Étiquette : #Sahara_Occidental

  • Bourita maintenu: Un gage de bonne volonté pour Israël

    Maroc, israël, Algérie, Nasser Bourita, Sahara Occidental, diplomatie marocaine, #Maroc, #Israël, #Sahara_Occidental,

    Tout laisse penser qu’Israël a pesé de tout son poids pour obtenir la reconduction de Nasser Bourita aux commandes du portefeuille des Affaires étrangères marocaines. Cet artisan de la normalisation des relations avec l’entité sioniste, qui s’est distingué par des prises de position et des déclarations inamicales voire hostiles à l’Algérie et d’autres pays, devait en principe rentrer chez-lui après la défaite du parti islamiste le PJD.

    Aziz Ghali, le président de l’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH), a affirmé sans ambages que le maintien de Nasser Bourita au poste de ministre des Affaires étrangères est un message clair à Israël, sur la volonté du Makhzen et du palais de garder le cap sur la normalisation des relations avec Tel Aviv. « Il a été à l’origine de plusieurs crises avec des pays dont l’Allemagne, l’Espagne et l’Algérie et il a récidivé en s’en prenant à la Russie. Et malgré cela, il est reconduit comme chef de la diplomatie marocaine. Je pense que c’est un message clair adressé à Israël. Je ne peux pas interpréter cette nomination autrement », a-t-il estimé dans une déclaration à la presse.

    Depuis les élections qui avaient chassé les islamistes du PJD du gouvernement et la désignation de Aziz Akhanouch pour former un nouvel exécutif, de larges couches de la société marocaine avaient espéré un retour du Maroc dans le cercle des pays qui soutiennent la cause palestinienne et qui se refusent toute relation avec l’entité sioniste.
    Cet infime espoir s’était déjà dissipé avec la nomination du milliardaire Aziz Akhanouch qui est connu pour être en affaire avec plusieurs investisseurs israéliens. D’ailleurs certains cercles israéliens avaient applaudi sa nomination tout en précisant que lors de la visite d’une délégation d’investisseurs israéliens à Rabat, le futur chef du gouvernement marocain figurait, parmi le comité d’accueil.

    Le Maroc semble persister dans la voie de la normalisation de ses relations diplomatiques avec Israël. Acculé dans le dossier de son occupation des territoires du Sahara occidental et lâché par les USA depuis l’arrivée de Joe Biden à la maison blanche, il estime que son salut passe par le soutien que pourrait lui apporter l’entité sioniste.

    La visite du ministre de la Défense israélien Benny Gantz prévue dans quelques jours et les contrats signés avec des firmes israéliennes de fabrication de matériel militaire prouvent que le palais est bien mouillé dans l’affaire du logiciel espion Pegasus. Il y a quelques jours, des médias avaient fait état d’un accord signé entre Rabat et Tel Aviv pour la fabrication de drones à usage militaire pour l’armée marocaine.

    La reconduction de Bourita est une garantie qu’offrent le Makhzen et le palais royal à l’Etat hébreu et un signe fort qu’Israël est devenu le maître à jouer qui modèlera, à l’avenir, la politique aussi bien intérieure qu’extérieure de Rabat en désignant ses hommes et en susurrant, à l’oreille du « Commandeur des croyants » des décisions qu’il fera endosser à ses futurs chefs de gouvernements.

    Slimane B.

    Le Courrier d’Algérie, 13/10/2021

  • Sahara occidental : Le peuple sahraoui célèbre le 46e anniversaire de l’Unité nationale

    Sahara Occidental, Maroc, Unité Nationale, #Sahara_Occidental, #Maroc, 

    Les festivités de célébration par le peuple sahraoui du 46e anniversaire de l’Unité nationale ont débuté ce mardi au camp de réfugiés sahraouis de Dakhla, en présence de plusieurs délégations étrangères solidaires.
    Cette commémoration chère aux sahraouis intervient cette année dans un contexte de reprise de la lutte armée après la violation marocaine du cessez-le-feu en vigueur depuis 1991. De nombreuses délégations étrangères, comprenant notamment des journalistes, des cinéastes et des photographes de différents pays, à l’instar de l’Espagne, la France, l’Allemagne et les Etats-Unis d’Amérique, prennent part à cette célébration en signe de solidarité avec la cause sahraouie.
    La célébration intervient aussi quelques jours après la désignation par le Secrétaire général de l’Organisation des Nations-unies (ONU) de l’Italo-suédois Stafan Di Mistura, comme envoyé personnel au Sahara Occidental, en remplacement de l’Allemand Horst Kohler, qui a démissionné le 22 mai 2019. La célébration du 46e anniversaire de l’Unité nationale sahraouie est marquée par la commémoration également du 11ème anniversaire de l’installation de la première Kheima du camp de Gdim Izik, à l’est de la ville de Layoune occupée, comme nouveau mode de résistance et de protestation pacifique face à l’occupation marocaine. La population sahraouie à Dakhla, dans les camps de fierté et de la dignité, ont ravivé, lundi dans la soirée, le souvenir de l’agression par les forces marocaines contre le camp de Gdim Izik, en présence du Président Sahraoui, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, de responsables sahraouis et de délégations étrangères solidaires avec le peuple sahraoui, venues partager avec ce dernier la célébration du 46e anniversaire de son Unité nationale.
    Un film documentaire et des vidéos sur l’agression du camp de Gdim Izik ont été projetés à cette occasion, en plus de l’organisation d’une reconstitution de cette agression devant les politiques, les journalistes et les délégations solidaires présentes à cette commémoration.

    Conseil de sécurité de l’ONU : Réunion ce mercredi sur le devenir de la Minurso

    Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra, ce mercredi à New York, une réunion sur le devenir de la Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso), dont le mandat expire le 31 octobre prochain.
    Le nouveau représentant spécial pour le Sahara occidental et chef de la Minurso, le Russe Alexander Ivanko, nommé fin août à ce poste, tiendra ainsi son premier briefing lors des consultations sur la Minurso au cours desquelles les membres du Conseil de sécurité devraient voter sur un projet de résolution visant à renouveler le mandat de la Mission onusienne, a-t-on indiqué.
    Toutefois, des divergences au sein du Conseil persistent autour du mandat de la Minurso. Les adoptions ne sont pas unanimes depuis 2017, la Russie citant l’absence de référence au droit à l’autodétermination dans les mandats récents. Dans ce contexte, le représentant du Front Polisario à l’ONU, Sidi Mohamed Omar, avait réaffirmé récemment que la politique d’obstruction prônée par le Maroc et l’inaction du Conseil de sécurité ont empêché la Minurso d’accomplir son mandat qui consiste à organiser un référendum d’autodétermination au Sahara occidental.
  • Propriétaires d’affaires dans les territoires occupés sahraouis : Aziz Ahanouch est un voleur et un hors-la-loi !

    Sahara Occidental, Maroc, Aziz Akhannouch, #Sahara_Occidental, #Maroc,

    Le site payant « Africa Intelligence » a publié une information particulièrement gênante pour le tout nouveau gouvernement marocain. Le Premier ministre, Aziz Akhanouch n’est pas seulement un oligarque proche de Mohamed VI et première fortune du royaume chérifien. Il est en effet propriétaire d’une société génératrice d’énergie électrique grâce à des turbines éolienne, basée dans la région occupée de Dakhla. C’est-à-dire dans les territoires occupés sahraouis. 
    Très évocateur, et dénonciateur surtout, le titre de l’article ne laisse guère de place aux spéculations et au doute. « Les si discrètes éoliennes d’Akhannouch, Benjelloun et Windvision. Et d’enchainer pour écrire que « peu avant de devenir chef de l’exécutif, Aziz Akhannouch s’est lancé dans un grand projet éolien à Dakhla, au Sahara occidental. Pour réaliser ce parc de 200 MW, sa société Green of Africa, codétenue avec le banquier Othman Benjelloun, s’est livrée à un audacieux montage avec le belgo-néerlandais Windvision ». pas la peine d’en rajouter. 
    Le chef de l’exécutif marocain est dirigé par un hors-la-loi, un outlaw, un vulgaire flibustier, comme il en a toujours existé dans les hautes sphères du Makhzen. Est-il besoin, en effet, de rappeler ici la très pertinente et très percutante décision rendue par la Cour de Justice Européenne annulant les accords maroco-européens sur la pêche et les ressources naturelles, quand ceux-ci incluent les territoires sahraouis. 
    Outre le fait qu’Akhanouch est carrément pris la main dans le sac, et qu’il a embarqué dans ses délictueuses « combines » de respectables sociétés européennes auxquelles il devra très certainement rendre des comptes, la double importance et nouveauté dans cette décision de justice, rendue en date du 29 septembre passé, réside dans le fait que l’UE reconnait enfin que le Front Polisario est le représentant unique et légitime du peuple sahraoui. 
    Dakhla est une magnifique ville côtière à très fort potentiel touristique à cause des fortes rafales de vent qui y soufflent tout le temps, et qui font le bonheur des surfeurs venus du monde entier. Une fois libérée, cette région deviendra un grand pôle commercial, touristique et industriel. En attendant, Akhanouch est fermement « invité » à saborder ses juteuses affaires, et à payer de conséquentes indemnités à associés. Pour rappel, l’arrêt de la Cour européenne de Justice, a annulé les accords conclus par l’Union européenne (UE) avec le Royaume du Maroc, et a pressé tous les gouvernements, institutions et entreprises concernés de « se conformer pleinement » aux dispositions de cet arrêt. 
    « La République sahraouie et le Front Polisario enregistrent avec satisfaction l’arrêt de la Cour Européenne de Justice, qui a annulé les accords conclus par l’Union Européenne avec le Royaume du Maroc, du fait qu’ils incluaient illégalement le territoire de la République sahraouie, ses eaux territoriales et ses richesses », avait également souligné un communiqué publié la semaine passée par la RASD (république arabe sahraouie et démocratique). 
    « La République sahraouie et le Front Polisario lancent un appel pressant à tous les gouvernements, institutions et entreprises concernés à se conformer pleinement aux dispositions de cet arrêt de la Cour Européenne de Justice », avait précisé le document. « Ils renouvellent leur disposition à conclure des accords de partenariats avec les Etats et entreprises publiques et privées dans le cadre d’investissement et d’exploitation des richesses sur la base du respect de la souveraineté permanente du peuple sahraoui sur son pays et ses richesses, qui ne peuvent être exploitées qu’avec son consentement dûment exprimé à travers ses autorités et institutions nationales », précise la même source. 
    La Cour a confirmé le contenu de ses précédents arrêts concernant l’absence de tout lien de souveraineté entre le Maroc et le Sahara occidental car ce sont deux pays séparés et distincts. Elle a également réaffirmé le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et la représentativité du Front Polisario conformément aux dispositions du droit international, rappelle le ministère de l’Information dans son communiqué. Le nouveau gouvernement marocain, issu d’une fraude électorale massive, est constitué d’un ramassis d’oligarques et d’affairistes enrichis sur le dos des peuples marocain sahraoui.
    Mohamed Abdoun
    La Patrie News, 12/10/2021
  • Sahara occidental: Le Conseil de sécurité se penche, aujourd'hui, sur la MINURSO

    Sahara Occidental, Maroc, ONU, MINURSO, #Sahara_Occidental, #Maroc, #MINURSO,

    Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra, aujourd’hui, à New York, une réunion sur le devenir de la mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (MINURSO) dont le mandat expire le 31 octobre. Le nouveau Représentant spécial pour le Sahara occidental et chef de la MINURSO, le Russe Alexander Ivanko, nommé fin août à ce poste, tiendra ainsi son premier briefing lors des consultations sur la MINURSO au cours desquelles les membres du Conseil de sécurité devraient voter sur un projet de résolution visant à renouveler le mandat de la Mission onusienne, a-t-on indiqué. 
    Toutefois, des divergences au sein du Conseil persistent autour du mandat de la MINURSO. Les adoptions ne sont pas unanimes depuis 2017, la Russie citant l’absence de référence au droit à l’autodétermination dans les mandats récents. Dans ce contexte, le représentant du Front Polisario à l’ONU, Sidi Mohamed Omar avait réaffirmé récemment que la politique d’obstruction prônée par le Maroc et l’inaction du Conseil de sécurité ont empêché la MINURSO d’accomplir son mandat qui consiste à organiser un référendum d’autodétermination au Sahara occidental.»
    Il est indéniable que l’obstructionnisme, la procrastination et le manque évident de volonté politique de l’Etat occupant marocain ont pratiquement empêché la MINURSO de mettre pleinement en oeuvre le mandat pour lequel elle a été créée par le Conseil de sécurité dans sa résolution 690 (1991) du 29 avril 1991», avait-il relevé dans un communiqué, à l’occasion du 30e anniversaire du cessez-le-feu au Sahara occidental. Selon le diplomate sahraoui, les restrictions imposées par le Maroc à la MINURSO «ont gravement compromis la crédibilité, l’impartialité et l’indépendance déjà érodées de la mission». 
    Il avait appelé à cet effet le Conseil de sécurité à se rendre compte que le «statu quo» prôné depuis 30 ans a conduit à l’effondrement du cessez-le-feu et au retour à la guerre au Sahara occidental. Sidi Omar avait aussi noté l’incapacité totale de la MINURSO de protéger les civils et militants sahraouis dans les territoires occupés, soumis quotidiennement à des pratiques barbares et inhumaines, au moment où le Conseil de sécurité a doté les missions de maintien de paix de l’ONU de mandats pour la surveillance des droits de l’Homme. 
    Pour rappel, l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 6 septembre 1991, a duré 29 ans avant d’être rompue le 13 novembre 2020 par l’occupant marocain. Des forces marocaines ont agressé des civils sahraouis venant réclamer pacifiquement la fermeture d’une brèche illégale érigée dans la zone tampon d’El-Guergarat en violation de l’accord de cessez-le-feu. L’attaque avait soulevé un tollé international et suscité un élan de solidarité mondiale en faveur du peuple sahraoui, dénudant le régime de Rabat, et faisant davantage écho à la juste cause sahraouie.
    Dans son dernier rapport sur le Sahara occidental, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, a souligné que la reprise des hostilités et la pandémie de COVID-19 en cours «ont considérablement modifié l’environnement opérationnel de la MINURSO, limitant la capacité de la Mission à mettre en oeuvre son mandat». Se disant préoccupé par la forte dégradation de la situation dans les territoires occupés et par l’escalade de la répression marocaine, le patron de l’ONU a estimé que la reprise des hostilités entre le Maroc et le Front Polisario «constitue un revers majeur» pour les efforts en cours visant la réalisation d’une solution politique à ce différend de longue date. 
    Les festivités de célébration par le peuple sahraoui du 46ème anniversaire de l’Unité nationale ont débuté hier au camp de réfugiés sahraouis de Dakhla, en présence de plusieurs délégations étrangères solidaires. Cette commémoration chère aux sahraouis intervient cette année dans un contexte de reprise de la lutte armée après la violation marocaine du cessez-le-feu en vigueur depuis 1991. 
    De nombreuses délégations étrangères, comprenant notamment des journalistes, des cinéastes et des photographes de différents pays, à l’instar de l’Espagne, la France, l’Allemagne et les Etats-Unis d’Amérique, prennent part à cette célébration en signe de solidarité avec la cause sahraouie.
    La population sahraouie à Dakhla, dans les camps de fierté et de la dignité, a ravivé, le souvenir de l’agression par les forces marocaines contre le camp de Gdim Izik, en présence du Président sahraoui, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, de responsables sahraouis et de délégations étrangères solidaires.
    L’Expression, 13/10/2021
  • Le tweet de Trump aux oubliettes

    Sahara Occidental, Maroc, Donald Trump, Joe Biden, Staffan de Mistura, ONU, #Sahara_Occidental, #Maroc, #Staffan_de_Mistura, #Donald_Trump

    La nomination de Stefan de Mistura pour le Sahara occidental relance le processus de décolonisation entamé par l’ONU et contredit le tweet de l’ex-président américain. Joe Biden, certes, n’a pas annulé le tweet de l’ex-président américain mais n’a pas cautionné non plus la décision de Trump. Washington qui a applaudi la nomination de Stefan de Mistura approuve, donc, le dialogue pour l’indépendance du Sahara occidental. 
    Le Maroc et Israël ont accepté de normaliser leurs relations. Un accord négocié avec l’aide des États-Unis, qui, en contrepartie, offrent un soutien à Rabat sur le Sahara occidental. Cet accord a été condamné par le Polisario, et de nombreux pays, dont de l’Europe. La Cour de Justice de l’Europe a méme qualifié d’illégale la coopération engageant le Maroc et les pays de l’Europe concernant les richesses naturelles du Sahara occidental. 
    Le tweet de l’ex-président américain qui ne respecte pas la légalité mondiale est aux oubliettes. La Russie, par la voix de son vice-ministre des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, a déclaré que la décision «unilatérale» de Trump sort complètement du cadre du droit international. 
    «La décision ne respecte pas non plus les décisions de la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, avec lesquelles les Américains eux-mêmes étaient d’accord», a ajouté le responsable russe. 
    De son côté, le sénateur, Patrick Leahy, a affirmé que Donald Trump «ne pouvait ignorer le droit international et celui des Sahraouis à l’autodétermination». 
    Pour l’ancien président du sénat, les Sahraouis «ont droit à ce qu’on leur a promis depuis longtemps, un vote libre et juste sur l’autodétermination». Toujours aux Etats-Unis, l’élue démocrate du Minnesota, Betty McCollum, pense que les actions de Trump, qui a quitté la Maison Blanche le 20 janvier, rendent «dangereusement légitime l’annexion illégale du territoire sahraoui». 
    «Je condamne la reconnaissance unilatérale par Trump de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental en échange de la reconnaissance diplomatique d’Israël par le Maroc», a déclaré Mme Mc Collum dans un tweet. 
    Le tweet de l’ex-président américain dénoncé par la communauté mondiale, est, aujourd’hui, «illégalisé» par la nomination de l’envoyé de l’ONU pour le Sahara occidental occupé par le Maroc.
  • Sahara occidental: Selon Belani, le format dit de "tables rondes" n'est plus à l'ordre du jour

    Sahara Occidental, Maroc, El Guerguerat, zone tampon, #Sahara_Occidental, #Maroc, #Guerguerat,

    L’envoyé spécial chargé de la question du Sahara occidental et des pays du Maghreb, Amar Belani, a qualifié mardi que d’ »insensées » et d’ »irresponsables » les déclarations des autorités de l’occupation marocaine à propos de l’agression lancée en novembre dernier sur le territoire sahraoui d’El-Guerguerat, exhortant le Conseil de sécurité de l’ONU à ‘ »assumer ses responsabilités politiques et morales » en vue de garantir le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination.
    « Il s’agit de propos délirants de la part d’un radoteur invétéré dont les jérémiades méprisables ne sont pas dignes d’intérêt. Loin de ces élucubrations grotesques et pour revenir à l’essentiel, nous sommes en face d’un processus de décolonisation contrarié et dévoyé à force de complaisance de la part de la communauté internationale, dont au premier chef, le Conseil de sécurité, qui doit impérativement assumer ses responsabilités politiques et morales en vue de garantir le droit inaliénable et imprescriptible du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination », a déclaré M. Belani à l’APS.
    « Les déclarations insensées des autorités marocaines sur l’irréversibilité des actions menées par les forces d’occupation marocaines à El-Guerguerat, sont irresponsables et constituent une entrave de taille à une éventuelle reprise du processus politique », a-t-il dénoncé réagissant ainsi à la déclaration faite par le représentant du royaume du Maroc, lors de la cérémonie commémorative du 60ème anniversaire de la tenue de la première conférence du Mouvement des non-alignés (MNA) à Belgrade (Serbie).
    M. Belani a jugé aussi « impératif de revenir aux paramètres originaux du règlement politique, si la communauté internationale souhaite réellement une relance effective et sérieuse des négociations directes, de bonne foi, et sans conditions préalables, entre les deux parties au conflit ».
    Et de poursuivre: « Dans l’élaboration de sa prochaine résolution sur la question, que nous espérons plus équilibrée, et afin de ne pas donner un mauvais signal aux deux parties au conflit, en l’occurrence le Front Polisario et le Royaume du Maroc, le Conseil de sécurité est appelé à tenir compte de la nouvelle réalité sur le terrain en raison, notamment de la reprise des hostilités suite à la violation flagrante par les forces d’occupation marocaines des accords militaires signés par les deux parties et endossés par ce même Conseil de sécurité ».
    Pour le diplomate, « les risques d’escalade menaçant la sécurité et la stabilité de toute la région, ne sont malheureusement pas à exclure et le retour au cessez-le-feu demeure, comme annoncé par le Front Polisario, tributaire entre autres, du retrait des forces marocaines d’occupation de la zone tampon d’El-Guerguerat et du retour obligé aux négociations directes entre les deux parties comme voie unique et incontournable pour parvenir à un règlement juste et pacifique du conflit du Sahara occidental conformément à la légalité internationale ».
    Le format dit de « tables rondes » n’est plus à l’ordre du jour
    M. Belani, a en outre précisé que « le format dit de « tables rondes » n’est plus à l’ordre du jour ». « Cette option est désormais obsolète compte tenu de l’instrumentalisation éhontée par la partie marocaine de la participation de l’Algérie aux précédentes tables rondes pour présenter fallacieusement notre pays comme étant partie à un conflit « régional », alors que toutes les résolutions du Conseil de sécurité identifient, nommément et de manière explicite, les deux parties au conflit. L’Algérie tout comme la Mauritanie ont le statut, reconnu par les Nations Unies, de pays voisins observateurs du processus de règlement du conflit », a-t-il rappelé.
    Et afin de permettre le lancement d’un processus politique sérieux et crédible, sous les auspices des Nations Unies et avec les bons offices du nouvel envoyé personnel, M. Staffan de Mistura, M. Belani a jugé « primordial, au préalable, de ménager les conditions sérieuses et nécessaires à l’arrêt des hostilités, en commençant par forcer la puissance occupante à revenir au statu quo ante le 13 novembre 2020, date de la rupture brutale du cessez-le-feu par l’armée d’occupation marocaine et l’occupation illégale de la zone tampon d’El-Guerguerat en violation flagrante des accords contraignants souscrits par les deux parties ».
    D’ailleurs, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres a souligné, avec force, dans son dernier rapport que « le statut de la zone tampon en tant que zone démilitarisée, demeure la clé de voute de toute solution pacifique dans la région et qu’il avait exhorté, en date du 19 novembre, le monarque marocain à revenir au statu quo ante », a rappelé l’envoyé spécial.
    M. Belani a en outre tenu à préciser que « la volonté illusoire de vouloir imposer la prétendue prééminence thèse de l’autonomie est vouée à l’échec et le Maroc portera l’entière responsabilité de la dégradation de la situation dans la région, car il n’honore pas sa signature lui, dont le défunt roi s’était engagé à soutenir une solution juste et définitive du conflit du Sahara occidental à travers un referendum d’autodétermination régulier et libre se déroulant dans la sincérité la plus totale et sans aucune contrainte ».
    Par ailleurs, le fait que la RASD et le royaume du Maroc sont tous deux membres de l’Union africaine, est un paramètre substantiel que le nouvel envoyé personnel du Secrétaire général pourrait mettre à profit pour permettre à l’organisation panafricaine de jouer un rôle de facilitateur pour la tenue de pourparlers directs et francs, sans aucune condition préalable, entre ses deux Etats membres sur la base des principes consacrés par l’Acte constitutif africain et ratifiés par le royaume du Maroc (intangibilité des frontières, règlement pacifique des différends..) », a estimé M. Belani.
    D’autant plus que le Sommet du Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA avait incité, en mars 2021, les deux Etats membres, le Royaume du Maroc et la RASD à « engager des négociations directes et franches et sans aucune condition préalable », a encore rappelé le diplomate.
    APS
  • Tenez-vous bien! Le Maroc élu au Comité de l'ONU contre la Torture

    Sahara Occidental, Maroc, ONU, torture, #Sahara_Occidental, #Maroc, #Torture, droits de l’homme,

    Le candidat du Royaume du Maroc, Abderrazak Rouwane, a été élu à l’un des cinq sièges vacants du Comité des Nations Unies contre la torture (CAT), pour la période 2022-2025, a annoncé lundi le ministère des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.
    Une élection qui risque d’étonner l’opinion publique marocaine qui a subi en plien fouet les méthodes violentes du régime puisque les autorités marocaines ont encore largement recours à des méthodes d’interrogatoire violentes pour briser les dissidents et arracher des aveux aux détenus. Les forces de police et de sécurité infligent régulièrement des passages à tabac, des asphyxies, des positions de stress, des simulations de noyade et des violences psychologiques et sexuelles. Les personnes placées en garde à vue se voyaient aussi régulièrement refuser l’accès à un avocat.
    Le royaume d’Afrique du Nord a une longue histoire avec la torture, qui remonte au roi Hassan II. Lorsque le roi Mohammed VI, son fils, est monté sur le trône après la mort du roi Hassan en 1999, l’une de ses principales réalisations a été la création d’une Commission d’équité et de réconciliation qui a dénoncé les horreurs commises sous le règne de son père, bien que personne n’ait été poursuivi.
    Selon plusieurs organisations de défense des droits de l’homme, le gouvernement a commencé à recourir à la torture après une série d’attentats meurtriers à Casablanca en 2003. Le Maroc a également servi de site noir à la Central Intelligence Agency, où les suspects de terrorisme étaient brutalement interrogés.
    Le Maroc est un pays dont les pratiques sont régulièrement pointées du doigt par la plus hautes instances internationales. La torture est au Maroc ce que la corrida est à l’Espagne. Une vieille tradition ancestrale, une curiosité touristique qu’apprécient particulièrement les pays occidentaux qui n’osent plus trop la pratiquer chez eux. Tous ceux qui osent la dénoncer finissent en prison.
    Le Comite des Nations Unies contre la Torture, qu’est-ce qu’il a à dire sur les horreurs pratiquées par le Maroc au Sahara Occidental où tout un peuple est livré à la barbarie et aux pires atrocités au vu et au su de la communauté internationale qui utilise le silence pour récompenser la prétendue efficacité d’une monarchie médiévale ?
    Qu’est-ce qu’il a à dire au sujet d’une pratique inventée et utilisée par les seuls bourreaux marocains : la bouteille enfoncée dans le derrière des sahraouis qui osent lever la voix contre l’occupation d’un pays classé « territoire non autonome » par les Nations Unies ?
  • Anniversaire de l'Unité nationale sahraouie : Entre guerre et victoires diplomatiques

    Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, #Sahara_Occidental, #Maroc, #Front_Polisario,

    Le peuple sahraoui célèbre, aujourd’hui, le 46e anniversaire de la proclamation de l’Unité nationale, sur fond de reprise de la lutte armée après la violation, par le Maroc, du cessez-le-feu en vigueur depuis 1991.
    Le 12 octobre 1975, alors que l’Espagne, ancienne puissance coloniale, s’apprêtait à quitter le Sahara occidental, les représentants du peuple sahraoui, toutes tendances confondues, tenaient une réunion pour décider de la poursuite de la lutte pour la libération nationale contre un nouvel occupant, à savoir le Maroc. Ce jour-là, tous les participants, y compris les notables sahraouis qui formaient l’Assemblée générale créée par l’Espagne, ont proclamé leur adhésion au Front Polisario désormais seul et unique représentant légitime du peuple sahraoui. 
    Selon des médias sahraouis, une cinquantaine de journalistes étrangers, de cinéastes et de photographes de pays tels que l’Espagne, la France, l’Allemagne et les Etats-Unis sont attendus dans les camps de réfugiés sahraouis pour assister à différentes activités liées à la commémoration de l’Unité nationale et qui s’étaleront jusqu’au 17 octobre. 
    La commémoration de la proclamation de l’Unité nationale sahraouie intervient, cette année, dans un contexte marqué par la reprise des hostilités suite à la rupture brutale du cessez-le-feu par les forces d’occupation marocaines dans la zone démilitarisée de Guerguerat, le 13 novembre 2020, en violation des accords militaires signés par les deux parties (Front Polisario et Maroc). Il fait suite, à quelques jours d’intervalle, à la nomination par le SG de l’ONU, de l’Italo-suédois Staffan de Mistura en qualité d’Envoyé personnel pour le Sahara occidental, en remplacement de l’Allemand Horst Köhler, qui a démissionné le 22 mai 2019.
    Pour le Front Polisario, la nomination d’un nouvel envoyé personnel n’est pas «une fin en soi», signalant que le rôle de cet émissaire est de «faciliter un processus de paix vigoureux et limité dans le temps qui conduit à l’exercice libre et démocratique par le peuple sahraoui de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance».
    Le ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, a déclaré que tout processus politique devrait garantir le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination conformément au plan de règlement adopté à l’unanimité par le Conseil de sécurité de l’ONU et accepté par les deux parties du conflit. 
    D’autre part, le Front Polisario a récemment remporté une victoire éclatante sur le plan diplomatique après l’annulation par le Tribunal de l’Union européenne de deux accords sur la pêche et l’agriculture liant le Maroc à l’UE et étendus aux territoires sahraouis. Le verdict du Tribunal de l’UE confirme que le Front Polisario est le seul représentant légal du peuple du Sahara occidental et est susceptible d’agir devant la justice européenne au nom du peuple sahraoui. 
    L’Algérie qui a toujours soutenu la juste cause du peuple sahraoui, à travers sa politique étrangère fondée sur le droit des peuples à l’autodétermination, n’a pas manqué de réagir au verdict du Tribunal de l’UE.
    Qualifiant cette décision de «victoire éclatante pour la cause légitime du peuple sahraoui», le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, a assuré que «cette double avancée majeure consacrée par la jurisprudence européenne constitue un acquis historique qui s’imposera désormais à l’ensemble des pays de l’Union européenne et à ses institutions dans leurs relations avec le Maroc, en tant qu’Etat occupant».
  • Luis Planas, une résonance des Accords de Madrid et de l’occupation marocaine

    Sahara Occidental, Maroc, Espagne, Luis Planas, #Sahara_Occidental, #Maroc, #PP,

    IL APPELLE À NE PAS EXÉCUTER UNE DÉCISION DE JUSTICE EN FAVEUR DU PEUPLE SAHRAOUI : Luis Planas, une résonance des Accords de Madrid et de l’occupation marocaine
    Des pays de l’Union européenne (UE) semblent s’acheminer sur une voie glissante, pour le moins que l’on puisse dire, celle du refus de se soumettre aux décisions de la Cour de justice de l’UE, qui ne cesse de prononcer des verdicts sur l’illégalité des accords UE-MAROC car incluant le Sahara occidental, territoire non-autonome et sous occupation marocaine. 
    Les responsables européens et à leur tête le ministre espagnol de la pêche, Luis Planas n’ignorent pas que les décisions de justice, dont celle prononcée par le Tribunal de l’EU, sont dotées de la force exécutoire.
    Pour le ministre espagnol de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation, Luis Planas, défendre l’accord de pêche entre Rabat et Madrid, et partant avec l’UE, est « une priorité » pour Madrid, car « il y va de l’intérêt de son pays » selon lui, allant jusqu’à appeler ses homologues européens au non-respect des lois en vigueur, dans l’UE et de ne pas exécuter la décision de justice prononcée, par le Tribunal de l’UE, en faveur du peuple sahraoui et rendant caducs les Accords en question. 
    Le ministre espagnol qui met au-dessus des lois de l’UE, la primauté des intérêts de son pays invite l’Union européenne, notamment son Conseil à continuer à violer leur propre législation européenne , dans le maintien en l’état des Accords UE-Maroc, et de faire fi, en vain, des décisions de justice de l’UE, qui les a rappelés à l’ordre et prononcé sa décision sur l’illégalité de ces Accords, avec le Maroc, car incluant un territoire soumis au processus de décolonisation, le Sahara occidental. 
    Alors qu’on assiste depuis des années à l’arrêt d’activité d’entreprises étrangères en raison de l’illégalité de leur présence et activités, au Sahara occidental, le ministre espagnol invite ses homologues européens à ramer à contre sens du cours de la justice européenne et de ses décisions, ce qui ne sera pas sans conséquences notamment sur le gouvernement espagnol. 
    Déclarant que «l’accord de pêche est une priorité pour l’Espagne, en raison de son importance pour les pêcheurs de notre pays » , le gouvernement de Madrid et son ministre, Luis Planas outre qu’ils s’attirent ainsi les foudres de l’opinion du pays, dont la majorité du peuple espagnol est attaché au respect des droits légitimes du peuple sahraoui, dont son droit à l’autodétermination et l’indépendance, vont être confronter à de rudes épreuves, qu’ils ont perdues d’avance, en raison de la primauté des lois sur toute autre considération, sur le plan local ou au niveau européen. 
    Pour celui qui a été choisi, en 2004, comme ambassadeur d’Espagne, au Maroc, bien qu’il ne soit pas diplomate de carrière, il rejoint au bout de six ans Bruxelles, en tant que représentant permanent auprès de l’UE, avant que le gouvernement Rajoy le relève de ce poste en 2011.
    En tenant les propos précités, Luis Planas semble par la même occasion exprimer les inquiétudes grandissantes du Maroc, qui depuis ces dernières années est rappelé à l’ordre par des décisions de la Justice européenne, laquelle somme les États de l’UE de respecter la législation de l’UE en matière d’accords avec Rabat, qui n’a aucune souveraineté sur le Sahara occidental.
    « La décision de la justice européenne applicable dans les 27 États de l’UE et des procédures nationales vont sans doute suivre rapidement»
    Il est utile de rappeler au ministre espagnol en particulier et à l’UE, notamment son Conseil de sécurité que la seule victime des Accords UE-Maroc, n’est autre que le peuple sahraoui, que les responsables espagnols, dont Lui Palanas, n’ignorent pas, en raison de la responsabilité de Madrid, dans le non parachèvement du processus de décolonisation au Sahara occidental. 
    Les responsables espagnols ont connu et fait face au combat du peuple sahraoui, sous la conduite du Front Polisario pour se libérer du joug colonial espagnol, bien avant l’occupation marocaine, en 1975, rendu possible par l’Accord de Madrid, lequel a été en violation du Droit international, comme c’est le cas des accords UE-Maroc, incluant le Sahara occidental. 
    La résonance de cette « trahison historique de l’Espagne » pour reprendre les termes de la société espagnole soutenant la lutte du peuple sahraoui, se fait entendre dans les propos de responsables espagnols, dont le ministre Luis Planas. Celui-ci arguant que la décision du Tribunal de l’UE porte atteinte aux intérêts de Madrid, -gains financiers et pécunes-, il s’aligne ainsi avec la démarche de l’occupant marocain, qui se plaint des conséquences de l’annulation de ses accords avec l’UE, en occultant leur caractère illégal, car incluant le Sahara occidental. 
    En concluant des accords commerciaux avec le Maroc, et en ignorant cette donnée, l’UE est ainsi prise en défaut à double titre. Il s’agit en premier lieu de l’acceptation de licences de pêche octroyées par le Maroc aux bateaux européens leur permettant de pêcher exclusivement dans les eaux territoriales du Sahara occidental, soit une activité commerciale illégale, au regard du droit européen et international. Aussi la question des droits de douane préférentiels attribués aux produits agricoles marocains, y compris lorsqu’il s’agit de produits qui proviennent, eux aussi, du Sahara occidental. 
    La justice européenne a donné raison au plaignant, le Front Polisario, en raison de la légitimité de son opposition à l’exploitation illégale de ses richesses par le Maroc et tout partenaire qui s’aventure, comme l’UE et ses États membres, à faire fi du droit international, en matière de question de décolonisation inscrite sur à l’agenda des Nations unies. 
    Aussi le tribunal européen par la décision à laquelle le ministre Luis Planas invite ses partenaires européens à fermer les yeux comme le souhaite le Maroc est une option politique sans lendemains. Même avec un probable recours, la procédure ne fera que retarder de pas moins de trois mois, son entrée en vigueur, la décision de la justice européenne «sera applicable dans les 27 États de l’Union européenne, et des procédures nationales vont sans doute suivre rapidement» se réjouit, Gianfranco Fattorini, co-coordinateur du Groupe de Genève pour la protection et la promotion des droits de l’Homme au Sahara occidental. 
    L’arrêt rendu fin septembre par le Tribunal de l’UE, au terme d’une très longue saga politico-judiciaire, menée par le Front Polisario et ses avocats reste en travers de la gorge de Madrid et des autorités européennes, dont le Conseil de l’UE. «Nous allons faire tout ce que nous pourrons pour que nos navires continuent de pêcher dans les eaux marocaines», s’exclamait mardi dernier devant le sénat Luis Planas, alors que la décision de justice interdit la pêche dans les eaux maritimes du Sahara occidental. 
    Insistant dans sa valse devant les sénateurs que «Les accords avec le Maroc ont pour nous une valeur stratégique. », il a déclaré que ces accords « répondent aux intérêts mutuels de l’Union européenne et de l’Espagne », des accords qui ne sont qu’un document autorisant, le vol et la dilapidation des richesses naturelles du peuple sahraoui, qui lui lutte pour son droit à l’autodétermination, depuis la colonisation espagnole et ensuite l’occupation marocaine, dès 1975.
    Karima Bennour
  • L’ONU demande au Maroc de se retirer du Guerguerat

    Sahara Occidental, Maroc, Guerguerat, ONU, #Sahara_Occidental, #Maroc, #ONU, #Guerguerat,

    Dans un message subliminal, le Secrétaire Général des Nations Unies a demandé au Maroc de se retirer de la zone du Guerguerat. « Le statut de la zone tampon en tant que zone démilitarisée demeure la clé de voûte de toute solution pacifique dans la région », a-t-il dans un rapport adressé au Conseil de Sécurité.
    Exprimant sa préoccupation par « l’évolution de la situation au Sahara occidental » depuis le reprise de la guerre entre le Front Polisario et le Maroc, Antonio Guterres a indiqué que « la reprise des hostilités entre le Maroc et le Front POLISARIO représente un recul considérable pour la recherche d’une solution politique à ce différend de longue date ».
    « Depuis lors, les incursions quotidiennes dans cette zone et les hostilités entre les parties ont gravement compromis les arrangements qui garantissaient le cessez -le-feu depuis trois décennies. Le risque d’escalade reste évident tant que persistent les hostilités. J’appelle donc les parties à désamorcer la situation et à cesser immédiatement les hostilités », a-t-il ajouté.
    L’armée marocaine a envahi la zone tampon du Guerguerat le 13 novembre 2020 en vue de mettre fin à un sit-in pacifique de la société civile sahraouie en vue de fermer cette brèche considérée par le Front Polisario comme une violation de l’Accord Militaire nº1.
    Dans un communiqué publié par le Ministère des affaires étrangères, l’Algérie a indiqué que « la démilitarisation de cette zone, consacrée par les accords en question, est la pierre angulaire de tout processus politique crédible visant à trouver une solution pacifique au conflit ».