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  • Algérie : Les réseaux sociaux, principal arme des indépendants

    Les réseaux sociaux, meilleur refuge pour les listes indépendantes afin d’animer la campagne électorale

    ALGER- Les réseaux sociaux notamment Facebook constituent le meilleur refuge pour les listes indépendantes afin d’animer la campagne des législatives du 12 juin prochain, dans le but d’attirer les électeurs car ces sites se veulent l’espace de choix pour une propagande médiatique à moindre coût, ont indiqué des candidats indépendants à l’APS.

    Les observateurs de la campagne électorale qui entame mercredi son septième jour, relèveront que la majorité des listes indépendantes misent sur les réseaux sociaux, en particulier Facebook, pour faire entendre leurs voix.

    Pour ce faire, ces listes ont recours à ces espaces virtuels, même avant le lancement officiel de la campagne, afin de faire connaître, d’abord, les candidats à travers l’apposition des affiches montrant la liste nominative des candidats et le numéro choisi pour se lancer dans cette campagne.

    A ce titre, le candidat indépendant, Assabia Abdelhakim (circonscription électorale de Jijel) a indiqué que sa liste avait ouvert rapidement des pages sur les réseaux sociaux en vue d’expliquer et de convaincre les utilisateurs de ces réseaux du programme électoral tracé, avec l’animation de débats directs avec les sympathisants et les partisans du contenu de ce programme, l’érigeant en « espace d’interaction » qui est difficile à mettre en œuvre sur le terrain, notamment en cette conjonture sanitaire due à la pandémie de Covid-19.

    Il a en outre rappelé que le recours à Facebook se veut « un choix stratégique » pour son parti qui focalise sur la communication avec la frange des jeunes, ajoutant que ce réseau « est une occasion à saisir » afin de se rapprocher des différentes catégories de la société.

    Pour sa part, la candidate indépendante de la circonscription électorale d’Alger, Tamila Aouabed a estimé que les réseaux sociaux sont devenus des espaces médiatiques exploités pour la diffusion des activités de propagande sur le terrain via les vidéos, les photos, les communiqués, …etc.

    Ces sites sur les réseaux sociaux, permettent également, selon la même candidate, de publier l’agenda des activités des membres de la liste et d’inviter le public pour être présent aux différents meetings animés par les membres.

    Selon la même candidate, ces sites sont devenus un « média alternatif » exploité par des listes indépendantes qui manquent d’expérience en vue d’assurer la couverture médiatique de leurs activités pendant la campagne.

    En dépit des avantages offerts par ces sites, un grand nombre des candidats indépendants estime qu’il est impossible de « renoncer » aux méthodes conventionelles de communication avec les citoyens qui sont primoridiales pour convaincre les électeurs.

    Le manque d’expérience en marketing politique dénote une utilisation inégale des réseaux sociaux

    De leur côté, les spécialistes en communication et en information estiment que le recours aux réseaux sociaux par les candidats indépendants pour animer leur campagne électorale dénote une utilisation inégale de ces sites où les candidats sont devenus dans de nombreux cas « la risée » du public.

    A cet égard, le professeur en sciences de l’information et de la communication, Baaziz Brahim, a déclaré que « Le manque d’expérience dans le domaine de la communication politique chez de nombreux candidats indépendants, notamment ceux qui s’engagent pour la première fois dans la course électorale, fait montrer une quasi anarchie dans le recours à ces plateformes qui sont souvent une source de discrédit pour le candidat qui abuse de ces sites à utilisation facile et à diffusion rapide.

    Et d’ajouter: « Mieux vaut pour ces candidats de demander l’aide de spécialistes dans le domaine de la propagande politique pour gérer leur campagne électorale visant à convaincre les citoyens avec des méthodes intelligentes et professionnelles » et s’éloigner de « la publication anarchique de photos et de vidéos » qui peuvent devenir une source de « moquerie ».

    Pour sa part, le professeur en sciences de l’information et de la communication, Laïd Zeghlami, a affirmé qu’ »on ne peut renoncer à l’utilisation des réseaux sociaux dans la propagande politique, au vu de plus de 23 millions d’Algériens sur Facebook ».

    Partant, les candidats indépendants ont opté pour les réseaux sociaux afin de faire entendre leur voix à plus grande échelle, souligne M. Zeghlami, ajoutant qu’une inégalité en matière d’utilisation de ces supports considérés comme une arme à double tranchant a été relevée, d’où la nécessité de consulter des spécialistes en matière de propagande politique via internet.

    Néanmoins, M. Zeghlami estimé que le recours aux réseaux sociaux par les candidats indépendants « reflète leur prise de conscience de l’importance de ces espaces », déclarant que cette expérience doit faire l’objet de nouvelles études en matière de communication politique en Algérie et d’audimat (audimètre) ».

    A rappeler que les représentants des partis politiques et des listes indépendantes avaient entamé leur campagne électorale de 3 semaines, le 17 mai en cours dans le cadre des nouvelles dispositions juridiques visant à mettre l’action politique à l’abri de l’argent sale.

    1483 listes dont 646 listes de partis et 837 listes indépendantes sont en lice pour ces législatives. La campagne devrait prendre fin 3 jours avant l’opération électorale conformément à la nouvelle loi organique relative aux élections.

    Le décret du 21-190 du 5 mai 2021 signé par le Premier ministre stipule que « dans le cadre de l’encouragement des candidatures indépendantes des jeunes à participer à la vie politique, l’Etat prend en charge les dépenses de la campagne électorale des jeunes candidats indépendants, inhérentes aux frais d’impression des documents, de frais d’affichage et de publicité, de frais de location de salles et de frais de transport ».

    APS, 27 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, élections législatives, campagne électorale, candidats indépendants, réseaux sociaux,

  • Algérie/Chanegriha: les réseaux sociaux des “espaces de la haine”

    Le général de corps d’Armée Said Chanegriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire a indiqué, ce dimanche à Alger, que les sites et les réseaux sociaux constituent une tribune pour les réseaux du crime organisé, connus pour leur “rancune et leur haine” envers l’Algérie. Il a souligné qu’en dépit de ces attaques le pays a réussi à les contrer et mettre en échec tous leurs plans et complots menés à travers le cyberspace.

    Selon Chanegriha, “l’Algérie a connu de nombreuses cyber-attaques qui ont ciblé des sites étatiques et d’autres appartenant à des institutions économiques vitales et stratégiques. Ces attaques se sont intensifiées récemment avec la sortie de notre pays de sa crise et l’amorce de la phase de construction de l’Algérie nouvelle, initiée par Monsieur le président de la République, Chef suprême des Forces Armées, ministre de la Défense nationale”.

    Le Général de corps d’armée a souligné que les “sites et les réseaux sociaux ont constitué, ainsi, une tribune pour les réseaux du crime organisé, connus pour leur rancune et leur haine envers l’Etat algérien, pour mener des campagnes subversives visant à porter préjudice à la stabilité et à semer la discorde entre les fils du même pays”, ajoutant que l’Algérie est connu par “ses principes immuables, ses nobles valeurs humines et sa Révolution de libération”.

    Dans ce contexte, le Général de corps d’Armée a précisé que “les tentatives de manipulation, la diffusion des messages de propagande, la promotion des idées subversives par ces réseaux ont, clairement, pour objectif de servir des agendas hostiles qui sont désormais démasqués pour tous”.

    Il a néanmoins relevé que “grâce” à la prise de conscience des concitoyens et la “mobilisation” de toutes les institutions spécialisées en cyber-sécurité, l’Algérie a réussi à “contrer ces attaques et mettre en échec tous les plans et complots menés à travers le cyberespace”.

    Dans cet ordre d’idée, Chanegriha a précisé que ” la mission de protection, de sécurisation et de défense de notre cyberespace est une responsabilité collective, assurée par une stratégie nationale globale de cyber-sécurité, à laquelle nous devons tous adhérer, à commencer par le citoyen, qui doit prendre conscience des dangers du cyberespace et respecter rigoureusement les mesures appropriées lors de l’utilisation des moyens technologiques, en passant par les experts”. Il a indiqué, dans ce sens, que le rôle de ces experts est de “mettre à contribution leurs expériences et leurs points de vue, pour la réussite de cette stratégie nationale”.

    M. Chengriha a souligné que cette responsabilité collective touche également les responsables à tous les niveaux qui doivent veiller à “s’adapter en permanence aux évolutions accélérées du cyberespace et à fournir les solutions requises, tant préventives que correctives, à même de préserver notre fonds informationnel, d’une part, et de sauvegarder les droits et la liberté de nos concitoyens, d’autre part”.
    L’intervention du chef d’état major de l’ANP a eu lieu lors d’une allocution inaugurale des travaux d’un séminaire intitulé “La Cyber-sécurité et la cyber-défense: Enjeux et défis à la lumière des nouvelles mutations multidimensionnelles” .
    Ce séminaire de deux jours, organisé au Cercle national de l’Armée par le département Emploi-Préparation de l’Etat-major de l’ANP, s’inscrit dans le cadre de la promotion et du développement de la sécurité et la défense cybernétique au sein de l’ANP.

    Cette manifestation scientifique s’est poursuivie par la tenue de conférences animées par des enseignants universitaires et des spécialistes civils et militaires, axées dans leur ensemble, sur le traitement des différentes approches adoptées dans ce domaine ainsi que sur l’échange de points de vue concernant les enjeux découlant des nouvelles formes de cyber-menaces.

    Ont pris part à cette rencontre les ministres de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, de la Communication, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de la Numérisation et des Statistiques, des Postes et Télécommunications, du Directeur général de l’Institut National des Etudes de la Stratégie Globale, ainsi que les Commandants de Forces et de la Gendarmerie nationale, le Commandant de la 1ère Région militaire, les Chefs de départements et les Directeurs et Chefs des services Centraux au Ministère de la Défense nationale.

    Le Jeune Indépendant, 23 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, réseaux sociaux, Facebook, Twitter, haine déstabilisation, Saïd Changriha,

  • Algérie/ Elle sévit dans nos médias et réseaux sociaux : Alerte à la publicité mensongère !

    Le marché de la publicité privée, en Algérie, demeurant embryonnaire, puisqu’il n’a été ouvert que depuis une décennie, des données fiables restent rares en rapport avec ce secteur. On ne peut s’en tenir, en effet, qu’à quelques chiffres venant du ministère de la Communication et de recoupements de source auprès d’intervenants sur le marché. Le ministère de la Communication estime la valeur du marché de la publicité en Algérie à 200 millions de dollars US par an, mais les professionnels parlent d’un marché de 350 millions de dollars US annuellement, car tout ne passe pas par les canaux officiels et que tout n’est pas déclaré, affirment certains gérants d’agences de publicité. Un marché envahi par des publicités mensongères, qui, par ailleurs, s’il génère beaucoup d’argent, n’entraine pas moins aussi beaucoup d’arnaques.

    Par Réda Hadi

    Officiellement, il y a près de 4.000 agences de communication en Algérie, et le média le plus utilisé reste la télévision, dont les chaines publiques détiennent 60% du marché face aux privées, la radio et les journaux connaissant, cependant une baisse en termes d’annonceurs.

    Une manne aussi importante suscite évidemment, intérêt et convoitises, et les arnaques ne sont pas loin, pour ne pas dire omniprésentes. C’est particulièrement sur les réseaux sociaux que sévissent le plus les publicités mensongères et les arnaques

    M. Zebdi Mustapha, président de l’Apoce (Association algérienne de protection et d’orientation du consommateur et son environnement), estimera qu’«à ma connaissance, il n’y a pas de lois qui régissent la publicité. L’Apoce compte exercer un lobbying pour faire évoluer les choses et encadrer cette activité. Ce vide en la matière a quelques peu engendré des arnaques, particulièrement sur le net, où tout le monde poste ce qu’il veut. Notre association, pour protéger au maximum le consommateur, a lancé une application «Acheki», qui lui permet de «signaler tout dépassement dans le domaine commercial, y compris l’augmentation injustifiée des prix, les publicités mensongères et les cas de corruption».

    Nonobstant cela, Zebdi affirme que «toute arnaque doit être signifiée. Et ce n’est qu’à ce titre qu’une enquête peut être diligentée».

    Précisant sa pensée Zebdi souligne que la publicité mensongère a pris des proportions énormes en Algérie» et assimile cet état de fait à «une arnaque » punie par la loi».

    «Le consommateur n’est pas arbitre»

    Pour le président de l’Apoce, «le consommateur doit aussi se prendre en charge et ne pas se laisser berner», ajoutant que «le principe de la libre concurrence reste le moyen exemplaire pour satisfaire l’offre et la demande afin de mieux protéger les intérêts des consommateurs et de l’économie. Mais, étant donné que la concurrence ne peut jamais être parfaite, et vu la complexité de la situation économique, les consommateurs ne peuvent jouer leur rôle d’arbitre, en dissuadant les entrepreneurs malhonnêtes ou en boycottant leurs services».

    D’ailleurs, l’article 28 de la loi n°04-02 du 25 juin 2004, fixant les règles applicables aux pratiques commerciales en Algérie, stipule et énumère toutes ces infractions.

    Les publicités mensongères sont des arnaques

    M. Zebdi déplore et montre son incompréhension des publicités sur des medias télévisuels publics et privés, vantant «les bienfaits de produits pharmaceutiques (même naturels), sans l’aval de l’agence gouvernementale dédiée».

    Assimilant ces publicités à de l’arnaque, il souligne qu’« un annonceur sera toujours conduit à mettre l’accent sur des caractéristiques parfois secondaires parce qu’elles lui confèrent une supériorité, ou bien il s’appuiera sur des considérations techniques et détaillées, et là, il risquerait de créer une confusion dans l’esprit du consommateur, ou alors, il s’enfermera dans des considérations sommaires et superficielles et dans ce cas, il peut devenir trompeur… C’est donc, de l’arnaque déguisée». Et c’est le cas, selon lui, de ces «publicités vantant les mérites d’un produit pour vaincre la Covid ou celles de ces compléments alimentaires pour mieux la combattre»

    En ce sens, pour le président de cette association, la publicité comparative peut avoir un effet salutaire, puisqu‘elle peut être en quelque sorte, «une contre pub».

    L’annonceur est seul responsable en cas de défaillance

    Pour Nabila M. qui tient une agence de communication et de publicité, «les arnaques ne sont pas le fait des publicitaires mais de l’annonceur»

    En effet, «le publicitaire est contacté pour promouvoir un produit et le mettre en valeur, et n’est nullement responsable de sa qualité ni de sa fiabilité. Le publicitaire et un support», Nous explique-t-elle, jugeant que si il y a litige, «c’est à l’annonceur de prendre ses responsabilités, car l’agence ne fait que promouvoir le produit et ne procède à aucun contrôle de qualité et de fiabilité. Ce n’est pas son rôle».

    Cette gérante nous affirme aussi que les arnaques sur le net sont souvent le produit d‘une personne (ou groupes) qui abusent de la crédulité de certaines gens ; Pour elle, «il faut dépoussiérer la législation actuelle qui reste faible et qui ne protège pas assez le consommateur, et surtout l’adapter» et de continuer : «pour ma part, il faut une loi qui balise les activités de ces vendeurs sur internet, savoir comment les dénicher, car l’anonymat est dangereux et un numéro de téléphone ne suffit pas pour se plaindre».

    «Les arnaques continueront d’exister, c’est un fait», a-t-elle fait remarquer ajoutant que «les Algériens ne sont pas fous de pub, puisque si l’on s’en tient aux chiffres, l’Algérie affiche un ratio de 5 $/habitant, contre 10 $ en Tunisie et 19 $ au Maroc, mais si on prend le caractère affectif des algériens envers la pub, le constat et tout autre : l’Algérien est plus réceptif que ses voisins, avec en plus, une grosse capacité de relais d’informations, car l’Algérien parle pub», a-t-elle conclu.

    Ecotimes, 11 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, arnaques, réseaux sociaux, publicités mensongères, Facebook,

  • WhatsApp: Nouvelle manière vicieuse de vous voler votre compte

    C’est une découverte effrayante qui a été faite par deux chercheurs en sécurité relayée par Forbes. Avec un simple numéro de téléphone, n’importe quelle personne malintentionnée peut bloquer définitivement un compte WhatsApp et ce, sans aucune connaissance particulière en matière de piratage ou de cybersécurité.

    Comble de l’ironie, cette faille de sécurité est rendue possible grâce a l’authentification a double facteur, justement censée sécuriser au mieux un compte.

    L’authentification a double facteur de WhatsApp est au cœur de cette faille de sécurité

    L’authentification a double facteur (2FA) est un système de sécurité qui a largement fait ses preuves par le passé, et aujourd’hui, quasiment toutes les applications “sensibles” (Google, Facebook, applications bancaires, etc.) l’utilisent.

    Concrètement, ce système permet a un utilisateur de générer un code éphémère a chaque nouvelle connexion, en sus de son mot de passe classique. Ce code est envoyé généralement sur le numéro de téléphone que l’usager a préalablement renseigné, ce qui permet ainsi de garantir une sécurité optimale. S

    En utilisant simplement votre numéro de téléphone, une personne tierce peut tenter de se connecter a votre compte WhatsApp, et générer ainsi une multitude de codes éphémères via l’authentification a double facteur.

    Elle n’aura évidemment pas accès a ces derniers, puisque les codes générés arriveront directement par SMS sur votre téléphone, ce qui l’empêchera de se connecter a votre compte. Rassurant ? En théorie. Inoffensif ? Sûrement pas.

    Lorsque le nombre de tentatives de connexion aura été dépassé, WhatsApp bloquera son système. L’envoi de SMS sera alors suspendu pendant 12 heures, et votre compte sera gelé durant ce même laps de temps.

    L’attaquant n’aura alors qu’a envoyer un e-mail au support de WhatsApp via le formulaire « Compte perdu / volé », et a demander que le numéro de téléphone lié au compte soit désactivé. Le service de messagerie n’effectuant aucune vérification a ce niveau-la, n’importe quelle fausse adresse mail fera l’affaire.

    Vous ne recevrez alors plus les codes de l’authentification a double facteur, et l’attaquant n’aura qu’a répéter son opération.

    Au bout de trois périodes de suspension de 12 heures, WhatsApp désactivera automatiquement et définitivement votre compte, qu’il jugera comme étant corrompu. Un véritable jeu d’enfant qui ne requiert aucune compétence particulière, mais seulement une bonne dose de patience.

    Echourouk online, 15 avr 2021

    Etiquettes : Whatsapp, Facebook, piratage, hacking, réseaux sociaux,

  • Des influenceurs pour lutter contre le djihadisme au Maroc

    UN GROUPE DE RÉFLEXION RELIGIEUX DIFFUSERA DES MESSAGES POSITIFS AUX JEUNES.

    RABAT – Le Maroc va former ses propres « influenceurs » pour combattre l’extrémisme religieux avec les mêmes outils que ceux avec lesquels les plus radicaux réussissent : les réseaux sociaux au lieu des discours cérébraux des théologiens qui n’atteignent jamais les plus jeunes.

    L’idée est venue de la Rabita Mohammadia des Oulémas, un groupe de réflexion religieux créé par le roi Mohammed VI, dont la mission est de promouvoir les valeurs de « l’islam du juste milieu » et de déconstruire le discours extrémiste.

    L’intense activité des djihadistes sur les réseaux sociaux a amené la Rabita à conclure qu’il faut les contrer avec ce qu’elle appelle des « influenceurs positifs », qui seront de toute façon indépendants de l’institution.

    En étudiant le discours de l’extrémisme islamique, Rabita a observé comment les groupes djihadistes ont su s’adapter à l’innovation technologique, en plus de recourir à des concepts gauchistes, panarabistes ou inspirés des théories de la libération pour attirer les futurs adeptes avant de passer à la phase d’endoctrinement.

    La technologie, alliée au discours victimaire, fait des jeunes des proies faciles pour ces extrémistes sur le web, il faut donc les immuniser par un discours positif.

    Noticias de Guipuzcoa, 10 avr 2021

    Etiquettes : Maroc, influencers, djihad, terrorisme, islamisme, extrémisme, radicalisme, religion, réseaux sociaux,

  • Après Facebook, WhatsApp victime d’une vaste opération de piratage

    Quatre jours après la fuite de données de 533 millions d’utilisateurs de Facebook, l’application de messagerie instantanée est, elle aussi, touchée par une campagne d’arnaques. La mairie de Nouméa interpelle les utilisateurs face aux tentatives d’escroqueries sur les réseaux sociaux.

    « Désolé, je t’ai envoyé un SMS à six chiffres par erreur, tu peux me l’envoyer ? » Attention, si vous recevez ce message sur WhatsApp, ne répondez pas. La messagerie instantanée est victime une opération mondiale de piratage, qui vise à prendre la main sur les comptes des utilisateurs, grâce à l’envoi d’un message frauduleux. Cette arnaque, qui a débuté à la fin du mois de mars, a été repérée par le magazine britannique Which ? (en anglais), spécialisé dans la défense des consommateurs.

    Mettre en place la « Vérification en deux étapes »
    L’opération de piratage est bien rodée. Elle débute avec la réception d’un code de connexion pour une authentification à deux facteurs. Si vous le recevez sans l’avoir réclamé, il ne faut surtout pas répondre, ni cliquer sur le lien inséré dans le message.

    À la suite de ce premier SMS, un second est envoyé cette fois-ci, par un contact présent dans la liste du téléphone que les pirates tentent de hacker. Voici le message : « Désolé, je t’ai envoyé un code à 6 chiffres par SMS par erreur, peux-tu me le transférer s’il te plaît ? C’est urgent ».

    Un SMS auquel il ne faut surtout pas répondre, car son envoi signifie que le contact a été hacké et que votre compte le sera aussi. Il faut plutôt penser à activer l’authentification à deux facteurs sur WhatsApp. Pour ce faire, il faut se rendre dans les réglages de l’application, puis dans « Compte » et cliquer sur « Vérification en deux étapes ». Il ne reste plus qu’à l’activer en créant un code PIN puis en ajoutant une adresse mail.

    533 millions d’utilisateurs de Facebook touchés début avril
    Cette vaste campagne de piratage intervient quelques jours seulement après une large fuite de données de 533 millions d’utilisateurs de Facebook à travers le monde, révélée samedi 3 avril. Elle concernait près de 20 millions de Français. Des informations rendues publiques, qui contiennent notamment des numéros de téléphone et des adresses email.

    Pour être informé sur les utilisateurs dont les données ont été révélées, rendez-vous sur le site HaveIBeenPwned. Il suffit d’entrer dans la barre de recherche du site, son numéro de téléphone au format international avec l’indicatif « +33 » à la place du zéro initial. L’opération est également possible en saisissant son adresse mail.

    La mairie de Nouméa alerte sur des piratages
    La Ville de Nouméa précise d’ailleurs que de faux profils aux noms de personnalités publiques, incitent leurs interlocuteurs sur les réseaux sociaux, à s’inscrire pour l’obtention d’une bourse subventionnée par un établissement dénommé « BNI financement ». Une opération pour laquelle des documents falsifiés sont envoyés. Ils « utilisent la signature du maire, le logo de l’État et de la ville », précisent les services de la mairie.

    Les Calédoniens sont appelés à faire preuve de vigilance, à ne pas communiquer d’informations personnelles et à bloquer ou signaler tout compte frauduleux à la police nationale.

    NC ère, 8 avr 2021

    Etiquettes : Facebook, Whatsapp, piratage, hacking, réseaux sociaux, données,

  • Campagne de boycott des produits français – Lancée sur les réseaux sociaux

    Des internautes ont lancé sur les réseaux sociaux une campagne d’envergure de boycott des produits fabriqués en France sous le hashtag “#BoycottLes produitsfrançais” en réaction aux déclarations du président français Emmanuel Macron encourageant les caricatures et les dessins offensants le Prophète Mohamed (QSSSL).

    En effet, le hashtag incitant au boycott des produits français s’est placé en tête des sujets les plus discutés dans le monde arabo-musulman et ce en réaction aux propos hostiles à l’Islam et aux musulmans tenus par des officiels français et en soutien au Prophète (QSSSL).

    En Algérie, plusieurs pages sur les réseaux sociaux et des personnalités publiques ont manifesté leur soutien à cette initiative.

    Le président français a déclaré, lors d’un hommage rendu au prof d’histoire-géographie tué par un jeune homme d’origine tchétchène, que « Nous ne renoncerons pas aux caricatures, aux dessins, même si d’autres reculent », martelant que ce dernier a été assassine « parce qu’il incarnait la République ».

    « Samuel Paty fut tué parce que les islamistes veulent notre futur et qu’ils savent qu’avec des héros tranquilles tels que lui, ils ne l’auront jamais», a insisté celui qui a succédé à François Hollande en 2017.

    Imène Boukhatem / Traduit par: Moussa. K.

    Source : Echourouk Online, 23 oct 2020

    Tags : France, Islam, Islamisme, Charlie Hebdo, caricatures, Samuel Paty, boycott, produits français, réseaux sociaux, campagne,

  • Un journal israélien évoque l’absentéisme du roi du Maroc

    Au cours des derniers mois, Mohammed VI n’a passé que 20 jours dans son royaume, ce qui n’est pas la meilleure stratégie si votre pays a finalement succombé aux manifestations du printemps arabe……Détails……..

    Mohammed VI, le roi du Maroc, compte plus de 3,6 millions de fans sur Facebook.

    Le roi aime partager des photos et des commentaires montrant où il se trouve et ses rencontres. Il semble surtout aimer prendre des selfies avec tout ce qui bouge.

    Ici, il est dans une boutique tanzanienne de souvenirs portant des shorts, des baskets et une chemise imprimée ethnique, là il est vu avec un groupe de rock vêtu d’amples pantalons griffés et décontractés.

    Mais tout le monde n’approuve pas la façon dont le roi passe son temps. Au cours des quatre derniers mois, il a passé un total de 20 jours dans son royaume, à peine 16% du temps dont il est censé travailler. C’est une chute spectaculaire par rapport aux 45% de l’an dernier, qui reste peu aussi. Certes, il a passé une partie de son temps à l’hôpital en France, où il a été opéré pour un rythme cardiaque anormal. Mais le reste du temps a été décrit par des sources officielles comme une «période de récupération post-opératoire».

    Au Maroc, les voix critiques envers le roi se demandaient pourquoi le roi ne fait pas recours à des chirurgiens marocains et préfère se soigner ou passer ses vacances en France plutôt qu’au royaume qui déborde de sites de villégiature et de palais adaptés même au roi saoudien.

    Certains ont noté que les 16 et 23 mars, le roi a dit qu’il avait l’intention de retourner au Maroc et les deux fois il a annulé son retour.

    Quand il est revenu le 16 avril, il avait un emploi du temps serré qui incluait une visite en Afrique centrale, suivie de ce qui a été indiqué comme «départ vers une destination inconnue».

    En d’autres termes, il a pris d’autres vacances.

    La «destination inconnue» que le roi affectionne particulièrement est le château géant du village de Betz dans l’Oise, en France, que son père, défunt roi Hassan II, a acheté en 1972.

    Le domaine entièrement modernisé est entretenu par une grande équipe payée par les contribuables marocains.

    Les impôts marocains financent également des vacances au Maroc pour 15 enfants de la région de Betz, que le roi invite chaque année à visiter son pays. Selon le journal français

    Le Point, les jeunes sont hébergés dans des hôtels de luxe, profitent d’activités sportives telles que le ski nautique et la randonnée à dos de chameau, et reçoivent chacun 500 euros en argent de poche.

    « Les fréquentes absences du roi indiquent-elles qu’il est fatigué d’être roi ou qu’il envisage de se retirer du trône? », s’est interrogé le journal libanais Al Akhbar dans un rapport détaillé sur les activités de Mohammed VI ou ses manquements.

    Le roi, bien sûr, n’a pas l’intention d’abdiquer, sans compter que le prince héritier, son fils, n’a que 15 ans.

    Mohammed est l’un des trois jeunes leaders qui ont émergé au Moyen-Orient à peu près au même moment.

    Lui et le roi Abdallah de Jordanie sont arrivés au pouvoir en 1999, suivis un an plus tard par le président syrien Bashar Assad. Les trois ont presque le même âge; Mohammed est né en 1963, Abdullah un an auparavant et Assad en 1965.

    Leur couronnement a généré un sentiment de changement imminent dans la région, même une petite euphorie.

    Il s’agissait d’une génération de jeunes leaders modernes, d’utilisateurs avertis d’Internet, qui parlent plusieurs langues étrangères et qui sont mariés à des beautés qui sont elles-mêmes devenues membres de l’exposition royale ou présidentielle.

    Mais au bout de quelques années – quelques mois dans le cas syrien – il s’est avéré qu’ils étaient tous scotchés dans leurs cours royales et présidentielles. Des trois, Mohammed VI était considéré comme le «roi virtuel», comme l’appellent ses détracteurs, qui dirige son pays via Twitter, Instagram et Facebook.

    Mais cette description est loin d’être exacte. Le roi est impliqué dans tous les développements dans son pays et est en fait en charge de deux cabinets. L’un a été approuvé par le parlement élu, comme il convient à toute monarchie constitutionnelle, et l’autre joue le rôle de cabinet fantôme composé d’amis et d’experts qui ont plus d’influence que le cabinet officiel.

    Le roi a le dernier mot, mais, en public, il préfère garder une certaine distance pour qu’il puisse tenir le cabinet comme responsable quand la situation dégénère.

    Lorsque des manifestations ont éclaté l’été dernier dans la région du Rif, il a pointé du doigt le cabinet et son Premier ministre, Saadeddine Othmani. Les manifestations se sont terminées par l’arrestation de centaines de personnes et les dirigeants du mouvement de résistance Hirak sont en attente de jugement. Mais la colère populaire ne s’est pas calmée et la rébellion prend maintenant une nouvelle forme.

    Pendant plusieurs semaines, trois grandes entreprises ont fait l’objet d’un boycott des consommateurs: le producteur laitier Centrale Laitière, le fabricant d’eau minérale Sidi Ali et la compagnie pétrolière Afriquia.

    Les Marocains protestent contre les prix élevés des entreprises et le boycott s’est transformé en un mouvement civique exigeant des améliorations dans le niveau de vie.

    Au début, le gouvernement a répondu avec indifférence et mépris, continua à essayer de délégitimer les boycotteurs et a finalement mis en place un comité pour examiner les plaintes.

    Mais le mouvement de protestation n’a pas diminué et le boycott a gravement touché non seulement les entreprises mais aussi les agriculteurs, y compris les producteurs laitiers.

    La société française Danone, qui contrôle Centrale Laitière, a annoncé une réduction de 30% des achats de lait et devrait licencier des dizaines de travailleurs.

    Pendant ce temps, le gouvernement n’a toujours pas conclu d’accord avec les syndicats sur les salaires, qui n’ont pas été augmentés depuis 2011.

    Le roi a gardé le silence jusqu’à présent; il laisse le gouvernement gérer la crise. Au mieux, il peut accepter certaines des demandes.

    Il peut limoger quelques ministres, une ruse souvent utilisée par Abdallah de Jordanie. Au pire, il peut écraser la rébellion par la force.

    La séparation entre le palais et le peuple grandit et ce dernier sent que le roi, qui était extrêmement populaire au début de son règne, montre une certaine indifférence aux écarts sociaux.

    Les médias fidèles continuent à publier des photographies des inaugurations de chantiers auxquelles le roi assiste dans les quelques jours qu’il reste dans le royaume, tandis que les médias sociaux, le théâtre principale des critiques, soulèvent des questions sur la façon dont le roi dirige le pays.

    Le peuple est également occupé avec une question non moins fascinante: le divorce du roi de sa femme Lalla Salma.

    La reine de 40 ans n’a pas été vue en public depuis décembre et n’est même pas apparue dans les photos de famille faites à l’hôpital français en mars. Salma, qui a une maîtrise en informatique, a épousé Mohammed VI en 2002 lors d’une grande cérémonie et est entrée dans l’histoire en devenant la première épouse d’un souverain marocain à être photographiée.

    Elle a aussi poussé le roi à annoncer qu’il n’épousera pas d’autre femme qu’elle.

    Le palais a jusqu’ici refusé de confirmer la séparation du couple ou l’endroit où la reine reste et si elle gardera son titre royal et la garde des enfants.

    Ce secret, contrairement à la publicité faite au mariage, est considéré comme un autre signe du mépris au peuple par le roi, comme si la situation du couple était une affaire privée que personne n’avait le droit de connaître.

    Malgré les critiques, Mohammed VI est populaire parmi les dirigeants occidentaux et entretient des liens étroits avec eux, notamment en France et aux États-Unis.

    Il a également des liens non déclarés avec Israël et intervient occasionnellement dans des conflits régionaux.

    Dans le même temps, le Maroc, qui a résisté au Printemps Arabe sous la direction du roi, a signalé l’année dernière que son calme et sa stabilité pourraient être minés si le roi ne s’impliquait pas activement.

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