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  • Deux casques bleus de l’ONU tués vendredi au Mali

    Deux casques bleus de l’ONU tués vendredi au Mali

    Mali, ONU, MINUSMA, Sahel, casques bleus,

    NATIONS UNIES, 3 juin (Reuters) – Deux soldats de la paix des Nations Unies ont été tués vendredi au Mali et deux autres blessés lorsque leur véhicule a heurté un engin explosif improvisé, a déclaré le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric.

    « Il s’agit du sixième incident au cours duquel un convoi de maintien de la paix de l’ONU est touché depuis le 22 mai », a déclaré Dujarric.

    Un soldat de la paix de l’ONU a été tué et trois autres blessés lors d’une attaque au Mali mercredi.

    Reuters

    #Mali #ONU #MINUSMA #Sahel

  • L’Occident pour le retour de la machine de guerre au Nord-Mali

    L’Occident pour le retour de la machine de guerre au Nord-Mali

    Mali, Sahel, Barkhane, France, Takuba, G5-Sahel, Wagner, Russie, Algérie,

    Depuis l’éviction de Barkhane du Mali, la machine de guerre occidentale mise sur rails dans le Sahel se détraque pièce par pièce. Fin de Barkhane, fin de Tabuka et fin du G5-Sahel. A l’inverse, le Mali gagne des points, même si la machine de guerre de propagande occidentale fait des dégâts sur le plan médiatique.

    C’est la France qui mène la locomotive médiatique contre les Russes au Mali, point de fixation de l’Elysée. La société Wagner est diabolisée à l’outrance, jusqu’à la faire passer pour un autre groupe terroriste, non affilié à l’Etat islamique mais située dans la proche périphérie. De toute évidence, les pays de l’Europe, solidaires, suivent la politique africaine de la France, quoi qu’il leur en coûte. Cependant, « face à Moscou qui déploie ses mercenaires sur le terrain et qui mène une campagne de propagande efficace sur les réseaux sociaux, la France semble pour le moment enregistré des revers dans la bataille de l’opinion », s’afflige « Le Monde » dans son édition d’hier.

    L’image de ces jeunes maliens se prenant en photo devant une affiche du président russe Vladimir Poutine, lors de la manifestation portée par le mouvement Yerewolo contre la présence militaire française au Mali, place de la Tour de l’Afrique, à Bamako, le 4 février 2022, a fait le tour des salles de rédaction des quotidiens français et semble avoir fait mal. De même que les drapeaux russes brandis pendant que ceux de la France flambent dans les manifestations de l’opposition au Tchad.

    L’Algérie est directement intéressée par ce qui se passe à ses portes sud : les accords d’Alger, leur application, après la dernière réunion du groupe international menée par l’Algérie, l’agitation saharo-sahélienne contre la présence française, etc.

    En réalité, la France perd pied au Sahel ; cela leur fait mal et le ressenti se répercute sur tous les articles de la presse occidentale spécialisée. Comme pour la guerre Russie-Ukraine, vous ne lirez sur la presse internationale mainstream que ce qui va dans le sens souhaité par ces capitales occidentales.

    A décrypter avec le maximum de précautions…

    L’Express, 30 mai 2022

    Lire aussi : Mali: L’UE mise sur le rôle central de l’Algérie

    Lire aussi : Frontière Mali-Niger: Un nouveau sanctuaire pour Daech

    Lire aussi : Mali: La Russie dénonce la mentalité « coloniale » des Européens

    #Algérie #Mali #Sahel #G5Sahel #Barkhane #Takuba #France #Occident

  • Des solutions africaines aux problèmes de l’Afrique

    Des solutions africaines aux problèmes de l’Afrique

    Algérie, Ramtane Lamamra, Emanuela Claudia Del Re, Mali, Sahel, Afrique,

    La réponse au terrorisme et aux autres crimes doit être davantage économique et sociale que militaire.

    La promotion de la paix et de la sécurité en Afrique, et plus particulièrement dans la région sahélo-saharienne, ont constitué les principaux sujets abordés par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, et l’Envoyé spécial de l’Union européenne(UE) pour le Sahel, Emanuela Claudia Del Re, qui effectue une visite en Algérie. Une visite entrant dans le cadre du dialogue politique sur les questions de paix et de sécurité en Afrique, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères. «Les discussions ont porté sur les perspectives de renforcement de la coopération entre l’Algérie et l’UE pour la promotion de la paix et de la sécurité en Afrique, et plus particulièrement dans la région sahélo-saharienne qui fait face à d’immenses défis d’ordre politique, sécuritaire et économique», ajoute le même document. Dans sa plaidoirie, Ramtane Lamamra a préconisé une approche globale posant les bases d’une vision continentale basée sur une histoire commune. L’objectif est de favoriser «des solutions africaines aux problèmes de l’Afrique». Toutefois, le «soutien plus actif des partenaires étrangers, dont notamment l’UE» est plus que souhaité, notamment en matière de financement et de transfert de technologie. En effet, gagner la guerre contre le terrorisme dans le Sahel ne passera pas sans une reprise en main réelle des souverainetés touchées par le conflit. La réponse au terrorisme et aux autres crimes doit être davantage économique et sociale que militaire. Il appartient aux populations locales de se saisir du problème. D’autant que la solution armée n’a jamais été la réponse au terrorisme. Pas de paix durable sans emplois, sans diversification économique et sans savoir.

    Au-delà de la seule réponse en matière de sécurité, le développement, l’État de droit et la bonne gouvernance sont les pierres angulaires de la stabilité dans la région. Une approche valable, justement le Mali dont la situation a été abordée par Ramtane Lamamra et Emanuela Claudia Del Re, à la lumière «des efforts en cours visant, d’une part, à redynamiser le processus de mise en oeuvre de l’accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger et, d’autre part, favoriser le consensus sur la période de transition en vue de la restauration d’un ordre constitutionnel démocratique dans ce pays».

    Saluant le rôle important de l’Algérie en sa double capacité de chef de la Médiation internationale et de président du Comité de suivi de l’accord, et son engagement sincère en faveur d’un Mali uni, stable, démocratique et prospère, les deux parties «sont convenues de la nécessité de renforcer le dialogue et la concertation entre l’Algérie et l’UE sur ces questions d’intérêt commun et de multiplier les contacts à tous les niveaux», conclut le ministère.

    Lamamra reçoit le directeur exécutif d’Afripol

    Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a reçu mardi à Alger, le directeur exécutif d’Afripol, le docteur Tarek Sharif, qui lui a rendu une visite d’adieu à l’occasion de sa fin de mission. À l’occasion, Dr. Sharif a relevé des progrès réalisés dans le cadre de l’opérationnalisation pleine et effective d’Afripol en tant qu’institution de coopération policière africaine dont le rôle est primordial dans la lutte contre le crime transnational et le terrorisme. De son côté, Ramtane Lamamra a réitéré le soutien de l’Algérie au mandat et aux activités d’Afripol, ainsi qu’à tous les cadres de l’action africaine commune dans tous les domaines.

    Smaïl ROUHA

    L’Expression, 02 juin 2022

    #Afrique #Mali #Sahel #UE #Algérie #EmanuelaDelRe

  • Mali: L’UE mise sur le rôle central de l’Algérie

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    L’envoyée spéciale de l’Union européenne pour le Sahel, Emanuela Claudia Del Re, a lors de sa visite hier, à Alger, mis l’accent sur le rôle central que peut jouer l’Algérie dans la réussite du processus de transition démocratique au Mali. Et ce, compte tenu de sa capacité de dialoguer avec l’ensemble des pays du Sahel, a-t-elle précisé.

    En abordant différents sujets, elle a fait part, autour d’un petit déjeuner avec des journalistes de différents organes de presse à l’hôtel El Aurassi, de ses échanges tenus avec Ramtane Lamamra sur des questions relatives à la stabilité dans la région. Entre autres, la crise alimentaire et ses retombées sur les populations. Mais surtout ses liens avec les flux migratoires. Des échanges qu’elle qualifie de « sérieux » sur différents sujets notamment de l’heure tenus lors d’une réunion importante. Mme Del Re a fait part du souhait de l’UE que l’Algérie joue un rôle plus important dans la région du Sahel. Elle dira que « le rôle de l’Algérie est central notamment du point de vue géographique, c’est carrément un pont entre le Sahel et l’Europe », précise-t-elle. Elle dira que l’UE mise sur le concours de l’Algérie en affirmant que «l’Algérie a une grande expérience, un pays qui a la capacité de dialoguer avec l’ensemble des pays du Sahel, et que c’est un pays capable de développer et faciliter le processus de transition démocratique au Mali».

    La représente de l’Union européenne a affirmé que « Lamamra était ferme, lors des échanges, en précisant que l’Algérie est toujours pour l’ordre constitutionnel, avec l’adhésion de la CEDEAO». Et de préciser que Lamamra a critiqué les sanctions économiques de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, qualifiées de dures, imposées au Mali, ui ont affecté beaucoup plus la population que le gouvernement. «L’Algérie a un rôle à jouer au Mali du fait qu’elle est convaincue de trouver des solutions concrètes et pragmatiques», dit-elle. Et d’affirmer que l’Algérie a déjà fait des propositions dans ce sens, selon Lamamra. Elle a rappelé que l’UE est un partenaire du Mali ainsi que d’autres pays du Sahel. En s’appuyant ainsi sur le rôle de l’Algérie dans le cadre du dialogue pour transmettre des messages positifs aux Maliens.

    L’envoyée spéciale s’est dite pour des solutions qui doivent venir des acteurs de la région, «mais il y a la contribution des pays étrangers et plus particulièrement des pays européens qui sont pour la progression». Et de souligner qu’on doit travailler ensemble et ce n’est pas un travail facile. «Il y a les problèmes de la pauvreté, l’explosion démographique et la difficulté de trouver du travail aux jeunes». L’envoyée spéciale de l’UE a exprimé le soutien de son organisation et sa disposition à soutenir davantage « fripol » dont le siège est en Algérie.

    Pour l’envoyée spéciale de l’UE, la présence de la Russie au Mali «est une ligne rouge». En affirmant que le gouvernement malien connaît la position de l’UE sur cette question. «Il a donc nié la présence de Wagner au Mali jusqu’à la dernière minute».

    Elle précise clairement que la présence de Wagner au Mali, alors que l’entreprise privée n’est même pas enregistrée en Russie et qui n’a pas de règles d’engagements «est inacceptable» à ses yeux. Elle a affirmé avoir évoqué devant M. Lamamra que la présence des tiers étrangers peut influencer négativement sur le processus de transition démocratique au Mali. Elle a tenu à affirmer qu’on doit beaucoup faire attention à cette question car «il s’agit d’une question d’équilibre dans le monde, une question de géopolitique».

    La représentante de l’UE a défendu un des membres de l’Union, en l’occurrence la France. Et ce, en affirmant que « la France demeure un géant de développement dans la région du Sahel, et sur le plan militaire, la France s’est beaucoup engagée grâce à ses interventions. Ils ont obtenu des résultats importants en neutralisant des groupes terroristes».

    «Mais, ils ont parallèlement enregistré des pertes, 58 militaires français au Mali et au Sahel, selon le dernier bilan. Ce qui est pesant pour l’opinion publique et le Parlement». Et de préciser que la France peut prendre des décisions bilatérales mais au niveau de l’Union européenne, «on travaille en famille». Elle a affirmé que l’UE a réalisé beaucoup de choses, avec le Mali, notamment sur le plan militaire. «Nous avons formé 18.000 soldats maliens, en regrettant le fait que ces soldats n’aient pas les moyens nécessaires pour faire face à la difficulté du terrain». Elle ouvre une parenthèse pour affirmer que ceux qui sont sur le terrain interviennent alors qu’ils n’ont ni nourriture, ni de l’eau à boire, ni même des kits sanitaires.

    «Ils meurent simplement parce qu’ils sont blessés et ne trouvant pas des kits sanitaires de secours». En matière de développement local, l’UE a fait beaucoup de choses importantes mais cela reste invisible et parfois insuffisant vu les défis, précise-t-elle. L’envoyée spéciale a exprimé, par ailleurs, le soutien de l’UE pour un possible renouvellement du mandat de la mission onusienne et sa mise en œuvre au service de la population malienne. Pour ce qui est de la stabilité sécuritaire au Sahel, elle a affirmé que les efforts du Niger sont énormes « mais il reste très difficile de contrôler les territoires dans le Sahel car la menace est diversifiée, elle n’est pas seulement liée au terrorisme», dit-elle.

    par M. Aziza

    Le Quotidien d’Oran, 02 juin 2022

    #Algérie #Mali #UnionEuropéenne #UE #EmanuelaDelRe #Sahel

  • Mali: L’UE demande l’aide de l’Algérie pour sortir de la crise

    Mali: L’UE demande l’aide de l’Algérie pour sortir de la crise

    Mali, Algérie, Union européenne, Emanuela Claudia del Rey, Sahel,

    L’Union européenne a lancé un appel à l’Algérie pour l’aider à sortir de son « dilemme » dans la région du Sahel, plus précisément au Mali, où les forces françaises sont plus que jamais tenues de quitter le sol malien, après les soupçons du gouvernement de Bamako sur la possibilité que l’armée française exerce des pratiques en dehors de la mission qu’elle est censée effectuer, selon ce qui a été déclaré plus tôt par le chef du gouvernement de Bamako.

    L’envoyée spéciale de l’Union européenne pour le Sahel, Emanuela Claudia del Rey, qui a terminé une visite en Algérie, a déclaré mercredi dans une interview à la presse à l’hôtel El-Aurassi dans la capitale Alger, que Bruxelles estime que « l’Algérie a un rôle clé dans la région du Sahel, en tant que garant politique de l’accord de paix d’Alger au Mali, ainsi que d’être un pays faisant partie de la région du Sahel, cette région souffre de problèmes liés au manque de stabilité au niveau sécuritaire.

    Concernant le rôle que l’Algérie peut jouer dans la région du Sahel et au Mali en particulier, la responsable européenne a indiqué qu’elle parie sur l’Algérie pour travailler avec les autorités de transition à Bamako afin de raccourcir la durée de la période de transition, et elle a reçu des responsables algériens qu’elle a rencontrés lors de cette visite, notamment le ministre des Affaires étrangères et l’envoyé spécial pour le Sahel, Boudjemaa Delmi, tiennent à contribuer à la recherche de « solutions concrètes et pragmatiques à la crise malienne ».

    D’autre part, Lamamra a critiqué les sanctions imposées par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) au Mali, car elles aggravent encore la situation dans ce pays blessé, selon le responsable européen, qui a également évoqué les efforts déployés par l’Algérie. d’exhorter les autorités au pouvoir au Mali à raccourcir la durée de la période de transition, et l’activation du mécanisme électoral pour établir les institutions constitutionnelles, une option qui est conforme à l’engagement de l’Algérie à respecter les institutions constitutionnelles, comme l’a déclaré le chef de la diplomatie algérienne.

    Dans ce contexte, Emanuela Del Rey a prôné la mission militaire de l’Union européenne dans la région du Sahel, comme contribuant à établir la sécurité dans cette région, qu’elle considère comme la frontière sud de l’Union européenne, et a souligné que les dangers qui menacent cette région nuisent L’Algérie, parce que l’instabilité apporte des ravageurs liés à la contrebande, au crime organisé, à l’immigration clandestine et au terrorisme, surtout à la lumière des circonstances mondiales actuelles, qui menacent le monde d’une crise alimentaire qui peut être difficile à surmonter.

    Del Rey a évoqué la décision de l’Union européenne d’arrêter toutes ses opérations au Mali, et a souligné que ce que font les Européens aujourd’hui ne va pas au-delà de la coordination et du soutien à la force « MINUSMA » des Nations unies, dont l’Allemagne garantit l’armement, mais en retour, elle considérait la présence russe au Mali et dans la région du Sahel comme une «ligne rouge», une préoccupation qu’elle a dit avoir transmise au chef du Conseil militaire au Mali, le colonel Asmi Ghoita, lors d’une récente réunion.
    En réponse aux critiques, le responsable italien a déclaré que ce que l’Union européenne avait fait répondait aux demandes des pays de la région, et que « la stratégie de l’Union définie l’année dernière est basée sur la bonne gouvernance », mais quand nous regardez la situation sécuritaire, on trouve qu’on n’est pas à l’aise avec ce qui se passe, il y a des attentats ». Elle a également défendu les critiques adressées à la France au Mali, déclarant : « La France a une grande expérience dans la région en raison de considérations historiques, notamment au niveau militaire, et elle a fait des progrès dans la lutte contre le terrorisme. Il y a tué des terroristes et y a perdu des soldats en retour ».

    Dans un communiqué, le ministère algérien des Affaires étrangères a confirmé que le responsable européen a été reçu par le ministre des Affaires étrangères, et les deux parties ont évoqué les perspectives de renforcement de la coopération bilatérale « afin de promouvoir la paix et la sécurité en Afrique, notamment dans la région du Sahel, qui fait face à des défis majeurs de nature politique, sécuritaire et économique, dans le but d’adopter des solutions africaines aux problèmes de l’Afrique avec un soutien plus efficace des partenaires étrangers, notamment de l’Union européenne ».

    Mohamed Meslem

    Echouroukonline, 01 juin 2022

    #Algérie #Mali #Sahel #UE #EmmanuelaDelRe

  • Lamamra reçoit l’envoyé spécial de l’UE pour le Sahel

    Lamamra reçoit l’envoyé spécial de l’UE pour le Sahel

    Algérie, Sahel, Union Européenne, UE, Emanuela Claudia Del Re, Ramtane Lamamra,

    Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a reçu mardi l’envoyée spéciale de l’Union européenne (UE) pour le Sahel, Mme Emanuela Claudia Del Re, qui effectue une visite de travail en Algérie, dans le cadre de politique politique. dialogue sur la paix et la sécurité en Afrique, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

    « Les échanges ont porté sur les perspectives de renforcement de la coopération entre l’Algérie et l’UE pour promouvoir la paix et la sécurité en Afrique, et plus particulièrement dans la région sahélo-saharienne, qui fait face à d’énormes défis politiques, sécuritaires et économiques. L’objectif est de promouvoir des solutions africaines aux problèmes de l’Afrique, avec un soutien plus actif des partenaires étrangers, y compris l’UE », a déclaré la source.

    Le ministère note également que « les deux parties ont également abordé la situation au Mali à la lumière des efforts en cours visant, d’une part, à dynamiser le processus de mise en œuvre de la paix et de la réconciliation issu du processus d’Alger et, d’autre part, à promouvoir un consensus sur la période de transition afin de rétablir un ordre constitutionnel démocratique dans ce pays ».

    A cet égard, l’envoyé spécial de l’UE a tenu à saluer le rôle important de l’Algérie en tant que chef de la médiation internationale et président du comité de suivi de l’accord, ainsi que son attachement sincère à une institution stable, unie, démocratique et unifiée. Mali prospère », indique le communiqué.

    « Enfin, les deux parties se sont accordées sur la nécessité de renforcer le dialogue et les consultations entre l’Algérie et l’UE sur ces questions d’intérêt commun et de multiplier les contacts à tous les niveaux », conclut le ministère.

    Dzair scoop, 31 mai 2022

    #Algérie #Sahel #UE #EmanuelaClaudiaDelRe

  • Algérie-Sahel : Un rôle majeur

    Algérie-Sahel : Un rôle majeur

    Algérie, Sahel, Mali, Tchad, Nigeria, Mauritanie, Burkina Faso, sécurité, développement,

    L’espace sahélo-saharien fait face à d’énormes défis en matière sécuritaire, à cause du terrorisme qui met en danger les États de la région. Du Mali au Burkina Faso, en passant par le Niger et allant jusqu’au Tchad, le contexte est marqué par d’incessantes attaques de groupes extrémistes violents, dont la virulence a profondément affecté les populations, ainsi que les gouvernements. La menace, tel un cancer métastatique, risque d’embraser l’ensemble du continent africain. La situation exige le redoublement des efforts et le renforcement de la coopération entre les États dans leur combat contre ce fléau. Elle requiert également un soutien conséquent de la part de la communauté universelle et des organisations internationales concernées, pour soutenir les capacités des pays du Sahel à surmonter ces défis. L’Algérie y souscrit, parce qu’elle a la conviction que la sécurité et la paix sont la seule alternative pour asseoir les bases du développement.

    Elle est partie prenante dans cette lutte contre le terrorisme et le crime transfrontalier, du fait de sa contiguïté géographique, pas la profondeur de son espace vital et des liens historiques avec les pays de ce voisinage. L’approche de l’Algérie n’est ni partielle ni conjoncturelle. Son expérience en matière de lutte antiterroriste, et sa contribution dans la stabilisation et la sécurisation de la région la prédisposent à jouer un rôle prépondérant, voire de pivot pour maintenir une dynamique de riposte efficace. C’est un atout pour les pays du champ, susceptible de garantir une maîtrise rigoureuse des espaces sahariens et des frontières dans une perspective de déradicalisation et de combat contre les groupes terroristes.

    Pour ce faire, la constitution d’un système de sécurité régionale avec le Mali, la Mauritanie et le Niger, élargi à d’autres pays comme le Burkina Faso, le Tchad et le Nigeria, peut être une avancée notable dans ce front de lutte. Il impose le besoin d’une collaboration plus étroite, lorsqu’on observe qu’aujourd’hui, le G5S est dans sa phase finale, avec la fermeture des bases militaires françaises à Kidal, à Tombouctou et à Tessalit, dans le nord du Mali, ainsi que la réduction des effectifs des forces françaises, pour les faire passer de 5.100 actuellement à environ 2.500 à 3.000 éléments.

    Ce qui porte à croire que la situation actuelle se prête à une reconfiguration des mécanismes de sécurité au Sahel. En cette occurrence, l’Algérie a une mission importante à accomplir dans ce sens, sans intentions belliqueuses et dans le respect de la souveraineté des États. Dans le cadre de l’exercice de son mandat en tant que leader de l’UA en matière de prévention et de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a soumis un rapport sur l’évolution de la menace terroriste sur le continent et les perspectives de renforcement des réponses qui y sont apportées aux niveaux régional et international.

    Cette initiative participe de l’engagement de l’Algérie dans la riposte organisée de la communauté internationale contre le phénomène du terrorisme, contre ses causes et manifestations, et s’intègre parfaitement dans cette nouvelle dynamique qui devra dicter des solutions africaines aux fléaux du contient.

    El Moudjahid, 30 mai 2021

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    #Algérie #Sahel #Mali #Mauritanie #BurkinaFaso #Nigeria #Niger

  • Experts nigériens-Terrorisme : Il fallait écouter l’Algérie

    Experts nigériens-Terrorisme : Il fallait écouter l’Algérie

    Afrique, Algérie, lutte antiterroriste, Abdelmadjid Tebboune, Sahel,

    Selon des experts nigériens : « Si on avait écouté l’Algérie, on aurait réalisé une avancée significative en matière de lutte antiterroriste »

    Le renforcement des mécanismes de lutte contre le terrorisme est au menu du Sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA) qui s’est achevé à Malabo (Guinée Equatoriale).

    Le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra a présenté, hier, un exposé sur le rapport soumis par le Chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, à ce sommet.

    L’Algérie propose de nouvelles pistes dans le cadre de cette lutte, notamment la création d’un Fonds et la mise en place d’une liste africaine des entités et individus terroristes.

    « L’Algérie demeure leader de par son expérience et doit être associée dans les stratégies de lutte antiterroristes particulièrement dans le Sahel », estime des experts et analystes politique nigériens, contacté par la chaine 3 de la Radio Algérienne, ajoutant que toutes les opérations étrangères qui ont jusque-là intervenu en Afrique ont été un échec total (…) Et si on avait écouté l’Algérie, on aurait réalisé une avancée significative ».

    L’Evénement, 29 mai 2022

    #Afrique #UnionAfricaine #UA #Terrorisme #Algérie

  • Des troupes et des armes françaises débarquent au Tchad

    Tchad, France, Libye, Mali, Centrafrique, RCA, Sahel, armes, troupes,

    Selon l’Agence Panafricaine de Presse, « des containers d’armes de guerre et des munitions des troupes françaises sont déjà entrés au Tchad ».

    « À l’heure où nous écrivons ces lignes, plus de 50 containers, arrivés à Toubouro, attendent d’être convoyés à Moundou avant de foncer sur N’Djaména », rapporte la même source dans une dépêche publiée ce samedi ».

    La France cherche-t-elle à créer un génocide au Tchad comme au Rwanda en 1994 ? Ou bien cherche-t-elle à livrer la guerre contre le Mali et la RCA à partir du Tchad ? Toutes ces questions trouveront de réponses dans les jours à venir », s’interroge l’APP.

    « Selon une indiscrétion, la personne qui assure le transit de ces matériels se trouve curieusement être un Tchado-libyen. Il s’appellerait Djamal », conclue l’APP.

    #Tchad #France #Libye #Mali #Centrafrique #RCA #Sahel




  • Scholz va prolonger la mission de ses soldats au Niger

    Scholz va prolonger la mission de ses soldats au Niger

    Allemagne, Niger, Bundeswehr, armée allemande, Sahel, Mali, MINUSMA,

    Lors d’une visite au Niger, le chancelier allemand Olaf Scholz a décrit la mission de formation de la Bundeswehr dans ce pays d’Afrique de l’Ouest comme un succès. Il a également appelé à un projet de suivi.

    Le chancelier allemand Olaf Scholz a rendu visite lundi aux soldats de la Bundeswehr stationnés au Niger, deuxième jour de son voyage en Afrique .

    Lors d’une visite au camp d’entraînement de Tillia, situé à environ 80 kilomètres (50 miles) de la frontière avec le Mali, Scholz a remercié les soldats allemands pour leur engagement en faveur de la démocratie et de la liberté au Niger.

    Il a décrit la mission de formation de la Bundeswehr comme un succès et a annoncé qu’un projet de suivi serait examiné.

    La formation des forces spéciales nigériennes sur une base militaire à Tillia devrait se terminer à la fin de l’année car elle a rempli sa tâche, a déclaré Scholz.

    Le Niger se félicite d’une éventuelle prolongation

    Environ 200 soldats allemands sont actuellement impliqués dans la mission, qui est opérationnelle depuis 2018 et fait partie de la mission de formation de l’UE EUTM.

    Selon le commandant adjoint du camp, environ 500 membres des forces spéciales de l’armée nigérienne ont été formés pour combattre les militants islamistes dans la région.

    Cette année seulement, 15 instructeurs ont également été formés. « Maintenant, il sera important pour nous d’identifier un bon projet de suivi », a déclaré Scholz.

    Le président nigérien Mohamed Bazoum s’est félicité d’une éventuelle prolongation de la mission. La coopération militaire avec l’Allemagne a « donné de bons résultats et est un modèle », a déclaré Bazoum après s’être entretenu avec Scholz dans la capitale, Niamey.

    « Ancre de stabilité » au Sahel

    Vendredi, le Bundestag a décidé de mettre fin à la participation de la Bundeswehr à la mission EUTM dans le pays voisin du Mali, qui est dirigé par un gouvernement militaire.

    Cependant, la Bundeswehr doit continuer à participer à la force de maintien de la paix de l’ONU au Mali, la MINUSMA, et la limite supérieure des effectifs a même été portée à 1 400 soldats par le Bundestag.

    Le gouvernement allemand a décrit le Niger comme « l’ancre de la stabilité » dans la région du Sahel, qui s’étend au sud du désert du Sahara, de l’océan Atlantique à l’ouest jusqu’à la mer Rouge à l’est. Plusieurs groupes armés y sont actifs, et certains ont prêté allégeance à « l’État islamique » ou à al-Qaïda .

    L’instabilité au Sahel est l’une des raisons pour lesquelles des milliers de personnes de la région se dirigent vers l’Europe.

    Scholz a débuté son premier voyage officiel en Afrique ce week-end avec une visite au Sénégal, qui préside actuellement l’Union africaine.

    DW, 23 mai 2022

    #Niger #Allemagne #Bundeswehr #Sahel