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  • Mykonos réduite au silence par les nouvelles règles du COVID

    Mykonos, la célèbre île grecque où l’on fait la fête, est réduite au silence par les nouvelles règles du COVID.

    MYKONOS, Grèce, 18 juillet (Reuters) – Il n’y avait pas de musique ni de danse sur la célèbre île grecque de Mykonos, dimanche, alors que de nouvelles règles visant à contenir la propagation du COVID-19 poussaient les touristes à annuler leurs vacances et laissaient les propriétaires d’entreprises furieux.

    Le tourisme représente un cinquième de l’économie grecque et le pays a désespérément besoin d’une bonne saison cette année, après l’effondrement du nombre de visiteurs et des revenus, qui ont atteint des niveaux records en 2020.

    Mykonos est l’une de ses destinations les plus populaires, attirant plus d’un million de visiteurs chaque été, parmi lesquels des stars d’Hollywood, des mannequins et des athlètes de renommée mondiale.

    « Ils décident de détruire l’économie de l’île au moment le plus critique de l’année », a déclaré Iraklis Zisimopoulos, responsable d’une association de propriétaires d’entreprises qui possède deux hôtels, deux restaurants et quatre bars sur l’île.

    « Nous espérons qu’ils changeront rapidement d’avis », a déclaré M. Zisimopoulos, ajoutant qu’il avait déjà enregistré 30 à 40 annulations d’hôtels.

    Les autorités ont déclaré qu’elles avaient été contraintes d’imposer un couvre-feu nocturne d’une semaine et d’interdire la musique samedi, après une épidémie locale « inquiétante ». en savoir plus

    Selon les règles, la musique est interdite dans les restaurants, les cafés et les clubs et seules les personnes se rendant au travail ou à l’hôpital sont autorisées à circuler entre 1 heure et 6 heures du matin.

    Des touristes sont vus devant des magasins et des restaurants fermés dans la ville de Mykonos alors que la Grèce a interdit la musique dans les restaurants et les bars et imposé un couvre-feu nocturne sur l’île de Mykonos, à Mykonos en Grèce, le 18 juillet 2021. REUTERS/Louiza Vradi
    Aux premières heures de dimanche, les bars et les clubs étaient fermés et les étroites rues pavées de l’île – qui débordent habituellement de fêtards – étaient sombres et vides.

    « Mon argent a été gaspillé, mon temps, j’ai pris des jours de congé sans raison. Bye Mykonos », a déclaré Dina, une visiteuse d’Arabie Saoudite.

    « Nos vacances ont été gâchées », a déclaré Camilla Pierce, du Royaume-Uni.

    D’autres ont dit qu’ils avaient prévu de passer leurs vacances sur des îles voisines.

    « C’est mon anniversaire. Je suis venu pour le fêter et il n’y a pas de musique, donc pas de fête », a déclaré Jesus Marino, un touriste espagnol. « Ramenez la musique s’il vous plaît, s’il vous plaît, s’il vous plaît, s’il vous plaît ».

    Une interdiction de la musique dans les restaurants et les bars pendant un mois, dans tout le pays, pour éviter que les gens se rapprochent les uns des autres pour être entendus, a été levée en juin.

    Mais les infections au coronavirus ont augmenté en Grèce ces dernières semaines, obligeant le gouvernement à rendre obligatoire la vaccination du personnel de santé et des maisons de retraite. Seuls les clients vaccinés peuvent manger à l’intérieur dans les restaurants et les clubs.

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  • Réservation et achat de billets: Uniquement via Air Algérie

    Accès au territoire national : Les précisions de l’Ambassade d’Algérie à Paris

    L’Ambassade d’Algérie à Paris (France) a affirmé, ce mardi dans un communiqué, que l’accès au territoire national n’est soumis à aucune autorisation préalable, rappelant que la réservation et l’achat de billets relèveront uniquement des services commerciaux de la compagnie aérienne nationale Air-Algérie.

    « Il est porté à la connaissance des ressortissants algériens que, suite à la réouverture partielle des frontières et la reprise, depuis le 01 juin 2021, des vols commerciaux, l’accès au territoire national n’est soumis à aucune autorisation préalable », a indiqué le communiqué.

    Aussi, l’opération de rapatriement ayant pris fin le 28 février 2021, l’Ambassade et les Représentations Consulaires en France « ne sont plus en charge de la gestion des opérations de voyages transfrontaliers », souligne le communiqué.
    Désormais, explique la même source, « la réservation et l’achat de billets, ainsi que les frais de confinement relèveront uniquement des services commerciaux de la compagnie nationale (Air-Algérie) ou des autres compagnies aériennes étrangères, lorsque des vols commerciaux, à destination de notre pays, leur sont programmés ».

    S’agissant des demandes de dispense de paiement de frais de confinement pour les catégories d’étudiants et des personnes âgées à faible revenu, les Postes Consulaires en France « continueront à assurer les opérations de vérification de l’éligibilité de nos concitoyens à prétendre à cette mesure décidée par le Président de la République », assure le document.

    « Il demeure entendu que cette opération ne signifie aucunement une réservation auprès de la compagnie Air Algérie », précise l’ambassade.

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  • Les conseils des spécialistes à la diaspora algérienne

    Retour au pays

    C’est parti ! La compagnie aérienne nationale Air Algérie a repris hier ses dessertes internationales, avec un premier vol à destination de l’aéroport parisien d’Orly .Cette reprise des vols, après 14 mois d’arrêt à cause du covid-19, a été rendue possible après la décision prise en conseil des ministres dimanche 16 mai de rouvrir partiellement les frontières de l’Algérie.Ce mardi, les premiers algériens de la diaspora ou ceux qui étaient bloqués à l’étranger vont atterrir à Alger à bord du vol d’Air Algérie. La communauté scientifique tient à sensibiliser nos compatriotes à faire preuve de patience et de s’en tenir aux mesures sanitaires.« Il faut qu’il y ait un respect du protocole sanitaire, c’est dans leur intérêt et celui de tous les Algériens », recommande le Dr Mohamed Yousfi, président de la Société Algérienne d’infectiologie.

    «Le protocole mis en place a été beaucoup décrié alors qu’il a été pratiqué de par le monde », pointe le spécialiste, en réponse aux critiques de la diaspora algérienne pour qui les mesures édictées sont restrictives, voire dissuasives. Un cri qui a eu un écho auprès des hautes autorités, puisque le président de la République a décidé de revoir à la baisse les frais de confinement et de dispenser les étudiants et les personnes âgées à faible revenus des frais liés à la quarantaine. Ces frais sont fixés à 33.000 dinars au lieu de 41.000 dinars initialement, et ce après que le président Tebboune ait décidé de les revoir à la baisse de 20 %.

    Des décisions saluées par le Dr Yousfi. « Je pense qu’il faut qu’on mette la priorité sanitaire en avant, et qu’on arrête de polémiquer », estime l’infectiologue qui n’exclut pas l’éventualité d’un nouvel allègement des mesures si la situation évolue positivement. « On a toujours dit que le protocole sanitaire dépend de la situation épidémiologique, en Algérie mais ailleurs aussi. Les voyageurs venant de Grande-Bretagne sont confinés à leur arrivée en France à cause du variant », a précisé le Dr Yousfi qui précise que l’Algérie n’en a pas encore fini avec l’épidémie du covid.

    Des mesures sanitaires et non politiques

    « Les gens doivent faire preuve de patience. Il y en a qui ont attendu plus de 16 mois, ce n’est pas un confinement de 5 jours qui va changer les choses », tempère le Pr Mostefa Khiati, président de la Forem.« Ces mesures sont d’abord d’ordre sanitaire. Elles ne sont pas politiques. Elles ont été suggérées par le comité scientifique de suivi du covid. On ne peut donc pas dire que ces mesures sont politiques », explique le Pr Khiati qui ajoute que d’autres pays ont pris des mesures plus draconiennes à l’instar de la Chine.« Il n’y a par conséquent pas lieu de s’offusquer et de dire que c’est spécifique à l’Algérie », a poursuivi le Mostefa Khiati.

    Le président de la Forem suggère néanmoins aux autorités de dispenser les personnes vaccinées avec une PCR négative de l’isolement sanitaire. « Il ne sert à rien de leur faire subir le confinement de 5 jours », a-t-il estimé. Air Algérie va opérer cinq vols hebdomadaires vers Paris, Marseille, Tunis, Barcelone et Istanbul. Hier , la compagnie aérienne nationale a annoncé que des préparatifs étaient en cours pour des vols vers deux nouvelles destinations : Rome et Francfort. Air Algérie n’a donné aucune autre indication (dates et fréquences) de ces vols en préparation.

    L’Est Républicain, 02 juin 2021

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  • Air Algérie annonce son programme de vols et les tarifs

    La compagnie aérienne nationale, Air Algérie, a annoncé samedi dans un communiqué, son programme de vols et les tarifs des voyages, suite a la décision relative a l’ouverture partielle des frontières aériennes.

    «Conformément aux décisions des autorités algériennes relatives a l’ouverture partielle de l’espace aérien sur l’International, Air Algérie a le plaisir de vous accueillir a bord de ses avions dès le 1er Juin 2021, dans le strict respect des exigences sanitaires», a précisé la même source.

    «Les conditions d’entrée aux pays desservis ainsi que le programme de vols restent soumis aux décisions des autorités compétentes de chaque pays», a expliqué le communiqué.

    S’agissant du programme de vols, Air Algérie, a indiqué que le vol Constantine-Tunis-Constantine se fera tous les vendredis, Alger-Istanbul-Alger (tous les dimanches), Alger-Paris (Orly)-Alger (tous les mardis et jeudis), Alger-Marseille-Oran (tous les Samedis) et celui d’Alger-Barcelone-Alger (tous les mercredis).

    A propos des tarifs, la compagnie nationale aérienne a précisé que les indications tarifaires a partir de l’étranger sont arrêtées comme suit:

    – au départ de Tunis (591 dinars tunisiens l’aller-retour TTC), au départ de Istanbul (686 dollars l’aller-retour TTC),
    – au départ de Paris (518 euros l’aller-retour TTC),
    – au départ de Marseille (391 euros l’aller-retour TTC),
    – au départ de Barcelone (317 euros l’aller-retour TTC).
    En supplément, ajoute le communiqué, les frais de confinement fixés a 41.000 DA (TTC) sont payables selon l’équivalent en monnaie étrangère (applicable uniquement pour destination étranger-Algérie).

    Concernant les conditions d’entrée en Algérie, la compagnie a expliqué qu’en plus d’un billet d’avion confirmé sur le vol réservé, les personnes plus de 12 ans doivent êtres munis d’un test RT-PCR COVID négatif datant de moins de 36 heures avant la date de départ (en langue Arabe, française ou anglaise), a présenter a l’enregistrement et a remettre a l’arrivée.

    Une fiche sanitaire “dûment renseignée” a présenter a l’enregistrement et a remettre a l’arrivée, téléchargeable sur le lien (https://airalgerie.dz/fiche-sanitaire-fr-en-ar/), est également exigée.

    Le paiement des frais de confinement obligatoire de 5 nuitées au moment de l’achat ou de la confirmation du billet d’avion, ajoute Air Algérie, expliquant que le montant fixé a 41.000 DA (ou équivalent en monnaie étrangère) couvre les frais de transport vers le lieu du confinement, l’hébergement en pension complète et le test COVID prévu a la fin du confinement.

    L’exonération des frais de confinement est entendue dans la limite de deux enfants de moins de 12 ans par famille, note le document.

    Pour les conditions d’entrée aux pays desservis, Air Algérie, a mis a la disposition de sa clientèle plusieurs liens a “consulter régulièrement”, a savoir:

    -Tunisie https://app.e7mi.tn et https://tinyurl.com/uxwjan6j,

    -Turquie https://register.health.gov.tr,

    -France https://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Attestation… deplacement-et-de-voyage,

    -Espagne : https://www.spth.gob.es.

    Par ailleurs, la compagnie a annoncé que l’achat d’un nouveau billet est disponible sur son site web (www.airalgerie.dz), au niveau du Contact Center Air Algérie, au niveau de ses agences en Algérie, en France (Paris et Marseille), en Espagne, ainsi qu’au niveau de son agence a Tunis et celle d’Istanbul, soulignant que d’autres points de ventes seront ouverts ultérieurement.

    Pour la confirmation et/ou changement des anciens billets, ainsi que le règlement des frais de confinement, ils se feront au niveau Contact Center Air Algérie, au niveau des agences de la compagnie en Algérie, en France (Paris et Marseille), en Espagne, ainsi qu’au niveau de son agence a Tunis et celle d’Istanbul, selon la compagnie.

    Dans ce contexte, Air Algérie a expliqué que la modification du billet est gratuite dans la même classe tarifaire, ajoutant qu’en cas de nécessité de vérification de billet, par ses services, une réservation temporaire sera accordée au concerné.

    Ainsi, ajoute la même source, si le billet est prévu pour un départ de l’Algérie, il n’ouvre pas droit a un départ de l’étranger, mais reste valable pour une utilisation dans l’ordre, un avoir ou un remboursement ultérieur.

    La compagnie a, par ailleurs, informé que toutes les mises a jour sont disponibles en ligne sur son site web, ainsi que ses comptes officiels sur les réseaux sociaux, affirmant qu’elle reste “attentive” a l’évolution de la situation pour prendre toutes les dispositions nécessaires utiles en conséquence.

    Echourouk online, 30 mai 2021

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  • Algérie : Mesures prises pour l’ouverture partielle des frontières. Il existe pire ailleurs!

    Vers des voyages seulement en cas de nécessité de et vers l’Algérie? Tout porte à le croire si on conçoit le fait que le pays décide de rouvrir partiellement ses frontières pour éviter l’entrée du Variant du Covid-19. Mieux, l’accès des voyageurs en territoire algérien est réglementé comme c’est le cas pour beaucoup d’autres pays. “Mieux que la France ou l’Italie dans le domaine des restrictions de voyage, cela n’existe pas!” avertit un émigré. Conjoncture sanitaire oblige, des mesures exceptionnelles sont prises par les services du Premier ministre. Ces mesures déjà qualifiées de “draconiennes”, dès leur annonce, n’ont pas échappé aux “critiques” des membres de la communauté nationale établie à l’étranger, spécialement l’ex-député Samir Chaabna de l’émigration qui a appelé à un “assouplissement” de ces mesures.

    Des expatriés se préparant à entamer les “démarches” courantes pour pouvoir regagner leur pays d’origine, dès l’annonce de la réouverture des frontières et des mesures exceptionnelles de voyage prises, ont vite déchanté, sans se demander pourquoi ils n’étaient pas en mesure d’observer ces restrictions alors qu’ailleurs on trouverait les mêmes restrictions sinon les “pires”. Cet alarmisme de certains voyageurs par rapport aux mesures sanitaires rigides, instaurées par le gouvernement, ne tient pas la route.

    La capacité d’observer ces mesures en pleine conjoncture pandémique diffère d’un voyageur à un autre. “Ils veulent tous rentrer normalement comme auparavant au pays alors que la situation sanitaire mondiale n’est plus la même“, confie un responsable bien placé au fait du dossier. Encore qu’ils doivent s’estimer heureux que l’Algérie n’ait pas fermé totalement ses frontières“, reconnaît un homme d’affaire, établi à Marseille qui n’a pas revu sa famille depuis deux ans. Le monde entier s’enfonce dans la prudence devant la “menace” suscitée par les nouveaux variants. Il se démarque progressivement de l’époque faste d’accueil des communautés.

    L’Algérie est parmi les pays touchés par la pandémie qui ont instauré leur “ceinture” sanitaire. Le pays n’est pas le seul pays à mettre des restrictions d’entrée sur son territoire. C’est du moins ce qu’a déclaré le Pr Mohamed Belhocine, président de la cellule opérationnelle chargée d’investigation et de suivi des enquêtes épidémiologiques au niveau du ministère de la Santé, qui rappelle «que sur les 221 territoires dans le monde, il y en a seulement 06 qui ont ouvert complètement leurs frontières, il y en a 110 qui sont fermés et 106 ouverts partiellement avec des restrictions».

    Désormais, n’est pas voyageur en Algérie qui veut. Le pays n’est pas dans une situation normale. Reçu dans l’émission l’Invité de la rédaction de la radio Chaîne 3, le Pr Belhocine récuse les critiques exprimées au sujet de la récente décision des autorités d’ouvrir partiellement les frontières. «Nous ne sommes pas dans une situation normale, à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles», a-t-il dit, en expliquant que si ces dispositions sont prises, c’est pour éviter l’importation des variants de la covid-19. «C’est une situation exceptionnelle et ces mesures ne sont pas les plus draconiennes comparées à celles qui sont en vigueur dans d’autres pays.

    Elles sont contraignantes, je le concède, mais il faut les suivre si on veut permettre aux gens de se déplacer en cas de nécessité, tout en préservant l’intérêt général», a encore expliqué le Professeur. «Le risque d’une flambée des cas de contamination est réel et l’exemple de l’Inde est là pour nous le rappeler», insiste l’invité de la Chaîne 3. S’appuyant sur une récente étude, il affirme qu’«en l’absence de vaccination de masse, les seules mesures de limitation de la mobilité humaine restent les seules mesures efficaces».

    Le Carreforu d’Algérie, 29 mai 2021

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  • Algérie : Des scientifiques expliquent le pourquoi du confinement

    par Nawal Imès

    Le confinement obligatoire imposé aux passagers choisissant la destination Algérie suscite autant d’interrogations que d’incompréhensions. Pourquoi imposer une quarantaine à des personnes présentant un test PCR négatif ? Idem pour les personnes vaccinées. Explications du Pr Salim Nafti, ancien chef de service de pneumologie au CHU Mustapha, et du Dr Mohamed Yousfi, président de la Société algérienne d’infectiologie. Sur un plan purement scientifique, ils jugent cette décision totalement justifiée.

    Nawal Imès – Alger (Le Soir) – Depuis l’annonce des conditions imposées aux voyageurs arrivant sur le sol algérien, la polémique enfle autour de la quarantaine obligatoire qu’ils devront observer. Pourquoi des personnes au test négatif sont-elles obligées de se confiner ? La mesure est-elle abusive ? Sur un plan purement médical, non, répondent nos interlocuteurs interrogés à ce sujet, justifiant ceci par des raisons purement scientifiques.

    Le Dr Mohamed Yousfi, président de la Société d’infectiologie, estime que présenter un test PCR négatif ne peut être considéré comme un quitus. Pourquoi ? «Une personne présentant un test PCR négatif peut s’avérer plus tard positive. Tout le monde sait qu’il y a une marge de 10 à 20% de PCR, même lorsqu’elles sont bien faites, peuvent donner de faux négatifs. La personne peut être dans une phase d’incubation puis être positive deux jours plus tard, qu’elle développe des signes ou qu’elle soit asymptomatique», dira-t-il. Et d’ajouter : «Un test PCR négatif n’élimine le Covid que le jour où il a été fait, pas le lendemain ou deux jours plus tard. Beaucoup de pays ont choisi le même schéma. C’est le cas du Canada qui exige non seulement un test PCR à l’arrivée, mais aussi un confinement aux frais du passager, puis un autre test. C’est la seule manière de s’assurer que la personne n’est pas porteuse du virus. Ces cinq jours de confinement servent à donner le temps à la maladie de se développer si jamais la personne est porteuse du virus, puisque, au moment où elle l’avait effectué, elle n’était peut-être pas encore affectée.» Des mesures d’autant plus justifiées, ajoutera-t-il, par la prédominance des variants puisqu’il explique qu’«il ne faut pas oublier que le risque actuellement, c’est le variant. Dans toute l’Europe, c’est ce dernier qui circule le plus. On ne peut prendre le risque de voir les contaminations exploser. Ces conditions sont tributaires de l’amélioration de la situation épidémiologique. Les protocoles sanitaires n’ont jamais été figés, ils évoluent en fonction de la situation, notamment celle du pays d’où viennent les voyageurs». Pour le professeur Salim Nafti, ancien chef du service de pneumologie au CHU Mustapha-Pacha, le confinement obligatoire trouve ses raisons dans la nécessité de ne laisser aucune faille dans le dispositif, expliquant que «comme il y a une phase d’incubation, il peut y avoir de faux négatifs et de faux positifs, parce que parmi les sujets PCR négatifs, il est possible que dans les 24 heures ou 48 heures, ils deviennent positifs». Pourquoi ? Le Pr Nafti répond que «c’est parce qu’il y a un décalage entre le moment de la pénétration du virus et le moment du test. Il est possible que le virus entre, dans un premier temps, en petites quantités et que dans les jours qui suivent, il se multiplie et c’est à ce moment-là qu’on le retrouve.

    Le confinement obligatoire est une mesure supplémentaire pour ne pas laisser passer entre les mailles du filet des gens qu’on appelle de faux négatifs, et ça reste une recommandation de l’Organisation mondiale de la santé». Qu’en est-il des personnes vaccinées ? «Même vacciné, on peut être porteur du Covid. La vaccination est une mesure préventive et non curative. Et même vacciné, vous pouvez faire une forme modérée, que vous pouvez toujours transmettre aux autres.»
    N. I.

    Le Soir d’Algérie, 27 mai 2021

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  • Voyage et Covid-19 : France, Espagne, Algérie, pass sanitaire

    La saison estivale a débuté. Les vacances et voyages en Europe sont possibles sous conditions selon les pays (quarantaine, test…) et avec un pass sanitaire à partir du 1er juillet. Dès le 1er juin, Air Algérie reprend ses vols vers Paris et Marseille. Hors UE, seul un motif impérieux ou une vaccination complète autorise l’arrivée en France. Liste des restrictions à date par pays et conditions en avion ou en train.

    [Mis à jour le mardi 25 mai à 9h44] Les déplacements en France sont autorisés sans restrictions de distance. Il faut uniquement respecter le couvre-feu de 21 heures à 6 heures du matin. En Europe, les voyages sont possibles mais soumis aux restrictions en vigueur dans chaque pays notamment la présentation d’un test PCR négatif. A partir du 1er juillet, il faudra se munir du pass sanitaire. A partir du 7 juin « toutes les personnes vaccinées » quel que soit leur pays d’origine, seront autorisées à aller en Espagne, a annoncé vendredi le chef du gouvernement Pedro Sanchez. Les règles changent notamment pour aller en Grèce, au Portugal ou en Italie. D’autres gardent leurs frontières complètement fermées comme la Norvège et la Hongrie. Hors Europe, les frontières restent fermées, hors motifs impérieux ou professionnels, et tout déplacement international est totalement et strictement déconseillé jusqu’à nouvel ordre. « Trois vols hebdomadaires de et vers la France seront assurés » à partir du 1er juin par Air Algérie à raison de deux vols de/vers Paris et un vol de/vers Marseille, en plus d’un vol hebdomadaire qui sera assuré de et vers la Turquie (Istanbul), l’Espagne (Barcelone) et la Tunisie (Tunis) », selon un communiqué des services du Premier ministre diffusé par l’agence APS. Les 27 membres de l’Union Européenne se sont mis d’accord pour permettre l’entrée sur leur territoire des voyageurs de pays tiers ayant reçu les injections contre le Covid-19 autorisés par l’UE. On appelle pays tiers les pays ou territoires hors de l’Union européenne. Pour revenir en France, il faut obligatoirement présenter le résultat d’un test RT-PCR négatif réalisé moins de 72 heures avant le départ. En parallèle, les voyageurs en provenance de la Turquie, du Sri Lanka, du Bangladesh, du Pakistan, du Népal, des Emirats Arabes Unis et du Qatar doivent respecter une quarantaine obligatoire de 10 jours lorsqu’ils arrivent sur le sol français. La restriction prévaut déjà pour l’Inde, le Brésil, le Chili, l’Argentine et l’Afrique du Sud. Actuellement, où peut-on voyager ? Dans quels pays peut-on aller ? Faut-il faire un test avant son voyage ? S’isoler à l’arrivée ? Quels sont les motifs impérieux ? Quand faut-il une attestation de voyage ? Voici les dernières annonces à date.

    Voyager en France : où peut-on partir et comment ?
    Les déplacements inter-régionaux sont à nouveau autorisés. Ils sont possibles sans restriction de distance mais le couvre-feu à 21 heures reste en vigueur. Malgré tout, il faut continuer à faire preuve de prudence : le gouvernement conseille fortement de limiter les déplacements inutiles en cette période de pandémie afin de freiner la circulation du virus.

    Pour les déplacements vers et depuis les territoires ultramarins, la production d’un test PCR négatif datant de moins de 72 heures est obligatoire. Les règles variant selon les territoires, il est impératif, là aussi, de se renseigner au moment de la préparation du voyage.
    Pour les voyageurs à destination de la Corse, une déclaration sur l’honneur doit être remplie par les passagers depuis le 19 décembre 2020. Cette déclaration sur l’honneur, imprimée et signée, sera exigée au moment de l’embarquement par la compagnie de transport. Les passagers devront avoir réalisé un test RT-PCR ou antigénique 72h avant le départ.
    Venir en France : comment ça se passe ?
    « La liste des motifs et des catégories de personnes autorisées à venir en France est restreinte », depuis le 24 avril, a indiqué Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, sur Europe 1 le 19 avril. Il s’agit pour l’essentiel des ressortissants nationaux, de leurs conjoints et enfants, et des ressortissants de l’Union européenne ou d’un pays tiers ayant leur résidence principale en France. « La France n’est pas prête à ouvrir ses frontières à tous les pays. Alors que certains de nos voisins européens assouplissent les conditions d’entrée sur leur territoire », confirme le secrétaire d’État aux Affaires européennes Clément Beaune le 16 mai sur Europe 1. « Nous mettons en place des restrictions aux frontières. Je ne peux pas vous donner de date limite, mais cela durera le temps nécessaire, au moins jusqu’à la fin de l’été » pour les pays les plus touchés par l’épidémie. À partir du mois de juin, « la réouverture sera progressive, mesurée avec les pays qui ont une bonne situation sanitaire ».

    ► Depuis un pays d’Europe. Depuis le 24 janvier 2021, selon un décret publié au Journal Officiel, tout voyageur de 11 ans ou plus souhaitant venir en France en provenance d’un pays de l’espace européen (Union européenne, Andorre, Islande, Liechtenstein, Monaco, Norvège, Saint-Marin, Saint-Siège et Suisse) a l’obligation de présenter le résultat d’un test RT-PCR négatif réalisé moins de 72 heures avant le départ. Cette mesure ne s’applique pas aux frontaliers. Par ailleurs, au retour d’un voyage dans un pays de l’espace européen, il vous faudra aussi remplir deux déclarations sur l’honneur. La première, attestant d’une absence de symptômes du Covid-19 et d’un contact avec une personne infectée. La seconde, vous engageant à vous isoler pendant sept jours à l’arrivée puis à passer de nouveau un test à l’issue de votre isolement.

    ► Depuis un pays hors Europe. Les 27 membres de l’Union Européenne ont trouvé un accord pour permettre l’entrée sur leur territoire des voyageurs de pays tiers ayant reçu les injections contre le Covid-19 autorisés par l’UE. On appelle pays tiers les pays ou territoires hors de l’Union européenne. Pour les personnes non vaccinées : seuls les voyageurs disposant d’un motif impérieux sont autorisés à entrer sur le territoire métropolitain.. Tout voyageur, quelle que soit sa nationalité, doit présenter à la compagnie de transport et aux autorités de contrôle à la frontière :

    pour les voyageurs de plus de onze ans uniquement, le résultat d’un examen biologique de dépistage virologique  » RT-PCR COVID  » datant de moins de 72 heures avant le départ (départ du premier vol en cas de voyage avec correspondance) et ne concluant pas à une contamination par la covid-19 ;
    une déclaration sur l’honneur attestant :
    – qu’il ne présente pas de symptôme d’infection à la covid-19,

    – qu’il n’a pas connaissance d’avoir été en contact avec un cas confirmé de covid-19 dans les quatorze jours précédant le voyage,

    – pour les voyageurs de plus de onze ans uniquement, qu’il accepte qu’un test ou un examen biologique de dépistage virologique de détection du SARS-CoV-2 puisse être réalisé à son arrivée sur le territoire national,

    – qu’il s’engage à respecter un isolement volontaire de sept jours après son arrivée en France métropolitaine et à réaliser au terme de cette période, dans le cas d’un voyageur de plus de onze ans, un examen biologique de dépistage virologique (PCR).

    ►Depuis le Brésil, l’Argentine, le Chili, l’Afrique du Sud, l’Inde : Seuls les voyageurs disposant d’un motif impérieux sont autorisés à entrer sur le territoire métropolitain.

    Tout voyageur, quelle que soit sa nationalité, doit présenter à la compagnie de transport et aux autorités de contrôle à la frontière :

    pour les voyageurs de plus de onze ans uniquement, le résultat d’un examen biologique de dépistage virologique  » RT-PCR COVID  » datant de moins de 36 heures avant le départ (départ du premier vol en cas de voyage avec correspondance) et ne concluant pas à une contamination par la covid-19 ou, à défaut, le résultat d’un examen biologique de dépistage virologique (PCR) réalisé moins de 72 heures avant le départ ne concluant pas à une contamination par la covid-19 et d’un test antigénique réalisé moins de 24 heures avant le départ ne concluant pas à une contamination par la covid-19 ;
    un justificatif permettant d’attester l’adresse du domicile ou d’un lieu d’hébergement adapté (hôtel ou assimilé), précisant le cas échéant les modalités d’accès permettant aux agents de contrôle de vérifier le respect de la mesure de quarantaine ou d’isolement, sauf en cas d’isolement dans un lieu d’hébergement mis à disposition par l’administration (des cellules territoriales d’appui à l’isolement ont été mises en place pour accompagner les personnes placées à l’isolement) ou de transit en zone internationale ;
    une déclaration sur l’honneur attestant :
    – qu’il ne présente pas de symptôme d’infection à la covid-19,

    – qu’il n’a pas connaissance d’avoir été en contact avec un cas confirmé de covid-19 dans les quatorze jours précédant le voyage,

    – pour les voyageurs de plus de onze ans uniquement, qu’il accepte qu’un test ou un examen biologique de dépistage virologique de détection du SARS-CoV-2 puisse être réalisé à son arrivée sur le territoire national.

    Les voyageurs feront systématiquement l’objet d’une mesure de quarantaine ou d’isolement qui sera prononcée par arrêté préfectoral à leur arrivée en France métropolitaine pour une durée de 10 jours, qui sera accompagnée de restriction des horaires de sortie du lieu d’isolement (sauf en cas de transit en zone internationale).

    ► Depuis samedi minuit, les voyageurs en provenance de la Turquie, du Sri Lanka, du Bangladesh, du Pakistan, du Népal, des Emirats Arabes Unis et du Qatar doivent observer une quarantaine obligatoire de 10 jours lorsqu’ils arrivent sur le sol français.

    Voyager en Europe : dans quels pays peut-on aller ?

    Partir dans les pays d’Europe est possible mais impose de se plier aux restrictions sanitaires mises en place dans les différents pays membre. Le gouvernement a mis en place un site pour suivre en temps réel l’ouverture des frontières des pays membres de l’Union européenne et leurs conditions d’accès. Pour revenir en France depuis le reste de l’Union européenne, il faut présenter le résultat d’un test PCR négatif de moins de 72 heures.

    ►Les pays de l’espace européen sont les États membres de l’Union européenne, Andorre, l’Islande, le Liechtenstein, Monaco, la Norvège, Saint-Marin, la Suisse et le Vatican. Les voyageurs arrivant d’un État de l’espace européen mais ayant séjourné dans les 14 jours précédant leur arrivée dans un État extérieur à l’espace européen, doivent respecter la procédure applicable aux voyageurs arrivant d’un État extérieur à l’espace européen.

    Partir en Espagne
    A partir du 7 juin, « toutes les personnes vaccinées » quel que soit leur pays d’origine, seront autorisées à venir en Espagne, a annoncé ce vendredi 21 mai le chef du gouvernement Pedro Sanchez.

    ► Tout passager devant se rendre en Espagne par avion doit compléter un formulaire personnel et non transférable. Une fois ce formulaire complété et signé, le voyageur reçoit un QR code associé à son voyage qu’il doit conserver sur son téléphone portable ou imprimer afin de pouvoir passer le contrôle sanitaire aéroportuaire.

    ► Un test PCR effectué moins de 72h avant l’arrivée et dont le résultat doit être négatif, est exigé à l’entrée du territoire espagnol par voie aérienne (aéroports) ou maritime (ports). Cette obligation est étendue aux voyageurs entrant par la route, depuis la France, à compter du 30 mars. Ne sont pas concernés par cette mesure : les enfants âgés de moins de six ans, les voyageurs en correspondance aérienne, et, s’agissant de l’arrivée par la route, les professionnels du transport routier entrant en Espagne dans le cadre de leur activité, les travailleurs transfrontaliers et les résidents de la zone frontalière pour des déplacements ne dépassant pas un rayon de 30 km de leur lieu de résidence.

    Aucune mise en quarantaine à l’entrée sur le territoire espagnol n’est en vigueur.

    Partir au Portugal
    Le Portugal a débuté un déconfinement le 1er mai. Le pays autorise à partir de ce 17 mai, les séjours touristiques pour les ressortissants de la plupart des pays de l’Union européenne ayant une incidence du coronavirus « inférieure à 500 cas pour 100 000 habitants ». Les voyageurs en provenance de ces pays peuvent donc se rendre au Portugal peu importe le motif. Les passagers de plus de 2 ans doivent présenter, avant l’embarquement, un test PCR négatif de moins de 72 heures. Les voyageurs en provenance de Chypre, de Croatie, de Lituanie, des Pays-Bas, de Suède mais aussi d’Afrique du Sud, du Brésil et d’Inde doivent, en plus des tests, respecter une quarantaine de 14 jours à leur arrivée.

    Partir en Italie
    Les conditions de voyage vers l’Italie s’assouplissent le 16 mai. L’Italie a annoncé la fin de la quarantaine de cinq jours imposée aux voyageurs en provenance des pays de l’Union européenne. « Le ministre de la Santé Roberto Speranza a signé une ordonnance qui prévoit l’entrée en provenance des pays de l’Union européenne, de la zone Schengen, de Grande-Bretagne et d’Israël avec un test négatif, annulant ainsi le système actuellement en vigueur de mini-quarantaine », a indiqué son ministère dans un communiqué.

    Partir en Grèce
    Les citoyens de l’espace européen, Schengen et assimilés, ainsi que les résidents permanents des pays suivants : Australie, Macédoine du Nord, Emirats Arabes Unis, États-Unis d’Amérique, Royaume-Uni, Israël, Canada, Biélorussie, Bahrein, Nouvelle-Zélande, Corée du Sud, Quatar, Chine, Koweit, Ukraine, Rwanda, Russie, Arabie saoudite, Serbie, Singapour et Thaïlande L’arrivée en Grèce est autorisée par voie aérienne, de et vers l’ensemble de ses aéroports, ainsi que par voie maritime, routière et ferroviaire. Pour voyager en Grèce, il est impératif de :

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  • Bloomberg : La France va imposer des restrictions supplémentaires aux voyageurs britanniques.

    Le gouvernement français s’apprête à imposer des restrictions supplémentaires aux passagers en provenance du Royaume-Uni afin de lutter contre la variante du coronavirus identifiée pour la première fois en Inde.

    La France va demander l’isolement obligatoire de tous les passagers en provenance d’outre-Manche, a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, à l’issue d’un conseil des ministres.

    Actuellement, les personnes en provenance du Royaume-Uni qui arrivent en France n’ont pas besoin de justifier la raison de leur voyage, mais elles doivent présenter un test Covid négatif et s’engager à s’auto-isoler pendant une semaine, même si elles ont été vaccinées. En vertu des nouvelles mesures, ces voyageurs pourraient être tenus de s’auto-isoler pendant 10 jours et faire l’objet de contrôles à l’hôtel ou au domicile, ainsi que d’amendes.

    Les restrictions plus strictes pourraient affecter les opérations déjà en difficulté du service ferroviaire à grande vitesse Eurostar International Ltd., que des actionnaires, dont la France, ont sauvé, ainsi que les compagnies aériennes.

    Willie Walsh, directeur du groupe de pression de l’Association internationale du transport aérien, a déclaré que ces restrictions supplémentaires étaient une « réaction politique non pas à des données, mais à des anecdotes » qui risquent de dissuader les passagers de prendre l’avion.

    « L’heure est venue de réagir calmement en se fondant sur des données et une évaluation des risques, plutôt que de réagir de manière impulsive aux gros titres des journaux », a déclaré M. Walsh à Bloomberg.

    Le Royaume-Uni a tenté de convaincre la France que de nouvelles restrictions n’étaient pas nécessaires, en soulignant son taux de vaccination élevé. M. Walsh est d’accord avec cette affirmation : « Le niveau de risque que nous devons gérer est très très faible ».

    Bloomberg, 26 mai 2021

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  • L’Algérie va imposer des restrictions aux manifestations de rue

    L’Algérie interdira toute manifestation qui n’a pas reçu d’autorisation préalable, a-t-elle déclaré dimanche, une mesure visant apparemment les manifestations de masse hebdomadaires qui ont évincé un président vétéran en 2019, mais qui ont continué à exiger une purge plus approfondie de l’élite dirigeante.

    Le ministère de l’Intérieur a déclaré que toutes les manifestations auraient besoin d’un permis qui spécifie les noms des organisateurs et une heure de début et de fin des manifestations.

    « Le non-respect de ces procédures entraînera une violation de la loi et de la constitution, ce qui niera la légitimité de la marche, et il sera nécessaire de la traiter sur cette base », a déclaré le ministère.

    De telles restrictions, même si des autorisations étaient accordées, signifieraient que des individus spécifiques seraient désignés comme officiellement responsables d’un mouvement de protestation jusqu’ici sans leader.

    Ces mesures sont conformes à une clause de la nouvelle constitution approuvée par les électeurs algériens en novembre de l’année dernière, lors d’un référendum qui n’a attiré que 25 % de participation, qui exige que les organisateurs donnent des informations préalables aux manifestations.

    Certains manifestants estiment que les restrictions visent à mettre fin à toutes les manifestations de rue. « Ils cherchent des raisons pour justifier toute décision d’interdire les marches », a déclaré Ahmed Badili, membre du mouvement de protestation sans leader connu sous le nom de Hirak.

    Ces restrictions interviennent avant les élections législatives anticipées du 12 juin que le président Abdelmadjid Tebboune, élu en décembre 2019 lors d’un scrutin boycotté par le mouvement de protestation, a promis d’organiser de manière équitable et transparente.

    Des milliers de personnes défilent chaque vendredi depuis février, après une interruption de près d’un an pendant laquelle les manifestations ont été interrompues en raison de la pandémie de COVID-19.

    Les manifestations de masse ont éclaté en février 2019 après que le président de l’époque, Abdelaziz Bouteflika, a déclaré qu’il se présenterait pour un cinquième mandat, faisant descendre des centaines de milliers de personnes dans les rues.

    Bouteflika a démissionné en avril 2019, mais les manifestations se sont poursuivies, les manifestants exigeant le départ de l’ensemble de l’élite dirigeante, la fin de la corruption et le retrait de l’armée de la vie politique.

    Alors que Tebboune a publiquement salué les rassemblements comme un moment de renouveau national et proposé un dialogue avec le mouvement, les forces de sécurité ont détenu des manifestants, suscitant les critiques des organisations de défense des droits.

    Reuters, 09 mai 2021

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  • Barcelone : Explosion de joie et débordements

    BARCELONE, Espagne – Des célébrations de rue impromptues ont éclaté dans toute l’Espagne au moment où l’horloge a sonné minuit samedi, lorsque l’état d’urgence national de six mois visant à contenir la propagation du coronavirus a pris fin et que de nombreux couvre-feux nocturnes ont été levés.

    À Madrid, la police a dû faire sortir les fêtards de la place centrale de la Puerta del Sol, où les scènes de danse non masquée et les signatures de groupes ressemblaient à la vie nocturne pré-pandémique.

    Les adolescents et les jeunes adultes ont également afflué sur les places centrales et les plages de Barcelone pour marquer l’assouplissement des restrictions.

    « Liberté ! » a dit Juan Cadavid, qui reprenait contact avec des amis. Ce Barcelonais de 25 ans se réjouissait également à l’idée de reprendre le travail dans un restaurant étoilé au Michelin, fermé depuis sept mois en raison des restrictions liées à la pandémie.

    Associated Press, 09 mai 2021

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