Étiquette : RASD

  • Liste des pays africains reconnaissant la RASD, selon le Maroc

    Liste des pays africains reconnaissant la RASD, selon le Maroc

    Maroc, Sahara Occidental, Union Africaine, RASD, Front Polisario,

    Selon une note datant du 04 mai 2014, voici la listes des pays reconnaissant la RASD, ceux qui ont retiré ou gelé leur reconnaissance et ceux pour lesquelles le Sahara Occidental appartient au Maroc:

    Ministère des Affaires Etrangères

    et de la Coopération

    Direction des affaires africaines

    Attitude des pays Africains à l’égard de la question du Sahara

    Pays qui n’ont jamais reconnu la « rasd »
    Pays reconnaissant la « rasd »
    Date de reconnaissance
    Pays ayant retiré ou gelé leur reconnaissance
    Date

    Pays ayant reconnu la Marocanité du Sahara
    1– Cameroun 2-Centrafrique 3- Comores 4-R.D.Congo 5-Côte d’Ivoire 6- Djibouti 7-Egypte 8-Erythrée 9-Gabon 10-Gambie 11-Guinée 12-Niger 13-Sénégal 14-Somalie 15-Soudan 16-Tunisie 17- Libye***
    1-Algérie 2-Angola 3-Mozambique 4-Rwanda 5-Ghana 6-Tanzanie 7-Ethiopie 8-Ouganda 9-Lesotho 10-Botswana 11-Zimbabwe 12-Mali 13-Mauritanie 14-Nigeria 15-Namibie 16-Afrique du Sud 17- Sud Soudan
    + 18- Malawi
    06/03/1976 10/03/1976 13/03/1976 31/03/1976 28/08/1978 09/11/1978 24/02/1979 06/09/1979 09/10/1979 13/05/1980 23/05/1980 03/07/1980 27/02/1984 11/11/1984 29/05/1990 15/09/2004 09/07/2011

    1- Guinée Equ.(R) 2- Burkina Faso (R) 3- Congo (Brazaville) (R) 4- SaoTome et Principe (R) 5- Bénin (S) 6- Togo (R) 7- Swaziland (R) 8- Libéria (R) 9- Sierra Leone (G) 10- Madagascar (G) 11- Tchad (R) 12- Kenya* (G) 13- Cap Vert (G) 14- Seychelles (R) 15- Malawi**(R) 16- Guinée Bissau 17- Burundi 18- Zambie 19- Maurice

    12/05/1980 05/06/1996 13/09/1996 03/10/1996 1996
    02/07/1997 05/09/1997 16/07/2003 07/03/2005 17/03/2006


    26/06/2007 27/07/2007 17/03/2008 15/09/2008 26/03/2010 25/10/2010 06/03/2010 29/03/2011 15/01/2014
    1-Burkina Faso  2- Centrafrique  3-R.D. Congo 4-Gambie 5-Guinée Equatoriale  6-Sénégal 7-Sierra leone 8- Bénin

    R  : Retrait de la reconnaissance.

    G  : Gel de la reconnaissance.

    S  : Suspension de la reconnaissance.

    (*) : Le kenya a suspendu ses relations diplomatiques avec la pseudo « rasd » le 18 octobre 2006 puis le 26 juin 2007,

    ce pays a gelé la reconnaissanec de la « rasd ». Toutefois, il a été procédé, le 06 février 2014, à la réouverture de l’ambassade

    de la « rasd » fermée depuis 2006, avec comme chef de poste une chargée d’affaires.

    (**) : Après le retrait de reconnaissance opéré en mars 2010, il semble que le Malawi ait tendance à revoir sa position suite à la

    présentation par le présumé ambassadeur de la « rasd » de ses lettres de créance à la Présidente malawite, le 06 mars 2014.

    (***) : la Libye déclare reconnaître le polisario mais pas la prétendue « rasd ».

    RECONNAISSANCES PAR REGION :

    Afrique du Nord : 2 sur 6pays : Algérie Mauritanie 
    
    Afrique de l'Ouest : 3 sur 15 pays : Ghana Nigeria Mali
    
    Afrique Centrale : 0 sur 8 pays 
    
    Afrique Orientale : 6 sur 11 pays : Kenya Tanzanie Ouganda Rwanda Éthiopie Soudan du Sud 
    
    Afrique Australe : 9 sur 13 : AF du Sud Zimbabwe Zambie Angola Mozambique Namibie Malawi Lesotho Botswana 

    #Maroc #Afrique #Union_Africaine #Sahara_Occidental #RASD

  • Relations et visées du Maroc en Afrique

    Relations et visées du Maroc en Afrique

    Maroc, Union Africaine, Sahara Occidental, RASD, lobbying, CEDEAO, CEN-SAD,

    Le Maroc a toujours considére les relations avec l’Afrique une priorité de la politique étrangère pour plaider sa souveraineté sur le Sahara Occidental. Durant ces derniéres années, il a oeuvré inlassablement pour se positionner en tant qu’acteur important dans l’agenda africain, aussi bien sur le plan bilatéral que multilatéral.

    Sur le plan multilatéral, Mohamed 6 a enchaîné les visites pour renforcer davantage les relations bilatérales avec les principaux partenaires de son pays, qui sont le Sénégal, la Cote d’Ivoire, la Guinée et le Gabon. Ce renforcement du partenariat stratégique avec ses pays-clés est inscrit dans la priorité de l’action diplomatique en Afrique.

    Le deuxiéme cercle est composé de pays d’Afrique Occidentale et Centrale tels que le Burkina Faso, le Niger, le Togo, le Benin, le Tchad, la RDC, le Cameroun, la Guinée Equatoriale, le Congo, les Comores et la RCA, avec lesquel le Maroc envisage d’établir également un partenariat stratégique.

    Le Mali a été exclu du champ d’action diplomatique du Maroc, en raison de son soutien à la République Arabe Sahroui Démocratique d’une part et d’autre part du retour en force de l’Algérie sur la scène malienne.

    Le troisième cercle est constitué de la Gambie, de la Guinée Bissau, du Cap Vert, du Liberia, de la Sierra Leone, de Sao Tomé et Principe, de Djibouti, de l’Erythrée, du Burundi, du Ghana, du Kenya, de Madagascar, de Maurice et des Seychelles.

    Un quatrième cercle est constitué de l’Angola, de l’Ethiopie, du Rwanda et de la Tanzanie qui, selon leur analystes, offrent des perspectives encourageantes soit sur le plan politique soit sur le plan économique.

    Le dernier cercle est constitué en majorité de pays de l’Afrique australe et orientale dont la majorité sont défaroble au Maroc sur le dossier du Occidental. Il s’agit de l’Afrique du Sud, de la Namibie et de l’Ouganda.

    Pour le Maroc, l’Afrique du Sud, du fait de son poids politique et économique au niveau continental et mondial et de l’influence déterminante qu’elle exerce dans sa région d’influence, est un pays incontournable avec lequel le Maroc envisageait une amélioration des relations, en établissant des canaux de dialogue politique ainsi qu’avec les autres pays.

    SUR LE PLAN SOUS REGIONAL

    Le Maroc considére vitale la conclusion d’un accord de partenariat économique avec la CEDEAO et avec la CEEAC. Cette nécessité devient urgente pour ce pays du fait de la conclusion par l’Union Européenne des APE avec ces pays, accords destinés à remplacer la Convention de Lomé qui régissait les relations sur le plan commercial entre l’UE et les pays ACP.

    Au plan politique, la CEN-SAD est la seule et unique organisation, qui offre un espace d’ouverture régionale au Maroc, avant son adhésion à l’UA. Cette organisation, qui regroupe 24 pays africains dont la majorité appartient à la zone Saharo-Sahélienne, constitue le cheval de Troie du Maroc pour s’imposer dans la zone Saharo-Sahélienne avec pour objectif de faire échec à l’Algérie dans cette zone stratégique.

    Au plan continental

    L’Union Africaine constituait un obstacle aux aspirations du Maroc en Afrique. Le Maroc voyait d’un mauvais oeil que cette organisation ait entrepris un large processus visant à placer sous son égide tous les processus d’intégration continentale, car craignant que toutes les Conférences ministérielles africaines sectorielles qui préexistaient à l’Union Africaine et auxquelles le Maroc était membre, seront à court terme concernées par cette stratégie.

    Le Maroc voyait également d’un mauvais oeil que l’Union Africaine voulait s’imposer comme l’interlocuteur privilégié voire exclusif des acteurs internationaux dans le cadre des partenariats régionaux avec l’Union Européenne, le Japon, la Chine, la France, les Etats Unis, la Corée, la Ligue Arabe, l’Amérique du Sud, la Turquie, l’Inde, la Russie, la Thaïlande, le Vietnam.

    SAHARA OCCIDENTAL: STRATEGIE DU MAROC EN AFRIQUE

    L’Afrique est au cœur de la politique étrangère du Maroc. Ce continent représente pour le Maroc une opportunité à même de lui permettre de se positionner en tant que leader de ce continent, en pleine mutation et en plein essor. L’Afrique constitue également pour le Maroc un espace vital pour lutter contre la présence de la RASD à l’Union Africaine.

    Cependant la mise en œuvre de sa stratégie en Afrique nécessite le renforcement de son maillage diplomatique notamment dans les régions ou sa présence est faible voire quasi absente, ce qui est le cas en Afrique Orientale et Australe. En 2014, le Maroc ne disposait que de 19 Ambassades en Afrique au Sud du Sahara (8 en Afrique de l’Ouest qui compte 15 pays, 6 en Afrique Centrale qui compte 8 pays, 3 en Afrique Australe qui compte 13 pays et 2 en Afrique Orientale qui compte 10 pays) contre 24 pour l’Algérie, 33 pour l’Afrique du Sud et 32 pour l’Egypte.

    Cette sous représentation en Afrique Australe et Orientale est préjudiciable à ses intérêts tant au plan politique qu’économique. C’est en effet dans ces deux sous régions que se trouve la totalité des pays qui reconnaissent la République Arabe Sahraoui Démocratique.

    Pour y remédier, le Maroc a planifié dans le court terme à l’ouverture d’Ambassades dans les pays suivants : Tanzanie, Rwanda, Ouganda, Zambie, Namibie et Botswana. Et dans un deuxième temps, en République du Congo, au Benin, au Togo, aux Comores et au Zimbabwe.

    A travers l’ouverture d’Ambassades dans ces pays d’Afrique australe et orientale, le Maroc veut surtout envoyer un signal politique fort en direction de ces pays et de tous les autres partenaires qui y verraient la manifestation de l’intérêt du Maroc pour l’ensemble du continent et non pas seulement pour les régions francophones traditionnellement proches. Une telle démarche projetterait le Maroc dans une nouvelle dimension et en ferait un véritable pays pivot à l’échelle continentale, est-il envisagé à Rabat.

    L’ouverture d’Ambassades dans ces régions donnerait également au Maroc une nouvelle et plus grande ouverture dans des zones en pleine mutation et en plein essor économique, se traduisant par une amélioration des relations politiques avec ces pays et ouvrant de larges perspectives de coopération pour les entreprises marocaines.

    Les manoeuvres du Maroc au sein de l’Union Africaine

    Depuis ces derniéres années, le Maroc a renforcé le travail de lobbying au niveau de l’Union Africaine car craignant que l’Union Africaine s’accapare et monopolise le maintien de la paix et de la sécurité en Afrique. Pour limiter une telle perspective, le Maroc a toujours oeuvré auprés de ses alliés traditionnelles, de maniére que le rôle qui sera attribué à l’Union Africaine ne soit en aucun cas exclusif et que les Organisation sous-régionales africaines, comme la CEDEAO, la CEEAC, la CEN-SAD, soient confirmée comme des acteurs primordiaux et directement responsables dans ce cadre. Ce qui offrirait au Maroc de continuer à participer aux efforts de paix et de sécurité sur le Continent africain.

    Le Maroc appréhendait que le Partenariat France-Afrique, traditionnellement fondé sur les relations entre la France et les pays africains, devient comme les autres partenariats avec l’Afrique, c’est à dire un partenariat France-Union Africaine. Ce pays voyait d’un mauvaise oeil que la France s’écarte de la « françafrique », au nom d’une certaine normalité, ce qui risquait de porter préjudice à ses relations privilégiées avec certains pays africains, notamment, francophones. « Une tendance lourde semble se dessiner à la veille du Sommet de l’Elysée sur la paix et la sécurité en Afrique qui aura lieu à Paris les 6 et 7 Décembre 2013, est que la France pourrait concéder dans le cadre de la nouvelle alliance France-Afrique, un rôle central à l’Union Africaine, notamment en matière de paix et de sécurité. A cet égard, et en vue de permettre à l’Afrique de capitaliser sur l’ensemble de ses acquis et des ses expériences, il sera de mise à ce que le rôle de l’UA ne pourra aucunement être exclusif et devra être conforté par le renforcement de la responsabilité directe des organisations régionales africaines qui au demeurant ont accumulé une grande expérience et expertise dans ce domaine et disposent d’atouts pertinents, eu égard à la particularité du continent africain, pour se positionner comme partenaire central en matière de paix et de sécurité », remarque Tagma.

    Le renforcement de l’UA, sous hégémonie de l’Algérie et de l’Afrique du sud – et plus généralement de l’Afrique anglophone-, va affaiblir davantage l’Afrique francophone qui constitue le prolongement stratégique du Maroc.

    Le Maroc appréhendait aussi que l’Union Africaine s’ingére dans le processus de règlement de la question du Sahara Occidental. Ce pays voulait que cela reléve du ressort exclusif du Conseil de Sécurité de l’ONU, en insistant sur la nécessité de la persévération du processus politique onusien en cours, tel que confirmé par la résolution 2152/2014 du Conseil de Sécurité et le maintien de la centralité de la proposition marocaine d’autonomie.

    Le format des partenariats stratégique de l’Afrique avec le reste du Monde, constituait également un souci pour le Maroc car il impliquait l’Union Africaine dans ce processus. Il compte sur ses alliés traditionnels tels que le Sénégal qui a été toujours à l’avant garde du combat pour défendre la marocanité du Sahara Occidental, ainsi que la Cote d’Ivoire et le Burkina Faso

    Le Maroc considère le Conseil Paix et sécurité (CPS), qui était à l’époque présidé par l’Algérien Chergui, un risque pour les intérêts du Maroc. Pour miniser ce risque, le Maroc compte mobiliser ses alliés, membres du Conseil Paix et Sécurité pour faire barrage à toute initiative visant à présenter un rapport sur le Sahara Occidental.

    Lors du Sommet de juin 2014 à Malabo, le Maroc avait dépêché une délégation, conduite par Moha Ouali Tagma, Directeur des Affaires Africaines, pour mener des investigation sur le Conseil Paix et sécurité (CPS), afin de déceler toute manoeuvres contraires aux intérêt du Maroc. Sur place, cette délégation avait relevé que sur les 15 pays composant le CPS, 8 étaient défavorables au Maroc dans le cadre du dossier du Sahara Occidental (Algérie-Afrique du Sud-Nigeria-Tanzanie-Mozambique-Namibie-Ouganda-Éthiopie-). En face, le Maroc ne pouvait compter que sur la Guinee-la Guinee Équatoriale -la Gambie -le Niger -le Burundi et le Tchad-le 15eme étant la Libye.

    Cette délégation avait également pour objectif de:

    – contrer toute décision contraire au processus onusien de recherche d’une solution politique au différend du Sahara Occidental.
    – promouvoir et vulgariser la Résolution 2152 du 29 Avril 2014.
    – empêcher la modification du format des Partenariats et l’atteinte au Format du Caire.
    – poursuivre les contacts avec les délégations des pays qui reconnaissent encore la République Arabe Sahraoui Démocratique.
    – maintenir la connivence avec les délégations alliés du Maroc.
    – contacter les Représentants des autres pays extra-africains (France ; Espagne ; Etats-Unis ; Russie ; Chine, et plus si nécessaire).
    – effectuer quelques visites de courtoisies à des responsables d’institutions telles que la CEA et du Ministère des Affaires Etrangères Ethiopien.

    Les actions prioritaires du Maroc en Afrique:

    Parmi les actions prioritaires du Maroc en Afrique figure la CENSAD qui constitue la meilleure réponse pour contrecarrer les initiatives sur le dossier du Sahara Occidental. Cet espace qui s’étend de l’Atlantique à la mer rouge est l’endroit idoine pour le le Maroc afin de faire prévaloir son leadership et démontrer l’inanité du jeu des alliés de la République Arabe Sahraoui déocratique.

    Dans sa stratégie, le Maroc avait prévu trois mesures:

    – Organiser un sommet de la CENSAD au Maroc
    – Réunir un atelier ministériel sur la Migration au Maroc
    – Convoquer une réunion à Rabat des plénipotentiaires pour l’adoption de la Stratégie CENSAD pour le SAHEL.

    Le deuxième axe de renforcement du positionnement du Maroc en Afrique concernait la création de l’espace Nord-Ouest-Africain, consistant de réunir dans le cadre d’un forum de coopération politique et économique les pays de cette région de l’Afrique : MAROC-SENEGAL-CAP VERT-MAURITANIE et l’Espagne à travers les ILES CANARIES. Une réunion préparatoire entre les hauts fonctionnaires devait être organisée par le Maroc au cours de laquelle les axes de coopération devaient être discutés. Une mission de consultation devait être entreprise auprès de ces pays avant d’entamer les démarches devant conduire à la tenue de cette réunion préparatoire.

    Le troisième axe concerne la conclusion d’un accord de coopération économique et d’investissement avec l’UEMOA et avec la CEDEAO. A cet effet les Ministères marocains concernés devaient entreprendre des démarches dans ce sens.

    Le quatrième axe concernait la tenue en priorité des Commissions Mixtes avec les pays de la zone SAHEL ainsi qu’avec certains pays fragiles (Guinée Bissau, Sao Tome et Principe, Liberia, Sierra Leone) et les forums économiques avec le TCHAD et le NIGER.

     NOTE SUR L’OUVERTURE D’AMBASSADES EN AFRIQUE ORIENTALE ET AUSTRALE  

    L’Afrique, placée par Sa Majesté le Roi, que Dieu l’assiste, au cœur de la politique étrangère du Maroc, représente une opportunité à même de permettre à notre pays de se positionner en tant que leader d’un continent en pleine mutation et en plein essor.

    L’Afrique constitue également pour notre pays son espace vital naturel de rayonnement politique, culturel et économique.

    Cependant la mise en œuvre de la stratégie de notre pays en Afrique demande le renforcement du maillage diplomatique notamment dans les régions ou la présence de notre pays est faible voire quasi absente, ce qui est le cas en Afrique Orientale et Australe.

    Notre pays ne dispose que de 19 Ambassades en Afrique au Sud du Sahara (8 en Afrique de l’Ouest qui compte 15 pays, 6 en Afrique Centrale qui compte 8 pays, 3 en Afrique Australe qui compte 13 pays et 2 en Afrique Orientale qui compte 10 pays) contre 24 pour l’Algérie, 33 pour l’Afrique du Sud et 32 pour l’Egypte.

    Cette sous représentation en Afrique Australe et Orientale est préjudiciable aux intérêts de notre pays tant au plan politique qu’économique. C’est en effet dans ces deux sous régions que se trouve la totalité des pays (19) qui reconnaissent l’entité fictive. L’absence d’Ambassades explique dans une large mesure ce fait.

    Une des mesures immédiates pour corriger cette carence consiste à procéder dans le court terme à l’ouverture d’Ambassades dans les pays suivants : Tanzanie, Rwanda, Ouganda, Zambie, Namibie et Botswana. Dans un deuxième temps il serait souhaitable d’envisager l’ouverture de représentations diplomatiques en République du Congo, au Benin, au Togo, aux Comores et au Zimbabwe.

    L’ouverture d’Ambassades dans ces pays d’Afrique australe et orientale serait un signal politique fort en direction de ces pays et de tous les autres partenaires qui y verraient la manifestation de l’intérêt du Maroc pour l’ensemble du continent et non pas seulement pour les régions francophones traditionnellement proches.

    Une telle démarche projetterait le Maroc dans une nouvelle dimension et en ferait un véritable pays pivot à l’échelle continentale.

    L’ouverture d’Ambassades dans ces régions donnerait également à notre pays une nouvelle et plus grande ouverture dans des zones en pleine mutation et en plein essor économique.

    Cette ouverture se traduirait par une amélioration des relations politiques avec ces pays et ouvrirait également de larges perspectives de coopération pour les entreprises marocaines.

    #Maroc #Afrique #Union_Africaine #Sahara_Occidental #RASD #Lobbying

  • Maroc: 5000 euros pour les ambassadeurs de 30 pays africains

    Maroc: 5000 euros pour les ambassadeurs de 30 pays africains

    Maroc, Union Africaine, Sommet de Malabo, Sahara Occidental, RASD, lobbying, corruption,

    En date du 05/05/2014, Moha tagma, Directeur des affaires africaines transmet à plusieurs correspondants dont le Ministre des affaires Etrangéres et de la Copération, SalahEddine Mezouar, une note sur les propositions relatives à la préparation du prochain Sommet de l’Union Africaine:

    Il joint à son mail trois documents:

    -Le premier est une fiche sur la Mission à Addis Abéba

    -Le deuxiéme sur le Sommet de l’Union Africaine

    -Le troisième sur les Accords finalisés suite à la réunion préparatoire de la sixième session de la Grande Commission Mixte de coopération Royaume du Maroc/République de Guinée Equatoriale.

    Interessons-nous au premier document concernant la fiche sur la Mission à Addis Abéba, car il renferme des indications précises sur les méthodes de corruption utilisées par les autorités marocaines afin d’amener les diplomates africains à défendre leurs revendications sur le Sahara Occidental.

    En effet, Tagma rappelle l’existence de « enveloppes individuelles de 5 000 Euros pour les amis dont la liste est ci- jointe (30 pays) ». Ensuite, il énumère ces pays: « Sénégal, Guinée, Côte d’Ivoire, Gabon, Burkina Faso, Benin, Togo, Comores, Djibouti, Niger, Mali, Erythrée, Gambie, Burundi, RDC, Congo, Cameroun, Guinée Bissau, Guinée Equatoriale (Pays hôte du Sommet), Tchad, Sao Tomé et Principe, Sierra Léone, Liberia, Somalie, Soudan, Madagascar, Malawi, Maurice, Seychelles, Mauritanie (Préside le Conseil de l’UA) ».

    Le document parle de lui même. Le Makhzen a remis de l’argent à la veille de la tenue du Sommet de Malabo dans le but de encourager les ambassadeurs des pays cités à s’opposer à l’inscription de la question sahraouie dans l’agenda du Sommet de l’Union Africaine célébré à Malabo, en Guinée Equatoriale.

    Mission accomplie, écrira Tagma dans un courrier envoyé à ses supérieurs à Rabat après ce sommet qui s’est clôturé sans parler du conflit du Sahara Occidental.

    Fiche sur la Mission à Addis Abéba


    ⦁ Période  : du 4 au 10 juin

    ⦁ Composition  de la délégation : Directeur Afrique – Inspecteur Général – Directeur des Nations Unies – Directeur Général de l’AMCI – Chef de Cabinet de madame la ministre déléguée.

    ⦁ Objet  : Mobilisation des Ambassadeurs Représentants des pays amis.

    ⦁ Objectifs  :

    1- Contrer toute décision contraire au processus onusien de recherche d’une solution politique au différend du Sahara.

    2- Promouvoir et vulgariser la Résolution 2152 du 29 Avril 2014.

    3- Empêcher la modification du format des Partenariats et l’atteinte au Format du Caire.

    4- Continuer les contacts avec les délégations des pays qui reconnaissent encore l’entité fictive.

    5- Maintenir la connivence avec les délégations amies.

    6- Contacter les Représentants des autres pays extra-africains (France  ; Espagne  ; Etats-Unis  ; Russie  ; Chine, et plus si nécessaire).

    7- Effectuer quelques visites de courtoisies à des responsables d’institutions telles que la CEA et du Ministère des Affaires Etrangères Ethiopien.

    ⦁ Déroulement  :

    ⦁ Plusieurs visites.

    ⦁ Une ou deux réunions avec les Représentants Permanents.

    ⦁ Organisation de déjeuners  : – avec le Groupe des Pays amis – avec certains leaders de ce groupe.

    ⦁ Moyens  :

    ⦁ Prise en charge intégrale des frais d’hôtellerie.

    ⦁ Enveloppe pour les frais généraux  : location d’un ou deux véhicules, déjeuners…..

    ⦁ Enveloppes individuelles de 5  000 Euros pour les amis dont la liste est ci- jointe (30 pays).

    Liste des pays

    Sénégal, Guinée, Côte d’Ivoire, Gabon, Burkina Faso, Benin, Togo, Comores, Djibouti, Niger, Mali, Erythrée, Gambie, Burundi, RDC, Congo, Cameroun, Guinée Bissau, Guinée Equatoriale (Pays hôte du Sommet), Tchad, Sao Tomé et Principe, Sierra Léone, Liberia, Somalie, Soudan, Madagascar, Malawi, Maurice, Seychelles, Mauritanie (Préside le Conseil de l’UA).

    ———————–


    Note à Monsieur le Ministre

    Objet  : Sommet de l’Union Africaine

    J’ai l’honneur de vous faire part de ce que le prochain Sommet de l’Union Africaine aura lieu à Malabo du 20 au 27 juin 2014. Conformément à la décision prise lors du Sommet de Janvier à Addis Abéba, le Rapport sur la question du Sahara demandé à la Présidente de la Commission, sera présenté à cette occasion.

    Les travaux préparatoires au niveau d’Addis Abeba commenceront dès le 9 juin 2014.

    Aussi et dans le but d’anticiper des décisions qui pourraient être prises lors du Sommet de Malabo, je vous suggère le programme de travail suivant  :

    1 – Entreprendre dès que possible, une mission à Malabo pour examiner avec les autorités équato-guinéennes les modalités de la présence de la délégation marocaine en marge du Sommet (Appui, facilités etc.…)

    Cette visite pourra être l’occasion de présider la 6ème Session de la Commission Mixte dont les travaux préparatoires avaient eu lieu à Malabo du 09 au 11 janvier dernier, et procéder à la signature des accords qui avaient été finalisés (liste en annexe).

    2- Envoi d’une délégation dès le 4 juin 2014, à Addis-Abeba pour suivre le travail préparatoire au niveau des Ambassadeurs Représentants Permanents auprès de l’Union Africaine.

    Cette délégation qui sera composée du Directeur des Affaires Africaines, de l’Inspecteur Général, du Directeur des Nations Unies, du Directeur Général de l’AMCI et du Chef de Cabinet de Madame la Ministre déléguée, aura pour mission de faire échec à toutes les tentatives du camp adverse de saper les acquis du Maroc au niveau des Nations Unies, sur la question du Sahara et d’empêcher aussi les modifications du format des partenariats bilatéraux avec l’Afrique.

    Une fiche détaillée sur les aspects confidentiels de cette mission vous est présentée en annexe.

    Une lettre de cadrage de la mission à destination de l’Ambassadeur de Sa Majesté le Roi à Addis Abeba, vous sera également proposée.

    Haute considération.

    ———————————————–


    Dans le même sillage, la mission a été précédé de la signature de quelques accords avec le pays anfitrion qui assumera la présidence de l’organisation. Une note rappelle ces accords:

    Accords finalisés suite à la réunion préparatoire de la sixième session de la Grande Commission  Mixte de coopération Royaume du Maroc/République de Guinée Equatoriale

    (Malabo, 09-11 janvier 2014)

    ⦁ Projet d’Accord en matière de formation et de gestion des établissements pénitentiaires  ;

    ⦁ Projet d’Accord en matière de la jeunesse et des sports  ;

    ⦁ Projet d’Accord de coopération en matière de l’aviation civile  ;

    ⦁ Projet d’Accord pour la mise à niveau de la compagnie aérienne CEIBA  ;

    ⦁ Projet d’Accord entre le Ministère de l’Intérieur et la société marocaine MWPC sur l’alimentation en eau potable dans les communes de la région de Mongamo.

    ⦁ Accords en cours de finalisation  :

    ⦁ Projet d’Accord de coopération en matière de sécurité intérieur  ;

    ⦁ Projet de Protocole d’Entente relatif à la coopération dans le domaine de la santé  ;

    ⦁ Projet d’Accord de coopération dans le domaine de la communication  ;

    ⦁ Projet d’Accord relatif aux services aériens  ;

    ⦁ Projet de Convention tendant à éviter la double imposition et à prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu  ;

    ⦁ Projet d’Accord de coopération en matière de défense nationale  ;

    ⦁ Projet d’Accord cadre en matière de formation portuaire  ;

    ⦁ Projet de Mémorandum de coopération entre l’Agence Nationale des Ports et l’Autorité Portuaire de la Guinée Equatoriale  ;

    ⦁ Projet d’Accord de coopération en matière de protection civile.

    #Maroc #Union_Africaine #Sommet_de_Malabo #Sahara_Occidental #RASD

  • Sahara Occidental : Le président pérouan lâche le Maroc

    Sahara Occidental : Le président pérouan lâche le Maroc

    Pérou, Sahara Occidental, RASD, Pedro Castillo Terrones, Miguel Ángel Rodríguez Mackay,

    Le président a publié un tweet malgré le fait qu’il y a un mois, le ministère des Affaires étrangères avait annoncé le retrait de sa reconnaissance et la rupture de toutes relations diplomatiques avec elle.

    Le président Pedro Castillo a souligné que son gouvernement réaffirme sa position de persévérance dans la défense de l’autodétermination souveraine de la République arabe sahraouie, malgré le fait que le ministère des Affaires étrangères ait annoncé le retrait de sa reconnaissance et la rupture de toutes relations diplomatiques avec elle.

    https://platform.twitter.com/widgets.js

    Par le biais de son compte Twitter, le président a rappelé qu’il y a un an, le gouvernement péruvien avait établi des relations diplomatiques avec ledit État, une décision qui, selon le ministre des Affaires étrangères de l’époque, Óscar Maúrtua, répondait à « la trajectoire historique » du pays andin en tant que nation « démocratique » et dans le plein respect du droit international ».

    « Un an après avoir établi des relations diplomatiques avec la République arabe sahraouie démocratique, nous réaffirmons notre persistance dans la défense de son autodétermination souveraine », a-t-il écrit sur le réseau social.

    Il est à noter que le 18 août, le gouvernement a annoncé sa décision de retirer la reconnaissance de la République arabe sahraouie démocratique et de « rompre toute relation avec cette entité », après presque un an d’avoir noué des relations diplomatiques et après s’être entretenu avec le ministre des Affaires étrangères de Maroc.

    « Parce qu’il n’existe pas de relation bilatérale effective à ce jour, le gouvernement de la République du Pérou décide de retirer la reconnaissance de la République arabe sahraouie démocratique et de rompre toutes relations avec cette entité », indique le communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères.

    La décision a été prise après que le ministre péruvien des Affaires étrangères, Miguel Ángel Rodríguez Mackay, qui a pris ses fonctions le 5 de ce mois, s’est entretenu par téléphone avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains expatriés du Maroc, Nasser Bourita.

    « Le gouvernement de la République du Pérou, conformément au droit international et aux résolutions de l’ONU sur la question du Sahara, valorise et respecte l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc et sa souveraineté nationale, ainsi que le plan d’autonomie de cette région différend », a informé l’exécutif.

    Parallèlement, le ministère des Affaires étrangères a ajouté que les gouvernements péruvien et marocain « sont convenus de renforcer leurs relations bilatérales par la signature immédiate d’une feuille de route multisectorielle qui comprendra des consultations politiques régulières, une coopération efficace dans les domaines économique, commercial, éducatif, énergétique, agricole et des engrais ».

    Le gouvernement a conclu sa déclaration en assurant que la décision sera communiquée à l’Organisation des Nations Unies et qu’elle a été prise « conformément au droit international, dans le plein respect des principes de l’intégrité territoriale des États membres de l’ONU ».

    Perú 21, 08/09/2022

    #Pérou #Sahara_Occidental #Maroc #Pedro_Castillo_Terrones

  • Média: La réadmission du Maroc à l’UA était-elle une erreur?

    Média: La réadmission du Maroc à l’UA était-elle une erreur?

    Maroc, Sahara Occidental, Union Africaine, Tunisie, RASD, Japon, TICAD 8, Mohammed VI,

    Correspondant Gibson Nyikadzino

    Le 8e sommet de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD) qui vient de s’achever en Tunisie la semaine dernière présente des opportunités fondées sur la valeur pour les pays animés par l’éthos panafricain pour mesurer la sincérité du Maroc en tant qu’Union africaine (UA) membre.

    Les développements qui se sont produits, comme ayant été déclenchés par le Maroc, sont un scénario éhonté que le Maroc expose au monde sur sa position contre la présence du chef du Front Polisario qui fait pression pour l’autonomie de la République arabe sahraouie démocratique (RASD ).

    La présence de la RASD au sommet de la TICAD a exaspéré le Maroc qui a dû rappeler son ambassadeur à Tunis pour « consultation », car il a par la suite annulé sa participation à la conférence sur l’investissement.

    Pour comprendre les actions du Maroc, il faut comprendre les événements qui se sont produits une semaine avant le sommet lorsque le dirigeant du pays, le roi Mohammed VI, a été filmé trébuchant ivre dans les rues de Paris, en France.

    Il possède un palais près de la Tour Eiffel.

    Le maître s’est saoulé

    Une vidéo tendance montre le roi Mohammed VI ivre et titubant à Paris. On voit également des membres de sa sécurité essayer d’empêcher les gens de filmer le moment décevant du monarque marocain.
    Alors qu’il titubait, le roi tenait toujours sa bouteille de boisson alcoolisée.

    Il y a aussi une opinion que depuis son divorce avec la princesse Lalla Salma, le roi Mohammed VI n’est plus lui-même car la structure familiale qui le soutenait depuis 2002 s’est effondrée.

    Plus d’informations qui ont été laissées dans le domaine public indiquent que la vidéo du monarque ivre a été divulguée par des membres d’un service secret d’un pays européen, qui tiennent à montrer au monde que le roi Mohammed VI n’est pas ce qu’il semble être.

    Ligne scénarisée pour influencer l’opinion

    Avant la TICAD des 27 et 28 août, le Maroc a déclenché une querelle diplomatique avec la Tunisie sur la participation de la RASD.

    En principe, la RASD avait le droit d’assister au sommet de la TICAD comme n’importe quel autre membre de l’UA, car il en est un depuis 1984, lorsque le Maroc s’est retiré en signe de protestation et a tenté de rejoindre la Communauté économique (CEC) avanr d’être rejeté.

    Le sommet de la TICAD est l’un des forums internationaux les plus importants pour la coopération au développement entre les pays africains, le Japon et les instances internationales.

    Les représentants marocains ont tenté en vain de convaincre toutes les délégations africaines de la nécessité d’exclure la RASD en avançant de vains arguments selon lesquels « le partenariat liant les pays africains au Japon ne rentre pas dans le cadre de l’UA ».

    Sur le plan institutionnel, lors d’une réunion de l’UA qui a eu lieu en juillet à Lusaka, en Zambie, les États membres avaient une résolution contraignante selon laquelle la RASD devait participer à la TICAD.

    L’UA, en plus de partager la solidarité et le panafricanisme, est également régie par des valeurs de coopération entre les États membres pour faire avancer les intérêts de l’organisme. Ce qui est lié au niveau institutionnel devrait être reflété par les États membres.

    Comme ce que l’UA a fait dans le cas du dialogue UE-Afrique concernant ses États membres, ils devraient tous être présents. Cela explique pourquoi le président Mnangagwa s’est rendu à Bruxelles.

    Pour le Maroc, il voulait politiser un sommet multilatéral et le présenter comme une question bilatérale à l’UA.

    Cela convient donc à la raison pour laquelle le Maroc a rappelé son ambassadeur.

    Premièrement, le rappel, qui a suivi la vidéo d’un roi Mohammed VI ivre à Paris, était un récit national préparé dans lequel le gouvernement monarchiste de Rabat s’est délibérément déployé pour détourner l’attention régionale afin de couvrir le comportement de son roi.

    En plus d’essayer de déstabiliser l’Afrique du Nord, le Maroc l’a fait pour essayer d’influencer l’opinion publique au niveau national et spécifiquement dans le monde arabe que la position de l’UA de soutenir la RASD ne correspondait pas à sa politique étrangère qui, selon lui, est ancrée sur le maintien de la domination sur la RASD.

    Deuxièmement, tout en influençant l’opinion publique, le roi Mohammed VI a également compris que sa position de chef du comité judéo-arabe serait entachée par la vidéo divulguée, il devait donc trouver un moyen d’expier ses actions depuis son train de normalisation de 2020 avec Israël.

    Provocation et représentation trompeuse

    L’année dernière, la responsable de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Laura Palatini, a déclaré que « le Maroc est l’un des rares pays qui se présente comme un modèle pour la gestion des problèmes d’immigration et le traitement civilisé des étrangers, tout en offrant une vie digne ».

    Palatini a présenté le Maroc comme un réformateur. Mais cette représentation idéaliste s’est avérée trompeuse.
    La mort de 37 migrants africains à Melilla, en Espagne, le 24 juin par collusion hispano-marocaine souligne la politique de sécurité autoritaire du Maroc contre les migrants africains.
    Une telle tragédie n’a reçu que peu ou pas de condamnation de la part de l’UE car, aidé par des fonds européens, le Maroc est à son tour récompensé par le silence face à des catastrophes comme à Melilla.

    Depuis sa réadmission à l’UA en 2017 après que 39 membres de l’UA ont voté pour en faire le 55e membre de l’instance, le Maroc, par son comportement, fait avancer un agenda anti-africain et préserve les intérêts de l’Occident en jouant une carte alliée des États-Unis et l’UE; maltraitant et dans d’autres cas tuant des immigrants africains pour protéger les intérêts de l’UE en servant de tampon pour limiter l’afflux d’Africains en Europe.

    Cela se produit en raison du rôle de longue date du Maroc en tant que partenaire de l’UE dans la politique migratoire de la région de la Méditerranée occidentale, qui vise à empêcher les migrants sans papiers de quitter le territoire marocain pour l’Espagne, une ligne de conduite souvent condamnée pour non-conformité avec le droit international.

    Cela se produit parce que le Maroc a toujours agi en tant que partenaire de l’UE dans sa politique migratoire en Méditerranée occidentale, dans le but d’empêcher les migrants irréguliers de quitter le territoire du pays pour l’Espagne.

    Une politique maintes fois critiquée comme peu compatible avec le droit international.

    Africains à cause des valeurs

    Alors que le continent cherche la bonne voie vers l’Agenda 2063, il est impératif de souligner que ce qui fait de l’UA un organe continental est davantage lié aux valeurs et à l’architecture pan-ubuntuistes de l’Afrique qu’à la géographie.

    La géographie seule ne doit pas être utilisée pour embrasser un pays comme africain car le Maroc a toujours, pendant longtemps, pensé à remplir l’agenda européen et américain plutôt qu’à défendre les valeurs de l’Afrique.

    Dans tous les domaines, l’Afrique a besoin d’une voix unitaire qui ait son mot à dire dans ce monde en mutation, tant pour les membres que pour les étrangers.

    Démolir l’unité qui a été formulée dans la lutte contre le colonialisme en ce moment est une initiative qui ne profitera qu’à ceux qui complotent contre le continent.

    The Herald, 05/09/2022

    #Maroc #Union_Africaine #RASD #Sahara_Occidental #Tunisie #TICAD8

  • La photo du président tunisien qui a agacé le Maroc

    La photo du président tunisien qui a agacé le Maroc

    Maroc, Tunisie, RASD, Sahara Occidental, TICAD, Kaïs Saïed,

    A Tunis, les pays africains se préparent pour la 8e Conférence internationale de Tokyo sur le développement (TICAD), communément appelée Forum Japon-Afrique, en Tunisie les 27 et 28 août. Près de 50 dirigeants africains sont attendus, ainsi que plus de 200 représentants de la société civile et d’ONG africaines, 108 chefs d’agences régionales et internationales et 120 leaders du commerce, de l’industrie et de l’innovation technologique, ce qui en fait l’un des plus grands événements diplomatiques hybrides en Afrique. L’Afrique depuis le COVID. La TICAD est également le premier investisseur asiatique dans la paix et la sécurité en Afrique avec un portefeuille annuel de plus de 350 millions de dollars.

    Co-organisée avec les Nations Unies, le Programme des Nations Unies pour le développement, la Banque mondiale et la Commission de l’Union africaine, la TICAD se distingue par son accent multilatéral et multisectoriel. Les efforts pour faire avancer les objectifs de développement durable en Afrique sont explicitement liés à la consolidation de la paix, au développement constitutionnel, à la réforme du système judiciaire et à la gouvernance démocratique . Le dialogue de cette année se concentrera sur la réalisation d’une croissance durable et inclusive, la sécurité humaine et le renforcement des capacités africaines pour une paix et une stabilité durables.

    Parmi les participants, la RASD, dont le président est arrivé vendredi à la capitale tunisienne. A l’aéroport, le leader sahraoui a été accueilli par le président Kaïs Saïed. L’initiative du Chef de l’Etat tunisien n’a pas été digéré à Rabat. En guise de protestation, les autorités marocaines ont rappelé leur ambassadeur à Tunis.

    #Maroc #Tunisie #Kaïs_Saïed #RASD #TICAD #Sahara_Occidental

  • Le Maroc et le Sommet de l’UA à Malabo -juin 2014-

    Le Maroc et le Sommet de l’UA à Malabo -juin 2014-

    Maroc, Union Africaine, Sommet de Malabo, Afrique, Lobbying, Sahara Occidental, RASD,

    Honneur porter votre connaissance qu’en prévision du Sommet de l’Union Africaine la situation se présente comme suit :

    -Le travail de lobbying qui a été effectué tant à Addis Abeba qu’à Rabat auprès des ambassadeurs des pays membres du Conseil de Sécurité et de l’Espagne a donné ses fruits.

    – La question du Sahara ne figure pas à l’Ordre du Jour du Sommet

    -Le Rapport sur la question du Sahara a été différé à plus tard (Janvier 2015)

    -Le Conseil de la Paix et de la Sécurité de l’UA (CPS) aborde la question et reprend comme on pouvait s’y attendre les points du dernier rapport du SG des NU qui sont favorables aux thèses de l’autre partie

    -Le CPS dans son rapport essaie d’introduire la question du Sahara comme une question de décolonisation et de façon pernicieuse essaie de faire valider par les Chefs d’État les initiatives de Madame Zuma tendant à interférer dans le processus de règlement .

    Malgré qu’il n y a pas de risque de voir le Sommet traiter de la question il serait souhaitable de maintenir la pression et les contacts avec les pays amis .

    Sur un plan pratique il est recommandé de réduire la voilure de la délégation et la limiter au strict minimum .

    Des questions intéressant hautement notre pays seront également abordées au cours ou en marge du Sommet :
    -Partenariats USA/Afrique
    -Désignation du futur Secrétaire Général de l’OIF
    -Situation au MALI et dans le SAHEL
    -Situation dans le Nord du Nigeria

    Au plan bilatéral le Gouvernement Equato-Guinéen ne cesse de faire des relances concernant la visite de Monsieur le Ministre pour la tenue de la Commission Mixte

    – D’autres dossiers sont en instance : Partenariat dans le Transport Aérien, Partenariat dans le domaine portuaire, Projet de Visite Privée du Président de la République

    Conformément à vos instructions je me rendrai à Malabo dès le 19 Juin pour maintenir le contact avec les pays amis et pour veiller à ce qu’il n’y ait pas de surprise de dernière minute.

    —————————————————-

    Honneur porter votre attention que le Sommet de Malabo sera l’occasion de consultations sur les sujets les plus importants de l’agenda international du moment.

    C’est ainsi que l’Union Européenne compte organiser des consultations sur la Centrafrique et demande que notre pays qui préside la Task Force sur la RCA au niveau de New York puisse participer a ces entretiens.

    Le Mali sera également au centre des sujets qui feront l’objet de consultations en marge du Sommet. Le moment est crucial pour IBK qui faute de soutien international risque de se retrouver affaibli et isolé .

    Des consultations auront lieu également au sujet de la désignation du Président de l’OIF.

    Les États Unis comptent profiter du Sommet pour finaliser l’outcome du Sommet USA/Afrique.

    L’Egypte fera son retour a l’UA ainsi que la Guinee Bissau.

    Par ailleurs les pays membres attendent que notre pays annonce les dates de la tenue du Sommet CENSAD pour qu’ils puissent organiser leur agenda.

    Les relations bilatérales avec la Guinee Équatoriale …..

    Aussi serait-il souhaitable que Monsieur le Ministre fasse le déplacement pour prendre part à ces consultations, rencontrer quelques chefs d’Etat ainsi que le Président Obiang pour continuer a positionner notre pays sur les sujets de l’agenda africain multilatéral et bilatéral.

    ————————————————————–

    Comme annoncé précédemment, les travaux tant du COREP que du Conseil Exécutif n’ont apporté aucun changement par rapport a ce qui a été adopté a Addis au niveau du COREP et du CPS concernant la question nationale.

    Nos amis confirment que les dispositions relatives a ce sujet tels qu’elles ont été adoptées n’ont pas été modifiées ici a Malabo.

    Au cours des débats du Conseil Exécutif relatifs a l’Agenda 2063 de l’UA la Tanzanie seule est intervenue pour dire que la question du Sahara devrait être solutionnée et que des efforts devraient être faits dans ce sens. Cette déclaration n’a pas suscité de débats .

    Le Rapport du CPS sera adopté demain pour être soumis aux Chefs d’Etat . Il n’y aura pas de changement dans le contenu déjà adopté a Addis. Le CPS commémore ses dix ans et tiendra à cette occasion une session élargie et ouverte aux États non membres. On ne s’attend pas à ce qu’il y ait de décision spécifique sur la question du Sahara.

    En marge du Sommet, la CEEAC tiendra une réunion sur la Centrafrique. La Présidente intérimaire de RCA a effectué une visite de travail en Guinee Équatoriale a la veille du Sommet mais n’a pas été invitée a prendre part a cette réunion .
    Des consultations intenses ont lieu aussi au sujet du Mali .

    L’Egypte a fait son retour au sein de l’UA et le Président Sissi effectuera demain sa 1ère sortie à l’étranger en tant que Chef d’Etat élu.

    Une réunion du NEPAD aura également lieu sous la présidence du Senegal.
    Plusieurs Chefs d’Etat sont attendus: Afrique du Sud-Gabon-Sénégal-Niger-Cameroun-Tchad-Égypte –

    Cette expérience démontre le bien fondé de la mission de préparation entreprise il y a deux semaines en amont au niveau d’Addis Abeba.

    C’est au niveau du siège et de façon permanente que les efforts devraient être poursuivis.

    ———————————————–

    Maroc: Rapport de mission -sommet UA de Malabo, 2014-

    Conformément au plan d’action et à la feuille de route découlant de la stratégie pour s’opposer aux manœuvres de l’UA d’interférer et de s’impliquer dans le processus onusien de règlement de la  » question du Sahara », nous nous sommes rendus M. Kadmiri et moi-même à Malabo dès le 19 courant afin de suivre les travaux du 23eme sommet de l’UA (20-27juin2014).

    L’objectif étant d’assurer le suivi du travail déjà initié par la même délégation à Addis Abeba, une quinzaine de jours auparavant.

    En effet, grâce à l’appui du noyau dur de nos amis (les représentants permanents des pays amis accrédités auprès de l’UA) avec le Sénégal comme chef de file et grâce à notre présence effective au sein du centre de conférences, les résultats suivants ont été atteints:

    -Les dispositions contenues dans le « rapport du conseil de paix et de sécurité sur le Sahara « élaboré et adopté à Addis Abeba n’ont pas été amendées a Malabo.

    – Le Sommet n’a pas été saisi d’une décision spécifique sur le Sahara

    – La Commission de l’UA n’a pas reçu de mandat pour interférer dans le processus onusien de règlement de la question du Sahara,

    – Le Rapport de la présidente de la commission de l’UA sur le Sahara a été reporté au prochain Sommet.

    Néanmoins, à l’instigation de la présidence ougandaise du CPS, le qualificatif « illégales » a été ajoute a l’expression « l’exploitation des ressources naturelles » dans le texte qui a été soumis aux chefs d’États.

    Ce préjudice est le résultat de la présence majoritaire de nos adversaires au sein du CPS, lesquels sont : l’Ouganda, l’Algérie, l’Afrique du sud, la Tanzanie, le Mozambique, la Namibie contre seulement la présence du Niger ….

    Des démarches seront entreprises auprès des délégations amies pour tenter de rejeter cet ajout.

    Il est à souligner que, bien que la question du Sahara n’ait pas figuré, officiellement, dans l’ordre du jour du sommet, la Tanzanie dans son intervention lors de l’examen du point relatif a l’Agenda 2063, a évoqué la question comme étant « une affaire de décolonisation à laquelle il faudrait trouver une solution sans délai. »

    Par ailleurs, des contacts ont été principalement entrepris au sein de l’enceinte du palais abritant le sommet de l’UA, avec les Ministres et les membres des délégations des pays suivants : le Sénégal, le Niger, le Kenya, la Gambie, la Mauritanie et surtout avec le chef du cabinet Mme Zuma, le burkinabé Jean Baptiste Natama.

    Ce dernier nous a été d’un grand apport notamment en nous remettant à l’avance toute la documentation afférente aux travaux du sommet. A ce titre, je suggère, Monsieur le Ministre, de remettre au Burkinabé 2500 dollars à titre de prime d’encouragement, afin de l’amener à poursuivre sa collaboration avec nous.

    Aussi peut-il être avancé que la mission a atteint ses objectifs .

    Néanmoins des efforts accrus doivent être entrepris par la consolidation des relations et des rapports avec les pays traditionnellement amis et par une ouverture sur ceux de l’Afrique australe qui constituent la base des soutiens des adversaires de l’intégrité territoriale de notre pays.

    Moha Ouali Tagma, Directeur des Affaires africaines au MAEC

    #Maroc #Union_Africaine #Lobbying #Sommet_de_Malabo #Afrique #Sahara_Occidental #RASD


  • Fiche succincte sur la République de Djibouti

    Fiche succincte sur la République de Djibouti

    Djibouti, Maroc, Afrique, Union Africaine, Sahara Occidental, RASD,

    Superficie : 23.000 km²
    Population : 906 112 (2013) Agglomérations principales (estimation) : Djibouti 526 000, Ali Sabieh 25 000
    Capitale : Djibouti
    Pays limitrophes  : Ethiopie, Erythrée, Somalie.
    Chef d’Etat : Ismail Omar Guelleh (depuis 1999, réélu en 2005 et en 2011)
    Premier Ministre : Dileita Mohamed Dileita
    Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale: Mahamoud Ali Yousouf
    PIB par habitant  : 1,354 Mds$ (FMI, 2012)
    Principales ressources  : café
    Classement selon l’IDH : 0,445 (rang 164e sur 187 2013)
    Fête nationale  : 27 Juin 1977 (indépendance)
    Ambassade du Maroc couvrant le Djibouti : Ambassadeur du Maroc accrédité à Djibouti avec résidence au Caire : Mohamed Saad Alami

    I- Situation politique :

    Le conflit (1991-1994) entre la rébellion afar (FRUD) et le gouvernement a abouti à un accord de paix (décembre 1994). Ensuite, un nouvel accord de cessez-le-feu (07 février 2000), puis un accord global (12 mai 2001) ont été conclu entre les parties. Ceux-ci prévoient notamment le désarmement des combattants du FRUD et leur réintégration dans la vie civile et militaire, l’introduction du multipartisme intégral et des mesures de décentralisation.

    Le processus de démocratisation a été engagé en 1992. M. Ismail Omar Guelleh a remporté l’élection présidentielle d’avril 1999 et succède ainsi à Hassan Gouled, au pouvoir depuis l’indépendance (1977). La coalition gouvernementale est formée autour de l’Union pour la majorité présidentielle.

    II- Situation économique :.

    En 2010, le PIB est évalué à 1406 USD/hab. Près de 42% de la population vit sous le seuil de pauvreté. Djibouti occupe le 147ème rang de l’indicateur de développement humain (IDH). Les ressources naturelles de Djibouti sont rares (l’eau tout particulièrement) ou peu exploitées (ressources halieutiques, 1200t/an, et agricoles, 6800t/an).

    Le pays bénéficie d’une aide internationale élevée (environ 110 USD/habitant contre 20 USD en moyenne pour l’Afrique sub-saharienne) en raison notamment du rôle géostratégique de Djibouti dans la lutte contre le terrorisme.

    Relations bilatérales

    La République de Djibouti a toujours apporté son appui au Maroc sur la question nationale et ce malgré les tentatives entreprises par les adversaires de notre intégrité territoriale pour essayer de persuader ce pays à changer de position.

    -Dans le cadre du renforcement des relations de coopération entre les deux pays, la Ministre djiboutienne du développement social et de la femme djiboutienne a effectué une visite de travail au Maroc et ce, du 17 au 24 janvier 2009.
    -La Secrétaire d’Etat chargé de la solidarité a effectué une visite dans notre pays en mai 2012, elle a rencontré son homologue marocain
    -la Secrétaire d’Etat djiboutienne en urbanisme a effectué en mai 2012, une visite dans notre pays elle rencontré le Ministre de l’Habitat et de la ville.

    Cadre juridique : Les relations de coopération entre les deux pays sont régies par le cadre juridique suivant :

    -Mémorandum d’entente entre le Ministère de l’Emploi et de la formation professionnelle des deux pays
    -Accord de coopération dans le domaine de la santé
    -Protocole d’accord entre le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la —-Recherche Scientifique du Maroc et le Ministère de la Santé de Djibouti,
    -Accord portant création d’une Commission Mixte
    -Protocole d’accord dans les domaines de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la recherche et de la formation.

    -accord dans le domaine de l’urbanisme a été signé en mai 2012 entre les deux parties
    -La partie marocaine a proposé deux projets d’accords :
    -Projet d’accord relatif à l’établissement d’un mécanisme de consultations politiques entre les deux ministères des Affaires Etrangères
    -Projet d’Accord incluant les secteurs économiques scientifique technique et culturel
    -Pour les autres projets d’accords (Non double imposition, Investissement, Formation des Cadres en langue arabe et affaires religieuses) la Direction DAJT a saisi les départements concernés afin d’obtenir des projets actualisés dans les domaines respectifs qui relèvent de leur compétences.

    Action de l’AMCI :

    -Quota officiel de bource est de 96 au titre de l’année 2011-2012
    -Une dotation globale de 1.770.522 Dhs a été accordée au titre de bienum 2009-2010 pour la construction d’un bloc opératoire
    -Plusieurs cadres Djiboutiens ont effectué des stages, soit dans le cadre bilatéral soit tripartite.
    -L’AMCI développe avec le Djibouti un projet de culture sous serre, qui arrive à sa fin.

    Perspectives

    -La tenue de la première session de la Commission Mixte qui était prévue durant le premier trimestre de l’année 2014, reportée suite à la demande de la partie Djiboutienne.
    -La partie Djiboutienne souhaite développer une coopération en matière agricole, en matière de la santé, et de la formation.
    -Plusieurs visites de responsables djiboutiens sont prévues au Maroc

    Thèmes d’entretiens
    Maroc / Djibouti
    ****

    -Saluer la position du Djibouti qui a toujours soutenu l’intégrité territoriale du Maroc ;
    -Exprimer la disponibilité du Maroc pour la tenue de la première session de la Commission Mixte qui était prévue durant le premier trimestre de l’année 2014 ; reportée suite à la demande de la partie Djiboutienne ;
    -Les deux pays appartiennent à des régions importantes sur le plan géostratégique d’où l’opportunité de maintenir des consultations politiques régulières entre les deux pays (Accord sur les consultations politiques périodiques) ;
    -Le Djibouti abrite le siège de l’IGAD (Autorité Intergouvernementale pour le Développement) ;
    -Le Maroc peut faire de ce pays une fenêtre sur la région de l’Afrique de l’Est, en demandant l’appui des autorités de Djibouti pour l’obtention du statut de membre observateur au sein de ce groupement ;
    -Le Président Djiboutien a émis le souhait d’effectuer une visite officielle dans notre pays ;
    -La partie Djiboutienne souhaite développer une coopération en matière agricole, en matière de la santé de la formation.

    #Djibouti #Maroc #Fiche_succinte

  • CAF : Argelia ataca al artículo conspiratorio contra la RASD

    CAF, FAF, Argelia, RASD, Sahara Occidental, Marruecos, Confederación Africana de Fútbol,

    Djahid Zefizef fue autor de una destacada intervención durante los trabajos del congreso de la Confederación Africana de Fútbol que tuvo lugar en la ciudad de Arusha, Tanzania, este miércoles 10 de agosto.

    El presidente de la Federación Argelina de Fútbol (FAF) pidió, durante la 44ª sesión de la asamblea general ordinaria de la CAF, que se modifique el artículo 4 de los estatutos para permitir que la RASD esté representada como país y así poder tener un equipo de fútbol.

    El nuevo presidente de la FAF denunció enérgicamente este artículo 4 que estipula que solo los países reconocidos por las Naciones Unidas pueden pretender participar como país miembro de CAF y tener un equipo de fútbol.

    En su discurso, el nuevo presidente de la FAF indicó que la decisión del comité ejecutivo de la CAF es una violación pura y simple de las resoluciones del organismo confederal que impugna cualquier injerencia de la política en el deporte de conformidad con el artículo 4 de los Estatutos de la CAF.

    De hecho, durante la asamblea general de CAF celebrada en marzo de 2021 en Rabat, Marruecos, los miembros de la AG votaron como recordatorio una enmienda estatutaria relativa a las condiciones de admisión a CAF, cerrando así furtivamente la puerta al Sáhara Occidental el derecho a convertirse en un miembro.

    Una resolución que causó mucho ruido en su momento. Algunos partidos incluso habían acusado al entonces presidente de la FAF, Kheireddine Zetchi, de haber votado a favor de esta enmienda estatutaria. Lo que el interesado había refutado entonces, pero su laxitud le había valido muchas críticas.
    Claramente, Djahid Zefizef está teniendo éxito donde fracasó Ziyech.

    #RASD #Sahara_Occidental #CAF #FAF #Ziyech

  • La Colombie rétablit les relations diplomatiques avec la RASD

    La Colombie rétablit les relations diplomatiques avec la RASD

    Sahara Occidental, RASD, République Arabe Sahraouie Démocratique, Colombie,

    Le nouveau gouvernement colombien, dirigé par le président Gustavo Petro, a décidé de rétablir les relations diplomatiques avec la République sahraouie, gelées depuis 2001, a rapporté mercredi le ministère des Affaires étrangères.

    « Le gouvernement de la République de Colombie, inspiré par les principes et les buts de la Charte des Nations Unies, réaffirme la validité de la déclaration conjointe signée avec le gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique le 27 février 1985 », indique un communiqué publié par le ministère colombien des Affaires étrangères.

    EFE

    #Sahara_Occidental #Colombie #RASD