M. Daoud. Ce dernier complète ainsi le communiqué de presse du Conseil des ministres annonçant que pour une première étape de la réouverture partielle des frontières aériennes du pays se fera avec «une moyenne de cinq vols quotidiens de et vers les aéroports d’Alger, de Constantine et d’Oran».

    Il a également évoqué la possibilité d’ouvrir, dans une seconde étape, des vols au départ des aéroports de Toulouse et de Lille vers les aéroports de Tlemcen et Annaba.

    En attendant cette extension en étude, la première étape de la reprise des vols d’Air Algérie est donc limitée à la seule liaison entre l’Algérie et la France. Ce qui devrait réjouir la forte communauté algérienne établie dans ce pays, mais aussi les milliers de ressortissants nationaux qui y sont bloqués depuis de nombreux mois, après la fermeture des frontières algériennes en mars 2020.

    Ce n’est malheureusement pas encore le cas pour d’autres Algériens se trouvant actuellement dans d’autres pays, et dont de nombreux sont également bloqués dans des conditions devenues insoutenables pour eux. Ces derniers attendent, eux aussi, plus de précisions, depuis la publication du communiqué de la présidence de la République portant sur la dernière réunion du Conseil des ministres. D’ailleurs, au lendemain de ce rendez-vous, un collectif de plusieurs associations de la diaspora algérienne a réagi à «la confusion» qui a suivi ce communiqué pour demander plus d’informations au gouvernement. «Les représentants de la communauté algérienne à l’étranger ont suivi avec grande attention les décisions du Conseil des ministres du 16 mai concernant la réouverture des frontières», a écrit e collectif, avant de relever «un manque de clarté, ce qui a provoqué une grande confusion chez la communauté algérienne et soulevé des interrogations concernant les détails relatifs à l’opération de réouverture des frontières et de reprise des vols». Les interrogations évoquées ont d’ailleurs fait le tour des réseaux sociaux sans que personne puisse apporter une quelconque réponse.

    Dans ce contexte de flou, Air Algérie s’est contenté d’apporter quelques légers éclaircissements. La réaction de la compagnie de navigation aérienne reste tributaire de la décision qui sera prise par les plus hautes autorités du pays après la réouverture des frontières, a fait savoir à ses clients son agence parisienne. «Nous sommes dans l’attente des conditions et modalités de voyage définies que nous ne manquerons de vous communiquer ultérieurement et que vous pourrez retrouver sur notre site web», a-t-elle précisé. Abondant dans le même sens, le porte-parole d’Air Algérie, Amine Andaloussi, a indiqué, jeudi, que la compagnie n’a pas encore finalisé son programme de vols, lequel devra être approuvé par les autorités avant sa publication. Concernant les prix des billets qui ont ouvert la voie à des spéculations depuis quelques jours, le même responsable a souligné que «beaucoup l’ignorent, mais les prix des billets d’avion sont aussi subordonnés à la décision du gouvernement». Une position prudente d’Air Algérie, concernant le programme de vols que serait amené à dégager la compagnie après la réouverture partielle décidée le 16 mai dernier en Conseil des ministres, suite à l’aval du président de la République. C’est manifestement à Abdelmadjid Tebboune qu’échoit la décision d’élargir l’ouverture des frontières à des pays autres que la France. Face à la situation financière désastreuse dans laquelle se trouve leur entreprise, avec entre autres, un manque à gagner de 40 milliards de dinars enregistré en 2020, les responsables de la compagnie nationale avaient à nouveau alerté les autorités du pays, fin mars dernier, en se disant être à l’écoute de la moindre nouvelle susceptible de remettre leur entreprise sur la piste de la reprise des vols commerciaux à l’international.

    Reporters, 23 mai 2021

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  • Les cinq aéroports qui desserviront l’Algérie

    LES AUTORITÉS AVAIENT OPTÉ POUR 3 VILLES FRANÇAISES, MADRID Ou BARCELONE EN PLUS D’ISTANBUL

    par A. Maktour

    C’est le branle-bas de combat ! L’annonce de la réouverture des frontières, comme on pouvait s’y attendre, a donné le signal pour la mise en branle de toute une machine qui doit s’astreindre à mettre au point, au plus tôt, une stratégie et un plan devant permettre le retour au pays de milliers de compatriotes qui, après tant et tant de tourments, vont enfin refouler le sol du pays.

    Ce n’est sans doute pas une sinécure. À l’annonce de la réouverture des frontières, à l’issue de la réunion du Conseil des ministres de dimanche dernier, a succédé la mise sur pied d’une espèce de délégation composée de l’Agence nationale de l’aviation civile, du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie, et de la compagnie nationale Air Algérie pour arrêter la stratégie à mettre en œuvre. Selon nos sources, la composante de ladite délégation planche depuis l’officialisation sur l’épineux dossier et, selon les derniers échos, il est à s’attendre que les cinq vols quotidiens à destination des trois aéroports algériens retenus partiront en principe de trois villes françaises, Paris, Lyon et Marseille, et de deux autres métropoles parmi les plus fréquentées par les Algériens, Istanbul et une des deux villes espagnoles Madrid ou Barcelone.

    Parmi les questions les plus «incommodantes» qui se posent est celle de trancher sur le ou les critères qui seront retenus pour déterminer l’ordre de priorité afin de «départager» les milliers de candidats qui vont se bousculer pour le retour au pays. Les malades ? Les étudiants ? Les personnes du troisième âge ? Sur le sujet, il semble que la compagnie nationale a un avis tranché, et il se comprend aisément. Pour Air Algérie, il va sans dire qu’il s’agira de convaincre que, dans pareille situation, les critères se valent tous et, en conséquence, le plus indiqué serait d’aller vers des vols purement commerciaux. Ceci d’autant plus que la compagnie a sur les bras pas moins d’un demi-million de billets non consommés.

    À ce titre, selon les toutes dernières informations, des milliers de détenteurs de billets d’avion qu’ils n’ont pas pu utiliser, notamment ceux localisés en France, ont saisi une des principales associations de consommateurs de l’Hexagone qui a pris en charge les requêtes des voyageurs ayant accepté les avoirs proposés par les compagnies aériennes avec une limitation dans le temps, c’est-à-dire valables de douze ou dix-huit mois. De quoi faire frissonner Air Algérie, d’autant qu’une enquête a été ouverte par la Commission européenne sur une vingtaine de compagnies qui desservent le Vieux Continent, la France notamment. L’on comprend, dès lors, que la compagnie algérienne a de quoi espérer que les 500 000 billets en attente de consommation soient utilisés à partir du 1er juin, et dès lors plaider pour que la commission ouvre les cinq vols quotidiens aux détenteurs de billets sans le moindre critère de priorité.

    D’autres grandes interrogations se posent. Sur la question sanitaire, entre autres. L’obligation de produire un test PCR datant de moins de 36 heures avant le voyage à destination de l’Algérie risque de donner lieu à quelques «filouteries» sur l’authenticité de ces tests. Idem pour l’astreinte au confinement pour les voyageurs qui tricheraient sur leur aptitude à se prendre en charge dans un hôtel en cas de dépistage positif. En effet, se déclarer en capacité de se prendre en charge pour un confinement dans un hôtel pendant dix jours et en être réellement capable c’est une tout autre histoire. Et puis, il y a la question de la réciprocité. Effectivement, il ne faudrait pas s’étonner si les pays d’où décolleront les avions d’Air Algérie à destination d’Alger exigent l’autorisation que leurs compagnies aient, elles également, le droit de desservir les aéroports algériens. La réouverture partielle des frontières se révèle, ainsi, telle une équation à plusieurs inconnues, pas très simple à résoudre.
    Azedine Maktour

    Le Soir d’Algérie, 19 mai 2021

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  • Ce mercredi, un nouveau navire de rapatriement reliera l’Espagne et le Maroc.

    Le 19 mai à 12h00, un navire de Baleària partira du port marocain de Tanger Med à destination d’Algésiras | Ce lundi était la date limite pour envoyer les formulaires d’inscription

    L’ambassade d’Espagne au Maroc annonce à nouveau le départ d’un navire qui reliera le port marocain de Tanger Med à Algésiras. Ces compagnies maritimes, pensées pour le rapatriement de passagers espagnols ou avec permis de résidence ou de séjour dans notre pays, sont fréquemment habilitées à relier les deux territoires. La frontière entre les deux pays est fermée depuis plus d’un an, depuis le début de la pandémie. A Ceuta, de nombreuses personnes ont également recours à ces bus pour revenir du pays voisin en passant, oui, d’abord par Algeciras.

    Vendredi prochain, ce sera au tour de Baleària, la compagnie chargée de ce voyage, dont le départ est prévu à midi (12h00). Ce lundi 17 mai, le délai pour envoyer les demandes d’inscription pour faire partie de l’équipage qui voyagera à bord de ce navire a pris fin.

    Les précautions continuent : une fiche sanitaire et un test COVID avec un résultat négatif devront être présentés.
    Conformément à la législation espagnole en vigueur, les passagers intéressés devront présenter un formulaire de santé pré-rempli. Il peut être téléchargé en anglais, français et espagnol. Tous les voyageurs souhaitant participer à ce voyage devront subir un test PCR ou TMA avec un résultat négatif, effectué 72 heures avant le voyage. Les enfants de moins de six ans sont exemptés de la PCR/TMA. Le document prouvant le test doit être l’original, en espagnol, en anglais, en français ou en allemand et peut être présenté sur papier ou sous forme électronique.

    Quelles sont les informations à fournir ?
    Il doit comprendre des données telles que le numéro du passeport ou de la carte d’identité nationale (qui doit coïncider avec celui utilisé dans le formulaire de contrôle sanitaire) ; la date à laquelle le test a été effectué ; l’identification et les coordonnées du centre qui a effectué l’analyse, la technique utilisée et le résultat négatif du test COVID.

    El Faro de Ceuta, 17 mai 2021

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  • Le Maroc laisse à nouveau 170 femmes saisonnières bloquées en Espagne

    Les organisations agricoles demandent la mise en œuvre des mécanismes nécessaires au retour des travailleurs.

    La situation a provoqué le chaos pendant des mois la saison dernière

    L’histoire se répète un an plus tard. Si au cours du mois de juillet de l’année dernière, la fermeture des frontières due à la pandémie de covid-19 a empêché des milliers de travailleurs saisonniers marocains qui travaillaient dans la campagne de fruits rouges de la province de rentrer au Maroc, cette année, les problèmes ont commencé beaucoup plus tôt, avec des dizaines de travailleurs qui, pour des raisons personnelles et familiales, veulent rentrer dans leur pays, mais ne peuvent pas le faire.

    Le problème touche environ 170 femmes marocaines qui se sont déplacées à Huelva avec un contrat de travail à l’origine et sont en attente de rapatriement pour des raisons humanitaires après le voyage a été suspendu par le gouvernement alahuita et ne pas offrir des solutions.

    L’information a été avancée hier par l’organisation agricole UPA Huelva, qui a signalé que le 20 avril était prévu, avec toutes les mesures administratives et sanitaires en ordre, le retour de 80 travailleurs qui devraient être rapatriés d’urgence au Maroc pour des raisons humanitaires, certains de gravité, bien que « le voyage a été suspendu et vu impossible de revenir sans une raison spécifique. Ainsi et depuis lors, « les besoins de rapatriement ont augmenté à 170 personnes et le gouvernement marocain n’offre pas de clarification sur la raison de la suspension ni ne propose une nouvelle date pour le voyage de retour de ces travailleurs ».

    L’organisation agricole a exprimé son incertitude et son inquiétude quant à la situation, puisque les travailleurs « ont besoin de retourner chez eux avec leurs familles et ne peuvent pas par des circonstances indépendantes d’eux, les employeurs et le gouvernement de l’Espagne, il est donc nécessaire que le gouvernement du Maroc se prononce sur la question et offrir des solutions à leurs compatriotes.

    Pour traiter cette question, l’UPA a officiellement demandé au Consul du Maroc une réunion urgente et une autre demande de réunion a été adressée au Secrétaire d’Etat à la migration, Jesus Pera Cortijo, pour sa compétence en la matière par le gouvernement espagnol.

    Les deux administrations ont été informées du fait que le retour échelonné de l’ensemble du contingent commencera à la fin du mois de mai et qu’il doit être organisé et coordonné avec un préavis suffisant, de sorte que l’absence de nouvelles à ce sujet génère de l’insécurité tant chez les travailleurs que chez les employeurs.

    En ce sens, ils ont demandé au consul et à la direction des migrations du gouvernement espagnol de mettre en place les mécanismes nécessaires pour que le retour des travailleurs soit effectif aux dates prévues, comme dans chaque campagne, et de ne pas rencontrer les problèmes qui se sont posés au cours de l’année passée et qui risquent de se répéter.

    Enfin, ils ont voulu faire appel à la sensibilité du gouvernement marocain avec leurs sujets en espérant qu’une solution urgente soit mise en place pour le retour immédiat de ces 170 travailleurs, certains pour des raisons de santé, de naissance d’enfants ou de maladie grave ou de décès de membres de la famille au Maroc.

    Huelva Informacion, 13 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Espagne, Huelva, saisonnières, rapatriement, fermeture des frontières, blocage,


  • Maroc-Espagne : Podemos conteste la légalité des rapatriements depuis les Iles Canaries

    La légalité des expulsions depuis les îles Canaries vers le Maroc et la Mauritanie est mise en doute

    Sira Rego, membre du Parlement européen et porte-parole d’Izquierda Unida Podemos, avertit que les expulsions, qui ont lieu systématiquement, avec une certaine fréquence et un certain nombre de lieux, peuvent être considérées comme des refoulements collectifs qui, en outre, ne garantissent pas l’accès à une procédure régulière pour les migrants détenus dans les macrocampos des îles, comme le stipulent les normes européennes.

    Bruxelles, le 17 mars 2021.

    L’eurodéputée de Unidas Podemos et porte-parole d’Izquierda Unida, Sira Rego, se demande si les déportations qui sont effectuées vers le Maroc et la Mauritanie depuis les îles Canaries respectent la Convention européenne des droits de l’homme, car elles peuvent être considérées comme des retours collectifs de migrants qui, en outre, ne se voient pas garantir l’accès à une procédure régulière comme le stipule la directive sur le retour.

    « Lors de notre dernière visite aux îles Canaries, nous avons pu parler à différentes organisations qui nous ont assuré que chaque semaine, il y a des vols d’expulsion vers le Maroc et la Mauritanie. Ce sont des vols qui sont programmés et qui ont un nombre de places attribuées à l’avance, ce qui en fait des expulsions collectives systématiques, ce qui est contraire au protocole 4 de la Convention européenne des droits de l’homme », explique Rego.

    En ce sens, la porte-parole de l’UI avertit dans une question parlementaire que les personnes expulsées ne se voient pas garantir « le droit à une procédure régulière » et demande à la Commission européenne de donner son point de vue sur ce qui se passe aux îles Canaries et de préciser si elle finance ces vols d’expulsion.

    « Nous savons que les articles 12, 13 et 14 de la directive 2008/115/CE, qui établissent une procédure régulière, le droit de recours et les garanties préalables au retour que doivent respecter les États membres, ne sont pas respectés », déclare l’eurodéputé de United We Can.

    Cette norme européenne réglemente également l’expulsion des migrants vers un pays dont ils ne sont pas originaires, sur la base d’accords bilatéraux des États membres ou de l’UE elle-même.

    Dans sa question, Rego demande également à la Commission de préciser si les expulsions sont couvertes par la directive : « Dans ces vols d’expulsion, il est possible qu’un migrant né dans un pays autre que la Mauritanie ou le Maroc se retrouve dans ces pays simplement parce qu’il existe un accord de coopération. Quel que soit le statut administratif, nous parlons de personnes extrêmement vulnérables qui sont abandonnées par l’UE et les pays qui reçoivent ces vols ».

    Tercera Información, 17 mars 2021

    Tags : Espagne, Maroc, migration, rapatriement, déportation, Iles Canaries,

  • Pas de visa pour les pays qui refusent de rapatrier les migrants clandestins

    L’UE va limiter les visas pour les pays qui ne coopèrent pas à la réadmission des migrants en situation irrégulière
    Bruxelles va examiner la coopération des pays tiers avec la politique de retour de l’UE


    BERNARDO DE MIGUEL

    Les ministres de l’intérieur de l’UE ont décidé ce vendredi, lors d’une réunion informelle du Conseil tenue par vidéoconférence, de commencer à examiner la coopération des pays tiers avec le retour de leurs ressortissants entrés irrégulièrement sur le territoire de l’UE. Bruxelles a annoncé qu’elle utiliserait la politique des visas comme un instrument de récompense ou de punition en fonction de la coopération de chaque pays.

    Le ministre portugais de l’Intérieur, Eduardo Cabrita, dont le pays assure la présidence tournante de l’UE ce semestre, a déclaré que la première analyse a porté sur la coopération de 39 pays au cours de 2019. Le premier bilan est le résultat d’une étude de la Commission européenne, qui a évalué les expériences où la collaboration a été plus fluide et les pays où les retours posent des obstacles souvent insurmontables.

    Les données de la Commission montrent que seul un tiers des personnes qui entrent illégalement sur le territoire se voient ensuite accorder le droit d’asile. Les autres devraient, en théorie, retourner dans leur pays d’origine. Mais en 2019, sur les 490 000 personnes ayant reçu un ordre d’expulsion, seules 142 000 ont finalement quitté l’UE, soit moins de 30 %.

    L’UE tente depuis des années d’augmenter le taux de retour, sans grand succès, bien qu’elle ait signé des accords de réadmission avec 18 pays (dont la Turquie, l’Albanie, le Cap-Vert et le Belarus) et qu’elle ait conclu des conditions de retour avec six autres États (comme l’Afghanistan, la Côte d’Ivoire et la Guinée). Des mesures de réadmission figurent également dans l’accord de partenariat de l’UE avec 79 pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique.

    Malgré cela, la Commission reconnaît que les retours effectifs sont souvent compliqués par des problèmes d’identification des migrants et de reconnaissance de leur nationalité par leurs pays d’origine présumés.

    L’organe communautaire veut faire de la politique de retour l’une des clés de son nouveau pacte sur les migrations, afin de convaincre les partenaires communautaires de la nécessité d’établir un système de solidarité interne pour l’accueil des personnes ayant droit à l’asile.

    La Commission sélectionnera un groupe de pays qui feront l’objet d’un examen spécifique. Et la commissaire européenne aux affaires intérieures, Ylava Johansson, a indiqué après la réunion des ministres que si aucun progrès dans la coopération n’est détecté dans ces pays, « je suis prête à proposer des mesures pour restreindre la politique des visas avant l’été ». Le commissaire estime que cette éventuelle sanction devrait être accompagnée de mesures plus généreuses en matière d’octroi de visas pour les pays qui acceptent d’intensifier leur coopération avec l’UE.

    Le resserrement des relations avec les pays d’origine intervient alors que la migration irrégulière est au plus bas depuis 2013. La pandémie a contribué à réduire considérablement les entrées irrégulières en 2020, qui s’élevaient à 124 000, selon les données de l’agence européenne des frontières Frontex. Mais Bruxelles préfère commencer à examiner les pays tiers avant qu’une nouvelle crise migratoire n’éclate. En outre, dans certaines des voies d’entrée, comme les îles Canaries, les arrivées se sont multipliées et l’année dernière, elles ont été supérieures à 22 000. En janvier de cette année, les chiffres ont doublé par rapport au même mois en 2020, pour atteindre 2 100 arrivées. La majorité, selon Frontex, sont des personnes originaires du Maroc et du Mali. Sur la route de la Méditerranée occidentale, qui a été moins fréquentée ces derniers temps, 90 % des arrivées irrégulières concernent des personnes originaires du Maroc et de l’Algérie.

    El País, 12 mars 2021

    Tags : Maroc, Algérie, visas, Union Européenne, UE, migration, rapatriement, clandestins,