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  • Présence militaire française au Sahel: La France perd pied

    Présence militaire française au Sahel: La France perd pied

    Topics : France, Afrique, Sahel, Barkhane, Mali, Niger, Burkina Faso,

    Rien ne va plus pour la présence Française en Afrique, dont l’influence dans le continent noir bat de l’aile depuis des années déjà. Un reflux qui semble irréversible tant les mauvaises nouvelles s’annoncèrent jour après jour.

    Il y a quelques jours seulement, à l’occasion de la tenue du sommet de la francophonie à Djerba en Tunisie, le Président français, Emmanuel Macron, s’est apitoyé sur le sort de la langue française dans les trois pays du Maghreb, à savoir la Tunisie, le Maroc et l’Algérie. Le locataire de l’Elysée, qui a constaté le recul de la langue française dans cette région, a fait montre, en toute logique, de son inquiétude. Il n’ y a pas que cette question qui taraude l’esprit des Français puisque un peu plus au sud de l’Afrique du nord, dans la région du Sahel plus exactement, Paris est aussi préoccupé au plus haut point. Sa présence militaire et par ricochet son influence sont sérieusement remis en cause. L’animosité contre la présence militaire française n’a eu de cesse d’aller crescendo ces derniers temps. Une hostilité des populations et de dirigeants qui a amené la France à revoir sa stratégie.

    Ainsi, après le Mali, où les Français ont retiré leurs troupes tout récemment en mettant fin à l’opération « Barkhane », c’est au Burkina Faso que cette présence militaire a été contestée ces derniers jours. Vendredi dernier, la contestation de cette présence est montée d’un cran. Ce jour-là, une manifestation contre la présence de la France au Burkina Faso, miné par les violences djihadistes, a visé l’ambassade de France à Ouagadougou et la base militaire de Kamboinsin, en périphérie de la capitale, où est stationné un contingent de forces spéciales de la force Sabre.

    Munis de sifflets et de vuvuzelas, arborant des drapeaux burkinabè et russes, les manifestants ont rallié l’ambassade de France pour dire « non à la présence des forces françaises»: ils accusent la France de jouer un jeu trouble dans la lutte anti-terroriste. Face à cette équation, la France semble sur le point de céder. Dans un entretien au Journal du dimanche, le ministre des armées français, Sébastien Lecornu, n’a pas écarté un départ des forces spéciales françaises basées au Burkina Faso. « Il est évident que la révision de notre stratégie générale en Afrique interroge toutes les composantes de notre présence, y compris les forces spéciales », at- il déclaré, alors que l’ambassade de France à Ouagadougou.

    Le ministre des Armées assure que Paris travaille « à une organisation du format (des) bases militaires existantes » et considère qu’elles « devront garder certaines capacités, pour protéger (leurs) ressortissants par exemple, mais aussi se tourner davantage vers la formation des armées locales.» Des propos qui ne laissent aucun doute sur les intentions de la France. Cette prise de position intervient alors que le 9 novembre courant, Emmanuel Macron a acté de manière officielle la fin de l’opération Barkhane au Mali. Notons que pas moins de 3 000 soldats français restent par ailleurs déployés au Sahel à ce jour.

    Par : KAMAL HAMED

    Le Midi Libre, 22/11/2022

    #France #Afrique #Françafrique #Macron #Sahel

  • Emballo : Kadhafi et Saddam étaient un mal nécessaire pour leurs peuples

    Emballo : Kadhafi et Saddam étaient un mal nécessaire pour leurs peuples

    Tags : Libye, Irak, Mali, Burkina Faso, Niger, Sahel, Kadhafi, Saddam Hossein,

    Lors de la 5e édition du Forum de Paris sur la Paix, le Président de la Guinée-Bissao Umaru Sissoco Emballo a déclaré que les peuples libyes et irakien vivaient bien sous les régimes de Kadhafi et Saddam Hossein.

    S’adressant au président français Emmanuel Macron, Emballo a précisé que ce qui se passe actuellement en Afrique « n’est pas un sentiment anti-français en Afrique de l’Ouest. Non, pas du tout! Mais le problème de la Libye a causé des conséquences graves pour le Mali, le Burkina Faso, le Niger ».

    « Kadhafi était un mal nécessaire pour son peuple et Saddam Hossein aussi était un mal nécessaire pour son peuple. Les peuples vivaient bien sous leurs régimes et aujourd’hui je me demande est-ce qu’ils sont heureux sans Saddam? Sans Kadhafi? Même si elles étaient des personnes néfastes, il y avait la paix. Maintenant, la paix comment on va l’acheter? », s’est-il interrogé.

    #Libye #Niger #Burkina_Faso #Irak #Mali #Sahel

  • Fiche multilatérale de la France

    Fiche multilatérale de la France

    Tags : Maroc, France, Sahara Occidental, Palestine, Iran, Sahel, Syrie, Conseil de Sécurité,

    Question nationale 

    • La France n’a jamais reconnu la pseudo « rasd » ;
    • Paris renouvelle le soutien de la France au processus de négociations entre les parties, mené sous l’égide de l’envoyé personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara, M. Christopher Ross ;
    • La France a qualifié le plan d’autonomie proposé par le Maroc de « base sérieuse et crédible de négociations pour une résolution définitive du problème du Sahara »;
    • Paris a indiqué que le Maroc a fait des efforts considérables en s’ouvrant notamment sur les procédures des Nations Unies sur la question des droits de l’Homme.
    1. Questions multilatérales 
    2. Réforme du Conseil de sécurité
    • La France estime que le Conseil de sécurité doit mieux refléter la réalité du monde d’aujourd’hui, et soutient la demande d’élargissement formulée par l’Allemagne, le Japon, l’Inde et le Brésil. Elle est également favorable à une présence accrue de l’Afrique, y compris parmi les membres permanents ;
    • Paris est favorable à un élargissement du nombre de sièges permanents et non-permanents au Conseil de Sécurité ;
    • La France soutient l’accession à un siège de membre permanent de l’Allemagne, du Brésil, de l’Inde et du Japon ainsi qu’une représentation permanente de l’Afrique et défend le principe d’une représentation arabe ;
    • La France, en partenariat avec le Royaume-Uni, avait proposé lors du Sommet franco-britannique du 27 mars 2008 l’option d’une réforme intérimaire qui pourrait inclure une nouvelle catégorie de sièges, pourvus d’un mandat plus long que celui des membres actuellement élus. A l’issue de cette phase intérimaire, il pourrait être décidé de transformer ces nouveaux sièges en sièges permanents. Cette proposition de réforme intérimaire a été renouvelée lors du Sommet franco-britannique du 6 juillet 2009.
    • Paris se dit préoccupée que les grandes décisions puissent se prendre à l’extérieur de l’ONU si celle-ci demeure non réformée.
    1. Opérations de Maintien de la Paix (OMP) des Nations Unies
    • En avril 2014, la France participe aux 8 opérations de maintien de la paix des Nations unies suivantes: FINUL, MINUL, MINURSO, MINUSTAH, MONUSCO, ONUCI, ONUST et MINUSMA ;
    • La France est membre des organisations intergouvernementales suivantes engagées dans la conduite d’opérations de maintien de la paix : l’ONU (1945), l’OTAN (1949), l’Union européenne (1951) et l’OSCE (1975) ;
    • La présence française est particulièrement notable au sein de la FINUL (Liban) avec un personnel total de 857. Elle est également forte au sein de la MINUSTAH (27). Le reste des effectifs français est réparti essentiellement sous forme d’observateurs militaires et d’officiers d’état-major ;
    • Pour 2013-2015, la France est le 5ème contributeur au budget des opérations de maintien de la paix des Nations Unies avec une quote-part de 7.21% ;
    • A cette contribution directe, s’ajoute un engagement important de Paris au sein des forces de stabilisation autorisées par les Nations unies.
    1. Désarmement et non prolifération nucléaires
    • La France considère que le renforcement du régime de non prolifération est une priorité absolue, avec notamment le renforcement des garanties de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), la généralisation du Protocole Additionnel, l’entrée en vigueur du Traité d’Interdiction Complète des Essais nucléaires et l’ouverture de la négociation de la négociation d’un Traité  » cut-off  » ;
    • Paris estime que la plus grave des menaces qui pèse sur la stabilité du monde est la prolifération des armes nucléaires ;
    • La lutte contre la prolifération des armes de destruction massive et de leurs vecteurs est une des priorités de l’action de la France et passe par trois grands axes : une réponse résolue aux crises de prolifération, le renforcement du dispositif international de lutte contre la prolifération et des efforts concrets accrus de prévention et d’entrave de la prolifération ;
    • La France considère qu’il est indispensable de soutenir et renforcer le régime international de non-prolifération nucléaire et appuie les efforts de l’AIEA, qui continue de tenir une place centrale dans le régime international de non-prolifération nucléaire, pour faire en sorte que son système de garanties demeure pleinement efficace et crédible ;
    • Paris est engagée en faveur du renforcement du régime international de non-prolifération par l’assistance, en cas de besoin, à la non-prolifération, et en particulier par le soutien qu’elle apporte aux mécanismes multilatéraux pour le cycle du combustible nucléaire et aux zones exemptes d’armes nucléaires.
    1. Environnement/Changements climatiques
    • Lors de la 19e Conférence des parties à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques de Varsovie (COP19), la France a été officiellement nommée pays hôte de la 21e conférence climat en 2015 : Paris Climat 2015.
    • La France signale que la protection de l’environnement et les questions de développement économique et social sont reconnues par la communauté internationale comme les trois piliers fondamentaux du développement durable, un « développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs  » ;
    • La France estime qu’une des déceptions du sommet de Rio a été le fait de ne pas pouvoir aboutir à un accord pour la création d’une Organisation des Nations unies pour l’environnement ;
    • Concernant la mise en place d’une stratégie européenne d’adaptation, la France souligne qu’il est important que l’ensemble des effets indésirables du changement climatique soient pris en compte. Selon Paris, il faut éviter de se limiter à l’analyse des conséquences principales du changement climatique en poussant plus loin l’analyse et en développant une vision systémique ;
    • Au niveau global, afin de permettre cohérence et efficacité dans l’action, la France plaide pour la création d’une Organisation Mondiale de l’Environnement (OME) qui aurait à la fois vocation à suivre la mise en œuvre des engagements pris à Copenhague en 2009, et à servir de clef de voûte pour fédérer des dispositions aujourd’hui dispersées. Elle contribuerait ainsi également à renforcer le pilier environnemental du droit international.
    1. Questions régionales :
    2. Conflit israélo-palestinien
    • La France, au sein des organes compétents des Nations Unies, favorise un accord sur la création d’un Etat palestinien viable, moderne, indépendant et démocratique, vivant en paix aux côtés d’Israël dans des frontières sûres et reconnues ;
    • Paris affirme que le monde a trop attendu pour rétablir la paix au Moyen-Orient en donnant au peuple palestinien cet Etat qui lui est dû, au nom du droit et de la justice ;
    • La France a de même affirmé que le monde s’est attardé à garantir au peuple d’Israël le droit de vivre en sécurité, que les tragédies de l’Histoire lui ont rendu si nécessaire ;
    • Paris estime que la paix doit être faite par les Israéliens et les Palestiniens et personne d’autre ;
    • Selon la France, les éléments d’une solution sont connus : la Conférence de Madrid de 1991, le discours du Président Obama du 19 mai 2011, la feuille de route, l’initiative arabe de la paix et les paramètres agréés par l’Union européenne ;
    • Paris réaffirme son engagement à contribuer de toutes ses forces à restaurer les bases d’une négociation devant déboucher sur la coexistence de deux États qui est d’après elle la seule solution pour qu’il puisse y avoir une paix juste et durable dans la région.
    1. Syrie :
    • La France a accueilli avec prudence la proposition russe de mise sous contrôle international puis de destruction de l’arsenal chimique de la Syrie ;
    • Selon Paris, l’engagement du président syrien de mettre sous contrôle international et de détruire l’ensemble de son arsenal chimique doit se faire sur la base d’une « résolution contraignante » du Conseil de sécurité de l’ONU, avec un « calendrier court » et des « conséquences fermes » s’il ne respecte pas ses engagements. Aussi, les responsables du massacre de civils par des armes chimiques, le 21 août à Damas, « ne doivent pas rester impunis » et la Cour pénale internationale (CPI) doit être saisie ;
    • La France avait auparavant déclaré sa volonté d’agir militairement en Syrie au côté des Américains en affirmant qu’elle disposait «d’un faisceau d’indices qui vont dans le sens de la responsabilité» du régime Assad dans l’attaque chimique du 21 août. Elle estime qu’un «coup d’arrêt» doit être porté «à un régime qui commet l’irréparable sur sa population» ;
    • Selon Paris, l’initiative russe est un « revirement » de sa diplomatie sur le dossier syrien qu’elle a attribué à la « fermeté » des Occidentaux et à la volonté de Moscou de prendre du recul vis-à-vis de le Syrie ;
    • La France a reconnu le 23 novembre 2011, le Conseil national syrien comme « l’interlocuteur légitime », puis le 24 février 2012 comme représentant légal du peuple syrien ;
    • Paris demande que les Nations unies accordent au peuple syrien toute l’aide et tout le soutien qu’il sollicite, notamment que soient protégées les zones libérées, et que soit assurée une aide humanitaire aux réfugiés ;
    • La France estime que le double veto de la Russie et de la Chine au Conseil de sécurité a conforté le régime syrien dans sa logique de « tueur », mais déclare que ce double veto n’empêchera pas la communauté internationale de rester mobilisée dans la défense du peuple syrien ;
    • La France affirme que les efforts de la communauté internationale doivent converger pour appuyer l’initiative arabe.
    1. Programme nucléaire iranien
    • Depuis le début de la crise nucléaire iranienne, la France se prévaut d’une politique consistant à rechercher une solution diplomatique de long terme ;
    • Paris défend, avec ses partenaires, un objectif clair, le caractère inacceptable de l’accès de l’Iran à des capacités nucléaires militaires, et une méthode, la double approche qui allie ouverture au dialogue et fermeté face aux agissements iraniens, soutenue par l’adoption de sanctions de plus en plus fortes à l’encontre de Téhéran ;
    • La France estime que le développement clandestin par l’Iran d’un programme nucléaire en violation du Traité de Non-prolifération, constitue une crise de sécurité internationale majeure de nature à fragiliser gravement le régime de lutte contre la prolifération nucléaire ;
    • Paris a exprimé avec solennité aux dirigeants iraniens, qu’en misant sur la passivité de la communauté internationale pour poursuivre leur programme nucléaire militaire, ils commettraient une erreur tragique ;
    • Elle estime que l’Iran ignore depuis des années les exigences de la communauté internationale, et s’affranchit des contrôles de l’AIEA, et pas davantage des résolutions du Conseil de sécurité ;
    • La France se déclare prête à prendre de nouvelles sanctions, pour dire à ses dirigeants qu’il convient de reprendre la négociation avant qu’il ne soit trop tard.
    1. Sahel
    • L’intervention française au Mali a permis de réduire significativement le potentiel des djihadistes opérant au Sahel ;
    • L’opération Serval a toutefois révélé des carences, notamment capacitaires, et mis en avant la nécessité d’apporter un soutien durable à l’armée malienne qui ne pourra faire face, même appuyée par une force onusienne, à une possible reconstitution des groupes djihadistes ;
    • Paris qualifie la situation créée par l’occupation d’un territoire au Nord-Mali par des groupes terroristes d »’insupportable, inadmissible, inacceptable, pas seulement pour le Mali mais pour tous les pays de la région et, au-delà de la région » ;
    • La France annonce son soutien à toutes les initiatives permettant que les Africains eux-mêmes règlent cette question dans le cadre de la légalité internationale avec un mandat clair du Conseil de sécurité ;
    • La France déclare qu’il est obligatoire que le Mali préserve l’intégrité de son territoire et que le terrorisme soit écarté de cette zone du Sahel.

    #Maroc #France #Sahara_Occidental #Palestine #Sahel #Iran

  • Souveraineté

    Souveraineté

    Tags : Sahel, terrorisme, ONU, Algérie, Panel de haut niveau sur la sécurité et le développement au Sahel, Mahamadou Issoufou,

    La notion du Sahel s’impose dans le débat à propos de la lutte contre le terrorisme et contre la pauvreté. Les Nations Unies et l’Union Africaine se préoccupent de ces situations et cherchent à les enrayer par des réponses adéquates. L’expertise de l’Algérie est sollicitée dans ce cadre ce qui explique la visite président du Panel de haut niveau sur la sécurité et le développement au Sahel, Mahamadou Issoufou qui est reçu par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. L’exigence impose de réfléchir à des réponses collectives en matière de sécurité et de développement.

    La coopération sécuritaire est déjà effective à travers des initiatives des commandements miliaires avec plusieurs pays et où l’échange d’informations revêt une importance particulière pour prévenir les attaques.

    Le partage de la prospérité est aussi perçu comme un levier pour éloigner les individus de toute tentation de l’adhésion à des groupes terroristes qui constituent une menace aux frontières. De plus en plus se dégage le concept prônant l’importance de concevoir des solutions africaines aux problèmes de l’Afrique. L’Armée nationale populaire œuvre sans relâche à la sécurisation des frontières et à la préservation de la souveraineté territoriale au vu du contexte géopolitique régional. La mobilisation de tous les moyens humains et matériels est mise à profit pour réunir toutes les conditions pour le renforcement des capacités du système national de défense.

    La lutte contre le terrorisme et le crime organisé, sous toutes ses formes, conduit à la multiplication des opérations dynamiques pour contrer la contrebande et le trafic de drogue ainsi que la migration clandestine, outre la protection des sites névralgiques. Les partenaires dans la bande sahélienne conjuguent leurs efforts pour assumer leur rôle en matière de prévention et de résolution des crises politico-sécuritaires. D’autres défis qui peuvent conduire à la dégradation de la situation sécuritaire sont pris en compte à l’exemple des défis climatique, démographique et de développement économique et social.

    La problématique de la sécurité aux frontières est illustrée par la crise libyenne mais d’autres pays limitrophes connaissent aussi des crises qui ne sont sans impact sur cette donne. Une connexion entre terrorisme, crime organisé et immigration clandestine est établie. L’activité terroriste et le trafic de drogue transnationaux sont des éléments créant un contexte d’instabilité. La gestion des frontières dans le contexte de la lutte antiterroriste conduit à une stratégie établie pour répondre à ces menaces. Des trafiquants et des éléments terroristes sont arrêtés ce qui est suivi par des saisies des marchandises de contrebande et des armes. En toute logique, le rôle de l’Algérie dans la région est apprécié et elle a acquis une longue expérience en tant que médiateur de référence pour les différents protagonistes pour faire aboutir un processus de coopération. Tout en respectant le principe de non-intervention dans les affaires intérieures des États.

    El Moudjahid, 16/11/2022

    #Algérie #Sahel #UnionAfricaine

  • Pourquoi l’Algérie en est la pierre angulaire

    Pourquoi l’Algérie en est la pierre angulaire

    Tags : Panel de haut niveau sur la sécurité et le développement au Sahel, Algérie, Sahel, Union Africaine

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a reçu, hier, à Alger, le président du Panel de haut niveau sur la sécurité et le développement au Sahel, ancien président de la République du Niger, Mahamadou Issoufou.

    De même, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, s’est entretenu mardi à Alger avec Mahamadou Issoufou, qui effectue une visite de travail en Algérie.

    L’entretien a porté essentiellement sur la mise en œuvre du mandat confié par les Nations Unies et l’Union Africaine au président Issoufou, en vue d’évaluer les défis auxquels sont confrontés les pays de l’espace géostratégique du Sahel et de recommander des réponses collectives adéquates notamment en matière de sécurité et de développement.

    L’Algérie a été l’acteur majeur de la triple région maghrébo-saharo-sahélienne avant le duo franco-atlantiste ne vienne y mettre un chaos qui dure depuis 2011. On s’en souvient, l’intervention militaire contre Kadhafi, avec mission de s’en débarrasser, quoi qu’il en coûte, a provoquer le retour de près de 1 000 soldats maliens, garde prétorienne du Guide, au Nord-Mali, puis il y a eu l’effet domino qu’on connait : MNLA, déclaration de la partition de l’Azawad, chute de Tripoli entre les mains des salafistes et de l’inquiétant Haftar, éviction d’ATT, prolifération des groupes armés, attaque du consulat d’Algérie et rapt de sept diplomates, Serval, puis Barkhane, etc.

    Toutefois, le Plan d’Alger, en 2015, a permis de faire tasser un peu les choses, et la Confédération des mouvements de l’Azawad s’est plié au jeu de la négociation. Aujourd’hui, les « accords d’Alger » avancent, quoi que laborieusement, mais donnent l’espoir d’une paix possible.

    Le départ de Barkhane et des multiples mécanismes militaires, aussi dangereux que curieux, tels que Tabuka, G5-Sahel, etc. vont laisser une place au Plan d’Alger.

    Le rôle de l’Algérie est qu’elle partage pratiquement des frontières terrestres avec ses sept pays voisins, le Sahara occidental, la Libye, le Mali, la Mauritanie, le Maroc, le Niger et la Tunisie pour un total de 6 734 km.

    Dans le détail, c’est 982 km avec la Libye, 1 329 avec le Mali, 461 avec la Mauritanie, 1 739 avec la Maroc, 951 avec le Niger, 1 010 avec la Tunisie, et 39 avec le Sahara occidental. C’est-à-dire qu’elle embrasse pratiquement les principaux pays saharo-sahéliens.

    Au plan économique, « les efforts consentis par l’Algérie dans le cadre de la coopération sécuritaire interafricaine pour la lutte contre les menaces terroristes ainsi que ses initiatives visant à promouvoir l’intégration économique dans la sous-région à travers de grands projets structurants tendant à favoriser une prospérité partagée à travers la zone africaine de libre échange (ZLECAF) ».

    D’ailleurs, Issoufou a souligné « le rôle important de l’Algérie pour la stabilisation et le développement de la région du Sahel » , tout en se félicitant du soutien apporté par notre pays pour le succès de sa mission ainsi que des actions envisagées par les Nations Unies et l’Union Africaine pour l’avènement d’une ère nouvelle dans la région ».

    L’Express, 17/11/2022

    #Algérie #Sahel

  • Lutte contre le terrorisme dans la zone du Sahel : Dessous d’un jeu perfide

    Tags : Sahel, Mali, Mauritanie, Sahara Occidental, Al Qaïda, Omar Sahraoui,

    Dans la suite du procès intenté par les autorités mauritaniennes au dénommé Omar Ould Sidi Ahmed Ould Hama surnommé Omar Sahraoui, auteur de l’enlèvement fin novembre 2009, de trois travailleurs humanitaires espagnols sur l’axe routier reliant Nouakchott et Nouadhibou au nord de la Mauritanie, les instances judiciaires de ce pays ont condamné ce criminel sahraoui recruté par l’ex-GSPC -qui se fait appeler désormais « Al Qaida au Maghreb Islamique » (AQMI) – à la réclusion criminelle à perpétuité avant de réduire cette peine en appel à 12 ans d’emprisonnement, le 21 juillet 2010.

    Toutefois, et contre toute attente, Nouakchott décide de l’extrader vers le Mali le lundi 16 août 2010, alors qu’aucune donnée préalable n’a indiqué l’existence une demande officielle formulée dans ce sens par les autorités de Bamako à leurs homologues mauritaniennes.

    Toujours est-il que, jusqu’au lundi 16 août, une source judiciaire malienne a déclaré que le mis en cause n’a pas été livré à Bamako, même si des sources judiciaires mauritaniennes ont confirmé que le terroriste sahraoui a bel et bien été acheminé vers la capitale malienne par voie aérienne, dans un avion affrété par l’Espagne.

    En réalité, si la démarche de son extraction de son lieu de détention à Nouakchott et son acheminement vers le Mali a été initiée par Nouakchott, il n’en reste pas moins qu’une telle décision a pour but ultime de le livrer aux terroristes d’AQMI- par autorités maliennes ou autres interposées- dans le cadre d’un deal qui devrait déboucher très prochainement sur la libération des otages espagnols détenus par le groupe de Mokhtar Belmokhtar, émir d’AQMI au Sahel.

    Les autorités mauritaniennes tentent de justifier l’extradition d’Omar Sahraoui vers le Mali sous le prétexte de sa nationalité malienne, en se basant sur l’existence de protocoles d’entraide judiciaire entre les deux pays, tout en feignant d’ignorer qu’il a grandi et vécu dans les camps du polisario en Algérie en étant un membre à part entière de ce mouvement.

    Pour sa part, l’Espagne, qui est engagée dans le processus de négociation le plus long au Sahel visant la libération de ses deux ressortissants encore captifs au nord du Mali, a durci le ton en usant du chantage et en menaçant la suspension de ses aides ainsi que celles accordées par l’UE si Nouakchott, pourtant allergique à toute idée de négociation avec AQMI, ne consentait pas à libérer le terroriste sahraoui.

    Nouakchott n’a-t-elle pas rappelé son ambassadeur accrédité à Bamako en geste de mécontentement après la libération par Bamako de quatre terroristes d’AQMI en contrepartie de la mise en liberté de quatre touristes occidentaux ayant été détenus pendant plusieurs mois dans le nord malien ? Manoeuvre âprement stigmatisée par les autorités mauritaniennes qui l’avaient qualifiée d’insulte à la sécurité régionale et à la lutte contre le terrorisme.

    Si la présente transaction venait à être concrétisée, Madrid – avec la bénédiction de Nouakchott – contribuera non seulement à la libération du ravisseur de ses deux citoyens, mais surtout au renflouement des caisses du terrorisme dans la région du Sahel en permettant aux terroristes algériens d’empocher au passage un pactole s’élevant à 10 millions d’Euros.

    Au cœur de ce jeu perfide, dont les contours se profilent clairement à l’horizon, l’Algérie, qui se targue à se labelliser comme le chantre de la lutte antiterroriste dans la région, vient de subir un camouflet non négligeable en ne se faisant pas inviter à la réunion sécuritaire régionale tenue à Bamako les 06 et 07 août 2010 en présence du Mali, du Niger, du Tchad, du Burkina Faso, du Sénégal et du Nigeria- dixit la Mauritanie. Il faut dire qu’Alger a multiplié récemment des déclarations contradictoires à propos du réel potentiel de nuisance d’AQMI et démontré une énième fois son insouciance totale vis-à-vis du devenir du Sahel où elle met l’accent sur l’enracinement de plus en plus considérable de ce groupe terroriste, nonobstant la réalité évidente que le cœur du mal n’a toujours pas déserté le territoire algérien et semble même se gangrener dans les camps du front polisario à Tindouf.

    C’est à cet égard qu’Alger a milité dès le départ pour laver les éléments sahraouis de toute implication dans l’enlèvement des humanitaires espagnols. Une implication pourtant évidente au regard du nombre de militaires sahraouis incriminés par la justice mauritanienne.

    Dès l’ébruitement de cette affaire, et craignant son exploitation par un Maroc friand de ce genre d’affaires pour des raisons qui lui sont propres, Alger a mis sous pression le régime mauritanien en lui envoyant des signaux pour le sommer de libérer les détenus militaires sahraouis mis sous écrou. Dans cet objectif, le polisario a dernièrement dépêché, auprès du Président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz, une délégation composée de Mohamed Salem Ould Salek et Bachir Sghair, respectivement MAE du polisario et Conseiller à la présidence.

    #Maroc #Mauritanie #Sahara_Occidental #Front_Polisario #AQMI #Mali

  • Le rôle de l’Algérie au Sahel

    Tags : Algérie, Sahel, Maroc, Mali,

    L’Algérie s’appuie souvent sur les structures de l’Union africaine pour faire passer sa pensée à l’égard des questions africaines notamment celles relatives à la paix et à la sécurité. Elle alimente une vision hégémonique dans la région par la création de groupements et coalisions, visant à empêcher le Maroc de jouer son rôle au service de la Sécurité et du Développement au Sahel.

    A cet effet, l’Algérie fait partie du Comité d’Etat-Major Opérationnel Conjoint. Il s’agit d’une structure militaire d’état-major créée le 21 avril 2010. Elle est basée à Tamanrasset et regroupe des forces armées de plusieurs pays du Sahel sous l’égide de l’Algérie pour « mener des opérations de localisation et de destruction des groupes terroristes ». S’y sont associés le Mali, le Niger et la Mauritanie. Ce Comité reste une Coquille vide, du fait que les pays du Sahel sont dépourvus d’une forte armée, d’autant plus que la constitution algérienne interdit l’Armée d’intervenir en dehors du territoire du pays.

    Alger abrite également le siège de l’Unité de fusion et de liaison. Créée le 6 avril 2010, cette structure coordonne l’action de lutte contre le terrorisme et mène une propagande contre ses méfaits. La création de l’UFL est une application des recommandations des ministres des Affaires étrangères en mars 2010 des sept pays concernés par la question terroriste dans le Sahel. Il s’agit de l’Algérie, de la Mauritanie, du Niger, du Burkina Faso, de la Libye, du Mali et du Tchad. Cette unité a pour mission de collecter, de traiter et de diffuser des renseignements sur l’activité terroriste. Le Nigeria a adhéré à l’instance en novembre 2011.

    L’Algérie est membre du Processus de Nouakchott, qui a été initié par la Commission de l’Union africaine en 17 mars 2013 et a pour objectif de renforcer l’échange d’information, la sécurité aux frontières ainsi que le renforcement des capacités des services de sécurité et de renseignement dans la région sahélo-saharienne.  Onze pays sont partie prenante de ce Processus: l’Algérie, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, la Libye, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, et le Tchad. 

    L’Algérie entretient de bonnes relations avec les pays du Sahel. Elle a tenu le 18 mars avec le Tchad la 3ème commission mixte et a conclu avec ce pays sept accords de coopération.

    Quant à ses relations avec le Mali, l’Algérie ne cesse de se chercher des moyens pour écarter le Maroc de la médiation dans la crise malienne. De ce fait, elle soutient Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, qui annoncé d’Alger la création de la Coalition du Peuple pour l’Azawad (CPA).

    Sur le Plan religieux, l’Algérie cherche à concurrencer le Maroc en instrumentalisant certaines personnalités religieuses algériennes, notamment adoptant la Tijania, à savoir M. Khalaoui Cheikh Mousa, qui a récemment effectué une visite à Darfour, oû il a été accueilli à bras ouvert par les autorités religieuses soudanaises. Il se veut une coopération bilatérale avec les pays du Sahel.

    Moussa Hadj

    #Algérie #Sahel #Maroc #Mali

  • Relations Algérie-USA : Les défis au Maghreb et au Sahel

    Relations Algérie-USA : Les défis au Maghreb et au Sahel

    Tags : Algérie, Etats-Unis, Sahel, Maghreb, Maroc, Sahara Occidental,

    1. Titre : Les relations algéro-américaines : Les défis au Maghreb et au Sahel Organisé par le Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS)

    Participants :
    S.E. Ramtane Lamamra : Ministre des Affaires étrangères, la République d’Algérie
    Jon Alterman : Modérateur : Vice-président senior, Chaire Zbigniew Brzezinski sur la sécurité mondiale et Directeur du programme Moyen-Orient, CSIS.

    2. Vue d’ensemble

    Le ministre des Affaires étrangères Lamamra a discuté des relations entre les États-Unis et l’Algérie et du rôle de l’Algérie au Maghreb et au Sahel, en mettant l’accent sur les questions de sécurité. Il a abordé en détail les conflits au Mali et en Libye, ainsi que la menace terroriste plus large dans la région. Le ministre Lamamra a utilisé la plate-forme pour souligner les contributions de l’Algérie à la sécurité et à la stabilité de la région MENA.

    3. Résumé

    Le ministre Lamamra a commencé par déclarer qu’il souhaitait recadrer le sujet d’une manière qui reflète davantage ce qu’il voulait aborder – le rôle de l’Algérie dans les régions du Maghreb et du Sahel en tant que pays fournisseur de sécurité. Avant d’entrer dans le vif du sujet, il a brièvement évoqué les relations entre les États-Unis et l’Algérie, notant que l’Algérie et les États-Unis partagent les mêmes valeurs d’indépendance et d’autodétermination. Il a donné plusieurs exemples de collaboration entre les deux pays, faisant référence au rôle de l’Algérie dans la fin de la crise des otages de Téhéran et aux déclarations de JFK sur l’indépendance de l’Algérie. Le ministre Lamamra a également souligné que l’Algérie et les États-Unis partagent des intérêts stratégiques, comme en témoigne leur partenariat de dialogue stratégique pour aborder les questions internationales et régionales, telles que la coopération efficace en matière de lutte contre le terrorisme.

    Revenant sur le leadership de l’Algérie en tant que pays fournisseur de sécurité, le ministre Lamamra a noté que ce leadership était fondé sur les attributs géographiques, historiques et culturels du pays. Géographiquement, l’Algérie est située au carrefour de l’Afrique, du Moyen-Orient et de l’Europe occidentale. Elle possède le plus grand territoire du continent africain et du monde arabe. Le pays est habité par 38 millions de personnes et est doté d’énormes ressources énergétiques, minérales et autres ressources naturelles.

    Il a également déclaré que l’Algérie et ses habitants sont un peuple pacifique, profondément attaché à son identité, qui est arabe, berbère et musulmane. Il a déclaré que l’Algérie est une nation modérée qui suit un enseignement islamique sunnite modéré et que l’Algérie a résolument adopté et pratiqué une diplomatie de bon voisinage avec tous ses voisins, y compris l’Europe. En conséquence, l’Algérie a joué un rôle de premier plan dans la médiation pacifique des conflits et des crises internationales et a offert son expertise pour faire face aux défis sécuritaires. Le ministre Lamamra a suggéré que l’Algérie a réfuté le terrorisme en développant une démocratie dynamique et multipartite en dehors des phénomènes dits du printemps arabe. Il a reconnu que l’Algérie dispose d’un leadership de qualité, expérimenté, modéré et tourné vers l’avenir, et a félicité le président Bouteflika pour sa vaste expérience en matière de politique étrangère, qui a aidé l’Algérie dans ses efforts régionaux.

    Le ministre Lamamra a souligné le rôle particulier de l’Algérie dans le Sahel, notant que l’Algérie est une nation sahélienne et n’a pas de problèmes bilatéraux avec ses voisins. Il a noté : « Nos relations avec tous nos voisins sahariens sont tout simplement excellentes. Nous partageons avec eux des actions similaires ; nous reconnaissons la proximité des personnes entre les frontières, y compris les populations nomades, de même origine ethnique et culturelle. » Grâce à cette solidarité, l’Algérie a travaillé avec ses voisins pour lutter contre la sécheresse, l’insécurité, le crime organisé et le terrorisme. Le principe primordial de la diplomatie algérienne est néanmoins celui de la non-ingérence et de la non-intervention dans les affaires intérieures des pays voisins. Il a toutefois précisé que ce principe ne peut se traduire par une indifférence aux problèmes internes des pays voisins.

    Décrivant l’Algérie comme un acteur régional clé au Sahel, le ministre Lamamra a souligné la contribution de l’Algérie à la paix et à la sécurité par le biais du processus de Nouakchott de l’Union africaine, qui vise à permettre aux pays de la région de prendre en charge leur propre sécurité. Il a également déclaré que l’Algérie est actuellement le principal médiateur dans la recherche de la paix au Mali et que ses efforts ont été couronnés de succès. Selon le ministre, il existe désormais une feuille de route pour la paix, un calendrier et une déclaration de cessez-le-feu. Le ministre a indiqué qu’il était optimiste quant à la résolution de la tâche difficile qu’est la paix.

    Après avoir conclu ses remarques sur le Sahel, le ministre des affaires étrangères a évoqué le « rôle clé » de l’Algérie au Maghreb. Elle est le centre de la région et est le seul pays d’Afrique du Nord à avoir des frontières avec tous les autres pays du Maghreb. M. Lamamra a déclaré que l’Algérie « fait preuve d’une forte solidarité et d’un grand respect pour tous les peuples de la région », mais il a reconnu que les pays voisins ont des points de vue différents sur des questions importantes et des intérêts conflictuels. Il a toutefois fait valoir que « ces divergences ne devraient pas et ne peuvent pas conduire à des actions unilatérales » ou à des « sauts dans l’inconnu ». Il a déclaré qu’au contraire, la région doit coopérer afin de résoudre les problèmes entre voisins. L’Union du Maghreb arabe est l’un de ces outils d’intégration régionale, mais M. Lamamra a noté qu’elle n’a pas réalisé son potentiel. Selon Lamamra, l’UMA a vu peu de choses se concrétiser sur le terrain et pour les populations de la région, et il a déclaré que l’une des principales raisons de son échec est le conflit au Sahara occidental.

    Au sujet du Sahara, M. Lamamra a déclaré : « C’est un conflit qui peut être oublié par certains, mais c’est une question très sensible. C’est aussi un test pour la crédibilité de l’ONU, et quand nous disons ONU, je fais référence aux cinq membres du Conseil de sécurité également. C’est un test de crédibilité pour la doctrine de l’ONU sur la décolonisation et les droits de l’homme. » Il a poursuivi : « En ce qui concerne l’Algérie, il est bien connu que nous avons soutenu l’autodétermination depuis l’époque où le territoire était sous domination espagnole. Nous n’avons pas changé de position à ce sujet, la position de principe, et aussi d’un point de vue humanitaire, puisque l’Algérie abrite également 165.000 réfugiés sahraouis. Comme vous le savez, de nombreux hommes d’État et diplomates américains ont été envoyés à l’ONU, notamment James Baker et l’ambassadeur Christopher Ross. Il bénéficie d’un fort soutien de mon pays ».

    Lamamra a abordé le reste des pays du Maghreb, notant brièvement que l’Algérie a une forte « solidarité fraternelle » avec la Tunisie et qu’elle a travaillé en étroite collaboration avec les autorités tunisiennes sur les mesures antiterroristes. Il a déclaré que l’Algérie entretenait d’excellentes relations avec la Mauritanie et a terminé par des remarques détaillées sur la Libye. Il a déclaré que la Libye et l’Algérie sont très proches et que l’Algérie s’intéresse fortement à l’avenir politique de la Libye. Il a souligné qu’il ne pensait pas que la Libye puisse être qualifiée de pays en faillite : « C’est un pays qui connaît d’énormes problèmes, mais certainement pas un pays en faillite. Il a des acteurs dynamiques, il a un grand potentiel de redressement, et nous pensons qu’il vaut la peine de croire et d’aider les Libyens à atteindre leur plein potentiel. »

    M. Lamamra a déclaré que le « problème de la Libye devrait être résolu par les dirigeants eux-mêmes par le biais d’un dialogue politique inclusif », mais que, bien entendu, certains groupes seraient exclus s’ils partagent un lien avec des organisations terroristes internationales. Pour lui, l’objectif du dialogue est de promouvoir la réconciliation nationale et le processus d’élaboration de la constitution. Il croit fermement que cela est possible. Lamamra a également précisé que l’Algérie est contre l’intervention en Libye. Selon M. Lamamra, « la démocratie, la légalité et la légitimité doivent être les clés » de la reconstruction de la Libye et non les actions militaires. En conclusion, M. Lamamra a évoqué le rôle de l’Algérie dans la médiation de la crise, notant qu’il lui a été demandé d’offrir ses bons offices pour accueillir un processus de réconciliation pour le pays – « L’Algérie, avec les pays limitrophes de la Libye, a élaboré un plan d’action pour aider et assister les Libyens à trouver un rythme et une stabilité pour leur pays ». Il a mentionné la réunion entre le gouvernement de transition libyen et le groupe 5+5 qui a eu lieu récemment et a déclaré qu’elle a été utile pour créer des principes directeurs et des objectifs clés pour aider à résoudre le problème. Il a indiqué que la prochaine Assemblée générale à New York offrait des opportunités supplémentaires pour discuter de la crise. Il a déclaré qu’en ce qui concerne l’Algérie, elle fera tout pour rassembler les Libyens afin qu’ils rejettent la violence et le terrorisme et acceptent la démocratie et le pluralisme. La clé sera le partage du pouvoir et des richesses, et la sécurité immédiate pour tous les Libyens.

    4. Q&R

    Q : (Jon Alterman) Vous avez mentionné, en passant, la relation avec le Maroc, qui, du point de vue des États-Unis, est frustrante car elle n’a pas été meilleure. Les ministres des affaires étrangères, d’après mon expérience, sont formés pour être optimistes, alors si vous pouviez nous dire ce qui se passe réellement bien dans cette relation, la relation maroco-algérienne, parce que les gens ne le savent pas souvent. Quelle est la bonne nouvelle dans cette relation ?

    R : Nous sommes le même peuple. Les Marocains, les Algériens sont les mêmes. Nous partageons tout. Je crois qu’ils sont assez matures pour savoir que des différences existent et qu’elles peuvent être résolues pacifiquement, de manière civilisée, que nous pouvons développer des plans d’action et de résolution que nous pouvons mettre ensemble. Mais je ne pense pas que ce serait juste par rapport à la vision du problème bilatéral, de l’incapacité de deux pays voisins qui sont là, qui ont été là ensemble pendant des âges pour vivre ensemble afin de partager une vision de l’avenir. L’Algérie n’a aucun lien sur cette question, elle est impartiale. Je pense qu’il y a une différence, un aspect très important des relations internationales, c’est une question juridique, c’est une question morale, c’est aussi une question stratégique qui touche à la sécurité dans la région. Maintenant, y a-t-il des solutions ? Il n’y a pas de problème qui n’ait pas de solution. C’est juste une question de volonté politique. Les dirigeants du Polisario ont montré leur volonté de s’asseoir et d’examiner la question dans le cadre du droit international. Je ne pense pas non plus que tout doive être gelé en attendant une solution pour le Sahara. Nous pouvons relancer l’UMA et les relations bilatérales, car l’Algérie n’a pas de rôle à jouer au Sahara.

    Q : (Charles Dahan) Pourquoi la frontière est-elle fermée ? Que peut-on faire pour atténuer les tensions puisque, comme vous l’avez dit, les Marocains et les Algériens sont le même peuple ?

    R : Je pourrais m’asseoir ici et vous raconter l’histoire et le côté algérien de la crise, qui est assez convaincant, mais nous devons vraiment parler de l’avenir. Il y a des groupes de travail techniques qui travaillent sur ce sujet et au niveau des frontières, le commerce se poursuit – le commerce du Maroc avec l’Algérie est plus élevé qu’avec la plupart des pays africains. La vie continue. Si les groupes de travail sont autorisés à faire des recommandations et que le gouvernement les accepte, il y aura une solution. La frontière sera ouverte à l’avenir, mais je ne peux pas encore voir cet avenir car le travail n’a pas été fait.

    Q : (Haim Malka, CSIS) Nous avons vu des rapports sur les Nord-Africains qui ont rejoint ISIL. Avez-vous des chiffres sur le nombre d’Algériens ? Quel est l’impact sur l’Algérie et le Maghreb du retour des combattants ?

    R : La question palestinienne est à l’origine d’une partie de cet extrémisme et elle doit être résolue. L’extrémisme est un phénomène dont les causes sont profondément ancrées et nous devons nous attaquer aux causes sous-jacentes. La question des rapatriés est très sérieuse. Une partie de ce qui s’est passé dans le passé en Algérie était le résultat de retours d’Afghanistan. Quant aux combattants algériens, les Algériens commencent à réaliser que le terrorisme n’a pas d’avenir. Le nombre d’Algériens combattant pour ISIL se compte en centaines – peut-être 300-400. Nous avons les mêmes préoccupations que les non-Arabes en ce qui concerne les recrues. C’est un problème pour tout le monde maintenant. J’aurais également dû préciser dès le début que le terrorisme n’est pas inhérent à une religion. Il résulte de la marginalisation, d’un manque d’éducation et d’un manque d’opportunités.

    Q : (Alterman) Qu’en est-il des Algériens en Libye ? Ou des zones frontalières algériennes qui servent de refuge aux militants libyens ?

    R : Il me semble que les Algériens sont francophones et opèrent principalement dans le Sahel. Mais oui, également en Libye. Les zones frontalières sont difficiles – elles ne sont pas tranquilles et dans le Sahel, elles sont difficiles à contrôler. L’Algérie a mobilisé d’innombrables ressources pour s’occuper des frontières – elle veut être un fournisseur de sécurité et de stabilité dans la région. Cette lutte contre le terrorisme est une priorité et nous sommes encouragés par les résultats obtenus chez nous. Nous pensons que nos voisins peuvent également obtenir des résultats similaires.

    Q : (Gare Smith, Foley Hoag (ne s’est pas identifié comme lobbyiste algérien) L’Algérie a montré un leadership significatif au Mali, dans la promotion des droits de l’homme pour le peuple sahraoui, et en Libye. Quel est le rôle le plus constructif que les États-Unis peuvent jouer pour soutenir les efforts de l’Algérie au Mali, en Libye et pour l’autodétermination du peuple sahraoui ? Quels conseils donneriez-vous à Kerry sur la manière dont les Etats-Unis peuvent soutenir ces efforts ?


    R : En fait, j’ai déjà rencontré le Secrétaire Kerry hier soir, donc si vous avez des conseils, je serais heureux de les entendre lorsque je lui parlerai à New York. Notre partenariat avec les États-Unis est global. Grâce au dialogue stratégique, nous discutons – le ciel est la limite. Actuellement, l’accent est mis sur les crises en Libye et au Mali, où nous poussons les parties à être plus flexibles. Nous sommes également engagés sur la Palestine – nous apprécions les efforts du secrétaire Kerry et regrettons qu’ils n’aient pas abouti. Le secrétaire Kerry et moi-même avons eu une conversation franche sur la vision de la région dans son ensemble. Et sur la Syrie, je crois qu’une transition pacifique est possible.

    Q : (Alterman) Avez-vous des conseils à donner à Obama sur la façon dont il gère l’ISIL ? Il a été critiqué pour sa façon de construire une coalition. En tant qu’ami et dirigeant, avez-vous des conseils à donner à l’administration en matière de leadership ?
    R : Écoutez-nous.

    5. Observation

    Environ 60 personnes ont assisté à l’événement, notamment des membres du corps diplomatique, des universitaires et des experts de l’Afrique du Nord. Le discours du Ministre Lamamra a offert peu de substance et s’est plutôt concentré sur le message de l’Algérie sur son « rôle clé de leadership dans la promotion de la sécurité et de la stabilité au Maghreb et au Sahel ». Cela a même été souligné à l’occasion des questions-réponses, lorsqu’il ne répondait pas vraiment à certaines questions. Cela dit, il a eu un bon comportement tout au long de l’événement, faisant plusieurs blagues et s’engageant avec le public. Dans ses remarques préparées, il n’a même pas mentionné le Maroc en commentant l’UMA.

    Sur la question du Sahara et des relations avec le Maroc, le ministre Lamamra a surtout tourné autour du pot – faisant de vagues références aux « différences dans la région » et à l’engagement de l’Algérie envers le principe d’autodétermination – la même politique qu’elle maintient depuis que le Sahara est sous domination espagnole. En ce qui concerne les questions de Gare Smith, il était assez intéressant de noter que Smith n’était pas au courant du moment où le Secrétaire Kerry a rencontré le Ministre Lamamra. Il est également intéressant que le ministre Lamamra n’a pas répondu à la question de Smith quant à ses discussions avec Kerry sur les droits de l’homme au Sahara. De cet événement – et d’autres développements au Congrès au cours de l’année écoulée – il semble évident que l’Algérie est heureuse de s’engager dans un lobbying de bas niveau sur le Sahara pour garder la question vivante et maintenir sa position contre le Maroc, mais qu’elle n’a pas donné la priorité à la question du Sahara dans sa politique étrangère.

    Source : Moroccan American Center, 19 septembre 2014

    #Algérie #Etats_Unis #Sahel #Maroc #Sahara_Occidental

  • Le haschich marocain finance des groupes terroristes au Sahel

    Le haschich marocain finance des groupes terroristes au Sahel

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, Sahel, terrorisme, trafic de drogue, cannabis, haschich,

    Au Sahara Occidental, l‘armée marocaine finance des groupes terroristes au Sahel africain avec du haschisch

    L’armée sahraouie lutte désormais contre les narcotrafiquants : les saisies de drogue en provenance du Maroc explosent dans le désert.
    C’est le titre du journal Publico.es, dans un travail journalistique réalisé par SANTIAGO F. REVIEJO

    Le Polisario y voit une « collusion » entre hauts gradés militaires marocains et trafiquants de drogue pour faire passer des marchandises à travers le plus grand mur défensif du monde qui divise le Sahara en deux avec lequel sont ensuite financés des groupes terroristes djihadistes au Sahel.

    L’armée du Front Polisario, (ALPS, Armée de libération populaire sahraouie) , qui a combattu en armes contre l’armée marocaine pendant 16 ans, a désormais un nouvel ennemi : les trafiquants de drogue qui traversent son désert en transportant des tonnes de drogue -principalement du haschisch-, aux zones des pays du Sahel dominées par des organisations terroristes djihadistes. Le gouvernement sahraoui assure que cette marchandise quitte l’autre côté du mur défensif de 2 700 kilomètres que l’État marocain a construit pendant la guerre pour défendre son territoire, divisant le Sahara occidental en deux après la fin du conflit en 1991.

    Les dernières interventions ont eu lieu cette semaine. Les forces armées sahraouies ont saisi lundi 3.775 kilos de haschich à Agüenit, au sud des territoires libérés par le Polisario dans la guerre contre le Maroc. Dans l’opération, quatre personnes ont été arrêtées, dont trois de nationalité étrangère – non sahraouie – sans précision, et des fusils d’assaut, des munitions abondantes et de puissants véhicules tout-terrain ont été saisis. Un jour plus tard, 775 autres kilos ont été confisqués dans la région de Dugej. Des membres de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) étaient présents en tant que témoins lors de l’opération de brûlage de la drogue intervenue.

    Avec ces deux interventions, l’armée du Polisario a déjà confisqué un total de 4 550 kilos de drogue au cours du premier semestre 2020, soit près du double de ce qui a été saisi sur l’ensemble de l’année dernière, ont informé Público des sources du gouvernement sahraoui. Et depuis 2015, ils assurent que plus de trente tonnes sont intervenues dans des opérations menées sur la longue route de sable qui, traversant le territoire sahraoui, va du mur défensif gardé par les forces armées marocaines jusqu’aux régions sahéliennes en Mauritanie, au Mali et Niger.

    Or, ce que se demande le gouvernement de la République Arabe Sahraouie Démocratique, c’est comment les trafiquants de drogue parviennent à franchir, sans se faire repérer, le mur gardé par entre 80 000 et 100 000 militaires marocains équipés de radars sophistiqués capables de détecter le passage d’une simple fourmi, et puis traverser, sans exploser, un champ de sept millions de mines antipersonnel et antichar qui protègent tout le périmètre de cette barrière défensive. La réponse, selon le porte-parole de la communication du Polisario en Espagne, Jalil Mohamed, est très simple : « La collusion entre les organisations de narcotrafiquants et les hauts gradés militaires marocains » est ce qui rend cet exploit possible.

    L’armée du Polisario a réussi à bloquer les voies d’entrée sur son territoire par la partie nord du mur, ce qui a conduit, selon les responsables, les gangs de trafiquants de drogue à détourner l’introduction des cargaisons en territoire sahraoui vers la partie sud de la défense barrière, où ont été effectuées les dernières saisies.

    Et cette route du trafic de drogue se termine, de l’avis du gouvernement sahraoui, par le financement des organisations terroristes djihadistes qui dominent diverses zones de la vaste région du Sahel sub-saharien. « Ce trafic sert à déstabiliser la région. Le Maroc utilise ce trafic pour déstabiliser le Sahara et les autres pays de la région et ensuite apparaître comme le sauveur », affirme Jalil Mohamed, qui déplore que dans des sommets comme le Sahel 5, ait assisté à ce semaine en Mauritanie par les présidents des gouvernements espagnol et français, n’aborde pas l’origine du financement des terroristes.

    L’ONU se soucie de ses casques bleus dans la zone

    Le secrétaire général de l’ONU a déjà mis en garde dans son dernier rapport sur la situation au Sahara occidental, présenté au Conseil de sécurité des Nations unies en octobre dernier, sur le danger que représentent ces gangs qui traversent le territoire sahraoui. Plus précisément, après avoir souligné que « les dénonciations de contrebande et d’autres activités illégales se sont multipliées des deux côtés de la berme » -le mur de défense du Maroc- signalées à la fois par le Front Polisario et l’armée marocaine, il souligne : « Malgré notre pleine confiance dans le engagement des parties à protéger la Minurso, ces groupes armés représentent une menace croissante et imprévisible pour le personnel de la Minurso », la mission internationale chargée depuis près de 30 ans d’assurer la tenue d’un référendum d’autodétermination qui n’a pas encore été convoqué.

    Dans un autre point de son rapport, le Secrétaire général de l’ONU précise que « la menace liée aux groupes terroristes et aux activités criminelles dans la région continue d’être un sujet de grande préoccupation en raison de son imprévisibilité et du niveau de risque inconnu, en particulier pour les bases d’opérations situées dans les zones reculées à l’est de la berme (la part prise par le Polisario dans la guerre), des patrouilles terrestres non armées parcourant de longues distances sur tout le Territoire et des convois de ravitaillement ».

    « Ils transforment la région en Far West et ce que nous voulons, c’est un Maghreb stable et prospère « , déclare le porte-parole du Polisario en Espagne.

    Le gouvernement sahraoui a fait part à plusieurs reprises au Conseil de sécurité des Nations unies de son inquiétude face à l’activité de ces gangs de la drogue sur son territoire, la dernière mercredi dernier, après la saisie de plus de quatre tonnes de haschich lors des deux opérations précitées. Selon les écrits de son représentant auprès de l’ONU, le Polisario tient le Royaume du Maroc pour responsable de ces opérations, qu’il attribue à son statut de premier producteur mondial de résine de cannabis, comme l’indiquent les rapports de l’Office des Nations Unies contre la drogue. et Criminalité.

    En octobre 2011, deux humanitaires espagnols et un italien ont été enlevés dans les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf, en Algérie, par un groupe terroriste djihadiste du Sahel. Après neuf mois de captivité, les otages ont été libérés dans le nord du Mali. Depuis, le Polisario a renforcé les mesures de sécurité dans les camps pour protéger, avant tout, les étrangers des organisations humanitaires qui travaillent avec la population locale.

    #Maroc #Sahara_Occidental #Front_Polisario #Sahel #Terrorisme #Haschich #Cannabis

  • Équipe de Washington – Bilan – Mars 2012

    Équipe de Washington – Bilan – Mars 2012

    Tags : Maroc, USA, Lobbying, Sahara Occidental, Front Polisario, Terrorisme, Sahel,

    Introduction

    Dans l’atmosphère hautement politisée à Washington en cette année d’élections présidentielles américaines, la politique étrangère américaine reçoit peu d’attention, sauf en cas de crise. Dans le passé, les présidents américains pouvaient compter sur « battre le drapeau », faisant appel au patriotisme américain comme moyen de renforcer le soutien aux politiques. Aujourd’hui, chaque mot ou action est placé sous une loupe pour déterminer ou déduire des significations cachées qui révèlent la faiblesse des politiques proposées. Ainsi, très peu de mouvements à Washington concernant la politique qui n’est pas liée à des problèmes et des défis qui ne peuvent être retardés.

    Ce milieu difficile rend encore plus décourageants les efforts de l’équipe de Washington pour amener l’administration Obama à approuver le financement américain de projets au Sahara occidental. Pourtant, les résultats à ce jour sont largement positifs. Malgré la couverture médiatique négative de l’affaire Amina Filali et les visites régulières d’Aminatou Haidar à New York et à Washington pour dénoncer le bilan du Maroc en matière de droits humains, le Maroc continue de recevoir un accueil positif au Congrès. La volonté de l’équipe de Washington d’avoir plus de 300 réunions avec les bureaux du Congrès avant les vacances d’été fait de grands progrès. Le message clé, à savoir que l’aide étrangère américaine aux camps doit être accordée à condition qu’elle améliore directement la vie des réfugiés, est bien reçu.

    Il y a un dilemme dans les activités de l’équipe de Washington dans la mesure où le Maroc n’est pas en crise, par conséquent, certains décideurs politiques préféreraient laisser les problèmes du Royaume hors de l’ordre du jour tandis que l’administration s’occupe de la Syrie, de l’Iran, de l’Irak et des crises au-delà de la région MENA. Mettre fin au conflit du Sahara occidental, bien qu’il s’agisse d’un résultat utile pour les intérêts américains dans la région, n’est pas considéré comme une priorité par certains membres du gouvernement. Il était donc utile que les remarques qui ont suivi la rencontre entre le ministre des Affaires étrangères et la secrétaire d’État Clinton aient réaffirmé la centralité du conflit du Sahara occidental et l’engagement envers le dialogue stratégique bilatéral. Cette visite, et la visite de la Secrétaire Clinton au Maroc, et les éloges généralement élevés que le Maroc reçoit pour son rôle au Conseil de sécurité de l’ONU, continuent de démontrer que le Maroc est un leader dans la région,

    Le rapport sur les communications ci-dessous indique que la couverture positive du Maroc l’emporte de loin sur la couverture négative associée à Amina Filali et Aminatou Haidar. Les préoccupations sécuritaires liées à la région, le leadership du Maroc au Conseil de sécurité de l’ONU, les préoccupations persistantes quant à la direction des soulèvements arabes et les éditoriaux qui montrent comment le Maroc progresse dans ses réformes et son développement économique, contribuent tous à l’image positive du Maroc dans les média.

    Ce rapport n’est ni exhaustif ni entièrement détaillé car nous nous concentrons sur les éléments qui ont le plus d’impact sur notre stratégie. Puisqu’il est difficile de distinguer une partie du travail du Centre Marocain Américain de celui de l’Ambassade, ce rapport inclut certaines activités de l’Ambassade, du MAC et de ses consultants en tant que « Washington Team ».

    OU:

    Ce rapport est préparé par le Centre Marocain Américain, incluant le MACP, le MACC et le MATIC. Il n’est ni exhaustif ni entièrement détaillé car nous nous concentrons sur les éléments qui ont le plus d’impact sur notre stratégie. Bien que nous essayions de ne mettre en évidence que le travail dans lequel MAC a été impliqué, dans certains cas, nous abordons le travail d’autres personnes, telles que l’ambassade ou d’autres entités pro-marocaines. Dans de tels cas connexes, nous essayons de ne rendre compte que des activités où MAC a également joué un rôle, ou lorsque l’activité mérite d’être soulignée à l’équipe de Rabat car elle se rapporte à l’un des principaux objectifs de l’équipe. Dans tous les cas, nous essayons autant que possible de garder ce reporting au travail principal de MAC.

    Campagnes

    MoroccoOnTheMove.com (MOTM)

    Le site Web MOTM de l’équipe de Washington et le programme de médias sociaux (@MorocOnTheMove) continuent d’élargir la portée de nos messages, en termes de quantité et d’audiences ciblées. Après cinq mois en ligne, près de 250 publications d’articles de presse et de contenu original par l’équipe de Washington sont apparues et le site Web a reçu plus de 24 000 visites. Au cours de la même période, @MorocOnTheMove a envoyé près de 900 tweets, compte près de 250 followers et a été retweeté régulièrement par des personnalités influentes sur Twitter. Bien que nous devions encore améliorer ces chiffres dans les mois à venir, c’est un bon début pour nos efforts sur les médias sociaux.

    Dans le cadre d’efforts croissants pour dialoguer plus régulièrement avec nos publics cibles, en particulier par e-mail et sur les réseaux sociaux, l’équipe de Washington a distribué une lettre électronique, « Réforme, stabilité et Sahara occidental » à notre base de données de contacts d’environ 3 000 décideurs politiques, médias , des universitaires, des dirigeants de groupes de réflexion et d’ONG, des responsables de l’administration et du personnel du Congrès. Cette lettre électronique a mis en évidence et redistribué les éléments mentionnés dans le rapport sur les communications, notamment le rapport ICTS, l’article du magazine Atlantic, l’article publié par le Carnegie Endowment, la colonne Roll Call, les remarques du Congressional Record, The Hill op-ed, le Washington Post Chronique « Right Turn », la chronique POMED, ​​et presse positive sur le lancement du RAMED, le programme de santé à grande échelle du Maroc visant à fournir des soins aux citoyens défavorisés.

    De plus, en mars, l’équipe de Washington a commencé à distribuer un e-mail hebdomadaire « Morocco Highlight e-mail » à notre base de données de contacts, dans lequel un ou deux événements, publications et/ou articles de presse positifs sont présentés. Le but de ce point culminant hebdomadaire est d’attirer l’attention sur une importante opportunité de messagerie pour les contacts sur le Maroc. Le premier « e-mail sur le Maroc » a redistribué l’éditorial du Global Post du 27 mars.

    Le Maroc en tant que leader


    Au cours du mois de mars, l’équipe de Washington a poursuivi ses efforts pour promouvoir le Maroc en tant que modèle de progrès et de réforme en informant et en engageant régulièrement des décideurs politiques influents, des dirigeants de groupes de réflexion et des journalistes ciblés.

    Activités:

    Le 8 mars, le magazine The Atlantic , une publication très respectée sur la culture, l’actualité et la politique depuis plus de 150 ans, a publié un article, « La crise d’identité arabe à venir », de Massoud Hayoun qui se concentre sur les questions d’identité arabe. qui ont refait surface lors du printemps arabe. L’équipe de Washington a organisé une interview pour son auteur avec l’ambassadeur Edward Gabriel, qui est cité parmi d’autres dirigeants influents de la diaspora arabe. Pour une diffusion ultérieure, une colonne de blog mettant en avant l’article a été publiée sur « Qui est qui dans le monde arabe ? Examen de l’identité arabe », sur le blog de politique étrangère de la Foreign Policy Association .

    Le 13 mars, Elliott Abrams, chercheur principal pour les études sur le Moyen-Orient au Council on Foreign Relations, a organisé une table ronde dans les bureaux du Council à Washington avec l’ambassadeur Bouhlal intitulée « Le Maroc et le printemps arabe ». Lors de l’événement, qui a été organisé grâce à la sensibilisation de l’équipe de Washington à Abrams et au CFR, l’ambassadeur Bouhlal a détaillé le processus de réforme du Maroc et répondu aux questions sur la mise en œuvre de la nouvelle Constitution.

    Début mars, le POMED Wire , un blog du Project on Middle East Democracy, a publié un rapport citant des allégations douteuses de torture contre le Maroc faites sur le site Internet du Sahara Press Service (SPS). L’équipe de Washington a contacté le directeur exécutif de POMED, ​​l’a alerté sur la nature douteuse de nombreuses publications de SPS, ce qui l’a incité à informer ses blogueurs de garder à l’esprit la nature non professionnelle de SPS avant de republier ou de se procurer son travail. À la suite de la conversation, POMED a accepté de publier un article sur le fil POMED rédigé par l’ambassadeur Edward Gabriel, « Gabriel : changement, réforme et progrès au Maroc », qui décrivait l’année de la réforme au Maroc et comment son expérience du « printemps arabe » a été réussi et exceptionnel.

    Le 23 mars, le Foreign Policy Blog de la Foreign Policy Association a publié une chronique de l’avocate internationale maroco-américaine, Leila Hanafi, « Réformes constitutionnelles au Maroc : perspectives pour les droits des jeunes ». L’article examine le succès du processus de réforme en cours au Maroc et les mesures qui seront nécessaires pour assurer que le succès soit durable et de grande envergure. Sachant que le contenu des articles de Mme Hanafi peut être quelque peu douteux, lorsqu’elle a demandé à l’équipe de Washington des commentaires, nous avons examiné le projet à sa demande afin d’atténuer les conséquences négatives.

    Résultats:

    En mars, les efforts de l’équipe de Washington pour mettre en évidence le rôle du Maroc en tant que leader des réformes démocratiques et de la paix dans la région ont généré plus de 320 placements médiatiques positifs et 20 millions d’impressions médiatiques favorables.

    Le Polisario et le terrorisme au Sahara/Sahel

    En mars, l’équipe de Washington a poursuivi ses efforts pour attirer l’attention des États-Unis sur la menace croissante d’AQMI et d’autres groupes terroristes au Sahara/Sahel afin d’orienter le débat et de renforcer les perceptions du rôle négatif du Polisario dans la région. Ces efforts comprenaient la sensibilisation des journalistes, l’organisation de séances d’information par les membres de l’équipe de Washington et des porte-parole tiers, et la création de fiches d’information et d’autres documents justificatifs à distribuer aux publics cibles.

    Activités:

    Suite à la publication le 2 mars par The Hill d’un éditorial de l’ambassadeur Edward Gabriel, « Arrêtez de subventionner les terrains de recrutement pour les terroristes et les trafiquants », plusieurs autres médias ont republié ou cité l’article, dont le réseau World247.net News et le UK Foreign Bureau/gouvernement britannique en ligne . En outre, le journal en ligne italien Lettera 43 a publié un article sur le terrorisme au Sahel qui citait des rapports et des cartes de l’ICTS.

    Pour maintenir l’attention des médias américains sur le maintien en détention des travailleurs humanitaires européens enlevés par des membres d’un groupe lié à AQMI avec l’aide présumée de membres du Front Polisario, l’équipe de Washington a publié un article de blog sur le site Web du MOTM le 20 mars, « Day 150 – toujours en otage : Rosella Urru, deux autres capturés par la secte AQMI dans le camp Polisario. Cette publication fera partie d’une série régulière de mises à jour sur l’enlèvement à mesure que la situation évolue.

    Le 27 mars, le Global Post a publié un éditorial de Jordan Paul, « Pourquoi perpétuons-nous une source d’instabilité en Afrique du Nord ? L’éditorial a plaidé en faveur d’un reciblage de l’aide non humanitaire destinée au Polisario pour qu’il cesse de perpétuer la détérioration des conditions sécuritaires et humanitaires des camps de réfugiés et a exhorté les dirigeants américains à résoudre le conflit du Sahara occidental.

    Fin mars, l’équipe de Washington a compilé un article, « Spotlight : The case for redirection US support for the Polisario-run camps in Algeria, who are going to a recruter field for AQMI, arms and drug trafiquants ». Le document fournit des informations générales et une chronologie des incidents documentés et des rapports liant les membres du Front Polisario à AQMI, au trafic et à d’autres activités illicites dans la région. Il sera largement distribué en avril aux principaux contacts du Congrès, des médias et des groupes de réflexion.

    Résultats:

    En mars, les efforts de l’équipe de Washington pour mettre en évidence l’implication du Polisario dans la montée du terrorisme dans la région ont généré plus de 200 placements médiatiques favorables et 21 millions d’impressions médiatiques.

    Résoudre le Sahara Occidental : Autonomie sous souveraineté marocaine

    Avant et après le neuvième cycle de pourparlers informels sur le conflit du Sahara occidental, l’équipe de Washington a mené des activités de sensibilisation auprès des journalistes, des décideurs politiques et des représentants du gouvernement pour souligner le besoin urgent de résoudre le conflit pour des raisons de sécurité ainsi que pour des raisons humanitaires et pour promouvoir le compromis du Maroc. proposition d’autonomie.

    Activités:

    Afin d’attirer l’attention des médias américains sur les pourparlers informels et les efforts du Maroc pour offrir un véritable compromis dans les négociations, l’équipe de Washington a publié un communiqué de presse le 12 mars : « Les États-Unis et la France expriment leur ferme soutien au plan d’autonomie du Maroc pour résoudre le conflit du Sahara occidental, supprimer les obstacles à la paix dans la région. Le communiqué, qui soulignait les récentes déclarations publiques de soutien au plan d’autonomie de la secrétaire d’État américaine Clinton et du ministre français des Affaires étrangères Juppé, a été distribué à PRNewswire et ciblait les journalistes. Il a été publié par plus de 150 médias américains et internationaux, dont Reuters , Market Watch du Wall Street Journal , Forbes , Boston Globe , Dallas Morning News ,Cleveland Plain Dealer, Sacramento Bee, Yahoo News, AOL News, AfricaBusiness, and Afrik-News. MAP published an article, “Les 9è pourparlers sur le Sahara se tiennent avec en toile de fond un soutien consolidé de Washington au Plan d’autonomie,” that referenced the release and the ICTS report, which was republished by L’Opinion, Le Matin, and several other Moroccan news publications.

    Suite à des briefings et des mises à jour réguliers par l’équipe, deux membres du Congrès ont également fait des déclarations publiques fortes de soutien au plan d’autonomie du Maroc en tant que solution de compromis pacifique au conflit du Sahara occidental. Dans un article d’opinion publié le 12 mars dans Roll Call, « Les changements offrent un signe positif pour le Sahara Occidental », le représentant Steve Cohen du Tennessee a expliqué pourquoi la proposition d’autonomie était la meilleure option pour la paix. Dans des remarques pour le Congressional Record, le représentant Chris Murphy du Connecticut a déclaré que le peuple du Sahara occidental « mérite que ce différend de longue date soit résolu » et a déclaré que la proposition de compromis du Maroc est « une offre raisonnable et peut servir de base aux négociations. » Murphy a reconnu, « il est dans l’intérêt des États-Unis et des parties concernées de parvenir à une solution pacifique et négociée à la question du Sahara Occidental[.] » MAPa publié des articles sur les déclarations des deux membres, « Le membre du Congrès américain souligne le soutien bipartisan écrasant au plan d’autonomie du Maroc au sein des deux chambres du Congrès américain » et « La proposition marocaine d’autonomie, une solution démocratique qui peut servir de base aux négociations, US Cong ».

    Le 13 mars, le Carnegie Endowment for International Peace a publié un article du professeur Anouar Boukhars, « Simmering discontent in the Western Sahara », dans lequel Boukhars a examiné un certain nombre de facteurs internes et externes qui affectent la résolution du conflit du Sahara occidental. Le document – qui citait plusieurs sources d’information que l’équipe de Washington a aidé à générer – a été largement distribué aux contacts clés et aux journalistes ciblés et intégré à notre dossier d’information régulier sur le Sahara occidental.

    Afin de souligner l’urgente nécessité de répondre à la crise humanitaire dans les camps contrôlés par le Polisario dans le sud de l’Algérie par la mise en œuvre de solutions durables pour les réfugiés, Robert Holley est l’auteur d’un blog posté sur le site Web du MOTM, « Vous n’avez pas à vivre comme un réfugié », qui est un jeu de mots de la chanson de Tom Petty portant le même titre.

    Résultats:

    En mars, les efforts de l’équipe de Washington pour souligner auprès du public américain le large soutien au plan d’autonomie du Maroc et la nécessité d’un leadership américain pour aider à résoudre le problème du Sahara occidental ont généré plus de 650 placements médiatiques favorables et 57 millions d’impressions médiatiques.

    A venir en avril

    Le 3 avril, l’équipe de Washington organisera une table ronde, « La crise du Sahara occidental : pourquoi le leadership américain est nécessaire maintenant », où un panel d’experts offrira un aperçu de la crise au Sahara occidental, la menace croissante du terrorisme dans la région, la détérioration de la situation humanitaire et comment les dirigeants américains peuvent aider à mettre fin pacifiquement à ce conflit. La table ronde mettra en vedette Jean AbiNader, conseiller principal, Moroccan American Center (modérateur), l’ambassadeur Michael Ussery, ancien ambassadeur des États-Unis au Maroc, le Dr J. Peter Pham, directeur, Michael S. Ansari Africa Center, The Atlantic Council, et Robert Holley, Conseiller politique principal, Centre marocain américain de politique. Pour encourager la participation et la couverture de la table ronde, l’équipe de Washington a largement distribué un avis de presse aux journalistes ciblés, ainsi qu’une invitation à tous les principaux décideurs politiques et responsables du gouvernement américain qui se concentrent sur le Maroc. L’avis a été repris et publié par plus de 120 médias américains et internationaux, y comprisReuters , Market Watch du Wall Street Journal , CNBC , CNN Top News , Boston Globe , African Press Organization , Sacramento Bee , Yahoo News , AOL News et Afrik-News.

    Activités du Congrès

    L’équipe de Washington a organisé plus de 90 réunions avec les bureaux du Congrès au cours du seul mois de mars , qui se sont concentrées sur nos thèmes principaux : le Maroc en tant que leader, la menace croissante du terrorisme dans la région et les dangers des camps du Polisario, la nécessité de cibler l’aide sur les camps , et la nécessité de résoudre la question du Sahara occidental sur la base de l’autonomie sous souveraineté marocaine.

    Ces réunions servent à maintenir notre soutien majoritaire au Congrès, à garantir que la vérité soit connue sur le Polisario, à renforcer le soutien pour cibler l’aide aux camps et à créer une plus grande prise de conscience de l’importance d’une relation bilatérale solide entre les États-Unis et le Maroc. Ces réunions constituent la base que nous construisons chaque année car nous ne prenons jamais pour acquis nos partisans actuels et cherchons toujours à obtenir le soutien de membres supplémentaires. L’équipe de Washington a suivi ces réunions avec une série d’e-mails contenant des mises à jour, des nouvelles récentes, des publications afin de renforcer nos messages fournis à chaque réunion. Ce dernier prépare également le terrain pour nos prochaines rencontres afin que les membres soient au courant des enjeux à discuter bien à l’avance.

    L’ambassadeur a poursuivi ses réunions d’introduction avec les principaux membres du Congrès. En avril, il a été invité à déjeuner dans la salle à manger des membres du Congrès où il a rencontré le représentant Steve Cohen (qui a écrit l’éditorial plus tôt dans le mois), le représentant Ed Towns, le représentant Ed Markey, le représentant Sheila Jackson. -Lee, et le représentant David Dreier. L’ambassadeur a également rencontré le co-président du caucus du Maroc, le représentant Michael Grimm. Ces rencontres d’initiation se poursuivront tout au long de l’année.

    L’équipe de Washington a également produit des déclarations importantes concernant le dernier cycle informel de négociations. Le représentant Chris Murphy (D-CT) a fait une déclaration en faveur du Maroc à la veille des pourparlers de Manhasset et le représentant Steve Cohen (D-TN) a publié un éditorial très favorable le lundi des pourparlers. Ces déclarations et éditoriaux de membres démocrates de gauche contribuent à renforcer le concept selon lequel la solution autonomie/souveraineté bénéficie d’un large soutien et est la solution inévitable. Plus ce message s’imposera, plus il sera facile d’obtenir le soutien du Congrès pour établir les faits sur le terrain (en s’appuyant sur le langage de l’année dernière) et conditionner l’aide aux camps.

    L’équipe de Washington a également travaillé avec le bureau du représentant Mario Diaz-Balart pour poser des questions à l’administration lors des audiences de surveillance avec la secrétaire Clinton sur la manière dont ils prévoyaient de mettre en œuvre le libellé autorisant l’aide américaine au Maroc à être dépensée dans les provinces du sud. Cela aide à garder la question devant le Département d’État et leur fait prendre conscience que le Congrès a l’intention de voir l’action cette année. L’équipe de Washington travaille également avec le Comité des crédits pour développer un langage et un soutien sécurisé pour cibler l’aide aux camps de réfugiés loin du statu quo et vers des solutions durables, y compris un recensement et une réinstallation.

    MATIC

    MATIC a travaillé avec la Chambre de commerce américaine pour mettre en place sa première délégation commerciale au Maroc du 20 au 22 mars, qui comprenait de grandes entreprises telles que Raytheon, Honeywell, Lockheed Martin, General Dynamics et autres, ainsi que six entreprises axées sur les énergies renouvelables. . L’Ambassade du Maroc a organisé la participation d’un certain nombre de hauts responsables gouvernementaux pour assister à des événements et à des déjeuners et dîners organisés par AMDI et Maroc Export. MATIC a organisé un déjeuner pour la délégation le 21 mars et a travaillé avec ADEREE, MASEN et ONE sur un panel sur les énergies renouvelables. L’ambassadeur Kaplan et des membres de l’ambassade des États-Unis ont assisté au déjeuner.

    La nouvelle la plus importante du mois a été l’annonce par le China Africa Development Fund (CAD Fund) qu’il avait choisi le Maroc pour son bureau régional pour l’Afrique du Nord, de l’Ouest et du Centre. MATIC a accompagné trois délégations différentes du CAD Fund au Maroc et les a aidées à étudier les sites possibles de bureaux et d’appartements. Le MATIC a participé avec eux à l’organisation de réunions et à la fourniture d’un soutien logistique, ainsi qu’à la coordination avec les responsables du GOM. MATIC a été la première parmi plusieurs entités marocaines à entrer en contact avec le Fonds CAD.

    MATIC a également organisé la dernière d’une série de réunions pour MANAS Development Group http://www.manasdevelopment.org/ une société internationale qui fournit des services de formation aux agences et aux entreprises, ce qui les a amenés à choisir le Maroc comme siège du bureau régional. desservant l’Afrique du Nord, de l’Ouest et du Centre.

    MACC

    Tout au long du mois de mars, le personnel du MACC a participé à un certain nombre d’événements sur le Maghreb et le Moyen-Orient, notamment un forum des ambassadeurs organisé par la Chambre de commerce américano-arabe, une table ronde sur la démocratie dans le monde arabe tenue au National Press Club, et une conférence sur l’accès à la justice organisée par l’American Bar Association.

    Ambassadeur Edward Gabriel



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