Étiquette : répression

  • Sahara Occidental : Les forces de l'occupant marocain poursuivent la répression des militants sahraouis

    Les forces de l’occupant marocain poursuivent l’escalade dans les territoires occupés et imposent un siège sécuritaire fortifié autour des domiciles des militants pour les droits de l’Hommes au Sahara occidental, tout en exerçant, par tous les moyens, la répression, la terreur et l’intimidation, selon des sources médiatiques.

    Dans une déclaration à l’APS, la militante Ouaara Sid Brahim Khaya a rapporté avoir été passée à tabac, le 31 janvier dernier, par les forces de l’occupant marocain qui ont assiégé son domicile à Boujdour occupée, suite à quoi elle ne peut plus se tenir debout en raison des violences subies.
    A noter que la police marocaine interdit, selon la militante, toute visite à son domicile, ose réprimer et offenser ses camarades venus, brandissant des drapeaux sahraouis, s’enquérir de son état de santé, avant de les passer, elle et Zineb M’barek Babi, à tabac.
    D’un ton larmoyant, la militante a déploré l’état de son corps, suite aux coups de pied et coups de poing qui font qu’elle se déplace difficilement, toutefois, « nous demeurons résistantes et combattantes et poursuivrons notre défense jusqu’au recouvrement de l’indépendance et la libération de toutes les parcelles de la République sahraouie », a-t-elle souligné.
    D’autres camarades à Khaya, qui se trouve encerclée pour le 76 jour consécutif en compagnie de sa sœur Zineb et des membres de sa famille, avaient été exposées, dimanche dernier, aux injures et insultes par les forces marocaines.
    Malgré les représailles et la répression, les militantes sahraouies ne baissent pas les bras et accompagnent aussi bien les combats que les activités pacifiques que mènent les Sahraouis partout où ils se trouvent.
    Les activistes et journalistes sahraouis tentent, quant à eux, de faire entendre la voix de tout un peuple et mettre au grand jour les violations perpétrées à son encontre.
    Une situation qui perdure malgré le blackout militaire et médiatique imposé par le régime marocain, le but étant d’occulter les graves violations des droits de l’Homme.
    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, répression, 
  • Situation préoccupante des prisonniers sahraouis dans les geôles marocaines

    La situation des prisonniers civils sahraouis dans les geôles du régime marocain inquiètent les dirigeants de la RASD. Dans un communiqué rendu public ce dimanche par l’agence de presse sahraouie “SPS”, le ministère sahraoui des territoires occupés a souligné que la plupart des prisonniers civils sahraouis ont entamé une grèves de la faim dans les différentes prisons marocaines pour exprimer leur ras-le-bol des conditions carcérales.

    Le ministère a pris acte des décisions illégales rendues par les autorités de l’occupant, faisant état du transfert des prisonniers sahraouis vers des destinations inconnues, tel le cas du prisonnier civil sahraoui Mohamed M’barek Lefkir.
    La même source a cité le cas du prisonnier civil sahraoui Mohamed Lamine Abdine Heddi du groupe Gdeim Izik, injustement condamné à 25 ans de prison, en grève de la faim depuis le 13 janvier dernier “en raison de la maltraitance qu’il subit et la confiscation de ses droits par l’administration carcérale de l’occupant à Tiflet 2.
    Ce sont les mêmes conditions qui ont poussé les détenus civils sahraouis dans les prisons de Kenitra et de Tiflet 2 à entamer des grèves de la faim depuis le 20 janvier pour exiger l’amélioration des conditions de leur détention et leur transfert dans des prisons plus proches de leurs familles (actuellement incarcérés à 1300 km).
    L’administration pénitentiaire de l’occupant marocain fait la sourde-oreille et poursuit sa politique de maltraitance à l’égard des prisonniers sahraouis, à l’instar des cas détenus civils El-Bachir El-Abd El-Mehdar et Mohamed El-Hafedh Iza.
    Le ministère cite également les décisions illégales des autorités d’occupation d’expulser des prisonniers civils sahraouis vers des destinations inconnues, à l’image des prisonniers civils sahraouis, Mohamed Ambarak Lafqir (transféré de la prison Ait Melloul 1), Ibrahim El-Bachir Amadhour (transféré de la prison Beloudaya /Marrakech), en sus de la persistance de l’administration pénitentiaire d’occupation à empêcher les prisonniers civils sahraouis de communiquer avec leur famille, à l’instar des cas de Walid Essalik dans la prison de Bozkarn, d’Ahmed Habdi El-Karkar dans la prison Tan Tan (Sud du Maroc) et de Mohamad El-Khalil El-Bambari dans la prison d’Ait Melloul 1.
    Face à la situation tragique des détenus civils sahraouis dans les prisons de l’occupation marocaine, le ministère des Territoires occupés et des communautés sahraouies tire la sonnette l’alarme et appelle la communauté internationale, notamment l’Organisation internationale de la Croix-Rouge (CICR) à intervenir d’urgence conformément à son rôle de protection des civils des zones occupées, ajoute le communiqué.
    Le ministère sahraoui appelle la communauté internationale à intervenir d’urgence pour protéger les détenus civils sahraouis et s’enquérir de la situation des détenus civils sahraouis, en particulier ceux en grève de la faim, saluant l’élan de solidarité populaire avec les détenus civils sahraouis dans les prisons de l’occupation marocaine, conclut le communiqué.
    APS
    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, répression, 
  • Sahara Occidental : La mère d'un détenu saisit le CICR sur l’état de santé des détenus sahraouis se dégrade

    La mère du détenu sahraoui Mohamed Amine Hedi, a appelé le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et les consciences vives à intervenir pour la libération de son fils et l’ensemble des détenus politiques sahraouis des geôles de l’occupant marocain.

    Après avoir alerté sur la dégradation de l’état de santé de son fils, détenu dans une prison marocaine depuis plus de dix ans suite à sa participation à une manifestation pacifique, Mme Mnina Mohamed Amine a expliqué que son fils, « confronté depuis des années à l’isolement et à la privation de son droit à poursuivre ses études supérieures et à bénéficier de soins médicaux, a entamé une grève de la faim, depuis le 13 janvier ». 
    La mère du détenu sahraoui a également dénoncé les mauvais traitements infligés à son fils par l’administration de la prison « Tiflet 2″ et sur les maladies chroniques dues aux conditions lamentables de son incarcération. Les administrations pénitentiaires marocaines s’acharnent, dans leur politique oppressive, contre les détenus politiques sahraouis, dont ceux de Gdeïm Izik, notamment avec la propagation du nouveau coronavirus (Covid-19) dans les prisons marocaines. Les détenus de Gdeïm Izik se trouvent dans plusieurs prisons marocaines. 
    D’autre part, les forces de répression marocaines ont arrêté, vendredi, l’activiste sahraoui des droits de l’Homme, Mohamed Bamba Daf dans la ville occupée de Smara, sous prétexte d’un avis de recherche local lancé en 2013. Selon le site d’information « Sloan Media », l’arrestation de Mohamed Bamba Daf serait « une méthode habituelle exercée par l’occupant marocain pour intimider les militants », estimant que « la décision d’arrestation, illégale et totalement infondée serait un règlement de compte et une vengeance contre des militants, activistes et journalistes sahraouis ».
    L’activiste sahraoui a mené, rappelle-t-on, une série de protestations dans la ville de Smara où un fort dispositif de sécurité a été déployé en vue d’ouvrir un « dialogue avec lui et écouter ses revendications », ce qui réfute l’existence d’un quelconque avis de recherche à son encontre. Depuis le 13 novembre 2020, date à laquelle la guerre a repris entre les forces marocaines et l’armée sahraouie suite à la violation du cessez-le-feu par le Maroc , une forte série d’arrestations à l’encontre de civils sahraouis, notamment les activistes des droits de l’Homme et les journalistes, a été menée par les autorités d’occupation marocaines
    M. Bendib
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, répression, CICR, droits de l’homme, Mohamed Lamine Haddi,
  • Sahara occidental/Maroc : Des militantes sahraouies parviennent à briser le blocus imposées à Sultana Khaya

    Des militantes sahraouies sont parvenues à briser le blocus imposé depuis plus de 50 jours par les autorités d’occupation marocaines sur le domicile de la militante Sultana Khaya, provoquant ainsi l’hystérie des forces marocaines qui menacent de durcir l’oppression contre les militants sahraouis.

    Selon des médias sahraouis, les forces d’occupation marocaines poursuivent leur blocus sur les domiciles des militants sahraouis dans la ville occupée de Boujdour, notamment celui de la famille de la militante des droits de l’Homme, Sultana Khaya, encerclé par des éléments de l’oppression marocaine en vue d’interdire toute visite à la famille.
    Les rapports médiatiques ont également indiqué qu’un groupe de militantes sahraouies «ont pu rendre visite à la famille, défiant la volonté des tortionnaires, afin de consacrer l’esprit de résistance et de solidarité parmi le peuple sahraoui».
    Les Sahraouis dans les territoires occupés, notamment les militants des droits de l’homme et des journalistes qui cherchent à faire entendre la voix du peuple sahraoui et à dénoncer les violations dont il souffre, vivent une situation marquée par des violations quotidiennes des droits de l’homme et de l’oppression continue.
    Ceci intervient au moment où les forces d’occupation marocaines imposent un blocus militaire et médiatique et interdisent l’accès des observateurs, des journalistes et des organisations étrangères à la région pour éviter la mise à nu de leurs graves violations des droits de l’Homme.
    Halim O.
    APS
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, répression, Sultana Jaya,
  • Maroc: Un diplomate marocain revient sur les années de torture dans les geôles du Makhzen

    L’ancien conseiller spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Yémen, Jamal Benomar, a livré un témoignage de son expérience amère de la détention dans les geôles marocaines dans les années 1970 en raison de son militantisme pour le changement démocratique au Maroc, disant ne pas regretter son engagement malgré le lourd tribut qu’il a payé.

    Par Amel N.
    «Quelle ignominie que de jeunes manifestants pacifiques soient emprisonnés alors que nos bourreaux sont en liberté. C’est injustifiable et il faut que ça cesse immédiatement, car persister sur cette voie c’est faire injure à tous ceux qui se sont sacrifiés pour la liberté et la dignité», a écrit M. Benomar sur sa page Facebook, 45 ans après avoir été emprisonné et torturé au Maroc.
    Jamal Benomar a été arrêté en 1976 avec le groupe «Ila Al Amam» (En avant) dont le militant politique Abraham Serfaty était l’un des piliers, au cours des «années de plomb» au Maroc. Il avait alors été accusé de complot contre le régime.
    Jamal Benomar s’est remémoré, avec beaucoup d’amertume, son arrestation.
    «Il y a 45 ans jour pour jour, j’ai été enlevé par la sécurité politique marocaine et emmené au poste de police de Rabat où j’ai été torturé toute la nuit», a-t-il précisé.
    Durant toutes ces années, il n’est pas parvenu à effacer l’image de ce bourreau qu’il garde toujours en mémoire.
    «Ce n’était autre que le dénommé Mohamed El Khalti qui avait torturé et supervisé la torture de dizaines d’activistes dans les années 70», a-t-il dit. Il subit, par la suite, une interminable torture après son transfert dans un centre de détention secret à Casablanca «Derb Moulay Cherif» où il a été détenu, des mois durant, menotté et les yeux bandés à longueur de journée.
    Benomar a de nouveau subi une humiliation et une torture barbare du principal bourreau El Youssoufi Kaddour qu’il a dénoncé aux journalistes au milieu des années 90, étonné de le voir au siège de l’ONU à Genève parmi une délégation gouvernementale officielle qui venait présenter un rapport à la commission de l’ONU chargée de la torture.
    Benomar est resté prisonnier des autorités marocaines, huit années durant, juste pour s’être opposé pacifiquement à un régime tyrannique et avoir aspiré à la justice et à la liberté.
    Tous ses droits légitimes ont été déniés, de même qu’il n’a pas été autorisé à jeter un dernier regard sur son père avant sa mort ni à assister aux obsèques.
    L’exil, une solution pour fuir la prison et l’humiliation
    Il est libéré en 1983, suite aux pressions exercées sur le Maroc par des organisations des droits de l’Homme, dont Amnesty international.
    L’ex-opposant quitte son pays clandestinement pour rejoindre Amnesty international à Londres avant de se rendre aux Etats-Unis où il est passé d’opposant qui a fui la tyrannie des autorités de son pays au cercle de la diplomatie internationale.
    Le diplomate rappelle qu’il n’a pas tourné la page de ces années d’intimidation après sa libération, tel qu’il le croyait, le harcèlement et la persécution s’étant poursuivis.
    «J’ai été incarcéré une seconde fois suite aux massacres perpétrés par l’armée dans certaines villes du nord du Maroc en janvier 1984 lorsque la population est sortie dans les rues pour protester», a-t-il précisé.
    Ensuite, il a été contraint de fuir le pays secrètement dans un bateau de pêche pour rester en exil pendant plus de 20 ans, et là il s’est rappelé d’un souvenir malheureux lié à la mort de sa mère, déplorant le fait de ne pas l’avoir vue au cours des cinq dernières années de sa vie car, a-t-il dit, sa santé ne lui permettait pas de lui rendre visite à New York.
    M. Benomar a par ailleurs affirmé «ne pas regretter du tout son militantisme dont il a payé un lourd tribut», ajoutant : «Je suis fier d’avoir soutenu les militants engagés contre la tyrannie et d’avoir contribué de manière très modeste à notre lutte pour le changement démocratique».
    Il a en outre regretté que beaucoup de ses camarades détenus d’opinion aient été tués avant de voir le véritable changement politique auquel ils aspiraient, mais nombre de nos tortionnaires sont toujours en vie, profitant de leur retraite et bénéficiant de la protection de l’Etat et d’une impunité honteuse, a-t-il dit.
    «Je ressens un mélange de chagrin et de colère, car après 45 ans de la terrible nuit durant laquelle j’ai été arrêté, il y a encore des prisonniers d’opinion au Maroc», a-t-il ajouté. Dénonçant la peine de 20 ans de prison confirmée pour les manifestants pacifiques dans la région du Rif qui réclamaient l’amélioration des prestations gouvernementales en matière de santé et d’éducation, Djamel Benomar a indiqué qu’il «est dommage que les jeunes manifestants pacifiques soient emprisonnés alors que nos tortionnaires restent en liberté. C’est injustifiable et il faut y mettre fin immédiatement, car sa poursuite est une insulte pour nous et pour tous ceux qui ont sacrifié leur vie pour la liberté et la dignité», a-t-il conclu.
    A. N.
    Tags : Maroc, Jamal Benomar, répression, années de plomb, Hassan II,
  • Sahara Occidental : L’occupant marocain sème la terreur

    GRAVE SITUATION DANS LES VILLES SAHRAOUIES OCCUPÉES : L’occupant marocain sème la terreur

    Le ministre sahraoui des territoires occupés et des communautés sahraouies à l’étranger, Mohamed El-Ouali Akik, a qualifié jeudi de « très grave » la situation prévalant dans les villes et les territoires sahraouis occupés, en raison des « pratiques répressives et de la terreur semée par les forces d’occupation marocaines ».
    Il a exhorté les organisations internationales des droits de l’Homme à intervenir en urgence pour protéger le peuple sahraoui en cette période difficile. Depuis sa violation abjecte de l’accord de cessez-le-feu le 13 novembre dernier, « le Maroc durcit, de jour en jour, le blocus imposé aux villes sahraouies occupées », a déclaré M. El-Ouali Akik, estimant que les civils sahraouis, désarmés, « payent aujourd’hui le prix des grandes victoires réalisées sur le terrain par leur armée pour recouvrer la souveraineté sur l’ensemble des territoires sahraouis occupés ». Il a ajouté que « la situation est très grave, en raison de la pression et du blocus imposé en interne et en externe aux villes sahraouies occupées, de par le recours à tous les moyens répressifs et à la terreur pour effrayer les civils désarmés qui vivent dans une grande prison ». 
    « Les familles sahraouies vivent dans l’épouvante, en raison des pratiques horrifiantes des forces d’occupation », d’autant que les autorités marocaines « profitent de la conjoncture sanitaire induite par la pandémie du nouveau coronavirus pour imposer leur diktat aux citoyens et leur interdire de circuler », a indiqué le ministre sahraoui, relevant le grand impact psychologique de cette situation sur les familles sahraouies. « Ce qui est encore plus grave, c’est que les forces d’occupation s’en prennent désormais aux familles, à travers les coupures intermittentes d’électricité », et si jamais ces dernières songeaient à sortir « elles sont persécutées », poursuit le responsable sahraoui. Il a déploré, en outre, le traitement abusif infligé aux jeunes sahraouis, « réprimés et pourchassés dans les rues, puis arrêtés et soumis aux tortures et aux interrogatoires ». 
    Concernant les détenus sahraouis dans les geôles marocaines, M. El-Ouali Akik a souligné que ces derniers qui « vivent dans des mauvaises conditions sont privées des visites de leurs familles ». Il a déploré les pratiques auxquelles s’adonne la communauté internationale, notamment les instances spécialisées dans les droits de l’homme en continuant à ignorer la situation au Sahara occidental occupé en dépit des pactes internationaux relatifs à la protection des civils désarmés durant les guerres. « Ce qui se passe dans les territoires sahraouis occupés est une guerre au sens propre du terme. Rien n’empêche ces instances d’assumer leurs responsabilités et défendre les innocents et les civils désarmés dans les zones de guerre », a-t-il ajouté. 
    Le ministre sahraoui a appelé la communauté internationale, les instances et les peuples à travers le monde à soutenir le peuple sahraoui dans sa lutte légitime contre l’occupant marocain, réaffirmant que le peuple sahraoui ne renoncera jamais à son droit à l’organisation d’un référendum d’autodétermination libre, régulier et transparent ».
    Mokhtar B.
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, répression, territoires occupés,
  • Les pratiques de répression du Makhzen contre la presse d'opposition mises à nu

    RABAT- La journaliste marocaine, Afaf Bernani a mis à nu, les pratiques de la répression auxquelles se livre la sûreté marocaine à l’encontre des journalistes opposants, précisant que le Makhzen  » mobilise ses suppôts de la presse, en vue de dénoncer leurs collègues qui rejettent ses politiques ».

    Afaf Bernani s’est rappelée dans son post publié sur le réseau social Facebook, ce qu’elle avait subi avec sa collègue, comme injustice commise par la police marocaine, pendant le mois de Ramadhan, le 5 juin 2018, lorsque plus de 10 éléments de la sûreté ont tenté de s’introduire dans le domicile, dans la ville de Rabat ».
    « Sous l’effet du choc et du traumatisme que nous avons subi du fait des poursuites policières, j’ai décidé avec ma collègue de ne pas ouvrir la porte de l’appartement et nous nous sommes réfugiées dans une chambre, sous les menaces de coupure d’eau et d’électricité, proférées par les policiers », a écrit Bernani.
    Ayant exécuté leurs menaces, ces éléments ont forcé la porte et fait sortir les deux journalistes par la force. » Ma collègue a perdu connaissance, suite au choc, ce qui les a amenés à appeler une ambulance », a-t-elle ajouté.
    Une fois arrivées au tribunal dans la ville de Rabat, à 00h00, en provenance du siège de la Sûreté, j’ai trouvé un grand nombre de  » journalistes de la presse de diffamation (…) qui avaient pour instructions, de nous prendre en photos, ce qui est une grave violation de la Constitution », a-t-elle indiqué.
    « Le juge au sein du tribunal, ainsi que ses collègues m’ont traitée de tous les noms , parce que j’ai refusé de livrer du faux-témoignage, j’ai contredit le PV et refusé même que des propos me soient attribués concernant des déclarations qui condamnent le journaliste Taoufik Bouachrine.
    « Ces fait font partie du vécu d’autres journalistes, comme le journaliste Slimane Raissouni, Omar Radi et l’académicien Mâati Monjib ».
    Une liberté d’expression et de presse muselée au Maroc
    Des activistes marocains ont diffusé un reportage intitulé  » La liberté d’expression et de presse muselée au Maroc », lequel relate le vécu de journalistes marocains les plus importants ayant été victimes de l’arbitraire du régime marocain et de ses pratiques de répression au cours des deux dernières années.
    Il s’agit d’un rédacteur en chef du Journal indépendant Akhbar Al-Youm, le journaliste Souleiman Raissouni qui a critiqué dans son éditorial les pratiques des services de sécurité, lequel a été arbitrairement arrêté le 22 mai 2020 devant son domicile par des policiers en tenue civile et mis en prison depuis plus de 7 mois, sans procès.
    Le rapport a également révélé que l’arrestation était « sans aucun document officiel la justifiant », en ce sens que les autorités marocaines l’ont donc accusé « d’attentat à la pudeur avec violence et détention », ajoutant que la détention est intervenue « deux semaines après une sale campagne de dénigrement » lancée à son encontre par des sites médiatiques pro-Pouvoir.
    Le rapport a en outre rappelé l’arrestation du propriétaire du Quotidien Akhbar Al-Youm et du site Alyaoum24, Taoufik Bouachrine, le 23 février 2018 au siège du journal par 40 agents de sécurité, dirigés par le chef de division de la Police judiciaire, indiquant qu’en date du 26 février de la même année, le Parquet général a retenu contre lui des accusations de « viol et de traite des êtres humains », précédées d’une large campagne de « diffamation » contre sa famille et ses sympathisants.
    Les organisations internationales de défense des droits de l’homme ont par ailleurs condamné l’injustice faite au journaliste Bouachrine et souligné son droit à un procès équitable, appelant à ce titre à sa libération et à une indemnisation financière pour son arrestation arbitraire.Le journaliste a, néanmoins, été condamné à 12 ans de prison ferme, passant après un procès en appel à 15 ans de prison.
    En termes de violations faites aux journalistes marocains, le journaliste et militant des droits de l’homme, Omar Radi se trouve actuellement dans sa cellule d’isolement dans des conditions très effroyables, alors que la sécurité marocaine a commencé à l’interroger, le 24 octobre 2020, pour « intelligence avec une puissance étrangère et atteinte à la sécurité de l’Etat, bien qu’il ait été initialement arrêté pour viol ».M. Bouachrine a déjà été arrêté le 26 septembre 2019 et condamné à quatre mois.
    Il est actuellement en détention pendant cinq mois, sans procès, a poursuivi le rapport. Le rapport a en outre évoqué le cas du militant des droits de l’homme, El-Mouti Mondjib qui se trouve dans un isolement depuis son arrestation le 25 décembre 2020 pour « blanchiment d’argent », indiquant que la première arrestation arbitraire a débuté en 2015.Les communiqués rendus publics par les organisations de défense des droits de l’homme au Maroc et à l’étranger, ont appelé à sa libération et à mettre fin à toutes formes de persécution, dont il fait l’objet de façon permanente et aux pratiques de harcèlement au Maroc, notamment contre la liberté d’expression ».
    APS
    #Maroc #Makhzen
  • Sahara Occidental : L’Apartheid au Maghreb

    L’armée de libération sahraouie pilonne depuis plus d’un mois les positions de l’armée marocaine, le long du mur de la honte. Un véritable climat de guerre règne donc sur les frontières entre les deux pays. L’observateur non averti peut penser à une pulsion guerrière des militaires Sahraouis. Mais à regarder de plus près, l’on découvre qu’ils ne font rien d’autre que tenter de récupérer un territoire spolié par un Etat colonialiste aux desseins expansionnistes, dont l’ensemble des peuples de la région ont souffert.La détermination de libérer les territoires est adossée à la volonté de libérer tout un peuple, le leur. Et pour cause, les Sahraouis des territoires occupés par le Maroc vivent, comme au temps de la colonisation occidentale. Et ce ne sont pas les nombreuses ONG honnêtes qui démentiraient pareille assertion. On en veut pour preuve le témoignage d’une militante américaine qui a raconté une scène ahurissante qui s’est déroulée sous ses yeux. Des policiers marocains ont passé à tabac une militante sahraouie des droits de l’Homme. Cet acte d’une extrême gravité n’aurait-il pas pu être évité par les services de sécurité du royaume?

    Dans bons nombres de pays, pareils incidents n’auraient pas eu lieu pour la simple raison que des consignes auraient été données aux membres des services de sécurité. Mais il semble que, soit les policiers s’en fichaient des ordres qu’ils recevaient, soit ils pensaient qu’un passage à tabac ne relevait pas de l’atteinte aux droits de l’Homme. De plus, il est de notoriété public au Maroc que les services de renseignements sont tellement bien protégés par le Palais royal que ses éléments peuvent faire ce que bon leur semble, sans être inquiétés. Dans le l’échelle de « faire ce que bon leur semble », un passage à tabac est au niveau zéro.
    Si les policiers ont accompli un acte aussi féroce en présence d’une personnalité étrangère, qu’auraient-ils fait sans témoins ? On n’ose à peine y penser. C’est cela le véritable visage de la colonisation marocaine au Sahara occidental: une brutalité quasi animale. Il faut savoir que ce qu’a vu et raconté l’Américaine n’est qu’une minuscule portion de la partie apparente de l’Iceberg. Il est grand temps que l’humanité sache qu’un drame à la limite de l’apartheid est entrain de se dérouler sous ses yeux, avec la complicité et la passivité de la France et des Etats Unis, principaux soutiens du roi milliardaire. Il faut que cela cesse.
    Par Nabil G.
    Ouest Tribune, 29 déc 2020
    Tags : #SaharaOccidental #Maroc #Répression 
  • Sahara Occidental : Détention de Youssef Bougharioune

    Youssef Bougharioune, éminent étudiant et militant sahraoui, a été arrêté par la police marocaine le mardi 15 décembre 2020 à 19 heures, à El Aaiun. Il a été libéré le samedi 19, à Agadir.

    La détention a été faite sans respecter les droits humains les plus élémentaires. Les charges ne lui ont pas été lues, et sa famille n’a pas été informée de sa localisation. En détention à El Aaiun, il a été battu, insulté et menacé.
    Le lendemain, à 7 h 30, il a été mis dans une voiture et emmené à Agadir à une vitesse de 180 km / h, ce qui impliquait un gros risque pour sa vie. Le comportement de la police était inacceptable. Lors d’une pause entre les villes d’El Aaiun et de Tan Tan, l’agent de police lui a dit: «vous êtes Polisario, vous n’avez pas le droit de vivre, vous êtes une mouche».
    À Agadir, il a été interrogé mais il n’a pas reçu de mauvais traitements. Quoi qu’il en soit, ni sa famille ni son avocat n’ont pu lui rendre visite en détention. Enfin, il a été libéré à Agadir même. Le procès aura lieu le 21 janvier 2021.
    Les chefs d’accusation sont les suivants:
    – Appartenir à une bande criminelle
    – Enlever une femme
    – Battre et blesser une personne non identifiée.
    La police a amené un témoin qui, curieusement, a nié toute relation avec Youssef.
    Youssef est étudiant à l’Université Mohamed V de Rabat. Très impliqué dans l’activisme étudiant contre l’occupation illégale marocaine du Sahara Occidental, il collabore avec des organisations de défense des droits de l’homme.
    Son frère Saleh, militant politique et demandeur du statut de réfugié en France, a déclaré à Équipe Média que «l’arrestation était une nouvelle tentative d’isoler les étudiants militants sahraouis et de faire taire les voix de militants individuels dénonçant les violations des droits humains commises par le Maroc».
    Tone Sørfonn Moe, chercheuse en droits de l’homme et juriste, a exprimé sa vive inquiétude face à la récente arrestation de Youssef qu’elle a décrit comme très actif dans le mouvement étudiant à Rabat et connu pour son plaidoyer en faveur du droit à l’autodétermination et de la libération des prisonniers politiques sahraouis – y compris le cas du Groupe des Étudiants.
    Au Sahara Occidental occupé, mais aussi au Maroc proprement dit, plaider en faveur du droit à l’autodétermination ou même mentionner le Sahara Occidental ou dire que vous êtes sahraoui (et non marocain) est criminalisé par la loi et peut vous conduire en prison.
    Équipe Média, le 19 décembre 2020
    El Aaiun, Sahara Occidental occupé
    Tags : #Sahara Occidental #Maroc #Polisario #Marruecos #Morocco #WesternSahara
  • Sahara occidental : Le Maroc réprime des indépendantistes

    La reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc ne change rien au statut du territoire

    (New York) – Le Maroc a réprimé des activistes indépendantistes au Sahara occidental suite à un incident à un poste frontière survenu le 13 novembre 2020, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. L’incident a ravivé le conflit, depuis longtemps paralysé, entre le Maroc et le Front Polisario, mouvement basé en Algérie et réclamant l’indépendance de ce territoire. Les forces de sécurité ont brutalement dispersé des manifestations en faveur de l’indépendance. Elles ont aussi harcelé, frappé ou arrêté plusieurs activistes, ou encore attaqué leurs domiciles.
    Le fait que l’administration américaine ait reconnu, le 10 décembre, la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental ne change en rien à son statut de territoire non autonome, tel que déterminé par les Nations Unies.
    « Le Maroc et le Polisario s’affrontent sur les plans frontalier et diplomatique, mais cela n’autorise en rien le Maroc à réprimer des civils sahraouis qui s’opposent pacifiquement à son administration du territoire », a déclaré Eric Goldstein, directeur par intérim de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord de Human Rights Watch.
    Fin octobre, des civils sahraouis ont bloqué une route reliant le Sahara occidental à la Mauritanie à travers une zone tampon de 5 kilomètres. Côté Sahara occidental, le Maroc maintient depuis longtemps le poste frontalier de Guerguerat, dont l’existence même est considérée, par le Polisario, comme une violation de l’accord de cessez-le-feu signé entre les deux parties en 1991. Le 13 novembre, l’armée marocaine a expulsé les civils de la zone tampon sans faire de victimes ni d’arrestations. Soutenant que cette opération mettait fin, de fait, au cessez-le-feu, le Polisario a fait voeu de « reprendre la guerre ». Aucune confrontation armée significative n’a eu lieu depuis.
    Les autorités marocaines contiennent fortement, depuis longtemps, toutes les manifestations d’opposition à leur administration du Sahara occidental. Elles empêchent les rassemblements de soutien à l’autodétermination sahraouie, soumettent les activistes indépendantistes à des violences, dans la rue ou en garde à vue, les emprisonnent, les condamnent au terme de procès entachés d’irrégularités ou d’actes de torture, entravent leur liberté de déplacement, et les font suivre ouvertement. De telles violations ont de nouveau été rapportées suite à l’incident de Guerguerat.
    À Laâyoune, après des manifestations majoritairement pacifiques en soutien au Polisario le soir du 13 novembre, des membres armés des forces de sécurité marocaines et des véhicules blindés de transport de troupes ont été déployés dans plusieurs quartiers, dressant des barrages routiers et empêchant les piétons de circuler. La branche de Laayoune de l’Association marocaine des droits humains a rapporté que pendant les quelques jours qui ont suivi le 13 novembre, les forces de sécurité marocaines ont matraqué des passants pacifiques, des policiers masqués ont attaqué ou fait irruption dans sept maisons de partisans présumés du Polisario, et des hommes, femmes et enfants ont été arrêtés avec un usage disproportionné de violence.
    À la même période, des groupes d’activistes sahraouis ont rapporté des événements similaires dans les villes de Smara, Dakhla et Boujdour. Les manifestations indépendantistes brutalement réprimées étaient en grande majorité pacifiques, même si quelques cas limités de jets de pierre sur la police ont été enregistrés, notamment à Laâyoune. Les autorités, en revanche, ont autorisé de larges manifestations dans le Sahara occidental, le 12 décembre, pour célébrer la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté marocaine sur le territoire.
    Le 16 novembre, des policiers sont allés chercher Hayat Diyya, 12 ans, dans son collège de Laâyoune, et l’ont emmenée dans un poste de police, après qu’un membre du personnel de l’école a signalé qu’elle portait une veste de type militaire et qu’elle avait cousu, sur son uniforme scolaire, un écusson représentant le drapeau sahraoui. « Les policiers l’ont retenue pendant cinq heures, l’ont giflée, lui ont tiré les cheveux, et l’ont frappée brutalement sur plusieurs parties de son corps », a déclaré Lahbiba Diyya, la mère de Hayat, à Human Rights Watch. « Ils l’ont aussi forcée à s’agenouiller et à chanter l’hymne national du Maroc face à un portrait du roi. Depuis, elle fait régulièrement des cauchemars. »
    Sultana Khayya, une activiste connue de la ville de Boujdour, a déclaré à Human Rights Watch que des agents de police avaient pénétré en son absence dans son domicile familial le 19 novembre, et frappé sa mère de 84 ans à la tête. Ayant perdu connaissance, cette dernière a été évacuée en ambulance vers un hôpital. Khayya a ajouté que les policiers sont revenus le lendemain soir, ont encerclé la maison, martelé la porte avec leurs gourdins, puis frappé à la tête avec une matraque en métal sa sœur Waara, 47 ans, lui causant des saignements. Depuis lors et au moins jusqu’au 3 décembre, jour où Human Rights Watch a interrogé Sultana Khayya, la police est restée devant la maison, empêchant les membres de la famille de sortir et les visiteurs, y compris les proches, d’entrer.
    Le 15 novembre vers 5 heures du matin, une vingtaine de policiers en civil ont pénétré dans une maison de Laâyoune, ont sorti de son lit Ahmed El Karkar, un homme de 19 ans atteint d’un handicap mental, et l’ont arrêté. Il a ensuite été accusé d’avoir dressé des obstacles routiers ainsi que d’avoir insulté et agressé un agent de police lors d’une confrontation entre manifestants et policiers à Laâyoune, deux jours plus tôt.
    La mère d’El Karkar a déclaré à Human Rights Watch qu’Ahmed était à la maison pendant cette confrontation. Le 12 décembre, un tribunal l’a condamné à dix mois de prison. Son avocat a informé Human Rights Watch que le tribunal avait rejeté sa requête d’examen médical pour prouver le handicap mental de son client. El Karkar est aujourd’hui à la prison Lakhal de Laayoune, en attendant son procès en appel.
    Une activiste sahraouie, Nezha Khalidi, a déclaré à Human Rights Watch que l’après-midi du 21 novembre, quelques heures avant la cérémonie prévue pour célébrer son mariage avec Ahmed Ettanji, activiste sahraoui lui aussi, la police a encerclé et bloqué trois maisons appartenant à des parents des deux fiancés, coupé l’électricité dans l’une d’elles, et interdit à tous les occupants de quitter ces maisons, empêchant de fait la famille de se rassembler pour célébrer le mariage. 
    Le mariage a été annulé, et les maisons sont restées sous surveillance policière depuis, a déclaré Khalidi à Human Rights Watch le 10 décembre. Elle a précisé que cet assaut de la police ne répondait à aucune provocation, et que le mariage devait être un événement familial privé. Khalidi comme Ettanji font partie d’Équipe Média, un collectif d’activistes Sahraouis qui se sert des médias sociaux pour contourner la censure du Maroc et documenter la répression. Ses membres sont régulièrement harcelés par les autorités.
    Les autorités marocaines font systématiquement obstruction au travail des associations qui plaident pour l’autodétermination au Sahara occidental. Le 29 septembre, en réponse à la création de l’Instance sahraouie contre l’occupation marocaine, un nouveau groupe indépendantiste fondé entre autres par une activiste célèbre, Aminatou Haidar, un procureur de Laayoune a annoncé l’ouverture d’une enquête judiciaire pour « activités [visant à] port[er] atteinte à l’intégrité territoriale du Royaume ». Le même jour, la police a encerclé le domicile de six membres de ce nouveau groupe, dont Haidar. L’un d’eux a déclaré à Human Rights Watch le 5 octobre que des véhicules de police les suivaient dès qu’ils quittaient leurs maisons, quel qu’en soit le motif, et les empêchaient de recevoir des visites.
    La plus grande partie du Sahara occidental est sous occupation du Maroc depuis que l’Espagne, l’ancien administrateur colonial du territoire, s’en est retirée en 1975. Le gouvernement considère qu’il s’agit d’un territoire marocain et refuse tout référendum d’autodétermination dont l’un des choix serait l’indépendance. Cette option était pourtant incluse dans le référendum sur lequel le Maroc et le Front Polisario s’étaient accordés, dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu signé en 1991 sous l’égide de l’ONU – mais ce référendum ne s’est jamais tenu. Les Nations Unies ne reconnaissent pas l’annexion du Sahara occidental par le Maroc, et ont fait savoir que leur position demeurait « inchangée » malgré la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté marocaine sur le territoire.
    Le Maroc a toujours refusé que le mandat de la mission des Nations Unies pour le maintien de la paix au Sahara occidental (MINURSO) soit élargie afin d’englober le suivi des droits humains. Human Rights Watch a appelé à un tel élargissement à plusieurs reprises, afin d’aligner cette mission sur la quasi-totalité des opérations modernes de maintien de la paix de l’ONU.
    « Ni la reconnaissance américaine de la souveraineté marocaine, ni la répression du Maroc, ne peuvent ôter aux Sahraouis leur droit fondamental de s’opposer pacifiquement à l’administration du territoire par le Maroc », a conclu Eric Goldstein.
    HRW, 18 déc 2020