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  • Macron entame une tournée africaine au milieu des tensions sur la présence française dans les ex-colonies

    Tags : France, Emmanuel Macron, Afrique, Françafrique, Russie, Chine, Rwanda, M23,

    Le président français Emmanuel Macron a déclaré jeudi que l’ère de l’ingérence française en Afrique était révolue, alors qu’il entamait une tournée dans quatre pays du continent. La semaine dernière, Macron s’est engagé à réduire le rôle militaire de la France en Afrique, après les récents retraits du Mali et du Burkina Faso. Les efforts de la France pour endiguer les attaques des insurgés islamistes au Sahel ont largement échoué. Mais Macron a déclaré que la France avait l’intention de maintenir une présence dans ses anciennes colonies « avec une empreinte réduite », au milieu des préoccupations occidentales concernant les liens croissants avec la Russie et la Chine.

    En République démocratique du Congo – une ancienne colonie belge – des manifestants se sont rassemblés devant l’ambassade de France à Kinshasa cette semaine. Ils ont condamné la visite de Macron et ont demandé à la France de faire pression sur le président rwandais Paul Kagame pour qu’il cesse de soutenir les rebelles du M23 en RDC.

    Manifestant : « La France finance des groupes terroristes ici en Afrique, dans plusieurs États africains, au Congo. Alors, récemment, M. Macron est venu nous apaiser, nous les Congolais, mais le peuple congolais n’est pas dupe. Jamais il n’a pointé du doigt M. Kagame. À aucun moment, il n’a condamné M. Kagame.

    Source

    #France #Macron #Afrique #Congo #Gabon #M23 #Rwanda

  • Congo: La jeunesse manifeste contre la visite de Macron

    Tags : République démocratique du Congo, France, Emmanuel Macron, Afrique, M23, Rwanda,

    En criant dans des mégaphones, des dizaines de manifestants anti-français congolais ont attaqué des navetteurs sur une route très fréquentée de la capitale Kinshasa et ont distribué des tracts pour renforcer l’opposition à une visite du président français Emmanuel Macron.

    Leur campagne faisait partie d’une série de manifestations en République démocratique du Congo cette semaine avant l’arrivée de Macron pour la dernière étape d’une tournée en Afrique centrale au cours de laquelle il a cherché à se distancier du passé colonial de la France.

    Le Congo n’est pas une ancienne colonie française, mais la perception du soutien français au Rwanda voisin a attisé le sentiment anti-français alors que les régions de l’Est combattent une offensive du groupe rebelle M23 que le Congo accuse le Rwanda de soutenir. Le Rwanda le nie.

    La France a également nié favoriser Kigali et s’est jointe aux Nations Unies, au Congo et à d’autres pays pour accuser le Rwanda de soutenir le M23.

    Mais il a été critiqué au Congo pour ne pas avoir commenté plus tôt et plus fortement.

    Vêtu d’un t-shirt avec le slogan « Rwanda Is Killing », l’activiste Tonny Djoli a déclaré que la France tournait son attention vers l’Afrique centrale en raison d’une rupture des relations avec les anciennes colonies ouest-africaines.

    « Macron vient à Kinshasa pour essayer de nous séduire… parce qu’il comprend que la majorité de l’Afrique de l’Ouest a tourné le dos à la France », a-t- il déclaré.

    Macron a annoncé une nouvelle stratégie pour l’Afrique dans un discours lundi après qu’une aggravation de la crise sécuritaire dans la région du Sahel en Afrique de l’Ouest a alimenté les manifestations anti-françaises et amené au pouvoir des juntes au Burkina Faso et au Mali qui ont rejeté les liens militaires de longue date avec Paris.

    Selon les nouvelles propositions, la France prévoit de gérer des bases militaires en partenariat avec des pays hôtes en Afrique avec moins de troupes françaises sur le terrain.

    Macron a cherché à plusieurs reprises à se débarrasser de l’étiquette d’ancienne puissance coloniale motivée par le gain commercial.

    Le programme de sa tournée, qui comprend des visites au Gabon, en Angola et en République du Congo, suggère de mettre l’accent sur l’environnement et la culture.

    Mais ses visites dans ces quatre pays pour la première fois de sa présidence surviennent au milieu d’une série de tournées africaines de hauts responsables américains , russes et chinois qui ont alimenté les spéculations sur les puissances mondiales se disputant l’influence sur le continent.

    Une centaine de manifestants congolais ont scandé mercredi devant l’ambassade de France à Kinshasa.

    L’un d’eux avait griffonné « Macron, va-t’en » sur son mur en grosses lettres rouges.

    « Ici au Congo, nous sommes victimes de la France. Macron est le président français qui a eu le plus de contacts avec le Rwanda. Macron n’est pas le bienvenu », a déclaré Maud-Salomé Ekila, membre de l’ONG Urgence Panafricaniste.

    Un conseiller voyageant avec Macron a déclaré que la manifestation était un effort pour faire pression sur la France pour qu’elle prenne parti. « Nous avons un objectif clair qui est l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo et aussi la prévention du risque d’escalade. »

    Un petit groupe de manifestants est arrivé à l’ambassade en agitant des drapeaux russes, mais les dirigeants de la plus grande manifestation anti-française ont déclaré qu’ils n’étaient pas affiliés au groupe.

    « Nous ne remplacerons jamais un impérialisme par un autre », a déclaré Ekila.

    Jeudi, des manifestants ont également tenté de se rassembler mais ont été dispersés à Goma, la capitale de la province orientale du Congo qui est la plus touchée par l’insurrection du M23 qui a déplacé plus de 600 000 personnes depuis l’année dernière.

    « Il y a beaucoup d’attentes ou de frustrations (avec la France) », a déclaré Trésor Kibangula, analyste politique à l’Institut Ebuteli, un centre de recherche congolais soutenu par l’Université de New York.

    Les intérêts de la France au Mozambique et en République centrafricaine, où les troupes rwandaises aident les gouvernements à combattre les insurgés, signifiaient que Macron avait une main diplomatique délicate à jouer, a-t-il déclaré.

    « D’une part, il doit condamner ce qui se passe avec le M23 et le soutien de Kigali, et d’autre part, il ne veut pas condamner un partenaire qui aide la France », Kibangula.

    Reuters

    Source

    #France #Macron #Afrique #Macron #Russie #Chine #wagner

  • Pays Bas : Lutte contre le long bras de certains pays

    Pays Bas : Lutte contre le long bras de certains pays

    Tags : Pays Bas, Maroc, Chine, Russie, Érythrée, Rwanda, Belarus, Iranmigrants,

    Le Parlement veut que le cabinet agisse contre le bras long d’un nombre croissant de pays aux Pays-Bas

    La Chambre des représentants souhaite que le cabinet prenne enfin des mesures pour protéger les ressortissants néerlandais ici présents qui sont intimidés ou menacés par leur pays d’origine. Les récents rapports de harcèlement de citoyens néerlandais iraniens et chinois confirment l’urgence du problème, rapporte De Volkskrant.

    Le média néerlandais rappelle qu’il y a trois ans, le plaidoyer de Lilianne Ploumen (PvdA) et de Bram van Ojik (GroenLinks) en faveur de la création d’une ligne d’assistance téléphonique pour les personnes aux prises avec le bras long de leur pays d’origine n’a pas pu compter sur le soutien des partis au pouvoir et de Stef Blok, alors ministre des affaires étrangères. Les victimes n’avaient qu’à s’adresser à la police.

    Entre-temps, son successeur Wopke Hoekstra a annoncé la mise en place d’une telle hotline. Je ne trouve pas acceptable que des pays tendent le bras à ceux qu’ils considèrent comme des nationaux ou d’anciens nationaux », a-t-il déclaré récemment lors d’un débat parlementaire sur les droits de l’homme.

    Selon la même source, depuislors, de nouvelles informations sont apparues selon lesquelles le personnel diplomatique de l’ambassade d’Iran filme les manifestants contre le régime iranien. Et RTL a rapporté la semaine dernière que, outre les formes déjà connues d’influence et d’intimidation sur le sol néerlandais, la Chine utilise également deux « bureaux de service » basés aux Pays-Bas pour faire pression sur les gens.

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  • Pays Bas : Lutte contre le long bras du Maroc

    Pays Bas : Lutte contre le long bras du Maroc

    Tags : Pays Bas, Maroc, Chine, Russie, Érythrée, Rwanda, Belarus, Iran, migrants,

    Le Parlement veut que le cabinet agisse contre le bras long d’un nombre croissant de pays aux Pays-Bas

    La Chambre des représentants souhaite que le cabinet prenne enfin des mesures pour protéger les ressortissants néerlandais ici présents qui sont intimidés ou menacés par leur pays d’origine. Les récents rapports de harcèlement de citoyens néerlandais iraniens et chinois confirment l’urgence du problème, rapporte De Volkskrant.

    Le média néerlandais rappelle qu’il y a trois ans, le plaidoyer de Lilianne Ploumen (PvdA) et de Bram van Ojik (GroenLinks) en faveur de la création d’une ligne d’assistance téléphonique pour les personnes aux prises avec le bras long de leur pays d’origine n’a pas pu compter sur le soutien des partis au pouvoir et de Stef Blok, alors ministre des affaires étrangères. Les victimes n’avaient qu’à s’adresser à la police.

    Entre-temps, son successeur Wopke Hoekstra a annoncé la mise en place d’une telle hotline. Je ne trouve pas acceptable que des pays tendent le bras à ceux qu’ils considèrent comme des nationaux ou d’anciens nationaux », a-t-il déclaré récemment lors d’un débat parlementaire sur les droits de l’homme.

    Selon la m-ême source, depuis lors, de nouvelles informations sont apparues selon lesquelles le personnel diplomatique de l’ambassade d’Iran filme les manifestants contre le régime iranien. Et RTL a rapporté la semaine dernière que, outre les formes déjà connues d’influence et d’intimidation sur le sol néerlandais, la Chine utilise également deux « bureaux de service » basés aux Pays-Bas pour faire pression sur les gens.

    Il faut plus qu’une ligne d’assistance

    De gauche à droite, on exige désormais dans l’hémicycle que le cabinet fasse plus que simplement ouvrir une ligne d’assistance téléphonique (ce à quoi les partis de la coalition sont désormais également favorables). Le fait que les personnes fuyant la répression ne soient pas en sécurité et ne soient pas libres ici aux Pays-Bas est « trop fou pour être dit », déclare Sjoerd Sjoerdsma (D66), qui parle d’un « problème complexe » qui, selon le pays concerné, se manifeste de différentes manières. Selon lui, il manque « une direction et une coordination, et parfois une priorité politique ».

    Sjoerdsma et Kati Piri (PvdA) pensent que les diplomates coupables de ces pratiques devraient être expulsés du pays, comme cela s’est produit précédemment avec l’ambassadeur d’Erythrée. Et cela ne suffit pas, dit Piri. ‘Des mesures beaucoup plus sévères doivent également être prises à l’encontre des individus qui, au service d’une puissance étrangère, salissent les autres sur les médias sociaux ou les intimident.’ Elle demande également la création d’un service spécial au sein de la police qui travaille avec l’AIVD et les groupes de la diaspora. Celle-ci pourrait traiter les plaintes pour intimidation ou menaces transnationales avec plus d’expertise.

    Ruben Brekelmans (VVD) pense que les Affaires étrangères devraient être beaucoup plus actives dans ce domaine, en intégrant l’intimidation ou les menaces contre les citoyens ici dans la politique des droits de l’homme. Sa motion à ce sujet a été adoptée à l’unanimité il y a un an, mais rien ne s’est produit depuis. Il en va de même pour sa motion visant à déterminer si les Pays-Bas, à l’instar de l’Australie, peuvent ouvrir un « registre des agents étrangers », qui recense les personnes travaillant pour le compte d’une puissance étrangère.

    De plus en plus de pays

    Entre-temps, la liste des pays qui harcèlent ou menacent leurs (anciens) ressortissants aux Pays-Bas s’allonge. Il est vital que nos politiciens s’attaquent à la répression transnationale et à l’ingérence étrangère d’États autoritaires tels que l’Iran, la Turquie, la Chine, la Russie, le Maroc, l’Érythrée, le Rwanda, le Belarus et d’autres pays similaires », déclarent les représentants de certaines de ces communautés de la diaspora dans un article d’opinion qu’ils ont offert à un journal national.

    Nous voulons participer à la mise en place de cette ligne d’assistance », déclare Habib el Kaddouri de Monitor Long Arm Rabat et l’un des auteurs de l’article. La coordination nationale est essentielle, estime-t-il. Mais il faut aussi donner aux municipalités et à la police, ou développer, les outils pour agir. Selon lui, de nombreuses initiatives de ce type s’enlisent dans des querelles bureaucratiques entre ministères et dans le désir de certains de « ne pas fâcher certains pays ».

    Par exemple, les victimes de harcèlement de la part, par exemple, des autorités chinoises, iraniennes ou marocaines, soupçonnent depuis longtemps que leur misère est dépassée par d’autres priorités, respectivement les intérêts économiques, l’accord nucléaire avec l’Iran ou l’espoir que le Maroc coopère pour reprendre les demandeurs d’asile sans espoir.

    Pour rappel, la sécurité de l’Etat a déniché un espion dans les rangs de la police. Ré Lemhaouli aurait transmis des informations sensibles aux services secrets marocains pour que le pouvoir de Rabat puisse suivre de près ce qui se passe dans la communauté maroco-néerlandaise.

    #Maroc #Pays_Bas #Turquie #Chine #Russie #Maroc #Érythrée #Rwanda #Belarus

  • Maroc : Fiche confidentielle sur l’Afrique de l’Est

    Maroc : Fiche confidentielle sur l’Afrique de l’Est

    Kenya, Ouganda, Tanzanie, Rwanda, Burundi, Corne de l’Afrique, Erythrée, Ethiopie, Somalie, Grands Lacs, Sud-Soudan, Comores, Seychelles,

    L’Afrique de l’Est se composée de deux sous régions distinctes : La région des Grands lacs, comprenant le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie, le Rwanda et enfin le Burundi et la région de la Corne de l’Afrique qui regroupe l’Erythrée, l’Ethiopie, la Somalie, Djibouti et auxquels vient s’ajouter le Sud Soudan. En plus de ses deux sous régions s’ajoutent deux pays insulaires : les Comores et les Seychelles.

    I. Analyse du contexte général :

    1. Contexte politique :

    Globalement la région reste marqué par l’instabilité politique, par la généralisation de la corruption dans les sphères étatiques et par la faiblesse des institutions et des capacités humaines.

    Corne de l’Afrique :

    La crise politique majeure qui perdure en Somalie a un impact direct sur l’ensemble des pays de la sous région (guerre civile, conflits interethniques, extrémisme religieux, terrorisme,…). Cette situation pose un grand problème sécuritaire et humanitaire au niveau régional.

    Le différend frontalier entre Djibouti et l’Erythrée ainsi qu’entre l’Ethiopie et l’Erythrée et la tension permanente qui oppose ces deux derniers pays depuis leur conflit en 2000 posent de sérieux problèmes quant au tentative d’intégration régionale.

    Région des grands lacs :

    La région des grands lacs reste encore marquée par le génocide rwandais de 1994, les implications de ce conflit ethnique continuent de susciter la haine dans plusieurs pays limitrophe du Rwanda et plus particulièrement la République Démocratique du Congo.

    En Ouganda, de grande disparité subsistent depuis l’arrêt de la guerre civile et le retrait de la LRA vers d’autres pays de la région (RDC, Sud soudan, Centre Afrique). Le pays ne parvient toujours pas à profiter se ses richesses naturelles et la pauvreté continue d’être trop importante, notamment au nord du pays.
    Au niveau démographique, la région est considérée comme étant l’une des rares régions surpeuplées du continent.

    2. Contexte sécuritaire et humanitaire :

    Sur les dix pays les plus dangereux d’Afrique, la Corne de l’Afrique en compte trois (Somalie, Sud Soudan et Ethiopie) dont le pays le plus dangereux qui reste la Somalie.

    La piraterie dans le golf d’Aden, considérée comme priorité internationale et figurant parmi les dossiers traités par le Conseil de Sécurité des Nations Unies constitue l’une des menaces majeures de la sous région, elle également étroitement liée à la situation politique de la Somalie.

    Les actions menées par le Groupe Al Shebabs qui entretien des liens fort avec Al Qaida et qui est placé sur liste officielle des organisations terroristes des États-Unis depuis février 2008, leur permettent de contrôler des zone géographique considérables en Somalie et menacent des pays comme le Kenya et l’Ethiopie qui tentent d’appuyer militairement les efforts du Gouvernement central somalien qui semble avoir peu de légitimité.

    Lire la suite depuis la source (Maroc-leaks)

    #Maroc #Union_Africaine #Afrique_de_lest #Djibouti #Kenya #Burundi #Ouganda #Tanzanie #Rwanda #Erythrée #Somalie #Ethiopie

  • Maroc : Fiche confidentielle sur l’Afrique de l’Est

    Maroc : Fiche confidentielle sur l’Afrique de l’Est

    Kenya, Ouganda, Tanzanie, Rwanda, Burundi, Corne de l’Afrique, Erythrée, Ethiopie, Somalie, Grands Lacs, Sud-Soudan, Comores, Seychelles,

    L’Afrique de l’Est se composée de deux sous régions distinctes : La région des Grands lacs, comprenant le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie, le Rwanda et enfin le Burundi et la région de la Corne de l’Afrique qui regroupe l’Erythrée, l’Ethiopie, la Somalie, Djibouti et auxquels vient s’ajouter le Sud Soudan. En plus de ses deux sous régions s’ajoutent deux pays insulaires : les Comores et les Seychelles.

    I. Analyse du contexte général :

    1. Contexte politique :

    Globalement la région reste marqué par l’instabilité politique, par la généralisation de la corruption dans les sphères étatiques et par la faiblesse des institutions et des capacités humaines.

    Corne de l’Afrique :

    La crise politique majeure qui perdure en Somalie a un impact direct sur l’ensemble des pays de la sous région (guerre civile, conflits interethniques, extrémisme religieux, terrorisme,…). Cette situation pose un grand problème sécuritaire et humanitaire au niveau régional.
    Le différend frontalier entre Djibouti et l’Erythrée ainsi qu’entre l’Ethiopie et l’Erythrée et la tension permanente qui oppose ces deux derniers pays depuis leur conflit en 2000 posent de sérieux problèmes quant au tentative d’intégration régionale.

    Région des grands lacs :

    La région des grands lacs reste encore marquée par le génocide rwandais de 1994, les implications de ce conflit ethnique continuent de susciter la haine dans plusieurs pays limitrophe du Rwanda et plus particulièrement la République Démocratique du Congo.

    En Ouganda, de grande disparité subsistent depuis l’arrêt de la guerre civile et le retrait de la LRA vers d’autres pays de la région (RDC, Sud soudan, Centre Afrique). Le pays ne parvient toujours pas à profiter se ses richesses naturelles et la pauvreté continue d’être trop importante, notamment au nord du pays.
    Au niveau démographique, la région est considérée comme étant l’une des rares régions surpeuplées du continent.

    2. Contexte sécuritaire et humanitaire :

    Sur les dix pays les plus dangereux d’Afrique, la Corne de l’Afrique en compte trois (Somalie, Sud Soudan et Ethiopie) dont le pays le plus dangereux qui reste la Somalie.

    La piraterie dans le golf d’Aden, considérée comme priorité internationale et figurant parmi les dossiers traités par le Conseil de Sécurité des Nations Unies constitue l’une des menaces majeures de la sous région, elle également étroitement liée à la situation politique de la Somalie.

    Les actions menées par le Groupe Al Shebabs qui entretien des liens fort avec Al Qaida et qui est placé sur liste officielle des organisations terroristes des États-Unis depuis février 2008, leur permettent de contrôler des zone géographique considérables en Somalie et menacent des pays comme le Kenya et l’Ethiopie qui tentent d’appuyer militairement les efforts du Gouvernement central somalien qui semble avoir peu de légitimité.


    Depuis le début de la guerre civile en 1991, la terreur continue de régner en Somalie. Elle a eu pour conséquence le déplacement de plus de 1,9 million de personnes, soit plus de 20% des Somaliens.
    La région connaît actuellement sa sécheresse la plus grave depuis 60 ans, causant ainsi une crise humanitaire touchant plusieurs pays de la région et la Somalie en particulier.

    Les incidences de l’indépendance du Sud soudan sur le plan sécuritaire et humanitaire : relations conflictuelles entre les deux Soudans, les réfugiés et les déplacés, la présence des groupes rebelles armés…

    Le Kenya connaît actuellement une situation sécuritaire assez difficile à cause des menaces terroristes qui pèsent sur le pays, notamment en raison de son intervention militaire contre les « Shebabs » en Somalie.

    3. Contexte économique :

    La croissance du PIB nominal régional entre 2000 et 2009 a atteint une moyenne annuelle de 6,6%. Cette croissance a été notamment motivée par les performances des 4 principales économies de la région : le développement des services en Ouganda et au Kenya et la croissance des exportations des minéraux en Ethiopie et en Tanzanie.

    Le taux d’inflation régional a dépassé 12.1% au titre du premier trimestre 2012. Cette hausse reste globalement mesurée par rapport aux taux enregistrées en 2011 à cause de la flambé des prix des denrées alimentaires et de l’énergie ainsi que par les dépenses publiques ( En Ethiopie ce taux a atteint 40% en octobre 2011). Le taux de chômage reste très élevé, particulièrement auprès des jeunes (en Ethiopie il atteint plus de 40%).

    Sur le plan économique, les pays qui composent l’Afrique de l’Est font tous partie des PMA et dépendent majoritairement du secteur primaire. Les pays insulaires et les pays enclavés sont de facto défavorisés par leur géographie.

    4. Organisations régionales :

    Autorité Intergouvernementale pour le Développement (IGAD) :
    Pays qui la composent : Erythrée ; Ethiopie ; Somalie ; Djibouti ; Soudan ; Kenya et Ouganda.

    Suite à un accord adopté par les chefs d’État et de gouvernement le 21 mars 1996, l’Autorité intergouvernementale de lutte contre la sécheresse et la désertification (IGADD) a été transformée en Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), laquelle est considéré depuis comme le vecteur de sécurité et de dialogue politique dans la région.

    Elle reste peu efficace à cause des difficultés que connaissent certains de ses pays et des relations conflictuelles entre les Etats.

    Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) :

    Elle regroupe le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie, le Rwanda et le Burundi.
    Cette communauté reste très active. Elle est au cœur du processus d’intégration en Afrique de l’Est en vue d’améliorer le commerce et la croissance et réduire la pauvreté dans la région.

    Le commerce intra CAE culmine à 71.82% du commerce intra régional en Afrique de l’Est.

    COMESA :

    Huit des 12 pays de la région : Djibouti, Comores, Érythrée, Éthiopie, Kenya, Ouganda, Seychelles. Le Sud soudan devrait également rejoindre l’organisation.

    Le COMESA a atteint un stade avancé d’intégration, une union douanière, et a enregistré d’importants succès, notamment la facilitation du commerce à travers l’élimination des barrières commerciales et non commerciales entre ses États membres et l’établissement du Fonds COMESA pour faciliter l’exécution de projets d’infrastructure.

    La Commission de l’océan Indien (COI) :

    Cette organisation régionale qui regroupe deux pays de l’Afrique de l’Est : Comores et Seychelles en plus de Madagascar, Maurice et la Réunion (département français d’outre-mer). Les Maldives ont le statut d’observateur à la Commission.

    Ses pays membres ont des caractéristiques singulières, notamment l’insularité, l’étroitesse de leur économie, l’isolement du continent et la vulnérabilité aux chocs climatiques et environnementaux.

    Les sujets de préoccupation de la COI comprennent le développement de corridors maritimes, le renforcement des liens commerciaux, la connectivité TIC grâce à l’initiative SEGAVET et à d’autres projets de liaison à fibre optique, et la sécurité alimentaire

    la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) :
    Seuls deux pays de l’Afrique de l’Est sont membres de la SADC : Tanzanie et Seychelles.


    Positionnement du Maroc dans la région :

    La seule ambassade du Royaume dans la région de la Corne de l’Afrique est à Addis-Abeba, siège de l’UA.

    Sur le plan commercial les échanges entre le Maroc et l’Afrique de l’Est restent très faibles, les exportations du Maroc vers l’Afrique de l’Est ne représentent que 5,3% des exportations du Royaume vers l’Afrique Subsaharienne.

    Entre 2003 et 2007, l’AMCI a mené à bien deux projets à Djibouti et trois aux Comores.

    II. Actions envisagées :

    Politiquement :

    Maintenir une cadence soutenue dans l’organisation des commissions mixtes avec les pays de la région.

    Œuvrer pour établir de nouvelles relations de haut niveau avec ces pays, ou développer une diplomatie parallèle fort le cas échéant.
    Sur le plan humanitaire :

    Soutenir et participer activement aux initiatives de la communauté internationale en faveur des victimes de la corne de l’Afrique.

    Au niveau sécuritaire :

    Partager l’expérience et l’expertise marocaine dans le domaine sécuritaire, dont la lutte anti-terroriste, avec des pays comme le Kenya, de façon à développer davantage les relations bilatérales entre le Maroc et un des pays les plus importants de la région.

    Sur le pan économique :

    Nouer des liens économiques plus forts, à travers les pays amis (Djibouti, Kenya, Burundi), avec l’ensemble des pays de la région pour profiter des opportunités d’investissement.

    Œuvrer à la signature d’accords multilatéraux entre le Maroc et les organisations régionales d’Afrique de l’Est, de façon à influencer, indirectement, des pays dont le leadership soutient les ennemis de notre intégrité territoriale.

    Accompagner les acteurs marocains dans leurs démarches auprès de ces pays et travailler en aval pour déterminer les secteurs clés d’intérêt communs : Gestion hydraulique, énergies renouvelables, …
    Mettre en avant les opportunités économiques qu’offre ces régions en terme d’investissement afin que les acteurs marocains puissent y investir (tourisme, infrastructures, agriculture…).

    #Maroc #Union_Africaine #Afrique_de_lest #Djibouti #Kenya #Burundi #Ouganda #Tanzanie #Rwanda #Erythrée #Somalie #Ethiopie

  • Maroc : Note confidentielle sur une mission au Rwanda

    Maroc : Note confidentielle sur une mission au Rwanda

    Maroc, Rwanda, Sahara Occidental, Union Africaine,

    Honneur porter votre connaissance que conformément a vos instructions l’ambassadeur de S. M. le Roi au Rwanda avec résidence à Nairobi et moi-même avons été reçus ce jour à Kigali au MAE par le DG des relations multilatérales en charge du Conseil de Sécurité et par le DG des relations bilatérales accompagné du desk Maroc.

    La MAE absente de Kigali a donné ses instructions pour que entretiens portent aussi sur sa prochaine visite à Rabat et sur la nécessité de commencer un partenariat économique entre les deux pays.

    Les entretiens se sont très bien passés. Nos interlocuteurs ont fait le parallèle entre la situation du Rwanda et celle du Maroc et ont relevé les similitudes qui existent (Situation au Nord Kivu et Tindouf)

    Ils ont promis d’apporter le soutien du Rwanda pour que le processus onusien de recherche d’une solution politique négociée ne soit pas pollue et ne s’écarte pas de la résolution 2099 de l’an passé.

    Concernant la question de fond, ils ont déclaré que le Rwanda réfléchit à un retour à une neutralité sur la question pour être en conformité avec les résolutions du Conseil de Sécurité et la communauté internationale.

    Nos interlocuteurs ont insisté sur l’importance d’éviter la mort du processus Onusien pour éviter à la sous-région un nouveau foyer de tension.

    Concernant le Nigeria, je n’ai pas encore de RDV à cause des fêtes de Pacques. Si cela va au delà du 20, je suggère que je rentre.

    Haute considération
    Ouali Tagma, 17/04/2014
    Envoyé de mon iPhone

  • Ukraine: Pourquoi l’Afrique n’a pas condamné l’invasion russe

    Ukraine: Pourquoi l’Afrique n’a pas condamné l’invasion russe

    Algérie, Mali, Sénégal, Afrique du Sud, Rwanda, Madagascar, Soudan, Ukraine, Russie, France, Occident,

    Selon Ahmed Kateb, « l’Afrique devient un enjeu majeur des superpuissances économiques et militaires parce qu’elle a été, très longtemps, en marge de la mondialisation, des relations internationales, et au même temps, elle recèle de véritables potentialités énergétiques stratégiques qui font d’elle un partenaire de premier plan pour toute puissance qui entend devenir une puissance dominante dans le monde ».

    « On voit la perte de vitesse des puissance coloniales, notamment la France et la Grande-Bretagne. On voit le reflux des Etats-Unis d’Amérique après plusieurs fiascos militaires, plusieurs couacs diplomatiques avec de nombreux pays. Aujourd’hui, de noveaux acteurs arrivent, la Russie, et surtout la Chine, l’Inde, la Turquie, le Brésil. L’Afrique devient un terrain propice à toutes les rivalités qui font d’elle un continent convoité », affirme le chercheur algérien en relations internationales.

    Dans une interview accordée au journaliste Kamal Louadj, Kateb a déclaré que « l’Occident reste toujours dans une vision colonialiste ou néo-coloniale qui prend de très haut les africains en prétendant être des donneurs de lessons. On l’a vu avec la dernière viste du présdent français Macron. On se souvient surtout du discours de Dakar de l’ancien président français, Nicolas Sarkozy, « l’homme africain n’est pas encore entré dans l’histoire ». Tout ce mépris culturel, anthropologique, qu’a l’Occident envers les africains ».

    « Maintenant, ajoute-t-il, avec une nouvelle donne géostratégique, après le 24 février 2022, l’opération spécial russe en Ukraine, on a vu que beaucoup de pays africains n’ont pas condamné ce que les occidentaux qualifient de « agression », « attaque russe contre l’Ukraine ». Donc, l’Afrique reste attentive, elle voit le monde changer, elle a ses propres lectures, ses propres intérêts. C’est ce qui fait que l’Afrique change un petit peu de spotulats ».

    « On a vu des pays comme l’Algérie, le Mali, le Sénégal, l’Afrique du Sud, le Rwanda, Madagascar, le Soudan, qui n’ont pas condamné justement ce qui se passe en Ukraine à l’Assemblée Générale de l’ONU. Cela est une première. On avait l’habitude de voir les pays africains s’aligner derrière les puissance coloniales Grance Bretagne, France et Etats-Unis », indique Kateb.

    « Maintenant, l’Afrique raisonne d’elle-même et a gardé raison, justement, de voir ses propres intérêts. A Sotchi, elle s’est réuni avec la Russie dans un sommet Russie-Afrique en 2019. L’Afrique représente un marché très important pour la Russie. Pour les russes, le marché africain est prometteur. Y a le marché de l’armement, mais il y a les céréales qui représentent 3% des échanges entre l’Afrique et la Russie », souligne-t-il.

    #Afrique #Mondialisation #Occident #France #Russie #Etats_Unis #Chine #Ukraine

  • Blinken au Rwanda: Tensions au Congo et droits de l’homme au menu

    Blinken au Rwanda: Tensions au Congo et droits de l’homme au menu

    Anthony Blinken, Etats-Unis, Rwanda, Congo, RDC, M23,

    KIGALI, Rwanda (AP) – Le secrétaire d’État américain Antony Blinken est au Rwanda, dernière étape de sa tournée de trois pays africains où il a exposé la nouvelle stratégie de Washington pour s’engager avec les nations d’Afrique subsaharienne en tant que « partenaires égaux ».

    M. Blinken arrive au Rwanda à un moment particulièrement difficile pour la région des Grands Lacs, la petite nation d’Afrique centrale étant en désaccord avec son grand voisin, le Congo, en raison d’allégations selon lesquelles les deux gouvernements soutiendraient des rebelles opposés l’un à l’autre.

    Lors d’une réunion jeudi avec le président rwandais Paul Kagame, M. Blinken devrait discuter des efforts à déployer pour apaiser les tensions. Le Rwanda rejette un nouveau rapport d’experts des Nations unies affirmant disposer de « preuves solides » que des membres des forces armées rwandaises mènent des opérations dans l’est du Congo pour soutenir le groupe rebelle M23.

    M. Blinken a déclaré que les rapports faisant état du soutien du Rwanda au M23 semblaient « crédibles ». Après avoir rencontré les autorités congolaises mardi, il a déclaré que les États-Unis soutiendraient les efforts menés par l’Afrique pour mettre fin aux combats.

    Les autorités rwandaises accusent à leur tour le Congo de donner refuge à des combattants de l’ethnie hutue qui ont joué un rôle dans le génocide de 1994 au Rwanda, qui a tué des Tutsis et des Hutus modérés. Il existe depuis longtemps des tensions entre les pays. À la fin des années 1990, le Rwanda a envoyé à deux reprises ses forces dans les profondeurs du Congo, s’alliant au chef rebelle Laurent Kabila pour déposer le dictateur Mobutu Sese Seko, qui a longtemps régné sur le pays.

    Le Rwanda et le Congo nient tous deux les accusations de soutien à des groupes rebelles, et les autorités rwandaises ont rejeté le dernier rapport des experts de l’ONU, le qualifiant de démarche visant à « détourner l’attention des vrais problèmes ». Le Rwanda affirme également que ses besoins en matière de sécurité ne peuvent être satisfaits tant que des fugitifs armés du génocide continuent d’opérer à partir du territoire congolais.

    Une rencontre entre Kagame et le président congolais Felix Tshisekedi en Angola le 6 juillet a donné lieu à une déclaration appelant à un retour à des relations diplomatiques normales, à une cessation des hostilités et au « retrait immédiat et inconditionnel » du M23 de ses positions dans l’est du Congo.

    Mais le M23, qui comprend principalement des membres de l’ethnie tutsie du Congo, continue de tenir ses positions près de la frontière avec l’Ouganda, maintenant les projecteurs sur le Rwanda.

    Dans une lettre adressée à M. Blinken le mois dernier, le président de la commission des relations extérieures du Sénat américain a demandé une révision complète de la politique américaine à l’égard du Rwanda et a fait part de son inquiétude quant au fait que le soutien de Washington au Rwanda, largement décrit par les groupes de défense des droits de l’homme comme autoritaire et répressif, n’est pas conforme aux valeurs américaines.

    Le département d’État a déclaré que M. Blinken soulèvera également au Rwanda des questions relatives à la démocratie et aux droits de l’homme, notamment la répression transnationale et l’espace limité pour l’opposition.

    Paul Rusesabagina, un résident permanent des États-Unis qui est emprisonné au Rwanda après sa condamnation l’année dernière pour des accusations liées au terrorisme, est également à l’ordre du jour. Rusesabagina, qui est devenu célèbre grâce au film « Hôtel Rwanda » pour avoir hébergé des Tutsis pendant le génocide, a reçu la médaille présidentielle américaine de la liberté.

    Dans une déclaration précédant la visite de M. Blinken, le gouvernement rwandais a déclaré qu’il « se réjouit de participer à un échange de vues approfondi sur la gouvernance et les droits de l’homme, comme cela a toujours été le cas dans les relations bilatérales entre le Rwanda et les États-Unis ». Il a reconnu que les discussions porteraient sur la situation de Rusesabagina.

    Lors de ce voyage, M. Blinken s’est également rendu en Afrique du Sud, où il a décrit une stratégie « ancrée dans la reconnaissance que l’Afrique subsaharienne est une force géopolitique majeure. »

    AP

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  • Le Rwanda lance les premiers smartphones 100% « fabriqués en Afrique »

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    By Amine Dziri

    L’Afrique veut se faire une place sur le marché du smartphone. L’entreprise Mara Groupe, basée à Kigali, la capitale du Rwanda, a inauguré le 7 octobre dernier sa toute première usine de production de smartphones 100 % africains, rapporte la radio RFI.

    Une marque « issue du continent » africain

    Chaque jour, environ 1.200 « MaraPhones » sortiront de cette usine, propriété du milliardaire rwandais Ashish Thakkar. Selon son PDG, le « MaraPhone » est « une véritable marque issue du continent ». « Nous stimulons ainsi notre industrie, nous créons des dizaines et des centaines de milliers d’emplois », assure l’entrepreneur.

    « Nous fabriquons les cartes mères, nous fabriquons les sous-cartes pendant tout le processus », a-t-il déclaré lors de l’inauguration de l’usine, en présence du président rwandais Kagame.

    Deux versions du « MaraPhone »

    L’entreprise souhaite fabriquer des smartphones « de haute qualité » à prix abordable. Pour l’heure, deux modèles différents sont en cours de fabrication.

    Le Mara X, doté d’un écran de 5,5 pouces, est commercialisé localement à 120.250 francs rwandais (118 euros). Le second smartphone est le Mara Z, une version plus puissante équipée d’un écran HD de 5,7 pouces. Il est vendu l’équivalent de 173 euros. Les deux modèles fonctionnent sous Android.

    Où va l’Algérie, 16/07/2022

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