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  • Investissements algériens en Mauritanie

    Investissements algériens en Mauritanie – route, Tindouf, Bir Moghrein, pêche, chalutiers, SACOMAS,

    Des sources médiatiques mauritaniennes font état de la validation par les autorités algériennes du tracé de la future route qui reliera les deux pays. Cet axe stratégique partira de Tindouf vers la ville de Bir Moghrein et suivra donc l’ancienne route commerciale construite du temps de la colonisation française.

    L’Algérie, qui a décidé de financer les 100 premiers kilomètres, prévoit de construire deux stations-services, ainsi qu’un relais doté d’un grand hôtel dans la ville de Bir Moghrein. Selon ces sources, les travaux devraient débuter au courant du mois de juin prochain.

    Le Soir d’Algérie, 26/04/2022

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    Tizi-Ouzou : deux embarcations de pêche exportées vers la Mauritanie (Vidéo)

    L’entreprise SAKOMAS, spécialisée dans la construction navale, a procédé hier à l’exportation de deux chalutiers vers la Mauritanie. L’opération a été lancé hier à partir du port d’Alger : « La livraison des deux embarcations de pêche d’une longueur de 14 mètres était prévue pour mars 2020, mais a été reportée pour cause de la situation sanitaire marquée par la pandémie du Coronavirus. 

    Le client mauritanien, qui a séjourné depuis quelques jours dans la ville d’Azeffoun, où est basé notre chantier naval, a effectué, durant cette période, plusieurs tests qui se sont avérées concluant sur les deux embarcations », a déclaré M. Nour El Islam Benaoudia, P/DG de SAKAMOS. 

    Depuis le lancement de son chantier naval d’Azeffoun en 2015, SAKOMAS a construit pas moins d’une dizaine de bateaux de pêche de 12 à 19 mètres, au profit de clients de différents ports du pays.

    L’Algérie aujourd’hui, 29/04/2022

    #Algérie #Mauritanie #BirMoghreib #pêche



  • L’Algérie prête à réaliser la route Tindouf – Zouérate

    Tags : Algérie, Mauritanie, Tindouf, Zouérat, route, – (L’Algérie prête à réaliser la route Tindouf – Zouérate)

    Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Kamal Beldjoud, a réaffirmé, hier la pleine disponibilité de l’Algérie à oeuvrer conjointement avec la Mauritanie pour la réalisation de l’axe routier reliant Tindouf-Zouérate.

    Intervenant à l’ouverture de la première session du Comité bilatéral frontalier algéro-mauritanien, M. Beldjoud a insisté sur « l’impératif d’associer les institutions financières africaines et mondiales en vue de faciliter et d’intensifier les échanges commerciaux entre les deux pays », relevant que « le développement et la sécurisation de la zone frontalière permettront d’établir une passerelle de communication et d’échange commercial entre les deux peuples ».

    Le volume des exportations a enregistré, depuis la création de ce poste frontalier en septembre dernier, s’élève à près de 1,5 mds de dinars. Dans ce contexte, le ministre de l’Intérieur a appelé les experts des deux pays à « élaborer conjointement une étude pour l’aménagement de la région frontalière et le développement des deux passages à travers la création de bases logistiques de libre échange dans l’objectif d’accompagner et d’encourager les investisseurs et les hommes d’affaires des deux pays ».

    La prise en charge « du volet économique et le développement des échanges commerciaux dans la région frontalière en particulier ne sauront se réaliser qu’en réunissant les conditions sécuritaires nécessaires pour assurer un climat d’affaires favorables aux opérateurs économiques », a-t-il estimé. Il a appelé également à « davantage d consultations et de coordination entre les services de sécurité des deux pays, notamment en matière de lutte contre le terrorisme, le trafic de drogue, la migration clandestine, la contrebande et l’orpaillage illégal ». Il a appelé, à cette occasion, les experts en sécurité à « poser le premier jalon pour la création d’un comité sécuritaire conjoint qui propose tout ce qui est à même de garantir la sécurité des deux pays et de leur citoyens » et aboutir, au terme de cette réunion, à des recommandations qui permettent la création d’un « comité technique à de sécuriser les frontières communes et d’échanger les informations sur tous types de crime organisé, d’autant que les deux pays partagent

    461 kilomètres de bande frontalière commune ». Le ministre a proposé le « renforcement de la coopération entre les deux pays en introduisant d’autres domaines, à travers l’intensification des rencontres locales entre les polices des frontières des deux pays », réitérant « la disponibilité de l’Algérie à accompagner la Mauritanie et à lui transmettre l’expérience sur le terrain dans le domaine de la police scientifique et autres ». Par ailleurs, le ministre a rappelé que le secteur de la Protection civile « a connu, lui aussi, la même cadence d’accompagnement et d’encadrement qui s’est renforcée par la visite du directeur général de la Protection civile mauritanienne à Alger », précisant qu’il a été convenu de « plusieurs propositions et projets importants visant à renforcer les capacités dans ce domaine sensible, notamment dans un contexte marqué par des catastrophes naturelles et d’autres induites par l’homme ».

    A cet effet, il a souligné la nécessité de « mettre en oeuvre la Convention de coopération dans le domaine de la protection civile signée en septembre 2016, suite à la tenue de la 18e sessions de la Grande commission algéro-mauritanienne », soulignant « la pleine disponibilité de l’Algérie à poursuivre la mise en oeuvre des programmes de formation dans ces domaines, en introduisant d’autres domaines, à l’instar de la gestion locale, l’organisation administrative et la modernisation de l’administration ». Il a également rappelé l’importance d’ »intensifier la coopération dans le domaine de la décentralisation, à travers l’activation de l’accord de jumelage signé entre les deux parties et le parachèvement des projets d’accords en cours d’examen ».

    Indiquant que cette session verra la signature de l’accord de coopération en matière de sécurité routière, le ministre a formé le voeu de voir cet accord « former la pierre angulaire et le premier jalon des projets d’accords tout aussi importants, en appui à la coopération frontalière et au service de l’intérêt des deux peuples frères ». De son côté, le ministre mauritanien de l’Intérieur et de la Décentralisation,

    Mohamed Salem Ould Merzoug, a affirmé que la 1re réunion du Comité bilatéral frontalier conjoint « concrétise la volonté des deux dirigeants des deux pays à oeuvrer toujours à la consolidation et au développement de la coopération bilatérale », ce qui constitue « une opportunité pour passer en revue les problèmes posés à la population des zones frontalières et oeuvrer à trouver les solutions les plus efficientes pour la mise en branle du développement dans ses différentes dimensions ».

    Pour le ministre, les résultats de cette rencontre constitueront « un saut qualitatif qui permet d’élever le niveau de consolidation des opportunités et d’établir des projets de partenariat dans les secteurs prioritaires, promouvoir et intensifier les échanges économiques, commerciaux, culturels et sportifs entre zones frontalières », et « sécuriser les frontières communes, lutter contre le crime organisé sous toutes ses formes et la migration clandestine ».

    Par : ROSA CHAOUI

    Le Midi Libre, 09/11/2021

    #Algérie #Mauritanie #Route #Tindouf #Zouérat

  • La route Maroc-Afrique subsaharienne menacée par Al Qaïda

    La route Maroc-Afrique subsaharienne menacée par Al Qaïda. L’expansion des attaques d’Al-Qaida au Mali menace des dizaines de camionneurs marocains.

    L’expansion des attaques d’Al-Qaida au Mali menace des dizaines de camionneurs marocains qui transportent chaque jour des marchandises vers l’Afrique subsaharienne.

    Le groupe terroriste a touché une route de 3 700 kilomètres menant au Maroc et celle-ci « est désormais devenue dangereuse », selon un rapport publié par l’agence de presse espagnole (Efe).

    Tout a commencé lorsque des hommes armés présumés affiliés à Al-Qaida ont tué un chauffeur de camion et son compagnon, tous deux marocains, le 9 septembre.

    Les assaillants se sont retirés après l’attaque sans rien prendre dans les camions, ce qui exclut que le motif de l’attaque soit le vol.

    Aucun groupe n’a revendiqué l’attentat, mais des membres d’Al-Qaida ont admis avoir commis des attentats similaires contre des chauffeurs marocains.

    Dix jours de route

    Pour atteindre la capitale du Mali depuis le Maroc, les chauffeurs de camions parcourent environ 3 700 kilomètres, ce qui prend normalement dix jours, à moins que deux chauffeurs ne fassent le voyage, auquel cas il ne faut que huit jours, dont une journée entière passée à attendre dans les longues files de camions au poste frontière de Guerguerat, entre le Sahara occidental et la Mauritanie.

    Une fois au Mali, une partie de la cargaison est déchargée à Bamako, qui est à son tour un point de transport stratégique ; une autre partie de la cargaison part de là vers différents pays de la région subsaharienne : le Niger, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.

    Selon certaines estimations, le nombre de camions marocains travaillant sur cette route se situe entre 1 300 et 1 800, en fonction des saisons.

    Le chef du Conseil financier des transports du Mali, Youssef Traoré, a déclaré que les groupes terroristes « mènent quotidiennement des attaques contre les camions circulant entre les villes maliennes et les pays voisins. De nombreuses attaques ont lieu entre Zhao et Sevare (dans le nord) et personne ne dédommage les propriétaires. »

    Traoré a ajouté : « Les terroristes mènent leurs attaques sur cette route pour punir les camionneurs ; qui approvisionnent la Mission des Nations unies au Mali (MINUSMA) en carburant, qui est une cible pour les terroristes, en particulier pour les pro-Al-Qaïda. »

    Source: MEMO, 20/10/2021

  • Algérie/ La Covid-19 tue, la route aussi

    La courbe désormais haussière des contaminations par le coronavirus redevient doucement, mais sûrement le principal sujet de discussions des Algériens. Outre le nombre de cas en augmentation constante, ces derniers jours, le nombre quotidien de décès inquiète au plus haut point. Le spectre du malheureux spectacle indien alarme, à juste titre, les citoyens. Il faut dire que l’on s’est rendu compte qu’on était encore très loin de sortir de la pandémie. Avec un taux de vaccination marginal et des gestes-barrières de moins en moins respectés, l’on se dirige tout droit vers une troisième vague. Il en est même, parmi les spécialistes, qui l’annoncent déjà et mettent en garde la société contre un emballement de la crise sanitaire. Et parmi ces experts, ceux de l’Organisation mondiale de la santé affirment qu’aucun pays au monde n’est à l’abri du scénario indien. Cela est donc un fait, le danger qu’on pensait éloigné est encore très proche et personne ne peut se targuer d’en être soustrait de quelques manières que ce soit.

    Mais disons-le franchement, un mort reste un mort quelque soit les raisons qui l’ont poussé à perdre la vie. Comme il faut tout faire pour arrêter la pandémie de la Covid-19, il y a lieu d’engager les mêmes efforts pour circonscrire l’épidémie des accidents de la route. En effet, les derniers chiffres des accidents de la route donnent le tournis. 70 citoyens ont perdu la vie depuis le début du mois sacré du Ramadhan, dans des accidents de la route. Ce nombre de décès est tout aussi évitable.

    C’est dire que la violence routière n’est ni un phénomène passager, ni une « broutille » sociale. C’est une véritable hécatombe qui donne de l’Algérie l’image d’un pays en guerre. Il faut savoir en effet que des milliers d’Algériens décèdent chaque année dans des accidents de la route. Ce taux de mortalité est enregistré dans des conflits armés. A la différence que chez-nous ledit conflit semble éternel. Et pour cause, toutes les mesures prises par les pouvoirs publics pour réduire la mortalité sur nos routes ont lamentablement échoué.

    Le fait est là. Il faut agir, et avec la plus grande célérité. Chaque vie perdue pour cause d’accident de la route est une perte pour l’Algérie à tout point de vue. La délinquance routière ne doit plus être tolérée par les pouvoirs publics. Et ce n’est pas en regardant ailleurs que l’on règle ce genre de problèmes. On rêverait d’une vraie campagne comme celle qui a concerné la lutte anti-Covid-19 et qui a vu les chiffres des décès baisser sérieusement.

    Par Nabil G.

    Ouest Tribune, 02 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, covid 19, coronavirus, pandémie, route, accidents de circulation, chauffards, délinquance routière,