Étiquette : RSF

  • Ebbaba Hameida, la jóven saharaui que honora al periodismo español

    RSF España renueva los cargos de la organización y elige a Ebbaba Hameida como vicepresidenta segunda

    Reporteros Sin Fronteras (RSF) España anuncia la renovación de los cargos directivos de la organización y la elección de la reportera de RTVE Ebbaba Hameida como vicepresidenta segunda, en sustitución de Edith Rodríguez Cachera, que asume la vicepresidencia primera de la organización. El cambio se produce tras la renuncia por motivos profesionales de la directora de Contenidos Digitales Informativos de RTVE, Pilar Bernal, cuya encomiable labor en el equipo directivo de la ONG ha sido destacada por la unanimidad de la junta. El mandato de Pilar Bernal se ha caracterizado por su gran compromiso en el ámbito de la colaboración con las universidades, la formación y acceso de estudiantes a la organización, y su papel clave en la evacuación de periodistas de Afganistán, tras la llegada al poder de los talibanes, en 2021. Edith Rodríguez Cachera es vicepresidenta del Consejo Internacional de RSF y miembro del Consejo de Administración de la ONG a nivel global.

    Alejandra Agudo, periodista de El País —y, como Ebbaba Hameida, vocal de la junta directiva desde 2020– relevará a la redactora jefa de El Periódico de Catalunya, Marta López, como tesorera, que por motivos personales, abandona la junta. RSF España agradece su dedicación a la organización.

    Ebbaba Hameida es actualmente redactora en el medio digital de RTVE, con colaboraciones y apariciones en los telediarios de TVE, los programas “Objetivo Igualdad” y “Cámara Abierta”, así como los Servicios de Informativos de Radio Nacional de España y Radio 3. Ha realizado varias coberturas internacionales, entre las que destacan: la guerra de Ucrania, la situación de la hambruna en Somalia, la crisis migratoria en Melilla, Ceuta e Islas Canarias, pero también en países de tránsito como Marruecos, Túnez o el declive de la situación económica y social en Líbano. Ha publicado en la sección de internacional de El País, Planeta Futuro, Revista 5W, el Diario.es, La Marea, FronteraD y Prisa Radio Internacional.

    Su trabajo ha recibido diversos reconocimientos como el premio INJUVE -Periodismo Digital 2021- por la serie ‘En la ruta canaria’—, el XVI premio Paco Rabal de periodismo cultural en la categoría Joven Promesa y el premio Ondas a la mejor cobertura otorgado a RTVE por la cobertura de la guerra de Ucrania durante el año 2022. En diciembre de 2022 se doctoró en periodismo por la Universidad Complutense de Madrid por su tesis: “La autonomía, la identidad y la visibilidad de las mujeres en países de mayoría musulmana”.

    Alejandra Agudo Lazareno es actualmente reportera de EL PAÍS especializada en desarrollo sostenible, con énfasis en los derechos de las mujeres y pobreza extrema. Durante la última década ha cubierto en terreno la situación de las personas más vulnerables del planeta en el llamado Sur Global, desde América Latina y el Caribe hasta Asia y, sobre todo, en África subsahariana. Ha desarrollado la mayor parte de su carrera en este periódico, siempre cubriendo temas sociales, desde 2012, una labor por la que ha sido reconocida con el Premio Solidarios 2012, el XII Premio de Periodismo sobre Medio Rural de la Asociación de la Prensa de Guadalajara, el Premio Tiflos de Periodismo Social de la ONCE en la categoría Digital 2021, y el Gerda Taro por la igualdad de género 2023, este último por un trabajo conjunto.

    Anteriormente, trabajó en gabinetes de comunicación, en publicaciones económicas, locales y del Tercer Sector, así como en Radio Nacional y la Cadena Ser. Se unió a la Junta Directiva de Reporteros Sin Fronteras en 2020, aunque ya era voluntaria de la organización desde 2013. Es Licenciada en periodismo por la UCM y Máster de Periodismo UAM-El País.

    A la espera del nombramiento de nuevas y nuevos vocales que se realizará en los próximos meses, el resto de profesionales que componen la estructura de RSF España se mantiene, quedando la composición de la Junta Directiva de la siguiente manera:

    Presidente: Alfonso Bauluz (Agencia EFE)
    Vicepresidenta primera: Edith Rodríguez Cachera (RSF International)
    Vicepresidenta segunda: Ebbaba Hameida (RTVE)
    Secretario General: Carlos Sánchez (El Confidencial)
    Tesorera: Alejandra Agudo (El País – Planeta Futuro)
    Vocales:

    Laura Losada (AECID)
    Lydia Aguirre (Re-Imagine Europa/Periodista)
    Rosaura Romero (Fremantle)
    María Navarro (RTVE)

    Fuente

    #RSF #España #RTVE #Ebbaba #Hameida #Sahara #Occidental #SaharaOccidental

  • Maroc-procès de Raïssouni: RSF appelle au respect des délais

    Maroc-procès de Raïssouni: RSF appelle au respect des délais. Respecter les standards internationaux en matière de délai raisonnable de la procédure » liée au procès du journaliste Souleiman Raissouni

    L’organisation Reporters sans frontières (RSF) a appelé, mercredi, la justice marocaine à respecter les délais raisonnables pour le procès du journaliste Souleiman Raissouni, en prison depuis plusieurs mois, et dont la phase de jugement en appel a commencé.

    Sur sa page Twitter, l’organisation RSF a appelé la justice marocaine à « respecter les standards internationaux en matière de délai raisonnable de la procédure » liée au procès du journaliste Souleiman Raissouni. Auparavant, la cour d’appel de Casablanca a reporté l’audience du journaliste Souleiman Raissouni, pour la deuxième fois consécutive, au 3 novembre.

    La défense a de nouveau déposé une demande de mise en liberté provisoire de son client. Plusieurs organisations de défense des droits humains et acteurs civils et politiques au Maroc et à l’étranger avaient précédemment appelé à la libération de Raissouni et de tous les détenus politiques au Maroc.

    Le rédacteur en chef du quotidien Akhbar al Yaoum (interdit de parution depuis mars 2021), a été condamné en première instance le 10 juillet dernier, à cinq ans de prison ferme après un procès entaché d’ »irrégularités manifestes », selon des juristes et des organisations, Souleiman Raissouni ayant toujours contesté les faits qui lui sont reprochés (séquestration et viol).

    L’été dernier, il avait observé une grève de la faim pendant 122 jours pour protester contre la prolongation de sa détention provisoire pendant plus d’un an. Son action lui a laissé d’importantes séquelles. Les juristes considèrent que l’accusation contre Raissouni est de nature politique, en raison de ses articles critiques envers le pouvoir. Deux autres journalistes marocains sont également dans le collimateur du régime marocain.

    Le journaliste Omar Radi a été condamné à six ans de prison ferme pour « viol » et « espionnage ». Le fondateur du quotidien Akhbar al Yaoum Taoufik Bouachrine a lui aussi été condamné à 15 ans de prison pour des violences sexuelles qu’il a toujours niées.

  • Pegasus: plainte de 19 journalistes à l’ONU et à Paris

    #Pegasus #NSOGroup #RSF #Espionnage

    NSO/Pegasus : 17 journalistes de 7 pays se joignent aux plaintes déposées par RSF à l’ONU et devant la justice française

    17 journalistes originaires de 7 pays, identifiés comme victimes potentielles ou avérées d’une surveillance par Pegasus, déposent plainte aux côtés de RSF contre la société NSO Group et tous les autres responsables que l’enquête judiciaire établira. Cette plainte vient compléter celle déposée par RSF le 20 juillet aux côtés de deux journalistes franco-marocains. RSF saisit également l’ONU des cas de ces journalistes.

    Le 5 août, 17 journalistes se sont joints formellement à la plainte déposée par Reporters sans frontières (RSF), Maati Monjib et Omar Brouksy devant le parquet de Paris le 20 juillet. Originaires d’Azerbaïdjan (2 journalistes), du Mexique (5 journalistes), d’Inde (5 journalistes), d’Espagne (1 journaliste), de Hongrie (2 journalistes), du Maroc (1 journaliste) et du Togo (1 journaliste), tous ces journalistes ont été surveillés par le logiciel Pegasus de NSO, ou sont susceptibles de l’avoir été, leurs noms apparaissant dans la liste révélée par le Pegasus Project.

    Tous ces journalistes ont exercé un journalisme libre, indépendant et sur des sujets d’intérêt public. Ils savent ou ont des raisons sérieuses de craindre avoir été espionnés par leur gouvernement. C’est notamment le cas de la journaliste azerbaïdjanaise Sevinc Abassova, du Togolais Ferdinand Ayité, des Mexicaines Marcela Turati et Alejandra Xanic, des Indiens Sushant Singh, Siddharth Varadarajan et MK Venu, ou des Hongrois Szabolcs Panyi et András Szabó. Un d’entre eux, Shubhranshu Choudhary, est un des correspondants de RSF en Inde. Plusieurs sont victimes depuis de nombreuses années de la vindicte de leur gouvernement, comme Hicham Mansouri au Maroc ou Swati Chaturvedi en Inde, lauréate du prix RSF du courage 2018, pour laquelle RSF avait saisi l’ONU la même année. Certains ont même été espionnés par un État étranger, comme l’Espagnol Ignacio Cembrero, très probablement surveillé par le Maroc.

    “Les plaintes de ces journalistes, originaires de tous les continents, confirment l’ampleur de la surveillance déployée grâce au logiciel Pegasus de NSO, déclare Pauline Adès-Mével, porte-parole de RSF. L’enquête doit établir toutes les responsabilités, que les personnes impliquées soient dirigeantes d’entreprises ou hauts dirigeants de leurs pays. Face à pareil scandale si lourd de conséquences pour la liberté de la presse, aucun doute ne doit subsister, le voile doit être complètement levé et la justice doit passer.”

    En plus des nouvelles plaintes déposées en France, RSF saisit formellement les Nations unies des cas de ces journalistes. RSF demande aux Rapporteurs spéciaux sur la liberté d’expression, le droit à la vie privée, les défenseurs des droits de l’Homme et sur la protection des droits de l’Homme dans la lutte antiterroriste d’obtenir des explications de la part des États suspectés d’avoir eu recours à Pegasus pour espionner ces journalistes. RSF leur demande aussi d’exiger la stricte régulation internationale de l’exportation, la vente et l’utilisation de logiciels de surveillance tels que Pegasus et un moratoire international sur la vente de ces logiciels. RSF les appelle enfin à promouvoir l’établissement par le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU d’un mécanisme ad hoc chargé d’enquêter et faire toute la lumière sur la vente et l’usage des logiciels de surveillance.

    En tout, 19 journalistes ont ainsi déposé plainte en France avec RSF et ont mandaté l’organisation pour saisir avec eux les mécanismes des Nations unies :

    Maati Monjib (Maroc)
    Omar Brouksy (Maroc)
    Hicham Mansouri (Maroc)
    Sevinc Abassova (Azerbaïdjan)
    Mushfig Jabbar (Azerbaïdjan)
    Ignacio Cembrero (Espagne)
    Szabolcs Panyi (Hongrie)
    András Szabó (Hongrie)
    Swati Chaturvedi (Inde)
    Sushant Singh (Inde)
    Siddharth Varadarajan (Inde)
    MK Venu (Inde)
    Shubhranshu Choudhary (Inde)
    Ferdinand Ayité (Togo)
    Marcela Turati (Mexique)
    Alejandra Xanic Von Betrab (Mexique)
    Ignacio Rodriguez Reyna (Mexique)
    Jorge Carrasco (Mexique)
    Alvaro Delgado (Mexique)

    En 2020, RSF avait inclus NSO Group dans sa liste des “prédateurs numériques”

    RSF, 05/08/2021.

    Etiquettes : Maroc, Pegasus, Algérie, Espionnage, NSO Group, #Pegasus #NSOGroup #RSF #Espionnage

  • Algérie- Tour d’horizon : cyberguerre, Hirak, RSF, Tunisie

    par Hassan Zerrouky

    Pegasus ? Ce n’est rien en comparaison de l’US Cyber Command, un « machin » basé à Fort Mead (Maryland, États-Unis) qui mène une véritable guerre électronique sans faire de bruit. Et qui a, entre autres, pour mission d’intercepter les communications électroniques dans le monde, d’empêcher l’intrusion et le piratage dans les systèmes informatique et de cyberdefence américains, de collecter les informations et les documents confidentiels dans les systèmes des pays jugés hostiles aux intérêts US… et d’espionner…

    Pegasus, ce logiciel espion est un petit avatar, parmi d’autres, de ce que les États-Unis ont conçu à une échelle beaucoup plus grande pour surveiller leurs ennemis potentiels et même leurs alliés, comme l’a révélé le lanceur d’alerte Edward Snowden, lui-même ancien de la NSA, cet organisme qui coiffe tous les services de sécurité US dont la CIA.

    Grâce à ces joujoux électroniques, qui donnent un sacré coup de vieux à toutes ces thèses qui voient la NSA derrière chaque hirakiste, il suffit pour les services marocains d’écouter ce qui se dit sur ces 50 000 « smartphones-khebardjias » dont 6 000 rien qu’en Algérie.

    Le Maroc ? J’ai beaucoup de respect pour son histoire et son peuple. Je préfère donc parler du Makhzen, cet État profond, qui a agi comme un enfant à qui on a mis entre ses petites mains un jouet destiné aux adultes. Et du coup, tel Hulk al-adjib qui a bercé nos enfants dans les années 80-90, le Makhzen a été gagné par une tentation à l’hégémonie. Il s’est vu grand. Sûr de l’appui de Washington, d’Israël, des Émiratis et des pétrmonarchies arabes du Golfe, et se sachant impuni quoi qu’il fasse, le Makhzen est allé jusqu’à admonester l’Espagne et même l’Allemagne comme des républiques bananières et à mettre sur écoute le Président Macron et 14 de ses ministres qui, pour l’heure, se taisent ! Pas même la moindre protestation officielle.

    Hirak. À Tizi-Ouzou et Béjaïa, pandémie oblige, la protestation citoyenne a baissé le rideau de son propre chef, à l’appel de ses vrais acteurs, pas à l’appel de Zitout et ses amis qui, eux, ont d’autres projets. Deux jours après, de leur prison où ils ne devraient pas être, Hamou Boumedine et ses co-détenus, qui n’ont rien à voir avec le MAK, ont dénoncé la sédition de la Kabylie à laquelle le Makhzen a appelé. Ils l’ont fait par patriotisme, rappelant l’exemple du regretté colonel Mohand Ouel Hadj qui, en 1963, avait cessé son combat armé contre le régime de Ben Bella pour combattre l’armée marocaine qui avait tenté d’annexer Tindouf.

    RSF (Reporters sans frontières), la faute. En tentant d’impliquer l’Algérie, l’ONG de défense des journalistes a sans doute voulu allumer un contrefeu destiné à détourner les regards critiques se focalisant sur le seul Makhzen. Raté. RSF, qui s’est décrédibilisé dans cette affaire, s’est certes excusé. Mais le mal a été fait d’autant que l’ONG française a mis ceux qui croient en elle en Algérie dans une posture inconfortable.

    Tunisie. En décidant de geler le Parlement pendant un mois et de limoger le gouvernement, le Président Kaïs Saïed a pris un risque certain. D’autant qu’il a pris cette mesure avec l’aval, semble-t-il, d’une armée dont on sait peu de choses et dont on mesure mal le poids politique. Reste que, quelle que soit la qualité des relations entre l’Algérie et la Tunisie, cela n’a pas empêché l’armée tunisienne de prendre part aux exercices militaires dits African Lyon sous commandment US qui se sont déroulés, en avril dernier, aux confins du Sahara Occidental et à proximité des frontières algériennes. Et quand on connaît la vraie finalité de ces exercices, le fait que l’armée tunisienne y ait pris part interroge…

    Le Soir d’Algérie, 29/07/2021

    Etiquettes : Algérie, Maroc, Espionnage, Hirak, Tunisie, RSF, Pegasus, #Algérie #Maroc #Pegasus

  • RSF trahit l’animosité des français envers l’Algérie

    RSF trahit l’animosité des français envers l’Algérie

    ELLE SE FAIT LE CHANTRE DE LA DÉFENSE SÉLECTIVE DES DROITS DE L’HOMME : RSF, la voix de son maître

    L’ONG Reporters sans frontières (RSF) s’est rétractée en publiant vendredi un erratum pour affirmer, à propos des indues accusations portées contre l’Algérie portant une prétendue utilisation du logiciel israélien Pegasus à des fins d’espionnage. « Dans un premier temps, nous avons fait figurer l’Algérie dans la liste des pays clients de NSO. Cette erreur, que nous regrettons, a été corrigée », a-t-elle indiqué dans son communiqué.

    Ce mea-culpa de cette ONG n’a pas empêché l’Algérie de déposer une plainte officielle pour diffamation auprès des instances judiciaires françaises à l’encontre de RSF qui se prête à un jeu malsain, depuis des années en diffusant des informations erronées et tendancieuses sur notre pays.

    Il faut revenir à l’histoire de cette organisation française créée en 1985 avec comme objectifs et principes de protéger le travail des journalistes et le droit à l’information. Son activisme a fait d’elle une organisation qui a dévié de ses principes fondateurs. Aujourd’hui, elle a quitté la défense du travail des journalistes et le droit à l’information pour s’intéresser aux droits de l’Homme. Cette mutation aurait été louable si elle ne s’est pas transformée en moyen pour verser dans la désinformation et le mensonge. Des pays où les droits de l’Homme sont bafoués ne sont pas cités dans les rapports de cette ONG. Les atteintes aux droits de l’Homme sont la marque déposée du Makhzen et d’Israël mais cela n’a pas empêché RSF d’omettre de les épingler dans ses différents rapports.

    Lors de la décennie noire, RSF s’était rapprochée des médias algériens pour tenter de les soutenir dans la résistance au terrorisme. L’initiative était de prime abord fort louable, mais cachait, au fond, une volonté de Robert Menard, son président durant les années quatre-vingt-dix, de s’immiscer dans les affaires algériennes et pire encore de soutenir la fameuse campagne du «Qui tue qui», qui avait servi la gauche française qui était au pouvoir à cette époque de faire campagne pour des solutions à la crise que vivait l’Algérie, dictées de capitales occidentales et surtout destinées à renvoyer, dos à dos, les services de sécurité et les hordes terroristes.

    À cette époque, j’avais fait partie d’une délégation de journalistes algériens invités par cette ONG pour présenter des exposés, au niveau de certaines rédactions françaises, sur la situation en Algérie. RSF voulait nous imposer le contenu de nos exposés et voulait nous imposer ses points de vue, une attitude que nous avions dénoncée à cette époque.

    Nous avions présenté la situation que vivaient les Algériens massacrés par les hordes terroristes et surtout salué le rôle des services de sécurité qui avaient payé un lourd tribut pour que l’Algérie ne sombre pas dans le chaos.
    Robert Menard que j’avais rencontré dans son bureau avant mon retour en Algérie m’avait reproché « l’effronterie » des membres de la délégation dont Nacera Benali, Mohamed Djenane ou encore Farid Aït Saâda. Il m’avait surtout fait part de son courroux lui qui pensait qu’on allait vêtir le costume de défenseurs des thèses de RSF et des partisans du « Qui tue qui ».

    Les errements de cette organisation ne s’arrêtent pas à sa vision tronquée de la situation en Algérie. Là où elle est passée, elle a travesti la vérité et servi les intérêts de castes et de puissances occidentales. Durant les années quatre-vingt-dix, au motif de se ranger du côté des résistants Bosniaques qui résistaient au génocide des populations musulmanes, par les serbes de Milosevic, elle avait acheminé des espions et du matériel envoyé dans la région par l’armée française.

    La suite sera encore plus croustillante puisque, après avoir quitté la présidence de RSF, Robert Menard a annoncé son ralliement au Front national, et se retrouve aujourd’hui maire de Toulon sous la casquette du Rassemblement national de la famille Le Pen. C’est dire que cette organisation a toujours fait du lobbying pour les puissances occidentales, opté pour une défense sélective des droits de l’Homme, fermé l’œil quand on le lui ordonne et versé dans des actions de désinformation quand on lui lâche la bride.

    La réaction officielle de l’Algérie a poussé cette ONG à se dédire

    Mais le crime est déjà fait et les preuves pour une action en justice sont présentes. Il est temps de lui rabattre le caquet car, plus elle aboie, plus elle donne la nausée elle qui passe sous silence les exactions de Tsahal dans les territoires palestiniens occupés, qui n’a pas dénoncé les raids de l’aviation israélienne contre les édifices abritant des médias lors de la dernière agression contre Ghaza ou qui semble n’avoir pas entendu les plaintes des suppliciés dans les territoires sahraouis occupés ou encore celles des militants des droits de l’Homme qui croupissent dans les geôles de sa majesté M6.

    Slimane B.

    Le Courrier d’Algérie, 25/07/2021

    Etiquettes : Algérie, France, RSF, Pegasus, espionnage,

  • Pegasus: Après avoir accusé l’Algérie, RSF corrige le tir

    Dans un erratum collé à un article publié le 19 juillet, Reporters Sans Frontières (RSF) a reconnu sans mea culpa dans l’accusation visant l’Algérie sur l’utilisation du logiciel espions israélien Pegasus.

    « Erratum : Dans un premier temps, nous avons fait figurer l’Algérie dans la liste des pays clients de NSO. Cette erreur, que nous regrettons, a été corrigée », a écrit RSF.

    Suite à cette accusation, l’Algérie, via son amabassade à Paris, a porté plainte contre l’association française RSF pour « diffamation ». Une accusation qui porte les traces d’une animosité caractérisant l’ensemble des élites françaises envers leur ancienne colonie.

    Etiquettes : Algérie, RSF, Pegasus, logiciels espions,

  • Procès d’Omar Radi et d’Imad Stitou : le verdict de la honte (RSF)

    Les journalistes Omar Radi et Imad Stitou ont été condamnés respectivement à six ans de prison ferme et un an de prison dont six mois avec sursis. Reporters sans frontières (RSF) dénonce une condamnation inique rendue après une procédure entachée d’irrégularité.

    Au terme d’une procédure entachée d’irrégularités, les journalistes Omar Radi et Imad Stitou ont respectivement été condamnés, le 19 juillet, à six ans de prison ferme et un an de prison dont six mois de sursis par la cour d’appel de Casablanca pour “viol”, “espionnage “et “non dénonciation d’un crime”.
    “Ce verdict est celui de la honte, dénonce le secrétaire général de RSF, Christophe Deloire. En pleine affaire Pegasus, et quelques jours après avoir rendu une décision similaire dans l’affaire Rassouni, la justice marocaine persiste à nier l’inéquité de ses procédures, et à rendu des décisions qui condamnent lourdement des journalistes privés de procés équitables.”
    Une enquête pour « espionnage » avait été ouverte fin juin 2020 après la publication d’un rapport d’Amnesty International affirmant que le téléphone d’Omar Radi avait été piraté via le logiciel Pegasus de la firme israélienne NSO. Quelques mois plus tard, Omar Radi est ensuite soudainement interrogé après une plainte pour « viol » et « harcèlement sexuel », déposée par une ancienne collègue, puis incarcéré, le 29 juillet, dans l’attente de son procès. Bien que le journaliste soit poursuivi dans deux affaires séparées pour “espionnage” et “viol”, les deux accusations sont en réalité liées et ont été traitées de façon conjointe par les autorités. Une confusion qui soulève de sérieux doutes quant à l’équité de son procès. D’autant que ce journaliste d’investigation, qui est aussi militant des droits humains, et qui a co-fondé le site d’information Le Desk était déjà dans la ligne de mire des autorités depuis au moins trois ans. En décembre 2019, il avait déjà été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour « outrage au tribunal » sur la base d’un seul tweet publié huit mois plus tôt.
    Son confrère, Imad Stitou, était quant à lui mis en cause pour avoir apporté son soutien à Omar Radi. Initialement cité comme témoin de la défense, il avait confirmé la « relation consensuelle » entre le journaliste et la victime avant d’être poursuivi pour « non dénonciation d’un crime ».
    Contestant sa détention provisoire, Omar Radi a mené une grève de la faim, avant d’y mettre un mettre un terme au bout de 21 jours en raison de la maladie de Crohn dont il souffre. Depuis, il demeure très affaibli.
    Le Maroc occupe le 136e rang sur 180 pays au Classement mondial de la liberté de la presse de RSF.
    RSF, 19/07/2021
    Etiquettes : Maroc, presse, journalistes, RSF, répression, Omar Radi, Imad Stitou, 
  • Sahara Occidental – Maroc: appel de RSF pour la libération d'un journaliste sahraoui

    L’ONG Reporters sans frontières (RSF) a demandé vendredi la libération du journaliste sahraoui Mohamed Lamine Haddi, emprisonné depuis dix ans au Maroc et qui est « en danger de mort » à la suite d’une grève de la faim. « Nourri de force après une grève de la faim de 78 jours, le journaliste sahraoui (…) est dans un état de santé particulièrement préoccupant », affirme RSF dans un communiqué, appelant à « faire prévaloir le principe d’humanité et à le libérer au plus vite ».

    Incarcéré depuis le 20 novembre 2010, condamné à 25 ans de prison en 2013 pour le meurtre de membres des forces de l’ordre, Mohamed Lamine Haddi est un collaborateur de la chaîne de télévision de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).La RASD a été proclamée en 1976 par le Front Polisario qui milite pour l’indépendance du Sahara occidental, territoire qu’il se dispute –avec l’aide de l’Algérie– depuis 45 ans avec le Maroc.
    Le journaliste –considéré par le Maroc comme un militant indépendantiste– a entamé une grève de la faim illimitée le 13 janvier pour dénoncer les mauvais traitements dont il fait l’objet. Il est nourri de force par une sonde nasogastrique depuis la semaine dernière, selon RSF.Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH), un organisme officiel, a affirmé le 3 mars que le prisonnier n’avait « observé aucune grève de la faim » et que son état de santé était « normal ».
    M. Haddi avait été arrêté après avoir couvert le démantèlement par les forces marocaines du campement de Gdim Izik, près de Laâyoune, la plus grande ville du Sahara occidental, où quelque 15.000 Sahraouis s’étaient installés pour protester contre leurs conditions de vie.L’intervention avait dégénéré en violents affrontements puis en émeute à Laâyoune. 
    Selon Rabat, onze membres des forces de l’ordre ont été tués et plusieurs dizaines d’autres blessés.A la suite de ces heurts, vingt-trois militants sahraouis ont été condamnés par un tribunal militaire marocain en 2013 à des peines allant de 20 ans de prison à la perpétuité.
    Le Maroc et le Front Polisario se sont accusés mutuellement d’avoir provoqué les affrontements.
    Etiquettes : Sahara Occidental, Maroc, RSF, Mohamed Lamin Haddi, 
  • Maroc : RSF exprime « sa joie et son soulagement » après la libération de Maati Monjib

    Maroc : Maâti Monjib enfin libre après 20 jours de grève de la faim !

    Reporters sans frontières (RSF) exprime sa joie et son soulagement après la libération du journaliste franco-marocain Maâti Monjib qui observait, au péril de sa vie, une grève de la faim depuis près de trois semaines.
    Alors que son état de santé se dégradait dangereusement après 20 jours de grève de la faim, le journaliste et historien franco-marocain Maâti Monjib a été libéré ce mardi 23 mars.

    “Nous sommes tellement heureux d’apprendre la libération de Maâti Monjib, déclare le secrétaire général de RSF, Christophe Deloire. L’iniquité évidente de la procédure et son état de santé le réclamaient. Toutes les poursuites engagées contre lui et contre les autres journalistes marocains accusés à tort doivent être abandonnées au plus vite, avant que d’autres vies ne soient mises en danger.”

    Cette libération survient quatre jours après l’opération de soutien menée par les équipes de RSF devant les grilles de l’ambassade du Maroc à Paris. Visiblement amaigri, Maâti Monjib est sorti peu avant 20 heures (heure locale) de la prison d’Al Arjat 2 près de Rabat, où il était incarcéré depuis le 29 décembre 2020. A ce stade, selon les informations recueillies par RSF, sa libération ne serait pas assortie d’une interdiction de sortie de territoire.

    Maâti Monjib avait cessé de s’alimenter depuis le 4 mars 2021 afin de dénoncer sa condamnation à un an de prison ferme et à une amende de quinze mille dirhams (1400 euros) pour « atteinte à la sécurité de l’Etat » et « fraude ». Ses avocats et son comité de soutien avaient dénoncé ce jugement rendu le 27 janvier dernier par le tribunal de première instance de Rabat en son absence, et sans que ses avocats n’aient été ni convoqués, ni même prévenus. L’audience d’appel aura lieu le 6 avril prochain. La justice doit aussi se prononcer dans les prochains jours sur l’opportunité ou non de donner suite à une autre affaire de “blanchiment d’argent” pour laquelle il est poursuivi et qui lui avait valu son arrestation fin décembre.

    Figure du combat pour les droits de l’homme au Maroc, Maâti Monjib, âgé de 59 ans, est aussi un journaliste et éditorialiste reconnu. Membre du comité de rédaction du magazine papier et en ligne Zamane, il signait jusqu’à son arrestation un éditorial bimensuel sur le journal Alquds Alarabi, publié à Londres. Maâti Monjib est également le fondateur du Centre Ibn Rochd d’études et de communication et de l’Association marocaine pour le journalisme d’investigation (AMJI) et a, à ce titre, contribué à la formation de plus de 450 journalistes marocains.

    Ses activités en faveur de la liberté de la presse au Maroc et des droits de l’homme ont fait de lui une cible du régime marocain depuis plusieurs années. En octobre 2015, Maâti Monjib avait déjà observé une grève de la faim de 21 jours pour protester contre son interdiction de quitter le territoire pour se rendre à des colloques internationaux.

    Le Maroc occupe le 133e rang sur 180 pays au Classement mondial de la liberté de la presse de RSF.

    RSF, 24 mars 2021

    Tags : Maroc, Maati Monjib, RSF,

  • TV5 Monde : RSF manifeste devant l’ambassade du Maroc pour la libération de Maati Monjib

    L’ONG Reporters sans frontières a réclamé vendredi la libération « urgente » du journaliste et historien Maâti Monjib, incarcéré au Maroc depuis trois mois et en grève de la faim depuis le 4 mars, lors d’une action symbolique devant l’ambassade du Maroc à Paris.

    Une dizaine de personnes s’étaient ainsi rassemblées à la mi-journée dans le XVIe arrondissement, brandissant 16 panneaux au « 16e jour de la grève de la faim » entamée par l’intellectuel franco-marocain pour dénoncer « son arrestation abusive » fin 2020.

    « Jour 1: Spasmes gastriques », « Jour 6: céphalées », « Jour 16 : délires »… Chaque panneau représente chaque « étape d’une mise en danger de plus en plus grande », a expliqué le secrétaire général de RSF Christophe Deloire.

    Maâti Monjib, 59 ans selon les précisions de son épouse Christiane Dardé-Monjib, « commence à être très fatigué », a indiqué cette dernière, « inquiète pour sa santé ». D’autant qu’il « est diabétique » et souffre d’ »une arythmie cardiaque ».

    « Je ne comprends pas le silence des autorités françaises », a-t-elle déploré, comme le comité français de soutien à son époux.

    « Il y a urgence », a ajouté M. Deloire, dénonçant une « incarcération arbitraire au terme d’une procédure absolument inique ».

    Militant des droits humains, le journaliste est détenu dans la prison d’El Arjat, près de Rabat. Il a été arrêté le 29 décembre dans une enquête pour « blanchiment de capitaux », des faits qu’il conteste.

    Cet opposant a parallèlement été condamné à un an de prison le 27 janvier pour « fraude » et « atteinte à la sécurité de l’Etat » au terme d’un procès ouvert en 2015. Celui-ci concernait des accusations de malversations dans la gestion d’un centre qu’il avait créé pour promouvoir notamment le journalisme d’investigation.

    Ses avocats et son comité de soutien se sont indignés que le jugement ait été rendu en son absence, sans convocation de sa défense, quand les autorités judiciaires marocaines affirment qu’il a bénéficié d’un « procès équitable ».

    « Le Royaume du Maroc est 133e » sur 180 pays au classement de la liberté de la presse de RSF, « cinq journalistes » y étant détenus « pour des motifs abusifs », a rappelé M. Deloire.

    Citoyen français, M. Monjib a porté plainte la semaine dernière à Paris pour détention arbitraire.

    En 2015 déjà, « interdit de quitter le territoire » marocain, il « avait cessé de s’alimenter » pendant une vingtaine de jours, obtenant la « levée de cette interdiction », rappelle RSF.

    TV5 Monde, 19 mars 2021

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