Étiquette : répression

  • Sahara Occidental : Le parti espagnol Podemos condamne la répression marocaine

    RÉPRESSION MAROCAINE CONTRE LES SAHRAOUIS : Le parti espagnol Podemos condamne

    Le Parti socialiste basque espagnol a condamné la campagne de répression à laquelle s’adonnent les forces d’occupation marocaines contre des militants sahraouis, dans les territoires occupés du Sahara occidental. Le parti a dénoncé la répression barbare dont fait l’objet la militante Sultana Khaya et sa sœur El Ouara au sein même de leur maison et le mutisme international face au mépris affiché par le régime marocain à l’égard de la population sahraouie dans les villes occupées. Le parti affirme suivre de près les derniers développements concernant les violations des droits de l’Homme au Sahara occidental occupé, notant la violation par l’occupant marocain de l’accord de cessez-le-feu depuis le 13 novembre dernier. Le parti espagnol Podemos avait appelé, lundi, les autorités de son pays à intervenir pour mettre un terme aux violations marocaines des droits de l’Homme ciblant des militants sahraouis dans les villes occupées de Laâyoune et de Boujdour. « L’Espagne ne peut tolérer l’augmentation du nombre de violations des droits de l’Homme à Laâyoune et à Boujdour. Nous exigeons du gouvernement et du ministère des Affaires étrangères d’engager des actions d’urgence pour protéger (les militants) Sultana Khaya, Mohamed Nafaa Boutasofra, Ghali Bouhala et Mohamed Lamin Haddi », indique Podemos.
    Pour rappel, le domicile de la famille de la militante des droits de l’Homme, Sultana Khaya a été assiégé par un dispositif intense de la répression marocaine, dans le but de dissuader les militants sahraouis de manifester pacifiquement en vue d’exiger le droit à la liberté et à l’indépendance.
    Le ministère sahraoui des Territoires occupés et des Communautés sahraouies établies à l’étranger tient le Maroc pour responsable de la répression que subit la militante sahraoui Soltana Sidi Brahim Khaya et sa famille. Il a réitéré son appel à la communauté internationale, particulièrement l’ONU, pour assumer ses responsabilités juridiques et morales quant aux pratiques ignobles du régime marocain commises contre le peuple sahraoui.
    M. B.
    Nouvelles attaques de l’ALPS contre les forces coloniales marocaines
    Les unités de l’Armée populaire de libération sahraoui (ALPS) ont poursuivi leurs attaques contre les retranchements de l’armée d’occupation marocaine au niveau du mur de sable pour le 97e jour consécutif, a indiqué un communiqué du ministère sahraoui de la Défense. Selon le communiqué militaire rapporté par l’Agence de presse sahraouie (SPS) « les unités avancées de l’ALPS ont mené, lundi 15 février, des attaques contre les positions de l’armée d’occupation marocaine dans la zone de Agueraret Achedida relevant du secteur d’El-Farsia ». « Mardi, des unités de l’ALPS ont ciblé les positions de retranchement des forces marocaines dans les zones de Rous Fedra Lebir relevant du secteur d’El-Farsia », ajoute la même source. Des bombardements destructeurs ont également ciblé, selon la communiqué, des positions de l’armée d’occupation marocaine derrière le mur de la honte dans « la zone de Sebkhet Tnouchad relevant du secteur de Mahbes et la zone de Agouiret Ould Ablal (secteur de Mahbes). Les attaques de l’ALPS se poursuivent au quotidien contre les positions de retranchement des forces de l’occupant marocain postées le long du mur de la honte, a ajouté le communiqué.
    M. B.
    Sahara Occidental, Maroc, répression, Sultana Khaya,
  • Sahara Occidental : Democracy dénonce l'agression contre Sultana Khaya

    A

    GRESSION CONTRE LA MILITANTE SAHRAOUIE SULTANA KHAYA L’ONG US : Democracy Now accule le Makhzen

    L’ONG américaine Democracy Now est revenue sur l’agression brutale de la militante sahraouie Sultana Khaya par des agents de la police marocaine à son domicile dans la ville de Boujdour occupée, témoignant de la violente campagne de répression marocaine dans les territoires sahraouis occupés. La militante sahraouie et toute sa famille sont assignées à résidence à Boujdour occupée,depuis le 19 novembre dernier, quelques jours après l’agression marocaine contre des civils sahraouis pacifiques dans la zone tampon d’El-Guerguerat, en violation du cessez-le-feu de 1991. 
    « Le 13 février, Sultana Khaya brandissait un grand drapeau depuis son toit lorsque le commissaire de police de Boujdour (occupée) a lancé une pierre qui l’a atteinte à la tête. Les vidéos et photographies de l’agression et des blessures à la tête de Khaya sont devenues virales », a précisé Democracy Now, dans son émission télévisée diffusée lundi dernier. La même source a ajouté qu’au lendemain de la répression, « des dizaines de femmes sahraouies se sont approchées du domicile familial en signe de solidarité, mais ont été battues par la police. Alors que Sultana protestait contre son assignation à résidence, le même policier l’a frappée à la nuque avec une matraque et elle s’est de nouveau évanouie ». 
    La famille de Khaya s’inquiète de ses blessures mais affirme que les hôpitaux gérés par le Maroc ne sont pas des endroits sûrs pour les militants sahraouis et que la police n’a pas autorisé la famille à faire venir un médecin à la maison. 
    En 2016, Democracy Now a interviewé Sultana Khaya pour son documentaire « Quatre jours au Sahara occidental: la dernière colonie de l’Afrique ». Dans ce documentaire exclusif, Democracy Now a rappelé avoir brisé « le blocus médiatique et s’est rendu au Sahara Occidental occupé pour documenter la lutte des Sahraouis pour la liberté qui dure depuis des décennies et la violente répression du Maroc ». 
    Fin 2016, Democracy Now a réussi à pénétrer dans la ville sahraouie de Laayoune occupée et beaucoup de Sahraouis de ce film sont actuellement assiégés par la police.
    M. B.
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, répression, Sultana Khaya, Democracy Now,
  • Recrudescence des violations des droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara occidental (Task Force)

    La Task Force de la Coordination des Comités Européens de Soutien au Peuple Sahraoui (EUCOCO) exprime sa solidarité avec Mlle Sultana Khaya, sa famille et tous les défenseurs des droits de l’homme sahraouis qui sont quotidiennement agressés et réprimés par les forces d’occupation marocaines Sahara occidental occupé.

    Les forces d’occupation marocaines ont amélioré la répression et les arrestations arbitraires de militants sahraouis depuis le 14 novembre dernier, date à laquelle la guerre entre l’armée de libération sahraouie et l’armée marocaine a repris. Depuis cette date, les violations des droits de l’homme du peuple sahraoui vivant au Sahara Occidental occupé ont augmenté de façon exponentielle. Il y a quelques années, Mlle Khaya était déjà agressée par les forces d’occupation marocaines et elle a perdu un œil. Récemment, elle a de nouveau été agressée et elle risque maintenant de perdre l’autre œil. Dans le même temps, l’armée d’occupation marocaine l’a emprisonnée avec sa famille dans leur maison pendant plus de 3 mois.
    L’Équipe spéciale demande à l’ONU, à l’Union européenne et à l’Union africaine de s’acquitter de ses obligations et d’agir d’urgence pour éviter toute aggravation de la situation actuelle au Sahara occidental occupé. Les Nations Unies et le Conseil de sécurité doivent obliger le Royaume du Maroc à respecter ses engagements pour la mise en œuvre immédiate du processus d’autodétermination confié à la MINURSO, et ils doivent garantir le droit du peuple sahraoui d’organiser librement un référendum d’autodétermination.
    La Task Force appelle donc le Comité international de la Croix-Rouge à respecter ses engagements et sa mission. Le CICR doit envoyer une mission d’observation au Sahara Occidental occupé et il doit protéger la population sahraouie des violations quotidiennes des droits de l’homme commises par les forces d’occupation marocaines. En outre, le CICR doit obliger le Royaume du Maroc à respecter le droit international humanitaire qu’il n’a jamais respecté pendant le conflit du Sahara occidental.
    Fait à Bruxelles, le 18 février 2021
    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, répression, Sultana Khaya,
  • Sahara Occidental : Le Parti socialiste basque espagnol dénonce l'agression de Sultana Khaya :

    Agression de Sultana Khaya : Le Parti socialiste basque espagnol dénonce la répression barbare d’El Makhzen

    Le Parti socialiste basque espagnol a condamné la campagne de répression à laquelle s’adonnent les forces d’occupation marocaines contre des militants sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental rapport l’agence de presse sahraoui.
    Le parti a dénoncé la répression barbare dont fait l’objet la militante Sultana Khaya et sa soeur El Ouara au sein même de leur maison et le mutisme international face au mépris affiché par le régime marocain, à l’égard de la population sahraouie dans les villes occupées.
    Le parti affirme suivre de près les derniers développements concernant les violations des droits de l’homme au Sahara occidental occupé, notant la violation par l’occupant marocain de l’accord de cessez-le-feu depuis le 13 novembre dernier.
    Le parti espagnol Podemos avait appelé, lundi, les autorités de son pays à intervenir pour mettre un terme aux violations marocaines des droits de l’Homme ciblant des militants sahraouis dans les villes occupées de Laâyoune et de Boujdour.
    « L’Espagne ne peut tolérer l’augmentation du nombre de violations des droits de l’Homme à Laâyoune et à Boujdour. Nous exigeons du gouvernement et du ministère des Affaires étrangères d’engager des actions d’urgence pour protéger (les militants) Sultana Khaya, Mohamed Nafaa Boutasofra, Ghali Bouhala et Mohamed Lamin Haddi », indique Podemos dans un tweet.
    A rappeler que le domicile de la famille de la militante des droits de l’homme, Sultana Khaya a été assiégé par un dispositif intense de la répression marocaine, dans le but de dissuader les militants sahraouis de manifester pacifiquement en vue d’exiger le droit à la liberté et à l’indépendance.
    Le ministère sahraoui des Territoires occupés et des Communautés sahraouies établies à l’étranger avait tenu le Maroc pour responsable de la répression que subit la militante sahraoui Soltana Sidi Brahim Khaya et sa famille.
    Il a réitéré son appel à la communauté internationale, particulièrement l’ONU, pour assumer ses responsabilités juridiques et morales quant aux pratiques ignobles du régime marocain commises contre le peuple sahraoui.
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, répression, Sultana Khaya,

  • Sahara occidental : Répression hystérique de l’occupant marocain

    L’hystérie dans la répression des civils sahraouis s’empare des services de sécurité marocains. Ce comportement ne cesse de prendre de l’ampleur depuis que les unités de l’armée de libération sahraouie font subir des dégâts importants et des pertes humaines. Tous les jours, les médias internationaux reçoivent des témoignages accablants sur les violations des forces d’occupation du Makhzen.

    Les forces d’occupation marocaine “accentuent de manière hystérique la répression et les violations des droits de l’homme contre les Sahraouis désarmés dans les territoires sahraouis occupés, soumis à un bouclage sécuritaire inédit pour dissuader les citoyens sahraouis à sortir manifester pour réclamer la liberté et l’indépendance”, a déclaré Hayat Khatri, correspondante de la Télévision et Radio sahraouies dans les villes occupées.
    La journaliste a évoqué “l’encerclement par les forces de l’occupation des domiciles des militants de la société civile sahraouie”, relevant que le domicile de “sa famille situé à El-Hachicha est encerclé en permanence par les forces marocaines”.
    Elle déploré, à ce propos, la situation de la militante des droits de l’Homme, Soltana Sid Ibrahim Khaya et sa soeur Ouara Sid Ibrahim Khaya qui ont été violentées, par les autorités de l’occupation marocaine dans la ville sahraouie occupée de Boujdour.
    “Des soldats de l’occupant marocain, en civil, ont enlevé deux mineurs sahraouis, en l’occurrence Zakaria al-Rijibi et Akram al-Hanafi”, a-t-elle fait savoir, précisant que l’opération “a été dirigé par le bourreau Ali Boufri” et “la destination où les deux enfants ont été conduits reste inconnue”.
    Par ailleurs, on a évoqué la présentation ce lundi des détenus civils Ghali Bouhla et Mohamed Nafeh Boutasoufra devant un tribunal “pour des accusations montées de toutes pièces”. Les poursuites engagées contre eux ne sont motivées que par leur militantisme politique contre la présence de l’occupation.
    Le domicile de la famille de la militante des droits de l’homme, Sultana Khaya, est assiégé depuis 11 semaines par les forces de répression marocaine.
    Le ministère sahraoui des Territoires occupés et des Communautés sahraouies établies à l’étranger avait, de son côté, tenu le Maroc pour responsable de la répression que subit la militante sahraoui Soltana Sidi Brahim Khia et sa famille, réitérant son appel à la communauté internationale, particulièrement l’ONU, pour assumer ses responsabilités juridiques et morales quant aux pratiques ignobles du régime marocain commises contre le peuple sahraoui.
    Pour sa part, la Commission sahraouie des droits de l’Homme (CONASDH) avait dénoncé la répression barbare dont fait l’objet la militante Sultana Khaya et le mutisme international face au mépris affiché par le régime marocain, à l’égard de la population sahraouie dans les villes occupées.
    Les violations et les agressions de l’occupation marocaine ont dépassé toute limite en assassinant le jeune sahraoui Mohamed Salem Ayad Lefkir qui a été placé dans une morgue à l’arrêt à l’hôpital de Laâyoune occupée pour masquer toute trace de violence”, avait révélé le Coordonnateur de la CONASADH en Europe, Hassan Ali Amilid.
    Aussi, une équipe spéciale relevant des forces marocaines ont kidnappé l’ancien détenu politique, Ghali Bouhla et Mohamed Nafeh Boutasoufra dans la ville de Laâyoune occupée.
    La situation dans les geôles marocaines est aussi alarmante que celle à l’extérieur en témoigne le détenu sahraoui Mohamed Lamine Abdine Heddi qui a été torturé et menacé brutalement dans la prison de Tiflet 2 après 27 jours de grève de la faim.
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, répression, Sultana Khaya,
  • Sahara Occidental : Large mobilisation contre la répression marocaine

    VILLES SAHRAOUIES OCCUPÉES : Large mobilisation contre la répression marocaine

    Le ministère sahraoui des Territoires occupés et des Communautés sahraouies établies à l’étranger a vivement réagi à la féroce répression qui vise les populations sahraouies dans les villes occupées du Sahara occidental. Il tient le Maroc pour responsable de la répression acharnée que subit la militante sahraoui Sultana Sidi Brahim Khaya et sa famille.
    « Dans le cadre du suivi quotidien de la situation dans les territoires occupés de la République arabe sahraouie démocratique le ministère des Territoires occupés a indiqué dans un communiqué avoir constaté une large campagne de répression menée par les forces marocaines à la ville de Boudjedour occupée contre la famille de Sidi Brahim Khaya « . Le ministère sahraoui a réitéré son appel à la communauté internationale et particulièrement à l’ONU pour assumer ses responsabilités juridiques et morales quant aux pratiques ignobles du régime marocain commises contre le peuple sahraoui. La militante Sultana Khaya a subi des blessures graves au niveau de la tête et de l’œil gauche et sa sœur El Ouaara n’a pas échappé à la violence des forces de sécurité marocaines et a reçu des coups sur la bouche et d’autres endroits de son corps devant son domicile familial. Solidaire avec la famille Khaya , la militante sahraouie Fatima Mohamed El Hafed a été battue et réprimée par les mêmes services de sécurité. Elle a exhorté également le SG de l’ONU et le Haut-commissaire aux droits de l’Homme à dépêcher une commission dans les territoires occupés, appelant à l’ouverture de la région aux organisations et aux instances internationales des droits de l’Homme pour s’enquérir de la situation déplorable de ces droits.
    Pour rappel, la Commission sahraouie des droits de l’Homme (CONASDH) a dénoncé la répression barbare dont fait l’objet la militante Sultana Khaya et le mutisme international face au mépris affiché par le régime marocain à l’égard de la population sahraouie dans les villes occupées. « Cette agression est un crime avec tous ses éléments constitutifs, qui met à nu le visage hideux du régime d’occupation et son mépris pour la vie des Sahraouis démunis », évoquant « une tentative désespérées de cacher ses crimes systématiques à travers un siège sécuritaire et militaire total sur la partie occupée de la République sahraouie, en interdisant l’accès aux journalistes et observateurs internationaux » a indiqué la Conasdh dans un communiqué.
    La Conasdh a appelé, dans ce sens, la conscience humanitaire mondiale, les institutions internationales, l’Union africaine, l’Union européenne, le Parlement européen et les institutions de l’ONU à faire pression sur le régime marocain pour l’arrêt de ces agressions contre les civils sahraouis, la libération de tous les détenus politiques sahraouis et l’autorisation de missions d’enquête internationales.
    Le Comité International de la Croix-Rouge a également été interpellé sur la protection des civils sahraouis sous occupation et l’envoi d’une mission pour constater sur le terrain les violations du droit international humanitaire. Le domicile de la famille de la militante des droits de l’Homme, Sultana Khaya est assiégé par un dispositif intense des forces de répression marocaine, dans le but de dissuader les militants sahraouis de manifester pacifiquement en vue d’exiger le droit à la liberté et à l’indépendance.
    M. Bendib
    SAHARA OCCIDENTAL
    Les arrestations se multiplient
    Hmad Hammad, militant des droits de l’Homme et vice-président du Comité pour la défense du droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental a été victime de provocations et d’accusations par la police marocaine. Alors que Hammad se dirigeait vers Le port d’El-Ayoun occupé et à un point de contrôle dans la partie ouest de la ville, il a été victime de provocations et d’intimidations de la part de la police d’occupation marocaine. Il a été arrêté, interrogé sur sa destination, puis poursuivi par une brigade de police jusqu’à ce qu’il atteigne le port, indique des sources sahraouies à El-Ayoun occupée. Ces mesures de répression massive marque le déploiement répressif mené par les forces d’occupation marocaines depuis le déclenchement de la guerre au Sahara occidental le 13 novembre 2020, dans le but de faire taire les militants sahraouis et les défenseurs de la liberté sur la base de l’instauration de la terreur au sein de la population sahraouie. D’un autre côté les forces de répression marocaines ont enlevé deux enfants mineurs dans le quartier « Irak » dans la ville d’El-Ayoun occupée au Sahara occidental, rapportent lundi des médias sahraouis depuis les territoires occupés. Selon ces sources, « des soldats marocais, en tenue civile, ont enlevé deux mineurs et les ont conduits vers une destination inconnue ». Il s’agit de « Zakaria al-Rijibi et Akram al-Hanafi, enlevés par un groupe dirigé par le bourreau Ali Boufri », précisent les médias sahraouis. Les villes sahraouies occupées connaissent une escalade dangereuse des agressions policières menées par les autorités d’occupation marocaines contre les civils et militants sahraouis, même les enfants n’en sont pas épargnés. Dans ce contexte, plusieurs associations sahraouies ont tiré la sonnette d’alarme quant à « l’escalade dangereuse et une hausse inédite » des harcèlements de la part des forces d’occupation contre les civils, les activistes et les journalistes sahraouis dans les villes occupées, depuis la reprise de la guerre au Sahara occidental.
    M.B.
    Nouvelles attaques de l’ALPS
    Les unités de l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) ont mené des attaques, pour le 95e jour consécutif, contre les positions de l’occupation marocaine dans les secteurs d’Oum Drika, Bekkari et Fersia au niveau du mur de sable, a indiqué un communiqué du ministère sahraoui de la Défense. Selon le communiqué militaire rapporté par l’Agence de presse sahraouie (SPS) « les unités de l’APLS ont poursuivi leurs attaques ciblées contre les retranchements de l’armée d’occupation marocaine au niveau du mur de sable ». « Lors de la journée de dimanche des unités avancées de l’APLS ont ciblé, dans leurs frappes intenses, des bases militaires marocaines dans trois sites », précise le communiqué. Un « bombardement a ciblé les forces d’occupation marocaine retranchées dans les régions de Azemoul Oum Khamla (secteur Oum Drika), Aklibet Akaya (secteur de Bekkari) et Rousse Asloukia Ould Zoubir (Secteur de Fersia) », ajoute la même source. Les attaques de l’APLS se poursuivent contre l’occupant marocain qui a subi de lourdes pertes tout au long du mur de la honte, conclut le communiqué.
    M. B.
    Tags : Sahara Occidental, Fron Polisario, Western Sahara, Maroc, répression, 
  • La militante sahraouie Soltana Khaya sauvagement agressée par les forces de l’ordre marocaines

    Des les territoires occupés su Sahara occidental, les violations des droits de l’Hommes sont systématiques. Nul n’y échappe.

    Le dernier fait de cette logue série de l’épuration ethnique dont excellent le Makhzen et ses relais, à l’encontre des activistes sahraouis, nous vient de Boudjedour, troisième grande ville du Sahara Occidental, où la militante sahraouie des droits de l’Homme, Soltana Sid Ibrahim Khaya, en résidence surveillée, a été sauvagement tabassée et grièvement blessée au visage et à l’œil suite à une agression barbare de la police de l’occupation marocaine.
    Une source sahraouie des droits de l’Homme avait en effet indiqué, que la militante sahraouie des droits de l’Homme, Soltana Sid Ibrahim Khaya et sa sœur, Ouara Sid Ibrahim Khaya ont été violentées par les autorités de l’occupation marocaine.
    Citant une source sahraouie des droits de l’Homme, l’Agence de presse sahraouie (SPS) a précisé que le quartier où se trouve le domicile de la famille de la militante des droits de l’homme, Sultana Khaya est assiégé par un dispositif intense de la répression marocaine, dans le but de dissuader les militants sahraouis de manifester pacifiquement en vue d’exiger le droit à la liberté et à l’indépendance, ajoutent les mêmes sources.
    D’ailleurs, dans une vidéo, mise en ligne, par la fondation des droits humains, Nushatta, il est aisé de voir les forces d’occupation marocaines lancer une féroce campagne de répression contre les militants sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental depuis la reprise du conflit armé suite à la violation du cessez-le-feu par le Maroc le 13 novembre dernier.
    Dans cette vidéo de deux minutes, la fondation Nushatta parle du cas de la militante Soltana Kheya assignée à résidence dans la localité de Boujdour occupée, pendant 11 semaines.
    D’après la fondation, la militante sahraouie qui «a déjà perdu un œil lors d’une agression policière il y a quelques années», subit, elle et sa famille des «violences policières».
    La Fondation Nushatta, créée en 2013, effectue un suivi régulier de la situation des droits humains dans les territoires occupés du Sahara Occidental.
    En décembre dernier, elle a présenté un rapport sur la situation des droits de l’Homme dans les villes sahraouies occupées depuis l’agression marocaine contre le civils sahraouis dans la zone tampon à El-Guerguarat en novembre dernier.
    Le document mis au point, en collaboration avec le Comité norvégien de soutien pour le Sahara occidental et l’organisation espagnole de défense des droits de l’Homme (Nomads), souligne notamment que des journalistes et défenseurs des droits humains sahraouis font l’objet d’«une campagne massive d’intimidation et de harcèlement», appelant à cet effet les individus et les organisations à prendre des mesures pour dénoncer ces pratiques.
    Sahara Occidental, Front Polisario, Western Sahara, Maroc, répression, Sultana Khaya,

  • La violence et la répression persistent au Sahara occidental.

    A travers différents médias audiovisuels, il est diffusé sur les réseaux sociaux comment des agents de la police marocaine sont rentrés par effraction dans les maisons des militants sahraouis et procédé à l’arrestation de plusieurs d’entre eux.

    Aujourd’hui la militante sahraouie Sultana Khaya a été grièvement blessée dans la tête à coups de pierre par le commissaire du quartier général de la police de la ville de Boujdour occupé, Abd Hakim Aamir, qui a également attaqué sa sœur en lui lançant des pierres, en lui provocant des blessures dans la bouche et lui brisant les dents.
    Sultana et sa sœur étaient sorties devant leur maison pour recevoir des invités, des policiers marocains et leurs officiers les ont attaquées avec une violence extreme.
    Ce type de pratiques inhumaines contre les Sahraouis démontrait les intentions cachées de la police: l’intention délibérée de tuer Sultana ou de lui arracher l’œil en représailles pour son insistance à résister pacifiquement à l’occupation, et aussi pour la misogynie des paramilitaires entourant la maison.
    Plainte de Waara Khaya: Alwaara lors d’un appel téléphonique avec “Equipe Media” a également ajouté que les forces d’occupation avaient attaqué deux autres femmes sahraouies, Fatimeto Babi et Maymouna Hamia, afin de semer la terreur parmi les Sahraouis de la ville et de les empêcher de toute
    tentative de contourner l’arrestation arbitraire subie par la famille depuis déjà presque trois mois.
    Equipe Media, 13 fév 2021
    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Western Sahara, Maroc, répression, Sultana Khaya,
  • Sahara Occidental : Silence, on vole, on viole et on emprisonne

    L’occupation illégale et brutale par le Maroc de territoire de Sahara Occidental, écrit-on dans une publication de l’union des juristes sahraouis (UJS) intitulée «crimes en silence», a pris la forme de crimes contre l’humanité, allant jusqu’à la tentative d’extermination.

    Les personnes ayant vécu cette période douloureuse, peuvent fournir assurément les témoignages accablants sur cette époque sinistre.
    De l’autre côté du mur (long de 6200 kms et séparant le Sahara occidental en deux parties), les violations des droits de l’Homme sont en effet, systématiques.
    Ni l’Onu, ni encore moins la communauté internationale n’ont jusque-là, su protéger les populations civiles sahraouies, livrées à elles-mêmes. C’est pourquoi, la République sahraouie entend « introduire une action en justice auprès de la Cour de justice de l’Union africaine (UA) pour les crimes commis par le Maroc dans le Sahara occidental occupé ».
    Invité du forum du «Journal du Sahara libre», Khatri Addouh, membre du secrétariat national du Front Polisario, a dans ce sens, fait savoir que l’Etat sahraoui a entamé plusieurs mesures, au niveau de l’UA précisément, pour faire face à l’entêtement du Maroc et ses violations des dispositions de la Charte de l’UA, notamment celles relatives au respect des frontières héritées au lendemain de l’indépendance, et le non recours à la force pour le règlement des litiges entre les états membres.
    « Les poursuites judiciaires contre l’occupant marocain pour ses crimes et son pillage des ressources sahraouies, font partie des mesures initiées par la RASD » assure le même responsable.
    Autrement dit, une surveillance et des rapports impartiaux et indépendants des Nations Unies sur les droits de l’Homme au Sahara Occidental sont nécessaires.
    Il est surtout impératif, d’inclure une composante des droits humains à la MINURSO.
    L’urgence de mettre en place un tel mécanisme s’explique, selon Amnesty International, par le fait que l’accès aux territoires sahraouis occupés est devenu ces dernières années «de plus en plus difficile» pour les observateurs internationaux, car «la situation des droits de l’Homme a continué de se détériorer».
    «En 2020, les autorités marocaines ont empêché au moins neuf avocats, militants et politiciens d’accéder au Sahara occidental. Les journalistes se sont également vu refuser l’accès», a relevé l’ONG, indiquant que «les journalistes se sont également vu refuser l’accès».
    Y.O
    Algérie Breve News, 11 fév 2021
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, répression, 
  • Un jeune sahraoui vulnérable enlevé, torturé et condamné à la prison

    La «Délégation générale marocaine de l’administration pénitentiaire et la réintégration» a transféré lundi 25 janvier un détenu sahraoui de la prison noire d’El Aaiun au Sahara Occidental occupé à la prison locale de Tan Tan, au sud du Maroc sans qu’aucun préavis n’ait été donné à sa famille.

    Le 14 novembre 2020, la police spéciale marocaine a fait une descente au domicile de la famille d’Ahmed El Gargar alors qu’il dormait et l’a fait interroger pour avoir été soupçonné de participer à une manifestation pacifique se déroulant à El Aaiun pour exprimer sa solidarité avec la décision du Polisario de reprendre la lutte armée.
    Bien que sa mère leur ait dit qu’Ahmed souffrait de troubles mentaux, ses interrogateurs l’ont soumis à des tortures physiques et mentales au siège de la police, le laissant inconscient pendant 4 jours.
    Sa mère a été autorisée à lui rendre visite une fois dans la prison noire. Il était en mauvaise posture; il ne pouvait ni parler ni expliquer quoi que ce soit à sa mère de peur des représailles des policiers qui les surveillaient.
    Une fois qu’il a été transféré à la prison de Tan Tan, sa mère n’a plus eu de nouvelles de lui.
    Elle est d’autant plus inquiète que par ce temps de froid, Ahmed n’a pas de vêtements adéquats pour se réchauffer. Elle pense que son fils court un réel danger et qu’il peut encore être soumis à un traitement inhumain. Et il ne peut pas se débrouiller seul.
    « Mon fils a des caractéristiques infantiles» et c’est une chose douloureuse. Quand je l’ai rencontré, il pensait qu’il viendrait avec moi mais je suis impuissant », a-t-elle déclaré à Equipe Media.
    C’était sa première fois en prison et il était nerveux. Il a été détenu pour des accusations criminelles telles que meurtre, vol et trafic de drogue.
    Le 9 décembre 2020, lors d’un procès par vidéoconférence, un tribunal marocain d’El Aaiun occupé a condamné Ahmed El Gargar à 10 mois d’emprisonnement. Le tribunal a fondé sa décision sur des rapports de police contenant des aveux extorqués sous la torture et El Gargar n’a eu accès à aucun des documents qui l’auraient impliqué au cours de l’enquête.
    Équipe Média, 3 fév 2021
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, répression, Ahmed Al Gargar,