Étiquette : RNI

  • Bras droit d’Akhannouch et candidate à Marbella

    Topics : Espagne, Maroc, Iman El Akel, Marbella, Aziz Akhannouch, RNI,

    Le bras droit du Premier ministre marocain en Espagne se présente pour le PSOE à Marbella le 28-M

    Par Ignacio Cembrero

    Le 18 mai 2021, une vingtaine de Marocains se sont rassemblés devant la subdélégation du gouvernement à Malaga, pour dénoncer haut et fort l’accueil et l’hospitalisation à La Rioja de Brahim Ghali, le chef du Front Polisario. Gravement malade du covid-19, il a été transféré, fin avril 2021, de l’hôpital militaire d’Alger à l’hôpital San Pedro de Logroño. L’imam El Akel, l’un des manifestants à Malaga, a fait une déclaration à l’agence de presse officielle marocaine (MAP) : « Il s’agit d’un geste inamical [de la part du gouvernement espagnol] et d’une initiative qui piétine les engagements pris entre les deux pays voisins et les fondements de la relation bilatérale ». « L’accueil du chef du Polisario par l’Espagne assombrit la relation bilatérale », a-t-il ajouté. La justice espagnole doit « envoyer cet assassin derrière les barreaux », a-t-il conclu.

    El Akel, qui selon la MAP dirigeait l’une des organisations appelant au rassemblement, a fait cette déclaration par patriotisme marocain, son pays d’origine, bien qu’il ait aujourd’hui la nationalité espagnole, ou peut-être en réponse aux slogans du Rassemblement national des indépendants (RNI). Il s’agit du parti politique présidé par Aziz Akhannouch, qui est également chef du gouvernement marocain depuis 2021. En fait, selon le Centre national de renseignement, ces manifestations de mai 2021 ont été encouragées par la Direction générale des études et de la documentation (DGED), le service secret étranger du Maroc. Cela ne signifie pas que ceux qui sont descendus dans la rue étaient des agents marocains. « Les services de renseignement marocains ont été actifs » en essayant de « mobiliser la colonie marocaine et tout son réseau associatif pour manifester contre la décision du gouvernement espagnol d’accueillir » Ghali, lit-on dans une note d’information du CNI datée du 24 juin 2021.

    Dans les milieux de l’immigration marocaine, El Akel est considérée comme le bras droit d’Akhannouch en Espagne, le bras droit du leader du parti d’idéologie « libérale » et « composé d’hommes d’affaires et de bourgeois », selon la page Wikipédia qui lui est consacrée. Le RNI est un parti fondé en 1978, à la demande de Hassan II, par son beau-frère Ahmen Osman. Il a été créé avec le soutien de l’appareil d’Etat pour battre la gauche puis les islamistes dans les urnes. Selon le magazine américain Forbes, Akhannouch dispose d’une fortune d’environ 2 milliards de dollars. Il est la deuxième personne la plus riche du Maroc après Mohammed VI.

    Malgré ce militantisme, El Akel figure sur la liste du PSOE pour les élections municipales de mai à Marbella, dirigée par José Bernal et présentée à la presse mercredi dernier par Patxi López, porte-parole socialiste au Congrès. Elle figure en 14e position sur la liste – le PSOE compte aujourd’hui 10 conseillers – et il est donc peu probable qu’elle soit élue. El Akel est venue en Espagne pour étudier les sciences politiques à l’université de Grenade et travaille aujourd’hui dans deux entreprises, une société immobilière et un cabinet d’avocats.

    Interrogée sur ce qui semble être un double militantisme, au sein du PSOE et du RNI, Mme El Akel a refusé de répondre au téléphone à ce journaliste. Elle a indiqué que son « conseiller » pourrait fournir des explications. Elle a rappelé qu’elle était affiliée au PSOE et qu’elle s’était présentée aux élections municipales sous sa bannière. Elle a déclaré ne pas être au courant d’une autre affiliation politique.

    Le site officiel du RNI décrit El Akel comme un « membre du comité des droits de l’homme du parti » qui effectue un « travail de coordination depuis l’Espagne ». Sur la chaîne YouTube du RNI, on peut voir des extraits du discours qu’il a prononcé en mars 2019 lors d’une conférence organisée par le parti à Madrid. À sa droite, à côté du pupitre, se trouve Akhannouch, qui était alors ministre de l’Agriculture. « La commission des droits de l’homme du RNI a étudié en détail les violations des droits de l’homme de la communauté marocaine dans le pays de résidence », a-t-elle déclaré. « L’Espagne n’accorde pas aux immigrés marocains le droit de vote aux élections municipales, mais, comble de l’ironie, elle parle de la nécessité de s’intégrer dans la société, tout en empêchant la participation politique, alors que le vote est un facteur d’intégration », a-t-elle ajouté.

    Le droit de vote des immigrés marocains est un thème récurrent dans les discours d’El Akel. « Ce n’est pas parce que nous ne sommes pas nés ici que nous n’avons pas le droit d’être élus ou de voter aux élections municipales », s’est-il plaint, par exemple, à Benavente le 13 avril 2019, lors d’une conférence organisée par le conseil municipal, selon le journal La Opinión de Zamora. Elle a participé à la conférence en tant que représentante du RNI, selon le journal. Trinidad Jiménez avait annoncé en juillet 2011, alors qu’elle était ministre des Affaires étrangères, qu’un accord serait signé avec le Maroc pour que ses citoyens vivant en Espagne puissent voter aux élections municipales et que les Espagnols puissent faire de même dans le pays voisin. Cela n’a pas été fait et les gouvernements espagnols successifs n’ont pas manifesté d’intérêt depuis lors, pas plus que les autorités marocaines. S’il n’y a pas d’accord, c’est une responsabilité partagée par les deux gouvernements, et pas seulement par les Espagnols. On n’a jamais entendu El Akel demander publiquement à la RNI de pousser à la conclusion d’un accord.

    Cette double affiliation des politiciens d’origine marocaine résidant en Espagne se retrouve dans d’autres cas, même si elle n’est pas aussi frappante. Mohamed Chaib, par exemple, a été député du PSC au Parlement catalan pendant plusieurs législatures et au Congrès des députés, ainsi que membre du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, organe consultatif des autorités de Rabat en matière de politique d’émigration. Pour être élu en Espagne, il faut avoir la nationalité espagnole, et pour faire partie de cet organe, il faut avoir la nationalité marocaine. Il n’existe pas d’accord de double nationalité entre l’Espagne et le Maroc. Le président de la Chambre des conseillers marocaine (Sénat), Enaam Mayara, a déclaré le 7 avril à Rabat, lors d’une réunion avec des femmes de l’Istiqlal, le parti auquel il appartient, que « la communauté marocaine en Espagne doit être considérée comme un instrument de pression et de soutien capable d’influencer la politique étrangère de ce pays ami », selon plusieurs journaux marocains. Ces propos lui ont été reprochés par plusieurs hommes politiques et, deux jours plus tard, il s’est rétracté dans une brève déclaration au quotidien Goud.

    El Confidencial, 20/04/2023

    #Marruecos #Espagne #Imán_El_Akel

  • Le statut juridique des partis marocains en Europe

    Le statut juridique des partis marocains en Europe

    Maroc, partis politiques, France, Belgique, USFP, RNI, RIME, PAM,

    Dans un email envoyé le 11 juin 2013, Omar El Mourabet, responsable du Comité Central des marocains à l’étranger, demande des information sur la forme juridique choisie pour la création de la section du parti USFP en France. « S’agit-il d’une section (فرع) avec les statuts du parti au Maroc ou sous forme d’une association loi 1901, surtout que l’Usfp est pionnier dans ce domaine?, s’interroge-t-il. « Dans le cas où vous avez juste une association, peux-tu me dire aussi si le contenu de vos statuts mentionne bien que vous êtes une section du parti ou pas », demande-t-il à Youssef Lahlali, chargé de communication dans l’USFP de Paris.

    Voici le texte intégral de son courrier ainsi que les réponses reçues de la part des responsables partisans en France

    السلام عليكم ورحمة الله تعالى وبركاته الإخوة والأخوات الكرام

    حياكم الله وعساكم بكل خير.
    نظرا لبعض التساؤلات التي يطرحها بعض الإخوة ومزاعم يروجها البعض الآخر حول الشكل القانوني للأحزاب المغربية في الخارج، تجدون أسفله جواب مسؤولي 3 احزاب مغربية بالخارج وهم الأصالة والمعاصرة، والأحرار والاتحاد الاشتراكي علما بأن حزب الاستقلال يتخذ نفس الإطار.

    المسؤولون الثلاثة يؤكدون ما سبقت وأخبرت به جميع الإخوة مسؤولين وأعضاء ، ;وما قمت بهذا التوضيح إلا درءا للتشويش الذي قد يقوم به البعض، وجوابا على أسئلة بعض الإخوة والأخوات حفظهم الله.
    أسأل الله عز وجل أن يجمع كلمتنا من أجل خدمة مشروع حزبنا العتيد والسير قدما في ما بدأناه طالبين منه تعالى أن يرزقنا السداد والتوفيق.

    لكم مني أطيب التحيات في هذا الشهر الكريم آملا أن تكونوا على كل خير وطالبا منكم الدعاء والسلام

    عمر المرابط
    مسؤول اللجنة المركزية لمغاربة الخارج

    Réponse PAM:

    Salam Ssi Omar je vous confirme que le seule cadre juridique pour créer une représentation politique d’un parti étranger est une association loi 1901.Cest ce que nous avons fait et dont l’objet est promouvoir la culture démocratique et l’esprit de citoyenneté au sein de la communauté marocaine en France .
    Cordialement
    M.Zitouni

    Envoyé de mon iPhone

    Le 10 juin 2013 à 18:11, Omar El Mourabet omar.elmourabet@gmail.com a écrit :

    Salam ssi Mohammed,
    J’espère que tu vas bien.
    En tant que responsable du PAM en Europe et suite à notre discussion téléphonique de toute à l’heure, et pendant laquelle nous avions parlé du statut juridique du PAM entre section (فرع) ou sous forme d’une association loi 1901, j’aimerai que tu me confirmes stp par écrit ce que tu m’as mentionné .
    Si tu peux dire aussi sur l’objet du conteu de vos statuts et si vous mentionnez que vous êtes une section du PAM ou pas.
    Ta réponse, est pour nous éclairer en interne sur ce sujet, et notamment pour certains de nos adhérents qui prétendent que c’est possible de créer directement une section.
    Dans l’attente de ta réponse, je tiens à te remercier d’avance pour ta réponse.
    Amicalement


    لكم مني أطيب التحيات والسلام
    Omar ElMourabet
    Envoyé de mon iPad

    Début du message transféré :
    ​Réponse RNI​

    Expéditeur: Mohammed Amrabt
    Date: 10 juin 2013 21:38:04 UTC+02:00
    Destinataire: Omar El Mourabet omar.elmourabet@gmail.com
    Objet: Rép : RIME

    Salam si Omar,
    Ce que je peux te confirmer est que dans l’état actuel Rime est une association loi 1901 dont l’objet est de renforcer les liens et défendre les intérêts des MDM dans les 2 pays (origine et d’accueil). Il n’y a pas de lien juridique avec le RNI.
    Des amis m’ont dit que l’USFP et l’ISTIKLAL ont des sections en France sous formes d’associations loi 1901. Mot « section » utilisé est purement communicationel.
    Amitiés
    M. AMRABT

    Envoyé de mon iPad

    Le 10 juin 2013 à 18:14, Omar El Mourabet omar.elmourabet@gmail.com a écrit :

    Salam ssi Mohammed,
    J’espère que tu vas bien.
    En tant que responsable du RNI en France et suite à notre discussion téléphonique de toute à l’heure, et pendant laquelle nous avions parlé du statut juridique du RNI entre section (فرع) ou sous forme d’une association loi 1901, j’aimerai que tu me confirmes stp par écrit ce que tu m’as mentionné à propos de RIME (si je ne me trompe pas)
    Si tu peux dire aussi sur l’objet du contenu de vos statuts et si vous mentionnez que vous êtes une section du RNI ou pas.
    Ta réponse, est pour nous éclairer en interne sur ce sujet, et notamment pour certains de nos adhérents qui prétendent que c’est possible de créer directement une section.
    Dans l’attente de ta réponse, je tiens à te remercier d’avance pour ta réponse.
    Amicalement

    -​Réponse USFP
    Salam Si Omar,
    Autant que parti politique on a pas le droit d’exercer,
    اي ان الفروع والكتابة الاقليمية ليس لهما وجود قانوني ونحن منظمون في اطار جمعية وطنية تسمى الوصل تخضع للقانون الفرنسي
    اي ان التنظيم الحزبي معترف به في المغرب لكن التنظيم القانوني هو على شكل جمعية
    وفي القانون المنظم للجمعية ليس هناك اشارة اننا تنظيم سياسي،رغم وجود علاقة مع
    الحزب الاشتراكي الفرنسي
    بالتوفيق سي عمر
    تحياتي
    يوسف

    #Maroc #Partis_politiques #France #Belgique

  • Maroc:Des islamistes à l’endroit et des islamistes à l’envers!

    Maroc:Des islamistes à l’endroit et des islamistes à l’envers! Le PJD a secoué les âmes des croyants avec quelques versets, le RNI avec des espèces sonnantes.

    Selon Mohammed Ennaji, le RNI et le PJD ont en commun le fait de brandir la religion comme leitmotiv, les uns comme voie de salut, les autres comme menace contre le progrès! « Autrement dit nous avons affaire à des islamistes à l’endroit et des islamistes à l’envers ! », dit-il.

    Dans un commentaire posté sur les réseaux sociaux intitulé « Des gouvernements qui se suivent et se ressemblent », le sociologie et historien marocain se pose la question : « Des libéraux et des islamistes, comment est-ce possible ? ». « Oui plus que possible, évident même, ça saute aux yeux à présent. Le PJD, usant de ce qu’il avait dans sa besace, avait secoué les âmes des croyants avec quelques versets, il n’a été en fin de compte ni efficace ni même pas islamiste ! », écrit-il.

    Il ajoute que « les soi-disant libéraux actuellement au pouvoir ont fait tinter aux oreilles des électeurs des espèces sonnantes qui jusqu’à présent n’ont pas trébuché dans les bourses ! Des engagements dans les deux cas sans suite qui vaille un bulletin de vote même quand il est pitoyablement monnayé ».

    « Mais le fonds que les deux partis ont en partage c’est l’absence de projet. De l’agitation, des mirages, du blabla point barre », souligne-t-il.

  • Maroc : Un milliardaire pour premier ministre

    Maroc : Un milliardaire pour premier ministre

    Maroc, Aziz Akhannouch, RNI, élections législatives, #Maroc,

    Aziz Akhannouch, le politicien marocain qui a battu en brèche le parti islamiste marocain PJD et a été chargé depuis le 10 septembre 2021 par le roi du Maroc de former un nouveau gouvernement, est un milliardaire classé chez Forbes.

    Akhannouch est en effet le PDG d’Akwa Group, un conglomérat marocain particulièrement actif dans le secteur pétrolier et gazier.

    Forbes a estimé sa valeur nette à 1,4 milliard de dollars en novembre 2013, selon les informations qu’on trouve sur Wikipédia.

    Selon la même source, Akhannouch a hérité Akwa de son père en 2020, et était 12ème sur la liste annuelle de Forbes des milliardaires les plus riches d’Afrique, avec une valeur nette estimée à 2 milliards de dollars.

    Il est ainsi, après Néjib Mikati au Liban, le 2ème milliardaire arabe à prendre la tête d’un gouvernement.

    African Manager, 20 septembre 2021

  • COPE : « Une étape historique au Maroc »

    Maroc, élections, Aziz Akhanouch, RNI, islamistes, #Maroc,

    Avec la nomination d’Aziz Akhannouch comme nouveau Président du Gouvernement du Maroc, une nouvelle étape s’ouvre

    Avec la nomination d’Aziz Akhannouch comme nouveau Premier ministre du Maroc, une nouvelle étape historique s’ouvre dans notre pays voisin, qui a tourné le dos à l’islamisme politique après dix ans de pouvoir. Akhannouch est un homme d’affaires qui a réussi à devenir l’homme le plus riche du Maroc.

    Fort d’un bilan d’efficacité en tant que ministre de l’Agriculture et de la Pêche, ainsi qu’à la tête de son parti libéral, devenu la première force politique du pays, il bénéficie du soutien enthousiaste du roi Mohamed VI lui-même, ébloui par la capacité de cet homme d’affaires fier de ses racines amazighes, dans la région reculée du Sus, au pied du Grand Atlas, qui a tout quitté pour transformer le Maroc en un pays moderne, sans la médiation d’aucune idéologie.

    Il est significatif que le nouvel homme fort du Maroc n’ait pas évoqué dans ses premières déclarations les conflits territoriaux qui empoisonnent les relations du Maroc avec l’Espagne et l’Algérie. La grande priorité du Gouvernement qu’ Akhannouch entend former est d’améliorer le quotidien des Marocains d’un point de vue commercial, habitués qu’ils sont à générer de la richesse et de l’emploi.

    Une grande partie de sa victoire électorale est due à sa démission de tous les salaires en tant qu’homme politique, député et ministre, ainsi qu’à l’utilisation de sa fortune personnelle pour payer ses conseillers et aux fréquents déplacements de son avion privé dans tous les coins du pays. C’est le profil d’un homme avec lequel le gouvernement espagnol devra comprendre dans les années à venir.

  • Maroc: le PJD giflé au profit des franc-maçons de Mohamed VI

    Maroc, élections, Mohammed VI, PJD, RNI, Istiqlal, #Maroc, islamistes,

    Législatives marocaines : les islamistes giflés au profit des franc-maçons proches de Mohamed VI

    Les législatives marocaines tenues ce mercredi 8 septembre 2021 ont réservé une mauvaise surprise au Parti de la justice et du développement (PJD) du chef du gouvernement Saadeddine El Othmani, grand perdant de cette joute électorale..

    Selon les résultats annoncés ce jeudi matin par le ministre marocain de l’intérieur Abdelouafi Laftit, le PJD arrive en queue de peloton derrière ses principaux adversaires le Rassemblement national des indépendants (RNI), le Parti Authenticité et modernité (PAM), tous deux de tendance libérale, et le Parti de l’Istiqlal (PI, centre droit), qui remportent respectivement 97, 82 et 78 sièges (sur 395).

    Le PJD de Saadeddine El Othmani passe de 125 sièges obtenus aux dernières législatives à 12 sièges obtenus lors des législatives de ce mercredi 8 septembre 2021.

    Le vainqueur de cette joute est le RNI, appartenant à la coalition gouvernementale, est dirigé par un homme d’affaires fortuné, Aziz Akhannouch, décrit comme proche de sa majesté.

    Mohmed VI devra désigner un chef du gouvernement issu du parti vainqueur des législatives, pour remplacer l’islamiste Saadeddine El Othmani, sachant que la constitution marocaine adoptée en 2011accordait de larges prérogatives au Parlement et au gouvernement. Toutefois, les décisions et les orientations dans des secteurs-clés continuent d’émaner d’initiatives du roi.

    Les francs-maçons bien servis par les islamistes

    Le PJD de Saadeddine El Othmani a bien joué le cheval de Troie pour ouvrir la voie royale des franc-maçons, proches de sa Majesté et du diktat du sionisme international.

    Saadeddine El Othmani qui annonçait à ses compatriotes que son parti est hostile à toute normalisation avec l’entité sioniste en août 2020, a bel et bien été celui qui signe cette normalisation pour rester au pouvoir. Une peine perdue pour ce parti avec cette gifle suite à la déroute électorale au profit de la main basse du sionisme sur le devenir de la monarchie.

    Il est quasi certain, que le monarque malade a cédé le royaume au lobby sioniste représenté par son conseiller André Azoulay en contrepartie de l’intronisation de son fils « mineur » et prince héritier Moulay Hassan

    La date des législatives, loin d’être fortuite

    Sa majesté a retenu la date du 8 septembre 2021 pour organiser les législatives marocaines, coïncidant avec le surmédiaisé procès en France des attentats terroristes du 13 novembre de 2015, un message codifié aux lobbys sionistes, en présentant la monarchie comme un modèle de pays musulman modéré, qui vient de se débarrasser relativement de sa confrérie musulmane qui a bien servi la cause de l’expansionisme sioniste, au détriment de la cause palestinienne.

    Algérie54, 09/09/2021

  • The Guardian : Au Maroc, les électeurs tournent le dos au PJD

    The Guardian : Au Maroc, les électeurs tournent le dos au PJD

    Maroc, élections, PJD, RNI, Istiqlal, #Maroc, islamistes,

    Elections au Maroc : les islamistes subissent des pertes alors que les partis libéraux gagnent du terrain
    Les résultats préliminaires montrent un énorme revirement de fortune pour le parti RNI alors que les électeurs tournent le dos au PJD au pouvoir

    Le parti libéral marocain RNI a remporté le plus de sièges aux élections législatives du pays, tandis que les islamistes modérés co-dirigeants du PJD ont subi une défaite écrasante, selon les résultats préliminaires.

    Le RNI, dirigé par le ministre milliardaire de l’Agriculture Aziz Akhannouch, a remporté 97 des 395 sièges du Parlement. Un autre parti libéral, le PAM, a obtenu 82 sièges et le conservateur Istiqlal en a remporté 78.

    Le PJD, qui avait été un partenaire de coalition dans les deux gouvernements précédents, n’avait remporté que 12 sièges après un décompte de 96% de tous les sièges parlementaires jeudi.

    Les résultats montrent un retournement de fortune massif puisque le RNI n’avait remporté que 37 sièges aux dernières élections de 2016, tandis que le PJD en avait remporté 125.

    Les ministres du RNI contrôlaient les portefeuilles économiques clés de l’agriculture, des finances, du commerce et du tourisme dans le gouvernement sortant.

    Le taux de participation aux élections de mercredi s’est amélioré à 50,3 %, contre 43 % en 2016, le Maroc ayant organisé des élections législatives et locales le même jour.

    Les résultats montrent un retournement de fortune massif puisque le RNI n’avait remporté que 37 sièges aux dernières élections de 2016, tandis que le PJD en avait remporté 125.

    Les ministres du RNI contrôlaient les portefeuilles économiques clés de l’agriculture, des finances, du commerce et du tourisme dans le gouvernement sortant.

    Le taux de participation aux élections de mercredi s’est amélioré à 50,3 %, contre 43 % en 2016, le Maroc ayant organisé des élections législatives et locales le même jour.

    Le Maroc est une monarchie constitutionnelle où le roi détient des pouvoirs étendus. Il choisit le Premier ministre du parti qui a remporté le plus de sièges au parlement, qui formera ensuite un cabinet et le soumettra à l’approbation du roi.

    Le palais a le dernier mot sur les nominations concernant les départements clés, notamment l’intérieur, les affaires étrangères et la défense. Il définit également l’agenda économique dans le pays d’Afrique du Nord.

    Les nouvelles règles de vote devraient rendre plus difficile pour les grands partis de remporter autant de sièges qu’auparavant, ce qui signifie que le RNI devra engager des pourparlers de coalition pour former un gouvernement.

    Dans un communiqué publié mercredi, le PJD a accusé ses rivaux d’acheter des voix, sans en nommer ni fournir de détails.

    Bien qu’il soit le plus grand parti depuis 2011, le PJD n’a pas réussi à arrêter les lois auxquelles il s’oppose, notamment une pour renforcer la langue française dans l’éducation et une autre pour autoriser le cannabis à des fins médicales.

    Le PJD passera dans l’opposition s’il ne remporte pas les élections, a déclaré à la presse l’ancien ministre du PJD Lahcen Daoudi.

    The Guardian, 09/09/2021

  • Maroc: Violents affrontements entre candidats d’Al Ahrar et du PAM à Essaouira

    De violents affrontements ont éclaté cet après-midi, jeudi, entre les candidats du « Parti Authenticité et Modernité » et du parti « Rassemblement National des Indépendants » et leurs partisans, après que les deux partis aient fait campagne pour les chambres professionnelles de la catégorie agricole, dans la province d’Essaouira, plus précisément dans le marché hebdomadaire du groupe « Sidi M’hamed Omarzouk », a rapporté jeudi Lakome.

    Les affrontements ont commencé lorsque les partisans d’Al Ahrar ont été bloqués lors d’une tentative de pénétration dans l’enceinte d’un des principaux candidats du PAM.

    Des images diffusés par le site « Lakome » montraient deux voitures appartenant au PAM renversées et d’autres endommagées par les jets de pierres.

    À la suite de ces affrontements, une source citée par « Lakome » a confirmé que les installations du marché hebdomadaire ont été détruites à cause d’actes de sabotage, et des camions-citernes qui étaient garés près du marché hebdomadaire ont été endommagés, et des blessures de gravité variable ont été enregistrées parmi les partisans des candidats.

    Etiquettes : Maroc, Essaouira, PAM, Rassemblement National des Indépendants, RNI, #Maroc