Étiquette : Royaume Uni

  • Sahara Occidental : N’en déplaise au Makhzen !

                                       Sahara Occidental, Maroc, Royaume Uni, Grande-Bretagne, #Maroc, #Sahara

    Par Nadia Kerraz
    Au début du mois de septembre, le gouvernement britannique a exposé une carte où le Sahara occidental apparaît séparé du Maroc. Cette carte, établie par les géographes britanniques, est ainsi un démenti à toutes les allégations du Maroc quant à sa prétendue souveraineté sur le Sahara occidental. 
    Le message envoyé par la carte et ceux qui l’ont exposée est des plus clairs : le Sahara occidental et le Maroc sont deux territoires distincts. On peut y déceler aussi un message politique. C’est une forme de reconnaissance de l’existence du peuple sahraoui, et de la RASD qui le représente. 
    Du reste, bien avant le Brexit, depuis le 21 décembre 2016, un arrêt de la Cour de justice de l’UE exclut le Sahara occidental de l’accord agricole entre le Maroc et l’Union européenne, ce qui est perçu comme une reconnaissance de facto de la RASD. 
    Et dans l’attente de son officialisation, qui interviendra tôt ou tard, la cause sahraouie ne cesse d’engranger des victoires diplomatiques. La dernière en date, ce 9 septembre, est le rétablissement des relations diplomatiques, gelées en 1996, avec le Pérou. 
    Une annonce qui certainement provoquera l’ire de Rabat, et fera de Lima la cible d’attaques orchestrées par le Makhzen et exécutées par ses relais médiatiques. Et comme le ridicule ne tue pas, il est à parier aussi que dans leur délire , ils iront jusqu’à prétendre qu’un certain pays serait derrière ce rétablissement des relations annoncé jeudi ! 
    En fait, ce que le Maroc se refuse à admettre, c’est qu’il est une puissance d’occupation et que le Sahara occidental est inscrit depuis 1966 sur la liste des territoires non autonomes, éligibles à l’application de la Résolution 1514 de l’Assemblée générale des Nations unies portant déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples colonisés. 
    Du reste, de nombreux pays reconnaissent la RASD. Et si d’aucuns ont retiré leur reconnaissance, il y a lieu de souligner que selon le droit international, la reconnaissance d’un État est irréversible. Il faut également rappeler que leur changement de position est le fruit d’un deal passé avec Rabat. 
    Le retrait de la reconnaissance se monnaye au prix fort, et force est de reconnaître que le Maroc n’hésite pas à mettre le prix. Selon des sources péruviennes, le gel de la reconnaissance du Pérou à la RASD s’est fait moyennant une contrepartie financière. 
    Une pratique courante à laquelle recourt le Maroc pour s’assurer les soutiens, les voix et l’adhésion de dirigeants corruptibles ou des pays aux économies fragiles en leur offrant, qui de l’argent, qui des promesses d’investissement. 
    Des pays africains ont aussi cédé au chant des sirènes en ouvrant des représentations diplomatiques à Laâyoune et Dakhla. Ignorent-ils la mythologie grecque ? Les sirènes qui guettent les navigateurs pour les charmer les entraîner vers la mort ? 
    En acceptant de vendre leur honneur et leur conscience au Maroc , ces pays se mettent, doivent-ils en être conscients, au ban de l’histoire.
    N. K.
  • Du ciment algérien pour l’Angleterre

    Du ciment algérien pour l’Angleterre

    Algérie, Grande-Bretagne, Royaume Uni, ciment, exportations, #Algérie,

    Le Groupe industriel des ciments d’Algérie (Gica) a effectué, la semaine dernière, sa 3e opération d’exportation durant l’été d’une quantité de 2 000 tonnes de ciment vers l’Angleterre.

    Le groupe qui ambitionne de se lancer dans la conquête de l’Europe enregistre, par ailleurs, une augmentation de la demande émanant de certains pays africains, notamment la Côte d’Ivoire et le Sénégal.

    N’empêche, une opération marketing est indispensable pour faire la promotion du produit au niveau des marchés extérieurs.

    Le Soir d’Algérie, 04/09/2021

  • Pays Bas: Les exportations de tomates vers la GB perturbées par le Maroc et le Brexit

    Pays Bas: Les exportations de tomates vers la GB perturbées par le Maroc et le Brexit

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    Le Brexit et le Maroc entravent les exportations de tomates néerlandaises vers le Royaume-Uni

    L’exportation de tomates marocaines est en augmentation, ce qui suscite le mécontentement de nombreux producteurs et exportateurs de tomates de l’Union européenne. Il n’y a certainement pas que les producteurs espagnols qui se plaignent.

    Les tomates hollandaises sont également confrontées à une concurrence accrue des tomates marocaines au Royaume-Uni. De plus, le Brexit rend les échanges entre les Pays-Bas et le Royaume-Uni plus difficiles. L’ancien niveau d’entrée ne sera probablement plus atteint, attendent Cindy van Rijswick et René Gomersbach de Rabobank.

    Les barrières commerciales plus élevées contre les tomates marocaines ont une utilisation limitée pour les Pays-Bas
    Depuis 2011, le volume des exportations marocaines de tomates fraîches a augmenté en moyenne de 3% par an, tandis que celui de l’Espagne a diminué du même pourcentage en moyenne. La quantité de tomates que les Pays-Bas exportent est toujours à peu près au même niveau.

    Les tomates marocaines deviennent de plus en plus populaires et divers groupes d’intérêt agricole et politiciens de l’UE (en particulier d’Espagne) n’en sont pas satisfaits. Les représentants néerlandais participent désormais également au lobby pour des règles d’importation plus strictes pour les tomates marocaines dans l’UE.

    Cependant, des règles d’importation plus strictes dans l’UE ont peu d’effet sur la position néerlandaise à l’exportation. La plupart de la concurrence entre les tomates marocaines et néerlandaises a lieu au Royaume-Uni. Là-bas, la montée en puissance de la tomate marocaine va encore s’accélérer en raison du Brexit.

    La part de marché du Maroc augmente fortement au Royaume-Uni La

    concurrence entre les tomates néerlandaises et marocaines se déroule principalement au Royaume-Uni. La position du Maroc dans l’UE et au Royaume-Uni dans son ensemble est assez limitée : la part de marché est d’environ 6 % sur un marché de la tomate de sept milliards de kilos. La France est le premier acheteur de tomates marocaines avec 320 millions de kilos. Le Royaume-Uni et l’Espagne suivent avec respectivement 83 et 78 millions de kilos. La France et l’Espagne sont des marchés de vente relativement petits pour les Pays-Bas.

    Pour l’Espagne, les marchés espagnol et français sont respectivement les plus grands et les troisièmes marchés (l’Allemagne est le deuxième). Le Royaume-Uni est un grand marché pour les tomates néerlandaises, troisième après l’Allemagne et les Pays-Bas. Et c’est précisément là que la part de marché du Maroc augmente fortement et que la concurrence s’intensifie considérablement.

    La croissance des importations de tomates marocaines au Royaume-Uni pose des défis aux producteurs néerlandais
    En 2019 et 2020, le Royaume-Uni a importé beaucoup moins de tomates. Les importations en provenance des Pays-Bas, en particulier, ont considérablement diminué au cours des mois de mai, juin et juillet. En 2020, les importations en provenance des Pays-Bas étaient inférieures de 40 millions de kilos à celles de 2018.

    La plus forte baisse a eu lieu en 2019, donc avant la pandémie de corona. L’Espagne a connu une baisse de 15 millions de kilos. La production nationale n’a pas pu compenser la baisse des importations, qui ont également chuté de 1,5 million de kilos, selon les chiffres du ministère de l’Environnement, de l’Alimentation et des Affaires rurales. Les importations en provenance du Maroc ont continué de croître au cours de la même période.

    Spécialités et service

    Pour les exportateurs néerlandais, l’exportation vers le Royaume-Uni est devenue plus difficile depuis le Brexit en raison de toutes les formalités douanières. En partie à cause de cela, le détournement des flux d’exportation peut être intéressant pour les entreprises néerlandaises.

    Rien n’a changé pour les exportations marocaines de tomates. Les producteurs marocains sont de plus en plus spécialisés dans les tomates snack populaires, dont les coûts de cueillette au Maroc sont bien inférieurs à ceux des Pays-Bas. Tout cela fait du Maroc un concurrent de plus en plus important sur le marché britannique de la tomate.

    Les exportations néerlandaises de tomates n’atteindront plus les niveaux élevés de 2011-2014 et 2018, mais peuvent arrêter le déclin des exportations en continuant à offrir les tomates les plus savoureuses et cultivées de manière durable. Et de préférence toute l’année, pour que les clients n’aient pas à changer de fournisseur à tout moment. De plus, les entreprises néerlandaises peuvent décharger leurs clients avec un bon service. En raison d’un grand manque de personnel, les Britanniques eux-mêmes ont du mal à organiser des services tels que le transport et l’emballage.

    Source : Rabobank via AGF.NL, 6 sept. 2021

  • Le Maroc essuie un nouveau revers diplomatique au Royaume Uni

    Sahara Occidental, Maroc, Royaume Uni, Grande-Bretagne, #SaharaOccidental, #Maroc

    LE ROYAUME-UNI EXPOSE UNE CARTE OÙ LE SAHARA OCCIDENTAL APPARAIT SÉPARÉ DU MAROC : Rabat essuie un nouveau revers diplomatique
    Le Maroc et ses décideurs s’enferment dans leur bulle et vont même jusqu’à déclarer, à l’instar du clown-diplomate qui représente son pays à l’ONU, que la question du Sahara occidental est un «dossier clos».
    Mais la réalité géopolitique se rappelle à eux. Ainsi nouveau revers pour le Maroc, le gouvernement britannique a invité les ressortissants du Royaume-Uni à éviter de se rendre au Sahara occidental en raison des risques liés au coronavirus (Covid-19), dans un avis publié sur son site et dans lequel il a affiché une carte géographique où le territoire sahraoui apparaît séparé de celui du Maroc.
    « Le ministère des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement international déconseille tout voyage sauf essentiel, dans l’ensemble du Sahara occidental sur la base de l’évaluation actuelle des risques liés à la Covid-19″, peut-on lire dans le message illustré par une carte des pays de l’Afrique du Nord où le Sahara occidental apparaît distinct et séparé du Maroc, comme il l’est dans les cartes internationales. De plus et pour des raisons de sécurité, le département des AE déconseille tout déplacement vers les zones du Sahara occidental à moins de 30 km au nord-ouest du mur de sable et les zones du Sahara occidental au sud-est du mur, ajoute-t-on.
    Le message du gouvernement britannique constitue une « réponse dure » à une campagne de propagande menée par le Maroc récemment concernant « une reconnaissance imminente par Londres de la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental et son intention d’ouvrir un consulat dans les territoires sahraouis occupés ».
    Une propagande relayée par des analystes mercenaires en Europe qui font croire que la folle décision de Trump de reconnaître la prétendue « souveraineté » du Maroc sur le Sahara occidental va changer la donne , alors que cette décision ne sera pas valide par le président Biden ni par le Congrès américain, les USA appelant a chaque fois à la mise en œuvre du processus de paix au Sahara occidental.
    Après la rupture des relations diplomatiques décidée par l’Algérie et ses implications, c’est le désespoir à Rabat où l’on singe le nouvel allié sioniste en faisant dans la fuite en avant.
    M. Bendib
    Le Courrier d’Algérie, 05/09/2021
  • Une carte du Sahara Occidental révèle la position du gouvernement britannique

    Sahara Occidental, Grande-Bretagne, Royaume Uni, Maroc, 


    Londres vient d’asséner une douloureuse gifle au Makhzen en affichant publiquement sa position sur le conflit du Sahara Occidental qui oppose le Front Polisario au Maroc.
    En effet, alors que les médias marocains ont récemment mené une campagne de propagande concernant « une reconnaissance imminente par Londres de la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental et son intention d’ouvrir un consulat dans les territoires sahraouis occupés », le gouvernement britannique a invité, jeudi, les ressortissants du Royaume-Uni à éviter de se rendre au Sahara occidental en raison des risques liés au coronavirus (Covid-19), dans un avis publié sur son site et dans lequel il a affiché une carte géographique où le territoire sahraoui apparaît séparé de celui du Maroc.
    « Le ministère des Affaires étrangères, du Communwealth et du Développement, déconseille tout voyage sauf essentiel dans l’ensemble du Sahara occidental sur la base de l’évaluation actuelle des risques liés à la Covid-19 », peut-on lire dans une communication illustrée par une carte des pays de l’Afrique du Nord où le Sahara occidental apparaît distinct et séparé du Maroc.
    Le message précise que « le ministère des Affaires étrangères, du Communwealth et du Développement déconseille tout voyage sauf essentiel dans l’ensemble du Sahara occidental sur la base de l’évaluation actuelle des risques liés au COVID-19 ».
    « De plus et pour des raisons de sécurité, le MAECD déconseille tout déplacement vers les zones du Sahara occidental à moins de 30 km au nord/ouest de la berme » et celles « au sud/est du Berm ».
  • ONU: La France et la Grande-Bretagne vont proposer la zone de sécurité de Kaboul

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    Macron dit que la France et la Grande-Bretagne vont proposer la zone de sécurité de Kaboul à l’ONU

    PARIS, 29 août (Reuters) – La France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne travaillent sur une proposition des Nations Unies visant à établir une zone de sécurité à Kaboul pour permettre un passage sûr aux personnes essayant de quitter l’Afghanistan, a déclaré dimanche le président français Emmanuel Macron.

    Macron, qui a déclaré que la France avait entamé des discussions avec les talibans pour explorer la manière dont d’autres évacuations pourraient se dérouler, a déclaré que la résolution serait présentée lundi à une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU des membres exerçant leur droit de veto.

    « Il y a des discussions pour voir comment les vols pourraient être rétablis », a déclaré Macron dans une interview télévisée diffusée par la chaîne française TF1, ajoutant que le Qatar aidait également les négociations.

    « Ce que nous avons proposé, et ce que nous prévoyons d’apporter au Conseil de sécurité de l’ONU avec la Grande-Bretagne et l’Allemagne, est une solution que nous avons déjà utilisée dans d’autres opérations, qui impliquerait de créer une zone permettant aux gens d’arriver à cet aéroport. »

    Lorsqu’on lui a demandé s’il était optimiste que cela pourrait être accepté par les talibans, Macron a déclaré qu’il était trop tôt pour tirer des conclusions, mais il a déclaré que cela valait la peine de poursuivre.

    « Cela peut mobiliser l’ensemble de la communauté internationale, et cela exerce également une pression sur les talibans », a déclaré Macron, ajoutant qu’ils devraient montrer qu’ils étaient prêts à respecter les préoccupations humanitaires. Les discussions avec les talibans ne signifiaient pas que la France reconnaîtrait nécessairement officiellement le régime taliban, a ajouté Macron.

    Les talibans permettront à tous les ressortissants étrangers et citoyens afghans ayant une autorisation de voyager en provenance d’un autre pays de quitter l’Afghanistan, selon un communiqué conjoint publié dimanche par la Grande-Bretagne, les États-Unis et d’autres pays, dont la France. Lire la suite

    Lors d’une visite à Mossoul en Irak, Macron a déclaré qu’il espérait que la résolution serait accueillie favorablement par d’autres pays.

    « Je ne vois pas qui pourrait s’opposer à permettre la sécurité des opérations humanitaires », a déclaré Macron aux journalistes.

    Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, convoque une réunion sur l’Afghanistan avec les envoyés de l’ONU pour la Grande-Bretagne, la France, les États-Unis, la Chine et la Russie – les membres permanents du Conseil de sécurité disposant d’un droit de veto.

    Macron a déclaré samedi que la France tenait des discussions préliminaires avec les talibans sur la situation humanitaire en Afghanistan et l’éventuelle évacuation d’un plus grand nombre de personnes. Lire la suite

    Les forces militaires américaines, qui ont gardé l’aéroport de Kaboul, doivent se retirer d’ici mardi à la date limite fixée par le président Joe Biden. La France fait partie des pays qui ont également mis fin aux évacuations de l’aéroport de Kaboul, y compris pour son personnel diplomatique, qui se trouve désormais en France.

  • Afghanistan: Johnson demandera à Biden de prolonger le délai d’évacuation

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    Le britannique Johnson va pousser Biden à repousser l’échéance pour l’Afghanistan

    LONDRES, 23 août (Reuters) – Le Premier ministre britannique Boris Johnson va insister cette semaine auprès du président américain Joe Biden pour qu’il prolonge le délai d’évacuation de l’Afghanistan, mais même si un accord est trouvé, l’Occident devra également obtenir l’approbation des talibans, a déclaré un ministre de la Défense.

    M. Johnson accueillera mardi une réunion virtuelle des dirigeants du Groupe des sept économies avancées pour discuter de la crise en Afghanistan, où des milliers de personnes se sont dirigées vers l’aéroport de Kaboul pour tenter de fuir les talibans.

    James Heappey, ministre des forces armées, a déclaré que la Grande-Bretagne faisait pression pour que la date limite soit repoussée au-delà du 31 août, après avoir identifié des milliers de personnes, dont des citoyens afghans, qu’elle souhaite aider à évacuer.

    Mais les talibans devraient donner leur accord, ce qui signifie que les forces britanniques ne peuvent pas compter sur une prolongation, a-t-il ajouté.

    « Même s’ils sont les sept personnes les plus puissantes de la planète, ils ne peuvent pas prendre cette décision de manière isolée. Les talibans ont eux aussi leur mot à dire et c’est pourquoi nous continuons à travailler pour atteindre le 31e objectif », a déclaré M. Heappey à la radio LBC.

    « Même si la volonté politique à Londres, Washington, Paris, Berlin est en faveur d’une prolongation, les talibans peuvent dire non », a-t-il ajouté.

    James Cleverly, un ministre du ministère des Affaires étrangères, a déclaré que les talibans semblaient coopérer pour l’instant, mais que le gouvernement ne pouvait pas supposer que cela durerait.

    « Si nous pouvons gagner du temps, c’est très bien, mais je pense que nous ne devrions pas compter sur le fait que nous aurons plus de temps pour le faire », a déclaré M. Cleverly.

    Le gouvernement britannique cherche également à obtenir de nouvelles sanctions contre les talibans.

    Le groupe islamiste a pris le pouvoir lorsque les États-Unis et leurs alliés ont retiré leurs troupes après une guerre de 20 ans lancée dans les semaines qui ont suivi les attentats du 11 septembre 2001.

    Reuters

  • Les EAU sont liés au listing de centaines de téléphones britanniques

    Les Émirats arabes unis sont liés au listing de centaines de téléphones britanniques dans la fuite du projet Pegasus.

    Un membre de la Chambre des Lords et un Britannique autrefois détenu aux EAU figurent parmi les personnes figurant dans la base de données.

    Un membre de la Chambre des Lords figure parmi plus de 400 personnes dont les numéros de téléphone mobile britanniques apparaissent dans une liste ayant fait l’objet d’une fuite de numéros identifiés par les gouvernements clients de NSO Group entre 2017 et 2019, peut révéler le Guardian.

    Le principal gouvernement responsable de la sélection des numéros britanniques semble être les Émirats arabes unis, selon l’analyse des données. Les Émirats arabes unis font partie des 40 pays qui ont eu accès au logiciel espion de NSO, capable de pirater et de prendre secrètement le contrôle d’un téléphone portable.

    Dubaï, l’émirat dirigé par le cheikh Mohammed bin Rashid al-Maktoum, aurait également été un client de NSO.

    Les téléphones de la fille du cheikh Mohammed, la princesse Latifa, qui a lancé une tentative ratée pour fuir Dubaï en 2018, et de son ex-femme, la princesse Haya, qui a fui le pays et est venue au Royaume-Uni en 2019, apparaissent tous deux dans les données.

    De même que les téléphones de plusieurs associés des deux femmes – y compris, dans le cas de Haya, des numéros principalement basés au Royaume-Uni.

    Dans de multiples déclarations, NSO a déclaré que le fait qu’un numéro apparaisse sur la liste ayant fait l’objet d’une fuite n’indiquait en aucun cas si un numéro était ciblé pour une surveillance à l’aide de Pegasus. « La liste n’est pas une liste de cibles ou de cibles potentielles de Pegasus », a déclaré la société. « Les numéros figurant sur la liste ne sont en aucun cas liés au groupe NSO ».

    Mais le Guardian et d’autres partenaires médiatiques qui ont eu accès aux données dans le cadre du projet Pegasus, un consortium médiatique, pensent que la liste indique des personnes d’intérêt sélectionnées par des clients gouvernementaux de NSO. Elle comprend des personnes du monde entier dont les téléphones présentaient des traces du logiciel espion de NSO, Pegasus, selon l’analyse médico-légale de leurs appareils.

    Les personnes dont les numéros britanniques figurent sur la liste sont les suivantes :

    Lady Uddin, un membre indépendant de la Chambre des Lords, dont le numéro est apparu sur les données en 2017 et 2018. Elle a déclaré que s’il y avait un espionnage des membres du Parlement, cela équivaudrait à « un grand abus de confiance » qui « contrevient à notre souveraineté ».

    Un avocat travaillant pour un cabinet d’avocats londonien qui conseille la princesse Haya. La princesse Haya est engagée dans une âpre bataille pour la garde de son enfant avec le cheikh Mohammed devant la division familiale de la Haute Cour de justice.

    John Gosden, un entraîneur de chevaux de premier plan basé à Newmarket, qui est également un ami de la princesse Haya, elle-même cavalière équestre internationale. Les numéros d’autres personnes travaillant pour l’équipe de sécurité et de relations publiques de Haya apparaissent également dans les données.

    John Chipman, directeur général du groupe de réflexion sur la défense, l’Institut international d’études stratégiques, qui organise une conférence annuelle à Bahreïn, l’un des alliés des Émirats arabes unis.

    Matthew Hedges, un Britannique détenu aux EAU pendant sept mois en 2018, dont le numéro apparaît pour la première fois dans les données alors qu’il se trouvait au Royaume-Uni, avant d’entreprendre son voyage. « Je veux savoir ce que le gouvernement britannique fait à ce sujet », a-t-il déclaré.

    D’autres noms britanniques très en vue qui figurent sur la liste ont déjà été cités, comme Roula Khalaf, rédactrice en chef du Financial Times, qui était rédactrice adjointe lorsque son numéro est apparu dans les données en 2018. NSO a déclaré plus tard qu’il n’y avait pas eu de tentative ou de réussite d’infection par Pegasus du téléphone de Khalaf.

    Plus tôt cette semaine, le Guardian a également révélé l’inscription du numéro de l’avocat des droits de l’homme Rodney Dixon QC, qui a représenté à la fois Hedges et la fiancée du journaliste saoudien assassiné Jamal Khashoggi, Hatice Cengiz. L’analyse des données suggère que son numéro fait partie d’un petit groupe de numéros britanniques qui semblent avoir été sélectionnés par l’Arabie saoudite.

    Les avocats de NSO ont suggéré qu’il était « techniquement impossible » que le téléphone de Dixon soit ciblé par l’Arabie saoudite. L’analyse médico-légale de l’appareil de Dixon réalisée par le laboratoire de sécurité d’Amnesty International a révélé une activité liée à Pegasus, mais aucune infection réussie.

    Amnesty a examiné deux autres téléphones britanniques dans les données. L’un présentait le même type d’activité de Pegasus que celui découvert sur l’iPhone de Dixon. Le second, un téléphone Android, ne présentait aucun signe de tentative d’infection ou d’infection réussie.

    Ni les Émirats arabes unis, ni Dubaï, ni l’Arabie saoudite n’ont répondu aux demandes de commentaires. Till Dunckel, un avocat allemand représentant Sheikh Mohammed, a déclaré au journal Süddeutsche Zeitung : « Notre client nie catégoriquement avoir tenté de ‘pirater’ les téléphones des personnes citées dans votre demande, ou avoir donné l’ordre à d’autres de le faire. » Les représentants du cheikh ont également déclaré précédemment qu’il craignait que Latifa soit victime d’un enlèvement et qu’il avait mené « une mission de sauvetage ».

    NSO Group a toujours affirmé qu’il n’avait pas accès aux données de ses clients. Dans des déclarations publiées par l’intermédiaire de ses avocats, NSO a déclaré que le consortium chargé de l’établissement des rapports sur le projet Pegasus avait fait des « hypothèses incorrectes » sur les clients qui utilisaient la technologie de l’entreprise.

    Des dissidents en exil et des militants solidaires du Royaume-Uni figurent également sur la liste qui a fait l’objet de la fuite, ce qui ne manquera pas de soulever des questions au sujet des Émirats arabes unis, traditionnellement considérés comme un allié britannique, et dont la famille dirigeante, les souverains d’Abou Dhabi, possèdent les champions de la Premier League, Manchester City.

    Les Émirats arabes unis sont devenus une cyberpuissance en plein essor, dont la puissante capacité de surveillance est contrôlée par la famille de son dirigeant, le cheikh Mohamed bin Zayed, et en particulier par son frère, le conseiller à la sécurité nationale, le cheikh Tahnoon bin Zayed.

    Trois sources familières avec les opérations de NSO ont confirmé qu’au cours de l’année écoulée, la société avait retiré à Dubaï sa licence Pegasus. Elles ont déclaré que la décision avait été prise principalement en raison de préoccupations liées aux droits de l’homme, mais elles n’ont pas contesté que la possibilité que Sheikh Mohammed utilise le logiciel contre les membres de sa propre famille avait également joué un rôle.

    Il n’est pas clair si le MI5 était au courant d’une quelconque activité d’espionnage des EAU. En général, si l’agence d’espionnage apprend qu’un Britannique fait l’objet d’une surveillance étrangère, elle prend des mesures pour alerter la victime si elle estime qu’il y a une menace de mort ou un autre danger grave au Royaume-Uni.

    Mais le gouvernement britannique a émis une réprimande codée cette semaine à la suite des révélations sur le projet Pegasus.

    Un porte-parole du gouvernement a déclaré : « Il est vital que tous les cyberacteurs utilisent les capacités d’une manière qui soit légale, responsable et proportionnée afin de garantir que le cyberespace reste un endroit sûr et prospère pour tous. »

    Il est difficile de déterminer pourquoi certaines personnes ont pu être inscrites sur la liste. Uddin a été la première femme musulmane à siéger à la chambre haute, mais elle n’est pas considérée comme une spécialiste de la politique étrangère. « Si l’espionnage a lieu contre la plus haute des institutions britanniques souveraines, des questions se posent pour savoir si notre gouvernement était au courant », a-t-elle déclaré.

    The Guardian, 21/07/2021

    Etiquettes : Pegasus, Espionnage, NSO Group, logiciels espions, Émirats arabes unis, EAU, Royaume Uni, Grande-Bretagne,

  • La France rejette la demande britannique de renégociation du Brexit

    PARIS, 22 juillet (Reuters) – Le ministre français des Affaires européennes, Clément Beaune, a rejeté jeudi la demande de la Grande-Bretagne de renégocier l’accord de Brexit régissant les échanges avec l’Irlande du Nord, qualifiant d’ »histoire à dormir debout » les accusations britanniques de dogmatisme européen.

    La Grande-Bretagne a exigé mercredi un nouvel accord de l’Union européenne pour régir le commerce post-Brexit avec la province britannique, affirmant qu’elle avait déjà des raisons de s’éloigner de certaines parties de l’accord qu’elle a conclu avec Bruxelles l’année dernière seulement.

    Londres accuse Bruxelles d’être trop puriste, ou légaliste, dans l’interprétation de ce que l’accord signifie pour certaines marchandises circulant de la Grande-Bretagne vers l’Irlande du Nord.

    La Commission européenne a déclaré plus tôt dans la journée de jeudi qu’elle ne renégocierait pas l’accord et qu’elle travaillerait sur des « solutions créatives », mais la première réaction de la France a montré que certains États membres s’impatientaient à l’égard de la Grande-Bretagne.

    « L’Union européenne a consacré des jours et des nuits au cours des cinq dernières années pour trouver des solutions pragmatiques avec le Royaume-Uni », a déclaré Beaune à Reuters. « Le récit d’une Europe rigide et dogmatique est une histoire à dormir debout ».

    La France a toujours adopté une ligne dure dans les négociations du Brexit, exprimant souvent à haute voix ce que d’autres États membres ont dit en privé.

    Beaune, l’étoile montante du gouvernement français, est un proche allié du président Emmanuel Macron. Il a d’abord travaillé comme conseiller Europe de Macron avant d’être nommé ministre, et a suivi les négociations du Brexit dans les coulisses depuis le début.

    « Nous travaillons depuis des mois pour que le protocole demandé par le gouvernement britannique et voté par le parlement britannique fonctionne », a-t-il déclaré.

    « Nous pouvons encore travailler sur des solutions pratiques, mais pas vider le protocole de sa substance ou le renégocier », a-t-il ajouté.

    « Comment pourrions-nous renégocier avec un partenaire qui ne peut pas respecter ses propres engagements ? » a déclaré M. Beaune.

    Etioquettes : Royaume Uni, Grande-Bretagne, Brexit, France,

  • Johnson exhorte l’UE à réexaminer l’accord de l’après-Brexit

    Johnson exhorte l’UE à réexaminer l’accord de l’après-Brexit

    M. Johnson exhorte l’UE à examiner sérieusement les propositions relatives à l’après-Brexit.

    LONDRES, 22 juillet (Reuters) – Le Premier ministre Boris Johnson a exhorté jeudi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen à examiner sérieusement les propositions de la Grande-Bretagne visant à modifier ce qu’il a appelé la manière « insoutenable » dont l’accord de Brexit régit le commerce avec l’Irlande du Nord.

    Depuis que la Grande-Bretagne a achevé sa sortie de l’Union européenne à la fin de l’année dernière, ses liens avec l’Union ont atteint un nouveau creux, les deux parties s’accusant mutuellement d’être de mauvaise foi au sujet d’un accord sur le commerce post-Brexit avec l’Irlande du Nord.

    Londres accuse Bruxelles d’être trop puriste, ou légaliste, dans l’interprétation de ce que l’accord signifie pour certaines marchandises circulant de la Grande-Bretagne vers sa province d’Irlande du Nord. L’Union européenne affirme qu’elle respecte l’accord, que M. Johnson a signé l’année dernière.

    La Grande-Bretagne a proposé mercredi de renégocier certaines parties du protocole sur l’Irlande du Nord qui régissent la circulation de marchandises telles que les viandes réfrigérées, et de se passer de la surveillance de l’accord par l’UE.

    L’UE a rejeté cette demande de renégociation. Mme von der Leyen a répété le message de l’Union sur Twitter : « L’UE continuera à faire preuve de créativité et de flexibilité dans le cadre du protocole. Mais nous ne renégocierons pas ».

    M. Johnson s’est entretenu avec Mme van der Leyen jeudi.

    « Le Premier ministre a exposé que la manière dont le protocole fonctionnait actuellement n’était pas viable. Il a dit que des solutions ne pouvaient pas être trouvées par le biais des mécanismes existants du protocole et que c’est la raison pour laquelle nous avons présenté des propositions pour des changements significatifs de celui-ci », a déclaré le porte-parole de Johnson aux journalistes.

    M. Johnson a exhorté l’UE à « examiner sérieusement les propositions et à y travailler avec le Royaume-Uni », affirmant que cela permettrait d’améliorer les relations entre le Royaume-Uni et l’UE.

    Le Royaume-Uni a formulé ses propositions dans un document qu’il a publié mercredi pour tenter de faire avancer les négociations, qui piétinent, afin d’améliorer le fonctionnement du protocole. Selon certains critiques, peu de ces suggestions sont nouvelles et pourraient être largement rejetées par l’UE.

    Le protocole s’attaque à la principale énigme soulevée par le divorce : comment préserver la paix délicate instaurée dans la province par l’accord de paix du Vendredi Saint de 1998, négocié par les États-Unis, en maintenant une frontière ouverte, sans ouvrir une porte dérobée vers le marché unique de l’UE, qui compte 450 millions de personnes, en passant par l’Irlande voisine.

    Elle impose essentiellement des contrôles sur les marchandises entre le continent britannique et l’Irlande du Nord, qui continue de faire partie de la zone douanière de l’UE. Ces contrôles se sont révélés lourds pour les entreprises et un anathème pour les unionistes, qui soutiennent farouchement le maintien de la province au sein du Royaume-Uni.

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