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Sahara Occidental : L’Espagne défend le «rôle central» de l’ONU
Sahara Occidental, Maroc, Espagne, Pedro Sanchez, #SaharaOccidental, #Maroc,Le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, a plaidé, jeudi à New York, pour «une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable» concernant la question du Sahara occidental, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU.«L’Espagne continue de défendre le rôle central de l’ONU et nous appuyons les efforts du Secrétaire général» concernant le dossier sahraoui, a-t-il rappelé, lors des travaux de la 76e session de l’AG de l’ONU, qui se poursuivent jusqu’au 27 septembre.L’ONU préconise l’organisation d’un référendum d’autodétermination au profit du peuple du Sahara occidental. D’autre part, M. Sanchez a souligné que «l’Espagne a une nouvelle politique pour l’Afrique».«Nous souhaitons accompagner les Africains dans leur propre recherche de prospérité et de progrès, et sommes fermement convaincus que le progrès de l’Afrique sera aussi le nôtre», a-t-il poursuivi.En juin dernier, le secrétaire d’État espagnol, chargé de la Promotion de l’image extérieure de l’Espagne, Manuel Muniz, avait affirmé que la position de Madrid sur le Sahara occidental n’avait pas changé et ne changera pas, malgré les relations très tendues avec le Maroc et la pression qu’il exerce sur l’Espagne pour pousser ce pays à reconnaître sa prétendue souveraineté sur les territoires sahraouis.M. Muniz avait souligné que la position espagnole dans ce conflit était «connue et constante, inchangée depuis des décennies, en plus d’être parfaitement encadrée dans les résolutions du Conseil de sécurité et dans le consensus international».«Nous soutenons depuis le début la demande du Conseil de sécurité des Nations unies, celle de mener un dialogue entre les parties sahraouie et marocaine sur le statut de la région sous l’arbitrage de la Minurso (Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental)», avait-il affirmé à l’agence de presse espagnole EFE.«C’est notre position. Elle n’a pas changé et ne changera pas», avait-il soutenu. -
Sahara occidental : Soutien inconditionnel de Pretoria, Windhoek et du Lesotho au droit à l'autodétermination
Sahara Occidental, Maroc, Afrique du Sud, Lesotho, Namibie, #SaharaOccidental,Le président de la République d’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, a réaffirmé, jeudi à New York, le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, conformément aux décisions pertinentes de l’UA et aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU.«Nous réaffirmons notre position sur le droit du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination, conformément aux décisions pertinentes de l’Union africaine (UA) et aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU», a déclaré Cyril Ramaphosa, au cours de son discours devant la tribune de l’ONU. Outre la question sahraouie, Cyril Ramaphosa a mis l’accent sur le droit du peuple palestinien à l’autodétermination.«Le droit du peuple palestinien à l’autodétermination a été évoqué dans cette Assemblée générale depuis presque aussi longtemps que cet organe existe. Nous le soulevons à nouveau aujourd’hui, non pas parce que la pratique nous y oblige, mais parce que nous croyons fermement qu’il n’y aura pas de paix et de justice tant que le peuple palestinien n’aura pas été libéré de l’occupation et n’aura pas exercé les droits que les Nations unies défendent», a-t-il affirmé.«Nous avons la responsabilité, en tant que nations du monde, de ne ménager aucun effort pour trouver une solution juste, durable et pacifique fondée sur des paramètres convenus à l’échelle internationale et inscrits dans les résolutions pertinentes de l’ONU», a-t-il ajouté.Le président de l’Afrique du Sud a, en outre, déclaré que son pays poursuit ses efforts pour contribuer à la paix et à la sécurité internationales en tant que membre de la Commission de consolidation de la paix et à travers son engagement continu dans les missions de maintien de la paix de l’ONU.Pour sa part, le président de la Namibie, Hage G. Geingob, a plaidé également à New York pour le droit inaliénable du peuple sahraoui à la liberté et à l’indépendance, saluant la nomination d’Alexander Ivanko, nouveau représentant spécial du SG de l’ONU au Sahara occidental.«Cela fait maintenant près de 50 ans que le peuple du Sahara occidental attend toujours d’exercer son droit inaliénable à la liberté et à l’indépendance», a déploré le Président namibien, lors de son discours devant la tribune de l’ONU.Il a déclaré «espérer» que le nouveau représentant spécial du SG de l’ONU pour le Sahara occidental consacre toute son attention à la question, pour permettre au peuple du Sahara occidental d’exercer son droit à l’autodétermination.Évoquant la Palestine, le chef de l’État namibien s’est indigné du fait que «cette question, qui en est à sa 73e année après la Nakba, n’est toujours pas résolue», appelant à la reprise du dialogue et à la solution à deux États.«Sur cette question cruciale, la Namibie souhaite amplifier la déclaration du Secrétaire général (de l’ONU) Antonio Guterres, qui a explicitement indiqué que les dirigeants des deux parties devraient reprendre un dialogue significatif, reconnaissant la solution à deux États comme seule voie vers une paix juste et globale», a souligné le Président Geingob.Droit inaliénableLe Lesotho a regretté, jeudi, que le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination ne soit toujours pas garanti.«Il est regrettable que le (problème du) déni persistant du droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination ne soit toujours pas résolu», a indiqué, jeudi, le Premier ministre du Lesotho, Moeketsi Majoro, lors de la 76e session de l’Assemblée générale (AG) de l’ONU.«Le peuple du Sahara occidental aspire à la paix, à la liberté et à l’obtention du droit de déterminer son propre destin», a-t-il ajouté.«Depuis de nombreuses années, les efforts de l’ONU pour faciliter la transition vers l’indépendance (du Sahara occidental) n’ont donné aucun résultat concret», a-t-il déploré.Il a rappelé, en outre, que le Lesotho attend «avec intérêt la conclusion du processus au Sahara occidental, afin que le peuple de ce pays puisse librement déterminer son propre avenir». -
Maroc: Quand la MAP s’essaye à l’art difficile du fact checking et échoue lamentablement
Maroc, Sahara Occidental, Cour Européenne de Justice, #Maroc, #SaharaOccidental,
Le correspondant de la MAP à Bruxelles vient de grimper d’un palier dans la novlangue propagandiste qui est consubstantielle à cette agence de presse.Désormais, il ne s’agit plus seulement de convertir les échecs essuyés dans la capitale européenne en glorioles bien pitoyables, mais bien plus de s’attaquer aux médias qui rapportent des informations véridiques sur la position de l’UE, vis-à-vis de la question du Sahara Occidental.Un bref rappel des faits s’impose. L’agence de presse algérienne, APS, a publié, le 4 juillet 2020, une dépêche intitulée «L’UE ne reconnaît pas la marocanité du Sahara Occidental», en référence à une réponse écrite du Haut Représentant de l’UE, Josep Borrell, à une question d’un député européen sur l’indication de l’origine des produits alimentaires importés dans l’UE, en provenance du Sahara Occidental.La limpidité de cette réponse semble avoir énormément irrité le Makhzen au point que le Diafoirus de la MAP à Bruxelles a été instruit de pondre à la hâte une dépêche, mal ficelée et infestée de contrevérités, pour s’attaquer à l’APS, en lui imputant à tort la commission d’une prétendue «fake news».Le syndrome des guillemetsPour déconstruire cette dépêche absconse, rien de tel que de citer, dans le texte, la déclaration du Haut Représentant de l’Union européenne telle qu’elle a été retranscrite, le 3 juillet 2020, sur le site officiel du Parlement européen.Il est ainsi écrit noir sur blanc que «la position de l’UE concernant le Sahara Occidental est guidée par les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et demeure que le Sahara Occidental est un territoire non autonome, dont le statut final sera déterminé par les résultats des processus dirigé par l’ONU, que l’UE soutient pleinement».Vous avez bien lu : territoire non autonome dont le statut reste à déterminer. Cela ne souffre aucune ambigüité et veut bien dire que le Sahara Occidental n’est pas un territoire marocain. Toute personne, qui n’est pas frappée d’imbécilité chronique, le comprend ainsi. Sont exclus, bien entendu, ceux qui sont biberonnés à la fiction auto-suggestive du «Sahara marocain», thèse auto-entretenue par le Makhzen et ses relais médiatico-propagandistes dopés à la méthode Coué.En réalité, les agenciers de la MAP répugnent à reprendre, de manière sincère et fidèle les communications officielles de l’UE et leurs dépêches stéréotypées manquent cruellement de guillemets pour des «journalistes» voulant s’adonner à un travail sérieux de fact checking.Comble de malchance pour ces derniers, le même Haut Représentant de l’Union européenne, Josep Borrel, vient de faire publier, ce jour, une nouvelle réponse à une question écrite posée par l’eurodéputé allemand Guido Reil, qui ne laisse aucune marge aux interprétations délibérément tendancieuses de la part des représentants patentés de la puissance occupante du Sahara Occidental.En effet, la toute récente déclaration du chef de la diplomatie européenne réaffirme, une nouvelle fois, que «la position de l’UE concernant le Sahara Occidental demeure que le Sahara Occidental est un territoire non autonome, dont le statut final sera déterminé par les résultats du processus en cours dirigé par l’ONU».«L’UE rappelle son soutien aux efforts du secrétaire général des Nations unies pour parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, qui garantira l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental dans le cadre d’arrangements conformes aux principes et aux objectifs de la Charte des Nations unies», a-t-il précisé.Une réponse, en termes identiques, avait été formulée par ce même responsable en date du 18 février 2020, sous la référence E-004218.De même, cet agencier de la MAP, qui hante les couloirs du PE, ne peut pas ignorer la résolution du Parlement européen du 16 janvier 2019 accompagnant l’accord agricole UE-Maroc qui transcrit explicitement dans son point «P» la phrase suivante : «Considérant que l’Union européenne et ses Etats membres ne reconnaissent pas la souveraineté marocaine sur le territoire du Sahara Occidental.»S’agissant des références tronquées et biaisées, au sujet de positions soi-disant favorables à la «marocanité» du Sahara Occidental, exprimées par le commissaire européen à l’Economie, Paolo Gentiloni, et à sa compatriote, l’ancienne Haute Représentante de l’UE, Federica Mogherini, il convient, une fois de plus, de convoquer les guillemets pour prendre cet agencier, incorrigiblement manipulateur, la main dans le sac.Le commissaire Gentiloni a pris grand soin de souligner clairement dans sa réponse (référencée E-004342/2019), en date du 26 mars 2020, que les accords conclus entre l’UE et le Maroc le sont «sans préjudice des positions respectives des parties sur le statut du Sahara Occidental».Tandis que l’ancienne cheffe de la diplomatie de l’UE, Federica Mogherini, a dédié sa dernière réponse parlementaire à une question sur le Sahara Occidental, le 29 novembre 2019 (référence E-002937/2019), en affirmant que «la position de l’UE consiste à soutenir les efforts du secrétaire général des Nations unies pour parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, qui garantira l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental dans le cadre d’arrangements conformes aux principes et objectifs de la Charte des Nations unies».Une phobie de la jurisprudence européenneCe goût immodéré pour la désinformation et la manipulation chez les agenciers de la MAP s’accompagne systématiquement d’un florilège vaniteux et imaginaire de soi-disant «cautions» attribuées à tort à des responsables européens pour «réécrire» à la sauce makhzenienne les éléments de droit consacrés par la jurisprudence européenne.En fait, les seules cautions que la chancellerie marocaine à Bruxelles a pu débaucher se résument à un quarteron d’eurodéputés racistes et xénophobes qui émargent au Rassemblement national (ex-Front national) et qui font l’objet d’enquête de la part de l’Office européen de lutte contre la fraude (OLAF) comme la très «intéressée » Frédérique Bilde qui est citée dans l’affaire des assistants fictifs du FN – elle doit rembourser la somme conséquente de 40 000 euros – et son sinistre et haineux acolyte, Nicolas Bay, qui glorifie la colonisation française à longueur de tweets, car l’indépendance de l’Algérie lui est restée au travers de la gorge.Pris dans son élan de faussaire zélé, l’agencier de la MAP soutient crânement que «dans chaque affaire portée devant la Cour de justice de l’UE (CJUE), le recours du Polisario est rejeté systématiquement comme irrecevable» (sic).Bien entendu, il se garde bien d’expliquer que la CJUE considère dans ses arrêts que «le peuple du Sahara Occidental doit être regardé comme étant un tiers» (point 106 de l’arrêt C-104/16 P du 21 décembre 2016) et qu’en vertu du principe d’autodétermination, qui «fait partie des règles de droit international applicables dans les relations entre l’Union et le royaume du Maroc» (point 89 dudit arrêt), le Sahara Occidental dispose d’un «statut de territoire séparé et distinct» (point 92 dudit arrêt), le Front Polisario ne peut donc être regardé comme ayant la qualité pour agir en annulation d’un accord qui ne couvre pas son territoire. Voilà l’explication de l’irrecevabilité du Front Polisario, sur le plan purement formel, telle qu’explicitée par la CJUE. Cela n’a absolument rien à voir avec le fond.De plus, dans ce même arrêt du 21 décembre 2016, la Commission européenne reconnaît que «l’inclusion du Sahara Occidental, sans le consentement du peuple sahraoui, dans les accords d’association de libéralisation UE-Maroc serait contraire au droit à l’autodétermination». Sachant que l’Exécutif de l’UE a déclaré ne pas contester «la qualité de représentant du peuple sahraoui dont jouit le Front Polisario et qui lui a été reconnue par l’Assemblée générale de l’ONU» (point 44 de l’arrêt T512/12 du 10 décembre 2015).Ces positions de principe seront confortées par l’arrêt du 27 février 2018 (C-266/16) lequel affirme que «l’accord de pêche conclu entre l’UE et le Maroc est valide dès lors qu’il n’est pas applicable au Sahara Occidental et aux eaux adjacentes à celui-ci» (point 88). Avant de réitérer l’exigence du «consentement» du peuple sahraoui, préalablement à toute extension d’accord à ce «territoire distinct et séparé», indépendamment du caractère «bénéfique» dudit accord.Bien plus encore, la résolution du Parlement européen du 16 janvier 2019 accompagnant l’accord agricole UE-Maroc mentionne dans son point «P» : «Considérant que l’Union européenne et ses Etats membres ne reconnaissent pas la souveraineté marocaine sur le territoire du Sahara Occidental ; que les Nations unies et l’Union africaine reconnaissent le Front Polisario comme étant le représentant de la population du Sahara Occidental».Enfin, dans une ordonnance du 15 novembre 2019, en lien avec le recours en annulation de l’accord agricole UE-Maroc (affaire T-279/19), le tribunal de l’UE rappelle notamment que le Sahara Occidental «est un territoire non autonome, disposant en droit international d’un statut séparé et distinct du royaume du Maroc» (point 10) ; et que «la notion de territoire du Maroc, applicable dans le cadre de l’accord d’association, doit être comprise comme renvoyant à l’espace géographique sur lequel le royaume du Maroc exerce la plénitude des compétences reconnues aux entités souveraines par le droit international, à l’exclusion de tout autre territoire, tel que celui du Sahara Occidental» (point 33).Face à ces éclairages aveuglants sur la non-reconnaissance par l’UE de la marocanité du Sahara Occidental, comment alors expliquer l’égarement et le délire du correspondant de la MAP à Bruxelles autrement que par la grande frustration de Rabat qui vit très mal les avancées enregistrées par la cause sahraouie au sein des différentes sphères de l’Union européenne.Nul ne doute que ces avancées seront confirmées avec éclat en fin d’année lorsque la CJUE annulera les accords scélérats Maroc-UE – agriculture et pêche, obtenus au terme d’une véritable forfaiture – qui spolient le peuple du Sahara Occidental, en attentant à ses droits inaliénables et imprescriptibles et à sa souveraineté permanente sur ses ressources naturelles.S. H.(*) Politologue -
Sahara Occidental : Le Sénat espagnol reçoit une délégation sahraouie
Sahara Occidental, Espagne, Sénat, Maroc, #SaharaOccidental, #Maroc,Le Sénat, chambre haute du Parlement espagnol, a reçu ce mercredi une délégation diplomatique sahraouie conduite par Oubi Bouchraya El Bachir, membre du secrétariat national du Polisario, représentant de celui-ci auprès de l’Union Européenne ainsi que Abdullah El Arabi, représentant de la RASD au niveau du royaume ibérique.La délégation sahraouie, reçue par des parlementaires représentants les différents courants politiques en Espagne, s’est attelée à expliquer la nouvelle et inquiétante donne qui prévaut sur le terrain depuis le 13 novembre passé, date de reprise du conflit armé, à la suite de la rupture unilatérale par le Maroc du cessez-le-feu de 1991 lorsqu’il a décidé d’attaquer la zone tampon d’El Guerguerat.La situation des droits de l’Homme dans les territoires occupés a elle aussi fait l’objet d’un exposé déraillé, au regard des graves dépassement qui sont régulièrement commis par les soldats et les policiers marocains à l’égard des citoyens marocains. Un exposé des efforts nombreux du Polisario pour arriver à un règlement pacifique et conforme au droit international de cette affaire de colonisation par le Maroc des terres sahraouies, doublé par le pillage systématique de leurs immenses richesses.Les vins efforts du Polisario remontent à plus de 30 ans, a tenu à rappeler Bouchraya. Ces derniers ont cependant été vains face aux blocages et louvoiements marocains. Sa politique du fait accompli aussi. Or, aujourd’hui, le développement de la situation sur les plans diplomatique et militaire est des plus préoccupant, a tenu à mettre en garde la délégation sahraouie.Rafik BaktiniLa Patrie News, 23/09/2021 -
Algérie : Principes inaliénables
Algérie, Maroc, Sahara Occidental, Palestine, Libye, #Algérie, #Maroc, #SaharaOccidental,
Par Mohamed B.
Qu’il s’agisse des questions régionales et internationales, notamment la question sahraouie, de la situation prévalant en Libye ou des derniers développements au Moyen-Orient, en Afrique et dans la région du Sahel en particulier, la position de l’Algérie demeure constante et vise à renforcer la paix et la sécurité.
La diplomatie algérienne agit dans le respect de la souveraineté des pays, de leur indépendance et de leur intégrité territoriale, rejette l’ingérence dans les affaires internes, plaide pour les règles de bon voisinage, le règlement pacifique des conflits et le soutien aux causes justes.
L’Algérie soutient le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et poursuit ses efforts pour sensibiliser la communauté internationale, particulièrement le Conseil de sécurité de l’ONU, au sujet de l’importance à accorder au traitement de cette question avec le sérieux et la responsabilité nécessaires, conformément à la légalité internationale et à la doctrine de l’ONU en matière de décolonisation.
La position de l’Algérie se vérifie également à l’égard de la Libye. Notre diplomatie est restée en permanence à équidistance des parties en conflit, convaincue que le règlement de la crise qui affecte ce pays passe par une solution exclusivement politique inter-libyenne.
Alger déploie ses efforts en faveur de la consolidation de la coordination et la concertation entre les pays voisins de la Libye et les acteurs internationaux afin d’accompagner les Libyens dans la concrétisation du règlement politique de la crise.
Claire, constante et inébranlable, la position de l’Algérie à l’égard de la cause palestinienne n’a jamais dévié depuis des décennies. C’est une cause sacrée, selon l’affirmation du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Position on ne peut plus honorable au moment où s’orchestrait un mouvement de normalisation, où un marchandage honteux et moyenâgeux se perpétrait sur le dos des peuples palestinien et sahraoui entre le royaume chérifien et l’entité sioniste.
L’Algérie soutient les droits du peuple palestinien à l’autodétermination et à l’institution de son Etat avec El Qods pour capitale à travers l’application des résolutions de la légalité internationale et le rejet de la politique du fait accompli.
L’ambassadeur de l’Etat de Palestine à Alger, Amine Makboul, avait indiqué que l’Algérie, vu son poids arabe, islamique, africain et international, est la mieux habilitée pour réaliser l’unification arabe et diriger un axe diplomatique en vue de défendre le peuple palestinien.
S’il faut brièvement résumer cette action diplomatique, en saisir sa ligne de conduite, il convient de dire qu’elle s’oriente avec force et conviction vers la défense des intérêts de la nation, la contribution à la sécurité et la stabilité régionales, le renforcement des liens avec l’Afrique et le monde arabe, le développement du partenariat et de la paix dans le monde, vers une réorientation de sa stratégie économique comme l’indique le Plan d’action du gouvernement pour la mise en œuvre du programme du président Tebboune.
M. B.
El Moudjahid, 23/09/2021
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« Sahara occidental : protéger les défenseurs des droits humains, les journalistes et les prisonniers politiques »
Sahara Occidental, Maroc, droits de l’homme, #Maroc, #SaharaOccidental,avec M. Gianfranco FattoriniCo-coordinateur – Groupe de Soutien de Genève pour la Protection et la Promotion des Droits Humains au Sahara occidentalMme Tone S. MoeJuristeAvec le témoignage de plusieurs victimesTrente ans après le déploiement de la Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara occidental (MINURSO) le peuple sahraoui attend toujours de pouvoir exercer librement son droit à l’autodétermination et à l’Independence, en conformité avec la résolution 1514 (XV) par laquelle l’Assemblée générale de l’ONU avait adopté la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux.L’occupation prolongée et l’annexion illégale de la plus grande partie du Territoire Non Autonome du Sahara occidental par le Royaume du Maroc sont la cause de violations systématiques graves des droits humains du peuple sahraoui et des normes du droit international humanitaire, souvent documentées par les mécanismes onusiens des droits humains.Avec la rupture du cessez-le-feu et la reprise du conflit armé le 13 novembre 2020, la répression exercée par les forces d’occupation marocaines sur les défenseurs des droits humains, les journalistes et les prisonniers politiques sahraouis s’est aggravée.Les défenseurs des droits humains et les journalistes doivent faire face aux menaces répétées, mauvais traitements, torture, viols, arrestations et détentions arbitraires, arrêts domiciliaires arbitraires, alors que les prisonniers politiques sont éloignés à des centaines de kilomètres de leurs familles, privés de visites, d’assistance médicale, mis à l’isolement ou mélangés à des prisonniers de droit commun porteurs du Covid-19.Les 300 organisations membres du Groupe de Soutien de Genève pour la Protection et la Promotion des Droits Humains au Sahara occidental veulent attirer l’attention de la communauté internationale sur la situation du peuple sahraoui qui attend depuis 1966 l’organisation du référendum d’autodétermination et lancent un appel pour une réelle protection des défenseurs des droits humains, les journalistes et les prisonniers politiques.Plus d’informations sur: http://www.genevaforwesternsahara.orgClub suisse de la presse, 22/09/2021 -
ISACOM dénonce les activités de Lafarge au Sahara occidental
Sahara Occidental, Maroc, Lafarge, #SaharaOccidental, #Maroc, #LafargeL’Instance sahraouie contre l’occupation marocaine (ISACOM) a dénoncé l’implication de Lafarge Ciments Sahara, filiale du groupe LafargeHolcim, dans le soutien à l’occupation marocaine du Sahara occidental.Dans un communiqué cité par l’Agence de presse sahraouie (SPS), l’instance sahraouie a estimé qu’en investissant dans un projet en partenariat avec la holding royale marocaine « Al Mada » à Layoune occupée, la compagnie internationale s’implique dans un crime contre l’humanité au Sahara occidental.« Plusieurs multinationales continuent de se soustraire à leurs obligations juridiques et morales et aux exigences du droit international au Sahara occidental en lien avec la question de l’exploitation des ressources naturelles des territoires dont les peuples n’ont pas encore exercé leur droit à l’autodétermination, et ce, en violation de la Charte des Nations Unies, en particulier l’article 73 », a affirmé l’ISACOM.Et d’expliquer que ces sociétés font des investissements et concluent des contrats commerciaux avec les autorités d’occupation mar ocaines contre la volonté et les intérêts du peuple sahraoui.Faisant l’objet d’une information judiciaire, le cimentier français Lafarge est soupçonné d’avoir versé des fonds à des groupes terroristes en Syrie, a souligné le communiqué, rappelant la décision de la cour de cassation française, en date du 7 septembre 2021, invalidant l’annulation des poursuites pour complicité de crime contre l’humanité.Selon l’instance sahraouie, LafargeHolcim a fait des investissements dans les territoires occupés du Sahara occidental, au mépris du droit international et des droits inaliénables du peuple sahraoui, notamment à l’autodétermination et à l’indépendance.L’ISACOM a demandé au groupe franco-suisse LafargeHolcim de cesser de soutenir l’occupation du Sahara occidental en mettant fin à la présence illégale de sa filiale dans les territoires sahraouis occupés. -
Maroc-Algérie: Belani recadre Omar Zniber
Maroc, Algérie, Sahara Occidental, droits de l’homme, #Maroc, #SaharaOccidental, #Algérie,En réponse aux mensonges recyclés du Makhzen : Belani recadre le MarocainPour le représentant de la diplomatie algérienne, le Maroc est acculé car la mobilisation à Genève va prendre de l’ampleur pour dénoncer les violations délibérées au Sahara occidental.Hasna YACOUBLes diplomates portant le prénom «Omar», portent-ils aussi un gène d’antialgérianité? On est presque tenté de le croire puisque après Omar Hilale, c’est au tour de Omar Zniber de verser son fiel sur l’Algérie. Sujet obéissant du roi, Zniber, représentant permanent du Maroc auprès de l’Office des Nations unies à Genève, se devait d’honorer la réputation du royaume, celle d’être un pays hostile, provocateur et belliqueux envers son voisin de l’Est.Le «pétard» qu’a voulu lancer Zniber à la «figure» de l’Algérie en évoquant une prétendue «présence d’instructeurs du Hezbollah dans les camps de réfugiés à Tindouf», a très vite été «mouillé» par la forte diplomatie algérienne. Et c’est l’envoyé spécial chargé de la question du Sahara occidental et des pays du Maghreb, qui s’en est chargé.Il n’a pas fallu beaucoup à Amar Belani pour démolir le tas de mensonges tissés par le diplomate marocain. Belani a commencé par pointer les «mensonges» et la «manipulation grossière» contenus dans la lettre adressée, le 14 septembre dernier, par l’ambassadeur du Maroc à la 48e session du Conseil des droits de l’homme à Genève.«L’étoffe de certains diplomates marocains est un tissu de mensonges qu’ils tricotent inlassablement, notamment lorsqu’ils sont acculés par les appels pressants émanant des groupes de soutien à la cause juste du peuple du Sahara occidental», a indiqué le représentant de la diplomatie algérienne avant d’ajouter que «l’ambassadeur marocain (Omar Zniber, Ndlr), tout comme son prédécesseur, sont des stakhanovistes de la manipulation grossière.Ils sont passés maîtres dans l’art de recycler les mensonges éhontés de leur ministre qui avait inventé de toutes pièces, en mai 2018, la fable grotesque des instructeurs du Hezbollah, celle-ci avait été déconstruite et démentie dans les faits».Belani a estimé, par la suite, qu’il était nécessaire de faire un rappel: «L’on se souvient que le royaume du Maroc était à la recherche d’un prétexte, pour annoncer la rupture des relations diplomatiques avec un pays du Moyen-Orient et engranger ainsi des dividendes auprès de certains partenaires régionaux et extrarégionaux», signale-t-il.En mai 2018, le Maroc avait rompu ses relations avec l’Iran, arguant d’un prétendu soutien du Hezbollah libanais, allié de Téhéran, au Front Polisario.«Tout ceci pour dire que la corde du mensonge est courte, que les propos de l’ambassadeur marocain sont sans intérêt et que la mobilisation à Genève va prendre de l’ampleur pour dénoncer la répression, les violations méthodiques et délibérées des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental», a conclu Amar Belani.Il faut rappeler que si le Maroc reprend de plus belle ses attaques, c’est parce qu’il a perdu tout espoir d’une médiation après la déclaration limpide du MAE, Ramtane Lamamra.Ce dernier avait clairement signifié que la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc était «définitive et irréversible».C’est pourquoi, le Maroc, qui a commencé par servir de «franchise diplomatique» à Israël pour proférer des menaces à peines voilées à l’égard de l’Algérie au sujet de «son rapprochement avec l’Iran», s’affiche maintenant publiquement aux côtés de son allié sioniste en lui servant de porte-voix, pour recycler la fable grotesque des instructeurs du Hezbollah.L’Expression, 22/09/2021 -
Sidi Mohamed Omar : «Le Front Polisario n’acceptera pas le fait accompli du Maroc dans les territoires occupés»
Sahara Occidental, Maroc, ONU, Front Polisario, #SaharaOccidental, #Maroc,Le diplomate sahraoui M.Ammar auprès de l’ONU avertit Rabat : «Le Front Polisario n’acceptera pas le fait accompli du Maroc dans les territoires occupés»Dans une lettre envoyée au secrétaire général des Nations unies (ONU) Antonio Guteress, le représentant du Front Polisario auprès de l’institution onusienne, Mohamed Ammar a rapporté un démenti cinglant aux contenus du message du délégué du royaume chérifien auprès de l’ONU, qui a évoqué les élections générales du Maroc, en incluant les territoires sahraouis, sous occupation, en violation du Droit international.Le responsable sahraoui affirme dans sa lettre que Rabat «vise «à imposer la politique du fait accompli» au Sahara occidental, dernière question de décolonisation en Afrique inscrite à l’ONU et l’Union africaine(UA).Le représentant du Front Polisario à l’ONU, responsable de la coordination avec la mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso), Sidi Mohammed Ammar, affirme, que «comme à l’accoutumée, l’État d’occupation marocaine a employé en vue de mettre en œuvre sa mascarade électorale dans les territoires occupées du Sahara occidental de grands nombres de colons marocains» qui se sont déplacés, poursuit-il « illégalement dans le territoire sahraoui depuis le début de l’occupation le 31 octobre 1975 », ce qui est une violation flagrante, rappelle le SG de l’ONU «des règles élémentaires du Droit humanitaire international et des décisions y afférentes des Nations unies» précise le coordinateur du Front Polisario avec la Minurso.Estimant que « le taux de participation élevé mentionné dans ladite lettre du representant de l’occupant marocain à l’ONU, « sont de pures affabulations et un écran de fumée» dans l’intention, poursuit le responsable sahraoui «de dissimuler la forte abstention du peuple sahraoui dans les villes occupées du Sahara occidental ».Soulignant dans sa lettre que « les autorités d’occupation marocaines ont annoncé plus de 9000 bulletins nuls dans la ville de Laâyoune », il informe le SG de l’Onu, que ces bulletins nuls « portent les mentions Oui pour l’Indépendance. Vive la République sahraouie».Il faut dire que c’est une des nouvelles manières à laquelle ont recouru les Sahraouis des territoires occupés, dans le sillage de leur lutte et mobilisation contre l’occupant marocain, en qui son armée est stationnée tout au long du mur de la honte séparant le territoire du Sahara occidental peine à être à l’abri des frappes de l’armée de libération du peuple sahraoui.Le diplomate sahraoui s’est dit « vivement étonné » de voir que le Maroc avance, que les Sahraouis dans les villes occupées du Sahara occidental « soutiennent les politiques d’un système expansionniste ».Pour le représentant du Front Polisario auprès de l’ONU, Rabat devrait alors s’interroger sur les raisons et les causes à l’origine de son refus de se plier au Droit international au Sahara occidental, lequel droit stipule la tenue du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui sous la supervision des Nations unies, que « l’occupant marocain a approuvé officiellement et s’est engagé même à en respecter l’issue » en 1991, et qu’il a par la suite renié.Pour le diplomate, « l’Etat d’occupation marocaine est non seulement connu pour sa nature non-démocratique et despotique », mais aussi, affirme le responsable sahraoui « pour son refus continu d’assumer ses engagements et devoirs internationaux ».Le représentant du Front Polisario à l’ONU a affirmé que le peuple sahraoui « demeure encore privé de ses droits fondamentaux », notamment, précise-t-il « son droit imprescriptible à l’autodétermination et à l’indépendance » rappelle le diplomate Mohamed Ammar, la communauté internationale.Avertissant dans sa lettre que l’immobilisme des Nations unies et la communauté internationale , à faire valoir la force du Droit international, au Sahara occidental, dernière question de décolonisation en Afrique, « n’encourage pas seulement l’État colonial marocain à poursuivre impunément ses tentatives d’imposer son occupation illégale par la force de parties du Sahara occidental » mais expose, affirme-t-il « au danger la paix et la stabilité dans toute la région » a averti le diplomate sahraoui.Il a appelé, dans sa lettre à l’adresse du SG de l’ONU « les Nations unies et la communauté internationale à mettre en œuvre leur engagement annoncé à maintes reprises, quant à une solution pacifique, juste et durable au Sahara occidental », et à prendre, a-t-il ajouté « des mesures concrètes en vue de permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit imprescriptible à l’autodétermination et à l’indépendance, en toute liberté et démocratie ».Au final et après avoir réitéré l’engagement du Front Polisario quant à une solution pacifique, à même de mettre fin à la colonisation au Sahara occidental, le diplomate a affirmé que « le Front Polisario n’acceptera jamais le fait accompli que l’Etat d’occupation tente d’imposer par la force dans les villes occupées du Sahara occidental » et qu’il poursuivra, sa lutte « par tous les moyens légitimes, en vue de défendre les droits sacrés du peuple sahraoui et ses aspirations nationales à la liberté et à l’indépendance ».Karima BennourLe Courrier d’Algérie, 22/09/2021 -
Rupture des relations avec le Maroc : L’Algérie a adressé un «message approprié»
Algérie, Maroc, Sahara Occidental, #Maroc, #Algérie, #SaharaOccidental,Lamamra à la chaîne CNN , Libye : «Nous ne soutenons aucune partie, à l’exception du peuple»«L’Algérie est à équidistance des belligérants en Libye et ne soutient aucune partie, à l’exception du peuple libyen», a déclaré le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra.«C’est faux, l’Algérie ne soutient aucune partie en Libye, à l’exception du peuple libyen lui-même», a déclaré le chef de la diplomatie algérienne, dans une interview accordée à CNN International, en marge de sa participation à la 76e session de l’Assemblée générale de l’ONU.«S’il y a un pays dans la région qui est à équidistance de tous (les protagonistes) en Libye, c’est précisément l’Algérie, donc j’estime que cela doit être corrigé», a-t-il affirmé, en réponse à une question sur des allégations contre l’Algérie, selon lesquelles Alger ne serait pas un «intermédiaire honnête» dans le processus de règlement de la crise en Libye, car soutenant une partie opposée à l’autorité actuelle.Rupture des relations avec le Maroc : L’Algérie a adressé un «message approprié»La rupture des relations avec le Maroc était une décision que l’Algérie devait prendre, afin d’envoyer le «message approprié» au gouvernement du pays voisin, après «des actes hostiles à la souveraineté et à l’unité de l’Algérie», a, par ailleurs, déclaré le chef de la diplomatie algérienne, lors de cette interview diffusée hier.«L’Algérie a été extraordinairement patiente face à tous les actes que le Maroc a commis contre sa souveraineté et son unité. C’est pour cela que nous pensons qu’une telle décision (la rupture des relations) a envoyé le message approprié au gouvernement du Maroc, pour lui signifier que nous ne pouvions nous permettre d’accepter davantage le comportement de ce pays voisin», a-t-il affirmé.Il a expliqué, en outre, que la décision de rompre les relations diplomatiques avec le Maroc était «une manière civilisée de mettre un terme à une situation qui ne pouvait durer davantage sans causer de dommages et qui risquait de mener les deux pays vers une voie non souhaitable».M. Lamamra, qui faisait allusion au soutien affiché par l’ambassadeur du Maroc à l’ONU, en juillet dernier, à une prétendue volonté d’indépendance de la Kabylie, a rappelé que l’Algérie avait demandé des explications aux autorités marocaines à ce sujet, mais aucune explication n’avait été fournie.«Le gouvernement algérien devait prendre une décision souveraine», a-t-il ajouté, estimant que «dans une situation de ce genre, deux États ne pouvaient continuer à entretenir des relations diplomatiques».Il s’agissait, dit-il, d’une situation «anormale qui devait cesser de toute façon».Barrage de la Renaissance : L’Algérie contribue à régler le différendL’Algérie contribue à l’effort collectif visant à régler le différend opposant l’Égypte et le Soudan à l’Éthiopie, en raison du barrage monumental construit par ce pays sur le Nil bleu, a, par ailleurs, indiqué Lamamra.«Beaucoup de parties contribuent à régler ce problème incluant les parties concernées elles-mêmes. L’Algérie apporte sa contribution à cet effort, en faisant en sorte d’instaurer la confiance entre les pays concernés et en les aidant à surmonter un certain nombre de blocages psychologiques», a expliqué le chef de la diplomatie algérienne.«Nous sommes optimistes (car) toutes les parties sont engagées à régler ce problème. L’UA est en train d’aider à sa résolution, ainsi que la communauté internationale, qui espère, je le pense, que les trois pays concernés surmontent les derniers obstacles», a-t-il signalé.APS