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  • Un grand engagement du Timor oriental en faveur de la défense du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination

    DILI (Timor oriental)- La ministre des Affaires étrangères et de la Coopération de la République du Timor oriental, Adalgiza Magno a mis en avant l’intérêt particulier accordé à la cause sahraouie juste dans la politique étrangère de son pays, s’engageant à accompagner le peuple sahraoui dans sa lutte et sa défense de son droit à l’autodétermination et à l’indépendance, dans les fora internationaux.

    Cette déclaration intervient lors de l’audience accordée par la ministre Adalgiza Magno à l’ambassadeur plénipotentiaire de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Mohamed Slama Badi qui a présenté au cours de la rencontre « un exposé sur les développements de la cause sahraouie et la situation sur le terrain après la reprise de la lutte armée et le ciblage quotidien des retranchements et des bases de l’armée marocaine, le long du mur de l’humiliation », a rapporté l’agence de presse sahraouie (SPS).
    Cette rencontre a également été une occasion pour évaluer les relations bilatérales entre les deux pays et les deux peuples de la RASD et du Timor oriental, en sus d’autres questions d’intérêt commun.
    Au cours de ladite rencontre, le diplomate Slama Badi a présenté un exposé sur les développements de la question sahraouie au niveau des Nations Unies, et sur l’échelle africaine et européenne, notamment la décision de l’ex-président américain Donald Trump et la possibilité de la corriger par la nouvelle administration du Président Biden.
    La ministre des Affaires étrangères du Timor oriental a mis en avant l’intérêt porté par la diplomatie de son pays à la cause sahraouie juste, ajoutant que son Gouvernement ne ménagera aucun efforts pour accompagner le peuple sahraoui dans son combat et défendre son droit à l’autodétermination dans les foras internationaux ».
    « Notre soutien à la cause sahraouie s’inspire de nos principes, nos valeurs et des combats menés par les deux peuples dans le passé « ,a-t-elle fait savoir, ajoutant que la Constitution du Timor oriental porte sur la défense des causes justes dans le monde, notamment le droit inaliénable à l’autodétermination et l’indépendance ».
    « votre lutte pour arracher vos droits légitimes à la liberté et l’indépendance est la notre aussi », a affirmé Mme. Magno au diplomate sahraoui, rappelant que le Timor oriental accompagnera le Sahara occidental dans son combat jusqu’à son indépendance et même dans son parcours d’édification de l’Etat sahraoui indépendant.
    APS
  • Sahara occidental : Des conseillers israéliens au secours de l’armée marocaine

    Des conseillers militaires et des experts israéliens ont été envoyés récemment au Maroc. Mission principale : réorganiser l’armée royaliste dans le Sahara occidental, révision de son système de défense, son réarmement et éventuellement adopter de nouvelles tactiques d’attaques contre les unités du Polisario.

    Bien que la coopération militaire entre le makhzen et l’entité sioniste n’est pas nouvelle, plutôt bien ancrée depuis des décennies, l’envoi de ces conseillers constitue déjà comme un nouveau palier dans cette coopération et pourrait susciter des inquiétudes.
    Pour de nombreux spécialistes, l’arrivée de ces officiers israéliens contribue à la militarisation, non seulement du territoire occupé du Sahara occidental, mais de toute la région du Sahel et de l’Afrique du nord. Ils prédisent ainsi de nouvelles tensions aux conséquences incalculables sur la stabilité et la sécurité de toute la zone du continent africain.
    Il faut dire que Tel-Aviv a déjà envoyé, il y a deux mois, un groupe d’officiers spécialisés au Maroc. Ils se sont établis dans une base militaire dans le sud du pays, située à une trentaine de kilomètres des frontières algériennes. L’objectif étant clair: l’écoute, l’observation et le contrôle des mouvements aussi bien des unités de l’armée populaire de libération sahraouie que ceux de l’ANP.
    Cependant, le dernier envoi de conseillers d’il y a quelques jours est très révélateur sur les perspectives de développement de cette étroite coopération entre le Maroc et l’entité sioniste.
    L’information a été révélée par le quotidien israélien Haaretz, répercutée par d’autres sites spécialisés dans les questions de défense et de géostratégie, comme le site électronique israélien Diplomatico. L’article bien documenté et citant des sources fiables évoquent l’arrivée non seulement de conseillers et d’experts, mais aussi des équipements militaires israéliens au Maroc. L’envoi serait une réponse à une demande de Rabat qui cherche une aide conséquente pour faire face à son enlisement militaire au Sahara occidental, notamment au niveau de toute la bande du mur des sables, long de 2500 km.
    Depuis presque trois mois, les cantonnements des FAR dans les territoires occupés subissent des attaques quotidiens et des bombardements intenses. Des structures de défense de leurs bases ont été détruites et le moral des troupes royales est au plus bas. Rabat a joué au début sur la guerre psychologique, imposant le black-out médiatique sur tout les évènements qui se déroulaient au Sahara occidental. Pourtant, des sources internes évoquent de lourdes pertes dans les rangs des FAR et d’importants dégâts. Avec la multiplication des opérations des unités sahraouies, leurs extrêmes mobilités, même dans le territoire marocain, la psychose a gagné l’état-major marocain.
    Selon Haaretz, ces conseillers israéliens apprennent des tactiques et des plans militaires à leurs homologues marocains pour contrer “le Front Polisario qui lutte pour l’indépendance du Sahara occidental” et que le plan US/Israël a tout fait pour provoquer, en lui enlevant son autonomie, et sa zone tampon à Guerguerat.
    Selon Haaretz, le rapprochement entre le Maroc et Israël ouvre la voie, si ce n’est déjà fait, à une “aide israélienne au profit de l’armée marocaine dans de nombreux domaines”, dont certains particulièrement dangereux à savoir la coopération de l’agence d’espionnage israélienne, le Mossad, avec Rabat.
    Selon cet article, publié sous forme de rapport, le Mossad a assassiné des opposants à l’ancien roi marocain Hassan II en échange de recevoir des services stratégiques, notamment l’installation des Juifs en Palestine occupée.
    Le rapport a également noté que le Mossad avait soudoyé de hauts responsables marocains, affirmant que les relations secrètes entre Tel-Aviv et Rabat étaient plus stables que celles avec d’autres pays arabes.
    Haaretz a également révélé que la normalisation actuelle n’est pas venue du néant. Elle est le résultat de six années de relations dans plusieurs domaines politique, culturel et militaire y compris dans la coopération de renseignement, entre Tel-Aviv et Rabat.
    Tags : SaharaOccidental, Front Polisario, Maroc, Israël,
  • Sahara occidental : La reconnaissance de la RASD, condition préalable à la reprise des négociations avec le Maroc

    La République arabe sahraouie démocratique (RASD) n’est pas contre les solutions pacifiques, mais conditionne son retour à la table des négociations avec le Maroc à la reconnaissance par ce dernier du Sahara occidental en tant qu’Etat souverain membre à part entière de l’Union africaine (UA), a indiqué, mardi, le ministre de l’Information, porte-parole du gouvernement sahraoui, Hamada Salma Daf

    « La République sahraouie n’est pas contre les solutions pacifiques, elle y est même favorable, mais elle reste déterminée à poursuivre la lutte armée qui est fortement soutenue par le peuple sahraoui», a précisé Hamada Salma Daf dans une déclaration à l’APS. Concernant l’appel de l’Union africaine, lors de son récent sommet, aux deux parties au conflit à réunir les conditions d’un retour à la table des négociations, le responsable sahraoui a affirmé que la RASD «est prête à revenir à la table des négociations avec le Maroc et à œuvrer pour un nouvel accord de cessez-le-feu, mais à condition que le Maroc reconnaisse le Sahara occidental en tant qu’Etat souverain membre à part entière de l’UA».
    Lors de son 14e sommet extraordinaire, tenu par visioconférence le 6 décembre sous le thème «Faire taire les armes», l’Union africaine avait demandé au Conseil de paix et de sécurité (CPS) d’apporter les contributions attendues de l’UA en appui aux efforts de l’ONU pour engager les deux parties au conflit (Maroc et RASD), qui sont tous deux des Etats membres de l’Union africaine, à «préparer les conditions d’un nouveau cessez-le-feu et parvenir à une solution juste et durable au conflit, garantissant au peuple sahraoui son droit à l’autodétermination, conformément aux résolutions pertinentes de l’UA et de l’ONU et aux objectifs et principes de l’Acte constitutif de l’organisation panafricaine».
    A une question sur une éventuelle reprise des négociations, en l’absence d’un envoyé onusien, M. Selma Eddaf a précisé que sa présence «n’est pas nécessaire pour la reprise des négociations», étant un simple «médiateur» dans la question de règlement. «C’est le Conseil de sécurité qui ferait la différence. Malheureusement, ce dernier semble embarrassé par rapport aux membres permanents qui entravent le processus de règlement au Sahara occidental et l’instauration de la paix dans la région.»
    Concernant les développements de la situation sur le front de bataille, suite à la violation du cessez-le-feu par l’armée marocaine le 13 novembre dernier, il a souligné que «le moral du soldat sahraoui est plus qu’au top. Outre les triomphes qu’il réalise sur le front, il jouit d’un grand soutien du peuple sahraoui qui fait front commun». Il a rappelé l’élan de milliers de jeunes Sahraouis qui ont rejoint les casernes depuis le début de l’agression marocaine pour se porter volontaires dans les rangs de l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS). Par contre, «le moral de l’armée marocaine est au plus bas, les forces de l’armée sahraouie menant des attaques sur ses points de retranchement et ses bases. La riposte de l’armée marocaine demeure anarchique, car ne ciblant pas des points fixes, ce qui est désappointant pour le soldat marocain», a-t-il ajouté.
    Madrid sommée d’assumer ses responsabilités historiques
    Le gouvernement espagnol, puissance administrante au Sahara occidental, doit assumer ses responsabilités historiques et faire avancer en urgence le processus de décolonisation de ce territoire non autonome, sous occupation marocaine, a indiqué mardi l’Union générale des travailleurs d’Espagne (UGT) dans un communiqué, cité par l’agence sahraouie SPS. «La responsabilité maximale incombe au gouvernement espagnol», qui doit «nécessairement assumer l’urgence d’avancer courageusement» dans le processus de décolonisation du Sahara occidental, souligne l’organisation syndicale qui rappelle les obligations du gouvernement espagnol en termes de respect du droit international.
    L’UGT s’interroge sur la position contradictoire du gouvernement espagnol qui d’un côté «se vante de son caractère démocratique et de sa défense des droits de l’homme» mais s’abstient d’un autre côté de défendre ces principes dans le cas du Sahara occidental. Pour l’UGT, «le rôle de l’Espagne est fondamental en tant que puissance administrative du territoire du Sahara occidental» et aussi en raison de ses liens historique, politique et social particuliers avec son ancienne colonie.
    Malheureusement, «l’attitude du gouvernement et de la majorité de l’opposition espagnole montre un désintérêt volontaire basé sur des calculs géopolitiques jamais expliqués» mais qui, par ailleurs, prend en compte des intérêts politiques et économiques importants, ajoute le communiqué. L’organisation syndicale appelle à un consensus au sein de la classe politique espagnole, exhortant «l’opposition conservatrice au Parlement à renoncer à sa «position lâche sur un problème qui exige du courage».
    Déplorant le chantage exercé par le Maroc sur l’Espagne, l’UGT souligne que «la politique étrangère de l’Espagne ne peut continuer à être soumise aux menaces» marocaines. Rappelant, à ce titre, les droits politiques et économiques du peuple sahraoui, l’UGT regrette que «pendant des décennies ces droits reconnus aient été violés sans que les principaux acteurs de la scène politique internationale ne bougent le petit doigt pour apporter des solutions justes».
    «La situation s’est récemment aggravée avec l’avancée illégale des troupes d’occupation marocaines vers la frontière sahraouie avec la Mauritanie», sans que cette violation ne soit condamnée par les grandes puissances ou par l’Espagne», s’indigne l’UGT qui dénonce la décision unilatérale du président américain sortant, Donald Trump, de reconnaître la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental en violation des résolutions de l’ONU sur un territoire en attente de décolonisation.
    L’organisation n’a pas manqué de souligner la solidarité permanente entre les deux peuples espagnol et sahraoui.

    #SaharaOccidental #Polisario #Marruecos #España #PotenciaAdministradora #Descolonización

  • Sahara occidental-Maroc :L’Administration américaine revoit sa position après la mobilisation internationale

    Le ministre, conseiller à la Présidence sahraouie chargé des affaires politiques, Bachir Mustapha, a relevé, hier, «une certaine rétractation» de l’administration américaine de sa position vis-à-vis de la question du Sahara occidental, après la mobilisation internationale en appui à la légitimité de la question sahraouie, ajoutant que le peuple sahraoui espérait que la nouvelle administration veille à corriger les bévues du président sortant Donald Trump

    Dans une déclaration, le ministre sahraoui a affirmé une «certaine rétractation» des Etats-Unis de la position prise à l’issue de la récente annonce du président sortant, Donald Trump, sur le Sahara occidental, et ce, après la mobilisation internationale en appui à la légitimité de la question sahraouie, notamment la récente réunion du Conseil de sécurité qui a rappelé le fondement juridique de la question sahraouie.
    M. Bachir a estimé que cette rétractation s’est manifestée dans les déclarations du chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, lequel «a appelé au dialogue entre les différentes parties pour parvenir au règlement de la crise dans la région», arguant que la décision de Pompeo d’ouvrir un consulat virtuel dans la région occupée d’Al Ayoune, en citant bel et bien le Sahara occidental, en dépit de la décision de Trump, vient confirmer que «la prétendue reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental est conjoncturelle, voire une pure illusion». Il a estimé, en outre, que «Washington voudrait écarter la France et l’Espagne pour mieux s’imposer dans ce dossier et dans la région toute entière et partant garantir sa présence géostratégique dans la région.»
    Cependant, «le principal gagnant dans le troc américanomarocain demeure l’entité sioniste», a-t-il fait savoir, soulignant que l’alliance entre le Maroc et Israël dans les domaines politiques et des renseignements existait avant 1976, mais la direction sahraouie redoute aujourd’hui une alliance militaire qui constitue désormais une véritable menace pour la sécurité et la stabilité de la région. Il a souligné, par ailleurs, que les Sahraouis nourrissent un grand espoir dans la prochaine administration américaine et aspirent de sa part une position équilibrée et honorable qui cadre avec la place qu’occupaient les Etats-Unis sur la scène internationale.
    Compte tenu de ce qui précède, les dirigeants sahraouis aspirent aujourd’hui à davantage de sérieux de la part de Washington en vue de «corriger et rattraper les erreurs du président américain sortant, Donald Trump, essentiellement en ce qui concerne le droit des peuples à l’indépendance et la liberté», a-t-il dit, exprimant son souhait de voir le règlement politique parrainé par les Nations unies relancé par le président américain élu, à la faveur d’un agenda précis prévoyant la réactivation du rôle de la Mission des Nations unies pour l´organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) conformément à la résolution n° 960 du Conseil de sécurité onusien de 1991.
    Le membre du secrétariat national du Front Polisario a souligné que les Nations unies ont déployé, dans le cadre de la règlement politique du conflit au Sahara occidental, tous les moyens nécessaires et mis en place les conditions nécessaires, à savoir un plan politique précis, un calendrier détaillé et tous les moyens matériels afin d’aboutir à l’organisation d’un référendum. Et d’assurer que les dirigeants sahraouis poursuivaient leurs efforts diplomatiques en dépit de la conjoncture sanitaire difficile pour la relance de ce processus. 

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  • Les révélations de Wikileaks sur le Maroc : Quand l’obsession mène vers la dérive

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    Quand l’obsession mène vers la dérive, les officiels du Royaume Chérifien, n’hésitent devant rien pour discréditer l’Algérie sur la scène internationale, notamment en ce qui concerne le problème Sahraoui. Encore une fois, les révélations de WikiLeaks, viennent si besoin est de le confirmer.

    En effet, selon certains câbles diplomatiques américains et révélés par le site WiliLeaks dans leurs entretiens avec les diplomates et les responsables américains en visite à Rabat, les officiels marocains accusent les Algériens de mettre de la mauvaise volonté pour coopérer avec eux dans la lutte anti-terroriste.   

    C’est par exemple le cas du directeur général pour la surveillance du territoire (services de renseignements intérieurs), Abdelatif Hammouchi, Lors de la visite à Rabat de l’assistante du président américain pour la sécurité intérieure et l’antiterrorisme, Frances Fragos Townsend.

    « La coopération avec les Algériens est erratique  affirme Hammouchi. Parfois ils nous fournissent de très bonnes informations et parfois on dirait qu’il s’agit d’impasse ».

    Ces sont des partenaires difficiles, ajoute Yassine Mansouri (chef de la Direction générale des études et de la documentation, le service de contre-espionnage marocain, ndlr) », rapporte une note diplomatique du 31 juillet 2007, obtenue par TSA avant sa publication sur Wikileaks.   

    Plus tôt la même année, le Directeur général des affaires bilatérales au ministère marocain des Affaires étrangères Youssef Amrani, avait ainsi « suggéré que l’émergence d’AQMI était principalement due aux échecs du gouvernement algérien », rapporte une note du 18 mai. Une position que ne partagent visiblement pas les Etats-Unis qui défendent la politique anti-terroriste de l’Algérie.

    A l’accusation d’Amrani, un diplomate américain répond en effet que « le GSPC a été forcé de s’associer avec AQMI parce que le gouvernement algérien a réussi à le marginaliser ».   

    Dans la même note, le diplomate américain constate que Khalid Zerouali, en charge de la sécurité des frontières marocaines au ministère de l’Intérieur «s’est hérissé» lorsque les officiels américains ont cité l’Algérie comme « un modèle » dans la lutte anti-terroriste en Afrique du Nord.

    Pour Zerouali, « le Maroc est beaucoup plus stable et sûr alors que je ne peux pas voyager d’Alger à Oran sans crainte».

    Les documents de Wikileaks révèlent aussi que le Maroc soupçonne depuis longtemps l’Algérie de chercher à développer un programme nucléaire militaire.

    Une inquiétude rapportée notamment dans une note diplomatique américaine du 21 novembre 2006 transmise cinq jours après un entretien entre le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Omar Hilale et l’ambassadeur américain à Rabat au sujet du programme nucléaire de l’Iran. Hilale affirme ainsi qu’ « un Iran doté de l’arme nucléaire serait un désastre pour la région et spécialement pour le Maroc. Cela provoquerait une course à l’armement dans la région et cela accélèrerait la poursuite de ce qu’il a décrit comme un programme nucléaire militaire algérien similaire même s’il n’est que naissant».

    « Si l’Iran réussit, dans les dix ans, d’autres pays du Moyen-Orient auront la bombe et les Algériens suivront peu après, a-t-il dit », précise la note.   

    Enfin, selon Rabat, si les relations bilatérales avec Alger ne s’arrangent pas, la responsabilité serait entièrement algérienne.

    Dans le mémo du 31 juillet 2007, les diplomates américains rapportent qu’après une visite à Alger, Fouad Ali Himma, adjoint au ministre de l’Intérieur leur a affirmé que « les efforts marocains répétés pour réduire l’abîme diplomatique ont été rejetés.

    Il a assuré avoir dit aux Algériens que le Maroc était prêt à rouvrir sa frontière et à prendre d’autres mesures pour rétablir la confiance, mais les Algériens ne nous ont jamais dit ce qu’ils voulaient», citent-ils.

    Il a attribué ce qu’il décrit comme l’intransigeance algérienne à l’écart générationnel et de mentalités entre les dirigeants des deux pays », rapporte la note américaine qui précise que Himma est un proche du roi Mohammed VI souvent considéré comme plus puissant que le ministre de l’Intérieur lui-même. 

    Réflexion, 4/12/2010