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  • Algérie/Elections locales : le FLN en tête

    Algérie/Elections locales : le FLN en tête – élections communales, résultats définitifs, RND, indépenndants, Front El Moustakbel,

    Le président de l’autorité indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi, a confirmé, ce mercredi, les résultats des élections locales anticipées en Algérie, organisées le 27 novembre dernier.

    L’ANIE n’a noté aucun changement par rapport aux résultats préliminaires annoncés, mardi 30 novembre, a indiqué le président de l’instance électorale.

    Selon lui, « après épuisement des recours introduits par les partis et les candidats auprès des tribunaux administratifs et le conseil d’Etat, les résultats du scrutin deviennent définitifs ». Ainsi, a-t-il précisé, le taux de participation aux élections des membres des Assemblées populaires communales (APC) était de 36,58%, alors que celui relatif à l’élection des membres des Assemblées populaires de wilaya (APW une sorte de parlement de département) était de 34,76%.

    Concernant le nombre de voix exprimées, Mohamed Charfi a donné le chiffre de 6 377 684 votants, alors que celui des bulletins nuls était de 1136 738. Le corps électoral lors de ce scrutin a atteint, rappelons-le, 23.717.479 électeurs.

    Les résultats communiqués par l’ANIE confirme la « suprématie » des deux anciens partis au pouvoir, en l’occurrence le front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND) qui se sont partagés près d’un million de sièges au niveau des APC et plus de 500 sièges au niveau des APW.

    C’est le FLN qui arrive en tête avec 5978 sièges APC qui lui donne la majorité absolue dans 124 APC et une majorité relative dans 552 autres. L’ex-parti unique a aussi gagné 471 sièges APW. Le RND, pour sa part, a gagné 4584 sièges, avec une majorité absolue dans 58 APC et une majorité relative dans 331 autres. Au niveau des APW, ce parti a obtenu 366 sièges sur 23050 possibles. Les listes indépendantes arrivent en troisième position avec 4430 sièges APC et 100 sièges APW.

    Le front El Moustakbel (l’avenir) s’est, de son côté, à la 4e position avec 3262 sièges au niveau des communes et 304 autres au niveau des APW. Les deux partis islamistes, El Bina et le mouvement de la société pour la paix (MSP) sont arrivés respectivement à la 5ème et 6ème place. Le premier a arraché 1848 sièges APC et 230 autres au niveau des APW, tandis que le second a gagné 1820 sièges APC et 260 autres au niveau des APW. Le Front des forces socialistes (FFS), quant à lui, a obtenu 898 sièges APC et 40 sièges APW.

    Au total, 40 partis politiques ont participé au partage des sièges au niveau des deux Assemblées, mais le niveau de leur représentation reste, selon les résultats de l’ANIE, minime, puisqu’il se limite à quelques dizaines de sièges au niveau national. Pour rappel, l’installation des nouvelles Assemblées élues a commencé depuis quelques jours, avec l’élection des nouveaux maires et des nouveaux présidents d’Assemblées de wilayas (APW). Dans cette opération, les partis et leurs élus se sont livrés à un jeu d’alliances pour pouvoir dégager des majorités.

    AA/Alger/Aksil Ouali

    #Algérie #Elections_locales #Résultats #FLN #RND #Front_el_moustalbel #Indépendants

  • Elections locales : L’Alliance présidentielle en majesté

    Elections locales : L’Alliance présidentielle en majesté

    Elections locales : L’Alliance présidentielle en majesté – Algérie, élections communales, FLN, RND,

    Les élections locales du 27 novembre dernier ont livré mardi leur verdict (en attendant bien sur la confirmation des résultats par la toute nouvelle Cour constitutionnelle), donnant aux partis de la nouvelle coalition présidentielle et indépendants une confortable majorité. Mais au regard des législatives du 12 juin dernier, avec un taux de participation de 4%, ces élections locales marquent un sursaut de participation avec 36,5 % pour les communes et 34,736% pour les assemblées de Wilayas.

    Cependant et au-delà du taux de participation déjà connu le soir même du scrutin, les premiers éléments nouveaux apportés par Mohamed Charfi, c’est qu’ aucun des partis et listes indépendantes engagés dans la course n’est parvenu à arracher une majorité absolue dans les 53 APW, ce qui va ouvrir la voie aux traditionnelles tractations de coulisses pour la formation des futurs exécutifs de wilayas.

    Le FLN, le RND et les listes indépendantes pointent en tête en emportant la majorité des 6.902.222 bulletins de vote validés avec respectivement 5.975 sièges APC et 471 APW pour le parti de Baâdji ; 4584 sièges APC et 336 sièges APW pour le parti de Zitouni et 4.430 sièges pour les APC, et 443 sièges APW pour les indépendants. Même si le FLN et le RND ont réussi à conserver une majorité dans les assemblées locales, leurs résultats respectifs sont inférieurs aux élections locales de 2017 avec une perte substantielle de sièges qui ont profité aux listes indépendantes qui confirment ainsi leur poids sur la scène politique, après leur irruption massive lors des législatives du 12 juin dernier.

    S’agissant des partis islamistes, notamment El Bina et le MSP, le fait saillant les concernant c’est une légère amélioration de leur score par rapport au scrutin précédent, soit 1843 sièges APC pour El Bina et 1820 sièges APC pour le parti de Makri. Ce dernier, tout en déplorant, mardi « les entraves bureaucratiques » et « l’exclusion sans fondements de candidats crédibles et honorables » a qualifié les résultats d’ « acceptables » Sorte de méthode Coué, version Abderazk Makri qui cherche ainsi à se prémunir contre un éventuel assaut de ses contradicteurs dans les prochains jours pour lui reprocher son refus de rentrer au Gouvernement.

    L’autre conclusion à tirer de ce scrutin, c’est par rapport au FFS qui arrive en septième position avec 898 sièges APC et 40 sièges APW. Regarder le résultat en termes de sièges peut en effet paraître comme une claque pour le plus vieux parti de l’opposition. Mais la direction nationale du FFS, en prenant la décision courageuse de participer au vote, son but était moins le nombre de sièges que de casser le mot d’ordre de boycott lancé par les partis de la mouvance démocratique en Kabylie.

    Le nombre de sièges obtenu par la FFS samedi ne correspond pas à son poids électoral, car une bonne partie de sa base n’est pas allée voter, préférant écouter les boycotteurs et non la Direction nationale dont il faut cependant saluer la lucidité et le courage en empêchant, pour le coup, la singularisation politique de la Kabylie. Ce que l’Histoire portera à son crédit.

    H.Khellifi.

    L’Est Républicain, 02/12/2021

    #Algérie #Elections_locales #Elections_communales #FLN #RND

  • Algérie. Elections locales : La vieille garde toujours là !

    Algérie. Elections locales : La vieille garde toujours là ! – Elections communales, FLN, RND, résultats

    Les résultats communiqués hier par le chef de l’Autorité électorale, Mohamed Charfi, fait ressortir trois indicateurs majeurs : un taux de participation de plus de 35%, la persistance de la traditionnelle cartographie politique dominée par le FLN et le RND, deux formations qui dominent le champ politique depuis plus de deux décennies, et des Assemblées sans majorité.

    Quatre jours après le déroulement du scrutin, l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), a annoncé le taux de participation estimé à 36,52 % pour le vote des APC et à 34,76 % pour les APW. Manifestement, la cartographie politique du pays n’a pas connu de changements notables dans la mesure où le FLN préserve sa place de leader en dépit de la zone de turbulence qu’il a traversée depuis février 2019.
    Au total, 7.514.422 électeurs ont voté lors du scrutin de samedi dernier pour les Assemblées populaires communales (APC) pour un corps électoral de 23.717.479 électeurs, soit 36,58 % pour les Assemblées populaires communales (APC), et 6.902.222 électeurs ont voté pour les Assemblées populaires de wilaya (APW), soit 34,76 %, a précisé M. Charfi, lors d’une conférence de presse animée hier au Centre international des conférences (CIC).

    A la lecture des chiffres communiqués par M. Charfi, aucun parti n’a obtenu la majorité absolue dans aucune APW, ce qui ouvre grande ouverte la voie des alliances partisanes pour doter les Assemblées de wilayas d’Exécutifs et travailler sans blocage afin de répondre aux préoccupations des citoyens et réaliser le développement local souhaité.
    Le FLN a eu la majorité relative dans 25 wilayas, le RND majorité relative dans 13 wilayas et les Indépendants la majorité relative dans 10 wilayas.

    Pour ce qui concerne le classement des partis politiques qui ont candidaté à cette échéance, c’est le FLN qui arrive, encore une fois, en tête en remportant 5978 sièges dans les APC. Le parti a réalisé, selon les chiffres de l’ANIE, la majorité dans 124 APC dans 42 wilayas, et une majorité relative dans 552 APC.

    Ces résultats sont-ils de nature à «immuniser» la direction du parti qui fait face à des dissensions en interne où renfonceront-ils la pression sur Baâdji et ses proches ? Les prochaines semaines seront vraisemblablement très animées, voire agitées, dans la maison du FLN.

    Ce dernier est par ailleurs talonné dans le classement des partis par le Rassemblement national démocratique (RND), qui a gagné 4 584 sièges dans les APC avec 331 majorités relatives, ce qui le contraint dans ces cas au jeu des alliances partisanes.

    Arrivent ensuite les listes indépendantes avec 4 430 sièges dans 91 APC à travers 24 wilayas, des chiffres qui mériteraient observations et études approfondies pour une compréhension juste et précise de la place que tendent à occuper les listes indépendantes dans le paysage politique et institutionnel du pays.
    En quatrième position, c’est le Front El Moustaqbal qui arrive avec 3 262 sièges réalisant la majorité absolue dans 34 APC et la majorité relative dans 228 autres APC.

    De son côté, le Front des forces socialiste (FFS) n’a pas réalisé les scores souhaités par sa direction, y compris dans ses fiefs traditionnels notamment. Le vieux parti de l’opposition s’est contenté de 898 sièges dans les APC où il a eu la majorité absolue dans 47 APC et la majorité relative dans 65 APC à travers 7 wilayas.
    Aux APW, le FLN est talonné de près par les listes indépendantes avec 443 sièges à travers 10 wilayas, le Rassemblement nationale démocratique (RND) avec 366 sièges à travers 13 wilayas, le Front El Mostakbel avec 304 sièges à travers 12 wilayas, puis par le Mouvement de la société de la paix (MSP) avec 239 sièges à travers 5 wilayas.

    Les structures locales pour trancher la question des alliances
    Le Mouvement de la société pour la paix (MSP), a exprimé sa «satisfaction» quant aux résultats obtenus lors de ces élections aussi bien dans les APW que les APC, considérant que «la parti a renforcé son ancrage dans la société à travers le territoire national».

    En ce qui concerne les alliances qui s’imposent dans les assemblées où il n’y a pas de majorité partisane, la direction du MSP a expliqué que l’option est laissée à «l’appréciation des structures locales selon les considérations qu’impose la réalité de toute circonscription».
    Le parti présidé par Makri a souligné cependant qu’il refuse toute alliance avec «ceux qui peuvent être soupçonnés de corruption ou de proximité avec l’argent sale», favorisant plutôt «des alliances de nature à garantir la «cohérence» pour le parti et «la stabilité» pour le pays et les représentations de l’Etat au niveau local.

    L’option du MSP ne semble pas ainsi différer de celle de l’ancien parti unique, le FLN, dont la direction de Baadji, a laissé, elle aussi, le libre choix aux structures locales avec cependant l’insistance à «privilégier» l’intérêt du parti aux «considérations personnelles».

    NAZIM BRAHIMI

    Reporters, 01/12/2021

    #Algérie #Elections_locales #Elections_communales #FLN #RND

  • Algérie. En rang serré

    Algérie. En rang serré – Elections communales, FLN, RND, partis politiques

    L’important constat à retenir des dernières élections est celui de la remarquable mue du Front de libération nationale. Non pas qu’il s’agisse du retour d’une dorure d’un blason terni depuis l’indépendance, loin s’en faut, mais de la lente extinction d’une stature d’un front politique né dans le feu que les opportunismes voraces ont profondément perverti jusqu’à être abasourdi par les réclamations de son classement au musée. L’heure présente n’est plus à la déclamation justifiée contre un parti politique pour qu’il se mette en touche, puisque le temps a fait son œuvre et que l’on voit bien que le FLN n’est plus qu’un parti comme un autre après avoir rendu de loyaux services.

    On doit convenir aujourd’hui qu’une stratégie de génie a transporté son aura gonflé avec une relative douceur dans un recoin de grenier. On est obligé de comprendre et sans doute d’admettre qu’il a été une arme propice pour déblayer les lourdes charges dangereuses des conjonctures délicates traversées par le pays et l’histoire dira s’il faut le féliciter pour ses services rendus.

    Son cousin germain, le Rassemblement national démocratique est logé à la même enseigne. L’un comme l’autre aura servi un temps de paratonnerre contre des turbulences décidées à mettre le pays à terre. Dans l’analyse de leurs bilans de plusieurs décennies très mitigés et décriés, il serait injuste de ne pas adjoindre la disponibilité et l’engagement de plusieurs de leurs militants à se mettre aux avant-postes au péril de leurs vies face aux bourrasques terrifiantes qui menaçaient de faire exploser le pays. Ils s’y sont engagés au moment où des armateurs du verbe rasaient les murs en se méfiant de leurs ombres.

    La part des choses est évidemment de mise dans la mêlée des conjonctures et seule la grande histoire peut se targuer de se vêtir de la toge divine pour qu’elle attribue aux faits et aux actes leurs réelles densités.

    Comme attendu, le recyclage s’opère et le militantisme change de carapace pour s’adapter au sens du vent. Peu importe. Le constat est que la marche en rang serré d’avant a finalement disparu.

    par Abdou Benabbou

    Le Quotidien d’Oran, 01/12/2021

    Elections locales: Les résultats préliminaires connus

    Le Front de libération nationale (FLN) est arrivé en tête des élections locales avec 5978 sièges dans 124 APC à travers 42 wilayas, a annoncé mardi le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi, lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation des résultats préliminaires des Locales du 27 novembre.

    Il est suivi par le Rassemblement national démocratique (RND) avec 4584 sièges dans 58 APC à travers 27 wilayas, les listes indépendantes avec 4430 sièges dans 91 APC à travers 24 wilayas et le Front El Mostakbel avec 3262 sièges dans 34 APC à travers 18 wilayas.

    L’Algérie compte 1541 communes et 58 wilayas, dont dix nouvellement créées.

    Le taux de participation aux élections locales du 27 novembre est de 36,58 % pour les Assemblées populaires communales (APC) et de 34,76 % pour les Assemblées populaires de wilaya (APW), a indiqué Mohamed Charfi.

    Au total, 7.514.422 électeurs ont voté lors du scrutin de samedi dernier pour les Assemblées populaires communales (APC) pour un corps électoral de 23.717.479 électeurs, soit 36,58 % pour les Assemblées populaires communales (APC), et 6.902.222 électeurs ont voté pour les Assemblées populaires de wilaya (APW), soit 34,76 %, a précisé M. Charfi.

    Le Quotidien d’Oran, 1/12/2021

    #Algérie #Elections_locales #FLN #RND #Partis_politiques

  • Algérie. Elections communales : FLN et RND toujours devant

    Elections locales, premiers résultats – Algérie. Elections communales : FLN et RND toujours devant

    Les résultats provisoires des élections locales anticipées qui ont commencé à être connus, dès avant-hier au soir, et qui ont continué à filtrer, hier, révèlent de grandes caractéristiques.
    M. Kebci – Alger (Le Soir) – Il y a, d’abord, le parti du Front de libération nationale que d’aucuns estimaient en «fin de mission» qui, après les élections législatives anticipées de juin dernier, confirme sa bonne santé puisque sauvegardant sa première place en termes d’Assemblées populaires de wilaya et de communes arrachées, soit à des majorités absolues ou relatives.


    Mais il est bon de relever la déroute de certains membres du comité central du vieux front et qui n’auraient pas pu arracher de sièges à l’APW d’Alger où ils ont concouru. Il s’agit des ex-députés Saïd Bounab et Lies Saâdi et de l’ex-maire de Bab-el-Oued Hocine Kettou.
    Cela dit, cette suprématie sur l’échiquier politique national, le vieux front du pouvoir ne la sauvegarde qu’en laissant quelques plumes au profit d’autres partis, notamment le Front El Moustakbal que plus d’un qualifie d’antichambre du FLN et qui confirme, de ce fait, sa progression depuis sa création en 2012 par Abdelaziz Belaïd qui n’était autre que le plus jeune membre du comité central du FLN à une certaine époque. D’ailleurs, le Front El Moustakbal ravit la première place au FLN dans la capitale où il arrive en première place à l’APW avec 11 sièges devant le FLN qui s’est contenté de 10 sièges.

    Le même schéma se reproduit au niveau de l’APW de Tipasa, où le FLN perd sa traditionnelle première place au profit du Front El Moustakbal qui est pratiquement présent dans toutes les APW où il a concouru. Le vieux front a également enregistré un net recul au niveau de l’APW de Boumerdès remportée par des candidats indépendants et où il se contente de seulement 4 sièges, comme c’est le cas à Ghardaïa où il se contente de seulement 6 sièges, loin derrière les indépendants qui ont raflé la bagatelle de 19 sièges. Autre révélation de ces élections, la petite avancée enregistrée par la mouvance islamiste, tous segments confondus. Rares sont, notamment, les APW où l’un des deux partis qui constituent cette mouvance, le MSP et El Binaa, ne figure pas quand ils sont présents les deux dans nombre de ces assemblées. Le duo islamiste s’est même accaparé l’APW de Médéa avec 18 sièges (10 sièges pour le MSP et 8 autres pour El Binaa). Ceci en sus de la présence à deux ou trois autres APW, du Font pour la justice et le développement que préside Abdallah Djaballah comme c’est le cas à El-Tarf.

    L’autre parti à s’être distingué à l’occasion de ce double scrutin local anticipé est le Rassemblement national démocratique qui a réussi à faire plus que maintenir sa position, allant jusqu’à améliorer, certes petitement, son score aux élections locales du 27 novembre 2017. Quand il n’est pas premier, il est le plus souvent le deuxième au niveau, notamment, des APW et des grandes communes du pays.

    FFS : la grosse déception
    L’autre élément distinctif de cette élection des précédents scrutins, le net recul du Front des forces socialistes dans ses propres fiefs que constituent les communes et wilayas de Kabylie et dans l’Algérois. Un recul matérialisé, notamment, par son absence, pour la première fois depuis le pluralisme politique, au niveau de l’APW de Boumerdès, wilaya où il n’a réussi à avoir la majorité que dans trois communes (Afir, Naciria et Ammal), mais également dans l’APW de Sétif où, pourtant, il a concouru, ne réussissant qu’à avoir deux majorités, à Béni-Ouartilane et Aïn Legredj. Ceci dit, le vieux front de l’opposition a pu avoir deux sièges dans l’APW d’Oum-el-Bouaghi et seulement 5 sièges dans celle emblématique d’Alger pour les besoins desquels deux membres de l’instance présidentielle du parti ont candidaté.

    Mais la grosse déroute a été enregistrée dans les wilayas de Béjaïa et Tizi-Ouzou où le FFS a, en plus d’avoir perdu la commune du chef-lieu de la capitale des Hammadites au profit du FLN, n’a réussi à avoir que 15 membres à l’APW, ce qui hypothéquerait les chances du P/APW sortant et membre de la direction nationale du parti d’être reconduit. Le même scénario est de mise au niveau de la capitale du Djurdjura où le FFS a, en plus de perdre, une fois de plus, la bataille de la commune chef-lieu de wilaya au profit des candidats indépendants, a laissé des plumes au niveau de l’APW avec seulement 15 sièges arrachés. Ce qui augure d’âpres tractations du premier secrétaire national du front à l’effet de sauvegarder son poste à la tête de l’APW, surtout que le FLN et le RND avec lesquels il a de tout temps conclu des accords seraient tentés, cette fois-ci, de voir du côté des trois autres listes indépendantes qui comptabilisent 23 sièges.

    Ceci sans compter le nombre de communes arrachées par le parti et où il a concouru pour certaines d’entre elles seul, faute d’autres listes concurrentes. Une moisson de seulement une soixantaine de communes, loin de la cagnotte habituelle du vieux front lors de pareils rendez-vous électoraux.

    Mohamed Kebci

    Le Soir d’Algérie, 30/11/2021

    #Algérie #Elections_communales #Elections_locales #Résultats #FLN #RND

  • Algérie: Le RND dit « oui » à Aymen Benabderrahmane

    PARTICIPATION AU GOUVERNEMENT : Le RND dit « oui »

    Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Tayeb Zitouni, a annoncé officiellement la participation de son parti au gouvernement d’Aymen Benabderrahmane, s’engageant à travailler en coordination dans le cadre d’une stratégie nationale inclusive pour relancer l’économie nationale.

    En effet, lors de la seconde session du Conseil national du parti, organisée hier au Centre International des Conférences (CIC), à Alger, Zitouni a révélé avoir accepté l’offre du président de la République Abdelmadjid Tebboune, concernant la participation dans la composante du nouvel Exécutif, précisant à ce sujet que son retour au gouvernement sera «efficace» pour lutter contre la corruption, la bureaucratie et participer davantage à la relance économique à travers l’application des lois dans le gouvernement et leur législation dans l’APN. Cependant et dans ce même sillage, il déclara « notre parti ne saurait refuser l’offre du président de la République, d’autant plus que nous avons des compétences qui peuvent participer à l’effort de réparation du pays », ajoute le SG du RND, mais, poursuivit-il « nous resterons vigilants contre toute forme de dérives et nous serons toujours aux côtés du peuple ». Appelant, dans ce cadre, la classe politique et nationale ainsi que tous les acteurs de la société à travailler ensemble dans une vision nationale inclusive, rappelant que cette initiative ne sera pas difficile vu que tous les acteurs de la scène nationale sont pour l’unité nationale et l’intérêt du pays. Également Zitouni a affirmé, dans son allocation, que la relance économique ne peut se réaliser sans l’implication de tous, soulignant l’impératif et l’urgence de lutter contre la corruption, la bureaucratie administrative.

    Zitouni rejette toute idée de « réconciliation économique »

    Évoquant la lutte contre la corruption, le SG du RND a parlé de certaines voix qui appellent, selon lui à la « réconciliation économique » à laquelle, rappelons-nous, le président du Front El- Moustakbal Abdelaziz Belaïd a plaidé lors de sa campagne électorale pendant les législatives du 12 juin, proposant de « blanchir » les hommes d’affaires impliqués dans des affaires de corruption et les intégrer dans la vie politique et économique. Sur ce, Zitouni et sans le nommer, a critiqué cette proposition en la rejetant catégoriquement, « le RND refuse de négocier avec cette catégorie qui ont volé l’argent du peuple », « on croit à la justice algérienne et cet argent devrait être récupérer » ajoutant que personne ne peux décider du sort de ces derniers à la place du peuple. Avant de conclure que « la lutte contre la corruption reste une obligation et une priorité».

    En outre, le même SG a salué les efforts du président Tebboune dans cet égard tout en louant celles de l’ANP concernant la protection des frontières et la lutte contre le terrorisme.

    La révision de la loi électorale, « une nécessité »

    Parlant du processus électoral et sa participation dans les législatives dans lesquelles son parti a obtenu 58 siéges à l’APN, Zitouni a dénoncé la mauvaise gérance de l’administration, et l’existence de la fraude qui seraient, selon lui, « circonscrites » à certaines wilayas. Affirmant, dans ce registre, que la nouvelle loi électorale a prouvé son échec, et qu’il faut, en toute urgence, la réviser.

    Parlant par ailleurs, des affaires internes du parti, le SG a souligné que le RND a subi plusieurs coups de boutoir, ces derniers temps notamment après le Hirak, mais « il reste toujours débout, car il est profondément enraciné dans les profondeurs du peuple » rassure-t-il. Pour ce qui est de la politique extérieure du pays, le parti a réitéré ses positions concernant les questions palestinienne et sahraouie pour la liberté et leurs indépendances.
    Sarah Oubraham

    UNE INITIATIVE DU RND
    Test PCR obligatoire avant d’accéder à la salle de conférences

    Une première depuis le début de la pandémie corona en Algérie, le parti du Rassemblement national démocratique a fait une bonne initiative lors de son Conseil national au CIC au profit des invités, la presse, les militants, les organisateurs… Il s’agit de test covid anti génique pour chaque invité avant d’entrer à la salle de conférence où ce tient son Conseil national, dont les résultats (du test) sont connus au bout de 15mn. Cette initiative a permis de détecter des cas positifs de covid chez certains présents, et les renvoyer pour arrêter la propagation du virus dans la salle. Cette initiative devrait se généraliser chez les organisateurs de tels évènements telles les rencontres, les conférences et autres activités et pourquoi pas la rendre obligatoire parmi les mesures de préventions.
    Sarah O.

    Le Courrier d’Algérie, 04/07/2021

    Etiquettes : Algérie, RND, gouvernement, Aymen Benabderrahmane,

  • Algérie : En attendant le gouvernement

    par Abdelkrim Zerzouri

    Le tour est-il fait sur la question de la formation du prochain gouvernement après les rencontres organisées par le président de la République dans le cadre des consultations politiques avec les représentants des partis et les indépendants, qui ont obtenu le plus grand nombre de sièges à l’Assemblé populaire nationale (APN) à l’issue du vote du 12 juin dernier ? Peu ou pas du tout habitué à ce genre de tractations politiques qui précèdent la constitution d’un nouveau gouvernement, dont les critères de choix des femmes et des hommes qui le composent obéissaient jusque-là à la cooptation, les chefs des partis concernés par ces rencontres étaient très avares sur les discussions qu’ils ont eues avec le président de la République.

    C’est à peine si l’opinion a eu droit à des généralités sur le sujet dans les déclarations des chefs de partis et du représentant des indépendants à leur sortie de la rencontre avec le président de la République. Globalement, loin des résultats décrochés aux dernières législatives, tous semblaient adopter un discours d’humilité qui les prédispose à composer les uns avec les autres dans l’union. Le FLN, qui veut avoir du poids dans le prochain gouvernement, a souligné à l’issue de la rencontre avec le président de la République l’importance de la participation des partis vainqueurs aux législatives du 12 juin pour «l’avenir du pays sur tous les plans».

    Alors que ce dernier parti, qui est arrivé en tête avec 98 sièges, a seulement précisé dans ce cadre qu’il n’exclut aucune partie dans la formation du nouveau gouvernement, le représentant des indépendants a vaguement indiqué que le président de la République était attentif à leurs propositions, le MSP y voit à l’issue de la rencontre en question que le débat a été «bénéfique et riche», le parti El Moustakbal a estimé pour sa part que les défis socioéconomiques exigent l’unité de toutes les forces politiques nationales, le RND veut «un gouvernement de compétences et non pas un gouvernement de partage de butin» et El Bina a carrément évoqué la nécessité de former un gouvernement de «commando politique» dans les plus brefs délais.

    En somme, l’opinion n’est pas plus avancée sur les têtes et leurs couleurs politiques qui vont entrer dans ce nouveau gouvernement. Les concernés n’ont-ils pas essayé d’introduire ou de proposer des noms de leurs députés «ministrables» ? La teneur du débat lors de ces rencontres a-t-elle été, à ce point, superficielle ou cache-t-on le jeu et les ambitions des uns et des autres ? Pourtant, au vu des urgences qui attendent le nouveau gouvernement, il est utile d’aller droit au but dans cette courte période pour aborder les choses plus sérieuses. Mais, dans ce brouillard, on voit bien que le programme du président de la République trouvera écho favorable au sein d’une large majorité des députés. Cela, sans qu’on voit se dessiner une quelconque alliance présidentielle, puisque des partis et les indépendants soutiennent ouvertement ce programme indépendamment les uns des autres, pour le moment. Dans cette logique, on aura un Premier ministre choisi par le président de la République à la tête du gouvernement et non un Chef de gouvernement issu d’une majorité qui aura son propre programme à appliquer, comme le stipule la Constitution. C’est ce qu’on ne sait pas sur ce nouveau gouvernement, dont le choix de sa composante n’arriverait certainement pas à contenter tout le monde. Et de là naîtrait une «opposition» de ceux qui refuserait d’y faire partie, pour ne pas de faire de la «figuration» dans des ministères de moindre importance que leur ambition politique ?

    Le Quotidien d’Oran, 30 juin 2021

    Etiquettes : Algérie, Abdelmadjid Tebboune, consultations, formation du gouvernement, élus, FLN, RND, MSP, indépendants,

  • Algérie : Le profil bas du FLN

    Le parti du FLN ne semble pas avoir la grosse tête, loin s’en faut. En effet, malgré sa victoire lors des élections législatives anticipées du 12 juin dernier puisqu’il est arrivé en tête en obtenant 98 sièges à la future APN devançant ainsi tous ses rivaux, l’ex-parti unique fait profil bas en ne criant pas victoire sur tous les toits.

    Il ne se montre pas ambitieux outre mesure, non plus. Ainsi, alors qu’il a tout a fait le droit de revendiquer le poste de Premier ministre du fait de la première place décrochée aux législatives, le parti du FLN se montre plutôt modeste. Au sortir de l’audience accordée par le président de la République avant-hier samedi dans le cadre des consultations en vue de former le prochain gouvernement, le secrétaire général de l’ex-parti unique, Abou El Fadl Baadjhi, n’a pas en effet revendiqué le poste de Premier ministre pour son parti. Dans une déclaration à la presse il dit n’avoir proposé aucun nom pour ce poste. Par contre il a bien souligné que son parti compte avoir le plus grand nombre de ministres au sein du futur cabinet. « Le Président nous a fait la proposition de participer au prochain gouvernement (…) Nous avons présenté la nôtre pour participer au gouvernement. Les contacts entre nous et le Président sont maintenus dans les prochains jours en vue de participer », a indiqué Abou Fadl Baadji.

    « La désignation du poste de chef de l’exécutif est une prérogative du président de la République, la Constitution ne l’oblige pas à choisir tel ou tel autre parti. Le président de la République a sa vision, et ses prérogatives sont définies par la Constitution », a précisé Baadji lorsque il a été interrogé sur l’ambition du FLN d’occuper le palais du Docteur-Saâdane. Cette posture est somme toute logique, estiment de nombreux observateurs eu égard, à l’évidence, au contexte politique général que traverse le pays. Le parti du FLN, que d’aucuns veulent bannir totalement de la scène politique nationale en le « mettant au musée » étant donné qu’il représente un patrimoine pour tous les Algériens, a été vertement honni par les manifestants durant le hirak, au même titre d’ailleurs que son frère ennemi le RND. D’aucuns le croyaient totalement discrédité, ce d’autant que son ex-secrétaire général, Djamal Ould Abbès, est en prison, condamné pour des faits liés à la corruption. Or, après avoir attendu que passe l’orage, le FLN a surpris tout ce monde en obtenant la première place lors des législatives anticipées du 12 juin. Le RND, qui est arrivé en quatrième position avec 58 sièges, a lui aussi sauvé la mise.

    Ces deux partis ont confirmé qu’ils « disposent d’une base sociale qui leur est fidèle. Mais cette donne est à même de fausser les calculs de ceux qui voulaient donner une autre image du pays ». Un pays totalement rivé vers le changement réclamé à cor et à cris par le hirak. Certains pensent que même le Président Tebboune est quelque peu embarrassé par ces résultats. Et c’est pourquoi aussi il serait très réticent à l’idée de nommer un Premier ministre issu du FLN et ce serait le même scénario pour le poste de président de l’APN. On comprend dès lors mieux pourquoi les élus indépendants ont manifesté l’ambition d’avoir le poste de Premier ministre. Et ce sont toutes ces données qui expliqueraient aussi ce profil bas du FLN.

    Par : PAR KAMEL HAMED

    Le Midi Libre, 28 juin 2021

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  • Algérie : Le choix du roi pour le président Tebboune

    L’issue de l’élection législative anticipée du 12 juin dernier a donné au pays une cartographie politique inédite : contrairement aux scrutins précédents, la future Assemblée populaire nationale (APN) sera quasiment à sens unique. Aucun parti d’opposition ne siégera dans la chambre basse du parlement. Les résultats de cette élection législative, que devait confirmer hier soir le Conseil constitutionnel, sont en faveur du chef de l’Etat. Abdelmadjid Tebboune aura tout le loisir de constituer une majorité présidentielle, donc de nommer un premier ministre de son choix sans se sentir obligé de prendre en compte les positions de chacun des partis politiques en compétition. Résultat : en dehors du Mouvement de la Société pour la paix (MSP) qui attend un signal de la présidence de la République, les autres groupes et formations politiques ont fait leur allégeance au président de la République.

    Après le FLN et les indépendants, le Rassemblement national démocratique, RND, a fait connaître lui aussi son camp. Tayeb Zitouni, qui s’exprimait hier à Alger, a indiqué que pour lui, après les législatives du 12 juin, « les contours de la nouvelle Assemblée populaire nationale (APN) se dessinent de façon claire », et il s’est avéré que le RND « est un des acteurs dans le pôle national qui constitue, aujourd’hui, la nouvelle carte politique de l’Algérie ».

    M. Zitouni a également souligné que le groupe parlementaire issu des dernières élections législatives « dira son dernier mot et aura des positions importantes qui refléteront le débat politique conscient adopté par les militants du parti lors de la campagne électorale». Pour lui, le groupe parlementaire du RND « orientera ses premiers intérêts vers la concrétisation des objectifs du parti, des intérêts qui se rencontrent dans beaucoup de points, avec le projet du président de la République et des groupes politiques au sein du Parlement». Lundi dernier, le groupe des indépendants s’est réuni à Alger. «Nous sommes les élus des listes indépendantes aux législatives du 12 juin.

    Nous serons des membres actifs au sein d’un bloc et d’une classe large plus cohérente et efficace, en vue de soutenir et appuyer le programme du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visant à édifier une Algérie Nouvelle aux contours clairs avec des fondements politiques et une pratique démocratique qui prônent le développement dans tous les domaines», lit-on dans un communiqué sanctionnant cette réunion. Les indépendants seront très probablement la locomotive de la future alliance présidentielle.

    Auparavant, le FLN avait lui aussi annoncé son soutien au chef de l’Etat. Mais comme le RND, le chef de cette formation, Abou El-Fadhl Baadji, sait que son parti ne sera pas mis en avant par le chef de l’Etat lors de la composition du gouvernement. Les deux partis se contenteront de quelques ministères. Ce sera aussi le cas d’El-Moustakbal et d’El-Bina qui entreront certainement au gouvernement. Il reste désormais à scruter la position du MSP. Le parti de Abderrazak Makri pour intégrer « un gouvernement d’union nationale ». Mais si le chef de l’Etat ne fait pas appel à ses services, il va jouer le rôle de l’opposition !

    Akli Ouali

    L’Est Républicain, 24 juin 2021

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  • Algérie : Contours d’une majorité présidentielle

    Quelle majorité à l’APN ? Cette question a été posée avant même l’organisation des législatives anticipées du 12 juin dernier. Elle s’est posée aussi avec acuité au lendemain de l’annonce des résultats provisoires du scrutin qui ont donné une composante mosaïque de la future Assemblée, où aucune majorité ne se dégage malgré la victoire du FLN qui s’est adjugé 105 sièges. Depuis mercredi dernier, on commence à connaître la réponse. La majorité sera, à moins d’une surprise de dernière minute, « présidentielle’’ .

    Une initiative vient d’être lancée dans ce sens. Elle est l’œuvre de certains indépendants. Ces futurs députés ont, avant même la confirmation officielle de leurs résultats par le Conseil constitutionnel (Cour constitutionnelle en vertu du dernier amendement de la Constitution), lancé des appels au soutien du programme du chef de l’Etat. A titre individuel ou par groupe, ces « indépendants » commencent, depuis mercredi dernier, à rendre publics des communiqués appelant les nouveaux élus non partisans « à rejoindre l’initiative ». « Nous appelons tous les indépendants à rejoindre cette initiative pour préserver la stabilité du pays et participer à son développement », précisent par exemple trois députés de la wilaya de Bordj Bou Arreridj dans un communiqué signé, le 16 juin dernier.

    Un autre élu de Tindouf abonde dans le même sens. « J’annonce ma participation à l’initiative lancée dans le cadre de la coalition des listes indépendantes pour soutenir le programme du président de la République pour des réformes globales qui consolideront la nouvelle Algérie », écrit-il dans un autre communiqué. Ce n’est que le début. La course au soutien du chef de l’Etat fera sans doute rage dans les prochains jours.

    Selon certaines sources, d’autres élus sur des listes indépendantes s’apprêtent à leur emboîter le pas dans les jours à venir. Pour rappel, 78 sièges dans la future APN sont revenus aux indépendants qui deviennent ainsi la deuxième force à l’Assemblée. Mais de nombreux élus sur les listes indépendantes sont des militants des partis politiques qui siègeront aussi à l’APN.

    En effet, des partis dits du pouvoir, en l’occurrence le FLN et le RND et ceux qui gravitent dans sa mouvance, à l’image du front El Moustakbel et El Bina, doivent s’inscrire dans ce sillage. Les dernières déclarations de leurs responsables le confirment. Ils ont même l’intention d’intégrer le prochain gouvernement. Même scénario pour le parti islamiste, le MSP, dont le président Abderrazak Makri avait fait des clins d’œil au chef de l’Etat, mercredi dernier. Il faut donc attendre la position de Jil Jadid de Sofiane Djilali qui a été laminé lors de cette élection, puisqu’il n’a obtenu qu’un seul siège.

    Samir Rabah

    L’Est Républicain, 19 juin 2021

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