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  • Future production incertaine et craintes de récession chutent le pétrole de 3%

    Future production incertaine et craintes de récession chutent le pétrole de 3%

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    -L’OPEP+ s’en tient à la politique de production de pétrole et évite le débat en septembre
    -Les craintes de récession pèsent sur les prix du pétrole, Wall Street
    -Des travailleurs norvégiens du pétrole vont faire grève à partir du 5 juillet

    NEW YORK, 30 juin (Reuters) – Les prix du pétrole ont chuté d’environ 3% jeudi, l’OPEP+ ayant confirmé qu’il n’augmenterait la production en août qu’autant qu’annoncé précédemment malgré des approvisionnements mondiaux serrés, mais a laissé le marché s’interroger sur la production future.

    Les contrats à terme sur le Brent pour livraison en septembre ont chuté de 3,42 $, ou 3 %, pour s’établir à 109,03 $ le baril. Le contrat d’août, qui expire jeudi, a chuté de 1,45 $, ou 1,3 %, pour s’établir à 114,81 $ le baril.

    Les contrats à terme sur le brut américain West Texas Intermediate (WTI) ont chuté de 4,02 $, ou 3,7 %, pour s’établir à 105,76 $ le baril.

    Le groupe de producteurs OPEP+, dont la Russie, a convenu jeudi de s’en tenir à sa stratégie de production après deux jours de réunions. Le club des producteurs a évité de discuter de politique à partir de septembre.

    Auparavant, l’OPEP+ avait décidé d’augmenter la production chaque mois de 648 000 barils par jour (bpj) en juillet et août.

    Les sanctions contre le pétrole russe depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie ont contribué à faire grimper les prix de l’énergie, attisant les craintes d’inflation et de récession.

    Les prix du pétrole ont chuté aux côtés de Wall Street jeudi. Le S&P 500 a été créé pour son pire premier semestre depuis 1970, craignant que les banques centrales déterminées à maîtriser l’inflation n’entravent la croissance économique mondiale.

    Les baisses de prix sur le marché du pétrole ont été exacerbées alors que les commerçants américains ont ajusté leurs positions avant le week-end de vacances de trois jours du 4 juillet.

    « Les gens prennent de l’argent sur la table », a déclaré Phil Flynn, analyste chez Price Futures Group à Chicago.

    Mais de nouvelles perturbations de l’approvisionnement pourraient limiter la baisse des prix dans le contexte d’une suspension des expéditions libyennes depuis deux ports de l’Est, tandis que la production équatorienne a chuté en raison des protestations en cours.

    En Norvège, 74 travailleurs pétroliers offshore des plates-formes Gudrun, Oseberg South et Oseberg East d’Equinor (EQNR.OL) se mettront en grève à partir du 5 juillet, a annoncé jeudi le syndicat Lederne, fermant probablement environ 4% de la production pétrolière norvégienne.

    Pendant ce temps, le vice-Premier ministre russe Alexander Novak a déclaré jeudi qu’un éventuel plafond des prix à l’importation imposé au pétrole russe pourrait faire grimper les prix.

    #Pétrole #OPEP #OPEC #Prix #Récession #Production

  • Algérie/ Des objectifs et des disciplines de développement strictement économique

    Sous quelque force que ce soit, la réflexion prospective a toujours connu des ratés. Lorsqu’émerge dans le pays, la redéfinition de l’économie, la valorisation ou la promotion des structures de recherche s’impose logiquement. L’objectif essentiel est d’identifier les domaines de recherche et d’innovation nécessitant un greffage afin de définir les modes opératoires associés dans une vision prospective d’avenir. L’économie nationale est en quête de renouveau. Ce n’est pourtant, pas faute d’études consistantes. Mais nombre de ces travaux ou recherches sont restés empaquetés dans les archives. La réactualisation de ces travaux cautionnera, à terme, la visibilité de la recherche scientifique et couvrira des domaines vastes et variés : ressources naturelles, en particulier l’eau, l’énergie, l’agriculture et l’alimentation. Aussi, s’agit-il d’aller vers une étude profonde inscrivant l’ensemble des réflexions dans le contexte spécifique économique qui prévaut actuellement en raison de la chute des prix du baril de pétrole, des conséquences de la pandémie du Coronavirus (Covid-19) et leurs retombées négatives sur l’économie nationale. D’où cette approche prospective, pluridisciplinaire et transversale.

    A en croire les discours de part et d’autre, il faut maintenir, renforcer et élargir la recherche scientifique et la promotion technologique. On piétine à défaut de se répéter. L’énorme infrastructure de recherche se grippe faute de suivi permanent, faute de définition des priorités. Pour s’y faire, il y a lieu de favoriser davantage la recherche scientifique et d’être en position de participer à l’économie de la connaissance à travers des centres d’excellences scientifique et technologique. Le défi technologique appelle nécessairement la mobilisation de moyens additionnels pour la mise en place de centres thématiques d’appui et d’encouragement du travail en réseau entre institutions de recherche et secteur économique. Dans cette prospective, la politique en question se doit de fixer des objectifs et des disciplines de développement strictement économique.

    Dans ces conditions, l’économie est appelée à se doter d’une puissance industrielle grâce à la nouvelle technologie ; tout en mettant en place des institutions démocratiques. En somme, il s’agit de la mise en clair des besoins du pays. Cela induit un fort besoin d’actualiser les méthodes de planification et des priorités à moyen et long termes, à une période où l’avenir économique du pays ne peut plus être appréhendé par le prolongement des tendances actuelles. L’objectif de la prospective est d’éclairer les réponses possibles à cette question fondamentale et à cette conjoncture. Il ne s’agit pas de prédire ce qui va arriver mais de permettre aux acteurs économiques et sociaux de construire l’avenir. Est-il possible pour tous les acteurs et partenaires de se forger en commun une vision de perspectives possible et souhaitable ? pour cadrer la politique d’action publique de développement. L’ensemble des acteurs sont interpellés, mais également l’Etat. La logique rappelle toujours qu’il relève de la responsabilité d’avoir une appréhension lucide des transformations et mutations de l’économie et des effets des politiques poursuivis en articulation avec les projets conformes aux valeurs de référence que sont la cohésion sociale, le développement durable. En outre, le devoir de l’Etat est de penser le long terme et, en conséquence, de conjuguer ses efforts avec ceux des exigences nouvelles de la société pour expérimenter des outils d’anticipation.

    C’est dire que l’action de développement en général doit plus que jamais être éclairée au quotidien à la lumière des besoins et des exigences du futur.
    B. C.

    Le Maghreb, 18 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, économie, relance, récession, crise financière,