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  • Sahara Occidental : Séminaire sur les mesures de confiance

    Sahara Occidental : Séminaire sur les mesures de confiance

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, mesures de confiance, ONU, HCR, réfugiés sahraouis,

    Rappel historique

    L’organisation de séminaires figure parmi les quatre types d’activités initialement proposées par le Haut Commissariat au Réfugiés (HCR) en 2003, à la demande du Conseil de Sécurité, dans le cadre des mesures de confiance (CBM).

    Cette composante du package de mesures de confiance était ensuite rappelée dans les plans d’action proposés par le HCR, mais sa mise en œuvre, sans être écartée, a été reléguée au second plan au gré de l’évolution et surtout du blocage intervenu dans la réalisation des échanges de visites familiales.

    Le Maroc avait marqué son accord de principe pour l’organisation de cette activité à l’occasion de la soumission par le HCR de son premier Plan d’action en 2004.

    Le Maroc a réitéré son accord notamment lors de la réunion de discussion du programme des (CBM) tenue à Genève les 9 et 10 février 2011.

    L’accord du Maroc a d’ailleurs été repris par le Secrétaire Générale des Nations Unies et dans des communiqués du HCR.

    Le Maroc s’est également engagé dans la discussion des mesures effectives de mise en œuvre du séminaire, dans le cadre du Plan d’Action mis à jour en 2011.

    Nature du Séminaire

    Le séminaire, qui est une activité apolitique et à caractère strictement humanitaire, est destiné à permettre la discussion sur des questions non politiques entre des participants provenant de nos Provinces du Sud et des camps de Tindouf en Algérie.

    Le sujet de discussion choisi par le HCR, après consultations avec les parties, porte sur la culture, le patrimoine et les traditions hassanies

    Le séminaire est prévu de se dérouler, en terrain neutre, à Madère au Portugal du 12 au 16 septembre 2011.

    Les participants aux séminaires proviendront de tranches d’age, de milieux sociaux divers et seront sélectionnés

    Observations et commentaires

    L’organisation du séminaire de Madère permet à notre pays d’atteindre les objectifs suivants :

    1. honorer l’engagement et réitérer notre soutien effectif aux mesures de confiance dans le but de contribuer à faire avancer les négociations politiques

    2. garder l’initiative sur le volet humanitaire, et ce faisant, entretenir le momentum de l’initiative d’autonomie et mettre en valeur l’attitude proactive du Maroc.

    3. préserver la possibilité d’opposer notre refus sur des questions bien plus problématiques telles que les visites familiales par voie terrestre ou les opérations de déminage conjoint avec le polisario.

    L’organisation du séminaire ne correspond pas à un élément nouveau, et encore moins à un changement majeur, dans la mise en œuvre des mesures de confiance. Il s’agit de la mise en œuvre d’un engagement anciennement souscrit.

    Le séminaire devant se dérouler en dehors du territoire national, il ne devrait pas, en principe, induire des conséquences directes et immédiates pour la situation sur le terrain dans nos provinces du Sud.

    Le risque d’instrumentalisation de l’évènement par nos adversaires, notamment sur le plan de la propagande, ne peut pas, à l’évidence, être totalement écarté, comme c’est le cas pour tout autre évènement.

    Les termes de référence du séminaire ont été conçues pour circonscrire ces risques et pourraient éventuellement être ajustées pour nous prémunir davantage contre cette éventualité.

    La dérogation de nos adversaires aux termes de référence y afférentes serait une occasion pour le Maroc de :

    1. attaquer le polisario sur le non respect de ses engagements et notamment le peu de cas qu’il fait du volet humanitaire.

    2. suspendre notre participation au séminaire, à l’instar de l’annulation de la tentative d’organisation d’un évènement similaire en 2007 et en imputer la responsabilité à nos adversaires.

    3. consolider notre marge de manœuvre en ménageant la possibilité de refuser des propositions formulées par le HCR

    Conclusion

    Le refus éventuel de participer au séminaire s’avérera préjudiciable à notre pays, à plus forte raison, si il n’est pas étayé par des arguments solides et recevables du point de vue de nos interlocuteurs du HCR.

    A cet égard, il serait judicieux d’inviter les FAR à réexaminer leur position à la lumière des éléments énoncés ci-haut, et d’apporter toute suggestion de mesures à incorporer dans les termes de références pour dissiper le scepticisme exprimé à l’égard de ce projet de séminaire.

    #Maroc #Sahara_Occidental #ONU #HCR #CBM #Mesures_de_confiance

  • L’ambassadeur de l’UE en Algérie à Tindouf

    L’ambassadeur de l’UE en Algérie à Tindouf

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    L’Ambassadeur de l’Union Européenne à Alger, Thomas Eckert, a récemment visité les camps des réfugiés sahraouis dans la région de Tindouf, au sud-ouest de l’Algérie.

    « Je me suis récemment rendu à Tindouf où j’ai pu échanger avec les réfugiés sahraouis et constater l’engagement substantiel de l’UE en tant que principal donateur, aux côtés de l’Algérie pour améliorer leurs conditions de vie », a-t-il écrit dans un twit publié lundi.

    « Il est important que le travail humanitaire commencé il y a 30 ans se poursuive », a-t-il conclu.

    Son témoignage est accompagnée de plusieurs photos de son séjours parmi les sahraouis exilés depuis 1975, date de l’annexion de l’ancienne colonie espagnole par le Maroc.

    #Union_Européenne #UE #Sahara_Occidental #Algérie #Tindouf #Réfugiés_sahraouis #Maroc

  • Guterres soutient le Maroc dans la question du Sahara

    Guterres soutient le Maroc dans la question du Sahara

    Maroc, Sahara Occidental, Antonio Guterres, HCR, Omar Hilale, recensement, aide humanitaire, réfugiés sahraouis,

    Lors de l’annonce de sa candidature pour succéder le coréen Ban Ki-moon, la presse marocaine n’a pas caché sa joie. Il est très apprécié au Maroc, sentiment clairement manifesté dans une lettre qu’il a reçu de l’ancien ministre marocain des affaires étrangères et aujourd’hui Premier Ministre, Saadeddine El Othmani et où il disait que son institution, le HCR, « joue, incontestablement, un rôle positif dans le différend régional sur le Sahara marocain ».

    Deux ans après son arrivée à la tête du HCR, en 2007 plus précisément, Antonio Guterres a voyagé au Maroc où il a conclu avec le gouvernement marocain un accord de coopération entre le HCR et le Maroc. Rabat lui fournira chaque année un million de dollars comme contribution au budget de l’institution onusienne. Une méthode de soudoiement que Rabat a utilisé aussi avec le HCDH et avec laquelle il a réussi á neutraliser Mme Navi Pillay.

    En 2009, Guterres aura toujours une oreille très attentive auprès des marocains. Il se déplace aux camps des réfugiés sahraouis en Algérie et il va mettre sur table une revendication très chère au Maroc : le recensement des réfugiés sahraouis. En réaction à la réponse négative des autorités sahraouies, Guterres réduit l’aide humanitaire en l’ajustant au chiffre de 90.000 personnes. Ainsi, il a mis définitivement, début 2010, fin à la version des 160.000 réfugiés donné par le Front Polisario. En 2013, il déclina une rencontre sollicitée par le défunt président sahraoui, Mohamed Abdelaziz.

    Selon un courrier confidentiel de la diplomatie marocaine, l’ambassadeur, à l’époque, du Maroc à Genève, Omar Hilale, explique que son argumentaire tenu auprès d’Athar Sultan Khan, chef de cabinet d’António Guterres, a permis de convaincre le Haut-commissaire aux réfugiés de décliner une rencontre avec l’ancien dirigent du Polisario. Suite aux révélations sur la collaboration et le parti pris du suédois Anders Kompass avec le Maroc, le président du HCDH a pris le soin de l’éloigner des bureaux de l’ONU. Cependant, la taupe marocaine au HCR n’a pas été dérangé et il continue, jusuqu’à présent, à exercer le poste de chef de cabinet du président du HCR.

    Selon Omar Hilal, Antonio Guterres a une attitude bienveillante à l’égard du Maroc sur le dossier du Sahara:

    Griefs retenus contre Guterres quand il était à la tête du HCR:

    – A refusé de recevoir le défunt Président de la RASD
    – A accordé des audiences à une délégation du CORCAS et autres représentant du Makhzen
    – A fermé les yeux sur la corruption de ses proches collaborateurs (Athar Khan, el Hilo etc…)
    – A participé à la fête du trône
    – A répondu favorablement à la demande du Maroc concernant le recensement des réfugiés sahraouis des camps de Tindouf;
    – Ne s’est pas opposé à la correction du rapport conjoint PAM-HCR sous la pression du Maroc;

    (Dans ce document, Hillal a remis un argumentaire à Guterres afin de le convaincre de ne pas recevoir le défunt Président de la RASD)

    Dans cette note, le Maroc marque sa « satisfaction quant à la relation de coopération et de partenariat exemplaire qu’il entretient avec votre agence, notamment pour la mise à niveau de son cadre juridique et institutionnel national pour la protection des réfugiés: Parallèlement, le Maroc se réjouit des liens de confiance qu’il a tissés avec le Haut Commissariat, permettant ainsi de clarifier, dans le dialogue et la transparence, les interrogation ou incompréhensions pouvant survenait occasionnellement ».

    La question du recensement des réfugiés sahraouis de Tindouf:

    Dans le but de répondre aux exigeances marocaines, Guterres a réduit l’aide humanitaire destinée aux réfugiés sahraouis en réduisant leur chiffre de 120.000 à 90.000.

    #Maroc #Sahara_Occidental #ONU #HCR #Réfugiés_sahraouis #Antonio_Guterres

  • Rumeurs contre l’Algérie: les actes désespérés du Makhzen

    Rumeurs contre l’Algérie: les actes désespérés du Makhzen

    Rumeurs contre l’Algérie: les actes désespérés du Makhzen – Maroc, Sahara Occidental, réfugiés sahraouis, Tindouf, huile de table, semoule,

    Encore une fois, le Makhzen fait appel à ses ‘’prestataires de services’’ et ses sponsors pour tenter désespérément de nuire à l’image de l’Algérie et semer le doute et la zizanie au sein des citoyens en exploitant les réseaux sociaux de l’Internet pour distiller son venin. A l’exemple de ces allégations selon lesquelles, d’importantes quantités de produits de large consommation, notamment l’huile de table et la semoule destinées initialement au marché algérien seraient détournés par les pouvoirs publics algériens vers les camps de réfugiés sahraouis, sis à Tindouf.

    Allant plus loin, ils accusent des responsables du Polisario de procéder à la revente, en Mauritanie et dans d’autres marchés africains, de ces denrées alimentaires à des prix exorbitants. De la pure fiction d’un régime en mal d’idées mais la pilule risque de ne pas passer car les algériens sont tout sauf dupes. Ils savent pertinemment que le timing de ces aversions n’est pas fortuit, bien au contraire car il coïncide tout simplement avec une période marquée par une pénurie (une de plus malheureusement) de l’huile de table, introuvable ces jours-ci, du moins à Alger.

    Ce qui aurait pu conforter le Makhzen dans sa thèse de détournement de ce produit de large consommation et donner plus de crédit à ces mensonges qui visent également de porter un coup à la crédibilité et à la légitimité du Polisario, seul, représentant du peuple sahraoui dans sa lutte contre l’occupant marocain. Mais il semblerait que les plans du Palais vont encore une fois être voués à l’échec, comme les précédents d’ailleurs. Car, faut-il le rappeler, le Maroc ne se gêne pas de lancer de temps à autre et prenant le soin de bien choisir le timing, de graves accusations contre l’Algérie. On citera, à ce sujet, les propos hostiles tenus par le représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU devant la 76e session du débat général de la quatrième Commission de l’ONU, en charge des questions politiques spéciales et de la décolonisation, et dans lesquels il a imputé à notre pays la responsabilité dans la création et le maintien du « différent régional » au Sahara occidental.

    Ou encore les déclarations faites à Genève (Suisse) par la délégation marocaine qui avait pointé du doigt l’attitude de l’Algérie pour avoir, selon le Makhzen, fermer les yeux sur un pseudo embrigadement et enrôlement des enfants réfugiés par le Front Polisario. C’est dire qu’en termes de limites, le régime marocain n’en connait pas lorsqu’il s’agit de porter atteinte à l’image et à la réputation de l’Algérie. En vain fort heureusement parce que le Makhzen trouvera toujours l’Etat algérien à l’affût…

    #Algérie #Maroc #SaharaOccidental #Tindouf #RéfugiésSahraouis #Huile_de_table #Semoule

    https://fildalgerie.dz/rumeurs-contre-lalgerie-les-actes-desesperes-du-makhzen/

  • "La décision du TGUE est aussi un coup porté aux monarchies du Golfe" (Expert)

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    Une délégation de l’ambassade américaine a visité hier les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf, dans le sud-ouest de l’Algérie. La délégation a rencontréc des représentants du Bureau du Haut-Commissariat aux réfugiés en Algérie et des représentants du Croissant-Rouge sahraoui.
    Au sujet de cette visite l’expert des affaires sahraouies et médiatiques, Noureddine Guellil a déclaré que « cette visite arrive au moment où les autorités marocaines ont empêché une délégation de l’ambassade américaine à Rabat de de visiter la ville de Boujdour dans les territoires sahraouis occupés, malgré la décision de l’ancien président américain Donald Trump d’ouvrir un consulat américain dans la ville occupée de Dakhla en échange d’une normalisation marocaine avec Israël.
    Selon Noureddine Guellil, « Cette visite s’inscrit dans le contexte d’une accélération positive des événements, après la décision de la Cour européenne d’annuler tous les accords commerciaux signés entre les autorités marocaines d’occupation et un certain nombre de pays de l’Union européenne. Ce n’est pas seulement une victoire pour le cause sahraouie, mais une victoire de la justice internationale qui tranchera dans les questions de décolonisation et les conflits armés entre peuples. D’autre part, cette décision n’est pas un coup porté au seul régime makhzen, mais aussi à aux monarchies du Golfe qui envisageaient de piller les richesses du peuple sahraoui frère, en dehors du cadre de la légitimité internationale qui reconnaît le Front Polisario comme le seul représentant légitime du peuple sahraoui ».
    Concernant l’évolution de la situation humanitaire des militants sahraouis, M. Guellil a précisé que « la ville occupée de Boujdour vit depuis des mois un siège sans précédent, ce qui explique l’expulsion par le Makhzen de la délégation médicale humanitaire qui souhaitait rencontrer la militante Sultana Khaya, qui vit en état de siège depuis plus de 300 jours.La délégation provenait des îles Canaries ».
    Source : Radio M, 06/10/2021
  • La mission d’Algérie à Genève répond aux allégations d’ONG pro-marocaines

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    Les allégations infondées relayées par trois ONG pro-marocaines au Conseil des droits de l’homme à Genève, en Suisse, au sujet des camps de réfugiés sahraouis à Tindouf sont guidées par «des motivations politiques» et «occultent délibérément les raisons ayant conduit le peuple sahraoui à fuir son territoire pour trouver refuge en Algérie», a indiqué la mission d’Algérie auprès de l’Office des Nations unies à Genève.
    «Des organisations non gouvernementales, amatrices des sensations et à la recherche de publicité au niveau de notre Conseil, ont évoqué, avec une criminelle légèreté, la question des réfugiés dans les camps de Tindouf, occultant délibérément les raisons ayant conduit le peuple sahraoui à fuir son territoire pour trouver refuge en Algérie, faisant de cette situation la première plus longue à ce jour sous le mandat du Haut-Commissariat aux réfugiés», a souligné la délégation algérienne qui exerçait son droit de réponse au titre du débat général de la 48e session du Conseil des droits de l’homme pour répliquer aux mensonges colportés par les trois ONG.
    «Ces organisations, dont le parti pris est si éloquent et qui se reflète dans les non-dits des orateurs, illustrent même pour les moins avertis leurs motivations politiques en s’attaquant, avec véhémence, au Front Polisario, un mouvement que les Nations unies reconnaissent comme mouvement de libération et qui fait le plaidoyer de la décolonisation du territoire du Sahara occidental au niveau du Comité des 24 et d’autres fora internationaux», a-t-elle précisé.
    Avant d’ajouter que «l’insolence de ces missionnaires ne semble pas avoir de limites», puisque l’Algérie est également «citée pour son hospitalité, sa solidarité, en somme l’humanité dont fait preuve le peuple algérien à l’endroit du peuple sahraoui», a rappelé la délégation algérienne.
    Et a relevé que «cet intérêt aurait été respectable de leur part si elles étaient du côté des victimes, des sans-voix et des persécutés, mais elles se manifestent à l’instigation de leur mentor pour polluer le véritable débat sur les questions qui interpellent notre conscience et que la documentation onusienne pertinente, dont la plus récente vient d’être mise en ligne la semaine dernière au titre de la présente session de l’Assemblée générale, pour mettre en exergue qui est la victime et qui est l’agresseur».
    Elle tient à préciser que «les allégations que rapportent les organisations non gouvernementales, lorsqu’elles sont documentées, empruntent le chemin des procédures et trouvent, je suis convaincu, les réponses appropriées de la part des Etats sans pour autant que leurs auteurs ici, par procuration, se donnent en spectacle à chaque session contre de menus subsides, nuisant à la crédibilité de notre travail et à la pertinence de notre organe».
  • Belgique : Projection du documentaire «Les sahraouis… un peuple oublié»

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    La salle «Pianofabriek» à Bruxelles (Belgique) a abrité samedi l’avant-première du docu-film «Les sahraouis… un peuple oublié» réalisé par la Fédération Wallonia-Brussels et relatant les différents aspects de la question sahraouie. 
    Selon l’Agence de presse sahraouie (SPS), le documentaire évoque, à travers des témoignages, le quotidien des migrants sahraouis notamment en Belgique et leur responsabilité envers leur peuple dans les camps de réfugiés et les territoires occupés. 
    Le documentaire évoque également «la situation inquiétante des militants sahraouis dans les territoires occupés à l’instar de la militante Sultana Khaya et les détenus civils sahraouis incarcérés dans les geôles de l’occupation marocaine dans des conditions pitoyables». 
    «Cette projection a été l’occasion pour le mouvement belge de solidarité et les associations de la diaspora pour tenir un débat marqué par une allocution de M. Pierre Galand, président de la Coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui (EUCOCO) sur l’histoire de la lutte sahraouie de libération et les derniers développements de la cause nationale», a ajouté la même source.
  • HCR: L’Algérie condamne les mensonges du Maroc sur les réfugiés sahraouis

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    FACE À DE VAINS MENSONGES DU MAROC SUR LES RÉFUGIÉS SAHRAOUIS:
    L’Algérie condamne et prend à témoin le HCR
    Le HCR est invité à «apporter un démenti ferme et catégorique à ces allégations qui portent atteinte, en premier lieu, à ses équipes sur le terrain et ses partenaires d’exécution présents dans ces camps de réfugiés depuis près d’un demi-siècle».
    Les tentatives désespérées du Maroc d’agir sur le dossier du Sahara occidental lui font prendre des attitudes irréfléchies et carrément mensongères à l’endroit d’ONG et de pays respectables. L’Algérie qui n’admet pas ce genre de comportements inadmissibles a condamné la «pirouette» de Rabat qui tente d’entacher l’action du HCR et de ses opérations humanitaires au profit des réfugiés sahraouis.
    La réaction cinglante du représentant de la délégation algérienne lors des débats de la 82eme réunion du comité permanent du Programme du HCR à Genève, remet les pendules à l’heure dans un dossier limpide mais que le Maroc veut noircir pour gagner du temps.
    «Ma délégation condamne énergiquement l’attitude outrageante de la délégation du Maroc qui, une fois de plus, tente d’instrumentaliser nos débats pour exhumer ses allégations mensongères, infondées et réitérées de manière obsessionnelle dans le seul objectif, vous l’auriez tous compris, d’entacher la crédibilité et le bien fondée de l’opération du HCR en Algérie». Il y a lieu de noter les propos mensongers du chef de la délégation marocaine, s’agissant de la situation des réfugiés sahraouis.
    Le diplomate algérien a pris à témoins le représentant du HCR et l’a enjoint à communiquer librement «sur la gestion des camps des réfugiés du Sahara occidental». il n’y a pas de doute et le HCR le confirmera, cette gestion respecte les normes reconnues en la matière. Aussi, le HCR est-il invité à «apporter un démenti ferme et catégorique à ces allégations qui portent atteinte, en premier lieu, à ses équipes sur le terrain et ses partenaires d’exécution présents dans ces camps de réfugiés depuis près d’un demi-siècle». Ainsi, à travers sa délégation à Genève, l’Algérie est confortée par le fait qu’elle abrite la première situation prolongée sous le mandat du HCR.
    Le chef de la délégation algérienne, relèvera également que «les tentatives de diversion à courtes vues, simplistes et vaines de la délégation marocaine, y compris celles visant à vanter les bienfaits de la colonisation, ne font que renforcer la détermination de mon pays à poursuivre son soutien en faveur des réfugiés du Territoire non autonome du Sahara occidental et leur cause, à l’instar de toute les autres causes justes dans le monde». Disqualifiant le discours marocain qui tente d’impliquer l’Algérie dans le conflit, le représentant de la délégation algérienne au HCR a rappelé lors que «le rapport du Secrétaire général de l’ONU à la 76ème Assemblée générale, cite le Sahara occidental parmi les Territoires non-autonomes inscrits sur l’agenda des Nations Unies».
    C’est à l’Onu qu’il faut s’en prendre, à supposé que Rabat veuille renverser la tendance. Et pour cause, la question sahraouie «a été confirmée, il y a quelques jours, par le refus des Nations Unies et de l’Union africaine de déléguer des observateurs lors des élections récentes au Maroc, refusant ainsi de cautionner l’occupation». Ce sont là, les principaux contradicteurs du Maroc. Il faut dire que l’ONU et l’UA ne font rien d’autre que d’en référer à la légalité qui «sera confirmée, nous en sommes convaincus, à l’occasion du rendu judiciaire de la Cour de Justice de l’Union européenne le 29 septembre prochain », conclut le diplomate algérien.
    APS
  • Indigne !

                                Sahara Occidental, Algérie, Maroc, HCR, réfugiés sahraouis,

    De façon cyclique, quasi obsessionnelle, usant d’une propagande éculée et belliqueuse, le Maroc s’acharne à porter atteinte à l’Algérie, à son peuple, à l’Etat national et à ses institutions. Un comportement hystérique qui ne prend même pas la peine de camoufler ses intentions.
    Eternel récidiviste, ses actes, mus par une rancune tenace à l’égard de notre pays, ne se comptent plus. Il a fait de son territoire une plateforme permettant à des puissances étrangères de tenir des propos hostiles à l’Algérie. Il suffit juste de citer deux cas.
    «Depuis 1948, aucun responsable israélien n’a fait de déclaration hostile à un pays arabe à partir d’un autre pays arabe», s’était indigné Ramtane Lamamra, faisant référence aux propos tenus par le ministre des Affaires étrangères de l’entité sioniste sur l’Algérie lors d’une visite à Rabat.
    Le scandale d’espionnage, dévoilé par le consortium de médias Forbidden Stories et Amnesty International, a révélé que le Maroc a ciblé 6.000 Algériens, dont de hauts responsables.
    N’ayant plus aucun argument pour justifier aux yeux du monde sa colonisation féroce du territoire sahraoui, les arrestations politiques de militants indépendantistes, les enlèvements, les harcèlements et le pillage des ressources de la RASD, le royaume chérifien n’hésite plus à distiller des mensonges à propos des réfugiés sahraouis.
    Intervenant à la 82e réunion du comité permanent du Programme du HCR à Genève, le représentant de la délégation algérienne a condamné énergiquement l’attitude outrageante de la délégation marocaine pour entacher la crédibilité et le bien-fondé de l’opération du HCR en Algérie.
    La délégation marocaine oublie que l’Algérie a été distinguée en sa qualité de pays qui abrite le plus ancien camp de réfugiés du continent. Cette consécration est intervenue lors de la célébration par l’Union africaine du thème de l’année 2019 «Année des réfugiés, rapatriés et personnes déplacées internes : pour des solutions durables aux déplacements forcés en Afrique», qui coïncidait avec la commémoration du 50e anniversaire de la Convention de l’OUA de 1969 régissant les aspects propres aux problèmes des réfugiés en Afrique.
    La Commission africaine des droits de l’homme et des peuples rendait un hommage appuyé à la générosité et à l’hospitalité du peuple algérien, à l’engagement de notre pays en faveur des réfugiés et des demandeurs d’asile, qu’il s’agisse des représentants de mouvements de libération, d’opposants politiques, de ressortissants palestiniens et syriens, mais aussi et surtout des dizaines de milliers de réfugiés sahraouis qu’il accueille dans des camps dans la région de Tindouf depuis des décennies. Il s’agit plus spécifiquement d’une juste reconnaissance de la solidarité de l’Algérie en faveur des réfugiés sahraouis, et surtout d’un rappel à la communauté internationale de la situation de ces réfugiés qui attendent, depuis très longtemps, leur rapatriement, librement consenti dans le cadre de la mise en œuvre d’une solution durable à leur sort, basée sur le droit à l’autodétermination.
    EL MOUDJAHID
  • Ban Ki-moon n’a pas pardonné les attaques du Maroc

    Ban Ki Moon ne pardonne pas à Mohamed VI pour le Sahara occidental

    Un diplomate s’en prend dans son livre au roi du Maroc pour sa visite aux réfugiés en 2016.

    L’ancien secrétaire général des Nations unies Ban Ki Moon ne sait pas s’il pourra un jour se réconcilier avec le roi du Maroc Mohamed VI au sujet de sa visite de 2016 au Sahara occidental.

    « Nous nous recroiserons peut-être à l’avenir, probablement à l’occasion d’une conférence sur le changement climatique ou les initiatives de la jeunesse. Mais je ne sais pas quand, si jamais, nous nous réconcilierons. » Dans Resolved. Uniting Nations in a Divided World , un mémoire qui vient d’être publié par Columbia Publishers, l’ancien chef de la diplomatie internationale revient sur ses deux mandats à la tête de l’organisation.

    Outré par l’inaction de l’ONU – Le cortège de Ban Ki Moon a été caillassé par des réfugiés sahraouis.

    Dans le chapitre intitulé « Il y a des gens avec lesquels vous ne serez jamais d’accord », il explique comment les relations avec Rabat se sont dégradées au cours des dernières années de son mandat. Après s’être intéressé à la mission de l’ONU au Sahara (Minurso), il a contacté les autorités marocaines pour organiser un voyage dans les camps de réfugiés.

    Selon l’ancien secrétaire général, le gouvernement a « intentionnellement retardé » la visite au motif que Mohamed VI souhaitait le recevoir personnellement et que son emploi du temps chargé ne lui permettait pas de le faire.

    Peu avant de quitter ses fonctions, et « franchement frustré » par les excuses de Rabat, Ban a décidé de se rendre avec son propre entourage dans la région, où il a été accueilli par des protestations et des pierres par les réfugiés sahraouis. La visite a dû être interrompue après que des manifestants ont secoué la voiture officielle, indignés par l’absence de progrès dans les négociations avec le Maroc.

    Une relation brisée

    Rabat a demandé à Ban de « présenter ses excuses à son gouvernement et au roi Mohamed VI » pour avoir parlé d’ »occupation » marocaine.

    Lors de la conférence de presse qui a suivi, le dignitaire, affecté par ce qu’il avait vu, a qualifié d’ »occupation » le contrôle exercé par l’État marocain sur la région. « Je savais que ce mot était très sensible pour les Marocains, mais j’étais tellement émue par ce que j’avais vécu cet après-midi-là et tellement émue d’avoir parlé sans censure. En fait, j’avais dit la vérité », explique-t-il dans ses mémoires.

    L’utilisation de ce terme a provoqué une crise diplomatique entre le Secrétaire général des Nations unies et le Maroc qui, quelques jours après l’incident, a envoyé son ministre des affaires étrangères, Salahedin Mézouar, au siège des Nations unies. « Je l’ai reçu, même si je savais qu’il était à New York pour protester contre mes paroles accidentelles », dit Ban. « J’ai été surpris quand il m’a ordonné de présenter des excuses à son gouvernement et au roi Mohammed VI », dit Ban.

    Après avoir quitté ses fonctions, les deux hommes ont coïncidé dans certains sommets internationaux, au cours desquels le monarque et le diplomate ont eu des conversations « de manière très amicale ». Mais Ban Ki Moon ne lui pardonne pas son attitude dans le passé. « Nous ne pouvons pas tendre la main à des personnes qui non seulement ne sont pas d’accord, mais qui refusent aussi de nous écouter. On n’arrive à rien avec ces personnes et il est important de savoir quand arrêter d’essayer. »

    La situation au Sahara occidental pose des problèmes diplomatiques à Rabat depuis des décennies. La récente hospitalisation en Espagne du leader du Front Polisario Brahim Ghali a indigné le gouvernement marocain qui, enhardi par la reconnaissance de l’occupation par l’administration Trump, a ouvert une nouvelle crise avec Madrid.

    La Vanguardia, 17 juin 2021

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