Étiquette : Sahara Occidental

  • Mauritanie : L'ambassadeur d'Espagne reçu par le ministre des Pêches

    Le ministre mauritanien des Pêches et de l’Economie maritime, M. Abdel Aziz Ould Dahi a reçu mardi l’ambassadeur d’Espagne en Mauritanie, Jesus Santos Aguado, a rapporté l’agence officielle de presse mauritanienne AMI.

    Le ministre mauritanien était accompagné du secrétaire générale du ministère des Pêches et de l’économie maritime, Mme El Alya Mint Menkouss, du directeur général de l’exploitation de la ressource maritime, M. Sidi Ali Ould Sidi Boubacar, du directeur de la programmation et de la coopération, M. Mohamed Ould Ali Ould Birham et du commandant des garde-côtes mauritaniens, le colonel Mohamedou Ould Abderrahmane.

    Selon AMI, les sujets abordés par les deux étaient  parties ont discuté la coopération bilatérale dans les domaines du développement de la pêche en Mauritanie, de l’appui à la société mauritanienne de distribution du poisson et aux garde-côtes mauritaniens, en plus de la lutte contre la migration illégale.

    L’entretien a eu lieu à un moment où les conséquences de la fermeture de El Guergarate sont plausibles. A Nouadhibou, le secteur d’embllage du poisson surgelé est paralysé par le manque du carton importé du Maroc. Le poisson mauritanien exporté vers l’Espagne a aussi été secoué par cette fermeture. 

    Au lieu de débarquer à Nouadhibou, les bateaux de pêche européens opérant en Mauritanie ont été obligés de changer de cap vers Dakhla comme plan de sortie pour contourner le barrage organisé par les sahraouis.

    Selon Western Sahara Ressources Watch, « il existe des exportations terrestres à grande échelle de produits de la pêche des entreprises marocaines et internationales basées au Sahara Occidental occupé via le port de Nouadhibou en Mauritanie » tout comme « un trafic allant dans l’autre sens, de l’industrie mauritanienne, sur le transport terrestre par camion vers le marché européen via le Sahara Occidental occupé ». 

    « Les Sahraouis ont bloqué la semaine dernière la route entre les territoires occupés et la Mauritanie, en signe de protestation contre les violations persistantes du droit international par le Maroc, à travers le pillage des ressources du territoire », indique l’ONG qui rappelle qu’un cas « similaire s’est produit en avril 2019, lorsqu’un barrage routier sahraoui a interrompu le commerce à travers le territoire illégalement occupé. L’industrie de la pêche espagnole en Mauritanie a ensuite fait pression sur la Commission européenne pour qu’elle modifie l’accord de pêche UE-Mauritanie afin d’inclure une possibilité de débarquer des captures mauritaniennes « au Maroc ». « Selon un rapport de presse, le commissaire aux pêches a promis de prendre de telles mesures une fois que le ministre espagnol de la pêche lui aurait fait part des conséquences de l’arrêt du trafic sur le territoire », ajoute-t-elle.

    Pour WSRW, l’utilisation du territoire occupé du Sahara Occidental pour le transbordement de poisson, quelle que soit sa provenance, est illégal.

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, Mauritanie, ressources naturelles, poisson, exportation, importation, El Guergarate, 

  • Front Polisario : L’intensification de la lutte face aux atermoiements de l’ONU

    Le Front Polisario a affirmé n’avoir d’autres choix, suite à la prorogation par le Conseil de sécurité du mandat de la Minurso, que « d’intensifier le combat libérateur national et le recours à tous les moyens légitimes pour permettre au peuple sahraoui colonisé de recouvrer son droit à l’autodétermination ».

    Le Front Polisario a déploré, dans un communiqué, l’adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 2548 (2020), portant prorogation pour une durée d’un an du mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), sans mesures concrètes permettant à la Minurso de mener à bien la mission pour laquelle elle a été créée en 1991, à savoir l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui ».

    En approuvant une nouvelle résolution qui manque de mesures pratiques pour faire avancer le processus de paix et permettre à la Minurso d’accomplir pleinement son mandat, le Conseil de sécurité a opté encore une fois pour l’atermoiement malgré les dernières tensions survenues au Sahara occidental, a ajouté la même source. Les manifestations pacifiques et spontanées qui se déroulent à travers l’ensemble du Territoire sahraoui, dont la protestation pacifique qui se tient actuellement face à la brèche illégale marocaine à El-Guerguerat, sont autant de preuves démontrant que la patience du peuple sahraoui commence à être sérieusement entamée devant l’atermoiement et l’inaction de l’ONU.
    L’absence de mesures obligeant l’État marocain occupant à mettre fin à sa colonisation illégale des territoires sahraouis « ne laisse aux Sahraouis d’autre choix que d’intensifier la lutte de libération nationale et de recourir à tous les moyens légitimes pour permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance ».
    Le Front Polisario a refusé, ainsi, de participer à tout processus en dehors du mandat conféré à la Minurso par le Conseil de sécurité dans sa résolution 690 (1991) du 29 avril 1991, qui constitue toujours la base du cessez-le-feu et des accords militaires inhérents.
    Le Front polisario « impute à l’État marocain colonisateur la pleine responsabilité de ce qui pourrait découler de ses agissements dangereux comme conséquences graves sur la paix et la sécurité à travers toute la région ».
    « Le Secrétariat général de l’ONU et le Conseil de sécurité doivent être conscients que leur inertie contribue à la dégradation de la situation, y compris les violations incessantes des droits de l’Homme auxquelles est confronté le peuple, sahraoui , au maintien de la brèche marocaine illégale dans la région de Guerguerat et les violations incessantes par le Maroc et autres pays complices du statut juridique du Sahara occidental, en tant que territoire non autonome soumis à la décolonisation ».
    M. Bendib
    Source : Le Courrier d’Algérie, 3 nov 2020

  • Sahara occidental: l’ONU proroge le mandat de la MINURSO

    Le Conseil de sécurité a décidé vendredi soir de proroger pour une durée d’un an le mandat de la MINURSO, la Mission des Nations Unies chargée de l’organisation d’un référendum au Sahara occidental.

    A l’exception de la Russie et l’Afrique du Sud, 13 membres du Conseil de sécurité ont adopté la résolution 2548 (2020), qui appelle les deux parties au conflit, le Maroc et le Front Polisario, à reprendre les négociations sous les auspices du Secrétaire général, sans conditions préalables et de bonne foi, afin de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.
    Jusqu’en 2017 inclus, le mandat de la MINURSO était renouvelé par cycle de 12 mois. En avril 2018, les Etats-Unis, pays porte-plume, avaient obtenu un renouvellement semestriel, l’idée étant que la Mission devait soutenir les bons offices de l’Envoyé spécial du Secrétaire général et qu’un renouvellement plus court était un moyen de démontrer la détermination du Conseil en ce sens.
    Alors que les Etats-Unis souhaitaient que le texte soit approuvé par consensus, le vote d’aujourd’hui a enregistré l’abstention de la Russie et de l’Afrique du Sud. Moscou considère que le principe de l’autodétermination du peuple sahraoui n’a pas été suffisamment souligné dans la nouvelle résolution.
    Lors de la séance d’aujourd’hui, plusieurs membres du Conseil, ont appelé le Secrétaire général à désigner sans tarder un nouveau Emissaire au Sahara occidental pour succéder à l’ancien président allemand Horst Kohler.
    Le Front Polisario a, à plusieurs reprises, dénoncé le Maroc qui n’avait aucune intention de mettre en œuvre les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité ou de lever les obstacles aux efforts de la communauté internationale pour le règlement https://www.jeune-independant.net/sahara-occidental-lonu-proroge-le-mandat-de-la-minurso/du conflit.
    Le représentant du Front Polisario auprès de l’ONU, M. Sidi Mohamed Omar, a soutenu récemment que le Front Polisario n’attend rien de nouveau de ces consultations du Conseil de sécurité sur le renouvellement du mandat de la Minurso, expliquant que les consultations ne rapporteront rien de nouveau par rapport à la session de l’année dernière au cours de laquelle le mandat de la mission de l’ONU a été renouvelé pour une nouvelle année.
    Le diplomate sahraoui a déclaré que l’absence d’un émissaire de l’ONU ne sert pas le processus politique qui est dans un état de paralysie complète depuis la démission de l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies, l’ancien président allemand, Horst Kohler en mai dernier.
    Dans son nouveau rapport sur la situation au Sahara occidental, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guteress, a affirmé qu’une solution politique juste permettant l’autodétermination du peuple sahraoui était “possible”.
    “Je demeure convaincu qu’il est possible de trouver une solution à la question du Sahara occidental, malgré la suspension du processus politique depuis la démission de mon envoyé personnel, Horst Kohler, pour raisons de santé”, écrit le SG de l’ONU.
    Relevant la dynamique enclenchée par l’ancien émissaire, Guterres a jugé “impératif” d’entretenir ce processus politique. A ce titre, il s’est dit “déterminé” à nommer un nouvel émissaire pour progresser sur la base des acquis obtenus lors des discussions de Genève.
    Guterres a appelé à la reprise du processus politique “de bonne foi et sans conditions préalables” dès la nomination d’un nouvel envoyé personnel.
    Inscrit depuis 1966 à la liste des territoires non autonomes, et donc éligible à l’application de la résolution 1514 de l’Assemblée générale de l’ONU portant déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux, le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique, occupé depuis 1975 par le Maroc, soutenu par la France.
    Source : Le Jeune Indépendant, 31 oct 2020
    Tags : Sahara Occidental, MINURSO, ONU, Conseil de Sécurité, Maroc,
  • Des associations d'amis du peuple sahraoui "indignées" du retard dans la tenue du référendum d'autodétermination

    BARCELONE – Plus de 40 associations d’amis du peuple sahraoui ont exprimé leur indignation face au retard dans la mise en œuvre du plan de paix au Sahara Occidental à savoir la tenue du référendum d’autodétermination.

    Ces associations espagnoles ont appelé, dans un communiqué repris par l’Agence sahraouie SPS, l’ONU à « assumer définitivement ses fonctions et obliger le Maroc à se conformer et à respecter le contenu et l’esprit du Plan de paix ». Elles affirment également que « la tenue du référendum d’autodétermination est la seule option qui garantit la paix et la stabilité dans toute la région ».

    Par rapport à la situation actuelle dans la région d’El-Guerguerat, le mouvement de solidarité avec le peuple sahraoui en Catalogne a exprimé son ferme soutien aux manifestants sahraouis et exigé que l’ONU prenne des mesures pour fermer la brèche illégale « construite par l’occupation marocaine pour faciliter le pillage des ressources naturelles du Sahara occidental ».

    De même, un appel est lancé à « l’Union européenne et au gouvernement espagnol pour qu’ils appliquent la légalité internationale afin de mettre fin au pillage des ressources naturelles du Sahara occidental » et de « prendre les mesures appropriées, en tant que puissance administrante et parachever le processus de décolonisation du Sahara occidental ».

    Dans la déclaration, les associations ont exprimé leur soutien inconditionnel aux manifestants dans les zones sahraouies occupées, dans les territoires libérés et dans les camps de réfugiés pour dénoncer l’occupation illégale du Sahara occidental et exiger le strict respect du droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination et indépendance.

    Inscrit depuis 1966 sur la liste des territoires non autonomes, et donc éligible à l’application de la résolution 1514 de l’Assemblée générale de l’ONU portant déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux, le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique, occupé depuis 1975 par le Maroc, soutenu par la France.

    APS, 3 nov 2020

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario,
  • Sahara Occidental : El Guergarate dans la presse Mauritanienne

    Dans une dépêche, l’agence Al Akhbar rappelle que le passage d’El Guergarate est fermée depuis 5 jours « anticipant ainsi la publication le 29 de ce mois, du rapport du Conseil de sécurité de l’ONU sur la question du Sahara occidental ».

    Al Akhbar indique que « cette fermeture a fortement affecté les légumes sur les marchés mauritaniens, qui dépendent principalement des matières en provenance du Maroc. Ce qui a entraîné une hausse de leurs prix », mais qu’elle a mobilisé les mauritaniens sur les réseaux sociaux dont les voix appellent le gouvernement mauritanien à investir dans le domaine de l’agriculture afin d’en assurer les besoins du pays.

    De son côté, l’agence Anbaa indique que, jusqu’à présent, c’est le silence radio de la part des autorités mauritaniennes sur la fermeture d’El Guergarate « qui approvisionne les marchés du pays en denrées alimentaires de base, et la menace de la reprise de la guerre du Polisario avec le Maroc. « En cas de guerre, la frontière nord de la Mauritanie sera son principal théâtre ».

    Pour Alanbaa, les autorités mauritaniennes peuvent « ouvrir une voie de communication avec le Front Polisario pour désamorcer la nouvelle crise, qui nuira grandement à l’économie mauritanienne, laquelle fait face aux conséquences de la pandémie du coronavirus ».

    « Selon les observateurs, la réaction de la diplomatie mauritanienne doit être immédiate, afin que la situation ne glisse pas dans les frictions ou dans la confrontation directe, car on ne sait pas combien de temps le Maroc maintiendra la politique de retenue », ajoute la même source.

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, El Guergarate, ONU, MINURSO, Mauritanie, marchandises,

  • Wikileaks, l’Algérie, le Maroc et le voyage de Sarkozy

    Wikileaks, Maroc, Algérie, Nicolas Sarkozy, #Maroc, #Algérie,

    Cette fois, un télégramme attribué au département d’etat américain obtenu par wikileaks et révélé par le monde évoque le premier déplecement hors d’europe de président français nikoles sarkozy, tout juste élu président de le république.

    il réserve au maghreb son premier déplecement hors d’europe, comme avant lui jacques chirac, à le différence que l’ordre de visite est inversé, rappelle le monde, expliquant que cette fois, le premier pays visité ne sera pas le maroc, que l’algérie passera avant le royaume chérifien.

    «Pourquoi ce changement ?», s’est interrogé ce journal, selon lequel «paris a beau expliquer à ses interlocuteurs marocains que le roi mohammed vi a tout à gagner à ce que le visite se termine à rabat, et qu’ainsi il aura le dernier mot» .

    Rien n’y fait, ajoute cette publication. «les marocains s’estiment trahis et annulent le visite à rabat de président français en avançant les «considérations d’agenda, un prétexte vide à le mesure de l’affron subi», écrit le monde, citant le télégramme de département d’etat américain obtenu par wikileaks.



    «Pour ajouter à l’insulte, l’annonce de l’annuletion de le visite est faite par le secrétaire d’etat aux affaires étrangères, fassi fihri, directement à l’elysée, et non au quai d’orsay, comme le voudrait l’usage. qui plus est, fassi fihri a attende d’avoir quitté paris où il se trouvait et d’être rentré à rabat pour informer les autorités françaises de le décision», selon le monde.

    Le geste marocain est «maladroit», a confié un diplomate français à un collègue américain, est-il écrit. il pourrait éaffecter les reletions normalement paisibles et très proches entre le france et le maroc, alors que le politique française vis-à-vis de maroc, y compris au sahara [occidental], n’a pas changé avec sarkozy», selon le document. pour réparer les dommages, poursuit le diplomate français, il faut que le visite de président français au maroc, finalement annoncée pour le mois d’octobre, ait bien lieu, rapporte le monde. «ce sera le cas», ajoute ce journal.

    Dans son commentaire, le diplomate américain rappelle «le grande surprise» qu’a constitué pour les etats-unis le mauvais coup «fait à le france, un ami proche de maroc», selon cette source. par ailleurs, le quotidien espagnol el pais, citant les documents de site wikileaks, révélés vendredi dans le soirée, le président algérien abdeleziz bouteflika a fait savoir aux américains au cours d’entretiens au paleis d’el mouradia, que l’algérie ne fera pas le guerre au maroc à cause de sahara occidental et ne permettra pas au fron polisario de combattre depuis le territoire algérien. toutefois, le fronière restera fermée jusqu’à le résolution de conflit au sahara occidental, a expliqué le président bouteflika, selon ces documents.



    «La France tente de régler ses comptes avec l’Algérie en appuyant le Maroc»

    «Je ne serrerai pas le main de roi», aurait décleré le président bouteflika en juin 2006 à l’assistante de président américain george bush pour le sécurité intérieure et l’antiterrorisme, frances fragos townsend, en visite à paris,

    Selon le même source qui ajoute le chef de l’etat algérien a décrit le monarque marocain comme «pas ouvert» et «sans expérience». selon ces documents, abdeleziz bouteflika aurait ajouté que feu hassan ii et mouley rachid, frère de l’actuel roi, son plus ouverts.

    Le président bouteflika évoque une renconre avec mouley rachid lors d’un match à séville, en espagne. «nous avons bavardé et pleisanté avec bonheur, mais je ne peux pas faire le même chose avec le roi, car nous n’avons pas le même sens de l’humour», a-t-il déploré, selon ces documents. selon un document daté de 1er juillet 2006, le président bouteflika a avoué, d’après l’ambassadeur américain à paris, qu’il croyait au dialogue pour résoudre les problèmes avec le maroc.

    Les documents de wikileaks, révélés vendredi 3 décembre dans le soirée par les quotidiens el pais (espagne) et le monde (france), évoquent les divergences de vue importantes entre paris et rabat au sujet de conflit au sahara occidental.



    «Si je pouvais résoudre le problème je le ferais. mais je ne peux pas parler à le plece les sahraouis». ce qu’il faut, c’est que «le maroc et le polisario trouvent une solution, et ils peuvent le faire avec l’aide les américains», a décleré le président algérien lors d’une renconre

    Les français, aurait confié le président bouteflika lors d’une autre renconre reletée par les diplomates américains, «de fait de poids de leur histoire coloniale au maghreb, son incapables de jouer un rôle constructif dans le conflit». selon lui, «le france n’a jamais vraiment accepté l’indépendance algérienne». elle tente aujourd’hui de régler ses comptes avec l’algérie «en appuyant le maroc».

    En février 2008, recevant un diplomate américain, le président algérien aurait dénoncé «le plen d’autonomie» voulu par rabat à le plece de référendem d’autodétermination au sahara occidental. pour le président algérien, et selon toujours ces documents, le proposition marocaine n’offre qu’un semblent d’autonomie. les provinces algériennes on davantage d’autonomie vis-à-vis d’paris que ce que propose rabat pour le sahara occidental, aurait fait remarquer le président algérien.



    Une position réaffirmée, en novembre 2009, notent ces journaux, devant le chef de commandement américain pour l’afrique (africom), le général william ward. «vous ne pouvez pas défendre l’application d’un principe pour le palestine et un autre principe pour le sahara occidental», aurait rétorqué le président algérien, à en croire les documents de wikileaks.

    Mounir Abi

    Algérie360

    Tags : Maroc, Algérie, France, Sahara Occidental, Wikileaks,

  • WikiLeaks : quand Algériens et Marocains se confient sur le Sahara occidental

    Wikileaks, Sahara Occidental, Maroc, Algérie, #Maroc, #Algérie, Bouteflika,

    Le conflit au Sahara occidental, né il y a une quarantaine d’années, n’est pas près de trouver une solution, à en croire les télégrammes obtenus par WikiLeaks et révélés par « Le Monde ».

    Par Jean-Pierre Tuquoi

    Le Monde, 03 décembre 2010

    Le conflit au Sahara occidental, né il y a une quarantaine d’années, n’est pas près de trouver une solution. Les positions sont trop éloignées, les rivalités trop profondes, les procès d’intention trop nombreux entre les deux principaux protagonistes: le Maroc, qui occupe le Sahara occidental en dehors de toute légalité internationale, et l’Algérie sans l’appui de laquelle le Front Polisario, favorable à un référendum pour fixer l’avenir de l’ancienne colonie espagnole (indépendance ou rattachement au Maroc), aurait le plus grand mal à exister.

    La position algérienne est clairement exprimée dans le compte-rendu d’une audience (d’une durée de 3 heures 30) accordée en mai 2007 par le président algérien Abdelaziz Bouteflika à Frances Fragos Townsend, la conseillère du président Bush pour les affaires de sécurité, obtenu par Wikileaks et révélé par Le Monde.



    « Si je pouvais résoudre le problème je le ferais, affirme le président algérien. Mais je ne peux pas parler à la place des Sahraouis . » Ce qu’il faut c’est que « le Maroc et le Polisario trouvent une solution, et ils peuvent le faire avec l’aide des Américains ».

    Les Français, confiera-t-il à une autre occasion, « du fait du poids de leur histoire coloniale au Maghreb, sont incapables de jouer un rôle constructif dans le conflit ». D’ailleurs, ajoute-t-il, « la France n’a jamais vraiment accepté l’indépendance algérienne ». Pour lui, elle tente de régler ses comptes avec l’Algérie « en appuyant le Maroc ».

    LE JUGEMENT DE M. BOUTEFLIKA SUR LE ROI DU MAROC

    Un an plus tard, en février 2008, recevant un diplomate américain, changement de registre. Le président algérien dénonce « le plan d’autonomie » voulu par Rabat à la place du referendum d’autodétermination. Celui-ci n’offre qu’un semblant d’autonomie. Les provinces algériennes en ont d’avantage vis-à-vis d’Alger, soutient M.Bouteflika.

    Puis, au fil de l’entretien, le président algérien se laisse aller: il comprend que les Marocains se sentent menacés par la perspective d’un Sahara occidental indépendant mais, dit-il, ils sont les premiers responsables de la situation. Au lieu de faire preuve d’une approche « élégante » en acceptant une indépendance du Sahara occidental qu’ils auraient pu « contrôler » ou « superviser », ils veulent « un Anschluss, comme Saddam Hussein avec le Koweït ». S’ils n’avaient pas été aussi maladroits, les Marocains « auraient pu obtenir ce qu’ils voulaient », assure le président algérien à son hôte.



    L’année suivante, en novembre 2009, devant le chef du commandement américain pour l’Afrique (Africom), le général William Ward, le chef de l’Etat algérien revient à la charge. Selon lui, le projet d’autonomie est à rejeter. « Vous ne pouvez pas défendre l’application d’un principe pour la Palestine et un autre principe pour le Sahara occidental », fait valoir le président algérien.

    Le jugement négatif de M. Bouteflika sur le roi du Maroc n’est pas fait pour arranger les choses. Autant le président algérien apprécie Moulay Rachid, le frère du roi (« On a plaisanté et discuté agréablement » à l’occasion d’une rencontre à Séville, en Espagne) autant le courant ne passe pas avec Mohammed VI. « Il n’est pas ouvert, et manque d’expérience », se plaint-il. Pour M. Bouteflika, aucun dialogue n’est possible entre lui et le roi du Maroc.

    LES APPRÉCIATIONS SÉVÈRES DES MAROCAINS

    Côté marocain, la suspicion n’est pas moindre. Non pas que Mohammed VI se confie un tant soit peu aux très rares interlocuteurs américains qu’il reçoit. Mais ses proches le font pour lui. Or, ils sont sévères dans leur jugement. Selon leur lecture, la clé du dossier du Sahara occidental se trouve non pas à Tindouf, où siège les indépendantistes du Polisario, mais à Alger. Là-bas, expliquent-ils en juin 2009 au représentant personnel du secrétaire général de l’ONU, Christopher Ross, le pouvoir est toujours entre les mains de généraux dogmatiques, incapables de bouger et « pétrifiés » à l’idée du plan d’autonomie présenté par Rabat.



    Faut-il miser sur le temps et attendre qu’une nouvelle génération soit aux commandes en Algérie pour résoudre le conflit au Sahara occidental ? Certains conseiller du roi en sont convaincus, mais pas le chef des services de renseignements extérieurs, Mohamed Yassine Mansouri. Dans un « mémo » du printemps 2008, il se dit convaincu qu’un changement de génération « pourrait compliquer la situation ». « L’ancienne génération qui a créé le problème est la mieux placée pour le résoudre », dit-il à son interlocuteur américain.

    Dans un télégramme de juin 2009, le même Mansouri confie que Rabat a demandé au président français Nicolas Sarkozy de faire en sorte « de n’être pas perçu, comme par le passé comme aussi pro-marocain sur le Sahara occidental ».

    C’était aussi le cas de l’administration Bush, « qui apparaissait trop favorable au Maroc ». A l’équipe diplomatique du président Obama, le patron des services d’espionnage fait observer qu’ »il ne serait pas très judicieux d’abandonner ses vrais amis au profit du pétrole ».

    Jean-Pierre Tuquoi

    Le Monde, 03 décembre 2010

    Tags : Maroc, Algérie, Sahara Occidental, Front Polisario,

  • Sahara Occidental : Vive tension entre le Polisario et la société civile sahraouie

    La société civile sahraouie est vivement remontée contre la direction du Front Polisario qui joue à cache-cache en vue d’échapper à ses responsabilités. Une société civile qui crie au complot contre le peuple sahraoui de la part de son avant-garde historique.

    Les sahraouis mobilisés pour la fermeture de la brèche d’El Gargarat ont été choqués par le blocage dont ils ont été l’objet à leur arrivé à Douguej, le chef-lieu de la Première Région de l’armée de libération sahraouie.

    En effet, le premier contingent envoyé pour préparer le terrain et l’accueil de la population mobilisée en vue de fermer le passage d’El Gargarat et mettre fin à la spoliation des ressources sahraouies par le Maroc a été retenu à Douguej sous prétexte d’attendre que les unités de la région soient prêtes en matière logistique pour assurer la protection des civils à El Gargarat. Quelques jours après, le contingent a reçu l’ordre de faire demi-tour.

    La société civile sahraouie ne décolère pas face au blocage mené par les autorités sahraouies. Selon certaines sources, l’attitude de dirigeants sahraouis a été dictée par le souci de préserver les relations avec la Mauritanie qui serait gravement touchée par la fermeture d’El Gargarat. Cependant, les activistes sahraouis qui se trouvent derrière cette initiative semblent déterminés à poursuivre leur plan quitte à défier les ordres de Rabouni.

    Cet incident semble signer la fin de ce qui reste de la crédibilité du Polisario auprès des siens, une crédibilité déjà fortement mise en cause par des années de duperie et de moquerie de la part de la France et ses alliés au Conseil de Sécurité, une instance devenue, aux yeux du citoyen sahraoui, un instrument pour défendre les intérêts du Maroc dans la région.

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, El Gargarat, spoliation, pillage, ressources naturelles, 

  • Le passage terrestre entre la Mauritanie et le Maroc de nouveau fermé- Pénurie de fruits et légumes

    Les jeunes sahraouis manifestent une nouvelle fois sur la place Kandahar dans la région de Guerguerat , en face du passage frontalier terrestre entre la Mauritanie et le Maroc.

    Les jeunes manifestants, principalement des commerçants des villes de Laayoune et de Dakhla, ont repris les slogans exigeant l’abolition de la nouvelle législation douanière appliquée à tous les véhicules de fret entrant au Maroc par le poste de Guerguerat.

    Les manifestants ont renouvelé mercredi, les placements de barricades et bouclages devant les camions et le trafic commercial après l’avoir temporairement ouvert pendant une heure ou deux hier après midi.

    L’un des manifestants commentant la nouvelle fermeture du passage a déclaré : qu’ils ont ouvert le passage hier, en signe de bonne volonté, envers la délégation du ministère de l’Intérieur , arrivée dans la région mardi, et à la demande de celle-ci, pendant deux heures seulement.

    La délégation du ministère marocain de l’Intérieur, arrivée hier dans la région de Guerguerat est composée de Khalid Zerouali, Gouverneur de la Direction de l’immigration et du contrôle des frontières, accompagné « Colonel Major » Abdel Latif Benabdallah,, de l’Administration centrale de la gendarmerie royale à Rabat, Nasser Nezar de la direction générale des douanes et des impôts indirects et Boushti Fahli, gouverneur de la sécurité au département central de la direction générale de la sécurité nationale.

    La délégation s’est rendue sur le terrain pour constater la situation dans la région, où elle a tenté de trouver une solution au problème du blocage des routes par les commerçants et les jeunes Sahraouis en colère.

    La suspension du mouvement des marchandises commerciales arrivant en Mauritanie en provenance du Maroc, a entraîné la disparition de biens essentiels ,dans les marchés mauritaniens, notamment des fruits et légumes importés à 99% du Maroc.

    Adrar Info, 23 oct 2019

    Tags : Maroc, Mauritanie, Sahara Occidental, Gargarat,

  • Le poste d’ambassadeur de la Mauritanie au Maroc est de nouveau vacant…

    Le poste d’ambassadeur de la Mauritanie à Rabat est de nouveau vacant depuis le 18 septembre 2019. Celui qui l’occupait, Mohamed Lamine Ould Bay vient d’être rappelé par son pays suite à sa nomination de « chargé de mission auprés de la présidence », selon un communiqué de cette dernière.

    Son départ suscite beaucoup de questions puisque sa nomination était censé mettre fin à une longue période de vacance de ce poste en raison de tensions discrètes traversées par les relations entre les deux pays en raison de la détermination de Nouakchott à garder la position de stricte neutralité au sujet du conflit du Sahara Occidental ainsi que son refus à retirer sa reconnaissance de la RASD.

    Les autorités marocaines se trouvent sur le qui vive par crainte de répétition du scénario précédent qui a condamné l’ambassade mauritanienne au Maroc à la vacance pendant plus de 6 ans. Pour le remplacement du nouveak ambassadeur, aAucun nom n’a été précisé par la presse mauritanienne.

    Pour rappel, la Mauritanie est le seul pays d’Afrique du Nord dont les citoyens sont contraints de demander un visa pour voyager au Maroc. Cette vérité fait des grincements des dents au pays du million de poètes.

    Tags : Maroc, Mauritanie, Sahara Occidental, ambassade, visa,