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Sahara Occidental : Mémorandum sur les violations des droits humains
Sahara Occidental, Maroc, ONU, droits de l’homme, #SaharaOccidental, #Maroc,L’Organisation des Nations unies a rendu public un mémorandum dans lequel elle fait part des violations et atteintes aux droits de l’homme commises par les autorités marocaines dans les territoires sahraouis occupés.Le mémorandum adressé le 10 juin au gouvernement marocain, avant d’être publiée sur le site des Nations unies, interpelle les autorités marocaines sur des atteintes subies par des journalistes et des militants des droits humains au Sahara occidental occupé.Le rapport parle «d’agressions physiques et sexuelles, de harcèlement, de menaces et de raids que les journalistes et les défenseurs des droits de l’homme qui défendent le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, et les membres de l’organisation Isacom (Instance sahraouie contre l’occupation marocaine) ont subi depuis novembre 2020, et qui se sont significativement intensifiées depuis lors».«Nous exprimons notre plus grande préoccupation concernant les informations rapportées faisant état d’actes de harcèlement, agressions physiques et sexuelles et des actes d’intimidation et menaces de mort dont ont été victimes Mmes Sultana Khaya, Luara Khaya, Mina Baali, Salha Boutanguiza, Lahcen Dalil, M.Hassanna Abba, Laaroussi Lafqir, M’birkatte Abdelkatta, Mme Mina Baali, Mme Salha Boutanguiza, Lahcen Dalil, Hassanna Abba, Laaroussi Lafqir, M’birkatte Abdelkrim, Essalek Baber, Khalid Boufrayoua, Babouzeid Mohamed Said Labbihi, Mme Elghalia Djimiet HmadHamad», explique le document.«Nous restons sérieusement préoccupés par la présence continue d’agents de sécurité devant le domicile de Mme Sultana Khaya depuis novembre 2020, ainsi que par les restrictions sévères à sa liberté de mouvement résultant de cette présence et l’impact sur son intégrité physique et psychologique», y compris la menace de mort dont elle a été victime le 28 avril dernier», indique la note.Le texte rendu public par l’ONU est signé par le rapporteur spécial sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, la rapporteuse spéciale sur la promotion et la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression, le rapporteur spécial sur le droit de réunion pacifique et la liberté d’association, la rapporteuse spéciale sur la situation des défenseurs des droits de l’homme, le rapporteur spécial sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants et le Groupe de travail sur la discrimination à l’égard des femmes et des filles. -
Maroc-Israël : coûts et bénéfices de la normalisation
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Aziz Chahir
Si la normalisation avec Israël peut appuyer la position marocaine sur le Sahara occidental, elle pourrait aussi, à terme, nourrir les radicalismes de tous bords
Huit mois après la signature de l’accord tripartite entre le Maroc, les États-Unis et Israël, selon lequel l’ex-président américain, Donald Trump, reconnaît la marocanité du Sahara occidental, le régime marocain a été acculé à manifester davantage son engagement dans le processus de normalisation avec Israël.
L’heure de vérité a enfin sonné. Après les Émirats arabes unis (EAU), Bahreïn et le Soudan, le Maroc a été appelé à sortir de sa réserve en reconnaissant officiellement la représentation diplomatique d’Israël dans le royaume chérifien.
C’est donc dans un contexte bien particulier que s’inscrit la visite récente du chef de la diplomatie israélienne Yaïr Lapid dans le royaume. Après avoir inauguré le bureau de liaison israélien au Maroc, le ministre israélien des Affaires étrangères s’est lancé dans une campagne de communication savamment orchestrée par le Palais.
Sous haute surveillance sécuritaire, il s’est rendu à Casablanca pour renouer avec la communauté marocaine de confession juive, la plus importante dans le monde arabe puisqu’elle compte environ 3 000 personnes, notamment en déjeunant avec quelques-uns de ses représentants dans un restaurant branché de la capitale économique.
Pour la petite histoire, le restaurant, qui appartient à la fille de Jamaï, un magnat marocain de l’immobilier proche du sérail, se nomme « Milk and Honey » (lait et miel), un nom renvoyant à un vieil adage populaire marocain qui, pour témoigner de l’entente parfaite entre deux personnes, assimile leur relation au mélange exquis des deux aliments (bhal assman ‘ala la’ssal).
La délégation israélienne a tenu à souligner l’ancrage culturel des juifs dans le royaume en se donnant en spectacle dans un climat de méfiance : formules de courtoisie en darija (dialecte marocain) à n’en pas finir, thé à la menthe et cornes de gazelle à volonté, séances de photos scrupuleusement organisées avec la population, etc.
Tout laisserait donc penser que la visite des officiels israéliens s’est déroulée dans une atmosphère conviviale. Mais cette communication minutieusement élaborée cache mal l’atmosphère délétère nourrie par la peur de voir resurgir, à tout moment, des projets d’attentats anti-normalisation avec Israël.
Des mesures sécuritaires drastiques ont d’ailleurs été mises en œuvre, notamment lors du déplacement de la délégation israélienne près de la médina, où se trouve le fameux mellah (ancien quartier juif).
Alliance maroco-israélienne en Afrique
Au-delà de toute cette propagande, on peut se demander quels dividendes Israël compte tirer de cette normalisation.
D’abord, Israël peut se targuer d’avoir su faire adhérer le monarque alaouite, qui se présente comme le détenteur d’un leadership religieux dans le monde sunnite et qui préside le Comité Al-Qods, à la normalisation.
Il est évident qu’Israël va aussi essayer de s’adosser au Maroc afin d’assurer à terme un déploiement géostratégique en Afrique, déjà massivement investi par Mohammed VI.
Dans les faits, il est très probable que c’est en partie grâce au soutien du monarque qu’Israël a su retrouver son statut d’observateur (perdu en 2002) au sein de l’Union africaine (UA), historiquement favorable à la cause palestinienne. Une manœuvre décriée par Alger, qui s’oppose fermement à la normalisation avec Israël et encore plus à son retour de près ou de loin à l’UA.
Dans le but d’éviter une nouvelle exacerbation des tensions dans la région, l’administration Biden a effectué des visites éclair au Maroc et en Algérie.
Mais les déclarations du représentant du département d’État américain n’ont pas été du goût du régime marocain. Et pour cause, l’administration Biden chercherait à faire comprendre à Alger que les manœuvres maroco-israéliennes en Afrique sont dans le viseur de la Maison-Blanche.
Vu sous cet angle, les propos de Mohammed VI, lors de son dernier discours du Trône, appelant notamment le président algérien à « œuvrer à un dialogue entre les deux pays », ne pourraient être qu’un écran de fumée visant à dissimuler les ambitions réelles du pouvoir marocain de s’accaparer un leadership régional, en tablant sur une alliance avec Israël, au sein de l’UA notamment.
Pressions sur le royaume
Et côté marocain, quels dividendes sont attendus ?
Au chapitre économique, la propagande évoque un flux sans précédent d’investissements israéliens vers le royaume. Un engouement à nuancer : le rétablissement des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël n’aura pas, à terme, un impact considérable sur l’économie marocaine en crise.
Le royaume n’est que le cinquième partenaire économique d’Israël en Afrique, loin derrière l’Égypte, la Mauritanie, l’Éthiopie, l’Ouganda et le Ghana. De plus, l’augmentation potentielle des flux commerciaux ne dépassera pas, selon les officiels israéliens, les 500 millions de dollars.
Pour le moment, l’heure est à l’euphorie avec le lancement de lignes aériennes commerciales directes entre les deux pays : certes, des touristes israéliens se sont rendus à Marrakech et à Casablanca, mais il s’agit de groupes restreints venant, en grande partie, visiter des tombes de rabbins.
Malgré les relations historiques et culturelles indéniables entre les Marocains et les juifs, les tensions politiques et sécuritaires actuelles dans la région ne sauraient encourager les investisseurs israéliens et encore moins les touristes à miser sur la destination Maroc.
Rabat ambitionne aussi de bénéficier davantage des réseaux d’influence israéliens, qui ont déjà été déterminants pour pousser l’ex-président Trump à proclamer la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara occidental en échange de la normalisation entre le Maroc et Israël.
Là encore, cette ambition est à nuancer : pour Israël, il est hors de question de relâcher la pression sur le royaume, même après l’ouverture prochaine d’ambassades dans les deux pays. Les responsables israéliens travaillent d’arrache-pied – c’était déjà le cas sous le gouvernement de Netanyahou – sur le projet d’une visite royale en Israël. Tout récemment, le président israélien Isaac Herzog a d’ailleurs invité Mohammed VI à se rendre dans le pays.
Ce rapprochement pourrait aussi compromettre le rôle du roi en tant que président du Comité Al-Qods. À chaque fois que sera soulevée la question du statut de Jérusalem ou des provocations régulières des colons israéliens à l’encontre des Palestiniens résidant à Jérusalem, le monarque pourrait être interpellé.
Rappelons que la visite de Yaïr Lapid au Maroc a coïncidé avec la décision secrète d’Israël d’avancer dans la construction d’une nouvelle rampe reliant le mur des Lamentations à l’esplanade des Mosquées et au dôme du Rocher.
Entre-temps, Israël n’a pas encore envisagé d’ouvrir un consulat au Sahara occidental, au même titre d’ailleurs que l’administration Biden, qui reste pour le moins évasive sur la question.
Le secrétaire d’État adjoint pour le Proche-Orient Joey Hood, en visite au Maroc fin juillet, a plutôt évoqué, au grand dam de la diplomatie marocaine, « une solution au conflit saharien dans le cadre de l’ONU et en concertation avec tous les protagonistes ». Deux jours après, lors de sa visite en Algérie, l’adjoint du secrétaire d’État américain Antony Blinken a mis l’accent sur « le dialogue stratégique et l’importance de l’alliance entre les États-Unis et l’Algérie dans la région ».
Vraisemblablement, la volonté de l’administration Biden était avant tout d’assurer la préservation des rapports de force existant entre Rabat et Alger.
Au chapitre sécuritaire, il est vrai que la normalisation pourrait consolider la coopération entre les deux pays, en garantissant notamment la protection de la monarchie et la stabilisation du régime en cas de recrudescence des protestations sociales.
Mais dans les faits, cette coopération sécuritaire a toujours existé – Hassan II avait été accusé de proximité avec les services de renseignement israéliens.
En rétablissement les relations diplomatiques avec Israël, le roi Mohammed VI s’inscrit inexorablement dans la continuité de la politique de son père, voire même au-delà, à en croire les révélations sur l’utilisation du logiciel espion Pegasus.
Selon les données partagées par Forbidden Stories et Amnesty International avec Le Monde, Rabat serait en effet l’un des plus gros utilisateurs du logiciel puisque plus de 6 000 numéros de téléphone appartenant à des responsables politiques – dont Emmanuel Macron ! –, des militaires, des chefs de services de renseignement, des hauts fonctionnaires, des diplomates étrangers en poste ou des militants politiques ont été ciblés par le Maroc.
Du rôle des islamistes
Enfin – et c’est sur ce point que le coût politique de la normalisation pourrait être le plus élevé –, la normalisation entre le Maroc et Israël pourrait nourrir à terme la radicalisation de la protestation, notamment dans les rangs des forces vives propalestiniennes et surtout parmi les mouvances islamistes dites « modérées », à l’instar du Parti de la justice et du développement (PJD), à la tête du gouvernement depuis 2011.
Dépêché par le Palais pour signer solennellement les accords instituant le rétablissement des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël, fin 2020, le chef du gouvernement issu du PJD, Saâdeddine el-Othmani, s’est fait remarquer par son absence lors de la visite de Yaïr Lapid – le roi n’ayant apparemment pas jugé opportun qu’il soit présent.
Le chef du gouvernement avait d’ailleurs fait l’objet de critiques acerbes de la part de son parti, notamment par sa jeunesse, ainsi que par le Mouvement unicité et réforme (MUR, aile prédicatrice du PJD), pour avoir joué le jeu du makhzen (pouvoir royal) en cautionnant la normalisation avec Israël.
Quelques mois après, le pouvoir avait décidé d’impliquer davantage le PJD, en lui confiant la mission d’approcher le mouvement islamiste palestinien Hamas. Et c’est le chef du gouvernement qui a été chargé d’accueillir en juin son leader Ismaël Haniyeh.
Cette configuration, dans laquelle le PJD semble engagé par le Palais pour baliser une « médiation secrète » diligentée par le roi avec les parties palestiniennes, pourrait toutefois rapidement évoluer.
Imaginer que le PJD bascule dans l’opposition, sous la pression considérable de l’establishment, après le scrutin législatif prévu le 8 septembre prochain, est une hypothèse très sérieuse. En tant que leaders de l’opposition au Parlement, ses membres pourraient aussi canaliser la protestation populaire, surtout celle revendiquant l’abolition de tout processus de normalisation entre le Maroc et Israël.
Middle East Eye, 18/08/2021
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La loi suisse reconnaît aux sahraouis le statut d’apatrides
Sahara Occidental, Maroc, Suisse, apatride, sans nationalité, #Maroc, #SaharaOccidental,Le 9 mai 1998, A., un sahraoui a déposé une demande d’asile. Par décision du 2 juillet 1999, l’Office fédéral des réfugiés lui a reconnu la qualité de réfugié et a admis sa demande. Le prénommé a ensuite été mis au bénéfice d’un permis de séjour, régulièrement renouvelé et transformé plus tard en permis d’établissement. Il y était indiqué « Sahara Occidental » sous la rubrique « nationalité ».Le 26 avril 2019, le Service de la population et des migrants du canton de Fribourg (SpoMi) a convoqué, par trois plis séparés, A. et ses deux fils en vue de la saisie de leurs données biométriques.Le 29 avril 2019, après avoir constaté que ces courriers mentionnaient – entre autres données d’identification – que leur nationalité était marocaine, A. s’est adressé au Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM); il demandait que cette erreur soit corrigée et que ses fils et lui-même soient à nouveau enregistrés avec la nationalité du Sahara Occidental.Le 23 mai 2019, le SEM a informé A. du fait qu’il n’était pas contesté qu’il était originaire du Sahara Occidental. Toutefois, la Suisse ne reconnaissait pas ce pays sur le plan international; les personnes provenant de ce territoire étaient enregistrées dans le Système d’information central sur la migration (SYMIC) comme étant de nationalité marocaine, depuis le 1 er octobre 2018, suite à un changement de pratique au sein de ses services.Par courrier du 4 juin 2019, A. s’est opposé à son enregistrement sous nationalité marocaine. En réponse, le SEM a expliqué, le 7 juin 2019, qu’il n’avait aucun pouvoir de décision quant aux pays officiellement reconnus par la Suisse; il était à cet égard tenu de se conformer aux listes éditées par le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).Par courrier du 18 septembre 2019, le SEM a toutefois informé A. que, suite à une discussion interne, il avait été décidé de modifier cette pratique: désormais, pour les personnes originaires du Sahara Occidental, il serait mentionné « sans nationalité » sur les documents émis par les autorités suisses.Le 26 septembre 2019, A. a requis qu’une décision formelle concernant sa nationalité soit rendue.Par décision du 1 er novembre 2019, le SEM a rejeté la demande de rectification des données personnelles de A. et constaté que ses données personnelles figurant dans le SYMIC étaient les suivantes: « A. […] sans nationalité ». La mention du caractère litigieux des données personnelles du requérant a en outre été ajoutée dans le SYMIC.Le SEM a en substance reconnu que la pratique adoptée le 1 er octobre 2018, consistant à enregistrer les personnes originaires du Sahara Occidental comme étant de nationalité marocaine, était erronée. Dès lors que l’intéressé avait déclaré n’être ni algérien ni marocain et que le Sahara Occidental n’était pas un pays reconnu par la Suisse, il avait été décidé de l’enregistrer comme étant « sans nationalité » (reconnue par la Suisse) au sens littéral du terme.Le 28 novembre 2019, A. a recouru contre cette décision auprès du Tribunal administratif fédéral.Par arrêt du 26 novembre 2020, le Tribunal administratif fédéral (TAF) a rejeté le recours. Il a considéré que l’inscription de l’intéressé comme étant sans nationalité dans le SYMIC ne contrevenait pas aux garanties offertes par l’art. 8 CEDH (RS 0.101). Par ailleurs, en modifiant sa pratique sur cette question, l’administration n’avait pas violé le principe de la bonne foi (art. 5 al. 3 et art. 10 al. 2 Cst., singulièrement à la liberté de mouvement.Agissant, le 25 janvier 2021, par le voie du recours en matière de droit public, le recourant demande au Tribunal fédéral d’annuler l’arrêt du Tribunal administratif fédéral; en conséquence, sa nationalité, en tant que ressortissant du Sahara Occidental, est maintenue. Préalablement, il requiert d’être mis au bénéfice de l’assistance judiciaire partielle.Le Tribunal administratif fédéral se réfère intégralement à son arrêt et indique ne pas avoir d’autres observations à formuler. Le SEM maintient qu’en modifiant la nationalité du recourant dans le SYMIC, il n’a fait que se conformer aux diverses bases légales applicables en la matière; pour les autres points contestés, il fait siens les considérants de l’arrêt entrepris. Le recourant a répliqué par acte du 25 mars 2021, persistant dans ses conclusions.Source : Tribunal Fédéral suisse, 04/08/2021 -
Sahara Occidental : Nouvelles attaques contre les positions des forces d'occupation marocaines
Sahara Occidental, Maroc, #SaharaOccidental, #Maroc,Les unités de l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) ont mené mercredi de nouvelles attaques contre les positions des forces d’occupation marocaines le long du mur de la honte, a indiqué un communiqué du ministère sahraoui de la Défense.Selon le 280e communiqué cité par l’agence de presse sahraouie (SPS), les unités de l’APLS ont intensifié leurs raids contre les positions des forces marocaines dans les régions d’Abirat Tnouchad (secteur de Mahbès) et d’Amekli Zekilma et Amekli Laghnam (secteur d’Amkala).Les attaques de l’APLS ont aussi ciblé les positions des forces d’occupation marocaines dans la région de Ras Fedra Abrouk (secteur de Haouza), a précisé la même source.Les unités de l’armée sahraouie ont également bombardé les positions des forces d’occupation marocaines dans la région de Rous Fedra Etmat et d’Ahricha Dirt dans le secteur de Haouza, ainsi que des retranchements des forces marocaines dans la région d’Akrara Echdida (secteur de Farsia), selon le communiqué.Les attaques de l’armée sahraouie se poursuivent contre les forces d’occupation depuis le 13 novembre 2020 après la répression marocaine contre les manifestations pacifiques des Sahraouis dans la brèche illégale d’El-Guerguerat, à l’extrême sud du Sahara occidental, ce qui a entrainé une violation du cessez-le-feu entre les deux parties (Maroc et Front Polisario) signé en 1991. -
L’ONU préoccupée par les violations des droits de l’Homme par le Maroc
Maroc, droits de l’homme, ONU, #Maroc, Sahara Occidental, #SaharaOccidental,Observatoire des droits de l’Homme au Maroc : l’ONU préoccupée par les violations et les détentions arbitrairesUn rapport accablant sur la situation des droits de l’Homme au Maroc, dans les territoires occupés notamment, a été dressé par l’instance des Nations-Unies en charge de ces affaires, basée à Genève.Le document en question, dont nous avons obtenu copie, est daté du 12 de ce mois. Il recense « les nombreuses et accablantes violaations commises par les forces d’occupation marocaines contre les membres de l’instance sahraouie contre l’occupation marocaine (ISACOM) depuis la création par la grande militante Aminatou Haidar jusqu’à ce jour.Les experts onusiens ont expliqué dans leur mémorandum adressé au gouvernement marocain le 10 juin 2021, auquel il n’a pas encore été répondu, que l’Instance Sahraouie Contre l’Occupation Marocaine, ISACOM, est une instance qui défend les droits du peuple du Sahara occidental à l’indépendance/à l’autodétermination, et appelle à la libération des prisonniers sahraouis détenus au Maroc.Le mémorandum portait sur les violations commises contre les défenseurs des droits humains suivants : Sultana Khaya, Laura Khaya, El Ghalia Djeim, Mina Baali, Babouzid Mohamed Said Lebihi, Aslak Badir, Khaled Boufriwa, Hassan Aba, Lahcen Dalil, Laroussi Lafkar et Mbarkati Abdel Al-Karim est supérieur à un croyant, Hamad Hammad et Al-Maati Munjib.Les experts ont déclaré que le 20 septembre 2020, l’ISACOM a été créée et a bénéficié d’une couverture médiatique nationale et internationale. Les experts ont ajouté que le 29 septembre, le procureur général de la République de Laâyoune avait ouvert une enquête sur l’ISACOM et sa création, et dans l’annonce, le procureur général aurait menacé d’emprisonner les membres de l’organisation au motif que ses activités menaçaient la « intégrité territoriale » du Royaume du Maroc.Depuis sa création, les membres et fondateurs de l’organisation auraient fait l’objet d’un harcèlement et de menaces croissants et intenses de la part des autorités marocaines. Les experts ont exprimé leur grave préoccupation concernant les informations rapportées d’actes de harcèlement, d’agressions physiques et sexuelles, d’actes d’intimidation et de menaces de mort contre ces défenseurs des droits humains, la présence continue de personnel de sécurité devant le domicile de la militante Sultana Khia, depuis novembre 2020 , et des restrictions sévères à sa liberté de mouvement en raison de cette présence, et l’impact sur sa sécurité physique et psychologique, et les menaces de mort.Les experts ont également exprimé leur profonde inquiétude au sujet de l’arrestation et de la détention arbitraires présumées de Maati Monjib, et des charges retenues contre lui, prétendument en représailles de ses activités journalistiques. Si elles étaient confirmées, ces allégations seraient contraires à la responsabilité des États de garantir le droit à la liberté d’expression tel qu’énoncé à l’article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.Les experts ont appelé le gouvernement marocain à déterminer la base légale de la présence continue de la police, de la sécurité et des voitures devant la maison de Sultana Khia, depuis novembre 2020, l’empêchant ainsi que sa famille de sortir de la maison, ainsi que les menaces et les perquisitions. qui ont été faites contre des membres de l’organisation.Les experts ont également demandé au Maroc de fournir des informations concernant l’enquête sur l’organisation et sa création, qui a été lancée le 29 septembre 2020, et les raisons de l’ouverture de cette enquête.Les experts ont également appelé les autorités marocaines à indiquer les mesures qui ont été prises pour garantir que les défenseurs des droits humains, y compris les membres de la société civile, puissent travailler dans un environnement favorable leur permettant de mener leurs activités légitimes sans crainte de harcèlement et la stigmatisation et pour leur intégrité physique, ou la criminalisation de quelque nature que ce soit.La Patrie News, 19/08/2021 -
Madrid refuse de donner des détails sur le séjour de Ghali
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« Refusé pour la sécurité publique. Le gouvernement ne propose pas de données sur le séjour du leader du Polisario en Espagne
Les ministères de l’Intérieur et des Affaires étrangères rejettent jusqu’à neuf demandes d’informations sur l’autorisation de Brahim Ghali d’entrer en Espagne, sur le coût de son admission à l’hôpital, le dispositif de protection policière…
Le leader du Front Polisario, qui combat le Maroc pour l’indépendance du Sahara occidental, est entré en secret en Espagne à la mi-avril. Après l’annonce de son admission dans un hôpital de Logroño, une grave crise diplomatique avec le Maroc a éclaté au cours de laquelle des avalanches de personnes entrées illégalement à Ceuta se sont produites en mai.
Des hauts fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères et du ministère de la Défense (de l’armée de l’air) ont participé à toute l’opération pour permettre l’entrée en Espagne de l’avion algérien qui a transféré Brahim Ghali , ainsi que le ministère de l’Intérieur pour la police protection que ce leader sahraoui a été nommé.
Alors que les Affaires étrangères et la Défense font face à des enquêtes judiciaires sur cette affaire, plusieurs ministères ont décidé de donner des réponses négatives aux demandes d’informations soumises par les citoyens en vertu de la loi sur la transparence.
Cela a été confirmé par Confidencial Digital , qui a consulté les dernières résolutions de refus collectées dans le Portail Transparence. Entre le 9 et le 29 juin 2021, deux ministères ont rejeté neuf demandes d’informations liées au séjour de Ghali en Espagne : l’un des motifs les plus invoqués par les ministères pour justifier leur refus de fournir des informations sur la « sécurité publique ».
Instructions aux frontières
La première des résolutions émane du ministère de l’Intérieur et donne une réponse commune à cinq demandes déposées entre fin mai et début juin.
En vertu de la loi 19/2013 du 9 décembre sur la transparence, l’accès à l’information publique et la bonne gouvernance, le requérant a demandé à l’Intérieur de lui envoyer :
« 1.- Une copie intégrale de la documentation, quel qu’en soit le format, par laquelle le Ministère de l’Intérieur ou son Ministre a eu connaissance de l’entrée en Espagne ou de l’admission à l’hôpital Brahim Ghali.
2.- Copie des communications faites ou reçues au Ministère au Gouvernement de La Rioja ou à d’autres ministères du Gouvernement espagnol concernant l’entrée en Espagne ou l’admission à l’hôpital de Logroño de Brahim Ghali.
3.- Date à laquelle le Ministère a eu connaissance de l’autorisation du Gouvernement espagnol pour l’entrée en Espagne de Brahim Ghali et des instructions données aux forces de sécurité chargées du contrôle des frontières pour permettre leur entrée en Espagne sous de faux papiers.
4.- Copie des communications faites au Tribunal National communiquant le séjour en territoire espagnol de Brahim Ghali.
5.- Rapports, avis juridiques, recommandations ou toute autre documentation, quel que soit leur format, concernant la commodité, l’opportunité ou l’appréciation juridique de l’entrée en Espagne de Brahim Ghali et le fait de l’effectuer sous de faux documents ».
Dispositif de sécurité
La deuxième demande (de ce groupe de cinq) était similaire, mais elle faisait référence à la documentation « pour laquelle la Direction générale de la police a été priée de mettre en place un dispositif de sécurité pour Brahim Ghali » et « des actions menées pour la sécurité de Brahim Ghali, désireux opérations et incidents survenus depuis l’entrée dans le Centre de santé ».
Dans un autre document transmis au département de Fernando Grande-Marlaska, il précise que « depuis le ministère des Affaires étrangères, le dossier 001-56228 n’a préparé aucun document pour faciliter l’entrée de Brahim Ghali en Espagne, donc dépourvu de visa », il voulait avoir « une copie des rapports existants au ministère de l’Intérieur sur la façon dont Brahim Ghali est entré en Espagne et une copie des documents qui lui ont permis d’accéder », ainsi que de savoir quelle « autorité a permis à Brahim Ghali d’accéder à l’Espagne ».
Elle a également exigé « en ce qui concerne les déclarations du ministre des Affaires étrangères qu’il s’agit de motifs strictement humanitaires, une copie de la documentation existante au ministère de l’Intérieur qui justifie l’existence de telles raisons », ainsi que « la documentation existante en le Ministère accréditant la légalité de l’autorisation d’entrée et de sortie d’Espagne ».
Dommages aux relations étrangères
L’Intérieur a regroupé les cinq requêtes, « compte tenu de l’identité substantielle et du lien intime entre les cinq requêtes », et a estimé que les requêtes « ne peuvent être traitées car elles encourent les limites fixées à l’ article 14.1.c ) -relations extérieures- » et d ) -sécurité publique- de la loi 19/2013, du 9 décembre ”.
La loi sur la transparence cite une série de limites que les administrations peuvent revendiquer pour ne pas donner d’informations. Concernant les dommages causés aux relations extérieures, dans cette affaire, le ministère de l’Intérieur fait valoir que « les relations diplomatiques de l’Espagne avec les autres États constituent le substrat essentiel d’une société dont le tissu connaît une complexité croissante. Le caractère confidentiel des communications qu’ils entretiennent entre eux est un principe fondamental des relations internationales entre États ou entre États et autres sujets de droit international ».
Partant de là, « la publication de ces communications serait susceptible de compromettre les relations avec le ou les pays en question et, en tout état de cause, affecterait la confiance mutuelle dans laquelle devraient se développer les relations diplomatiques entre les pays ».
L’intérieur poursuit, expliquant que les informations contenues dans les documents demandés, si de tels documents existent, ont « un rapport direct avec les relations diplomatiques d’au moins trois États, et, par conséquent, avec des éléments dont la connaissance peut porter atteinte aux relations étrangères comme prévu à l’article 14.1.c) ».
Ainsi « cette circonstance nous amène à envisager une possibilité d’un dommage réel et non hypothétique aux relations extérieures de notre pays sans la possibilité d’apprécier un intérêt supérieur qui ferait déplacer l’application de la limite visée par cette Administration. Il ne fait aucun doute qu’accepter ou nier l’existence de ces informations et, le cas échéant, faciliter l’accès à ces informations serait susceptible de compromettre les relations internationales de l’Espagne avec d’autres États. Et, en tout cas, cela affecterait la confiance mutuelle dans laquelle les relations diplomatiques devraient se développer ».
Danger pour la sécurité publique
Une autre raison pour refuser la documentation était la « sécurité publique ». À ce stade, Interior souligne que « si les dispositifs de sécurité étaient connus, la capacité d’action des forces et organes de sécurité de l’État diminuerait, mettant la sécurité publique en danger grave et grave car ces informations pourraient être utilisées par des criminels, des organisations criminelles. et par les gangs et les groupes terroristes, de se retirer de l’action et des performances des forces et organes de sécurité de l’État. La même chose se produirait si des informations étaient fournies sur les contrôles de police aux frontières espagnoles ».
Un troisième argument utilisé par ce ministère pour nier les informations sur Brahim Ghali est que « les informations demandées sont protégées par les dispositions de la loi 9/1968, du 5 avril, sur les secrets officiels, ainsi que par les règlements qui les développent. et, en particulier, par ce qui est établi dans l’Accord du Conseil des ministres, du 28 novembre 1986, par lequel certaines matières et matières sont classées conformément à la loi 9/1968, du 5 avril, sur les secrets officiels » .
Ce règlement a accordé la qualification de secret à « 2. Le déploiement des unités « et » 4. La structure, l’organisation, les moyens et les modalités particulières de fonctionnement des services d’information ».
Risque réel et efficace
L’Intérieur a également profité du danger pour la sécurité publique, pour répondre à deux autres demandes qui lui sont parvenues début juin.
Ces demandes d’informations ont également affecté le déploiement policier qui a été organisé pour garantir la sécurité de Brahim Ghali lors de son transfert et à l’hôpital de Logroño où il a été admis.
D’une part, un citoyen a demandé à connaître le « nombre de policiers des différents corps déployés pour les tâches de transfert, de garde à vue et de protection du leader international Brahim Ghali, depuis la date de son arrivée en Espagne jusqu’au 2 juin 2021. , jour où il a quitté l’Espagne « , ainsi que la » répartition du corps auquel appartenaient lesdits policiers et les jours où ils ont servi pour cette tâche « .
Une deuxième demande nécessitait de connaître le « coût des opérations de garde, de transfert et de protection du président international Brahim Ghali lors de son séjour en Espagne. Ventilation par le coût impliqué dans chaque opération ».
Le ministère de l’Intérieur a refusé de fournir les données demandées par les arguments déjà connus : rendre publiques des informations sur les dispositifs policiers « suppose un risque réel et effectif pour la sécurité publique » et réduit la capacité d’action des forces et organes de sécurité de l’État.
« Cela affecterait la confiance mutuelle »
Le ministère des Affaires étrangères, lorsqu’il était encore dirigé par Arancha González Laya, a également dû faire face à des demandes de transparence liées au leader du Front Polisario et à son séjour (initialement secret) en Espagne, où la justice a voulu enquêter sur lui.
Le département en charge de la diplomatie a été saisi d’une demande d’informations sur « des réunions tenues entre le ministère des Affaires étrangères et le secrétaire général du Front Polisario et président de la République arabe sahraouie démocratique, Brahim Ghali ».
« Une fois la demande analysée, cette adresse indique qu’elle ne peut être traitée en encourant les limites prévues à l’art. 14 c) -relations extérieures. De la loi 19/2013, du 9 décembre », a été la première conclusion du ministère des Affaires étrangères lors de l’étude de la pétition.
Les Affaires étrangères ont cité une résolution du Conseil pour la transparence et la bonne gouvernance pour appuyer sa décision. Il a fait valoir que « les relations étrangères de l’Espagne avec les différents acteurs internationaux constituent le substrat essentiel d’une société dont le tissu connaît une complexité croissante et repose sur le principe de base de la confidentialité des communications ».
A ce titre, « la publication de ces communications » (entre les Affaires étrangères et Ghali), affirme le ministère, « serait susceptible de compromettre lesdites relations entre acteurs internationaux et, en tout état de cause, porterait atteinte à la confiance mutuelle dans laquelle les relations extérieures devraient développer. ».
Le ministère a insisté sur le fait que « dans ce cas, la nature de l’information est directement liée à des questions dont la connaissance peut impliquer un préjudice réel et non hypothétique pour les relations extérieures de notre pays sans pouvoir apprécier un intérêt supérieur qui déplacerait l’application de la limite à laquelle fait allusion cette Administration et, en tout cas, cela affecterait la confiance mutuelle dans laquelle lesdites relations devraient se développer ».
« La sécurité nationale »
Une deuxième demande adressée aux Affaires étrangères demandait « des informations concernant le séjour et le départ d’Espagne du leader du Front Polisario Brahim Ghali ». Il a été répondu par Camilo Villarino, directeur de cabinet d’Arancha González Laya qui a fini par être mis en examen par le juge d’instruction du transfert secret de Ghali d’Algérie en Espagne.
La résolution est négative, en premier lieu, car les Affaires étrangères assurent qu’ »il n’y a pas de documentation à cet égard ».
Mais il ajoute également que les informations demandées sont protégées par la loi sur les secrets officiels de l’année 68, ainsi que par un accord du Conseil des ministres de 2010 sur la politique de sécurité de l’information du ministère des Affaires étrangères.
La pétition semble faire référence au voyage en avion de Ghali, car le ministère des Affaires étrangères explique qu’« il est résolu de refuser l’accès aux informations sur les demandes d’autorisation de transport aérien (escales et survols), en application des dispositions de la loi 19/2013, de décembre 9, sur la transparence, l’accès à l’information publique et la bonne gouvernance.
Dans ce cas, il cite les sections a) et e) de l’article 14.1. La section a) fixe comme limite les atteintes à la « sécurité nationale » et e), curieusement, « la prévention, l’enquête et la répression des infractions pénales, administratives ou disciplinaires ».
El Confidencial Digital, 17/08/2021
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Algérie : Sévère mise en garde à l'adresse du Maroc
Algérie, Maroc, #Algérie, #Maroc, Sahara Occidental, #SaharaOccidental,SÉVÈRE MISE EN GARDE DU MAE À L’ADRESSE DU MAROC ET SON NOUVEL ALLIÉ ISRAËL : « L’Algérie saura faire échec à tous les complots »Dans son dernier discours, à l’occasion de la fête du trône, M6 voulait se donner l’air du bon samaritain qui ne veut que du bien à son prochain. Il affirmait, avec un air pathétique, que le Maroc tendait une main fraternelle vers son voisin de l’Est l’Algérie et que les deux pays doivent ouvrir une nouvelle page de relations fraternelles.Cet appel ne se traduit pas malheureusement par des faits concrets et le Maroc multiplie, depuis son alliance satanique avec Israël, les déclarations et les manœuvres qui traduisent son bellicisme à l’égard de l’Algérie.Le ministère des Affaires étrangères a rendu public un communiqué dans lequel il dénonce une sourde volonté d’entraîner Israël dans une aventure hasardeuse, dirigée contre l’Algérie. Rabat, qui avait accueilli, il y’a quelques jours, le ministre des Affaires étrangères de l’entité sioniste, Yair Lapid, n’a pas tenté de le recadrer quand il n’a pas manqué d’évoquer les relations bilatérales de l’Algérie avec l’Iran ou de son rôle régional ou au niveau de l’Union africaine.Dans les us et mœurs diplomatiques, la teneur d’une conférence de presse, est cadrée pour ne pas mettre dans la gêne une tierce partie. Or, lors de sa dernière conférence de presse, Yair Lapid s’est lâché contre l’Algérie au grand bonheur du palais royal et de son Makhzen. C’était loin, très loin du faux discours de bon voisinage et de fraternité débité par le roi M6. Le ministère des Affaires étrangères a dénoncé les déclarations fallacieuses et malveillantes, faites à partir du Maroc, concernant l’Algérie et son rôle régional ainsi que ses relations avec un pays-tiers, relayées par la presse internationale.Le communiqué estime qu’il s’agit « d’une sortie intempestive, dont le véritable instigateur n’est autre que Nasser Bourita en sa qualité de ministre des Affaires étrangères du Royaume du Maroc».Elle est loin la main tendue que le Maroc voulait présenter, à la communauté internationale, comme un signe de bonne volonté dans ses rapports avec son voisin de l’Est.«Cet aventurisme dangereux, qui parie sur le pire, constitue un démenti formel à la prétendue main tendue que la propagande marocaine continue de répandre abusivement et vainement », estime le ministre des Affaires étrangères.Il faut noter, dans ce cadre, que l’activisme du Maroc est manifeste et tend à attenter à la paix et la stabilité de son voisin, l’Algérie.La sortie de son ambassadeur permanent à l’ONU sur une prétendue occupation de la Kabylie, la sympathie non feinte qu’il affiche à l’égard de l’organisation terroriste, le MAK, l’affaire du logiciel espion Pegasus ou encore le narcotrafic qu’il alimente et qu’il organise en direction de son voisin de l’Est sont autant d’indices qui laissent supposer que sa machine de guerre est bel et bien mise en branle contre notre pays.Le communiqué du ministère des Affaires étrangères conclut en affirmant que: « l’exercice public, dont les peuples maghrébins ont tous été témoins, traduit une fuite en avant suicidaire tant il est vrai que le chef de la diplomatie marocaine tente sournoisement d’ajouter à sa tentative désespérée de dénaturer la question de décolonisation qu’est le conflit au Sahara occidental, un nouvel acteur représenté par une puissance militaire moyen-orientale, qui continue de refuser la paix juste et durable avec le peuple palestinien que porte l’Initiative arabe de paix à laquelle l’Algérie est authentiquement attachée ».C’est une véritable mise en garde adressée aussi bien à Rabat qu’à Tel Aviv. Elle affirme, aussi bien dans la forme que dans le fond, la volonté de l’Algérie de ne pas se laisser entraîner dans une aventure aux conséquences désastreuses pour tous les peuples de la région tout comme elle traduit sa détermination à se défendre et à mettre en échec les plans de tous ceux qui attenteraient à sa stabilité et sa souveraineté.Le Maroc est averti et son nouvel allié également: l’Algérie ne se laissera pas faire…Slimane B.Le Courrier d’Algérie, 17/08/2021 -
De Boumediene à Tebboune, l’Algérie paie pour ses prises de position !
Algérie, Maroc, Sahara Occidental, #Algérie, #Maroc, #SaharaOccidental,Il n’est pas de jour sans que de nouvelles tentatives de déstabiliser l’Algérie ne soient mises à exécution, de manière directe ou sournoise.Les auteurs ? Tous ceux qui voient les richesses de l’Algérie échapper à leur rapine, autant de l’intérieur que de l’extérieur. Les menaces aussi, sont distillées de la même manière, directement comme vient de le faire à partir du Maroc le ministre des affaires étrangères de l’entité sioniste ou, de temps en temps, notre voisin félon, ou de manière indirecte, en faisant étalage de force et de propos belliqueux.Il faut dire aussi que les positions courageuses et sans équivoque de l’Algérie concernant le Sahara Occidental et la Palestine, des positions qui n’ont pas changé d’un iota depuis des décennies, les mêmes d’ailleurs qu’elle avait alors qu’elle luttait pour sa propre indépendance.L’Algérie demeure aussi presque le seul pays arabe à être contre la normalisation avec l’entité sioniste et l’affiche dans toutes ses déclarations. Notre pays a toujours soutenu et soutient toujours tous les mouvements de libération à travers le monde et n’a jamais abdiqué devant aucun pays, quel qu’il soit.Le Sahara Occidental est aussi la pierre d’achoppement entre l’Algérie et le Maroc et ce dernier utilise tous les moyens pour amener l’Algérie à se défaire de sa position mais sans y parvenir. Tout cela fait que les pays non épris de liberté, qui veulent maintenir leur colonisation d’autres pays, en veulent à l’Algérie pour ses positions immuables.Outre les menaces, nos ennemis de toujours veulent aussi la déstabilisation de l’Algérie en utilisant tous les moyens qui pourraient leur faire atteindre leurs sinistres projets, sans y parvenir car ayant devant eux un peuple qui s’est nourri de l’amour de sa patrie et qui s’est retrouvé confronté à diverses tentatives, ce qui l’a vacciné contre ces traitres.Il n’y a pas longtemps, nous avons eu affaire à une pénurie d’huile créée de toutes pièces, chacun y allant de sa diatribe, tout le monde accusant tout le monde avec, en toile de fond, le désarroi de millions de citoyens qui, heureusement, ont compris qu’il s’agissait là d’une tentative de déstabilisation de leur pays : la preuve ? Dès que ces félons comprirent qu’ils avaient échoué, l’huile est réapparue comme par enchantement, tout à fait de la même manière qu’elle avait disparu.Les réseaux sociaux furent ensuite mis en œuvre pour dénigrer une campagne de vaccination qui faisait son petit bonhomme de chemin, au grand dam de ceux qui ont tout fait pour la faire échouer en publiant des informations erronées affirmant que le vaccin n’était pas efficace et pouvait même avoir des effets secondaires désastreux.Il a fallu aux autorités compétentes déployer des trésors sensibilisation, d’explications scientifiques, de comparaisons pour amener les algériens à se faire vacciner et, même si le taux de 60% n’est pas encore atteint, nous n’en sommes pas loin, surtout que les citoyens ont compris qu’il était de leur intérêt de se faire vacciner et que le vaccin ramené par l’Algérie était efficace.Ne s’avouant pas vaincus malgré les multiples revers infligés par ceux qu’ils croyaient faciles à manipuler pour leur faire détruire leur pays, les ennemis de l’Algérie et les traitres sont passés à une vitesse supérieure : d’intenses et nombreux feux de forêts ont éclaté simultanément un peu partout à travers le territoire national mais avec un nombre effarant dans la wilaya de Tizi-Ouzou, une wilaya connue pour son patrimoine forestier très dense mais aussi et surtout, pour le fait qu’un grand nombre de ses habitants demeurent dans des villages et des hameaux situés au milieu des forêts, puisqu’ayant comme principales activités l’agriculture dans tous ses segments.Les feux qui s’y sont déclarés ont très rapidement encerclés de nombreux hameaux qui sont là depuis l’indépendance, certains, bien avant, mais qui n’ont jamais été atteint par les flammes, les moyens étant suffisant pour les circonscrire car se déclarant à intervalles éloignés. Des enquêtes scientifiques devraient permettre de mettre toute la lumière sur ce qui s’est réellement passé.Il y a aussi le choix de la région, une région qui vient d’être citée comme voulant une « indépendance » et qui a fait l’objet d’une condescendance ignoble de la part du représentant du Maroc à l’ONU pour la « libérer ».La réponse cinglante de la population locale a dû le faire enrager et mourir de honte car le camouflet qu’il a reçu aurait mis à mal des personnes normalement constituées, pas des sujets de leur majesté qui n’ont ni âme ni cœur.Les commanditaires de cette catastrophe voulaient soit punir les habitants de ne pas avoir suivi leurs désidératas, soit les faire se soulever de n’importe quelle manière.Le formidable élan de solidarité, tant des autorités que de la population de l’ensemble du territoire national ont fait tomber à l’eau, encore une fois, tous leurs projets malsains. On ne fait pas la guerre à ceux qui viennent nous aider et nous soutenir dans notre malheur.Allant de plus en plus loin dans leur volonté malsaine de nuire à l’Algérie de n’importe quelle manière, ils ont commandité l’assassinat, d’une manière horrible, révoltante, d’un ‘arabe’ par des ‘kabyles’ alors qu’il venait leur porter aide et assistance. Ils ne connaissent en rien l’Algérie ni les Algériens, la réponse du père du défunt Djamel Bensmail a détruit, encore une fois, leurs sinistres desseins.Non, il n’y aura pas de guerre civile en Algérie, non il n’y a pas des kabyles d’un côté et des arabes de l’autre, nous sommes un seul peuple, uni, fier, sans aucune animosité les uns vers les autres, certains ont commis des crimes, ils vont devoir répondre de leurs actes devant la justice, et c’est tout !Mais, il parait que nos ennemis et ceux de la paix ne veulent pas baisser les bras ni nous laisser vivre tranquillement.Depuis quelques jours, à l’image de ce qui s’est passé pour l’huile, nous assistons, depuis quelques jours, à une raréfaction étonnante du pain. Des chaines trop longues se font dès la matinée devant les boulangeries, le pain est très vite acheté le rideau est baissé.Trouver du pain à partir d’une certaine heure relève désormais de la gageure, tout comme pour l’huile. Aussitôt, les réseaux sociaux ont pris le relai et on annonce, par le biais d’une rumeur persistante, une pénurie de farine qui fait que les boulangeries ne reçoivent plus leurs quotas comme auparavant. Information qui ne peut être vérifiée actuellement car les boulangeries sont livrées de manière inégale, certaines ayant toujours leurs quotas, d’autres non.Nous avons essayé d’en savoir un peu plus auprès de boulangers mais leurs réponses sont plutôt évasives et ne peuvent constituer un élément sérieux pour parler de pénurie ou non.Une chose est sure : alors que le pain était toujours sur les étals des boulangeries jusqu’en fin d’après-midi il y a de cela deux semaines, les mêmes boulangeries ferment boutique juste après midi, affirmant qu’il n’y a plus de pains. Les prochains jours nous éclaireront mieux concernant cette pénurie.Mais nous disons à tous ceux qui veulent nuire à l’Algérie, essayez ailleurs, nous n’avons pas peur de vous car nous sommes dans notre droit, vous ne pouvez rien nous faire car nous sommes unis, nous sommes un seul peuple, il n’y a qu’une seule race : algérienne, avec ses spécificités, son caractère, ses qualités, ses défauts, son amour de la Patrie, sa religion et, surtout, nous avons en commun un million et demi de chouhada qui sont morts pour que vive l’Algérie, et aussi près d’un demi-million qui sont morts pour maintenir l’Algérie debout lorsque vous nous avez introduits la bête immonde du terrorisme.L’Algérie vivra, l’Algérie vaincra !Tahar MansourLa Patrie News, 16/08/2021 -
Algérie: Tebboune rencontre Cavusoglu
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Tebboune et Cavusoglu discutent du renforcement de la coopération pour atteindre la stabilité dans la région
– Lors d’une rencontre en Algérie entre le président algérien et le ministre turc des Affaires étrangères, selon un communiqué de la présidence
AA / Algérie / Abbas Mimouni
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune et le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu ont passé en revue, dimanche, les moyens de renforcer la coopération entre les deux pays afin de parvenir à la stabilité dans la région.
C’est ce qui ressort d’une rencontre entre les deux hommes à Alger, dans le cadre d’une visite officielle de Cavusoglu dans ce pays arabe, entamée samedi et qui s’achève dimanche.
La présidence algérienne a indiqué, dans un communiqué, que « le ministre des Affaires étrangères de la République sœur de Turquie, Mevlut Cavusoglu, a fait part au président Abdelmadjid Tebboune, des salutations du président turc Recep Tayyip Erdogan, ainsi que de ses condoléances, suite au martyre de citoyens suite aux incendies qui ont ravagé le pays. »
Tebboune a également chargé Cavusoglu « de transmettre ses sincères condoléances à son homologue turc, suite aux incendies et inondations qui ont frappé son pays. »
La présidence algérienne a indiqué que » l’entretien a porté sur les questions d’actualité régionale et internationale et a permis de confirmer la convergence de vues sur de nombreux dossiers, notamment les développements en Libye, au Sahara occidental, en Tunisie et dans les pays du Sahel, ce qui appelle à renforcer la coopération et à unifier les efforts pour contribuer à la réalisation de la stabilité dans la région. «
Au terme de cette rencontre, Cavusoglu a déclaré à la télévision d’État algérienne avoir transmis des informations au président Tebboune « concernant les questions discutées et celles qui seront abordées ultérieurement, lors de la rencontre avec mon frère, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. »
Et de poursuivre : « Aujourd’hui, nous avons discuté des questions régionales et mondiales, et nous avons de ce fait recueilli les directives du président Tebboune, tout en lui faisant part de nos points de vue à leur sujet. »
Le ministre turc des Affaires étrangères a souligné que la Turquie a des points de vue « identiques » à ceux de l’Algérie sur de nombreuses questions, notamment « les développements en Libye, dans les pays du Sahel, en Tunisie, et d’autres questions internationales. »
Il a également souligné la poursuite de la coopération et de la solidarité avec l’Algérie pour assurer la stabilité et la sécurité dans toute la région.
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Sahara Occidental : « l’administration Biden hésite toujours à suivre la politique de Trump » (JForum)
Sahara Occidental, Maroc, #SaharaOccidental, #Maroc, Israël, Joe Biden, #Israël,Selon le site Jforum, l’administration Biden hésite toujours à suivre la politique de Trump.Rappelant que « le roi du Maroc conditionne la consolidation de la normalisation avec Israël par un progrès substantiel dans le processus de paix avec les Palestiniens, et une reconnaissance, de facto et de jure, de la souveraineté marocaine sur l’ensemble du territoire du Sahara occidental », le portail juif francophone affirme que « sur ce sujet épineux, l’administration Biden hésite toujours à suivre la politique de Trump. Jusqu’à ce jour, aucun autre pays ne reconnaît la souveraineté marocaine sur ce territoire. La normalisation est donc compliquée et complexe. Dans ces conditions, une prochaine visite officielle du roi chérifien en Israël et dans les Territoires palestiniens est aussi à exclure ».D’après le média juif, la normalisation constitue une véritable coup de poignard dans le dos de la cause Palestine puisque « minimise ainsi le rôle des Palestiniens dans les accords de paix en particulier leur revendication exclusive sur Jérusalem ».Le site minimise l’importance de la visite du chef de la diplomatie israélienne. « Elle ne peut être qualifiée de « visite historique », ou considérée comme une grande première dans les annales des relations entre les deux pays » rappelant « qu’un bureau de liaison existe à Rabat depuis 1994 ». « Lapid est donc venu pour la première fois au Maroc avec l’intention de rouvrir ce bureau de liaison tout en espérant pouvoir inaugurer prochainement l’ouverture d’une ambassade », indique-t-il.La même source s’interroge : « Pourquoi Lapid n’a pas attendu patiemment l’ouverture officielle des ambassades pour pouvoir rencontrer Sa Majesté, le roi Mohamed VI au Palais Royal, et organiser un entretien amical et franc avec le Premier ministre marocain ? ».