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  • Mali : L’Algérie refuse de jouer au gardien des intérêts occidentaux

    APRÈS LA FIN DE L’OPÉRATION BARKHANE AU MALI : L’Algérie refuse de jouer au protecteur des intérêts occidentaux

    Le président français Macron, qui devait gérer le legs encombrant de l’opération Barkhane dans le nord du Mali, que lui avait laissé son prédécesseur Sarkozy, veut se donner les chances de réussir sa réélection en 2022.

    En actant le désengagement de l’armée de son pays de cette région du Sahel, il a actionné les relais médiatiques qui lui sont proches pour tenter de donner à l’Algérie un rôle qu’elle ne veut, sous la contrainte d’aucune pression, assumer, celui de gardiens des intérêts occidentaux dans cette région du monde.

    Le journal Français Le Monde, dans sa dernière livraison s’est fendu d’un article où il prête à l’armée algérienne sa volonté de s’imposer comme puissance régionale. Il puise son argumentaire dans un discours du président de la République, au mois de janvier 2020, au cours duquel il avait mis en garde contre la tentation de livrer la capitale libyenne, au contrôle de brigades de mercenaires. M. Tebboune avait indiqué que Tripoli est une ligne rouge à ne pas dépasser, avant d’affirmer, récemment dans un entretien à la chaîne Al-Jazeera, que l’armée algérienne « était prête à intervenir d’une manière ou d’une autre » dans ce pays pour se prémunir des retombées de la crise libyenne.

    Le rédacteur de l’article a indiqué que depuis l’adoption d’une nouvelle constitution en novembre 2020, l’armée algérienne peut intervenir hors des frontières du pays. La sortie de ce média n’est pas fortuite et cache le désir de certaines parties françaises et occidentales de voir des unités de l’ANP remplacer le corps expéditionnaire de l’armée française au Mali et plus tard dans toute la région du Sahel. Or ce qu’il feint d’ignorer est que la diplomatie algérienne a su comment reprendre l’initiative dans la région.

    Depuis quelques mois, l’Algérie est devenue une voix écoutée dans la région, une voix avec laquelle on compte. De plus, l’Algérie, dans le cadre des efforts de sécurisation de ses frontières sud, est parvenue, en 2011, à créer, avec le Mali, le Niger et la Mauritanie, un cadre d’action commune contre les tentatives d’installation de groupes terroristes dans la région. Le comité d’état-major conjoint (CEMOC), un organe de concertation et d’action lui donnerait la couverture légale pour intervenir dans un cadre concerté avec ses voisins de la région du Sahel. Les détours réalisés par le rédacteur de l’article pour tenter de pousser l’Algérie à s’autoproclamer défenseur des intérêts occidentaux dans la région du Sahel, en agitant l’argument des tensions entre Alger et Rabat et la volonté de chaque capitale de s’installer comme puissance dominante dans le continent africain, ne sont pas convaincants.

    Présente au Mali depuis 2013, dans le cadre des opérations Serval puis Barkhane, la France n’a pas réussi à éradiquer la présence de groupes terroristes dans la région du Sahel. Bien au contraire, le bilan de sa présence est négatif aussi bien sur le plan militaire que social puisqu’il a réussi à raviver les tensions ethniques et tribales au Mali et au Niger. La France, qui avait suspendu au début de ce mois de juin les opérations militaires conjointes avec l’armée malienne au nord et au sud de ce pays, s’est emmêlée les pinceaux depuis le coup d’État du 31 mai dernier qui a porté le colonel Assimi Goïta au pouvoir.

    Aujourd’hui et pour se donner les chances de bien préparer sa réélection, le président français, Emmanuel Macron, s’est désengagé du Mali, mais pour ne pas perdre ses potentiels soutiens ; il tente, par une campagne médiatique à pousser l’Algérie à jouer le gendarme dans la région pour lui. Une tentative vaine puisque l’Algérie a clairement affirmé que son armée ne sera pas l’instrument de puissances étrangères dans leur volonté d’hégémonie dans la région du Sahel et partout dans le monde.

    Slimane B.

    Le Courrier d’Algérie, 14 juin 2021

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  • Algérie : Le Président Tebboune dit tout à « Le Point »

    Interview avec l’hebdomadaire « Le point »: Le Président Tebboune dit tout

    Lors de l’entretien du Président Tebboune avec l’hebdomadaire français Le Point, plusieurs sujets ont été abordés.

    Au cours de cette rencontre avec les médias français, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a annoncé le lancement de «grandes campagnes de sensibilisation» pour la vaccination dans la cadre de la lutte contre la pandémie du Coronavirus. «Le rythme de la vaccination suit le bon vouloir des Algériens, car nous ne voulons pas l’imposer, mais nous allons lancer de grandes campagnes de sensibilisation», a indiqué le Président Tebboune dans une interview à l’hebdomadaire français Le Point, ajoutant que l’Algérie demeurera un Etat social, parallèlement au projet en cours relatif à la réforme de la politique de subvention des produits de première nécessité. «L’Algérie sera un Etat social, parce que c’est une exigence de ceux qui se sont sacrifiés pour ce pays. La Déclaration du 1er Novembre 1954 préconisait la création d’un Etat démocratique et social. Tel était le vœu de nos martyrs», a souligné le Président Tebboune dans une interview accordée à l’hebdomadaire français Le Point. A propos du Hirak le Président Tebboune précise : «Le seul Hirak auquel je crois est le Hirak authentique et béni.» Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé ne croire qu’au Hirak «authentique et béni» ayant ignoré «le chant des sirènes» qui le poussait à aller vers une période transitoire. «Je n’utilise plus ce mot (Hirak) parce que les choses ont changé», a soutenu d’emblée le président Tebboune dans une interview au journal français Le Point. «Le seul Hirak auquel je crois est le Hirak authentique et béni qui a spontanément rassemblé des millions d’Algériens dans la rue. Ce Hirak-là a choisi la voie de la raison en allant à l’élection présidentielle du (12 décembre 2019)», a expliqué le chef de l’Etat, affirmant que ce Hirak «n’a pas écouté le chant des sirènes qui le poussait à aller vers une période transitoire, et dix millions d’Algériens sont allés voter». «Une minorité a refusé l’élection. Je pense que tout Algérien a le droit de s’exprimer, mais je refuse le diktat d’une minorité», a-t-il martelé. Le Président Tebboune s’est, en outre, dit «étonné» de voir un démocrate «rejeter» les urnes et «prôner» la désignation. «De plus, je m’étonnerai toujours du fait qu’un démocrate, qui se définit comme tel, rejette les urnes et prône la désignation. Il a ainsi rappelé que «lorsque les marches, après la présidentielle, rassemblaient encore de 20 000 à 25 000 manifestants à travers le pays», il a été le «premier à tendre la main aux gens du Hirak et à les recevoir». «Dans mon premier gouvernement, on compte cinq ministres qui en sont issus. Des personnes que j’avais vues m’insulter dans des vidéos. Ensuite, on a commencé à libérer des détenus pour arriver à 120 relaxés. Les gens continuaient à me critiquer, mais j’ai continué à faire des gestes», a-t-il relevé. Questionné sur le classement par l’Algérie de Rachad et du MAK (Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie) comme mouvements terroristes, le Président Tebboune a indiqué qu’«ils se sont eux-mêmes déclarés tels». «Rachad a commencé à mobiliser tous azimuts, à donner des instructions pour affronter les services de sécurité et l’armée. Le MAK a tenté d’agir avec des voitures piégées. Face aux appels à la violence, la patience a des limites», a-t-il martelé. Pour ce qui est du correspondant du journal Liberté à Tamanrasset, arrêté et placé sous mandat de dépôt pour un article de presse, le chef de l’Etat a indiqué qu’«il a joué à tort au pyromane sur un sujet très sensible», qualifiant cela de «très grave».

    L’Armée, une «réalité positive» qui a protégé le pacifisme du Hirak Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a rendu un hommage appuyé à l’Armée nationale populaire (ANP) qu’il a qualifié de «réalité positive» ayant «préféré protéger le pacifisme» du mouvement populaire Hirak du 22 février 2019. «Le poids de l’Armée est une réalité positive. Si nous n’avions pas une Armée aussi moderne et aussi professionnelle, la situation en Algérie serait pire qu’en Libye ou en Syrie», a affirmé le Président Tebboune dans une interview à l’hebdomadaire français Le Point. Il a fait savoir que pendant le Hirak, «certains, y compris dans les rangs de ceux qui se prétendent démocrates, ont demandé à l’Armée d’intervenir», ajoutant que l’ANP «a refusé, préférant protéger le pacifisme du mouvement».«Si elle avait voulu prendre le pouvoir, elle l’aurait fait. C’était une demande populaire, le peuple l’appelait à faire cesser la comédie du cinquième mandat et la déliquescence de l’Etat», a-t-il rappelé, soutenant que «l’Armée n’a pas pris le Pouvoir et ne le prendra pas, parce qu’elle est légaliste». Le chef de l’Etat a rappelé, à cette occasion, que «l’Armée s’est retirée de la politique depuis la fin des années 1980» et que «l’époque où des officiers de l’Armée siégeaient au Comité central du FLN (ex-parti unique au Pouvoir) est terminée», soulignant que «l’Armée ne fait plus de politique». Le Président Tebboune a affirmé «je lutterai contre la bureaucratie avec toute mon énergie». Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a assuré, dans une interview accordée à l’hebdomadaire français Le Point, qu’il allait continuer à lutter contre la bureaucratie avec toute son énergie. «La situation (du climat des affaires NDLR) n’est pas aussi catastrophique. Il y a des problèmes, des difficultés, peut-être aussi des blocages à cause de la bureaucratie, contre laquelle je lutterai avec toute mon énergie», a-t-il déclaré. «Je l’ai dit aux hommes d’affaires et aux start-up : la bureaucratie est notre ennemi commun. Pour le reste, les gens continuent à travailler et à investir, le pays n’est pas à l’arrêt», a-t-il soutenu. Il a tout de même reconnu que «nous avons une économie sous-développée et désarticulée, tournée vers l’importation, sans aucun échange intersectoriel» et contre laquelle «des voix s’élèvent pour dénoncer les blocages dans l’administration, des responsables qui ont peur d’assumer des décisions, une fiscalité qui encourage l’informel, des banques méfiantes…». Interrogé sur les actions menées par l’Algérie pour améliorer le climat des affaires, M. Tebboune a souligné, à propos du Doing business et ses paramètres pour capter les investissements directs étrangers (IDE), que «certains pays l’acceptent, à défaut d’avoir d’autres moyens de création d’emplois, devenant presque des protectorats d’autres pays, où on peut, par exemple, prohiber l’action syndicale». Mais en Algérie, «c’est impossible», a-t-il jugé, car «il y a une demande d’Etat et de protection sociale assez forte. Ce n’est pas très attractif». Pour ce qui est de la règle 51-49% régissant l’investissement étranger, levée pour une bonne partie des secteurs et maintenue exclusivement pour les secteurs stratégiques, le Président Tebboune a assuré que cette règle, lorsqu’il s’agit d’investir dans les hydrocarbures, «ne gêne personne». «Ajoutez à cela, un pays solvable non endetté et qui compte 45 millions de consommateurs», a-t-il soutenu. «Il y a un engouement pour les législatives chez les jeunes Algériens». Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a relevé «un engouement» notamment chez les jeunes pour les législatives du 12 juin prochain, affirmant qu’il «n’y a pas d’autre issue» et que «tous ceux qui veulent entraîner le pays vers l’aventure sont en train de perdre leur temps». «Je sais qu’il y a un engouement pour ces législatives, notamment chez les jeunes, alors que tout récemment, ils ne s’inscrivaient même pas sur les listes électorales», a indiqué le Président Tebboune dans une interview accordée à l’hebdomadaire français Le Point, précisant que «plus de 50% de la population a moins de 30 ans en Algérie». Evoquant l’importance de cette échéance électorale, le président de la République a affirmé qu’il «n’y a pas d’autre issue», précisant que «tous ceux qui veulent entraîner le pays vers l’aventure sont en train de perdre leur temps». «Quand j’étais malade et que les rumeurs enflaient, me donnant même comme décédé, la plupart des Algériens étaient angoissés, même parmi ceux qui n’ont pas voté pour moi ou qui ne m’apprécient pas», a-t-il révélé, expliquant l’attitude des Algériens par le fait «qu’ils veulent que le pays reste sur la voie de la légalité». A une question sur «une bonne partie de l’opposition» qui aurait choisi de «boycotter le scrutin», le chef de l’Etat a rétorqué : «Ce que j’observe à travers tout le pays ne dit pas que les Algériens, dans leur majorité, sont opposés aux élections législatives». Et d’enchaîner : «Vous me dites une ‘bonne partie de l’opposition’ : combien sont-ils ? Au vu des instruments de mesure dont nous disposons, il s’agit d’une minorité qui se présente comme une majorité grâce à une médiatisation à outrance, notamment outre-mer». A cet égard, le chef de l’Etat a relevé que «certains ambassadeurs, malheureusement, ne voient que cette minorité et ne vivent qu’avec elle, et ignorent la majorité des Algériens, induisant en erreur les pays auxquels ils appartiennent.

    Tout le nécessaire a été fait pour rassurer le patronat algérien A une question relative aux conditions dans lesquelles activent le patronat algérien, M. Tebboune a répondu : «Nous avons déjà fait plus que le nécessaire pour les rassurer. Nous avons réuni, à deux reprises, les patrons algériens, nous avons pris des mesures dans les lois de finances». Maintenant, «s’ils (les patronats) ont des choses à se reprocher, je n’y suis pour rien. La justice a pris tout son temps pour juger ceux qui ont indûment touché à l’argent public, on n’accuse personne à la légère», a-t-il poursuivi. Abordant l’industrie automobile, il a, encore une fois, regretté le modèle appliqué auparavant en Algérie, où des kits (dans l’automobile et l’électroménager) importés pour être montés en Algérie «ont coûté à l’Etat 3,5 milliards de dollars pour créer à peine 400 emplois». «Nous avons réussi à mettre sur le marché des voitures plus chères que les voitures importées !», s’est indigné M. Tebboune, en ajoutant : «ça, ce n’est pas de l’économie !» Il a réitéré son appel aux investisseurs sérieux qui veulent investir dans la construction mécanique en respectant les cahiers de charges et en assurant le taux d’intégration requis. «Ceux qui veulent se lancer dans la construction mécanique, en respectant les cahiers des charges, sont les bienvenus. Pour les industries légères, comme l’électroménager, l’intégration devrait être, au départ, d’au moins 70%», a-t-il dit. «Ce que nous voulons, c’est construire une économie dans laquelle les besoins de notre pays soient satisfaits par notre propre production», a soutenu le Président Tebboune. Sur le plan de la coopération et du partenariat avec la France, le président est revenu sur le dossier de l’usine Peugeot en maturation, le partenariat Saidal-Sanofi en cours de concrétisation. Le dossier d’ouverture d’une usine Peugeot en Algérie est en cours de maturation, alors que le partenariat entre Saidal et Sanofi Pasteur est en cours de concrétisation, a indiqué le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans une interview accordée à l’hebdomadaire français Le Point. «C’est (l’usine Peugeot) un dossier en maturation. Le mérite de Peugeot, c’est de ne pas avoir accepté de verser de pot-de-vin. Et pour cette raison, nous avons beaucoup de respect pour ce partenaire», a-til déclaré. Seulement, a fait constater M. Tebboune, l’usine projette une production de 76 000 éhicules/an alors que l’Algérie consomme un minimum de 350 000 véhicules par an. Il a également rappelé que l’Algérie projetait d’augmenter le taux d’intégration afférent à cette industrie à 30-35%. Evoquant le partenariat entre le groupe Saidal et le groupe français Sanofi Pasteur, il a noté que «80% de l’activité de Sanofi en Afrique est réalisée en Algérie», assurant «qu’il n’y a pas de contentieux avec cet associé». Selon M. Tebboune, le partenariat entre Saidal et Sanofi Pasteur «est en train de se concrétiser». Sinon, pour d’autres entreprises françaises, comme Suez ou la RATP, les partenariats «battent de l’aile», a-t-il reconnu. «Nous pourrions aller plus loin mais des lobbys français, très puissants, criminalisent pratiquement le fait de travailler avec l’Algérie. C’est une réalité et pas un complexe de persécution», a-t-il expliqué.

    Le partenariat doit se construire d’égal à égal Pour le président Tebboune, les relations «ne se construisent pas de souverain à suzerain, mais d’égal à égal». «Vous avez des intérêts que nous reconnaissons, que vous défendez, et nous avons des intérêts que nous devons défendre. Il faut sortir du mythe que les investisseurs français ont été malheureux en Algérie», a-t-il soutenu. Exemples à l’appui, il a fait remarquer que les groupes français Renault, Legrand et Schneider ont prospéré en Algérie, alors que Lafarge et Knauf ont même exporté. BNP, SG, Natexis, Crédit agricole, Air France ont acquis des parts de marché aussi, a-t-il poursuivi en rappelant que plus de 450 PME françaises sont présentes en Algérie.»Je ne pense pas que le bilan soit aussi négatif», a-t-il commenté à propos du partenariat entre les deux pays.

    les Algériens attendent une «reconnaissance totale de tous les crimes commis» par la France coloniale Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que les Algériens attendaient une «reconnaissance totale de tous les crimes» commis par la France coloniale, soulignant que le fait de reconnaître ses crimes est une forme de repentance. «Les Algériens attendent une reconnaissance totale de tous les crimes» commis par la France coloniale, a indiqué le Président Tebboune dans une interview accordée à l’hebdomadaire français Le Point, relevant que dans l’histoire de la colonisation, il y a eu «trois étapes douloureuses» pour l’Algérie. Il a cité le «début de la colonisation, avec l’extermination, pendant 40 ans, de tribus entières, des villages entiers décimés et les enfumades. Ensuite, il y a eu la période de la spoliation, quand les terres étaient confisquées aux Algériens pour être distribuées à des Européens».Il a, également, cité «l’horreur du 8 mai 1945 avec 45 000 morts et enfin la guerre de libération, quand les Algériens ont pris les armes pour libérer leur pays». Le président Tebboune a fait remarquer que «tout cela ne concerne pas la génération du président Macron, ni celle de certains intellectuels français, qui sont irréprochables», relevant toutefois que «reconnaître ces faits est important». Il s’est ainsi demandé «pourquoi tient-on à la reconnaissance de ce qu’ont subi les Arméniens, les juifs, et ignore-t-on ce qui s’est passé en Algérie ?»

    «Ce que nous voulons, c’est une mémoire apaisée, reconnue. Qu’on sorte de cette fable d’Algérie terra nullius où la colonisation aurait apporté la civilisation», a-t-il soutenu, insistant sur le fait que «ce n’est pas la France de Voltaire, la France des Lumières que l’on juge. C’est la France coloniale».

    R.N.

    Le Maghreb.dz, 06 juin 2021

    Etiquettes : Algérie, Abdelmadjid Tebboube, Le Point, interview, Maroc, Sahara Occidental, Sahel, Mali, Hirak, Rachad, MAK,

  • Algérie : Des réponses opportunes

    Dans une longue interview accordée à l’hebdomadaire français Le Point, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a répondu, avec beaucoup de franchise et avec la force de ses convictions, aux nombreuses questions qui lui ont été posées par deux journalistes et écrivains algériens, Kamel Daoud et Adlène Meddi. Situation politique et économique en Algérie, rôle de l’ANP, relation avec la France, questions régionales, en particulier le conflit du Sahara occidental et la situation au Sahel ont constitué les sujets les plus saillants qui furent abordés sans demi-mesure, ni faux-fuyant. Les législatives du 12 juin ont suscité un engouement, notamment de la part des jeunes, qui, auparavant, ne s’inscrivaient même pas sur les listes électorales, a relevé le chef de l’État. C’est une réaction positive qui invalide toutes sortes d’allégations et de propos colportés par les adversaires du scrutin. Autre conviction du Président Tebboune : «Le seul Hirak auquel je crois est le Hirak authentique et béni qui a spontanément rassemblé des millions d’Algériens dans la rue. Ce Hirak-là a choisi la voie de la raison en allant à l’élection présidentielle (12 décembre 2019). Ce Hirak n’a pas écouté le chant des sirènes.»

    Questionné sur le classement par l’Algérie de Rachad et du MAK comme mouvements terroristes, il a dit qu’ils se sont eux-mêmes déclarés comme tels.

    Il a indiqué également n’avoir pas été le candidat d’un parti politique, mais celui du peuple et de la jeunesse sur lesquels il mise beaucoup. Abdelmadjid Tebboune a dressé une situation pour le moins alarmante avant la présidentielle de décembre 2019.

    «Le pays était au bord du gouffre, il n’y avait plus d’institutions viables, seuls comptaient les intérêts d’un groupe de kleptocrates. On ressemblait de plus en plus à une république bananière. Les institutions étaient devenues purement formelles, à l’exception de l’armée, qui a pu sauvegarder sa stature. Si nous n’avions pas une armée aussi moderne et aussi professionnelle, la situation en Algérie serait pire qu’en Libye», a-t-il affirmé. L’Algérie restera un État social pour toujours, qui saura préserver ses acquis, consacrés dans la Proclamation du 1er Novembre. L’Algérie continuera de combattre la Covid-19, en déployant tous les efforts nécessaires. Le Président a annoncé le lancement de grandes campagnes de sensibilisation pour la vaccination, et réitéré les efforts engagés dans la lutte contre cette pandémie.
    De la France, il a affirmé que les Algériens attendaient une reconnaissance totale de tous les crimes coloniaux commis par ce pays en Algérie, soulignant que le fait de reconnaître ses crimes est en soi une forme de repentance. Il a également plaidé pour une mémoire apaisée, reconnue.

    «La compensation financière serait un rabaissement, nous sommes un peuple fier et nous vénérons nos martyrs.»
    À propos de la question du Sahara occidental, il a estimé que le Maroc devrait s’en tenir rapidement à une solution acceptable conforme au droit international. Il a pointé du doigt la responsabilité du royaume marocain au sujet des conséquences des tensions qui pèsent sur les relations entre les deux pays.

    EL MOUDJAHID, 04 juin 2021

    Etiquettes : Algérie, Abdelmadjid Tebboune, Situation politique, situation économique, rôle de l’ANP, relation avec la France, questions régionales, Sahara occidental, Sahel, Mali, Hirak,

  • Belle moisson diplomatique pour l’Algérie

    Dossiers libyen, Malien, palestinien et Sahara occidental

    La remontada Algérienne
    Belle moisson diplomatique pour l’Algérie, qui, à la faveur d’une brusque accélération des événements géopolitiques, se replace confortablement au-devant de la scène régionale et internationale.

    Brahim TAKHEROUBT

    Ils étaient nombreux les think thanks, les instituts d’analyse et les observateurs non avertis- à se faire «des soucis» sur l’état de santé diplomatique de l’Algérie. Car, avançaient-ils, le plus grand pays d’Afrique a complètement perdu la main sur les dossiers- clefs qui rythment la vie politique, sécuritaire et diplomatique de la région. Dans le dossier malien, ces think thanks n’ont-ils pas soutenu que l’Algérie est définitivement exclue et que sa voix n’est plus audible?

    De même, ajoutent ces « moulins à idées» que l’Algérie a été « totalement éjectée» de la question libyenne où elle n’a plus droit au chapitre. Pour le Sahara occidental, c’est à peine s’ils n’ont pas lâché le qualificatif de bérézina algérienne pour saluer l’action «avisée» du Maroc dont le seul haut fait d’armes est d’avoir normalisé ses relations avec Israël pour quémander un soutien américain. Bâties sur les sables mouvants du rivage, toutes ces thèses ont été emportées au premier ressac.

    À la faveur d’une brusque accélération des événements au plan régional, l’Algérie se replace confortablement au-devant de la scène diplomatique. Une impressionnante remontada géopolitique. Avec la Libye, l’heure est au réalisme politique et au business. Plus de 10 membres du gouvernement de transition ont accompagné le déplacement du Premier ministre, Abdelhamid Dbeibah, il y a deux jours, à Alger. Le Forum économique algéro-libyen, qui s’est tenu les 29 et 30 mai derniers, en présence de 700 opérateurs économiques, a constitué un saut qualitatif dans le domaine de la coopération économique et du partenariat entre les deux pays.

    Depuis le début de la crise libyenne en 2011, l’Algérie n’a pas changé sa position d’un iota, concernant la Libye depuis les raids de l’Otan contre ce pays voisin en 2011, en respectant les principes de non-intervention dans les affaires internes des pays tiers et de règlement des conflits par la voie politique. L’Algérie est restée au-dessus de la mêlée dans la crise libyenne, en se tenant à une égale distance entre les parties en conflit. Si avec le voisin libyen, la dynamique de relance est effective, le dossier malien est d’une actualité brûlante.

    Après l’éviction du président intérimaire Bah Ndaw et de son Premier ministre, lors du coup d’Etat du 24 mai dernier, la donne géopolitique a été sérieusement bousculée. Un boulevard inespéré s’ouvre devant Poutine qui ne se fera pas prier pour prendre pied en Afrique et desserrer par là même les Européens qui se resserrent contre Moscou. Bamako multiplie les appels en direction de la Russie, perçue comme un pays ami et non comme l’ancienne puissance coloniale. Macron s’en est offusqué en déclarant vouloir se retirer de ce bourbier où s’est enlisée l’armée française après une débauche de moyens et d’énergie pour un piteux résultat. C’est l’accord d’Alger qui prend alors toute son importance surtout que le nouveau prétendant à jouer les premiers rôles dans la région, la Russie, est un allié stratégique de l’Algérie.

    Elle cueille également les dividendes de sa fidélité à la cause palestinienne. L’Algérie s’en sort grandie pour son intransigeance envers l’agression de l’armée sioniste contre la Palestine. On a les images de manifestations de sympathie envers l’Algérie, retransmises à partir de Ghaza, pour son courage et la rectitude de ses positions. De même qu’elle n’a pas changé sa position envers le peuple sahraoui, dernière colonie en Afrique qui lutte pour son droit à l’autodétermination. De tous ses dossiers, l’Algérie a fait une belle moisson diplomatique qui la replace désormais comme partenaire incontournable dans la région du Sahel.

    L’Expression, 02 juin 2021

    Etiquettes : Algérie, offensive diplomatique, Libye, Mali, Sahara Occidental, Palestine, Sahel, Maghreb, Tunisie,

  • Algérie : Unité et mobilisation

    Les discours et interventions des prétendants à la députation sont souvent axés sur l’unité nationale et la stabilité du pays. En effet, ces deux thèmes reviennent quasiment en boucle que ce soit chez les partis engagés dans ces élections législatives ou chez les indépendants. Tous saisissent la particularité de la conjoncture par laquelle passe le pays, mais aussi toute la région du Maghreb et du Sahel.

    Les basses manœuvres qui visent le pays ont pour objectif de semer le chaos et diviser la nation pour l’affaiblir et affaiblir ses positions sur la scène internationale. L’Algérie dérange par ses principes immuables et non négociables et ceci ne sied pas à ses ennemis qui multiplient les attaques, les manipulations et les fake news.

    Face à ces défis, il s’agit en priorité de renforcer le front interne et œuvrer tous ensemble pour ne pas hypothéquer la souveraineté des décisions du pays, qui ne doivent être dictées par aucune force étrangère quelle que soit sa puissance. Et c’est ce message d’unité qui a été le dénominateur commun de cette campagne électorale pour les Législatives.

    L’appel au peuple pour s’unir et prendre conscience des risques qui guettent le pays reviennent ainsi inlassablement dans les interventions et les meetings des candidats à la députation et des chefs de partis. Les Algériens, dans leur écrasante majorité, sont conscients de ces défis et savent la délicatesse de cette conjoncture. Ils comprennent que des parties occultes travaillent à saper les plans et voies de gestion et de sortie de crise qui se basent essentiellement sur le retour au peuple et aux élections pour doter le pays d’institutions fortes et légitimes.

    Et pour ce, des voix s’élèvent ici et là pour remettre en doute cette vision et ce retour au seul peuple pour décider de son avenir, avec en premier lieu l’organisation de ces élections législatives nécessaires à la poursuite de l’édification des institutions de l’Etat. Une prise de conscience et une constante chez le peuple algérien qui a été rappelé par le chef d’Etat- Major de l’ANP, Said Chanegriha, qui a déclaré à Blida « Nous sommes pleinement convaincus que le peuple algérien est devenu, plus que jamais, conscient, qu’il ne peut être manipulé ou poussé dans des dédales périlleuses, qu’il se mobilisera contre tous les desseins pernicieux, pour les contrecarrer et affronter ceux qui les trament et se tiendra, comme à l’accoutumée, tel un seul homme aux côtés des institutions de l’Etat, face à ceux qui guettent le pays».

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 02 juin 2021

    Etiquettes : Algérie, élections législatives, campagne électorale, conjoncture régionale, Maghreb, Sahel, déstabilisation, dangers, fake news, manipulations, complots, message d’unité,

  • Le Maroc, une monarchie dangereuse

    LA MONARCHIE MAROCAINE AGUICHE DES PUISSANCES ÉTRANGÈRES POUR S’IMPOSER AU MAGHREB
    Donald Trump fait miroiter au Makhzen, sa souveraineté sur le Sahara occidental et obtient la reconnaissance d’Israël par la monarchie marocaine.

    Hier, jeudi, le président américain Donald Trump a mis en ligne trois tweets successifs consacrés au Maroc et au Sahara Occidental, à l’établissement de relations diplomatiques entre le royaume chérifien et Israël et à la reconnaissance au XVIIIe des États-Unis par le makhzen.

    Primauté du droit international

    Dans le premier tweet, le locataire de la Maison-Blanche édite : « Aujourd’hui, j’ai signé une proclamation reconnaissant la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. La proposition d’autonomie sérieuse, crédible et réaliste du Maroc est la SEULE base d’une solution juste et durable pour une paix et une prospérité durable ! ». En fait, ce n’est pas tant la recherche d’une solution juste et durable qui explique cette initiative du président américain qui n’est pas à son premier déni du droit international -transfert de l’ambassade US à Jérusalem, implantation de colonies israéliennes sur les territoires palestiniens, sortie unilatérale du traité sur le nucléaire iranien conclu sous la supervision du Conseil de sécurité…-. Or jusqu’à preuve du contraire, en matière de relations supranationales, c’est le droit international qui fait force de loi. Qu’à cela ne tienne !

    L’explication partielle de ce premier e-message est dans le deuxième tweet, post dans lequel Donald Trump explique : « Une autre percée HISTORIQUE aujourd’hui ! Nos deux GRANDS amis, Israël et le Royaume du Maroc, ont convenu de relations diplomatiques complètes – une énorme percée pour la paix au Moyen-Orient ! ». Tant dans sa substance que dans ses objectifs, le marchandage est on ne peut plus clair : Tu reconnais Israël, je te donne le Sahara occidental !

    Cela dit, il faut relativiser la portée juridique d’une proclamation présidentielle aux États-Unis, surtout lorsqu’elle émane d’un président en fin de parcours (hors texte). Mais il ne faut pas pratiquer la politique de l’autruche, non plus. C’est une alerte assez sérieuse à mettre en relation avec ce qui se passe le long des frontières sud de l’Algérie.

    Les lobbies, véritables chefs d’orchestre

    Sans doute alerté par son entourage sur les conséquences de sa maladresse dont une possible réplique populaire qui pourrait emporter le roi du Maroc lui-même et son régime, le président américain s’est fendu d’un troisième tweet, écrit à la hâte, pour dire que l’établissement de relations diplomatiques entre le royaume du Maroc et Israël n’est pas la seule raison « du cadeau » fait par la Maison-Blanche au Makhzen, mais que « Le Maroc a reconnu les États-Unis en 1777. Il convient donc de reconnaître leur souveraineté sur le Sahara occidental ». Une pirouette d’une finesse à toute épreuve ! Cela dit, le mal est déjà fait. Tout un chacun a déjà pris connaissance des raisons réelles, mais sans doute pas les seules, de cette sortie, pour le moins tonitruante de Donald Trump.

    Mais en fait, quel est le bénéfice que pourrait tirer le président Trump de cette cabale, car c’en est une ? Dans sa fuite en avant, le président américain est devenu le plus zélé des VIP d’Israël. Grand perdant de l’élection du 3 novembre dernier, Donald Trump cherche désespérément et par tous les moyens à annuler ce scrutin. L’échéance du 20 janvier 2021, date d’investiture de son successeur potentiel, le démocrate Joe Biden, approche à grands pas et le président sortant a besoin de tous les soutiens pour espérer retourner, à son avantage, une situation quasiment établie et en toute logique, il ne peut surtout pas faire l’impasse sur le poids des lobbies, véritables chefs d’orchestre de cette tragi-comédie. L’expérience récente nous montre que Donald Trump est un président qui se soucie avant tout de sa petite personne. Tous les effets d’annonce recherchés sont instrumentalisés à cette fin et uniquement à cette fin. Il prétend se battre contre l’état profond et contre l’instauration d’un gouvernement mondial, mais c’est plutôt son pouvoir personnel qui l’obnubile et le lobotomise.

    De nouveau sur le devant de la scène

    À ce propos, il est intéressant de constater que depuis la présidentielle de novembre dernier, aucune de ses sorties ne trouve écho dans les médias américains, alors que tous les projecteurs sont braqués sur les faits et gestes de son successeur élu. Il était devenu invisible, inaudible, sujet de non-information, donc quasiment inexistant jusqu’à se faire censurer plus de 60 fois -depuis mai dernier- par des plateformes big tech comme Twitter et Facebook ; Une chape de plomb qui affecte son égo démesuré et dont il souffre énormément.

    Avec cette proclamation et surtout la monnaie d’échange donnée par la monarchie marocaine, il est comme par enchantement redevenu le faiseur de paix, hyper-médiatisé y compris au-delà des frontières américaines.

    Aucune des trois parties prenantes à cette machination, contre les peuples sahraoui et palestinien, ne brille par sa morale ou son souci de justice, mais elles feignent toutes d’oublier que tant au Sahara occidental qu’en Palestine, il existe un peuple et que le dernier mot revient à chacun de ces deux peuples et à personne d’autre.

    Une monarchie dangereuse

    Pour ce qui la concerne, la monarchie marocaine est, elle aussi dans une fuite en avant. Depuis des décennies, ce régime incongru est sous une perfusion alimentée par une mendicité internationale institutionnalisée. Mais rien n’y fait, le couperet d’une explosion sociale menace et peut, à tout moment, faire tomber ce régime décadent et dangereux. L’invasion du Sahara occidental dès 1975, représente l’un des leviers d’exportation de l’aporie dans laquelle se débat le Makhzen. Mais après la RASD, ce sera la Mauritanie, ensuite une partie Mali… dont certains cercles proches du palais royal revendiquent à nouveau l’annexion. Les velléités d’expansion associées aux courbettes indécentes à l’adresse de certaines puissances et à la mendicité internationale institutionnalisée sont avancées comme les potions de survie du régime de Rabat.

    Ce régime a toujours assuré les arrières du colonialisme en assurant une sorte de service après-vente de caniveaux. Rappelez-vous le coup de poignard -pudiquement appelé guerre des sables- donné à l’Algérie en 1963, alors que ce pays, ruiné par sept ans de conflit armé contre la machine de guerre coloniale, venait à peine de sortir de 130 ans d’une oppression unique en son genre. Dans la foulée, la monarchie boulimique revendiquait également une partie du Mali et la Mauritanie. Elle réédite le coup, en 1975, avec le Sahara occidental qui venait de se débarrasser de la domination espagnole.

    En agressant militairement l’Algérie, en septembre 1963, Le Makhzen tentait un coup de poker, sans doute, pour détourner l’opinion intérieure des revendications d’une monarchie constitutionnelle -en lieu et place de l’absolutisme de l’époque- et d’organisation d’élections libres, formulées par l’Union nationale des forces populaires, mais pas uniquement. Le régime de Rabat a cette propension à faire la danseuse du ventre de ses suzerains et se définit principalement par rapport à ce rôle ; ce qui, en partie, explique certaines largesses à son égard au point ou l’un des pays donneurs sempiternel de leçons s’oppose, au sein du Conseil de sécurité, à l’extension du mandat de la mission de l’ONU pour le Sahara occidental, aux Droits de l’Homme !

    Confronté aux positions de principe de l’Algérie, à propos du Sahara occidental, qui sont les seules à garantir la stabilité, la coopération, la paix et la construction d’un Maghreb uni, la monarchie marocaine, soumet ce pays à un chantage intenable consistant à le provoquer et à agiter constamment le spectre de l’implication, dans son délire expansionniste et dans la région d’acteurs qui sont étrangers à celle-ci. Pour ce faire, le monarque fait le choix d’inviter à sa messe noire des acteurs et des cercles qui nourrissent de vieilles rancunes à l’endroit d’Alger. La perversité de ces insanités est on ne peut plus regrettable. Elle est surtout dangereuse et peut, à tout moment, entrainer deux peuples épris de paix dans une spirale infernale et dévastatrice. Aucun Maghrébin ne mérite de mourir pour les turpitudes d’un tel régime !

    Nécessité d’une stratégie implacable

    L’Algérie aurait dû, depuis longtemps, travailler sur une stratégie cohérente et structurelle visant à priver la monarchie marocaine de jouer à ce jeu dangereux et suicidaire. Car après tout, de tels agissements mettent en danger sa sécurité et c’est cela le véritable problème du Maghreb. Ça n’a pas été fait ! C’est le tribut des années Bouteflika et de la régence de fait, exercée par son frère, mais il faut immédiatement se mettre à la tâche pour inverser la tendance. Car en face, le régime de Rabat s’est entouré d’une cour de courtisans, de véritables prestidigitateurs dont la principale mission consiste à détricoter tous les principes lisibles du droit international, du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, de libre arbitre et de bon voisinage et de produire un monde fictif aux contours très erratiques où plus aucun engagement clair n’est possible. Cette posture enferme inévitablement ses animateurs dans une incapacité d’universalisation de la critique du colonialisme et les conduit à un déni voire à une trahison de l’histoire récente de leur propre pays. Rien d’étonnant, dès lors de constater que, outre le monarque belliqueux, ces leudes d’un autre temps font preuve d’une docilité indécente envers leurs véritables maîtres, les suzerains du régime.

    Reste que par ces compromissions, la monarchie marocaine qui, ironie du sort, préside la commission el-Qods, au sein de ce qu’on pourrait encore appeler la Ligue arabe, s’engonce dans une sorte traitrise devenue culturelle et s’enlise dans un bourbier qui peut lui être fatal. Elle a fait le choix délibéré de sacrifier la paix, la stabilité et les règles de bon voisinage dans la région sur l’autel de convoitises ne reposant sur aucune légitimité. Elle paiera le prix fort !

    Dahmane SOUDANI

    Repères

    Qu’est-ce qu’une proclamation présidentielle américaine ?

    Les proclamations émises par le président américain se divisent en deux grandes catégories :

    les proclamations cérémonielles, qui désignent des célébrations spéciales ou célèbrent les fêtes nationales
    les proclamations substantielles, qui concernent généralement la conduite des affaires étrangères et d’autres fonctions exécutives assermentées.
    Bien que par le passé, les proclamations substantielles ont eu plus d’effet que les proclamations cérémonielles, sauf autorisation du Congrès, aucune proclamation présidentielle n’a force de loi.

    MaghNord, 11 déc 2020

    Etiquettes : Maghreb, Maroc, Algérie, Sahara Occidental, Sahel, normalisation, Donald Trump,

  • Le vivre-ensemble en paix à l’épreuve de Ghaza

    Jamais et au grand jamais, l’initiative algérienne n’a paru aussi opportune. Dans le nouveau monde en ébullition, durement affecté par une pandémie ravageuse et livré à la montée de la folie génocidaire du sionisme et de la violence terroriste, notamment au Sahel, la consécration du vivre-ensemble en paix rappelle, à l’endroit, un engagement collectif, inscrit dans le vote à l’unanimité des 193 membres de l’ONU instituant la Journée internationale de la paix, célébrée le 16 mai de chaque année.

    A la logique du «chacun pour soi» des puissances mondiales, acquises au protectionnisme en temps de pandémie, et au silence retentissant face aux crimes coloniaux au Moyen-Orient et au flanc ouest du Maghreb, la démarche algérienne favorise la culture de la paix, de la tolérance, de la solidarité, de l’inclusion et du respect des différences dans la diversité pour bâtir ensemble un monde sûr et viable, bannissant toutes les formes de discrimination, la haine raciale et la violence d’où qu’elle vienne.

    Cette vision est le socle de la nouvelle Algérie procédant à la constitutionnalisation de toutes les valeurs fondatrices du vivre-ensemble en paix et, à la veille de l’épreuve décisive des législatives, à la mise en place des institutions crédibles représentatives de la volonté populaire. «Nous nous enorgueillons, aujourd’hui, des résultats obtenus lesquels ont montré que la médiation sincère de la diplomatie algérienne a été déterminante pour le règlement de plus de crises épineuses et conflits régionaux et internationaux», a déclaré le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans une allocution prononcée lors de la 75e session ordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU, soulignant la mobilisation constante de l’Algérie au service de la paix, de la sécurité et de la stabilité.

    La contribution efficace dans le dénouement de la crise des otages américains, le règlement du conflit entre l’Ethiopie et l’Erythrée, la consolidation de l’accord d’Alger érigé en référence mondiale pour la promotion de la réconciliation et la paix au Mali, et les efforts incessants pour garantir le retour à la stabilité en Libye prouvent le professionnalisme et l’efficacité de la médiation algérienne effectuée dans le respect de la souveraineté nationale et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité.

    Dans la capitale mondiale de la paix et de la stabilité, reconnue comme l’un des pays les plus sûrs au monde, le vivre-ensemble traduit un héritage de l’Algérie libre, souveraine et éprise des valeurs de justice et de dignité humaine. Il marque un engagement total pour un monde plus juste, débarrassé des chaînes de l’oppression coloniale, de l’injustice et des inégalités.

    Horizons, 16 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Palestine, Israël, Ghaza, ONU, Libye, Mali, Sahel,

  • Le Président Tebboune reçoit un appel téléphonique de son homologue français Emanuel Macron

    ALGER – Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu mardi un appel téléphonique de son homologue français, Emmanuel Macron, avec lequel il a passé en revue les relations bilatérales et convenu de mettre à jour la réunion de la Commission ministérielle conjointe de haut niveau, indique un communiqué de la Présidence de la République.

    « Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a reçu mardi un appel téléphonique de son homologue français, M. Emmanuel Macron. L’entretien a été l’occasion d’examiner les relations bilatérales et de convenir de mettre à jour la réunion de la Commission ministérielle conjointe de haut niveau », précise le communiqué.

    Les deux présidents, ajoute la même source, ont procédé à un échange de « vues sur les questions régionales d’intérêt commun dans la région du Sahel, notamment au Tchad, au Niger et au Mali, et ce qui doit être fait pour aider les pays du Sahel à instaurer la stabilité ».

    S’agissant de la situation en Libye, les deux présidents ont convenu « de soutenir le processus de règlement dans ce pays frère, notamment en apportant aide et assistance au nouveau Gouvernement afin d’organiser des élections dans les meilleures circonstances ».

    APS, 11 mai 2021

    Etiquettes : France, Algérie, Emmanuel Macron, Abdelmadjid Tebboune, Mali, Sahel, Tchad, Niger,

  • Algérie/ Un terroriste capturé à Tamanrasset

    ALGER – Un terroriste activant au sein d’une organisation terroriste au Sahel a été capturé vendredi à Tamanrasset par les services de sécurité, indique samedi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

    « Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce à l’exploitation de renseignements, les services de sécurité relevant du ministère de la Défense nationale ont capturé, hier 30 avril 2021 à Tamanrasset (6ème Région militaire), un (1) terroriste qui activait au sein d’une organisation terroriste au Sahel. Il s’agit du dénommé A. Mellouki qui avait rallié les groupes terroristes en 2012 », précise le communiqué.

    « Cette opération réitère la vigilance et la détermination des forces de l’Armée nationale populaire à traquer ces criminels à travers l’ensemble du territoire national et à venir à bout de toute forme de soutien aux groupes terroristes », souligne la même source.

    APS

    Etiquettes : Algérie, djihadistes, terrorisme, Sahel, Mali,

  • L’Algérie au beau milieu des forces d’intervention internationales assaillantes

    Par Tarek Benaldjia

    En novembre 2019, Macron a déclaré que l’OTAN avait subi une mort cérébrale et qu’il y avait un manque de coordination entre les États-Unis et les alliés de l’OTAN. En novembre 2018, Macron a proposé la création de l’armée de l’UE et, d’une certaine manière, suggéré l’abandon de l’OTAN et a exigé la création d’une armée internationale avec la France comme puissance active. Cette situation doit être évaluée en lien avec la volonté de Macron de faire de la France un État assaillant dans les relations internationales.

    Les développements vécus ces dernières mois en Algérie, ont permis de mettre plus clairement en évidence le branle bas de combat relative à la lutte géopolitique dans le bassin ouest-méditerranéen, comprenant l’Afrique du nord. Il n’y a aucun doute que cette région que l’on peut qualifier de zone de lutte super géopolitique, sera dans la période à venir, la région où sera vécue très intensément la concurrence à multiple acteurs.

    La Guerre d’influence dans l’Afrique du nord et la région du Maghreb

    Pour qu’un pays soit en position de leader, il doit être déterminant dans les événements qui se déroulent dans sa sphère d’influence. Sur ce point, en Afrique du nord , les intérêts de l’Algérie et de la France s’affrontent.

    Les développements vécus dans le continent Africain continueront comme le prolongement de la concurrence vécue au Moyen-Orient. La France et les Émirats Arabes Unis et l’entité sioniste ont rejoint la concurrence au Maghreb en tant qu’alliés du Maroc dans la région maghrébine. L’objectif principal de ce front, est d’encercler et de restreindre l’Algérie. Ils n’hésiteraient pas d’ailleurs à diviser la population en prenant part pour une partie pour dénigrer l’autre.

    Mais les récents changements géopolitiques ayant entraîné une intensification de la concurrence en Afrique du nord mèneront la région vers des conflits inévitables. D’où est nécessaire de comprendre les nouvelles luttes géopolitiques en méditerranée occidentale et le jeu auquel se livrent les forces d’intervention assaillantes contre l’Algérie.

    À ce niveau de traitrise, les deux pays ayant formé une nouvelle alliance,[ l’entité sioniste le Maroc et des Émirats arabes unis], le comble de l’hypocrisie pour eux, ils partagent le même idéal géopolitique d’agression, nous pouvons citer comme actions de leurs politiques: L’implantation de chancelleries au Sahara occidentale, la normalisation avec l’Etat sioniste. Tout cela au détriment des droits des peuples palestiniens et sahraouis. Nécessairement du droit international. Qui d’ailleurs ont été perçues avec colère par l’ONU et la communauté internationale.

    L’objectif principal de ce bloc, est d’encercler et de limiter l’Algérie. L’encerclement consiste à faire en sorte que ce bloc géopolitique anti-Algérie mette en place des politiques qui restreindront le champ de manœuvre de l’Algérie. Quant à la limitation, elle consiste à minimiser l’impact militaire de l’Algérie en égalisant sa force militaire.

    Il est donc important de voir, comment la cartographie d’assiégement de l’Algérie et qui décrit les contours d’une région, au risque de s’embraser dans le chaos. Ce dont nous sommes tous conscients.

    Aux niveaux des quatre point cardinaux :

    Nord méditerranéen, nous avons l’OTAN représenté par la France et des pays occidentaux ;
    Au sud ouest : Des groupes djihadistes installés en Libye ajouter à cela, les unités opérationnelles du général mercenaire Khalifa Haftar, embusqués à l’effet d’exécuter les plans et les cartes d’intervention susceptibles de remodeler les cartes géopolitique de toute la région ;
    A l’ouest : La liaison dangereuse entre Le Maroc, l’entité sioniste et les Émirats arabes unis. Engagés dans une coalition à réaliser les objectifs établis par les forces assaillantes dirigées contre l’Algérie et s’emparer du Sahara occidentale ;
    Au sud : On a également relevé depuis quelques années un intérêt certain de l’AQMI pour le Sahel (G5) qui est devenu un des principaux bassins de recrutement de l’organisation terroriste. Il a été relevé également la présence des éléments du MAK (Algérie) et des groupes djihadistes des régions du G5. Le tout sous la supervision de la France.
    L’encerclement et la limitation de l’Algérie reste pour le moment un projet politique. La mise en application du projet affecterait en particulier l’Europe. Dans ce contexte, l’Afrique du nord est devenue un des plus importants domaines de test. Désormais la elle deviendra régulièrement la scène de tension géopolitique, géoéconomique et militaire. Celui qui restera déterminé et patient, sera le grand gagnant de la tension.

    En somme, il est clairement constaté que les agresseurs géopolitiques poursuivent une politique hostile relativement importante vis-à-vis de l’Algérie qu’elle voit comme un concurrent sérieux en Afrique et dans le bassin méditerranéen. Il n’est pas du tout rationnel d’essayer, comme les institutions européennes et parties influentes corrompues d’algérien, de maquiller cette hostilité sous la forme d’une opposition au gouvernement au pouvoir parce que la vérité est évidente.

    Si une guerre éclate en Afrique du nord et conséquemment sur la méditerranée occidentale, elle aura un effet sur tout les pays qui la borde jusqu’à la mer orientale, et aucun pays ne pourra éviter ces effets. Cette crise va également réveiller des effets très forts qui s’étendent de la mer noire à la mer Baltique et de la mer Égée à la Pologne, qui seront ressentis par tous les points d’intersection de la carte d’influence ouest-russe.

    Le front d’ingérence intérieur combiné des islamistes radicaux et berbéro- sioniste

    L’arrestation des « Dahdah et les groupes séparatistes-makistes de Tizi-Ouzou » Ainsi que, les lots d’armes récupérés par les services de renseignements algérien montrent sans l’ombre d’un doute, que s’il y avait une intervention de l’extérieur, ils détruiraient l’Algérie de l’intérieur, ouvriraient les portes de la forteresse et remettraient la clé du pays au front assaillant.

    Une fois de plus, le front d’ingérence intérieur combiné des islamistes radicaux et berbéro- sioniste, a adopté une position ouverte en faveur des fronts d’interventions internationales, du terrorisme, de l’encerclement de la forteresse de l’extérieur et mener conjointement leur sale boulot à la destruction du pays à l’intérieur. Sinon quelle raison pourrait expliquer une telle alliance contre nature ? Sinon la liquidation géographique, historique de cette région. Ils n’ont été initiés que pour ce projet !

    Ces entités et cette guerre ont le soutien de l’Amérique, de l’Europe, d’Israël et du royaume marocain qui s’inquiètent de l’essor de l’Algérie et de sa transformation du cours de l’histoire, de sa transmission des aspirations historiques et réalités politico- économiques qui continuent d’illuminer les chemins de la jeunesse aujourd’hui pour une Algérie nouvelle.

    Ce projet, qu’ils promeuvent sous la forme d’une opposition politique pour «faire tomber l’Algérie» et de la recherche d’une alternative politique interne, est en fait un grand projet visant à ramener notre pays dans le giron des puissants et le soumettre sous sa tutelle.

    Nous assisterons à cette lutte géostratégique tout au long du siècle actuel.

    Les déclarations hostiles de la France envers l’Algérie s’expliquent par sa crainte de la voir remplacer ou même devancer la France dans des régions stratégiques du monde. La considérant comme une rivale redoutable, la France ne veut pas d’une Algérie forte et indépendante capable de la défier sur d’importantes questions internationales. Au fond, ce qu’elle essai de dissimuler, c’est son propre échec d’avoir perdu l’Algérie.

    La France est un pays qui a perdu ses compétences dans tous les domaines, perdu son rôle de centre mondial, perdant rapidement du terrain face aux puissances montantes du 21e siècle, et est en contradiction avec les pays émergents et de ses anciennes colonies. Elle n’a aucun crédit, aucune crédibilité. Elle n’a pas de réputation. Cela ne se reproduira plus. Nous l’avons vu avec les vingt (20) généraux signataires de la tribune, mettant en garde le président Emmanuel Macron contre un « délitement ».

    Le pire, c’est que nous avons tous vu que les rôles les plus importants dans ce jeu étaient attribués ces jours-ci aux «clans bloquants et islamistes», et que l’organisation « séparatiste » du MAK n’était pas la seule entité dans laquelle ils ont investi (les assaillants), mais dans d’autres alliances, dans les camps de tous ceux que nous connaissons depuis des années se présentant comme patriotes, conservateurs et démocrates.

    Se faisant, certains se lancent dans l’arène publique et s’exposent, dans l’acceptation démocratique la plus pure qui soit, à la critique, même exagérée, de ceux qui ne partagent pas leur perspective politique et économique. (Voir les cas des intellectuels de gauche versés dans le camp des ennemis de l’Algérie) Au-dessus de tout soupçon dans un bloc combiné, sous un même toit et autour d’un concept commun pour un grand projet.

    Nous sommes confrontés à des faits et à des menaces bien plus graves que de retrouver sa «liberté d’expression» Cette menace sérieuse est représentée dans la volonté de « Rachad » et du « MAK » qui se sont séparés des courants nationaux au profit des idéologiques marginaux et organisations terroristes, tous se préparant à un changement de régime par l’utilisation des forces selon un calendrier approuvé par leur maîtres.

    La pérennité et la résistance en Algérie commencent dans nos esprits et se répandent ensuite sur le pays. C’est ce qui s’est passé et se passe et se produira toujours. Cela a toujours été une évidence. La mentalité qui a façonnée l’Algérie au rang des nations libre et indépendants et gouverné le continent Africain surmontera cette épisode tout comme elle a surmonté au fil des siècles des crises majeures et des trahisons dangereuses.

    Alors donnez du sens à votre existence, à votre identité, à votre communauté, à votre géographie, à vos idées préconçues politiques face à cette vague qui survient soixante ans plus tard. Soyez la voix, le souffle, la puissance et l’arme de l’Algérie.

    Ne les laissez pas arrêter l’Algérie. Battez vous et indignez-vous contre ces envahisseurs coloniaux et leurs sbires. L’Algérie à besoins de ceux qui se sacrifient pour elle.

    Mais ne pas s’y préparé, c’est laisser la possibilité à d’autres acteurs d’avancer leurs pions dans notre géographie stratégique et les candidats ne manquent pas : Français, marocains, israéliens, Émiratis sans oublier les groupes terroristes… Très compliqué, vraiment !

    Je peux me tromper, mais je crois vraiment que l’Algérie a gagné la première bataille d’une partie qui est la constitutionnalité de ses interventions militaires dans ses domaines de compétences. Assume ses missions constitutionnelles avec un enga gement exemplaire ainsi qu’une disponibilité héroïque au sacrifice, chaque fois que le devoir national le requiert.

    Pour aller plus loin sur ces thèmes, cf, ces liens :

    Il est intéressant selon moi – et j’espère que cet avis est partagé – que nous publiions dans l’intervalle ci-dessous, des vidéo dans lesquelles Abelhamid Al Aouini , un spécialiste reconnu pour les questions de défense et de renseignements , nous décrive comment l’Algérie est au beau milieu des forces d’intervention internationales assaillantes, mais de façon parfaite sans que ses détracteurs ne trouvent rien à redire à leurs projets maléfiques mis à nus aujourd’hui devant le monde entier. Vous trouverez également dans ces vidéos quelques exemples, de questions et d’idées pouvant servir de point de départ ou de contribution.

    Algérie54, 30 avr 2021

    Etiquettes : Algérie, France, Maroc, Sahel, MAK, Kabylie, berbères, Israël,