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  • Maroc: Sit-in de solidarité avec le journaliste Omar Radi

    Maroc: Sit-in de solidarité avec le journaliste Omar Radi

    Maroc: Sit-in de solidarité avec le journaliste Omar Radi – presse, répression, Soulaiman Raïssouni, Taoufik Bouachrine

    Le procès en appel du journaliste marocain Omar Radi, condamné à six ans de prison ferme par les autorités marocaines, s’ouvre « ce jeudi à la Cour d’appel de Casablanca devant laquelle un sit-in de solidarité est prévu pour appeler à la libération immédiate du militant et de tous les journalistes emprisonnés dans le pays, a annoncé son père », cité par des médias.

    Condamné arbitrairement Omar Radi, journaliste d’investigation et militant des droits humains a été primé pour ses publications sur l’accaparement de terres publiques par des spéculateurs.

    Il est également à l’origine de l’éclatement du scandale de corruption dit des « serviteurs de l’Etat » qui a éclaboussé près de cent personnes, notamment des officiels de haut rang, qui auraient acquis des terrains publics pour une fraction de leur valeur sur le marché.

    En juillet 2020, il a été arrêté pour une supposée affaire de « viol » et « atteinte à la sûreté de l’Etat ». Des accusations que le journaliste de 35 ans ne cesse de réfuter.

    « La détention d’Omar Radi est injuste et contraire à la loi en vigueur, assure la défense. Dans le droit marocain, la détention préventive est une mesure exceptionnelle », selon l’un de ses s avocats.

    La patrie news, 10/12/2021

    #Maroc #Presse #Journalistes #Omar_Radi #Soulaimane_Raissouni #Taoufik_Bouachrine

  • Maroc: la répression provoquera une révolution

    Maroc: la répression provoquera une révolution

    Maroc: la répression provoquera une révolution – Saida Eulmi, Fatima Zahra uld Belaid, arrestation d’activistes

    MAROC: L’ARRESTATION DES MILITANTS PROVOQUERA UNE RÉVOLUTION CONTRE LE RÉGIME CORROMPU

    La militante marocaine des droits de l’Homme, Saida Eulmi a affirmé que la peur ressentie par le Makhzen face au danger et à l’émergence de nouveaux mouvements qui tentent d’arracher la démocratie, pousserait le régime marocain à lancer une campagne pour faire avorter les forces vives, soulignant que « l’arrestation d’activistes civils et politiques n’arrêtera pas la révolution qui renversera, à coup sûr, ce régime autoritaire oppressif et corrompu ».

    Dans une publication postée, samedi, sur sa page Facebook, la militante a expliqué que la véritable raison derrière « l’établissement de PV contre Fatima Zahra uld Belaid, et son arrestation arbitraire », s’expliquait par son adhésion aux rangs des forces vives réagissant contre l’injustice sociale, la détention politique et la dégradation économique au Maroc.

    Une telle arrestation intervient au moment où la jeune femme attendait sa lettre de nomination et son droit constitutionnel au travail, précise Mme Eulmi.

    Les militants, a-t-elle écrit, « se rendent compte que le Maroc a été pillé par une poignée de citoyens puissants et des lobbies de la corruption, et qu’il ne leur reste que la prison… ».

    Le Citoyen, 06/12/2021

    #Maroc#Makhzen #Répression #SaidaEulmi #FatimaZahraUldBelaid #Corruption #Lobbies #Pillage

  • Maroc: La justice poursuit un bâtonnier et ancien ministre

    Maroc: La justice poursuit un bâtonnier et ancien ministre

    Maroc: La justice poursuit un bâtonnier et ancien ministre – Mohamed Ziane, Abdellatif El Hammouchi, Wahiba Kherchiche

    Les dossiers noirs d’Abdellatif Hammouchi, chef des services de sécurité et de renseignements marocains, sont de notoriété publique. Comme nous l’avions déjà révélé en primeur à nos lecteurs il ya de cela plus d’une année, cet homme mauvais et dangereux, réputé proche du roi Mohamed VI en personne, n’hésite jamais à confectionner de toutes pièces des dossiers compromettants pour faire chanter les gens, ou bien pour extorquer des aveux à de faux terroristes, et faire ainsi passer ses sévices, pardon services, aux yeux de leurs homologues occidentaux pour les meilleurs du monde, notamment en matière de lutte contre le terrorisme. Or, lorsque nous écrivions cela à cette époque, nous étions loin de nous douter que Hammouchi disposait déjà d’une redoutable et effrayante arme, le logiciel espion Pegasus, fourni par ses alliés et complices de l’entité sioniste.

    Avocat et ancien ministre des droits de l’homme Mohamed Ziyan a annoncé qu’il sera jugé sur plusieurs chefs d’accusation, y compris « d’avoir insulté les corps constitués », dans le cadre d’une plainte déposée par le ministère de l’Intérieur marocain contre lui en réponse à son accusation par le service de sécurité d’avoir « fabriqué » une vidéo attentatoire aux mœurs, et particulièrement compromettante.

    L’affaire a trait à l’ancienne officier supérieure des services de police de Hammouchi, Wahiba Kherchiche, présentement réfugiée aux USA. Celle-ci avait été victime d’agression et de harcèlement sexuels de la part de l’officier Boumehdi, ami intime de Hammouchi. Voilà pourquoi sa plainte interne n’a fait l’objet d’aucune suite, alors que son écrit au gens du palais de Mohamed VI, a été sanctionné d’insultes et de menaces à peine traduisibles. Mais, les actes de vengeances n’allaient pas s’arrêter là.

    Les hommes de Hammouchi ne se sont pas contentés de menacer de tuer ses enfants sous ses yeux si « elle ne ferme as sa gueule ». ils sont en effet allés jusqu’à fabriquer une vidéo attentatoire au mœurs, la mettant en scène en compagnie de son avocat, Mohamed Ziane, avocat ayant pignon sur rue à Rabat et ancien ministre des droits de l’Homme. Cette façon de procéder est assez commune aux sbires de Hammouchi.

    Leur recours à la justice aussi, sachant que la logique aurait voulu qu’ils se plaçassent en position défensive. Ceci n’est au reste pas sans rappeler l’attitude adoptée par Rabat vis-à-vis du scandale Pegasus. Alors que les preuves les plus accablantes qui soient accusaient et condamnaient sans appel les services de sécurité marocains, ces derniers, loin de faire le dos rond, histoire de laisser passer la tempête, ont eu recours à la justice.

    Ce faisant, ils font leur l’adage qui dit que la meilleure défense est l’attaque. Oui, à ceci près que ces leurres ne trompent personne.

    Mohamed Abdoun

    La patrie news, 04/12/2021

    #Maroc #Mohamed_Ziane #Wahiba_Kherchiche

  • Maroc : pourquoi la démarche policière répressive

    Maroc : pourquoi la démarche policière répressive – Manifestations, Israël, normalisation,

    Manifestations au Maroc: deux raisons imbriquées face à « une démarche policière répressive »

    Dans un entretien à Sputnik, l’économiste marocain Fouad Abdelmoumni évoque les raisons des manifestations populaires au Maroc, qu’il classifie en deux catégories: la dénonciation de la normalisation avec Israël et les revendications socioprofessionnelles des enseignants contractuels qui revendiquent leur intégration à la fonction publique.
    Depuis quelques semaines, notamment après la visite le 24 novembre du ministre israélien de la Défense à Rabat, des manifestations populaires ont eu lieu dans plusieurs villes du royaume chérifien. Les plus récentes étaient organisées à l’initiative d’organisations pro-palestinienne pour dénoncer la normalisation des relations avec Israël et demander l’annulation de l’accord sécuritaire signé entre les deux pays. Cependant, d’autres manifestations avaient eu lieu auparavant pour des objectifs socio-économiques.

    Pour faire le point sur les causes de ces mouvements populaires, leurs revendications et les raisons pour lesquelles ils ne sont pas couverts par la presse internationale, notamment occidentale, Sputnik a sollicité l’économiste marocain Fouad Abdelmoumni, également militant des droits de l’homme et membre du conseil d’administration de l’ONG Transparency International Maroc. Selon lui, « actuellement, il y a deux types de manifestations populaires au Maroc ».

    L’emploi, à cause « de contrats léonins et illégitimes »

    « Il y a d’abord celles initiées par les jeunes candidats à l’embauche dans le secteur de l’Éducation nationale, qui contestaient auparavant le type de contrat sur la base duquel sont recrutés les enseignants actuellement », affirme M.Abdelmoumni, soulignant qu’en « ce moment, nous sommes à une moyenne de 15.000 enseignants recrutés par an avec des contrats que ces derniers considèrent comme léonins et illégitimes. Il en résulte, qu’actuellement, il y a environ 70.000 enseignants contractuels qui ne sont toujours pas intégrés dans la fonction publique et qui demandent leur intégration ».

    Et d’ajouter qu’ »outre ces derniers, il y a surtout des centaines de milliers de diplômés qui attendent également d’avoir l’opportunité d’être recrutés et pour lesquels le ministère de l’Éducation nationale a annoncé qu’il plafonnait l’âge des candidats à 30 ans. Le ministère exige également des candidats d’avoir des mentions très élevées non pas dans leurs études universitaires mais ironiquement au baccalauréat. Il faut savoir qu’il y a des centaines de milliers de candidats qui ont déjà atteint cet âge limite ou qui pensent l’atteindre à la date à laquelle ils pourront candidater à un poste d’enseignant. Ces jeunes considèrent que certaines de ces conditions sont illégitimes, infondées et discriminantes ».

    Quid de la normalisation avec Israël?

    Par ailleurs, l’interlocuteur de Sputnik explique que « le second type des manifestations est effectivement lié aux appels contre la normalisation des relations avec Israël, mais surtout contre la visite du 24 novembre, au Maroc, du ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, lors de laquelle un accord-cadre de coopération sécuritaire et militaire a été signé entre les deux pays ».

    Et de rappeler que « ces manifestations ont réuni des dizaines de milliers de Marocains dans un très grand nombre de localités. Cependant, elles ont été souvent soit empêchées par des cordons de sécurité de la police nationale qui ont interdit l’accès aux lieux où elles devaient se dérouler. Soit carrément réprimées dans la violence, quand certains participants ayant pu accéder aux lieux de rendez-vous avaient réussi à les faire démarrer ».

    Dans les manifestations contre la normalisation des relations avec Israël, la majorité des organisations ayant appelé la population à participer, à l’instar de l’Observatoire marocain contre la normalisation, ont estimé que l’accord sécuritaire signé entre les deux pays était un danger certain pour le royaume et toute la région.

    Ainsi, à la question de savoir si ces manifestations pourraient être commanditées de l’étranger, à l’image de celles du Printemps arabe, Fouad Abdelmoumni indique qu’ »à ce moment, il n’y a aucun indice qui permettrait d’accréditer la thèse d’une manipulation venant de l’extérieur du pays. Certes, plusieurs pays ont exprimé leur réprobation envers la politique sécuritaire du Maroc et ses derniers accords signés avec l’État hébreu. Mais tous les slogans scandés pendant les manifestations sont marocains, bien que nous ayons dernièrement remarqué que les slogans anti-régime deviennent de plus en plus présents ».

    Pourquoi le silence de la presse internationale?

    Enfin, concernant l’absence de traitement de ce qu’il se passe actuellement dans la presse internationale, M. Abdelmoumni estime que « probablement, le contexte mondial fait que certains évènements pourraient passer au second rang du traitement de l’actualité. Mais il y a également l’efficacité à court terme de la politique de muselage de la presse par l’État marocain. L’État marocain, dans sa nervosité à l’égard des médias ou des chancelleries, montre qu’il n’admet plus que ses déboires soient mis sur la place publique. Ceci a fait que beaucoup d’organes de presse ou de chancelleries préfèrent traiter ces questions avec beaucoup de précaution et de parcimonie. Nous sommes face à un État qui perd de plus en plus de sa superbe et de sa légitimité en se réfugiant dans une démarche policière répressive de premier rang ».

    En conclusion

    Pour l’économiste, « en signant ces accords avec Israël, il est clair que le royaume perd une partie de son autonomie, à cause de l’implantation des services de renseignement israéliens dans le pays qui auront accès de plus en plus à des informations sensibles le concernant. Ceci en plus des tensions exacerbées dans la région où l’on entend de plus en plus d’appels à la confrontation ouverte avec le Maroc de la part des Sahraouis et d’une partie de l’establishment algérien. Les risques de voir les conflits de basse intensité dans la région se transformer en confrontations de moyenne intensité voir de guerre ouverte sont réels et inquiétants ».

    « Les tensions internes dans le pays, à cause de l’incapacité du gouvernement à répondre aux aspirations de larges pans de la société, ne peuvent pas ne pas monter crescendo avec le temps à cause de l’absence de perspective d’une embellie économique et sociale dans la situation des engagements actuels de l’État marocain », conclut-il.

    Sputnik France, 02/12/2021

    #Maroc #Israël #Normalisation #Manifestations

  • Maroc: une marche pacifique d’aveugles violement réprimée

    Maroc: une marche pacifique d’aveugles violement réprimée

    Tags : Maroc, aveugles, répression, Marwan Lazaar – Maroc: une marche pacifique d’aveugles violement réprimée

    RABAT – Les forces de sécurité marocaines ont sévèrement réprimé une marche pacifique d’aveugles à Rabat, pour dénoncer la précarité et les conditions difficiles dans lesquelles ils vivent et exiger une enquête sur la mort de Marwan Lazaar, un aveugle, après sa chute d’un train le 27 octobre dernier.

    Selon des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, les manifestants, dont des femmes, ont été tabassés dimanche, poussés violemment et traînés par terre.

    Rejoints sur place par plusieurs associations de la société civile et des responsables de sites électroniques, ces aveugles ont brandi pancartes et banderoles sur lesquelles était notamment écrit « L’aveugle veut justice pour le martyr », « Non, non à l’oppression, non, non au meurtre », rapportent plusieurs médias locaux.

    Présent sur place, le frère de Marwan Lazaar a déclaré que « la gendarmerie marocaine s’est contentée uniquement d’informer sa famille de la mort de son frère et n’a engagé aucune enquête pour élucider les circonstances de cette mort ».

    Il n’a pas écarté que son frère, « habitué à prendre le train », a été victime d’un acte prémédité.

    Pour sa part, un autre manifestant a regretté ce qui est arrivé à Marwan Lazaar, notant que « son sort reflète la situation désastreuse des personnes handicapées au royaume ».

    Avant d’ajouter que « toutes les politiques publiques ne prennent pas en compte les personnes handicapées. Le gouvernement n’inclut pas les aveugles dans ses programmes et n’offre pas les possibilités d’une vie décente pour cette catégorie. »

    A la fin de la manifestation, les aveugles ont promis « que cette marche n’est que le début et que plusieurs autres actions seront menées dans l’avenir ».

    #Maroc #Marwan_Lazaar

  • Maroc: Manifestations dans plusieurs villes contre la pauvreté

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    Des manifestations ont eu lieu dimanche en fin de journée à travers des dizaines de villes marocaines pour dénoncer les inégalités sociales et la détérioration des conditions de vie des citoyens, rapportent des médias locaux.
    Àl’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté célébrée le 17 octobre de chaque année, le Front social marocain et l’Association marocaine des droits de l’homme ont annoncé que plus de 30 villes marocaines ont été témoins de manifestations hier.
    Plusieurs organisations politiques, syndicales et de défense des droits humains ont participé à ces actions pour protester contre les mauvaises conditions de vie des Marocains et exiger une équitable répartition des richesses, d’après les mêmes sources.
    Dans une déclaration précédente, le Front social marocain, a exprimé sa ferme condamnation de la hausse des prix des denrées alimentaires et autres produits de première nécessité.
    Pour sa part, Younes Farachin, coordinateur du Front social, cité par des médias, a condamné le fait de cibler la subsistance quotidienne des Marocains, appelant à garantir leur droit à une vie décente. Parmi les villes qui ont accueilli hier ces manifestations, figurent Casablanca, Rabat, Fès, Tanger, Marrakech, Taourirt, Taza, Oued Zem, Safi, Errachidia et d’autres.
    Le Maroc reste un pays fortement inégalitaire. Près d’un Marocain sur deux se considère comme pauvre, selon une étude menée par l’Observatoire national du développement humain (ONDH) marocain, qui a mesuré le niveau de pauvreté dans le royaume. L’enquête s’étend sur la période 2012-2019. Elle ne tient pas compte de l’épidémie de Covid-19 qui a durement frappé le pays, et qui a accentué le ressenti.
    Le sentiment de pauvreté frappe surtout les habitants en milieu rural, où près de 60% de la population se considère pauvre.
    Environ 64% de la population des zones rurales n’a pas accès à l’eau potable, 40% dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (nord) qui a été le théâtre d’un important mouvement social (Hirak du Rif) en 2016 et 2017.
    APS

  • Maroc: Plusieurs manifestations contre la pauvreté réprimées

    Maroc, manifestations contre la pauvreté, répression, #Maroc, #Manifestations, #Pauvreté,

    Les forces de sécurité marocaines ont violemment réprimé, dans la nuit de dimanche, des manifestations pacifiques contre la pauvreté et la détérioration des conditions de vie des citoyens à travers une trentaine de villes au Maroc, rapportent, ce lundi, des médias locaux.

    A l’appel du Front social marocain et l’Association marocaine des droits de l’homme, et à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté célébrée le 17 octobre de chaque année, des manifestants sont sortis dans la rue à travers une trentaine de villes marocaines pour réclamer une répartition équitable des richesses et protester contre la détérioration des conditions de vie à travers le pays, selon des médias marocains.

    Dans la capitale, Rabat, les environs de la place du Parlement ont été le théâtre d’une intervention policière brutale visant à repousser les manifestants. Même scénario à Khenifra où les manifestants ont dénoncé la répression et l’utilisation de la force pour les empêcher de s’exprimer.

    Cité par des médias, Younes Farachin, coordinateur du Front social, a indiqué que l’organisation des manifestations pendant la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté a une signification et une symbolique particulière.

    M. Frachin a noté que les fragilités et les écarts sociaux sont endémiques au Maroc et que les politiques adoptées les approfondissaient de plus en plus. Il a déploré la cherté de la vie affirmant que la poursuite de la politique de privatisation, tout particulièrement, risquait d’appauvrir davantage les Marocains.

    Le Maroc reste un pays fortement inégalitaire. Près d’un Marocain sur deux se considère comme pauvre, selon une étude menée par l’Observatoire national du développement humain (ONDH) marocain, qui a mesuré le niveau de pauvreté dans le royaume.

    L’enquête couvrait la période s’étendant de 2012 à 2019. Elle ne tient pas compte de l’épidémie de Covid-19 qui a durement frappé le pays et qui a accentué le ressenti. Le sentiment de pauvreté frappe surtout les habitants en milieu rural où près de 60% de la population se considère pauvre.

    Environ 64% de la population des zones rurales n’a pas accès à l’eau potable dont 40% dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (nord) qui a été le théâtre d’un important mouvement social (Hirak du Rif) en 2016 et 2017.

    APS

  • Ligue sahraouie contre l’occupation marocaine : « La libération de nos détenus est un devoir sacré pour nous »

    Sahara Occidental, Maroc, répression, droits de l’homme, #Sahara_Occidental, #Maroc,

    L’animatrice de la Ligue Sahraouie contre l’occupation marocaine, Hayat R’guibi, qui avait elle-même été victime des affres de la torture et des geôles « makhzeniennes », nous a transmis une déclaration aux intonations très fortes, mettant de facto l’accent sur le fait que les Sahraouis sont plus qu’excédés par ce cruel attentisme onusien, lequel ne fait que servir la situation de fait accompli, tel qu’imposée par le Maroc depuis la marche verte de 1975 et son invasion du Sahara Occidental. 
    En attendant, cette ligue vient d’ouvrir un front qualifié de « prioritaire », celui des Sahraouis portés disparus, ou encore arbitrairement détenus dans les « horribles geôles » de Mohamed VI et de ses cruels chiens de garde. 
    Le triomphe de cette cause représente aux yeux des animateurs de cette ligue un « devoir carrément sacré ». le document qui nous a été transmis sur ce sujet martèle avec force que « la liberté de tous les citoyens sahraouis est une ligne rouge, sur laquelle nous refusons catégoriquement de transiger ». 
    Et de conclure à raison, sachant que la cause sahraouie en est à un tournant tout aussi déterminant qu’historique, que « l’aube de l’indépendance et de la libération de tous nos détenus approche à grands pas ».
    La Patrie News, 09/10/2021
  • Sahara Occidental : L'ISACOM dénonce l'arrestation de militants sahraouis à Goulimine

    Sahara Occidental, Maroc, Goulimine, ISACOM, répression, #Sahara, #Maroc, 

    L’Instance sahraouie contre l’occupation marocaine (Isacom) a dénoncé «vigoureusement», hier, l’arrestation de militants sahraouis par les forces marocaines à Goulimine (sud du Maroc), exprimant sa complète solidarité avec ces derniers.
    «L’ISACOM dénonce vigoureusement l’arrestation par les forces de sécurité marocaines des militants sahraouis, Djalal Bouchaab, Djamal Harouche et Hamza Bouheriga, à la ville de Goulimine, après perquisition de leurs domiciles», lit-on dans un communiqué de l’Isacom qui a souligné que cette action s’inscrit dans la poursuite de la politique de répression systématique des forces de l’occupation marocaines qui ne ratent aucune occasion pour se venger des partisans du Front Polisario.
    Exprimant sa complète solidarité avec ces militants, l’Instance sahraouie a souligné que leur arrestation par les forces de sécurité marocaines à Goulimine intervient en réponse à leurs activités pacifiques contre les violations des forces de l’occupant marocain, et en raison de leurs convictions politique et leur lien avec le Front Polisario.
    «Il s’agit d’arrestations arbitraires s’inscrivant dans le cadre d’une politique systématique de harcèlement contre les Sahraouis», a assuré l’ISACOM.
    «Ces pratiques odieuses dévoilent le visage arrogant d’un régime qui ne respecte point le Droit international ni le système des droits de l’homme», a ajouté l’ISACOM.
    L’Instance sahraouie a appelé toutes les organisations et les instances internationales des droits de l’homme, ainsi que les puissances démocratiques à «agir rapidement» afin de mettre fin aux pratiques répressives contre les sahraouis.
  • Sahara Occidental : Nouvelle agression contre la famille Khaya à Boujdour

     Sahara Occidental, Maroc, répression, droits de l’homme, Silutana Khaya, #SaharaOccidental, #Maroc,

    Les bourreaux marocains ont à nouveau pris d’assaut le domicile de la famille Khaya ce dimanche
    A travers le toit d’un domicile voisin, une équipe de la police d’occupation est descendu dans la maison de la famille Sidi Brahim Khaya. En plus de la militante sahraouie Sultana Khaya, s’y trouvait sa sœur Louaara et le fils de cette dernière, Wannaty.
    Les policiers marocains se sont défoulés sur ces deux femmes et leur enfant à coups de poings, de matraques et de bâtons. Avec une violence inouïe. Ils ont aussi volé les téléphones portables, une caméra et une plaque solaire dont la famille se servait pour allumer la maison puisque l’électricité y est coupée depuis plusieurs mois.
    Les bourreaux de Mohammed VI ne manqueront pas d’arroser la démeure avec de produits toxiques en vue de chasser ses habitants de chez eux. Le tout accompagné de pires insultes dans lesquels Sultana Khaya et sa soeur sont traitées de « garces ».
    Entretemps, la communauté international représentée par le portugais Antonio Guterres se cache derrière le silence complice dans l’attente de résoudre le contentieux par l’élimintation physique pure et simple de l’élément sahraoui.