Étiquette : République Centrafricaine

  • Consejo de Seguridad : Previsión mensual de octubre de 2023

    Etiquetas : Consejo de Seguridad, ONU, Sahara Occidental, République Centrafricaine, RDC, Brésil, Somalie,

    En octubre, Brasil ocupa la presidencia del Consejo de Seguridad.

    Brasil tiene previsto organizar dos actos de firma. El primero es un debate abierto sobre « La paz a través del diálogo: La contribución de los acuerdos regionales, subregionales y bilaterales a la prevención y resolución pacífica de controversias ». El segundo es el debate abierto anual sobre la mujer, la paz y la seguridad. La Directora Ejecutiva de ONU Mujeres, Sima Sami Bahous, y un representante de alto nivel del Comité Internacional de la Cruz Roja (CICR) son los ponentes previstos. También se espera la intervención de un representante de la sociedad civil. Ambas reuniones estarán presididas por el Ministro de Asuntos Exteriores de Brasil, Mauro Vieira.

    En octubre, está previsto que el Consejo de Seguridad celebre su debate anual sobre la cooperación entre la ONU y las organizaciones regionales y subregionales, centrándose en la UA. La 17ª reunión consultiva conjunta anual entre el Consejo de Seguridad y el Consejo de Paz y Seguridad de la UA (AUPSC) se celebrará el 6 de octubre. La reunión anual rota entre Nueva York y Addis Abeba, sede de la UA. Este año, la reunión se celebrará en Addis Abeba, y estará precedida por el octavo seminario informal conjunto del Consejo de Seguridad y el AUPSC, que tendrá lugar el 5 de octubre.

    Está previsto que el Consejo de Seguridad celebre su reunión privada anual con la Presidenta de la Corte Internacional de Justicia (CIJ), la juez Joan E. Donoghue.

    También está previsto que el Alto Comisionado de las Naciones Unidas para los Refugiados, Filippo Grandi, informe al Consejo en octubre.

    Los asuntos africanos que figuran en el programa de trabajo de octubre son:

    Sahara Occidental, consultas sobre la Misión de la ONU para el Referéndum del Sahara Occidental (MINURSO) y la renovación del mandato de la MINURSO;

    Región de los Grandes Lagos, reunión informativa bianual y consultas;

    Libia, renovación de la autorización de medidas relacionadas con la exportación ilícita de petróleo de Libia, sesión informativa y consultas sobre la Misión de Apoyo de las Naciones Unidas en Libia (UNSMIL) y renovación del mandato de la UNSMIL;

    Somalia, sesión informativa a cargo del Presidente del Comité de Sanciones 751 contra Al-Shabaab (Embajador Ishikane Kimihiro de Japón), sesión informativa y consultas sobre la situación en Somalia, y la renovación del mandato de la Misión de Asistencia de las Naciones Unidas en Somalia (UNSOM); y

    República Centroafricana (RCA), sesión informativa y consultas.

    Entre los asuntos de Oriente Medio incluidos en el programa figuran:

    -Irak, sesión informativa y consultas sobre la Misión de Asistencia de las Naciones Unidas para Irak (UNAMI);

    -Yemen, sesión informativa mensual y consultas sobre la evolución de la situación;
    Golán, consultas sobre la Fuerza de las Naciones Unidas de Observación de la Separación (FNUOS);

    -Líbano, consultas sobre el informe del Secretario General relativo a la aplicación de la resolución 1559;

    -Siria, reunión sobre las vías política y humanitaria; y

    -« La situación en Oriente Próximo, incluida la cuestión palestina », debate abierto trimestral.

    Está previsto que el Consejo se reúna en octubre para tratar dos asuntos europeos. Se prevé una sesión informativa sobre la Misión de Administración Provisional de las Naciones Unidas en Kosovo (UNMIK), y es probable que se celebren una o varias reuniones sobre Ucrania a lo largo del mes.

    En octubre se debatirán dos asuntos de las Américas:

    Haití, renovación del régimen de sanciones 2653 contra Haití, sesión informativa y consultas sobre la Oficina Integrada de las Naciones Unidas en Haití (BINUH), y votación de un proyecto de resolución por el que se autoriza a los Estados miembros a desplegar en Haití una fuerza multinacional ajena a las Naciones Unidas; y

    Colombia, una sesión informativa y consultas sobre la Misión de Verificación de la ONU en Colombia y la renovación del mandato de la misión de verificación.

    En octubre podrían plantearse otras cuestiones en función de la evolución de la situación.

    #ONU #Consejo #Seguridad #SaharaOccidental #Somalie #Syrie #Irak #MINURSO

  • Sahel-Algérie : Confidences d’un responsable français

    Tags : France, Maroc, Algérie, Mali, Sahel, République Centrafricaine, Soudan, Nigeria, Guinéa-Bissau, Congo, Guinée Equatoriale, Sommet France-Afrique,

    Le 9 septembre, le MAE marocain, accompagné du Directeur des affaires africaines rencontrent à Paris Hélène Le Gal et M. Baillard, du département africain au Quai d’Orsay. Dans le compte-rendu de cette réunion :

    L’appréciation des autorités françaises du rôle joué par le Maroc au Sahel

    Voir l’article

    – Les responsables français ont tenu à exprimer leur reconnaissance au Maroc d’avoir soutenu la France dans le cadre de l’opération Serval au Mali. Ils ont fait part de leur conviction sur la profondeur historique, culturel et stratégique du Maroc au Sahel et en Afrique et de leur condamnation des manoeuvres visant à exclure notre pays des questions sahéliennes.

    – La partie française a également manifesté ses inquiétudes par rapport à l’évolution de la situation dans cette région. Les éléments d’appréciation dont elle dispose font état d’un déplacement de la menace au Sud de la Libye au Soudan et au Niger.

    – A cet égard, les responsables français ont fait part de la nécessité de trouver un cadre de coopération qui englobe l’ensemble des pays concernés, y compris le Maroc et l’Algérie. Ils ont marqué leur intérêt quant à l’éventualité de l’élargissement de la CENSAD à l’Algerie. Le cadre 5+5 élargi aux pays du Sahel pourrait aussi présenter un intérêt, même s’il est informel.

    – M. Beillard a souhaité voir le Maroc jouer un rôle stabilisateur dans la région sahélienne sur le plan religieux. Il a indiqué que la France accorde un intérêt particulier à la profondeur soufie du Maroc qui pourrait constituer un contrepoids essentiel aux mouvances islamistes extrémistes dans la région.

    La situation au Sahel et en Afrique Centrale

    – Sur la situation au Mali, les responsables français ont exprimé leur satisfaction quant aux déroulements des élections présidentielles. M. Beillard a fait savoir que la France continuera de rester vigilante sur la question du Mali en maintenant une présence militaire (1000 soldats) et en suivant de près la question de la réconciliation nationale.

    Beillard a estimé que le nouveau Président malien entretient de bonnes relations avec l’Algérie. Il s’est interrogé sur l’orientation du nouveau Ministre des Affaires Etrangères en soulignant que pour la France il s’agira pour le gouvernement malien de faire preuve d’équilibre.

    Tout en faisant part du jeu trouble de l’Algérie au Mali et au Sahel (la question touareg, ses relations avec Ansar Dine et avec le Capitaine Sanogo devenu Géneral depuis ), M. Beillard a marqué son inquiétude sur le rôle que jouera l’Algérie notamment après les prochaines élections présidentielles.

    – La situation en République Centre-Africaine a également été abordée. M. Beillard a indiqué que la France ne souhaite pas être en première ligne mais compte plutôt interpeller ses partenaires européens et au Conseil de Sécurité sur la situation « dramatique et dangereuse » dans ce pays, qui peut avoir un impact régional.

    Tout en se félicitant de la décision de l’UA d’envoyer des troupes en RCA, M. Beillard a souligné que la France est en consultation avec les Etats Unis d’Amérique pour examiner la possibilité d’aider au déploiement des troupes africaines. Une nouvelle résolution sera soumise au Conseil de Sécurité pour soutenir l’UA et la Communauté des Etats de l’Afrique Centrale.

    – Le responsable français a également marqué les inquiétudes de la France au sujet de la situation au Soudan. Tout en soulignant la déception des pays occidentaux, notamment des Etats Unis, par rapport au Soudan du Sud, M. Beillard a fait état d’un rapprochement dangereux entre le Président soudanais, l’Iran et le Hamas ce qui suscite le mécontentement de l’Arabie Saoudite. Il a également fait état d’incursion israélienne dans le territoire soudanais pour stopper la livraison d’armes au Hamas.

    La situation en Afrique de l’Ouest et en Golfe de Guinée

    – Les responsables français ont fait savoir que la piraterie dans le golfe de guinée, d’où proviennent la majorité des importations pétrolières de la France, constitue également une source de préoccupation. La France y a relevé une augmentation considérable des actes de la piraterie en off shore, estime que l’UE pourrait aider les pays africains à lutter contre ce fléau.

    – Tout en remerciant le Maroc pour l’aide apportée aux autorités gabonaises en matière de Sécurité, les responsables français ont indiqué que la France ne souhaite pas être en première ligne mais estime nécessaire de sensibiliser les pays de la région, notamment le Nigéria qui dispose d’une marine efficace, sur les dangers de la piraterie.

    – S’agissant de la Guinée Bissau, M. Beillard a indiqué que la France encourage le gouvernement de la Guinée Bissau à plus de transparence et à l’organisation d’élections. Il a confié la réticence du Portugal et de l’Angola de voir une grande implication française dans ce pays. Il a estimé que la situation pourrait évoluer positivement notamment à travers l’implication de la CEDEAO et de la Communauté des pays lusophones.

    – Mme. Le Gal a pour sa part fait savoir que les procédures judicaires dans le cadre des affaires « dites de bien mal acquis » vont suivre leurs cours. Elle a indiqué que le Président français a expressément interdit toute intervention de l’exécutif dans la justice. Mme Le Gal a ajouté que seule la Guinée Equatoriale continue d’effectuer des démarches en France à ce sujet.

    La région des grands Lacs

    – M. Beillard a estimé que la situation dans la région des Grands Lacs évolue positivement. Il a indiqué que la résolution 2098 marque l’émergence d’une nouvelle doctrine au sein des OMP en autorisant le déploiement d’une force musclé. Il a souligné que les efforts se poursuivent avec l’ensemble des acteurs de la région pour substituer le pillage de la RDC à une nouvelle forme de coopération permettant l’exportation des biens à travers l’océan indien au profit de tous les pays de la région.

    – Le responsable français a fait savoir que le Rwanda a oeuvré pour faire échouer ce processus. Les Etats Unis d’Amérique et la Grande Bretagne ont marqué leur mécontentement au sujet des agissements du Rwanda et du M23. Il a indiqué qu’au sein de l’administration américaine seule Mme Susan Rice continue de soutenir ce pays.

    Source :

    #France #Maroc #Algérie #Mali #Sahel #Sahara_Occidental #Union_Africaine

  • Maroc : Note sur la région d’Afrique Centrale

    Maroc : Note sur la région d’Afrique Centrale

    Tags: Cameroun, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, République Centrafricaine, République Démocratique du Congo, Tchad,

    I- Présentation générale :

    La région de l’Afrique centrale est l’une des régions les plus prospères du continent africain. La découverte récente d’importants gisements de pétrole et de grandes énormes de métaux précieux augmente davantage l’attractivité de cette région et l’expose, en même temps, à des menaces sécuritaires énormes liées à la multiplication des actes de piraterie et de rébellion.

    Le Royaume du Maroc entretient d’excellentes relations d’amitié et de coopération avec les pays de cette région qui sont :

    La République du Cameroun,

    La République du Congo,

    La République Gabonaise,

    La République de Guinée Equatoriale,

    La République Centrafricaine,

    La République Démocratique du Congo

    La République du Tchad

    Les Principales instances régionales de cette région sont

    La Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC) ;
    La Communauté Economique et Monétaire des Etats d’Afrique Centrale (CEMAC) ;

    La Commission du Golfe de Guinée.

    Les pays d’Afrique Centrale, dont la plupart sont regroupés au sein de la Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC), ont pleinement conscience des enjeux liés à la sécurité et à la stabilité de la région. Ce qui explique leur engagement à résoudre les différends territoriaux et à coordonner leurs actions en matière de lutte contre la piraterie, le trafic illégal de tous genres et le terrorisme, notamment dans la région du Golfe de Guinée.

    Lire la suite depuis la source (Maroc-leaks)

    #Maroc #Algérie #Afrique #Union_Africaine #Mali #Niger #République_centrafricaine #RCA #Centrafrique #Tchad #Guinée #Cameroun #Congo #Gabon

  • Maroc : Note sur la région d’Afrique Centrale

    Maroc : Note sur la région d’Afrique Centrale

    Cameroun, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, République Centrafricaine, République Démocratique du Congo, Tchad,


    I- Présentation générale :

    La région de l’Afrique centrale est l’une des régions les plus prospères du continent africain. La découverte récente d’importants gisements de pétrole et de grandes énormes de métaux précieux augmente davantage l’attractivité de cette région et l’expose, en même temps, à des menaces sécuritaires énormes liées à la multiplication des actes de piraterie et de rébellion.

    Le Royaume du Maroc entretient d’excellentes relations d’amitié et de coopération avec les pays de cette région qui sont :

    La République du Cameroun,

    La République du Congo,

    La République Gabonaise,

    La République de Guinée Equatoriale,

    La République Centrafricaine,

    La République Démocratique du Congo

    La République du Tchad

    Les Principales instances régionales de cette région sont

    La Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC) ;
    La Communauté Economique et Monétaire des Etats d’Afrique Centrale (CEMAC) ;

    La Commission du Golfe de Guinée.

    Les pays d’Afrique Centrale, dont la plupart sont regroupés au sein de la Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC), ont pleinement conscience des enjeux liés à la sécurité et à la stabilité de la région. Ce qui explique leur engagement à résoudre les différends territoriaux et à coordonner leurs actions en matière de lutte contre la piraterie, le trafic illégal de tous genres et le terrorisme, notamment dans la région du Golfe de Guinée.

    Les principaux évènements et questions qui continuent de marquer la région sont :

    La rétrocession de l’Ile de Bakassi :

    La sécurisation de la région du Golfe de Guinée :

    La délimitation des frontières maritimes entre le Cameroun et la Guinée Equatoriale :

    Le différend territorial entre le Gabon et la Guinée Equatoriale

    II- Relations Maroc/Afrique Centrale :

    1- Sur le plan bilatéral :

    Les nombreuses Visites Royales dans les pays de la région de l’Afrique centrale ont été fortement appréciées et ont débouché sur l’enregistrement d’avancées significatives en matière de coopération bilatérale et au renforcement de la cadence de la tenue des Commissions mixtes de coopération bilatérale.

    Cette volonté s’est traduite notamment par la grande disponibilité dont a fait preuve le Maroc pour accompagner les différents pays de cette région dans leurs efforts de développement pour la concrétisation de grands projets d’infrastructure, tels que ceux lancés par les gouvernements gabonais et équatoguinéen et ce, suivant une logique de partenariat stratégique.

    Ainsi, l’ouverture des lignes aériennes sur l’Afrique Centrale par la Royal Air Maroc, l’implantation de filiales bancaires d’Attijariwafa Bank et de BMCE Bank et les investissements réalisés par Maroc Télécom, ONEP et SOMAGEC, ont été des facteurs d’encouragement à cet égard. La présence également en Afrique de l’Omnium Nord Africain (ONA) dans les secteurs de l’agroalimentaire, de la distribution et dans le secteur minier (MANAGEM), ainsi que des groupes comme CEMA-Bois de l’Atlas, Jet Sakane, sont autant d’exemples de réussite de l’intervention des opérateurs privés marocains dans des secteurs vitaux.

    L’organisation, par ailleurs, de nombreuses caravanes commerciales dans ces pays ces dernières années a été une occasion de plus pour réaffirmer la volonté du Maroc à développer ses relations de coopération avec cette région. Ces missions commerciales ont rencontré un succès retentissant et ont permis d’ouvrir de nouvelles perspectives commerciales prometteuses.

    Toujours est-il que la présence du secteur privé marocain dans cette région rend nécessaire de surmonter certaines difficultés rencontrées par l’établissement d’une stratégie de partenariat pour un meilleur suivi de la réalisation des investissements et projets initiés. La formation de Comités de suivi et de Conseils d’Hommes d’Affaires pourrait amplement contribuer à un aboutissement réussi de tous ces efforts.

    2- Sur le plan régional :

    Eu égard à l’excellence des relations qui lient le Maroc à l’ensemble de ces pays, notre pays pourrait joué un rôle de médiation entre les différentes parties concernées par ces différends. Il pourrait également jouer le rôle de conciliateur des intérêts politiques et économiques défendus par les uns et les autres et ce, dans la perspective de promouvoir la paix et la sécurité dans la région.

    A ce niveau, le positionnement de notre pays dans le cadre des actions onusiennes serait fort indiqué. Il en ainsi de la prise de nouvelles initiatives régionales multidimensionnelles (réunions, rencontres….etc.), sous les auspices des Nations Unies, qui auraient pour but de résoudre les différends dans région, et partant assurer une meilleure coordination pour la lutte contre le terrorisme et les actions de piraterie.


    #Cameroun #Congo #Guinée #Centrafrique #Tchad

  • Morocco spied on a meeting of Ban Ki-moon with Idriss Déby

    Morocco spied on a meeting of Ban Ki-moon with Idriss Déby

    Morocco, UN, Ban Ki-moon, Tchad, Idriss Déby, MINUSMA, Mali, RCA, République Centrafricaine, MINUSCA,

    Morocco received an email containing the minutes of the UN Secretary General’s meeting with Chadian President Idriss Déby Itno. The confidential mail was sent by a certain Isam Taib, of the Africa II Division, DPA.

    Among the secrets revealed by French hacker Chris Coleman is also a document containing language elements that the UN chief should raise in this meeting

    Here is the full text of the mail as well as the document hacked by the Moroccan secret services.

    Chad
    I T [izmtyb@gmail.com]
    Date d’envoi : vendredi 26 septembre 2014 18:30
    meeting with H.E. Mr. Idriss Déby Itno,
    President of the Republic of Chad,
    Held at United Nations Headquarters
    On 23 September 2014 at 18:15 pm

    Present:

    The Secretary-General
    H.E. Mr. Idriss Déby Itno,
    Ms. Malcorra
    Mr. Ladsous
    Mr. Koenders
    President of the Republic of Chad
    H.E. Mr. Moussa Faki Mahamat,
    Minister of Foreign Affairs of Chad
    Mr. Abdelaziz
    Mr. Zerihoun
    Ms. Guebre Selassie
    Ms. Rubira
    Mr. Taib (Note taker)
    H.E. Mr. Gali Ngote Koutou,
    Minister, Director of Cabinet of the President
    H.E. Mr. Cherif Mahamat Zene,
    Permanent Representative of Chad to the United Nations
    Mr. Ahmat Abdrahman Haggar, Diplomatic Adviser of the President

    Key points raised:

    The Secretary-General reiterated his condolences for the recent loss of Chadian peacekeepers in northern Mali and commended Chad for its important contribution to the United Nations Integrated Stabilization Mission in Mali (MINUSMA). He reassured Chad that their concerns would be addressed and encouraged Chad to continue supporting stabilization efforts in Mali. President Déby Itno reiterated Chad’s full commitment to continue supporting stabilization efforts in Mali and called on the United Nations to do more to address their concerns in relation to the conditions of their troops in northern Mali.

    The Secretary-General expressed concern over the threat posed by terrorism and sought President Déby Itno’s assessment of the situation in north-eastern Nigeria. President Déby Itno expressed serious concern over the threat posed by Boko Haram and stressed the need to implement the United Nations Integrated Strategy for the Sahel to combat the spread of this phenomenon.

    The Secretary-General commended Chad for its active contribution, as Chair of the Economic Community of Central African States (ECCAS) and member of the Security Council, to resolve the ongoing crisis in the Central African Republic (CAR). He encouraged Chad to continue to support stabilization efforts in CAR and to cooperate with the United Nations Integrated Stabilization Mission in the Central African Republic (MINUSCA). President Déby Itno highlighted that Chad would continue to support stabilization efforts in the Car and indicated that the deployment of Chadian soldiers to the country was not an option.

    President Déby Itno raised serious concern over the situation in Libya.

    Summary of Discussion

    1. The Secretary-General reiterated his sincere condolences for the recent loss of Chadian peacekeepers in northern Mali. He indicated that Chad had shown courageous leadership and set a strong example for peace and security in the region through its important contribution to the United Nations Integrated Stabilization Mission in Mali (MINUSMA). He expressed the UN’s appreciation for the excellent performance of Chadian soldiers within MINUSMA and commended Chad for its role in support of the Malian peace process. He underlined that the UN was determined to provide support to the Chadian contingent by improving the situation in their bases and through the provision of additional equipment. He informed the Chadian delegation that the United Nations is exploring options to increase the number of armored vehicles, pre-deployment training and collaboration with the French operation “Barkhane”. He announced that the UN would dispatch a high-level delegation to N’Djamena, Chad, to discuss these issues.

    2. President Idriss Déby Itno indicated that, while Chad was shocked by the recent killing of its soldiers, it would remain committed to pursue its cooperation with the United Nations. He deplored the “very bad” management of Chadian peacekeepers located in the most volatile and difficult regions of the north of Mali (Aguelhok, Tessalit and Kidal). He called on the UN to improve the living conditions of Chadian soldiers and to take necessary measures to enhance their protection. He suggested that a rotation of troops within MINUSMA be established to allow Chadian peacekeepers to be regularly redeployed out of this “hardship zone”. President Déby Itno insisted on the need to implement the United Nations Integrated Strategy for the Sahel to tackle the spread of terrorism and to prevent further recruitment by these groups. He indicated that the promises made by the World Bank and the UN to the people of the region needed to materialize.

    3. The Secretary-General encouraged President Déby Itno to work with national stakeholders to ensure that progress achieved in peace consolidation is further strengthened in the country.

    4. The Secretary-General expressed concern about the threat posed by Boko Haram and sought Chad’s views on the situation in north-eastern Nigeria and its impact on peace and stability in the region.

    5. President Déby Itno indicated that he was very pessimistic about the situation in north-eastern Nigeria, adding that the Nigerian army did not have the means to contain Boko Haram. He was very concerned with Boko Haram’s new tactics of conquering territories, expanding its activities into Cameroon, and increasing recruitment. He also expressed serious concern about Boko Haram’s allegiance to the so-called Islamic State of Iraq and the Levant (ISIL).

    6. The Secretary-General commended Chad for its active contribution, as Chair of the Economic Community of Central African States (ECCAS) and member of the Security Council, to resolve the ongoing crisis in CAR. He also welcomed the initial role played by Chadian soldiers to stabilize CAR and invited Chad to continue to cooperate and render support to stabilization efforts in CAR.

    7. President Déby Itno welcomed the launch of MINUSCA’s operations and stated that the recent resumption of economic activity in Bangui was a good sign. He regretted that the Government had little influence beyond Bangui and indicated that more dialogue was needed. He warned against pushing for elections in the CAR and stressed the need to support the ongoing transition, including financially, to allow for the expansion of state authority throughout CAR. Concerning the anti-Balaka, he mentioned the need to confine these groups to barracks and to begin DDR operations as soon as possible. He indicated that the deployment of Chadian soldiers to CAR was not an option, adding that Chadian public opinion was adamantly against it. He added that Chad was however ready to support CAR, including through the training of its soldiers and officials.

    8. resident Déby Itno expressed serious concern over the ongoing situation in Libya.

    Follow up action: none

    Isam Taib
    Africa II Division, DPA



    Source : Marocleaks, 04/10/2022

    #Morocco #UN #Tchad #Idriss_Déby_Itno #CEEAC #Mali #MINUSMA #RCA #MINUSCA

  • Le Maroc a espionné une réunion de l’ONU avec Idriss Déby

    Maroc, ONU, Ban Ki-moon, Tchad, Idriss Déby, MINUSMA, Mali, RCA, République Centrafricaine, MINUSCA,

    Le Maroc a reçu un email contenant le compte-rendu de la réunion du Secrétaire Général de l’ONU avec le président tchadien Idriss Déby Itno. Le courrier confidentiel a été envoyé par un certain Isam Taib, de l’Africa II Division, DPA.

    Parmi les secrets dévoilés par le hacker français Chris Coleman se trouve aussi un document contenant des éléments de langage que le Chef de l’ONU devrait soulever dans cette réunion.

    Voici le texte intégral du courrier envoyé par la source marocaine ainsi que le document subitlisé par les services secrets marocains.

    Chad
    I T [izmtyb@gmail.com]
    Date d’envoi : vendredi 26 septembre 2014 18:30
    rencontre avec S.E.M. Idriss Déby Itno,
    Président de la République du Tchad,
    Tenue au siège des Nations Unies
    Le 23 septembre 2014 à 18h15

    Sont présents :

    Le Secrétaire Général
    S.E. M. Idriss Déby Itno,
    Mme Malcorra
    M. Ladsous
    M. Koenders
    Le Président de la République du Tchad
    S.E. M. Moussa Faki Mahamat,
    Ministre des Affaires étrangères du Tchad
    M. Abdelaziz
    M. Zerihoun
    Mme Guebre Selassie
    Mme Rubira
    M. Taib (Preneur de notes)
    S.E. M. Gali Ngote Koutou,
    Ministre, Directeur du Cabinet du Président
    S.E. M. Cherif Mahamat Zene,
    Représentant permanent du Tchad auprès des Nations Unies
    M. Ahmat Abdrahman Haggar, Conseiller diplomatique du Président.

    Principaux points soulevés :

    Le Secrétaire général a réitéré ses condoléances pour la perte récente de soldats de la paix tchadiens dans le nord du Mali et a félicité le Tchad pour son importante contribution à la Mission intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). Il a assuré le Tchad que ses préoccupations seraient prises en compte et l’a encouragé à continuer à soutenir les efforts de stabilisation au Mali. Le Président Déby Itno a réitéré l’engagement total du Tchad à continuer à soutenir les efforts de stabilisation au Mali et a appelé les Nations Unies à faire plus pour répondre à leurs préoccupations en ce qui concerne les conditions de leurs troupes dans le nord du Mali.

    Le Secrétaire général s’est dit préoccupé par la menace que représente le terrorisme et a demandé au Président Déby Itno son évaluation de la situation dans le nord-est du Nigeria. Le président Déby Itno s’est dit très préoccupé par la menace que représente Boko Haram et a souligné la nécessité de mettre en œuvre la stratégie intégrée des Nations unies pour le Sahel afin de lutter contre la propagation de ce phénomène.

    Le Secrétaire général a félicité le Tchad pour sa contribution active, en tant que président de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et membre du Conseil de sécurité, à la résolution de la crise actuelle en République centrafricaine (RCA). Il a encouragé le Tchad à continuer à soutenir les efforts de stabilisation en RCA et à coopérer avec la Mission intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA). Le Président Déby Itno a souligné que le Tchad continuerait à soutenir les efforts de stabilisation en RCA et a indiqué que le déploiement de soldats tchadiens dans le pays n’était pas une option.

    Le président Déby Itno s’est dit très préoccupé par la situation en Libye.

    Résumé des discussions

    1. Le Secrétaire général a réitéré ses sincères condoléances pour la récente perte de soldats de la paix tchadiens dans le nord du Mali. Il a indiqué que le Tchad avait fait preuve d’un leadership courageux et montré un exemple fort pour la paix et la sécurité dans la région grâce à son importante contribution à la Mission intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). Il a exprimé la reconnaissance de l’ONU pour l’excellente performance des soldats tchadiens au sein de la MINUSMA et a félicité le Tchad pour son rôle de soutien au processus de paix malien. Il a souligné que l’ONU était déterminée à apporter son soutien au contingent tchadien en améliorant la situation dans leurs bases et en leur fournissant des équipements supplémentaires. Il a informé la délégation tchadienne que les Nations unies étudient les possibilités d’augmenter le nombre de véhicules blindés, la formation préalable au déploiement et la collaboration avec l’opération française « Barkhane ». Il a annoncé que l’ONU enverrait une délégation de haut niveau à N’Djamena, au Tchad, pour discuter de ces questions.

    2. Le Président Idriss Déby Itno a indiqué que, si le Tchad était choqué par le récent assassinat de ses soldats, il resterait déterminé à poursuivre sa coopération avec les Nations Unies. Il a déploré la « très mauvaise » gestion des casques bleus tchadiens situés dans les régions les plus volatiles et difficiles du nord du Mali (Aguelhok, Tessalit et Kidal). Il a appelé l’ONU à améliorer les conditions de vie des soldats tchadiens et à prendre les mesures nécessaires pour renforcer leur protection. Il a suggéré qu’une rotation des troupes au sein de la MINUSMA soit mise en place pour permettre aux casques bleus tchadiens d’être régulièrement redéployés hors de cette « zone de difficultés ». Le président Déby Itno a insisté sur la nécessité de mettre en œuvre la stratégie intégrée des Nations unies pour le Sahel afin de lutter contre la propagation du terrorisme et d’empêcher de nouveaux recrutements par ces groupes. Il a indiqué que les promesses faites par la Banque mondiale et l’ONU aux populations de la région devaient se concrétiser.

    3. Le Secrétaire général a encouragé le Président Déby Itno à travailler avec les parties prenantes nationales pour faire en sorte que les progrès réalisés dans la consolidation de la paix soient encore renforcés dans le pays.

    4. Le Secrétaire général s’est dit préoccupé par la menace que représente Boko Haram et a demandé l’avis du Tchad sur la situation dans le nord-est du Nigeria et son impact sur la paix et la stabilité dans la région.

    5. Le président Déby Itno a indiqué qu’il était très pessimiste quant à la situation dans le nord-est du Nigeria, ajoutant que l’armée nigériane n’avait pas les moyens de contenir Boko Haram. Il s’est dit très préoccupé par les nouvelles tactiques de Boko Haram, qui consiste à conquérir des territoires, à étendre ses activités au Cameroun et à accroître le recrutement. Il s’est également dit très préoccupé par l’allégeance de Boko Haram au soi-disant État islamique d’Irak et du Levant (ISIL).

    6. Le Secrétaire général a félicité le Tchad pour sa contribution active, en tant que président de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et membre du Conseil de sécurité, à la résolution de la crise actuelle en RCA. Il a également salué le rôle initial joué par les soldats tchadiens pour stabiliser la RCA et a invité le Tchad à continuer à coopérer et à apporter son soutien aux efforts de stabilisation en RCA.

    7. Le Président Déby Itno a salué le lancement des opérations de la MINUSCA et a déclaré que la récente reprise de l’activité économique à Bangui était un bon signe. Il a regretté que le gouvernement ait peu d’influence au-delà de Bangui et a indiqué que davantage de dialogue était nécessaire. Il a mis en garde contre l’organisation d’élections en RCA et a souligné la nécessité de soutenir la transition en cours, y compris financièrement, afin de permettre l’expansion de l’autorité de l’État dans toute la RCA. Concernant les anti-balaka, il a mentionné la nécessité de confiner ces groupes dans des casernes et de commencer les opérations de DDR dès que possible. Il a indiqué que le déploiement de soldats tchadiens en RCA n’était pas une option, ajoutant que l’opinion publique tchadienne s’y opposait catégoriquement. Il a ajouté que le Tchad était cependant prêt à soutenir la RCA, notamment par la formation de ses soldats et de ses fonctionnaires.

    8. le résident Déby Itno a exprimé sa profonde inquiétude quant à la situation actuelle en Libye.

    Action de suivi : aucune

    Isam Taib
    Division Afrique II, DPA

    #Maroc #UN #Tchad #Idriss_Déby_Itno #CEEAC #Mali #MINUSMA #RCA #MINUSCA


  • Morocco spied on a meeting of Ban Ki-moon with Idriss Déby

    Morocco spied on a meeting of Ban Ki-moon with Idriss Déby

    Morocco, UN, Ban Ki-moon, Tchad, Idriss Déby, MINUSMA, Mali, RCA, République Centrafricaine, MINUSCA,

    Morocco received an email containing the minutes of the UN Secretary General’s meeting with Chadian President Idriss Déby Itno. The confidential mail was sent by a certain Isam Taib, of the Africa II Division, DPA.

    Among the secrets revealed by French hacker Chris Coleman is also a document containing language elements that the UN chief should raise in this meeting

    Here is the full text of the mail as well as the document hacked by the Moroccan secret services.

    Meeting with H.E. Mr. Idriss Déby Itno

    Chad
    I T [izmtyb@gmail.com]
    Date d’envoi : vendredi 26 septembre 2014 18:30
    meeting with H.E. Mr. Idriss Déby Itno,
    President of the Republic of Chad,
    Held at United Nations Headquarters
    On 23 September 2014 at 18:15 pm

    Present:

    The Secretary-General
    H.E. Mr. Idriss Déby Itno,
    Ms. Malcorra
    Mr. Ladsous
    Mr. Koenders
    President of the Republic of Chad
    H.E. Mr. Moussa Faki Mahamat,
    Minister of Foreign Affairs of Chad
    Mr. Abdelaziz
    Mr. Zerihoun
    Ms. Guebre Selassie
    Ms. Rubira
    Mr. Taib (Note taker)
    H.E. Mr. Gali Ngote Koutou,
    Minister, Director of Cabinet of the President
    H.E. Mr. Cherif Mahamat Zene,
    Permanent Representative of Chad to the United Nations
    Mr. Ahmat Abdrahman Haggar, Diplomatic Adviser of the President

    Key points raised:

    The Secretary-General reiterated his condolences for the recent loss of Chadian peacekeepers in northern Mali and commended Chad for its important contribution to the United Nations Integrated Stabilization Mission in Mali (MINUSMA). He reassured Chad that their concerns would be addressed and encouraged Chad to continue supporting stabilization efforts in Mali. President Déby Itno reiterated Chad’s full commitment to continue supporting stabilization efforts in Mali and called on the United Nations to do more to address their concerns in relation to the conditions of their troops in northern Mali.

    The Secretary-General expressed concern over the threat posed by terrorism and sought President Déby Itno’s assessment of the situation in north-eastern Nigeria. President Déby Itno expressed serious concern over the threat posed by Boko Haram and stressed the need to implement the United Nations Integrated Strategy for the Sahel to combat the spread of this phenomenon.

    The Secretary-General commended Chad for its active contribution, as Chair of the Economic Community of Central African States (ECCAS) and member of the Security Council, to resolve the ongoing crisis in the Central African Republic (CAR). He encouraged Chad to continue to support stabilization efforts in CAR and to cooperate with the United Nations Integrated Stabilization Mission in the Central African Republic (MINUSCA). President Déby Itno highlighted that Chad would continue to support stabilization efforts in the Car and indicated that the deployment of Chadian soldiers to the country was not an option.

    President Déby Itno raised serious concern over the situation in Libya.

    Summary of Discussion

    1. The Secretary-General reiterated his sincere condolences for the recent loss of Chadian peacekeepers in northern Mali. He indicated that Chad had shown courageous leadership and set a strong example for peace and security in the region through its important contribution to the United Nations Integrated Stabilization Mission in Mali (MINUSMA). He expressed the UN’s appreciation for the excellent performance of Chadian soldiers within MINUSMA and commended Chad for its role in support of the Malian peace process. He underlined that the UN was determined to provide support to the Chadian contingent by improving the situation in their bases and through the provision of additional equipment. He informed the Chadian delegation that the United Nations is exploring options to increase the number of armored vehicles, pre-deployment training and collaboration with the French operation “Barkhane”. He announced that the UN would dispatch a high-level delegation to N’Djamena, Chad, to discuss these issues.

    2. President Idriss Déby Itno indicated that, while Chad was shocked by the recent killing of its soldiers, it would remain committed to pursue its cooperation with the United Nations. He deplored the “very bad” management of Chadian peacekeepers located in the most volatile and difficult regions of the north of Mali (Aguelhok, Tessalit and Kidal). He called on the UN to improve the living conditions of Chadian soldiers and to take necessary measures to enhance their protection. He suggested that a rotation of troops within MINUSMA be established to allow Chadian peacekeepers to be regularly redeployed out of this “hardship zone”. President Déby Itno insisted on the need to implement the United Nations Integrated Strategy for the Sahel to tackle the spread of terrorism and to prevent further recruitment by these groups. He indicated that the promises made by the World Bank and the UN to the people of the region needed to materialize.

    3. The Secretary-General encouraged President Déby Itno to work with national stakeholders to ensure that progress achieved in peace consolidation is further strengthened in the country.

    4. The Secretary-General expressed concern about the threat posed by Boko Haram and sought Chad’s views on the situation in north-eastern Nigeria and its impact on peace and stability in the region.

    5. President Déby Itno indicated that he was very pessimistic about the situation in north-eastern Nigeria, adding that the Nigerian army did not have the means to contain Boko Haram. He was very concerned with Boko Haram’s new tactics of conquering territories, expanding its activities into Cameroon, and increasing recruitment. He also expressed serious concern about Boko Haram’s allegiance to the so-called Islamic State of Iraq and the Levant (ISIL).

    6. The Secretary-General commended Chad for its active contribution, as Chair of the Economic Community of Central African States (ECCAS) and member of the Security Council, to resolve the ongoing crisis in CAR. He also welcomed the initial role played by Chadian soldiers to stabilize CAR and invited Chad to continue to cooperate and render support to stabilization efforts in CAR.

    7. President Déby Itno welcomed the launch of MINUSCA’s operations and stated that the recent resumption of economic activity in Bangui was a good sign. He regretted that the Government had little influence beyond Bangui and indicated that more dialogue was needed. He warned against pushing for elections in the CAR and stressed the need to support the ongoing transition, including financially, to allow for the expansion of state authority throughout CAR. Concerning the anti-Balaka, he mentioned the need to confine these groups to barracks and to begin DDR operations as soon as possible. He indicated that the deployment of Chadian soldiers to CAR was not an option, adding that Chadian public opinion was adamantly against it. He added that Chad was however ready to support CAR, including through the training of its soldiers and officials.

    8. President Déby Itno expressed serious concern over the ongoing situation in Libya.

    Follow up action: none

    Isam Taib
    Africa II Division, DPA

    Africa II Division, DPA

    #Morocco #UN #Tchad #Idriss_Déby_Itno #CEEAC #Mali #MINUSMA #RCA #MINUSCA

  • Le Maroc et le Sahel

    Le Maroc et le Sahel

    Maroc, Mali, Sahel, CEDEAO, République Centrafricaine, Congo, RDC, RCA, Guinée Bissau,

    Note envoyée au MAEC le 31.10.2013

    Nadia Elmahjoubi

    Position du Maroc

    A. Fondements de la position marocaine

    Le Maroc :

    -Estime que la priorité doit être donnée au recouvrement par le Mali de son intégrité territoriale, à la lutte contre les activités terroristes et criminelles perpétrées contre les populations de ce pays ;

    -Réitère son engagement en faveur de la préservation de l’unité, de la stabilité et de l’intégrité territoriale du Mali et son soutien aux efforts déployés pour le développement de ce pays ;

    -Encourage la recherche d’une solution politique et pacifique, qui reste le moyen le plus approprié au règlement de la crise malienne ;

    -S’engage à suivre de près la situation humanitaire dans la région et ne ménagera aucun effort pour assister les réfugiés jusqu’au rétablissement de la paix et de la stabilité dans la région du Sahel.

    Efforts déployés par le Maroc 

    Au Conseil de sécurité de l’ONU 

    Le Maroc en tant que pays africain membre non-permanent du Conseil de Sécurité :

    -A soutenu l’adoption par le C.S de l’ONU de la Résolution 2056 sur la situation au Mali, qui appelle les Etats du Sahel et du Maghreb à intensifier leur coopération en vue de lutter contre les activités de l’AQMI et des groupes qui y sont affiliés dans la région du Sahel ;

    -A co-parrainé l’adoption par le C.S de l’ONU de la Résolution 2071, appellant les autorités maliennes à engager un dialogue politique avec les groupes rebelles maliens et les représentants légitimes de la population locale du Nord du Mali ;

    -A soutenu l’adoption par le C.S de l’ONU de la Résolution 2085 autorisant le déploiement d’une opération africaine au Mali (après concertation avec la CEDEAO), avec pour objectif de permettre aux Maliens de recouvrer leur souveraineté et l’intégrité de leur territoire et de lutter contre le terrorisme international.

    En marge de la 67ème session de l’Assemblée générale de l’ONU 

    Le Maroc a :

    -Salué la résolution du C.S portant sur la mise en place d’une stratégie globale et intégrée pour la région du Sahel, qui pourra permettre la mise en place de mesures permettant de relever les défis sécuritaires, humanitaires, et de développement sur le court, moyen et long terme dans la région du Sahel ;

    -Favorablement accueilli la désignation par le SG des N.U d’un envoyé spécial des N.U pour le Sahel, et dont la mission sera basée sur l’accompagnement des efforts entrepris par la CEDEAO et par le Mali, pour trouver une solution à la question sécuritaire au Sahel et une issue pacifique à la sortie de crise ;

    -Appelé la communauté internationale à porter une attention particulière aux défis socio-économiques et à la question du développement humain, auxquels doivent faire face les pays sahélo-sahariens et les Etats ouest africains ;
    -Salué l’initiative française de mettre en place un Groupe des Amis du Sahel.

    En marge de la 68ème session de l’Assemblée générale de l’ONU 

    Le Maroc a :

    -Réaffirmé lors de la réunion de haut niveau sur le Sahel, son appui total pour la stratégie intégrée des Nations-Unies et appelle les pays de la région à sa mise en œuvre ;
    -Préconisé une approche profonde du développement en faveur des pays de la région afin de concrétiser la stabilité et le développement socio-économique dans la région sahelo-sahelienne ;
    -Salué les efforts de la communauté internationale et des organisations internationales et régionales visant à relever les défis de sécurité et de développement au Sahel, tout en relevant l’intérêt de réaliser la stabilité dans cette région.

    Sur le plan politique 

    Le Maroc réitère sa disposition à poursuivre les efforts en matière d’aide et d’assistance en vue de contribuer à la restauration de la paix et de la sécurité dans la région du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest et ce, a travers les initiatives suivantes :

    2. La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) 

    Le Maroc soutien les efforts de la CEDEAO visant à trouver une solution politique et pacifique à la crise malienne, fondée sur le dialogue entre les différentes parties au conflit et a manifesté son intention de fournir une aide humanitaire et un soutien politique pour parvenir à la résolution du conflit malien.

    3. La Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD)

    Le Maroc soutien les efforts de la CEN SAD en matière de lutte contre le terrorisme, le trafic de drogue et d’armes, et le crime organisé dans la région du Sahel (session extraordinaire du Conseil exécutif de la CEN-SAD tenue à Rabat dernièrement) ;

    Aussi, Conformément aux prescriptions de la session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etats et de Gouvernement de la CEN-SAD, tenue le 17 février 2013 à Ndjamena, le Secrétariat Général de la CEN-SAD organisera conjointement avec le Maroc, la Retraite de haut niveau sur la nouvelle vision et les missions de la CEN SAD. Cette rencontre permettra à la CEN-SAD de jouer son rôle dans un espace sahélo-saharien empreint de défis et permettra une réflexion sur la recherche de solutions agissantes pour relever les défis de la région sahélienne.

    – La Conférence régionale pour la sécurité aux frontières

    Le Maroc réitère sa volonté a intensifier la coopération régionale, notamment a travers l’examen des problèmes de sécurité dans la région, dont la prolifération et le trafic d’armes transfrontaliers, le terrorisme, le trafic de stupéfiants, l’immigration clandestine, le crime organisé transfrontalier et le trafic de migrants ;

    Le Maroc encourage la consolidation du dialogue stratégique, l’échange d’expertises et d’informations ainsi que la coordination opérationnelle dans le domaine de la sécurité frontalière ;

    Conscients de l’impératif de développer une stratégie entre les pays du Sahel et ceux de l’Union du Maghreb arabe (UMA) visant à lutter contre le terrorisme, le Maroc a abrité en mars 2013 une conférence régionale sur le contrôle aux frontières au Sahel et au Maghreb.

    – La Conférence ministérielle des Etats d’Afrique riverains de l’Atlantique

    Le Maroc encourage les synergies interrégionales traitant des questions à caractère sécuritaire entre les différentes organisations présentes dans l’espace ouest africain. Le pays soutien une coopération élargie basée sur le principe de responsabilité partagée, nécessaire pour trouver des solutions concrètes à la menace du crime organisé.

    Sur le plan sécuritaire 

    Le Maroc :

    5. Estime que l’urgence doit porter sur le recouvrement par le Mali de son intégrité territoriale et sur la lutte contre les activités terroristes et criminelles commises à l’encontre des populations du pays et de la région sahélienne en général, tout en restant focalisé sur la nécessité d’aider et de soutenir les pays sahélien à renforcer leurs institutions sécuritaires pour assurer une meilleure gestion de leurs frontières et faire face au terrorisme, au crime organisé transnational et aux trafics de tous genres ;
    6. Constate que la région du Sahel fait face à des activités criminelles transfrontalières et terroristes sans précédent, soulignant les difficultés des Etats de la région à sécuriser les frontières et les conséquences de l’aggravation de la pauvreté qui amène de plus en plus de personnes à recourir à des activités criminelles pour subvenir à leurs besoins ;
    7. Pense que les effets de la crise libyenne n’ont fait qu’exacerber cette situation, alors que des initiatives louables ont vu le jour pour faire face aux défis sahéliens, d’où la nécessité d’asseoir une coopération régionale accrue afin de faire face aux problèmes structurels ;
    8. Regrette la persistance de visions sécessionnistes qui persistent dans les zones grises et qui facilitent la prolifération des activités terroristes et de la criminalité transnationale organisée dans la région du Sahel ;
    9. Reste préoccupé par la situation au Sahel et plus particulièrement au Nord du Mali, concernant les violations des droits de l’Homme, telles que les exécutions sommaires, la torture, les châtiments cruels, les recrutements d’enfants soldats, les violences à l’égard des femmes ;
    10. Est conscient des dangers de la dégradation continue de la situation sécuritaire au Sahel, alimentée par les tensions régionales, le terrorisme, les trafics transfrontaliers, les rébellions armées et déplacements de centaines de milliers de réfugiés ;
    11. Soutien toutes les initiatives visant la mise en place d’une stratégie globale et intégrée pour la région du Sahel et qui permettra l’instauration de mesures à même de relever les défis sécuritaires, humanitaires et de développement sur les court, moyen et long terme dans cette région ;
    12. Encourage le renforcement des capacités nationales en matière de sécurité et en matière de coopération bilatérale, plus particulièrement entre les pays voisins, et ce, dans l’objectif d’instaurer les bases d’une coopération sous-régionale effective.

    Sur le plan humanitaire 

    Le Maroc très présent sur le terrain, exprime sa profonde préoccupation quant à la détérioration de la situation humanitaire dont souffre un grand nombre de déplacés civils, en provenance notamment du Nord du Mali ;
    La crise au Nord du Mali a aggravé la sécurité alimentaire dans la région sahélienne, déjà désastreuse en raison des sécheresses et des aléas climatiques. D’importantes aides humanitaires ont été acheminés au profit de réfugiés maliens en Mauritanie, au Niger et au Burkina Faso sous forme de denrées alimentaires et de produits pharmaceutiques  (46 tonnes de denrées alimentaires au Niger et 50 tonnes de produits alimentaires et pharmaceutiques au Burkina Faso).

    Position du Maroc sur la crise malienne

    -Le Maroc est conscient des graves menaces engendrées par les groupes terroristes au Nord du Mali et qui mettent en péril la stabilité dans la région du Sahel et dans le reste du monde ;
    -Le Maroc a soutenu l’opération militaire française dans ce pays qui s’est traduite par la libération des zones qui étaient sous contrôle des groupes armés radicaux ;
    -Par ailleurs, le pays soutient également les efforts déployés par la CEDEAO et l’ONU visant à parvenir à une solution fondée sur le dialogue entre les différentes parties au conflit et a manifesté son intention de fournir une aide humanitaire et un soutien politique pour parvenir à la résolution du conflit malien ;
    -Lors de la présidence tournante, en décembre 2012 au Conseil de Sécurité, le Maroc a joué un rôle capital dans l’adoption à l’unanimité des Quinze dans la résolution 2085, autorisant le déploiement d’une force africaine au Mali pour une période initiale d’une année ;
    -Aussi, lors de la Conférence, tenue au siège de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba, en janvier 2013, le Maroc a décidé une contribution de 5 millions de dollars destinée à financer la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA). A travers cette contribution, le Maroc a réaffirmé son soutien constant au Mali, ainsi que son appui aux efforts des pays de la région et de la communauté internationale en vue d’assurer la stabilité et le développement du Mali et de toute la région ;
    -Par railleurs, le Maroc se félicite de la réussite du processus électoral au Mali, des progrès enregistrés en matière de sécurité dans le pays et s’engage à maintenir son soutien au gouvernement et au peuple maliens particulièrement dans les domaines de la réconciliation nationale et de la justice transitionnelle ;
    -Le Maroc encourage la restauration de la légitimité politique au Mali à travers une transition politique, faisant suite à des élections libres, inclusives et démocratiques. A cet effet, le pays soutient le lancement des travaux et des mesures préliminaires en vue de la tenue des pourparlers inclusifs de paix au Mali, tels que prévus par l’accord de Ouagadougou du 18 juin 2013 ;
    -Le Maroc salue les initiatives prises en matière de réconciliation nationale, priorité du mandat du Président Ibrahim Boubakar Keita, ainsi que la mise en place de « mesures de confiance » et l’établissement d’un dialogue officieux avec les représentants de groupes armés implantés au Nord du Mali ;
    -Enfin le Maroc souligne que la dimension cultuelle et culturelle du pays constitue une composante fondamentale et nécessaire au processus de réconciliation nationale, à la reconstruction durable et à l’instauration d’une paix durable au Mali.

    Position du Maroc sur la crise bissau-guinéenne

    Au lendemain des élections présidentielles en Guinée Bissau, un coup d’Etat militaire a été perpétré le 12 avril 2012 en Guinée Bissau, suite auquel le Président de la République par intérim, M. Raimundo PEREIRA, a été séquestré ainsi que d’autres personnalités politiques.

    Le Maroc a :

    -Fermement condamné ce coup d’Etat militaire et a appelé au rétablissement pacifique de l’ordre constitutionnel et au renforcement des institutions de l’Etat ;
    -Réitéré son soutien au parachèvement du processus électoral en Guinée Bissau, ainsi qu’aux initiatives de la CEDAO visant le retour de la paix et de la stabilité dans ce pays ;
    -Egalement salué la constitution d’un gouvernement inclusif en Guinée Bissau, ainsi que l’instauration d’un Conseil National, tout en rappelant la nécessité de poursuivre les efforts pour rétablir l’ordre constitutionnel et permettre une meilleure intégration régionale du pays ;
    -Entretenu des relations équilibrées avec le Gouvernement de transition et a salué les développements positifs au niveau du processus de transition, soulignant la nécessité de tenir des élections libres, justes, démocratiques et inclusives, afin d’éviter tout risque de troubles (l’organisation de nouvelles élections générales est en principe prévue pour le 24 novembre 2013) ;
    -Encourage le pays à intensifier ses efforts pour parvenir à une solution politique et à un renforcement de la coopération avec les autres parties prenantes afin d’engager un processus commun et crédible pour mettre fin à la crise.

    Position du Maroc sur la crise centrafricaine

    -L’arrivée par la force au pouvoir de la rébellion « Seleka », le 24 mars 2013, a été largement condamnée par la communauté internationale et a entraîné la suspension de la participation de la République Centrafricaine aux instances internationales et régionales (Nations Unies, Union Africaine, Organisation Internationale de Francophonie…etc.) ;
    -Au lendemain de cette prise illégale du pouvoir,  le Maroc a fait part de sa volonté d’apporter son soutien aux efforts de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale en vue d’aider la République Centrafricaine à rétablir la sécurité et l’Etat de droit, à réaliser une Union nationale et à relancer le processus démocratique ;
    -Par ailleurs, le Maroc salue la mise en place de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA), qui a pris la relève de la Mission de consolidation de la paix en République centrafricaine (MICOPAX), conformément aux décisions du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine ;
    -Il convient de signaler que face à la situation d’insécurité et d’instabilité que connaît le pays, le Maroc a été sollicité pour répondre à des demandes d’aide, notamment humanitaires, auxquelles il a répondu favorablement par l’évacuation de plusieurs blessés de guerre. Le Maroc a été le premier à répondre aux besoins exprimés par la Centrafrique ;
    -Lors de sa visite au Maroc en mai 2013, le Ministre centrafricain de l’Economie, du Plan et de la Coopération Internationale, M. Abdalla-Kadre Assane, porteur d’un message adressé à Sa Majesté le Roi Mohammed VI par le Président centrafricain de transition, M. Michel Djotodia, a salué les actions humanitaires entreprises par le Maroc au profit du peuple centrafricain, notamment après le « changement politique » survenu en Centrafrique, en mars 2013.
    -Enfin le Maroc salue les efforts de l’Union Africaine en faveur d’une sortie de crise durable en République Centrafricaine et insiste sur la nécessité à ce que les initiatives africaines soient appuyées par une mobilisation de la communauté internationale, aussi bien au sein des Nations Unies que de l’Union Européenne.

    Position du Maroc sur la crise en République Démocratique du Congo (RDC)

    -Les Nations Unies sont un acteur majeur pour le maintien de la paix en RDC et la résolution de la crise en RDC. Le déploiement de la Mission des Nations Unies en République Démocratique du Congo (MONUC) a débutée en mars 2001 ;
    -Avec un contingent composé de 691 militaires et de 04 observateurs militaires, notre pays contribue activement à cette force qui compte plus de 15 000 militaires et de 1000 policiers de différentes nationalités ;
    -A noter qu’en juillet 2011, la MONUC est devenue la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (Monusco), avec un mandat reconduit par le Conseil de sécurité jusqu’au 31 mars 2014, dotant la mission d’une « brigade d’intervention » qui aura pour mandat de combattre et de neutraliser les groupes armés dans l’est de la RDC. Jusque là, le mandat de la Monusco était axé essentiellement sur la protection des civils ;
    -Le Maroc se félicite de la signature, le 24 février 2013 à Addis-Abeba, de l’accord-cadre de paix, de sécurité et de coopération pour la République démocratique du Congo et la région et encourage la RDC à mettre en œuvre les réformes annoncées par le Président Kabila ;
    -Cependant, le Maroc a condamné l’escalade des violences perpétrées par le M23 contre les populations civiles et la MONUSCO et a exprimé son inquiétude concernant la dégradation de la situation humanitaire et sécuritaire, les violations régulières des droits de l’homme par le M23 et d’autres groupes rebelles, incluant l’enrôlement d’enfants soldats ;
    -Enfin, le Maroc encourage à la mise en œuvre de l’accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération en RDC et dans la région (Accords de paix Addis-Abeba) et estime que les efforts politiques et diplomatiques régionaux devraient être poursuivis de manière intensive en vue de parvenir à la paix dans l’est de la RDC et dans la région des Grands Lacs.

    Nadia El Mahjoubi
    Secrétariat Général
    Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération du Royaume du Maroc
    Tel:  00212 37 67 60 39
    Fax: 00212 37 66 01 28
    Poste: 6039

    #Maroc #Mali #Sahel #Congo #RDC #RCA #Guinée_Bissau #CEDEAO

  • Afrique : rivalité entre l’UE et la Russie et la Chine

    Afrique : rivalité entre l’UE et la Russie et la Chine

    Afrique : rivalité entre l’UE et la Russie et la Chine – République centrafricaine, RCA, Wagner, Mali, Sahel,

    Au cours de la dernière décennie, l’engagement chinois et russe en Afrique s’est considérablement accru, mettant les deux puissances en concurrence directe avec l’Union européenne. Dans des développements récents, en République centrafricaine (RCA), des mercenaires russes ont récemment pris le commandement d’au moins un bataillon formé par l’UE pour aider à « précéder » le pays riche en minéraux, selon un rapport divulgué. «Aujourd’hui, la plupart des unités FACA déployées opèrent sous le commandement direct ou la supervision de mercenaires du groupe Wagner (WG). Le GT a également établi une solide influence sur l’état-major des Forces armées centrafricaines (FACA) et d’autres institutions gouvernementales », indique le récent rapport du service extérieur de l’UE. Andrew Lebovich, chargé de mission au Conseil européen des affaires étrangères (ECFR), déclare que « depuis que l’on a appris en septembre que le gouvernement malien négociait un contrat avec la société militaire privée russe Wagner Group, la France et d’autres États européens ont fait de cette question un point central de leur activité diplomatique. »

    Jusqu’à 1 000 mercenaires russes censés mener des opérations de formation, de protection rapprochée et de lutte contre le terrorisme seraient payés par des concessions au groupe Wagner ou à des sociétés liées sur plusieurs mines, pour un minimum estimé à 10 millions d’euros par mois, bien que le coût réel pourrait être beaucoup plus élevé. Lebovich explique également qu’« en réponse, la France, l’Allemagne et l’UE ont tous exprimé clairement leur mécontentement, en publiant des déclarations fermes condamnant cette décision.

    Bien que les observateurs et diplomates européens s’opposent généralement à une éventuelle présence de Wagner au Mali, certains ont estimé que le recul agressif de la France avait été contre-productif. Sa réponse a joué dans les appels populistes à la « souveraineté » – contre l’influence française continue en tant qu’ancienne puissance coloniale. Le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop a affirmé en novembre à Moscou le droit souverain du Mali de poursuivre des partenariats de sécurité au-delà de ceux existant avec la France et l’UE. Il a même encouragé la Russie à poursuivre l’extraction minière et d’autres opportunités commerciales au Mali.

    Pendant ce temps, le président chinois Xi Jinping a promis à l’Afrique un milliard de doses de vaccin Covid, le continent ayant du mal à acquérir suffisamment de vaccins pour se vacciner contre la maladie. Dans un discours prononcé au 8e Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) à Dakar, au Sénégal, le président Xi a déclaré que son pays donnerait directement 600 millions de doses, 400 millions de doses supplémentaires provenant d’autres sources, telles que des investissements dans des sites de production. La Chine n’est pas seulement le premier partenaire commercial de l’Afrique, mais aussi le plus grand créancier de l’Afrique. Alors que les experts disent que la relation doit être réorganisée dans l’intérêt du peuple africain, la balle est dans le camp africain, soulignent-ils.

    Alors que l’annonce de Xi pouvait être considérée comme faisant partie des efforts de la Chine pour redorer son image, l’auteur et chercheur allemand Helmut Asche a déclaré que rien ne pouvait être gagné en dénigrant les efforts de la Chine. « Les donateurs occidentaux sont clairement en deçà de ce que nous aurions dû faire », a déclaré Asche, faisant clairement référence à la distribution inégale des vaccins entre les pays riches et les pays en développement. « Il y a des intérêts clairs derrière la partie chinoise, mais cela sert également un objectif africain », a déclaré Asche aux médias.

    La Chine est de plus en plus contrariée par les critiques occidentales. Le ministère des Affaires étrangères de Pékin a déclaré que le gouvernement était « étonné par les récents commentaires du ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian au sujet d’une prétendue déception africaine envers les Chinois ». Le problème réside dans le manque de transparence, souligne l’universitaire Asche. « La moitié de la dette chinoise contractée par les pays africains est ce qu’on appelle la dette cachée. La dette cachée signifie que nous ne connaissons pas les conditions exactes de remboursement, l’état de remboursement, etc. En réponse aux ouvertures de la Chine sur le continent, l’UE a lancé ce qui est décrit comme une feuille de route pour des investissements majeurs dans les infrastructures à l’échelle mondiale.

    Sa stratégie Global Gateway, dont l’objectif est de lever 340 milliards de dollars pour financer les infrastructures, est considérée comme un défi pour l’initiative chinoise la Ceinture et la Route (BRI). Il portera sur les transports, la santé, l’éducation, et des projets numériques et climatiques à travers le monde, notamment en Asie, en Afrique, au Moyen-Orient et en Amérique latine. Et c’est en Afrique que le programme Global Gateway sera confronté au test majeur de son efficacité à contrer l’influence économique chinoise, déclare Francesca Ghiretti de l’Institut Mercator pour les études chinoises, basé à Berlin.

    La Commission européenne ne mentionne pas le marché africain comme objectif prioritaire, « mais c’est logique, puisque c’est là que l’arrivée des financements chinois a le plus nui aux entreprises européennes, qui ont souvent perdu des parts de marché », explique Jean-François Dufour, directeur de DCA China-Analysis, une société de conseil. Le Global Gateway a aussi un avantage car, « en copiant plus ou moins la manière de faire chinoise, l’Union européenne prive Pékin d’un de ses arguments favoris en Afrique :

    euBulletin, 11/12/2021

    #Afrique #UE #Chine #Russie #GlobalGateway

  • Point de presse quotidien de l’ONU du 6 nov 2021

    Point de presse quotidien de l’ONU du 6 nov 2021 – Transcription quasi textuelle de l’exposé de midi d’aujourd’hui par Farhan Haq, porte-parole adjoint du Secrétaire général.

    Bonjour à tous et bon vendredi.

    ** Invité aujourd’hui

    Aujourd’hui, après avoir terminé, nous serons rejoints par Nicholas Koumjian, chef du mécanisme d’enquête indépendant pour le Myanmar. Il vous tiendra au courant des travaux du mécanisme. Ensuite, nous entendrons également Monica Villela Grayley, la porte-parole du président de l’Assemblée générale.

    ** COP26

    Aujourd’hui, c’est la Journée de la jeunesse à la vingt-sixième Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP206) à Glasgow. Le Groupe consultatif sur la jeunesse du Secrétaire général a organisé un événement réunissant de jeunes militants pour le climat, en mettant l’accent sur le travail pour l’inclusion des jeunes dans les processus décisionnels formels. L’événement a également entendu des jeunes leaders autochtones sur l’importance des connaissances traditionnelles en tant que composante vitale de l’action climatique. Le Conseiller spécial du Secrétaire général pour l’action climatique, Selwin Hart, s’est adressé à la réunion et a exhorté les jeunes à continuer de faire entendre leur voix et à maintenir l’espoir que la crise climatique pourra être surmontée. Il a remercié le Groupe consultatif de la jeunesse pour ses services, ainsi que pour ses précieux avis et conseils au Secrétaire général.

    Nos collègues là-bas nous disent que les manifestations des jeunes devant le lieu de la COP26 ont été entendues à l’intérieur de la COP26 alors que la Conférence marquait la Journée de la jeunesse et de l’autonomisation. Les jeunes leaders ont présenté une déclaration de la position mondiale des jeunes, représentant les points de vue de plus de 40 000 jeunes leaders du climat du monde entier aux dirigeants de la COP26. La Secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), Patricia Espinosa, a déclaré qu’elle soumettrait aux parties les demandes, qui, selon elle, étaient raisonnables et justifiées. Les négociations se sont poursuivies sur les textes pour finaliser le règlement de l’Accord de Paris. Le président de la COP26, Alok Sharma, a demandé aux négociateurs de régler autant de points que possible d’ici la semaine prochaine, avant le segment ministériel de haut niveau. Cela comprend les négociations sur l’article six, qui couvre le commerce,

    ** Soudan

    Depuis le Soudan, la Mission intégrée des Nations Unies pour l’assistance à la transition au Soudan (UNITAMS) a fermement condamné la détention — après une rencontre avec le Représentant spécial du Secrétaire général, Volker Perthes — de membres du Conseil central des Forces de la liberté et du changement. Il a été signalé que trois membres du Conseil ont été arrêtés près du siège de la Mission à Khartoum hier après-midi. La Mission a déclaré que ces arrestations sapent le rôle de bons offices de l’ONU. La Mission appelle les dirigeants militaires à cesser d’arrêter des politiciens et des militants et à cesser de commettre d’autres violations des droits humains. La Mission demande à nouveau instamment la libération immédiate des personnes détenues à compter du 25 octobre, notant que ces arrestations annulent l’impact de la libération de quatre des ministres détenus hier.

    ** Conseil de sécurité

    Ce matin, le Conseil de sécurité et l’ Assemblée générale ont voté pour élire un nouveau membre de la Cour internationale de Justice. Hilary Charlesworth d’Australie a obtenu la majorité absolue des voix au Conseil et à l’Assemblée. Puis, dans l’après-midi, à 15 heures, le Conseil tiendra un débat public, suivi de consultations, sur l’Éthiopie. Martha Pobee, Sous-Secrétaire générale pour l’Afrique aux Départements des affaires politiques et de consolidation de la paix et des Opérations de paix, informera les membres du Conseil.

    ** Éthiopie

    Et également sur l’Éthiopie, le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, Martin Griffiths, a commencé sa mission en Éthiopie aujourd’hui. Il a rencontré le Premier ministre Abiy Ahmed et le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Demeke Mekonnen. M. Griffiths a eu des discussions constructives sur la situation humanitaire dans le pays et les défis auxquels les organisations humanitaires sont confrontées pour fournir de l’aide à tous les Éthiopiens dans le besoin. Demain, il doit rencontrer des représentants d’organisations non gouvernementales (ONG), d’agences des Nations Unies et de la communauté diplomatique pour discuter des efforts déployés pour fournir une aide d’urgence aux millions de personnes dans le besoin. Les conflits, la sécheresse, les inondations, les épidémies et les infestations de criquets pèlerins continuent d’alimenter les besoins humanitaires en Éthiopie. Quelque 20 millions de personnes sont ciblées par l’aide humanitaire,

    Le déficit de financement de la réponse humanitaire en Éthiopie pour 2021 s’élève à plus de 1,3 milliard de dollars. On estime que 606 millions de dollars ont été mobilisés pour la réponse au Plan de réponse de l’Éthiopie du Nord, et 474 millions de dollars pour la réponse au projet de Plan de réponse humanitaire, qui couvre les zones en dehors du Tigré. Cependant, cela est loin d’être suffisant pour couvrir les besoins humanitaires croissants. Toujours d’Éthiopie, le Programme alimentaire mondial (PAM), le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et l’agence nationale éthiopienne pour les réfugiés et les rapatriés ont lancé aujourd’hui un appel conjoint de 68 millions de dollars pour éviter de réduire les rations alimentaires de plus de 700 000 réfugiés. . Les agences ont mis en garde contre une augmentation de la malnutrition et de l’anémie et un retard de croissance des enfants, entre autres risques.

    ** Afghanistan

    Déménagement en Afghanistan. Nos collègues humanitaires avertissent que près de 23 millions de personnes – soit 55 % de la population afghane – seraient en crise ou en situation d’insécurité alimentaire d’urgence entre novembre 2021 et mars 2022. Nos collègues nous disent que les rapports d’affrontements isolés et de violences touchant des civils et faisant des victimes se sont poursuivies dans tout le pays cette semaine. À Jalalabad, dans la province de Nangarhar, des coups de feu dirigés contre les autorités de facto ont causé la mort de deux enfants le 1er novembre ; et l’explosion d’un engin explosif improvisé radiocommandé en bordure de route qui aurait visé les autorités de facto aurait tué deux civils le 3 novembre. Hier, des affrontements armés ont été signalés dans la province de Bamyan, faisant cinq blessés, dont un civil. Pour sa part, le 3 novembre, l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a lancé la campagne de distribution de semences de blé et d’engrais de la saison d’automne dans l’est du pays. Des sessions de formation technique sur les meilleures pratiques agricoles sont prévues et la FAO prévoit d’atteindre près de 140 000 personnes dans les provinces de Nangarhar, Kunar, Laghman et Nuristan. L’appel éclair pour l’Afghanistan, qui cible 11 millions de personnes avec de l’aide jusqu’à la fin de l’année, demande 606 millions de dollars et est actuellement financé à 54%.

    ** Nomination de cadres supérieurs

    J’aimerais lire dans le compte rendu une annonce qui a été faite hier soir au sujet du nouveau représentant spécial et chef de la Force de maintien de la paix des Nations Unies à Chypre (UNFICYP). Le secrétaire général a nommé Colin Stewart du Canada à ce poste. Il exercera également le rôle d’adjoint au Conseiller spécial du Secrétaire général pour Chypre. M. Stewart succède à Elizabeth Spehar du Canada, à qui le Secrétaire général est reconnaissant pour son solide leadership et son dévouement tout au long de son mandat. M. Stewart, qui a récemment occupé le poste de Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) — de 2017 à 2021 — apporte plus de 28 ans d’expérience dans les domaines de la paix, de la sécurité et de la coopération internationale. affaires. Plus sur notre site Web.

    ** République Centrafricaine

    Comme vous l’aurez vu, hier, le Secrétaire général a fermement condamné l’attaque de lundi par la Garde présidentielle de la République centrafricaine, qui a fait 10 blessés parmi les Casques bleus égyptiens non armés et nouvellement déployés. Il a appelé les autorités centrafricaines à ne ménager aucun effort pour enquêter et tenir rapidement pour responsables les auteurs de cette attaque inacceptable.

    ** Officier de police féminin de l’année des Nations Unies

    Cette année, la femme policière des Nations Unies de l’année a été décernée au surintendant Sangya Malla du Népal. Elle est actuellement au service de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO). Le surintendant Malla est le chef de l’Unité de la police de la santé et de l’environnement de la MONUSCO, qu’elle a contribué à établir. L’unité est responsable de la mise en œuvre des politiques et procédures concernant la santé et le bien-être du personnel, ainsi que des initiatives environnementales de la police des Nations Unies. Son travail a été particulièrement important dans le cadre de la réponse du pays à la pandémie de COVID-19, lors d’épidémies d’Ebola passées, ainsi que lors de crises naturelles et humanitaires telles que l’éruption volcanique de Goma en mai dernier. La surintendante Malla recevra officiellement son prix lors d’une cérémonie virtuelle le 9 novembre.

    ** Journée internationale pour la prévention de l’exploitation de l’environnement en temps de guerre et de conflit armé

    Demain, c’est la Journée internationale pour la prévention de l’exploitation de l’environnement en temps de guerre et de conflit armé. Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) note que l’environnement est souvent resté la victime non médiatisée de la guerre, avec des puits d’eau pollués, des cultures incendiées, des forêts abattues, des sols empoisonnés et des animaux tués pour obtenir un avantage militaire. Le PNUE ajoute qu’au cours des 60 dernières années, au moins 40 % de tous les conflits internes ont été liés à l’exploitation des ressources naturelles, et que les conflits impliquant des ressources naturelles sont également deux fois plus susceptibles de récidiver.

    ** Journée mondiale de sensibilisation aux tsunamis

    Et aujourd’hui, c’est la journée mondiale de sensibilisation aux tsunamis. Dans un message pour la Journée, le Secrétaire général appelle les pays, les organismes internationaux et la société civile à mieux comprendre la menace et à partager des approches innovantes pour réduire les risques. Le Secrétaire général note que l’élévation du niveau de la mer causée par l’urgence climatique exacerbera encore le pouvoir destructeur des tsunamis. Il souligne que nous devons limiter le réchauffement à 1,5°C par rapport aux moyennes préindustrielles et investir à grande échelle dans la résilience des communautés côtières. Le Secrétaire général souligne que la science et la coopération internationale, ainsi que la préparation et l’action rapide, doivent être au cœur de nos efforts pour sauver des vies contre les tsunamis et autres dangers. Et c’est tout ce que j’ai pour toi. Oui, Benno ?

    ** Questions et réponses

    Question : Merci. Deux questions sur l’Éthiopie. Premièrement, le Conseil de sécurité n’a pas pu s’entendre jusqu’à présent sur une déclaration mutuelle. Le silence venait d’être rompu, ai-je entendu. Le Secrétaire général a-t-il un message pour le Conseil de sécurité ?

    Porte-parole adjoint : Eh bien, ce que le Secrétaire général veut voir — et cela a été son cas à tous les niveaux avec le Conseil de sécurité — c’est une réponse unifiée. S’ils peuvent se réunir, c’est crucial pour régler la situation. Le Secrétaire général a clairement exprimé — et comme vous l’avez vu dans sa récente déclaration — ses inquiétudes quant à la situation actuelle sur le terrain en Éthiopie. Et bien sûr, nous avons là-bas M. Griffiths qui souligne ces préoccupations auprès des autorités, et en fait, il a rencontré le premier ministre aujourd’hui. Mais nous avons besoin d’une réponse unifiée du Conseil de sécurité pour guider les États membres à faire face à cette énorme menace qui se pose.

    Question : Et à propos de la situation sur le terrain pour le personnel de l’ONU, les États-Unis ayant autorisé certains membres de leur personnel diplomatique à quitter le pays, comment cela se passe-t-il pour le personnel de l’ONU ? Y a-t-il une partie de cela… des personnes travaillant pour l’ONU qui partiront également, ou comment cela fonctionne-t-il ?

    Porte-parole adjoint : A ce stade, je n’ai aucun départ à vous raconter. Nous examinons la situation au jour le jour. Bien entendu, nous continuerons d’évaluer les conditions de sécurité et de procéder aux ajustements nécessaires.

    Question : Pouvez-vous juste me dire combien de personnes avez-vous dans le pays ?

    Porte-parole adjoint : Je n’ai pas le… attendez. Voyons si j’ai ce numéro. Une seconde. Nous avons 400 employés au Tigré, mais dans l’ensemble du pays, laissez-moi voir. Ce n’est pas ça. Je veux dire, j’ai nos effectifs au Tigré, c’est-à-dire qu’il y a plus de 400 membres du personnel des Nations Unies au Tigré et également environ 1 000 membres du personnel des ONG sur le terrain. Mais, dans l’ensemble du pays, j’aurais besoin de trouver le numéro, et je vous le ferai parvenir dès que je pourrai. Oui, Édie ?

    Question : Suivi de la situation humanitaire. L’ONU a-t-elle pu… et ses partenaires, ont-ils pu apporter une aide humanitaire pendant cette période d’escalade des combats ?

    Porte-parole adjoint : Eh bien, nous avons du personnel sur le terrain et nous avons fait de notre mieux pour fournir de l’aide sur le terrain, mais cela a été très frustrant en raison du manque d’accès humanitaire. C’est quelque chose que M. Griffiths soulève et la nécessité de rétablir un accès humanitaire complet et sans entrave dans tout le pays. Comme vous le savez, des choses comme les vols du Service aérien humanitaire des Nations Unies (UNHAS) vers le Tigré ont été suspendus, et donc… et nous avons eu des problèmes pour livrer des choses, y compris du carburant, ce qui, bien sûr, rend plus difficile l’acheminement de l’aide dans différentes régions. . Donc, nous voulons que tout cela soit restauré. Oui, s’il vous plaît, et puis après, Célhia.

    Question : Merci Farhan. Mercredi dernier, il y a eu une attaque contre trois camions circulant entre la Mauritanie et l’Algérie. Ensuite, il y a eu un rapport contradictoire, celui de la présidence algérienne, qui prétendait que ces camions avaient été attaqués par le Maroc ; un autre a suivi du ministre des Affaires étrangères, et il a dit que les camions ont été détruits à l’est de la berme. Ma question est, puisque nous avons le Polisario hors du cessez-le-feu et qu’ils opèrent à l’est de la Berme, que s’est-il passé ? La MINURSO a-t-elle mené une enquête sur cette question ? Et si oui, s’il y a des résultats ou pas ?

    Porte-parole adjoint : Oui, oui, la MINURSO s’est penchée là-dessus. Nous avons appris l’incident le 2 novembre, c’est-à-dire il y a trois jours. La MINURSO a ensuite pu envoyer une patrouille initiale sur le site de l’incident allégué le lendemain, 3 novembre. Et nous pouvons maintenant confirmer que le site se trouve dans la partie orientale du Sahara occidental près de Bir Lahlou. La Mission a observé deux camions immatriculés en Algérie garés parallèlement l’un à l’autre. Les deux camions ont subi d’importants dommages et ont été carbonisés.

    Question : Suivi. Un suivi. Puisque l’est du Berm est considéré comme une zone militarisée et qu’il existe déjà un poste de contrôle frontalier entre la Mauritanie et l’Algérie, pourquoi n’a-t-on pas utilisé cette route, le poste de contrôle officiel ? Et pourquoi ces camions sont-ils entrés dans une zone d’opération militaire ?

    Porte-parole adjoint : Je n’ai aucune explication sur la raison pour laquelle les camions sont là où ils sont. C’est une question qui est à l’étude, mais je viens de vous rapporter quels sont les premiers résultats…

    Question : Alors, la MINURSO n’a pas couvert ça… ?

    Porte-parole adjoint : Je n’ai rien à signaler à ce sujet. Ce à quoi ils répondaient, c’était le rapport de ces véhicules endommagés. Oui, Célhia, au fond.

    Question : Farhan, à propos de la Centrafrique, pourquoi la garde présidentielle s’en prendrait-elle aux casques bleus, et ont-ils été aidés par Wagner ?

    Porte-parole adjoint : C’est une bonne question à poser, et nous-mêmes pensons que c’est quelque chose qui doit être examiné, pourquoi nos propres casques bleus auraient été attaqués. Donc, nous attendons de voir ce que font les autorités, mais comme vous pouvez le voir dans la déclaration que le Secrétaire général a faite, qui était assez forte dans son langage, il faut se pencher là-dessus. Et comme vous le savez, comme [il] l’a dit, ces actes pourraient constituer des crimes de guerre.

    Question : Mais, sait-on si Wagner était impliqué ?

    Porte-parole adjoint : C’est quelque chose que nous devrons voir ce qu’une enquête aboutit. Oui s’il vous plaît?

    Question : Merci Farhan. Sur la nomination du nouveau Représentant spécial pour Chypre, pouvez-vous nous dire quand il va prendre le relais et qu’il va se rendre sur l’île ?

    Porte-parole adjoint : Eh bien, il vient juste d’être nommé hier soir. Donc, ce sera un peu plus long, mais nous pensons… nous essaierons de le mettre au sol dès que nous le pourrons. Nous vous ferons savoir, s’il vient également ici, si nous pouvons organiser des choses, car comme vous le savez, M. Stewart, dans ses emplois précédents, était disposé à parler à la presse. Abdelhamid, vous avez une question ?

    Question : oui. J’ai peut-être raté cette partie sur le Soudan, Farhan. Pouvez-vous me tenir au courant des contacts de M. Perthes avec les autorités militaires soudanaises et où nous en sommes actuellement dans la médiation ?

    Porte-parole adjoint : M. Perthes poursuit son travail avec les parties. Comme vous le savez, il a rencontré, ces derniers jours, à la fois le Premier ministre [Abdalla] Hamdok et le lieutenant‑général [Abdel Fattah] Burhan, et il poursuivra ses conversations avec toutes les parties. Au début de ce briefing, j’ai expliqué comment la Mission, UNITAMS, s’était prononcée contre l’arrestation de trois personnes qui avaient… après avoir rencontré M. Perthes et nos inquiétudes à ce sujet, mais son travail se poursuit. Et comme contact, je te laisse… Je te donne une personne que tu pourras contacter plus tard. Sur ce, permettez-moi de céder la parole à notre invité. Attendez une seconde, s’il vous plaît.

    Tags : Environnement, climat, développement, maintien de la paix, réfugiés, Soudan, Ethiopie, République Centrafricaine, Conseil économique et social, Sahara Occidental,

    UN Press, 05/11/2021