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  • Liberté en-deçà de l’Oural, dictature au-delà…

    Liberté en-deçà de l’Oural, dictature au-delà…

    Tags : Russie, Ukraine, Occident, presse, propagande, censure,

    Quand on manifeste à Moscou les médias occidentaux affichent : « Le régime de Poutine est en perdition. C’est le début de la fin »

    Même si les manifestations en question se résument à des gros plans (pour éviter de montrer qu’il n’y a que deux poilus et trois tondus). Le genre de représentants de la démocratie qui paradent, toujours les mêmes sur les plateaux de TV à l’ « Ouest ».

    Quand on ne manifeste pas, les médias sont intraitables et titrent : « C’est normal, dans ces dictatures, il n’y a pas de liberté de manifester. Sinon c’est le goulag »

    Imaginez les commentaires de ces mêmes tambours (qui sonnent creux) à la vue des manifestations en France de ce dimanche et de ce mardi…

    Si ces régimes étaient si démocratiques que cela pourquoi donc des centaines de milliers de citoyens éprouvent le besoin de manifester en aussi grand nombre pour se faire entendre ?

    Peut-être que ces Français sont manipulés par Moscou ou Pékin. Qui sait ?

    Et pourtant, par soucis de liberté d’expression, les médias russes ont tous été interdits d’exercice dans toute l’Europe démocratique.Pour le reste, Google se charge d’éliminer tous les sites et les messages indésirables qui polluent la démocratie des pays démocratiques.

    C’est ainsi que tous les partis d’opposition ont été interdits à Kiev, cette grande nation démocratique envahie par le méchant empire soviétique…

    Vous comprenez pourquoi on ne vote pas comme eux à l’ONU? Si on laisse de côté les deux ou trois harkis qui dirigent toujours très démocratiquement leurs troupeaux qui se crottent les genoux avec une dignité et une fierté qui comblent de contentement les touristes de passage.

    Vous ai-je recommandé la lecture du livre de l’Américain Norman Spinrad, “Le chaos final” traduit chez J.-C. Lattès, il y a déjà une paie…?

    Djeha, mardi 18 octobre 2022.

    Bel-Abbès Info, 18 oct 2022

    #Russie #Ukraine #Presse #Censure #Propagande

    courrier
    le 18 octobre 2022

  • Les frappes russes obligent l’Ukraine à faire face à des coupures d’électricité de plusieurs heures

    Les frappes russes obligent l’Ukraine à faire face à des coupures d’électricité de plusieurs heures

    Tags : Ukraine, Russie,

    KYIV, Ukraine (AP) – Le chef du réseau électrique ukrainien a mis en garde vendredi contre des pannes de courant de plusieurs heures alors que la Russie se concentrait sur l’infrastructure énergétique ukrainienne avec des attaques d’artillerie lourde et de missiles qui ont interrompu l’approvisionnement de 40% de la population du pays au début d’hiver.

    Les températures glaciales exercent une pression supplémentaire sur les réseaux énergétiques, a déclaré l’opérateur de réseau Ukrenergo.

    « Il faut toujours se préparer au pire. Nous comprenons que l’ennemi veut détruire notre système électrique en général, pour provoquer de longues pannes », a déclaré le directeur général d’Ukrenergo, Volodymyr Kudrytskyi, à la télévision d’État ukrainienne. « Nous devons nous préparer à d’éventuelles interruptions de longue durée, mais pour le moment, nous introduisons des horaires planifiés et nous ferons tout pour que les interruptions ne soient pas très longues. »

    La capitale de Kyiv est déjà confrontée à un « énorme déficit d’électricité », a déclaré le maire Vitali Klitschko à l’Associated Press. Quelque 1,5 à 2 millions de personnes – environ la moitié de la population de la ville – sont périodiquement plongées dans l’obscurité alors que les autorités commutent l’électricité d’un quartier à l’autre.

    « C’est une situation critique », a-t-il déclaré.

    Klitschko a ajouté que les planificateurs militaires du président russe Vladimir Poutine espèrent apparemment « nous amener, tout le monde, à la dépression », faire en sorte que les gens ne se sentent pas en sécurité et « penser à ‘Peut-être que nous abandonnons’ ». Mais cela ne fonctionnera pas, il a dit.

    « C’est faux, c’est (une) mauvaise vision de Poutine », a-t-il dit. « Après chaque attaque à la roquette, je parle aux gens, à de simples civils. Ils (ne sont) pas déprimés. Ils étaient en colère, en colère et prêts à rester et à défendre nos maisons, nos familles et notre avenir. »

    Kudrytskyi a ajouté que la situation électrique dans les installations critiques telles que les hôpitaux et les écoles a été stabilisée.

    Ces installations ont été ciblées du jour au lendemain dans la région du nord-est de Kharkiv, où des équipements énergétiques ont été endommagés, selon le gouverneur Oleh Syniehubov. Huit personnes, dont des équipes d’énergie et des policiers, ont été blessées en essayant de nettoyer les débris, a-t-il déclaré.

    Les attaques de Moscou contre les installations énergétiques et électriques de l’Ukraine ont alimenté les craintes de ce que l’hiver apportera. L’infrastructure énergétique de l’Ukraine a de nouveau été ciblée jeudi, deux jours après que la Russie a déclenché un barrage national de plus de 100 missiles et drones qui ont coupé l’électricité à 10 millions de personnes.

    Ces attaques ont également touché des pays voisins comme la Moldavie, où une demi-douzaine de villes à travers ce pays ont connu des pannes temporaires .

    Au cours des dernières 24 heures, les forces russes ont déployé l’étendue de leur arsenal pour attaquer le sud-est de l’Ukraine, utilisant des drones, des roquettes, de l’artillerie lourde et des avions de guerre qui ont tué au moins six civils et blessé six autres, a indiqué le bureau du président.

    Dans la région de Zaporizhzhia, dont une partie reste sous contrôle russe, l’artillerie a pilonné 10 villes et villages. Le bilan d’une attaque à la roquette russe contre un immeuble résidentiel de la ville de Vilniansk jeudi s’est élevé à 10 personnes, dont trois enfants, selon le bureau du procureur régional.

    À Nikopol, situé de l’autre côté du Dniepr depuis la centrale nucléaire de Zaporizhzhia, 40 missiles russes ont endommagé plusieurs immeubles de grande hauteur, des maisons et une ligne électrique.

    À la suite de sa retraite humiliante de la ville méridionale de Kherson , Moscou a intensifié son assaut sur la région orientale de Donetsk, où le ministère russe de la Défense a déclaré vendredi que ses forces avaient pris le contrôle du village d’Opytne et repoussé une contre-offensive ukrainienne pour récupérer les colonies de Solodke. , Volodymyrivka et Pavlivka.

    La ville de Bakhmut, cible clé de la tentative de Moscou de s’emparer de toute la région de Donetsk, reste le théâtre de violents combats, a déclaré le gouverneur régional.

    Le ministère russe de la Défense a également déclaré que les troupes ukrainiennes avaient été repoussées de Yahidne, dans la province ukrainienne de Kharkiv, et de Kuzemivka, dans la province voisine de Lougansk. Donetsk et Louhansk faisaient partie des quatre provinces ukrainiennes illégalement annexées par Moscou en septembre, avec Kherson et Zaporizhzhia.

    Dans le même temps, Moscou renforce ses défenses dans la région sud pour contrecarrer de nouvelles avancées ukrainiennes. Les troupes russes ont construit de nouveaux systèmes de tranchées près de la frontière de la Crimée, ainsi que près de la rivière Siversky-Donets entre les oblasts de Donetsk et de Lougansk, selon un rapport du ministère britannique de la Défense.

    Pendant ce temps, les enquêteurs ukrainiens et internationaux allaient de l’avant pour découvrir des crimes de guerre présumés commis par les forces russes pendant les près de sept mois d’occupation de la région de Kharkiv. La police nationale ukrainienne a déclaré vendredi que ses officiers avaient engagé plus de 3 000 poursuites pénales contre les troupes russes.

    Une contre-offensive ukrainienne éclair en septembre a récupéré la région de Kharkiv et repoussé les forces russes vers le Donbass, le cœur industriel de l’est du pays, et a regagné des villes stratégiquement situées, notamment Izium et Kupiansk.

    Des informations faisant état de tortures et d’autres atrocités commises par les troupes russes ont également émergé de la région sud de Kherson, où des responsables ukrainiens ont déclaré avoir ouvert plus de 430 affaires de crimes de guerre et enquêter sur quatre sites de torture présumés.

    Alesha Babenko, un homme de 27 ans du village de Kyselivka, a déclaré avoir été arrêté par les Russes en septembre et enfermé dans un sous-sol, puis battu quotidiennement alors qu’il était ligoté, les yeux bandés et menacé de décharges électriques.

    « Je pensais que j’allais mourir », a-t-il déclaré à l’AP.

    La reprise de Kyselivka après le retrait de la Russie la semaine dernière a suscité l’espoir dans la province voisine de Mykolaïv qu’ils auront à nouveau l’eau du robinet, qui a été coupée après que le village soit tombé aux mains des Russes. Mais l’administrateur de Mykolaïv, Vitali Kim, a prédit vendredi qu’il pourrait s’écouler plusieurs semaines avant que l’approvisionnement en eau ne soit rétabli.

    Affamés et froids, les habitants de Kherson ont fait la queue vendredi pour obtenir de la nourriture d’une association caritative, beaucoup affirmant qu’ils n’avaient rien à manger et n’avaient ni chauffage ni électricité. Un homme a dit « tous les frigos ont dégivré, nous n’avons rien à manger ».

    Les habitants ont été encore plus secoués vendredi après qu’un missile a frappé le quatrième étage d’un immeuble, leur rappelant que l’occupation russe est peut-être terminée, mais pas le danger des missiles russes.

    « Nous n’avons pas compris ce qui s’est passé. Il y a eu une explosion… c’était très effrayant. Nous ne pouvons pas nous calmer », a déclaré Tatiana Kruvorchko, une résidente de l’immeuble.

    Malgré les énormes difficultés à travers l’Ukraine, un signe d’espoir est apparu avec la nouvelle que le premier train de Kyiv à Kherson partirait vendredi soir. Le réseau ferroviaire ukrainien Ukrzaliznytsia a déclaré qu’environ 200 passagers voyageront dans le train – le premier en neuf mois.

    Surnommé le « Train de la victoire », les wagons du train ont été peints dans des motifs éclectiques par des artistes ukrainiens et les billets ont été vendus dans le cadre d’un projet caritatif.

    A Vienne, le conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique a approuvé une résolution appelant, entre autres, à ce que la Russie se retire de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia, la plus grande d’Europe. Deux pays ont voté contre la résolution, la Russie et la Chine, selon l’ambassadeur russe.

    #Ukraine #Russie

  • Les exercices militaires en Algérie mettent l’accent sur les liens avec la Russie

    Les exercices militaires en Algérie mettent l’accent sur les liens avec la Russie

    Tags : Algérie, Russie, Europe, gaz, Ukraine, pétrole,

    L’Algérie et la Russie ont entamé mercredi leurs premiers exercices militaires conjoints sur le sol algérien, alors que les Occidentaux s’inquiètent de l’approfondissement des liens entre Moscou et ce pays d’Afrique du Nord, fournisseur clé d’énergie pour l’Europe.

    L’entraînement antiterroriste « Bouclier du désert » a débuté dans la province de Bechar, peu peuplée, près de la frontière entre l’Algérie et le Maroc, son rival de longue date, a rapporté le service d’information russe Sputnik.

    Membre de l’OPEP sur la Méditerranée, l’Algérie a été propulsée sous les feux de la rampe de la diplomatie internationale cette année, alors que l’invasion de l’Ukraine par la Russie pousse l’Europe à rechercher dans la région du gaz naturel et du pétrole de remplacement. Les dirigeants français, espagnols et italiens se sont rendus à Alger à plusieurs reprises cette année afin d’assurer ou de renforcer les expéditions.

    Cependant, en renforçant ses liens avec l’Europe, l’Algérie intensifie également sa coopération avec la Russie. Environ 80 soldats de chaque pays participent aux exercices qui doivent durer jusqu’au 28 novembre. Ces exercices font suite à des formations similaires organisées en Russie l’année dernière et interviennent un mois après des manœuvres navales conjointes en Méditerranée.

    L’Algérie vend la majeure partie de son pétrole et de son gaz à l’Europe et était, avant la guerre, son plus grand fournisseur après la Russie et la Norvège. Dans le même temps, la Russie est le plus grand fournisseur d’armes de l’Algérie, avec des liens de défense qui remontent à l’époque de l’Union soviétique.

    La nation arabe importe près de 80 % de ses armes de Russie et est le troisième plus gros acheteur d’armes de ce type après l’Inde et la Chine, selon le Centre d’analyse des stratégies et des technologies, basé à Moscou, qui mène des recherches sur l’industrie de la défense.

    L’Algérie envisage de signer un nouveau contrat d’armement à long terme avec la Russie, d’une valeur de 17 milliards de dollars, pour l’achat de sous-marins, de chasseurs furtifs Su-57 et d’autres avions de guerre, ainsi que de systèmes avancés de défense aérienne, dont le S-400, a rapporté la chaîne d’État russe RT le 31 octobre.

    Le contrat de 10 ans pourrait être finalisé lors d’une visite à Moscou le mois prochain du président algérien Abdelmadjid Tebboune, a-t-il ajouté, citant Africa Intelligence, un bulletin d’information publié depuis Paris.

    Les tensions actuelles « ne font que nous pousser à nous rapprocher », a déclaré Elena Suponina, experte du Moyen-Orient basée à Moscou, en faisant référence à l’Algérie et à la Russie. « L’Algérie refuse d’adopter une position anti-russe ».

    Bloomberg, 17/11/2022

    #Algérie #Russie #Europe #Gaz #Pétrole #Ukraine

  • Un « rideau de barbelés » se dresse en Europe au milieu de la guerre en Ukraine

    Un « rideau de barbelés » se dresse en Europe au milieu de la guerre en Ukraine

    Tags : Europe, Ukraine, Russie, défense,

    Les frappes aériennes russes ont de nouveau ciblé les installations énergétiques ukrainiennes jeudi alors que la première neige de la saison est tombée à Kiev, signe avant-coureur des difficultés à venir si les missiles de Moscou continuent de détruire les centrales électriques et gazières à l’approche de l’hiver.

    Par ailleurs, les Nations Unies ont annoncé la prolongation d’un accord visant à garantir les exportations de céréales et d’engrais d’Ukraine qui ont été perturbées par la guerre. L’accord devait bientôt expirer, ravivant les craintes d’une crise alimentaire mondiale si les exportations de l’un des plus grands producteurs de céréales du monde étaient bloquées.

    Même si toutes les parties ont convenu de prolonger l’accord sur les céréales, les sirènes des raids aériens ont retenti jeudi à travers l’Ukraine. Au moins sept personnes ont été tuées et plus de deux douzaines d’autres blessées dans les frappes de drones et de missiles, dont une qui a touché un immeuble résidentiel, ont indiqué les autorités.

    Les forces du Kremlin ont subi une série de revers sur le terrain, le dernier en date étant la perte de la ville méridionale de Kherson . Face à ces défaites, la Russie a de plus en plus recours à des attaques aériennes visant des infrastructures énergétiques et d’autres cibles civiles dans des parties de l’Ukraine qu’elle ne détient pas.

    La Russie a déclenché mardi un barrage national de plus de 100 missiles et drones qui ont coupé l’électricité à 10 millions de personnes en Ukraine – des frappes décrites par le ministre ukrainien de l’énergie comme la plus grande attaque à ce jour contre le réseau électrique délabré du pays en près de neuf mois de guerre.

    Cela a également entraîné l’atterrissage d’un missile en Pologne, tuant deux personnes. Les autorités tentaient toujours de déterminer d’ où provenait ce missile, les premières indications indiquant un système de défense aérienne ukrainien cherchant à contrer le bombardement russe.

    Le président polonais Andrzej Duda s’est rendu jeudi sur le site où le missile a atterri et a exprimé sa compréhension pour le sort de l’Ukraine. « C’est une situation extrêmement difficile pour eux et il y a de grandes émotions, il y a aussi un grand stress », a déclaré Duda.

    Les bombardements renouvelés surviennent alors que de nombreux Ukrainiens font face aux inconforts des coupures de courant et des pannes de chauffage régulières . Une légère neige a saupoudré la capitale jeudi, où la température est passée sous le point de congélation. L’administration militaire de Kyiv a déclaré que les défenses aériennes avaient abattu quatre missiles de croisière et cinq drones explosifs de fabrication iranienne.

    Dans l’est de l’Ukraine, la Russie « a lancé une attaque massive contre les infrastructures de production de gaz », a déclaré le chef de la compagnie énergétique nationale Naftogaz, Oleksiy Chernishov. Il n’a pas précisé.

    Des frappes russes ont également frappé la ville centrale de Dnipro et la région d’Odessa, au sud de l’Ukraine, pour la première fois depuis des semaines, et ont touché des infrastructures essentielles dans la région du nord-est de Kharkiv, près d’Izium, blessant trois travailleurs.

    Le chef du bureau présidentiel ukrainien, Andriy Yermak, a qualifié les frappes contre des cibles énergétiques de « tactiques naïves de perdants lâches ».

    « L’Ukraine a déjà résisté à des frappes extrêmement difficiles de l’ennemi, qui n’ont pas donné les résultats que les lâches russes espéraient », a écrit Yermak jeudi sur Telegram.

    Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a déclaré dans son discours vidéo nocturne que 10 millions de personnes en Ukraine étaient également privées d’électricité jeudi, principalement dans les régions de Kyiv, Odessa, Soumy et Vinnytsia. L’Ukraine avait une population d’avant-guerre d’environ 40 millions d’habitants.

    Zelenskyy a publié plus tôt sur Telegram une vidéo qui, selon lui, concernait l’une des explosions à Dnipro. Les images d’une caméra du tableau de bord d’un véhicule ont montré une explosion de feu engloutissant une route pluvieuse.

    « C’est une autre confirmation de Dnipro de la façon dont les terroristes veulent la paix », a écrit Zelenskyy, faisant référence aux forces du Kremlin. « La ville paisible et le désir des gens de vivre leur vie habituelle. Aller au travail, à leurs affaires. Une attaque à la roquette !

    Valentyn Reznichenko, gouverneur de la région de Dnipropetrovsk, a déclaré qu’un important incendie s’était déclaré à Dnipro après que les frappes y avaient touché une cible industrielle. L’attaque a blessé au moins 23 personnes, a déclaré Reznichenko.

    Le ministère russe de la Défense a déclaré que les frappes à Dnipropetrovsk avaient touché une usine qui produit des moteurs de fusée militaires.

    Dans la région d’Odessa, une cible d’infrastructure a été touchée, a déclaré le gouverneur Maksym Marchenko sur Telegram, mettant en garde contre la menace d’un « barrage massif de missiles sur l’ensemble du territoire ukrainien ».

    Ailleurs, une frappe russe qui a touché un immeuble résidentiel a tué au moins sept personnes dans la nuit à Vilniansk, dans la région sud de Zaporizhzhia. Les secouristes ont fouillé les décombres jeudi, à la recherche d’éventuelles autres victimes.

    Les responsables des régions de Poltava et de Kharkiv, dans le nord-est de l’Ukraine, et des régions de Khmelnytskyi et de Rivne, à l’ouest, ont exhorté les habitants à rester dans des abris anti-bombes.

    L’organisme de surveillance nucléaire de l’ONU a averti que les frappes répétées sur le réseau électrique ukrainien mettaient en danger les centrales nucléaires du pays. Les réacteurs ont besoin d’énergie pour le refroidissement et d’autres fonctions de sécurité essentielles , et leurs générateurs de secours ne peuvent fournir de l’électricité de secours que pendant une période limitée.

    Une centrale nucléaire à Khmelnytskyi a été coupée du réseau électrique mardi, l’obligeant à s’appuyer temporairement sur des générateurs diesel et à fermer ses deux réacteurs, a annoncé l’Agence internationale de l’énergie atomique. Une autre usine de Rivne a déconnecté l’un de ses quatre réacteurs après avoir partiellement perdu la connexion au réseau extérieur ukrainien.

    Le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, a déclaré que la panne d’électricité à la centrale de Khmelnytskyi « démontre clairement que la situation en matière de sûreté et de sécurité nucléaires en Ukraine peut soudainement s’aggraver, augmentant le risque d’une urgence nucléaire ».

    Grossi a également exprimé de graves inquiétudes quant à la possibilité d’une fuite de rayonnement à la centrale nucléaire de Zaporizhzhia, la plus grande d’Europe, qui a été détenue par les forces russes pendant la majeure partie de la guerre.

    L’impact de la guerre s’est fait sentir bien au-delà de l’Ukraine, sur les marchés mondiaux de l’alimentation et de l’énergie. L’Ukraine et la Russie sont parmi les plus grands exportateurs de céréales au monde, et la Russie est également un important producteur d’engrais.

    On s’est inquiété ces derniers jours du sort de l’accord négocié par l’ONU et la Turquie qui a créé un couloir de navigation sûr dans la mer Noire pour faire face aux perturbations des exportations de céréales en temps de guerre. L’accord devait expirer samedi, mais le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a déclaré qu’il avait été prolongé de 120 jours.

    En plus d’assurer le passage en toute sécurité des exportations ukrainiennes, António Guterres a déclaré que les Nations Unies sont également « pleinement déterminées » à éliminer les obstacles qui ont entravé l’exportation de nourriture et d’engrais depuis la Russie.

    Le ministère russe des Affaires étrangères a confirmé la prolongation et Zelenskyy l’a qualifiée de « décision clé dans la lutte mondiale contre la crise alimentaire ».

    AP

    #Ukraine #Russie #Europe



  • Le Vatican prêt à servir de médiateur pour mettre fin au conflit en Ukraine

    Le Vatican prêt à servir de médiateur pour mettre fin au conflit en Ukraine

    Tags : Russie, Ukraine, Pape François, Vatican, médiation,

    MILAN, 18 novembre (Reuters) – Le pape François a réitéré vendredi que le Vatican était prêt à faire tout son possible pour servir de médiateur et mettre fin au conflit entre la Russie et l’Ukraine, a déclaré le pontife dans une interview au quotidien italien La Stampa.

    Lorsqu’on lui a demandé s’il croyait qu’une réconciliation entre Moscou et Kyiv était possible, le souverain pontife a appelé tout le monde à ne pas abandonner.

    « Mais chacun doit s’engager à démilitariser les cœurs, en commençant par le sien, puis à désamorcer, désarmer la violence. Nous devons tous être pacifistes. Vouloir la paix, pas seulement une trêve qui ne servirait qu’à se réarmer. La vraie paix, qui est le fruit du dialogue « , a-t-il déclaré au journal.

    #Ukraine #Russie #Pape_François #Vatican

  • Le Maroc mène campagne contre les manoeuvres militaires Algéro-Russes

    Le Maroc mène campagne contre les manoeuvres militaires Algéro-Russes

    Maroc, Algérie, Russie, Israël, exercices militaires,

    Le Makhzen et ses alliés sionistes sont en train de mener une campagne insidieuse contre l’Algérie et sa coopération avec la Russie. Certains cercles occidentaux alliés du Makhzen tentent ainsi de faire pression sur l’Algérie pour la dissuader de développer sa coopération avec la Russie.

    Déjà bien établie, la coopération militaire algéro-russe n’a eu de cesse d’aller en se développant. C’est dans ce cadre que s’inscrivent les manoeuvres militaires conjointes qui auront lieu, à partir d’aujourd’hui mercredi, dans la région de Bechar, dans le sud-ouest algérien. Dénommé «Desert Shield – 2022», il s’agit d’un exercice anti-terroriste conjoint entre les armées des deux pays qui se déroulera sur le terrain d’entraînement de Hammaguir dans la commune d’Abadla relevant de la wilaya de Bechar. Selon l’agence de presse russe Sputnik « près de 200 soldats, pour moitié algériens, pour moitié russes, entameront les exercices antiterroristes Bouclier du désert ». Il y a quelques mois, des responsables militaires russes ont indiqué que cet exercice aura pour thèmes principaux la détection et la destruction des groupes terroristes dans le désert. Pour ce faire, environ 80 soldats des unités de fusiliers motorisés stationnés dans le Caucase du Nord, et environ 80 soldats algériens seront impliqués.

    Ce n’est pas la première fois que les deux armées mènent un exercice militaire conjoint puisque en 2021 des exercices conjoints ont eu lieu sur le terrain d’entraînement de Tarskoïe en Ossétie du Nord, ou environ 200 militaires des deux pays y ont participé. A l’occasion, le général d’armée Saïd Chengriha, Chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP) avait salué la « participation distinguée » des membres de la formation militaire des forces terrestres. Il avait souligné que cette participation reflète « incontestablement » la réputation dont jouit l’ANP au niveau international.

    Pour l’exercice de ces jours ci rappelons que la porteparole du ministère russe des Affaires étrangères avait précédemment souligné que «ces manoeuvres conjointes programmées du 16 au 28 novembre ne visaient aucun pays tiers.» « Ces exercices de lutte contre le terrorisme sont planifiés et mené dans le cadre du programme de coopération militaire avec l’Algérie», avait en effet fait savoir Maria Zakharova. Une coopération militaire ample entre les deux pays et qui ne date pas d’aujourd’hui. «Tout récemment le Général d’Armée, Saïd Chanegriha, Chef d’état-Major de l’Armée nationale populaire (ANP) a reçu, à Alger, le directeur du Service fédéral de la Coopération militaire et technique de la Fédération de Russie, Chougaev Dimitri Evguenievitch,» indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

    «Cette rencontre a permis aux deux parties de passer en revue l’état de la coopération militaire bilatérale et les voies de sa diversification aux domaines d’intérêt commun», a indiqué un communiqué du MDN. En somme, l’exercice entre dans le cadre de la coopération entre les deux pays. Pourtant cet exercice est vu d’un mauvais oeil par certaines parties étrangères puisque des voix se sont en effet élevées ces derniers jours pour mettre en doute les objectifs réels de ces manoeuvres militaires. à ce titre, le Makhzen et ses alliés sionistes sont en train de mener une campagne insidieuse contre l’Algérie et sa coopération avec la Russie.

    Ce dernier pays, la guerre d’Ukraine aidant, n’est plus en odeur de sainteté en occident et tous ses faits et gestes sont scrutés à la loupe. Dans la presse occidentale en général, et française en particulier, l’on s’interroge même sur le lieu de ces manoeuvres non loin de la frontière avec le Maroc. «C’est taquin de la part des Algériens d’avoir choisi Béchar », commente donc un haut gradé d’un pays méditerranéen, même si la porte-parole des Affaires étrangères russes souligne que ces manoeuvres conjointes « ne visent aucun pays tiers ». Cela est consigné dans un article du journal français JDD dont l’intitulé est révélateur de cette animiste contre l’Algérie : Que font les armées algérienne et russe à la frontière marocaine ? Le même article note aussi que « ce sera la première fois que des soldats des deux pays s’entraîneront ensemble sur le sol algérien ». Il est aussi rappelé, comme pour mieux enfoncer le clou et chargé l’Algérie, que Bechar n’est pas loin du territoire du Sahara occidental. En tout cas, certains cercles occidentaux alliés du Makhzen tentent ainsi de faire pression sur l’Algérie pour la dissuader de développer sa coopération avec la Russie.

    Par : KAMAL HAMED

    Le Midi Libre, 16/11/2022

    #Maroc #Algérie #Russie #Exercices_militaires

  • Evolution de la position de la Russie sur la question du Sahara

    Tags : Russie, Sahara Occidental, Maroc,

    La position de la Russie au sujet du différend régional sur la question du Sahara marocain peut être analysée à la lumière des trois étapes temporelles suivantes : de 1975 à 2000 ; de 2000 à 2006, et de 2007 à 2014.

    1. De 1975 à 1998 : Appui idéologique à l’autodétermination :

    La position de l’ex-URSS a été plus favorable aux thèses de l’Algérie et du polisario, étant donné que l’approche soviétique de l’époque sur la question du Sahara a été déterminée par des considérations géostratégiques dictées par la logique de la guerre froide.

    L’appui de l’ex-URSS à la thèse d’auto-détermination dans le cas du Sahara, tant à l’Assemblée Générale qu’au Conseil de sécurité, était le corollaire de son rôle de leader du mouvement d’émancipation des peuples opprimés par la colonisation.

    L’ex-URSS s’est, toutefois, maintenu à une distance raisonnable du différend régional sur le Sahara, en évitant de jouer un protagonisme excessif aux dépens de ses relations avec le Maroc.

    2. De 1998 à 2006 : Appui aux efforts des Nations Unies pour aboutir à une solution mutuellement politique et mutuellement acceptable :

    Après la dislocation de l’ex-URSS, la nouvelle Russie a été contrainte à un repli géo-stratégique sur la scène internationale, en raison des coûts énormes (politique, économique, social, financier, militaire, ….) de sa déségrégation et son effritement.

    Moscou a vu diminuer, dans ce contexte, son influence au sein des Nations Unies, en particulier au sein du Conseil de sécurité, tout en restant attentifs à ses intérêts supérieurs.

    A l’Assemblée Générale de l’ONU, et durant la période considérée, la résolution sur la question du Sahara a été adoptée sans vote, sauf en 2004 et en 2006, où elle a été votée. En ces deux occasions, la Russie avait voté en faveur des deux résolutions, alors que le Maroc invitait les Etats membres des Nations Unies à s’abstenir sur ledit projet.

    Au niveau du Conseil de sécurité, toutes les résolutions soumises au vote de cet organe ont été votées par consensus, à l’exception des résolutions 1282 (1999) et 1301 (2000), adoptées respectivement par 14 vois pour (dont la Russie), 1 contre et 0 abstention, et par 12 vois pour (dont la Russie), 1 contre et deux abstentions. Ces deux résolutions ont établis l’inapplicabilité de la mise en ouvre du plan de règlement, en raison des divergences fondamentales entre les points de vue des parties.

    Le vote favorable de la Russie à toutes les résolutions adoptées durant cette période est une preuve de son soutien aux efforts entrepris par les Nations Unies en vue de rechercher à une solution politique, définitive et mutuellement acceptable au différend régional sur le Sahara.

    3. De 2007 à 2014 : Neutralité positive et soutien au processus politique de négociations :

    L’attitude de la Russie durant sur cette période peut être caractérisée de neutralité positive lors de l’examen de la question du Sahara par le Conseil de sécurité.

    Ainsi, lors du vote de la résolution 1813 du Conseil, la Russie a joué un rôle crucial dans le maintien et la consolidation des paramètres d’implication des Nations Unies, à travers la Minurso, dans le différend régional sur le Sahara, en s’opposant à l’inclusion de toute référence à la question des droits de l’homme dans la résolution, à tel enseigne qu’elle a été vivement critiquée par le Représentant de Costa Rica.

    En effet, le Représentant du Costa Rica avait déclaré, le 30 avril 2008, que : « Aujourd’hui, à notre grande surprise, le représentant de la Fédération de Russie a menacé d’exercer son veto technique à toute mention des droits de l’homme, alors que les deux parties se lancent des accusations mutuelles sur la question des droits de l’homme, et alors que cette question a été soulevée par plusieurs délégations pendant les consultations et qu’elle est mentionnée à de nombreuses reprises dans les rapports du Secrétaire général ».

    Lors du vote sur la résolution 1871 (2009) du Conseil, le Représentant russe au Conseil a indiqué que « la position de la Russie sur la question du Sahara occidental demeure inchangée. Nous sommes favorables à la recherche d’un règlement juste, durable et mutuellement acceptable de cette question, sur la base des résolutions du Conseil de sécurité et en vertu du principe selon lequel les parties doivent consentir à tout mécanisme proposé pour régler cette question ».

    La position pondérée et constructive de la Russie s’est manifestée, en particulier, lors du vote sur la résolution 1920 du Conseil, au moment où les adversaires de l’intégrité territoriale du Maroc poussaient fortement en faveur d’un élargissement du mandat de la Minurso, pour y inclure une composante « droits de l’homme ».

    Ainsi, le représentant russe a mis en exergue ce qui suit : « La Fédération de Russie a participé à l’élaboration de cette résolution et, de ce fait, a pris conscience de la nécessité d’élaborer une décision du Conseil de sécurité qui garantirait la réalisation de progrès dans le processus de négociations et qui pourrait s’avérer utile pour l’Envoyé personnel du Secrétaire général, M. Christopher Ross, dont nous appuyons les efforts ».

    Il a précisé que « la décision prise par le Conseil de sécurité répond à ce besoin. La résolution respecte un bon équilibre entre les intérêts des deux parties et leur permettra de préserver et, nous l’espérons, de consolider les progrès en vue de trouver une solution juste, durable et mutuellement bénéfique au problème du Sahara occidental. Nous sommes convaincus que cette résolution répond aux critères d’impartialité et d’objectivité et, dans la mesure la plus large possible, tient compte des vues des parties. Nous pensons que la résolution adoptée aujourd’hui permettra, avec l’appui de l’ONU, de réaliser plus facilement des progrès dans le processus de règlement de la situation concernant le Sahara occidental. »

    4. Appréciations générales :

    La Russie n’a jamais reconnu la pseudo « rasd », malgré les fortes pressions exercées par Alger pendant la Guerre Froide, nonobstant son appui aux résolutions algériennes d’antan appelant à l’exercice du droit à l’autodétermination dans le différend régional sur le Sahara.

    Cette position constante et louable de la Russie traduit la responsabilité, la pondération et la vision éclairée de Moscou et l’impératif de conserver une politique de neutralité positive, visant à favoriser ses relations de coopération et d’amitié avec le Maroc.

    Moscou s’oppose par principe à une solution imposée ou qui n’emporte pas l’adhésion de toutes les parties concernées. Elle met l’accent, à cet effet, sur l’élément d’une solution durable et mutuellement acceptable, qui découle d’un processus de négociations, dans le cadre des efforts menés par les Nations Unies.

    Malgré la crispation de la Russie au sujet de l’action du Maroc sur la question syrienne, notamment, suite à la soumission par notre pays d’un projet de résolution sur cette question en février 2012, qui fut rejeté par le double veto russo-chinois, Moscou s’est gardé de toute attitude rancunière qui va à l’encontre de nos intérêts sur la question du Sahara, au moment de l’examen de ce point par le Conseil en 2012, 2013 et 2014.

    La Russie s’est montrée réceptive de l’argumentaire du Maroc, notamment, sur la question des droits de l’homme au Sahara, et a joué un rôle clé dans la dissuasion de toute référence à cette thématique dans les résolutions 1813, 1871, 1920, 1979, 2044 et 2152 du Conseil de sécurité.

    5. Propositions d’action :

    Renforcer et diversifier les domaines de coopération et de coordination avec Moscou.

    Hisser le partenariat stratégique, mis en place en 2002, en une structure de dialogue stratégique, visant à conforter la dynamique des relations prometteuses entre Moscou et Rabat, en prévoyant, notamment, un mécanisme de consultation sur les questions multilatérales.

    Explorer les possibilités du renforcement de la coopération multilatérale entre Rabat et Moscou au sein des organisations internationales, sur des questions fédératrices et non-controversées.

    #Russie #Maroc #Sahara_Occidental

  • L’Algérie demande à rejoindre les BRICS : Quelle est la suite ?

    L’Algérie demande à rejoindre les BRICS : Quelle est la suite ?

    Tags : Algérie, BRICS, G7, Russie,OPEP, dollar,

    L’annonce faite par l’envoyée spéciale du ministère des affaires étrangères pour les partenariats internationaux, Leila Zerrouki, semble modifier la position traditionnelle de non-alignement du pays.


    La semaine dernière, l’Algérie a officiellement présenté sa demande d’adhésion aux BRICS. Le groupe économique des BRICS comprend actuellement la Russie, le Brésil, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud.

    L’annonce faite par l’envoyée spéciale du ministère des affaires étrangères pour les partenariats internationaux, Leila Zerrouki, n’est pas une surprise. Des signes clairs d’intérêt de l’Algérie pour le groupe économique des BRICS sont apparus depuis juin dernier.

    Bien que juste avant cela, le président algérien Tebboune ait confirmé que : « Notre politique est le non-alignement et nous n’allons pas y renoncer » et le pays maintient une position équidistante de l’Ukraine et de la Russie depuis le début de la guerre si le pays rejoint les BRICS les choses pourraient changer.

    En juin, lors du sommet en ligne des BRICS, le président algérien était en fait le premier invité à prendre la parole. Si l’on considère que d’autres pays comme l’Iran, l’Egypte, l’Arabie Saoudite et l’Argentine étaient sous les feux de la rampe pour avoir exprimé leur intérêt à rejoindre le groupe économique, c’était une sacrée reconnaissance.

    Quand l’Algérie rejoindra-t-elle les BRICS ?

    La soumission de la demande d’adhésion aux BRICS n’est que la première de nombreuses étapes pour l’Algérie. Bien que le ministre russe des affaires étrangères et l’ambassadeur russe dans le pays aient déclaré qu’ils n’étaient pas opposés à l’adhésion de l’Algérie aux BRICS, l’ambition de l’Algérie pourrait se heurter à un obstacle très prochainement.

    Étant donné que plusieurs pays ont exprimé leur intérêt pour l’adhésion aux BRICS, les dirigeants des membres actuels cherchent à mettre en œuvre une nouvelle procédure pour accepter de nouveaux pays. Parmi les candidats notables figurent actuellement l’Égypte, l’Arabie saoudite, l’Iran, la Turquie, l’Indonésie et l’Argentine.

    Il est fort probable que les pays des BRICS soient ouverts à l’ajout de nouveaux membres et qu’ils lancent le nouveau groupe économique « BRICS+ ». Ce groupe économique sera très puissant, avec un PIB supérieur de 30 % à celui des États-Unis.

    BRICS+ vs G7 – Les BRICS pourraient-ils dédollariser le système financier mondial ?

    La demande d’adhésion de l’Algérie aux BRICS est un parfait exemple de l’expansion mondiale des BRICS. Il y a cependant d’autres éléments à prendre en compte dans un éventuel passage des BRICS aux BRICS+.

    Les membres des BRICS – ainsi que de nombreux pays en développement – ne sont pas satisfaits de l’ordre mondial actuel centré sur l’Occident. Bien qu’il faille un certain temps avant que ces économies puissent se développer et avoir le même pouvoir que les pays du G7, elles pourraient déjà commencer à prendre des mesures pour retirer une partie de ce pouvoir économique aux membres du G7.

    L’un des moyens les plus efficaces d’y parvenir serait de dédollariser le système financier mondial. Si les pays BRICS+ et leurs partenaires refusent de payer le pétrole ou d’autres produits de base en dollars, certains changements pourraient se produire. Étant donné que les membres potentiels des BRICS+ représentent plus de la moitié de la population mondiale et plus de 50 % de la croissance économique mondiale, cela pourrait se produire.

    Comment les pays du G7 réagiraient-ils à cela ?

    Malheureusement, il semble que les membres du G7 ne soient pas intéressés par l’accueil de dirigeants de pays en développement lors de leurs réunions, et par la création de nouveaux partenariats économiques. Alors que les membres des BRICS le font.

    Cela pourrait avoir un impact très négatif à long terme sur les membres du G7 et les pays des BRICS pourraient prendre le leadership mondial.

    La décision de l’Algérie d’adhérer aux BRICS est-elle un signe de plus que ce changement de leadership mondial va se produire ?

    Impakter, 14/11/2022

    #Algérie #BRICS #OPEP

  • Biden: Le missile qui a tué deux personnes en Pologne ne vient peut-être pas de Russie

    Biden: Le missile qui a tué deux personnes en Pologne ne vient peut-être pas de Russie

    Tags : Pologne, Russie, Ukraine,

    VARSOVIE, 16 novembre (Reuters) – Un missile qui a tué deux personnes en Pologne n’a probablement pas été tiré depuis la Russie, a déclaré mercredi le président américain Joe Biden après s’être entretenu avec des dirigeants d’alliés occidentaux, craignant que le conflit ukrainien ne se répande dans les pays voisins.

    L’explosion de mardi dans une installation céréalière près de la frontière ukrainienne est survenue alors que la Russie lançait une vague de missiles visant les infrastructures énergétiques ukrainiennes, des attaques qui, selon Kyiv, étaient les plus lourdes en près de neuf mois de guerre.

    Le ministère polonais des Affaires étrangères a déclaré que la roquette était tombée sur Przewodow, un village situé à environ 6 km (4 miles) de la frontière avec l’Ukraine.

    Selon des responsables américains, les premières découvertes suggèrent que le missile qui a frappé la Pologne a été tiré par les forces ukrainiennes sur un missile russe entrant, a déclaré l’Associated Press.

    Plus tôt, le président polonais Andrzej Duda avait déclaré aux journalistes qu’il s’agissait « très probablement d’un missile de fabrication russe », mais il n’y avait aucune preuve concrète de qui l’avait tiré, et l’incident était unique.

    #Russie #Pologne #Ukraine

  • USA-Arabie : désaccord économique ou réalignement géopolitique ?

    USA-Arabie : désaccord économique ou réalignement géopolitique ?

    Tags : Arabie Saoudite, Etats-Unis, Mohamed Ben Salmane, MBS, OPEP, Russie, multipolarité,

    À propos du webinaire

    Le 10 novembre, Arab Center Washington DC (ACW) a organisé un webinaire intitulé « The US-Saudi Rift: Economic Disagreement or Geopolitical Realignment ? Les panélistes étaient Giorgio Cafiero , PDG et fondateur de Gulf State Analytics ; Kristian Coates Ulrichsen , chercheur principal non résident à l’Arab Center Washington DC ; Manal Shehabi , visiteuse académique au St. Antony’s College, Université d’Oxford et directrice fondatrice de SHEER Research and Advisory ; et Annelle Sheline , chercheuse dans le programme du Moyen-Orient à l’Institut Quincy. Imad K. Harb , directeur de la recherche et de l’analyse à l’ACW, a animé l’événement.

    Kristian Coates Ulrichsen a discuté de la dérive à plus long terme entre les États-Unis et l’Arabie saoudite, qui remonte aux administrations Obama et Trump, déclarant que ce qui rend cette dérive différente maintenant, c’est la personnalisation des désaccords entre le président Biden et le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman (MBS). Il a soutenu que MBS, à seulement 37 ans, peut adopter une perspective à long terme lorsqu’il regarde les États-Unis, ce que les administrations américaines ne sont pas en mesure de faire en raison de la politique électorale.

    Concernant la récente rupture entre les États-Unis et l’Arabie saoudite en raison des réductions de production de l’OPEP+, Ulrichsen a déclaré : « Là où je pense que nous voyons des différences maintenant, c’est que la relation aux deux extrémités des niveaux supérieurs est désormais personnalisée. Elle est devenu entaché de mauvaises relations personnelles.

    Concernant l’avenir de la relation américano-saoudienne, Ulrichsen a déclaré: « À l’avenir, je prévois une tension continue dans la relation, peut-être plus d’honnêteté sur ce que la relation est et n’est pas, ce qui pourrait être une bonne chose. »

    Manal Shehabi a décomposé les calculs saoudiens en considérations économiques, énergétiques et politiques, et a fait valoir que la décision de l’OPEP+ était en grande partie une décision économique plutôt que politique. Shehabi a discuté du rôle du ralentissement économique mondial à la suite de la pandémie de COVID-19 et de l’impact de l’invasion russe de l’Ukraine et de la hausse de l’inflation mondiale sur le calcul économique et politique de l’Arabie saoudite.

    Concernant le moment de la réduction de la production de l’OPEP+ avant les élections américaines de mi-mandat, Shehabi a déclaré : « Personne n’était assis là à penser : ‘Comment pouvons-nous influencer les élections ?’ Je pense que le moment des élections était malheureux, et je pense que même si cette décision n’était pas principalement une décision politique, elle reflète la nature de la dérive politique entre les États-Unis et l’Arabie saoudite.

    Concernant la prise de décision saoudienne derrière la réduction de la production de pétrole, Shehabi a déclaré: « Le moteur des réductions de production est d’éviter une baisse potentielle du prix du pétrole et donc des revenus d’exportation de pétrole ».

    Giorgio Cafiero a couvert un éventail de sujets, y compris les changements géopolitiques internationaux, l’évolution des relations saoudo-russes et la vision à long terme des relations américano-saoudiennes.

    Sur l’approche de l’Arabie saoudite face aux changements dans l’équilibre international des pouvoirs, Cafiero a déclaré : « Comme les Saoudiens veulent affirmer beaucoup plus d’autonomie par rapport à Washington, leur relation avec Moscou est assez importante. Les Saoudiens se préparent à un monde plus multipolaire dans lequel le monde est beaucoup moins centré sur l’Occident.

    Sur l’importance des relations de l’Arabie saoudite avec la Russie pour les relations américano-saoudiennes, Cafiero a déclaré : « En se rapprochant de la Russie, les Saoudiens sont capables d’envoyer un message à Washington qu’ils sont beaucoup moins préoccupés par les intérêts américains et que l’Arabie saoudite est disposée à poursuivre le programme « l’Arabie saoudite d’abord ».

    Annelle Sheline a parlé de la nouvelle multipolarité du système politique mondial, des changements qui doivent être apportés à la diplomatie américaine, des questions de droits de l’homme, de la réponse législative américaine à la récente réduction de la production de l’OPEP+ et de l’importance du secteur de la défense américain pour les relations américano-saoudiennes.

    Sur la nécessité de changements dans la stratégie diplomatique américaine en raison du « nouveau système multipolaire » du monde, a déclaré Sheline, « la classe politique étrangère américaine est assez habituée à pouvoir supposer que d’autres pays accepteront les préférences américaines, et cela va prendre quelques ajustements pour comprendre comment l’Amérique va devoir adopter la diplomatie et comprendre que les autres pays ne vont pas toujours suivre leurs préférences… Plus tôt les décideurs américains le comprendront, moins nous aurons de risque de conflit .”

    Concernant les perspectives des relations américano-saoudiennes, Sheline a déclaré : « Les Saoudiens restent assez dépendants des États-Unis. Le secteur de la défense et l’armée saoudiennes restent principalement constitués de matériel de fabrication américaine et l’armée saoudienne opère avec le soutien et le partenariat des deux sous-traitants militaires américains ainsi que… des membres actifs de l’armée américaine ainsi que des responsables militaires à la retraite. ”

    Arab Center Washington DC, 10/11/2022

    Intervenants:

    Giorgio Caféro, PDG ET FONDATEUR, Analyse des États du Golfe

    Manal Chehabi, VISITEUR UNIVERSITAIRE, ST. ANTONY’S COLLEGE, UNIVERSITÉ D’OXFORD; DIRECTEUR FONDATEUR, SHEER RESEARCH & ADVISORY ; ASSOCIÉ DE RECHERCHE, FORUM DE RECHERCHE ÉCONOMIQUE

    Kristian Coates Ulrichsen, BOURSIER PRINCIPAL NON RÉSIDENT, Centre arabe Washington DC

    Annelle Sheline, CHERCHEUR, PROGRAMME MOYEN-ORIENT, Institut Quincy

    #AraBie_Saoudite #Etats_Unis