Étiquette : Saadeddine El Othmani

  • Normalisation du Maroc avec Israël : Les aveux hypocrites de l’ex chef de l’exécutif

    Normalisation du Maroc avec Israël : Les aveux hypocrites de l’ex chef de l’exécutif

    Tags : Maroc, Israël, normalisation, Saadeddine El Othmani, Sahara Occidental, Etats-Unis,

    Par Mohamed Kouini

    On le connait dans son rôle « d’équilibriste », « pseudo-pragmatique », un véritable avaleur de couleuvres. Le signataire avec ses propres mains de l’accord de normalisation entre l’entité sioniste et le Makhzen vient de faire son mea-culpa. L’ancien chef du gouvernement marocain, Saad Eddine El Othmani, a avoué qu’il fut forcé de signer cet accord, alors qu’il était le principal chef de file du courant islamiste au royaume.

    Dans une interview accordée à la chaîne El Arabi Al Jadid, El Othmani a tenté de se dédouaner, assurant avoir été contraint de signer cet accord avec les sionistes. Selon ses déclarations, c’était la volonté du roi Mohamed VI.

    El Othmani dira: “le moment était douloureux et difficile”, avant de relativiser: “Mais c’était la décision de l’Etat et j’étais alors chef du gouvernement”.

    L’ancien chef de l’exécutif du makhzen a cherché durant cet entretien à donner de fallacieux prétextes pour expliquer les raisons qui ont poussé Rabat à signer cet accord de normalisation. Cependant, il n’expliquera pas pourquoi le palais royal est allé trop loin dans son rapprochement avec l’entité sioniste, en signant des accords de défense et en établissant une coopération étroite dans le domaine du renseignement et de l’armement, allant jusqu’à menacer son voisin algérien et créant une vive tension dans toute la région de l’Afrique du nord.

    El Othmani n’expliquera pas comment lui-même et son parti politique d’obédience islamique ont pu accepter une telle position, alors qu’il défendait par le passé les droits du peuple palestinien. D’une manière lapidaire, il dira que sa signature des accords avec l’entité sioniste n’était pas contraire aux principes d’il défendait sur la question palestinienne.

    Selon ses propres aveux hypocrites, « le plus important était la reconnaissance par Washington de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental », en référence au fameux tweet de l’ancien président des Etats Unis, Donald Trump. Une réponse qui prouve le degré de « respect » de ses propres principes politiques et idéologiques, en acceptant de vils marchandages sur un territoire colonisé par la force et qui demeure toujours une question de décolonisation au sein des Nations Unies.

    Plus outrageux que jamais dans ses mensonges, El Othmani prétend que son pays a signé cet accord avec Tel Aviv pour créer de l’emploi aux ouvriers marocains. « Oui, c’était dans le but d’envoyer d’ouvriers pour construire de nouvelles colonies en Israël, mais cela ne signifie en rien que l’on renonce au droit du peuple palestinien d’édifier son Etat avec El Qods comme capitale ».

    Il y a quelques mois, ce personnage disait à la presse, à propos de la normalisation, que « dans la vie des États, certains choix sont difficiles, car ils peuvent apparaitre comme contraire à leurs principes ou portant préjudice à leurs causes suprêmes, et c’est à cela que je faisais allusion quand j’ai parlé de « choix difficile ».

    Le jeune Indépendant, 23/11/2022

    #Maroc #Israël #Normalisation #El_Othmani #Sahara_Occidental

  • La normalisation avec Israël « c’était la volonté du Roi » -El Othmani-

    La normalisation avec Israël « c’était la volonté du Roi » -El Othmani-

    Tags : Maroc, Israël, normalisation, Saadeddine El Othmani, PJD, Mohammed VI, Palestine,

    La question de la normalisation des relations entre le Maroc et l’entité sioniste continue de susciter moult interrogations tant au Maroc qu’ailleurs

    Dans ce dossier le parti pour la justice et le développement (PJD), dont le chef de file, Saadedine El Othmani était chef de gouvernement et qui a signé, à ce titre, cet accord de normalisation avec la partie israélienne, n’a eu de cesse d’être accusé d’avoir porté un coup de poignard à la cause palestinienne. El Othmani, dont le parti d’obédience islamiste a depuis perdu les élections et n’est plus à la tête du gouvernement, s’en défend toujours avec véhémence même s’il fait montre de ses regrets par rapport à cette normalisation dont il tente, vaille que vaille, à disculper son camp de la moindre responsabilité. Mais alors, qui en est à l’origine ?

    Une question qui s’impose même si c’est un secret de polichinelle de dire que l’essentiel du pouvoir au royaume alaouite est entre les mains du roi. Ce qui a été, une fois de plus, confirmé par l’ancien chef de gouvernement marocain. «Le moment était difficile et douloureux (…) mais c’était une décision de l’état et moi j’étais chef du gouvernement», a indiqué El Othmani à une question relative à la contradiction de la démarche avec ce que prônait son parti et lui personnellement par rapport à la question palestinienne et la normalisation avec l’entit sioniste.

    En somme, et c’est cette ligne de défense qu’il tient depuis, El Othmani renvoie la balle dans le camp du palais royal puisque même s’il ne l’a pas dit explicitement l’ancien leader du PJD semblant clairement dire que « c’était la volonté du roi.» Il n’a pas tort quelque peu, mais cela ne le disculpe nullement lui et son parti d’avoir servi d’instruments à cette démarche décriée par la majorité du peuple marocain. D’ailleurs, dans ce même entretien avec la chaine de télévision « El Arabi el Jadid », El Othmani a évoqué la question de la reconnaissance par l’ancien Président américain, Donald Trump, de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Une reconnaissance qui a servi en quelque sorte de monnaie d’échange dans la question de normalisation des relations entre le Maroc et Israël.

    « L’essentiel c’est que le roi s’est entendu avec le Président américain sur la reconnaissance par Washington de la souveraineté du Maroc sur le Sahara » a –t-il encore précisé en ajoutant que « c’est ce qui a été fait à travers un communiqué du Président américain.» Bien sûr, alors que ni lui ni son parti ne sont aux commandes du gouvernement, El Othmani a clamé son soutien indéfectible à la cause palestinienne. Comme quoi il reste toujours fidèle à ses principes fondamentaux.

    En tout cas, cette normalisation des relations avec Israël, intervenue dans le cadre des « accord d’Abraham » qui a vu d’autres pays arabes en faire de même, continuera de faire couler beaucoup d’encre au Maroc. Un pays qui s’est mis contrairement à la volonté de son peuple mais avec la gran bénédiction de son roi, sous la domination sioniste.

    Par : KAMAL HAMED
    Le Midi Libre, 25/11/2022

    #Maroc #Israël #PJD #El_Othmani #Normalisation #Palestine

  • Accord de normalisation: C’est pas moi, c’est le roi – Othmani-

    Accord de normalisation: C’est pas moi, c’est le roi – Othmani-

    Tags : Maroc, Israël, normalisation, Mohammed VI, Saadeddine El Othmani,

    L’ancien Premier ministre marocain Saadeddine Othmani a répudié la démarche de normalisation avec l’apartheid israélien, affirmant qu’il y avait été contraint en tant que politique d’État et par décision du roi. Il a également ajouté que ce moment était « douloureux et difficile ».

    Deux ans après avoir signé de ses propres mains l’accord de normalisation avec l’entité sioniste, l’ancien chef du gouvernement marocain Saad Eddine El Othmani fait son mea culpa tout en tentant de se dédouaner assurant avoir été contraint de le faire car c’était selon lui la volonté du roi.

    Interrogé lors d’une interview accordée à El Arabi Al Jadid si ce qu’il a fait n’était pas contraire aux principes qu’il défendait concernant la question palestinienne et le rétablissement des relations avec Israel et les positions de son parti d’obédience islamique, El Othmani dira: “le moment était douloureux et difficile”, avant de relativiser: “Mais c’était la décision de l’Etat et j’étais alors chef du gouvernement”.

    “Le plus important était la reconnaissance par Washington de la souveraineté du Maroc sur le Sahara…”, a-t-il ajouté.

    El Othmani qui prétend que son pays avait certes signé un accord avec Tel Aviv dans le but d’envoyer d’ouvriers pour construire de nouvelles colonies mais “cela ne signifie en rien que l’on renonce au droit du peuple palestinien d’édifier son Etat avec El Qods comme capitale”.

    Ainsi donc, l’ancien chef du gouvernement marocain, Saad Eddine El Othmani, a avoué qu’il fut forcé de signer cet accord, alors qu’il était le principal chef de file du courant islamiste au royaume. Il a tenté de se dédouaner, assurant avoir été contraint de signer cet accord avec les sionistes. Selon ses déclarations, c’était la volonté du roi Mohamed VI.

    #Maroc #Israël #Normalisation

  • Maroc : Recettes de la clinique d’El Othmani en 2011

    Maroc : Recettes de la clinique d’El Othmani en 2011

    Maroc, Saadeddine El Othmani, clinique, recettes,

    Dans un courrier confidentiel envoyé à El Othmani, le dénommé Aziz Achebari fait par des bilans des recettes de la clinique appartenant à l’ancien chef du gouvernement marocain Saadeddine El Othmani.

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    #Maroc #El_Othmani #Clinique

  • Luxembourg. C/R de la réunion avec Asselborn et Mosar

    Luxembourg. C/R de la réunion avec Asselborn et Mosar

    Luxembourg, Maroc, Laurent Mosar, Chambre des Députés, Jean Asselborn, Saadeddine El Othmani,

    نعم سيدي أعزك الله

    Votre fidèle et dévoué serviteur a l’insigne honneur de porter à la Très Haute Attention de Votre Majesté, le contenu des entretiens que j’ai eu, ce jour, au Luxembourg avec M. Laurent Mosar, Président de la Chambre des Députés et M. Jean Asselborn, Ministre des Affaires Etrangères.

    Ces entretiens ont été l’occasion de réaffirmer l’excellence des relations politiques privilégiées qui unissent les deux pays.

    Concernant notre Cause Nationale, le Ministre luxembourgeois a fait remarquer que la position marocaine reflétait la sagesse, le réalisme et l’esprit du compromis dont a toujours fait preuve le Royaume du Maroc.

    Par ailleurs, nous avons exprimé la volonté d’œuvrer en vue de porter notre coopération économique à la hauteur de l’excellence de nos relations politiques.

    Il a été convenu d’intensifier la coopération interparlementaire entre les deux pays. Une invitation sera incessamment adressée par le Président marocain de la Chambre des Représentants à son homologue luxembourgeois.

    Les deux responsables luxembourgeois ont, à cet égard, salué l’Accord de Partenariat signé l’an dernier entre les deux places financières de Casablanca et du Luxembourg.

    D’autre part, deux projets de Missions économiques, l’une luxembourgeoise que serait conduite au Maroc par le Prince Héritier du Luxembourg, et l’autre d’opérateurs économiques marocains au Luxembourg sont en cours de préparation et ce, afin de permettre d’élargir le champ de coopération économique à d’autres secteurs d’intérêt commun.

    Par la même occasion, les relations du Maroc avec l’Union européenne ont été abordées à la lumière du Statut avancé et dans la perspectives de la signature de l’Accord de Libre Echange Complet et Approfondi entre le Maroc et l’UE.

    Les entretiens ont aussi porté sur les questions de l’heure, principalement la situation au Maghreb au Mali et en Syrie.

    Il ressort des échanges avec mes interlocuteurs que l’UE, de manière générale, n’a, à ce stade, aucune visibilité par rapport au règlement de la crise syrienne ni quant à la nature et la forme de l’aide qu’elle pourrait apporter afin de contribuer au règlement de ce conflit, sachant que pour plusieurs pays européens la question de la livraison d’armes à l’opposition syrienne demeure un sujet à profond débat actuellement, au regard des perspectives éventuellement post régime Bachar Al Assad.

    Sur la question malienne, votre fidèle serviteur a informé les responsables luxembourgeois de l’engagement du Royaume du Maroc quant au processus politique en cours devant aboutir normalement à des élections générales au mois de juillet prochain.

    Mes interlocuteurs luxembourgeois ont regretté l’inertie de l’Algérie sur la Question du Sahara marocain et l’impact négatif de la fermeture des frontières entre les deux pays sur l’intégration maghrébine.

    Au niveau des relations ave l’Union européenne, j’ai procédé, ce jour, au nom du Royaume du Maroc, à la signature de la Déclaration Politique Conjointe établissant le Partenariat de Mobilité entre le Maroc et l’UE, en présence de la Présidence irlandaise de l’UE, de la Commissaire européenne en Charge des Affaires intérieures, Mme Cecila Malmstrom et des Ministres européens de l’Intérieur et de l’immigration de l’Allemagne, la Belgique, la France, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Suède, les Pays-bas et le Royaume Unis.

    Dans leurs interventions, aussi la Présidence irlandaise de l’UE que la Commissaire européenne ont souligné que le Maroc demeure un partenaire stratégique pour l’UE dans la région. Elles se sont également félicitées que le Maroc soit le premier pays du voisinage méridional de l’UE à avoir procédé à la signature de cette Déclaration Politique Conjointe.

    La partie européenne a également exprimé son engagement à financer les actions inscrites dans les différents volets de ce Partenariat.

    والسلام على المقام العالي بالله

    وزير الشؤون الخارجية والتعاون
    الدكتور سعد الدين العثماني

    #Maroc #Luxembourg

  • El Othmani sur les relations avec l’Autriche

    El Othmani sur les relations avec l’Autriche

    Maroc, Saadeddine El Othmani, conférence internationale sur la sécurité et la sûreté nucléaire, AIEA, Autriche,

    Monsieur Saaddine El Othmani, ministre des affaires étrangères et de la coopération, en visite de travail en Autriche, nous reçoit à la résidence de l’ambassadeur du Maroc. M. Ali Elmhamdi.

    L’homme est chaleureux autant que direct dans le propos. La visite qu’il fait à ce pays n’est pas la première. Cette fois les enjeux sont  de deux niveaux:

    – Participation à la conférence internationale sur la sécurité et la sûreté nucléaire organisée par l’AIEA.

    – Le  renforcement des relations entre le Maroc et l’Autriche constitue le volet bilatéral de cette visite de haut niveau. Nous y reviendrons.

    Quelle parole apporte le Maroc au débats sur la sécurité nucléaire?

    Monsieur Othmani, se réfère d’abord aux accords et conventions internationales ratifiées par le Maroc et respectées par notre pays.

    « Cette réunion, nous précise le Ministre, rassemble 34 ministres et autour de 130 délégations représentant autant de pays. C’est dire l’importance que revêt la question de la sécurité nucléaire aux yeux de la communauté internationale eu égard aux risques d’accidents, comme cela s’est passé récemment à Fukushima et ailleurs auparavant, de mauvaise utilisation ainsi que d’autres aspects touchant tous à la sécurité collective, tels que le trafic des matières nucléaires par exemple. »


    Par ailleurs pour lui, la question est plus large et déborde celle de l’énergie nucléaire au sens où on l’entend généralement.

    Elle touche, notamment  notre pays, comme tous les autres, quand il s’agit des rayons et matières radioactives utilisées quotidiennement en médecine par exemple (rayons x) mais aussi dans les domaines les plus divers et bien plus quotidiens que les centrales nucléaires, comme la recherche médicale et scientifique, ainsi que certaines industries.
    Bien entendu, ces applications peuvent entrainer des risques pour les individus, les sociétés et l’environnement qu’il convient de connaitre et dont il faut évaluer les effets nocifs afin de les prévenir et de les maîtriser.

    « Pour cela nous préconisons un cadre juridique précis et, au plan national, le développement des expertises appropriées afin que les questions de manipulation et de provenance soient encadrées et ainsi être   à même de nous permettre d’éviter tout dérapage et d’avoir un personnel qualifié capable de parer à toute éventualité. « 


    Pour ce qui est des trafics, les risques de contrebande se sont accru à la faveur des changements politiques qui ont touché certains pays, notamment de l’ex-bloc soviétique. Ces trafics et pas toujours de matières atomiques à finalité pacifique, coexistent avec les autres trafics, comme les drogues, les armes, les êtres humains mais également des déchets nucléaires généralement pour les ensevelir dans des pays tiers.  

    « Ces problèmes sont d’une grande gravité et nous sommes là pour affirmer qu’il faut éviter de les minimiser ou de les banaliser. »

    « Le Maroc s’inscrit dans la dynamique de la communauté internationale pour prévenir toute utilisation non conforme , non réglementée des matériels comme des matières radioactifs. Le Maroc s’est pour sa part doté du matériel législatif ad hoc. C’est ainsi qu’une loi spécifique a été votée il y a quelque temps déjà, qui stipule la création d’un centre national de formation ainsi que la prise de mesures pour prévenir tout dérapage, tout trafic ou toute utilisation non conforme des matières radioactives en vue de sécuriser notre pays et de prévenir tout risque pour les citoyens et l’environnement. »

    « Le Maroc participe à un programme de formation des cadres marocains et africains concernés, en collaboration avec l’Espagne et l’AIEA. Ces formations et ces stages sont centrés autour de la gestion, de la prévention des risques en la matière tant pour le citoyens que pour les professionnels eux- mêmes quand ils sont appelés à manipuler, réparer ou transporter ce type de matériel. »

    Relations austro-marocaines

    Les relations Maroco- autrichiennes sont historiques et anciennes.  Plus de deux siècles « .Cependant, les relations économiques ne sont pas encore à la hauteur des relations politiques qui existent entre nos deux pays. »

    Des efforts, notamment au niveau diplomatique en vue de renforcer ces relations, se manifestent depuis quelque temps. C’est ainsi que le Maroc a reçu la visite de M. Spinndeleger , Ministre des affaires étrangères et vice-chancelier puis plus récemment, celle de M. Mayer President du Sénat accompagné d’une forte délégation parlementaire.

    « Chaque rencontre est l’occasion d’échanges d’idées et de points de vue sur le plan politique. Nous avons par exemple invité nos homologues autrichiens à la réunion des amis du peuple syrien qui s’est tenue le 12 décembre 2012 à Marrakech. Nous-nous sommes vus et beaucoup échangé affirmant de part et d’autre une même volonté politique de donner un élan à nos relations économiques et culturelles.
    Le niveau des échanges économique est très bas, c’est pour cela qu’un effort est fait du côté marocain pour intéresser les entreprises et investisseurs autrichiens sur les opportunités que peut offrir le Maroc.
    Nous allons essayer de mettre en place des programmes à l’attention des entrepreneurs autrichiens afin de les mettre en contact avec des hommes d’affaires marocains. »

    « Nous essayons aussi d’expliquer à la partie autrichienne les développements qui se sont opérés au Maroc, les refontes politiques, le rôle de SM le Roi dans ces reformes politiques importantes, la singularité de l’exemple marocain dans la région, la question du Sahara marocain et aussi la capacité du Maroc de mettre au service de nos relation son expertise auprès des pays africains. Nous pouvons en effet aider à l’établissement de relations avec les pays africains. Nous essayons d’être un relais pour certains pays qui ne sont pas très présents en Afrique. »

    « Sur le plan culturel et touristique, nous-nous proposons d’élaborer des programmes de sensibilisation réciproque des deux pays. »

    M. El Othmani évoque l’exemple d’une semaine culturelle du Maroc en Autriche. Inciter les acteurs culturels marocains à venir en Autriche pour faire connaitre  notre pays au peuple autrichien.


    « Enfin, pour que les relations économiques puissent se développer, il nous appartient de créer et de développer un cadre juridique adéquat qui en assure la fluidité la meilleure »

    « Une idée à creuser! » répond M.El Othmani à ma suggestion de célébrer dans une rencontre ou un colloque au Maroc le centenaire de la loi autrichienne instaurant l’islam comme religion d’état (1912-2012).

    Une rencontre entre deux pays connus pour leur ouverture d’esprit et leur tolérance.


  • Maroc-Israël : David Govrin recadre Saâd-Eddine El Othmani.

    Le chef de bureau de liaison de l’entité sioniste au Maroc, David Govrin n’a pas apprécié que Saad Eddine El Othmani, premier ministre marocain et secrétaire général du PJD, parti islamiste marocain, adresse ses félicitations à Ismaïl Haneyeh, président du bureau politique du Hamas.

    Dans un tweet publié ce mardi 25 mai 2021, le chef du bureau de liaison d’Israël au Maroc, David Govrin, recadre Saâd-Eddine El Othmani.

    J’ai été étonné par la déclaration du Premier ministre marocain, M. El Othmani, qui a soutenu et félicité les organisations terroristes Hamas et le Jihad islamique.” Ecrit David Govrin. Dans son tweet publié ce 25 mai, David Govrin qualifie le Hamas et le Jihad islamique d’“organisations terroristes soutenues par l’Iran”. “Quiconque soutient les alliés de l’Iran renforce son influence régionale. Le renforcement de l’Iran, qui sème la destruction dans les pays arabes et soutient le Front Polisario, n’est-il pas en contradiction avec les intérêts du Maroc et des pays arabes modérés ?”, s’interroge-t-il.

    Pour rappel, le 21 mai dernier, le secrétaire général du PJD avait adressé une lettre à Ismaïl Haneyeh, président du bureau politique du Hamas, le félicitant “à l’occasion de la victoire du peuple palestinien et sa forte résistance” contre “l’entité sioniste”.

    Rappelons également que David Govrin avait rejoint Rabat le 11 janvier suite à la reprise des relations diplomatiques avec l’entité sioniste, sachant que l’islamiste El Othmani avait signé cette normalisation, malgré ses déclarations antérieures en faveur de la cause palestinienne.

    La normalisation des relations entre le régime marocain et l’entité sioniste, dans le sillage du tweet du président américain sortant Donald Trump,sur la reconnaissance de « la marocanité » du Sahara Occidental, avait suscité l’indignation d’une grande majorité du peuple marocain et de l’ensemble des peuples arabes solidaires avec le peuple palestinien

    Algérie54, 25 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Israël, normalisation, David Govrin, Saadeddine El Othmani,

  • Maroc : El Othmani félicite Hamas pour sa « victoire » (presse israélienne)

    Le Premier ministre marocain félicite le Hamas pour sa « victoire » sur Israël lors des récents combats.

    Saad-Eddine El Othmani, dont le pays a normalisé ses relations avec Israël, envoie une lettre au chef du groupe terroriste Ismail Haniyeh pour le féliciter de sa « résistance suprême » contre « l’entité sioniste ».

    Le premier ministre du Maroc, un pays qui a normalisé ses liens avec Israël l’année dernière, aurait envoyé un message personnel au chef du groupe terroriste Hamas pour le féliciter de sa « victoire » sur « l’entité sioniste » lors des récents combats entre Israël et la bande de Gaza.

    Selon le site d’information Ynet, le Premier ministre Saad-Eddine El Othmani a envoyé samedi une lettre au chef du Hamas, Ismail Haniyeh, dans laquelle il lui adresse ses « plus chaleureuses félicitations » pour « la victoire remportée par le peuple palestinien et la résistance suprême après l’accord de cessez-le-feu entre les factions de la résistance et l’entité sioniste ».

    Le Maroc est devenu le troisième État arabe à normaliser ses liens avec Israël en 2020 dans le cadre d’accords négociés par les États-Unis, rejoignant ainsi les Émirats arabes unis et Bahreïn. En retour, le président américain de l’époque, Donald Trump, a rempli un objectif vieux de plusieurs décennies du Maroc en soutenant sa souveraineté contestée au Sahara occidental, que Rabat appelle ses « provinces du sud. »

    Israël et le Maroc prévoient d’établir des ambassades complètes dans leurs pays respectifs à l’avenir.

    Après 11 jours de combats, Israël et le Hamas ont accepté, par l’intermédiaire de médiateurs égyptiens, un cessez-le-feu qui a débuté vendredi à 2 heures du matin.

    Pendant le conflit, le Hamas et d’autres groupes terroristes ont tiré plus de 4 300 roquettes sur Israël, tandis que les FDI ont répondu par des centaines de frappes aériennes contre des cibles terroristes à Gaza.

    Selon le ministère de la santé de Gaza, dirigé par le Hamas, au moins 243 Palestiniens ont été tués, dont 66 enfants et adolescents, et 1 910 personnes ont été blessées. Il ne fait pas de distinction entre les membres des groupes terroristes et les civils. L’armée israélienne affirme que certaines des victimes de Gaza ont été causées par les roquettes des groupes terroristes qui ont manqué leur cible et ont atterri à l’intérieur de Gaza.

    Douze personnes ont été tuées en Israël, toutes sauf une, des civils, dont un garçon de 5 ans et une fille de 16 ans.

    Les combats ont commencé le 10 mai, lorsque des terroristes du Hamas à Gaza ont tiré des roquettes à longue portée en direction de Jérusalem. Les groupes terroristes palestiniens ont établi un lien entre les tirs de roquettes depuis Gaza et les troubles à Jérusalem liés aux prières sur le Mont du Temple pendant le mois sacré musulman du Ramadan et à l’expulsion imminente d’un certain nombre de familles palestiniennes du quartier de Sheikh Jarrah.

    The Times of Israel, 24 mai 2021

    Etiquettes : Israël, Palestine, Hamas, Ghaza, Maroc, Saadeddine El Othmani,