Étiquette : réformes économiques

  • Le Maroc, acteur dynamique du développement de l’Afrique

    Tags : Maroc, Afrique, développement, ressources naturelles, réformes économiques, dette,

    Dans un contexte de crise financière, qui a plongé l’économie mondiale dans un grave ralentissement. Le Maroc et d’une manière générale l’Afrique ont fait montre d’une résistance exceptionnelle face à la crise mondiale.

    L’Afrique et malgré ses problèmes arrive désormais à se défaire graduellement de l’image négative qui a longtemps dépréciée sa vraie valeur pour se lancer dans une nouvelle dynamique de développement.

    Ainsi les ressources naturelles abondantes et précieuses de l’Afrique (pétrole, gaz, minéraux, métaux rares (Or, Uranium, Colton) la mise en place des réformes économiques et la diminution de la dette contribuent à l’attractivité et la prospérité de l’Afrique subsaharienne à laquelle le Maroc contribue par ses multiples initiatives et investissements.

    Conscient donc de l’ampleur de ce marché prometteur, le Maroc s’est engagé dans la voie du renforcement de ses relations avec les pays de cette région, et a placé la consolidation de ses relations de coopération économique avec l’Afrique parmi ses priorités, dans le cadre d’une coopération Sud-Sud.

    Le Maroc engage d’importants moyens pour conforter sa position sur les marchés subsahariens, à travers la signature de plusieurs accords de commerce et d’investissements.

    Les deux secteurs, public et privé marocains, agissent en bonne intelligence et fortement en Afrique dans le cadre d’une coopération multilatérale. En effet, Cette coopération s’est traduite dans un premier temps par la participation des entreprises publiques marocaines dans l’implémentation de plusieurs projets d’infrastructures, gestions des ressources naturelles, assainissement.

    Cette coopération s’est développée et a connu, par la suite l’implication du secteur privé dans différents domaines à savoir le tourisme, les télécommunications, les BTP, les banques. Simultanément, le Maroc a œuvré, à travers des actions promotionnelles, afin de simplifier l’entrée du secteur privé marocain aux marchés africains. Le royaume a ainsi conclu des accords avec certains pays de l’Afrique subsaharienne dans le but d’accorder des avantages et des préférences tarifaires pour certains produits.

    Suite à ces actions, une hausse des exportations provenant du Maroc à destination de l’Afrique subsahariennes a été constatée. Le solde commercial du Maroc avec l’Afrique Subsaharienne a augmenté, il est passé d’un déficit de 7,2 milliards de dirhams en 2000 à un excédent de 2.7 milliards de dirham en 2010 !

    En plus des biens et des services, le Maroc aspire à diffuser son savoir-faire dans plusieurs secteurs (textile, construction de barrages, Tics) afin d’en faire bénéficier son voisinage subsaharien.

    Cette démarche globale permet d’une part de partager des expériences, qui contribuera au développement des deux parties, et d’autre part de mettre en place une véritable diplomatie économique, ayant pour but de faciliter l’établissement des intérêts économiques dans son voisinage sub-saharien.

    #Maroc #Afrique #Développement

  • Algérie : Un bilan de mi-mandat

    Algérie : Un bilan de mi-mandat

    Tags : Algérie, Abdelmadjid tebboune, autorité de l’Etat, nouvel édifice institutionnel, réformes économiques, politique sociale,

    par Abdelkrim Zerzouri


    A la veille du troisième anniversaire de l’accession du Président Tebboune à la magistrature suprême, les médias officiels semblent bien partis pour étaler la métamorphose du paysage politique et économique du pays. «Restauration de l’autorité de l’Etat, nouvel édifice institutionnel digne des grandes démocraties, profondes réformes économiques, consolidation d’une politique sociale qui protège les couches les plus vulnérables, retour en force sur la scène internationale et transformation numérique, que de bouleversements», a résumé un billet de l’Agence de presse officielle, publié le 26 novembre, et qui a été repris au mot par la Télévision publique. Non sans lancer une pique « aux résidus de la Issaba et aux faux prophètes du déclin », en exposant la nouvelle Algérie de Tebboune qui «n’a plus rien à voir avec l’ordre ancien». Un prélude du bilan des trois dernières années qu’on s’apprête à présenter aux Algériens ? Cette perspective n’est pas à exclure.

    L’entrée en matière est claire. «Tout le monde a pris conscience que l’émergence de l’Algérie, durant la moitié de ce quinquennat du président est une assurance tous risques pour les années à venir», souligne la publication de l’Agence officielle. «Le président de la République a fait de l’Algérie un pays très attractif où il fait bon vivre. Un miracle réalisé depuis 2019, propice à l’adhésion aux Brics», ajoute la même source. Tant de mots qui plaident pour une première partie du mandat présidentiel très réussie, et des lendemains prometteurs grâce à l’anticipation des grands défis de demain par le Président Tebboune, qui nous réserve bien des surprises pour l’année 2023, a conclu la même source.

    Certaines sources médiatiques parlent d’un grand discours à la nation, qui sera donné par le Président Tebboune, à l’occasion du troisième anniversaire de son intronisation, à la tête de l’Etat. Bien sûr, cela ne plaît pas à certains, identifiés comme « résidus de la « Issaba » et faux prophètes du déclin », qui cherchent à brouiller les esprits en avançant que cette activité autour du bilan du président de la République ne veut dire qu’une chose, « il commence à se préparer pour un deuxième mandat ». Mais il lui reste encore deux ans à accomplir de son mandat. Soit beaucoup de choses à faire et du temps avant d’en arriver à ce stade.

    Le Président Tebboune, qui a prêté serment le 19 décembre 2019, après son élection à la magistrature suprême du pays, le 12 décembre, n’a pas eu le temps de faire le bilan de son début de mandat.

    La gestion de la crise sanitaire, due à la pandémie de Covid-19, n’a laissé aucun répit au gouvernement. Dès la première année de sa prise de fonction, la planète s’est confinée sous la menace de la propagation de la pandémie, paralysant l’économie mondiale. On dormait et on se réveillait sur les bilans sinistres des personnes infectées par le Covid-19. C’était le seul bilan auquel on avait droit.

    Aujourd’hui, même si la crise mondiale n’est pas totalement dissipée, notamment avec ce conflit en Ukraine qui est venu se greffer à la sortie de la crise sanitaire, on a le temps de souffler, et présenter le bilan de mi-mandat du Président Tebboune.

    #Algérie #Tebboune #Bilan