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  • Washington revoit sa copie des sanctions contre le Venezuela

    Etiquettes : Washington, Venezuela, Etats-Unis, sanctions, Nicolas Maduro, Maria Corina Machado,

    Les États-Unis réexaminent leur politique de sanctions à l’égard du Venezuela à la suite d’une décision de justice confirmant une interdiction empêchant la candidate à la présidence, Maria Corina Machado, d’occuper une fonction, a déclaré le Département d’État samedi.

    Le jugement du Tribunal suprême de justice du Venezuela a signifié vendredi que Machado, une ingénieure industrielle de 56 ans, ne peut pas enregistrer sa candidature pour les élections présidentielles prévues pour la seconde moitié de 2024.

    « Les États-Unis réexaminent actuellement notre politique de sanctions à l’égard du Venezuela, sur la base de cette évolution et du ciblage politique récent des candidats de l’opposition démocratique et de la société civile », a déclaré le porte-parole du Département d’État, Matthew Miller, dans un communiqué.

    Les États-Unis ont assoupli les sanctions économiquement débilitantes sur le pétrole du pays exportateur de pétrole en octobre après que le gouvernement du président Nicolas Maduro a signé un accord avec l’opposition dans lequel Caracas s’engageait à organiser une élection présidentielle libre et équitable en 2024.

    Miller a déclaré que la décision du tribunal était une « décision profondément préoccupante » qui allait à l’encontre des engagements pris par Maduro pour permettre à toutes les parties de sélectionner leurs candidats pour l’élection présidentielle.

    Maduro a déclaré jeudi que l’accord avec ses opposants était en danger de s’effondrer après ce qu’il a décrit comme des « conspirations » contre lui.

    Reuters

    #Venezuela #EtatsUnis #Sanctions #Maduro

  • L’Espagne continue d’importer des produits interdits en provenance de Russie et établit un record d’achats sur 10 ans.

    Etiquettes : Espagne, Russie, gaz, pétrole, Ukraine, Union Européenne, sanctions,

    En 2022, les ventes de l’Espagne vers la Russie ont diminué de 72%, atteignant leur niveau le plus bas depuis 2005. Les importations de vêtements et de tracteurs ont également chuté de manière significative.

    Malgré les restrictions commerciales strictes imposées par l’Union européenne en raison de l’ »invasion non provoquée et injustifiée » de l’Ukraine par Vladimir Poutine, l’Espagne a réalisé en 2022 le plus grand nombre d’achats en provenance de Russie au cours de la dernière décennie, principalement dans le secteur de l’énergie. Ces sanctions s’ajoutent à celles déjà approuvées en 2014 en raison de l’annexion de la Crimée et du non-respect des accords de Minsk.

    Une grande partie de ces produits étaient des combustibles et de l’énergie qui sont interdits ou sanctionnés depuis le 5 décembre. Cependant, avant cette date, ils représentaient 88% du total des importations. Le type d’achats a changé en 2023 en raison des restrictions en place.

    Malgré tout, au cours de l’année précédente et des trois premiers mois de 2023, des combustibles fossiles, des boissons alcoolisées et des engrais minéraux ou chimiques contenant de l’azote, du phosphore et du potassium, également interdits, ont continué d’être importés. Veuillez consulter la liste complète des restrictions pour plus de détails.

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    Parallèlement, la valeur des exportations espagnoles vers la Russie a diminué de 72%. Les données fournies par la Secrétairerie d’État au Commerce, analysées par THE OBJECTIVE, montrent une baisse drastique des ventes vers la Russie, tandis que les achats n’ont pas été freinés et ont même augmenté de 26% par rapport à 2021. Il faut remonter à 2013 pour trouver une valeur d’importation plus élevée, qui s’élevait à 8,166 milliards d’euros, contre 7,624 milliards en 2022.

    Effets sur le commerce Ces données montrent que les sanctions imposées à Poutine suite à l’annexion illégale de la Crimée et de Sébastopol par la Russie ont eu bien plus d’effet que les sanctions actuelles. En 2014, les interdictions portaient sur l’importation de certains types de charbon, de pétrole (avec des exceptions limitées), de fer et d’acier, ainsi que d’or.

    De plus, il a été décidé de limiter les exportations de technologies dans le secteur du raffinage du pétrole et de l’industrie militaire, et de prohiber certains services de conseil et de consultation. Entre 2013 et 2014, les exportations ont chuté de 26%. Cependant, l’impact réel s’est fait sentir en 2015, année où les achats en provenance de Russie ont diminué de 143% par rapport à 2013.

    En ce qui concerne la valeur des exportations, elles ont diminué l’année dernière pour atteindre 1 283 millions d’euros, et il faut remonter à 2005 pour trouver un chiffre aussi bas. Les ventes de vêtements, de machines, d’appareils mécaniques et de tracteurs ont considérablement baissé, les exportations de ce dernier ayant diminué de 287%, passant de 184 millions à seulement 47,5 millions. En 2022, les produits chimiques et pharmaceutiques figuraient également en tête de liste.

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    Importations de pétrole En ce qui concerne les importations, près de neuf euros sur dix ont été dépensés pour acheter de l’énergie, du pétrole et des minéraux en provenance de Russie. Au total, l’Espagne a importé pour une valeur de 7,6 milliards d’euros de produits russes, soit 1,6 milliard de plus qu’en 2021, représentant 83,7% des importations totales. Après ces produits, les principaux achats au régime de Poutine sont la fonderie, le fer et l’acier (177 millions d’euros) et les engrais (142 millions d’euros).

    En plus des sanctions individuelles imposées par l’UE, qui touchent 1 473 personnes – dont Poutine, le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et l’ancien président ukrainien Viktor Ianoukovitch – ainsi que 207 entités, banques et entreprises, le commerce avec la Russie a été considérablement restreint, bien que tous les pays ne respectent pas strictement ce qui était prévu.

    Dans le cadre des sanctions économiques, l’UE a imposé toute une série de restrictions à l’importation et à l’exportation en provenance et à destination de la Russie, visant à affecter négativement l’économie russe tout en limitant les conséquences pour les entreprises et les citoyens de l’UE. Les restrictions à l’exportation et à l’importation excluent les produits destinés principalement à la consommation, ainsi que ceux liés à la santé, à la pharmacie, à l’alimentation et à l’agriculture.

    Según los datos recientes de la Comisión Europea a los que ha accedido THE OBJECTIVE, desde febrero de 2022, la UE ha prohibido mercancías exportadas a Rusia por un valor de más de 43.900 millones de euros y mercancías importadas por un valor de 91.200 millones de euros. Esto significa que, en comparación con 2021, actualmente están sujetos a sanciones el 49% de las exportaciones y el 58% de las importaciones. ¿Cuáles son los productos prohibidos? En la lista de productos sancionados se incluyen la tecnología de vanguardia -ordenadores cuánticos, semiconductores avanzados o componentes electrónicos y software-; determinados tipos de maquinaria y equipos de transporte; bienes y tecnología específicos necesarios para el refinado de petróleo y equipos, tecnología y servicios de la industria energética. Además están prohibidos productos y tecnología de la industria aeronáutica y espacial, productos de navegación marítima y tecnología de comunicación por radio; de doble uso -como drones- y artículos de lujo (como coches de lujo, relojes y joyas); No se puede compra a Rusia petróleo crudo -desde diciembre de 2022- y productos petrolíferos refinados -desde febrero de 2023-, con escasas excepciones; carbón y otros combustibles fósiles sólidos; acero, productos siderúrgicos y hierro; oro, incluida la joyería y; cemento, asfalto, madera, papel, caucho sintético y plásticos. El fin del petróleo ruso En junio de 2022, el Consejo adoptó un sexto paquete de sanciones que, entre otras cosas, prohíbe la compra, importación o transferencia de petróleo crudo por vía marítima y determinados productos petrolíferos de Rusia a la UE. Las restricciones se empezaron a aplicar el 5 de diciembre de 2022 para el petróleo crudo y a partir del 5 de febrero de 2023 para otros productos petrolíferos refinados. Se ha previsto una excepción temporal para las importaciones de petróleo crudo que se suministran por oleoducto a aquellos Estados miembros de la UE que, debido a su situación geográfica, tienen una dependencia específica de los suministros rusos y carecen de opciones alternativas viables. Dado que la mayor parte del petróleo ruso suministrado a la UE llega por vía marítima, a finales de 2022 estas restricciones cubrirán casi el 90% de las importaciones rusas de petróleo a Europa. Esto reducirá considerablemente los beneficios comerciales de Rusia.

    Selon les données récentes de la Commission européenne auxquelles THE OBJECTIVE a eu accès, depuis février 2022, l’UE a interdit l’exportation de marchandises vers la Russie d’une valeur de plus de 43,9 milliards d’euros et l’importation de marchandises d’une valeur de 91,2 milliards d’euros. Cela signifie qu’en comparaison avec 2021, actuellement, 49 % des exportations et 58 % des importations sont soumises à des sanctions.

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    Quels sont les produits interdits ? La liste des produits sanctionnés comprend les technologies de pointe -ordinateurs quantiques, semi-conducteurs avancés, composants électroniques et logiciels-, certains types de machines et d’équipements de transport, des biens et des technologies spécifiques nécessaires au raffinage du pétrole, ainsi que des équipements, des technologies et des services de l’industrie énergétique. Les produits et technologies de l’industrie aéronautique et spatiale, les produits de navigation maritime et les technologies de communication par radio, les produits à double usage -comme les drones-, ainsi que les articles de luxe tels que les voitures de luxe, les montres et les bijoux sont également interdits.

    Il est interdit d’acheter du pétrole brut à la Russie -depuis décembre 2022- ainsi que des produits pétroliers raffinés -depuis février 2023- à quelques exceptions près. Le charbon et autres combustibles fossiles solides, l’acier, les produits sidérurgiques et le fer, l’or y compris les bijoux, le ciment, l’asphalte, le bois, le papier, le caoutchouc synthétique et les plastiques sont également interdits.

    La fin du pétrole russe En juin 2022, le Conseil a adopté un sixième paquet de sanctions qui interdit, entre autres, l’achat, l’importation ou le transfert de pétrole brut par voie maritime ainsi que certains produits pétroliers de la Russie vers l’UE. Les restrictions ont commencé à s’appliquer le 5 décembre 2022 pour le pétrole brut et à partir du 5 février 2023 pour d’autres produits pétroliers raffinés.

    Une exception temporaire a été prévue pour les importations de pétrole brut acheminées par pipeline vers les États membres de l’UE qui, en raison de leur situation géographique, dépendent spécifiquement des approvisionnements russes et n’ont pas d’options alternatives viables.

    Étant donné que la majeure partie du pétrole russe fourni à l’UE est transportée par voie maritime, ces restrictions couvriront près de 90 % des importations de pétrole russe en Europe d’ici la fin de 2022. Cela réduira considérablement les bénéfices commerciaux de la Russie.

    #Espagne #Russie #Gaz #Pétrole

  • La Russie menace de mettre fin à l’accord sur les céréales de la mer Noire

    Topics : Russie, Ukraine, sanctions, Etats_Unis, offensive, contre-offensive,

    Le Russe met en garde les « idiots » du G-7 ; Les mercenaires russes doivent arrêter de prendre des prisonniers de guerre et « tuer tout le monde sur le champ de bataille »: mises à jour

    Moscou mettra fin à l’accord sur les céréales de la mer Noire qui permet à l’Ukraine de nourrir une grande partie du monde en développement si le Groupe des Sept décide d’interdire toutes les exportations vers la Russie, a déclaré dimanche un haut responsable russe.

    Les pays du G-7 – les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la France, l’Italie, le Canada et le Japon – envisagent une interdiction quasi totale des exportations vers la Russie, ont rapporté les médias de plusieurs pays la semaine dernière. La Russie a menacé pendant des mois de mettre fin à l’accord sur les céréales qui devait expirer le mois prochain.

    « Cette idée des idiots du G7 d’une interdiction totale des exportations vers notre pays par défaut est belle en ce qu’elle implique une interdiction réciproque des importations en provenance de notre pays », a déclaré l’ancien président russe et actuel député de son conseil de sécurité Dmitri Medvedev dans un message sur sa chaîne Telegram, ajoutant « Dans un tel cas, l’accord sur les céréales – et bien d’autres choses dont ils ont besoin – prendra fin pour eux. »

    Depuis que la Russie a envahi l’Ukraine en février 2022 , les sanctions des pays du G-7 se sont davantage concentrées sur l’arrêt de l’importation de marchandises russes et moins sur l’exportation de marchandises vers la Russie. Les sanctions à l’importation ont forcé la Russie à vendre du pétrole, du gaz naturel et d’autres biens à prix réduit à l’Inde, à la Chine et à d’autres pays prêts à ignorer les sanctions. Le nouveau plan viendrait s’ajouter à la liste des marchandises qui ne seraient plus vendues à la Russie.

    Autres infos:

    ►Le premier système de défense aérienne Patriot de fabrication américaine a été mis en service en Ukraine, a annoncé dimanche l’armée de l’air ukrainienne. Le porte-parole de l’armée de l’air ukrainienne, Yuriy Ignat, a déclaré que le système permettra d’abattre les missiles balistiques russes Iskander-M et de repousser les avions russes des frontières ukrainiennes.

    ►La ministre espagnole de la Défense, Margarita Robles, a confirmé que six chars Leopard 2 de fabrication allemande expédiés d’Espagne devaient arriver en Ukraine cette semaine. Et les équipages de chars ukrainiens ont terminé leur formation sur les chars Challenger 2 au Royaume-Uni, a annoncé dimanche le ministère britannique de la Défense.

    Le chef de Wagner dit que les troupes ne prendront pas de prisonniers de guerre : « Tuez tout le monde sur le champ de bataille »

    Le patron du groupe Wagner, Yevgeny Prigozhin, a déclaré dimanche qu’il ordonnait à ses mercenaires de ne pas capturer de prisonniers de guerre, a rapporté le Kyiv Independent , citant une traduction de la vidéo Prigohzin publiée sur les réseaux sociaux.

    Prigozhin a fait ce commentaire en réponse à ce que les responsables russes ont décrit comme une « conversation interceptée » publiée sur un compte de réseau social non officiel affilié à Wagner. Le message affirme que la conversation a eu lieu entre deux soldats ukrainiens décidant de tirer sur un prisonnier de guerre.

    « Nous tuerons tout le monde sur le champ de bataille », a déclaré Prigozhin dimanche dans l’enregistrement audio. « Ne faites plus de prisonniers de guerre! »

    En refusant les visas, les États-Unis se sont « dégonflés et ont fait quelque chose de stupide », selon la Russie
    Les responsables russes ont réagi avec colère et menaces dimanche à ce qu’ils ont qualifié de refus américain de visas aux journalistes qui voulaient couvrir l’apparition du ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov aux Nations Unies.

    « Un pays qui se dit le pays le plus fort, le plus intelligent, le plus libre et le plus juste s’est dégonflé et a fait quelque chose de stupide en montrant ce que valent vraiment ses assurances sur la protection de la liberté d’expression et de l’accès à l’information », a déclaré Lavrov à Moscou. « Soyez sûrs que nous n’oublierons pas et ne pardonnerons pas. »

    Lavrov se rend à New York pour marquer la présidence russe du Conseil de sécurité.

    « Je souligne que nous trouverons des moyens de répondre à cela, afin que les Américains se souviennent longtemps de ne pas le faire », a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.

    Le département d’État américain n’a pas commenté la demande de visas refusés.

    Wagner et les forces russes dans une fusillade meurtrière, selon l’armée ukrainienne

    La friction de longue date entre les combattants de Wagner et les forces régulières russes a atteint son paroxysme lors d’une fusillade meurtrière dans la province orientale de Lougansk, a déclaré dimanche l’état-major général des forces armées ukrainiennes dans un message sur Facebook .

    Une bagarre a dégénéré en une fusillade récemment dans la colonie de Stanytsia Luhanska et a entraîné la mort de soldats des deux côtés, selon le message.

    « En l’absence de réalisations significatives sur le champ de bataille… (les parties) tentent de plus en plus de trouver quelqu’un à blâmer pour les défaites », a déclaré l’état-major. « Ils se renvoient mutuellement la responsabilité de leurs propres erreurs de calcul tactiques et des pertes subies ». . »

    Les Russes tentent de convaincre les « vrais hommes » de se joindre à l’effort de guerre

    Le ministère russe de la Défense tente de reconstituer les rangs de soldats épuisés par la guerre sans créer le genre de troubles causés par la mobilisation partielle de l’automne dernier, qui a poussé des légions de jeunes hommes à quitter le pays.

    L’outil de choix ? Publicité.

    Le ministère a lancé une vaste campagne de recrutement sur les réseaux sociaux, les panneaux d’affichage et la télévision russes à la recherche de volontaires, a déclaré le ministère britannique de la Défense . Les messages tentent de faire appel à la fierté masculine des «vrais hommes» tout en soulignant les avantages financiers de l’inscription, a déclaré le ministère britannique, qui a mis en doute les chances de la campagne d’atteindre l’objectif annoncé de 400 000 volontaires.

    « Les autorités cherchent presque certainement à retarder le plus longtemps possible toute nouvelle mobilisation obligatoire manifeste afin de minimiser la dissidence nationale », a déclaré le ministère britannique.

    La Russie pourrait relâcher son offensive et consolider ses acquis

    Prigohzin a déclaré que les chars occidentaux, les systèmes de défense aérienne et la formation de jusqu’à 100 000 soldats ukrainiens signifiaient que l’Ukraine pouvait constituer une « opposition sérieuse » aux forces russes. Prigozhin, dont les mercenaires ont mené l’assaut brutal et prolongé contre la ville de Bakhmut, dans l’est de l’Ukraine, exhorte le président russe Vladimir Poutine à se concentrer sur le maintien des lignes de front actuelles plutôt que sur la recherche de plus de gains. Prigohzin a accusé à plusieurs reprises l’insuffisance des approvisionnements en munitions de ralentir l’offensive russe dans la région industrielle du Donbass.

    L’Institut pour l’étude de la guerre, un groupe de réflexion basé à Washington, a déclaré dans sa dernière évaluation que les hauts dirigeants militaires russes à Moscou pourraient également faire pression pour une consolidation des gains existants en Ukraine alors que Moscou est aux prises avec une pénurie de matériel et de main-d’œuvre.

    L’offensive ukrainienne pourrait bientôt commencer

    L’Ukraine est sur le point de lancer une contre-offensive pour libérer davantage de territoires occupés par la Russie au cours des mois qui ont suivi le début de l’invasion, ont déclaré le président ukrainien et le secrétaire général de l’OTAN. Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, s’est dit « confiant » que Kiev est prête à reprendre une partie de ses terres.

    Le président Volodymyr Zelenskyy a déclaré que son armée prépare de nouvelles brigades et que des questions telles que la formation et l’intégration dans le plan de défense général sont en cours d’élaboration avec le commandant en chef, le général Valeriy Zaluzhny. Les forces militaires ukrainiennes ont établi avec succès des lignes de ravitaillement et des positions sur la rive est du Dniepr, le dernier signe de la contre-offensive printanière tant attendue de Kiev, a déclaré le groupe de réflexion basé à Washington Institute for the Study of War dans sa dernière évaluation .

    « Tout le monde en Ukraine doit comprendre que la tâche principale de l’État est la désoccupation de nos territoires, le retour de nos terres et de notre peuple de captivité russe », a déclaré Zelenskyy.

    #Ukraine #Russie #Etats_Unis #Contre_offensive #Offensive_russe

  • Yellen: Les sanctions pourraient risquer l’hégémonie du dollar

    Tags : Etats-Unis, dollar, Russie, sanctions, hégémonie, Janet Yellen,

    Les sanctions économiques imposées à la Russie et à d’autres pays par les États-Unis mettent en péril la domination du dollar alors que les nations ciblées cherchent une alternative, a déclaré dimanche la secrétaire au Trésor Janet Yellen.

    « Lorsque nous utilisons des sanctions financières liées au rôle du dollar, il y a un risque qu’avec le temps, cela puisse saper l’hégémonie du dollar », a déclaré Yellen sur CNN.

    « Bien sûr, cela crée un désir de la part de la Chine, de la Russie, de l’Iran de trouver une alternative », a-t-elle déclaré à Fareed Zakaria du réseau dans une interview. « Mais le dollar est utilisé comme monnaie mondiale pour des raisons qui ne sont pas faciles pour d’autres pays de trouver une alternative avec les mêmes propriétés. »

    Les marchés de capitaux américains robustes et l’état de droit « sont essentiels dans une monnaie qui va être utilisée à l’échelle mondiale pour les transactions », a-t-elle ajouté. « Et nous n’avons vu aucun autre pays qui possède l’infrastructure institutionnelle de base qui permettrait à sa monnaie de servir le monde comme ça. »

    Yellen a noté que les sanctions sont un « outil extrêmement important », d’autant plus lorsqu’elles sont utilisées par les États-Unis et leurs alliés comme « une coalition de partenaires agissant ensemble pour imposer ces sanctions ».

    Interrogé sur la possibilité d’utiliser des actifs russes gelés pour reconstruire l’Ukraine ravagée par la guerre après l’invasion de Moscou, Yellen a déclaré que « la Russie devrait payer pour les dommages qu’elle a causés ».

    Mais elle a noté qu’il existe « des contraintes juridiques sur ce que nous pouvons faire avec les avoirs russes gelés, et nous discutons avec nos partenaires de ce qui pourrait se trouver à l’avenir.

    #Dollar #Sanctions #Hégémonie #Russie

  • Washington menacera l’UE si elle n’applique pas des sanctions contre la Russie

    Tags : Etats-Unis, Ukraine, Russie, Union Européenne, sanctions,

    Deux responsables du département du Trésor rendront visite à des alliés européens pour exiger la fin du commerce avec la Russie…

    La Maison Blanche compte envoyer un message clair à ses partenaires européens dans la guerre économique contre la Russie, « vous êtes soit avec nous, soit contre nous ». Deux responsables du Trésor américain se rendront le mois prochain chez des partenaires européens et d’Asie centrale pour exiger que toutes les sanctions contre la Russie soient mises en œuvre.

    Les responsables du Trésor Liz Rosenberg et Brian Nelson rencontreront des dirigeants d’institutions financières en Suisse, en Italie et en Allemagne. L’  AP  rapporte que les responsables auront un message simple : « 1. Continuez à fournir à Moscou un soutien matériel ou 2. Continuez à faire des affaires avec des pays qui représentent 50 % de l’économie mondiale ».

    Rosenberg et Nelson fourniront à leurs homologues européens des renseignements sur les présumés fraudeurs des sanctions. Si ces pays ne parviennent pas à réprimer ceux qui font encore des affaires avec la Russie, alors Washington menace d’imposer des « sanctions ». On ne sait pas dans quelle mesure l’administration Joe Biden est disposée à punir les alliés de l’OTAN pour avoir violé les sanctions.

    La politique fait écho à la doctrine du président George W. Bush selon laquelle les pays doivent soit s’aligner activement sur Washington dans ses guerres au Moyen-Orient, soit être jugés comme travaillant « avec les terroristes ».

    On ne sait pas comment l’Europe répondra aux menaces de l’administration Joe Biden. Certains membres de l’UE étaient favorables à un plan qui lèverait les sanctions contre l’industrie biélorusse des engrais.

    En outre, une mise en œuvre plus stricte des sanctions  pourrait menacer  l’accord d’exportation de céréales de la mer Noire. L’accord, négocié par la Turquie et l’ONU, permet aux ports ukrainiens fortement minés de la mer Noire d’exporter des produits agricoles. Moscou a été disposé à prolonger l’accord à plusieurs reprises mais menace de le résilier en raison de sanctions occidentales empêchant la Russie de récolter les bénéfices de l’accord.

    Après que la Russie a envahi l’Ukraine l’année dernière, la Maison Blanche a déclenché une série de sanctions qu’elle considérait comme une  arme nucléaire économique . Cependant, la tentative d’isoler l’économie de Moscou a largement échoué. Alors que le rouble russe a chuté ces derniers jours, pendant la majeure partie de la guerre, Moscou a résisté aux sanctions en augmentant ses échanges avec l’Asie.

    Washington n’a fait que rallier ses alliés de l’OTAN et d’autres partenaires proches pour adopter les sanctions. Pendant ce temps,  la Chine a ajouté  plus de pays à son Organisation de coopération de Shanghai, et l’Arabie saoudite et la Turquie sont deux des derniers membres potentiels.

    En devenant membre de l’OCS, le président iranien Ebrahim Raisi a observé que plus il y a de pays sanctionnés par les États-Unis, plus ces nations ciblées peuvent coopérer en tant que partenaires commerciaux. « La relation entre les pays sanctionnés par les États-Unis, tels que l’Iran, la Russie ou d’autres pays, peuvent surmonter de nombreux problèmes et questions et les rendre plus forts », a-t-  il déclaré . « Les Américains pensent que quel que soit le pays auquel ils imposent des sanctions, cela sera arrêté, leur perception est erronée. »

    Source

    #Etats_Unis #Russie #Ukraine #Europe #UE

  • Les sanctions économiques : C’est l’Europe qui va s’effondrer !

    Les sanctions économiques : C’est l’Europe qui va s’effondrer !

    Tags : Europe, Ukraine, Russie, sanctions, Gaz, pétrole, Etats-Unis,

    « La vérité suprême, c’est que nous savons qu’ils mentent. Ils savent aussi que nous savons qu’ils mentent. Nous-mêmes savons aussi qu’ils savent que nous savons qu’ils mentent. Ils savent aussi que nous nous contentons de faire semblant de croire qu’ils ne mentent pas… », Li Chengpen Journaliste Chinois.

    La guerre en Ukraine, avait mis en évidence l’hostilité de plus en plus manifeste de l’Occident contre la Russie, le reste du monde et plus particulièrement le monde musulman (le cas du Qatar et de la Coupe du monde fait école), pour exprimer une supériorité occidentale soulignant ainsi l’utilisation de plus en plus fréquente et de plus en plus problématique des menaces de sanctions économiques et des sanctions elles-mêmes en politique internationale. Mais cette politique des sanctions ciblées ne relève pas du mandat de l’ONU, ni du Droit International, elle est imposée unilatéralement par des pays du monde occidental, une arme par excellence de l’UE et des Etats-Unis afin que le reste du monde comprendrait certainement que défier la primauté de l’Occident ne paie pas, une sorte d’épée de Damoclès que l’Occident pourrait agiter en permanence au-dessus de la tête du reste du monde.

    Cependant le tandem du monde occidental, surveiller et punir semble à bout de souffle avec cette politique étrangère qui n’avait jamais été destinée qu’à conforter leur suprématie économique, en employant à l’occasion les pires méthodes, tout en proclamant que leurs agressions militaires étaient motivées par leur amour des valeurs et pour la démocratie.

    Cette fois-ci cependant il se trouve que bon nombre de pays ne les suivent pas et analysent parfaitement la situation.

    Maintenant nous sommes dans le temps de la brutalité, de la force et de l’affirmation de la puissance, l’Occident fait plus que nous hanter, il survit et se perpétue. Avec tous ces multiples résurgences, qui n’entendent qu’une cloche, n’entendent qu’un son ; les sanctions.

    Ces dernières nous sont présentées comme une juste mesure, une alternative à l’utilisation des forces armées. Cette stratégie de sanctions très médiatisée est risquée car il n’est pas sûr mais les médias d’Europe occidentale ont démarré au quart de tour. On sait que la guerre en Ukraine a commencé tôt dans la presse avec son discours constant pour saper la crédibilité de la Russie et surtout en cherchant à imposer que la version officielle de l’Occident est plus nécessairement véridique. C’est un format de désinformation, l’un des formats pour le faire accepter comme valable information officielle, ainsi ils ont inventé l’hypocrisie, c’est tout de même pour s’en servir.

    Il y a le monde riche et idéal qui s’ose dire : « c’est mon droit » et le monde réel qui regarde : quand on est voisin d’une grande puissance on ne fait pas ce que l’on veut. On est obligé de composer. C’est dommageable mais c’est comme ça dans le monde réel. Demandez aux pays du Moyen Orient de ce qu’ils pensent d’avoir pour voisin l’état juif d’Israël, cet empire fasciste qui ne dit pas son nom. Regardez leur histoire pour voir si Israël les a toujours laissé faire ce qu’ils voulaient chez eux.

    Quant à l’Europe un espace géographique pour l’Union Européen mais qui n’est pas l’Europe, cette union ne combat pas car il n’en a pas les moyens militaires, ni le courage, c’est un marché fait de démocraties débiles et décadentes qui ne veulent pas être autre chose qu’un marché et un protectorat. Cette union participe à la guerre par l’envoi des armes, des mercenaires à l’Ukraine au risque de se faire entraîner dans le conflit et cette union se suicide économiquement pour s’aligner par une cohésion démente qui fait supporter aux européens des conséquences économiques monumentales qui viendront à bout de cette Union Européenne despotique et totalitaire qui n’est pourtant malgré tout qu’une construction instable.

    L’Union Européen est devenue une caricature des états à la soviétique, il ne jaillira pas de la torpeur, il ne se formera pas en bloc indépendant et n’assurera pas sa défense, mais souhaite toujours rester sous la protection américaine, c’est-à-dire OTAN, en utilisant la menace russe pour tenter de sauver la domination américaine sur le monde, cet impérialisme honni par les trois quarts de l’humanité. La Russie n’a même pas besoin de se lancer dans guerre contre l’Union Européenne (le vœu des Etats-Unis) Il lui suffit de cesser toutes ses exportations vers l’Europe ! Plus de gaz, de pétrole, d’acier, d’aluminium, de titane, d’uranium, de terres et de métaux rares, de céréales, d’huiles de tournesol et de colza, d’engrais, et cætera !

    Dés le début de l’opération militaire spéciale russe pour dénazifier l’Ukraine, l’Occident a commencé à décréter des sanctions contre Moscou, couronnant le tout par une confiscation des réserves étrangères de la Russie. La guerre économique entre la Russie et l’Occident devient de plus en plus impitoyable, cependant quels que soient les dommages à long terme pour l’économie russe, l’Union Européen risque de perdre la guerre financière avant que la Russie ne perde la guerre économique. En perdant la guerre financière, ils apprendraient que les sanctions économiques ne sont rien de plus que des tigres de papier.

    Nous avons des récits de la presse occidentale, selon des spécialistes de circonstances auto proclamés qui correspondent à des contes de fées qu’on a toujours voulu enseigner, une présentation de la situation catastrophique de la Russie citant le site Oilprice, qui estime : « le pétrole Russe est déjà en chute libre, car les traders ne veulent pas prendre de risque de l’acheter a cause des risques de saisie/sanction. Actuellement la Russie, avec les sanctions ne peut plus vendre son pétrole. La Russie va donc exporte Moins de Pétrole, qu’elle vendra Moins cher. »

    Pour l’Occident la conclusion est facile : La Russie sera obligée de vendre moins de ressources, et moins cher puisque L’Union Européen avait décidé de plafonner le prix du Pétrole à 60 Dollars. Le pétrole Russe deviendra inutilement risqué. D’autre part, L’Union Européen estime que les sanctions vont peser très rapidement sur la maintenance des équipements, ce qui va impacter d’ici quelques mois sur la capacité de production. A titre d’exemple, les avions Russes Boeing/Airbus ne seront plus en état de survoler d’ici quelques mois par manque de pièces détachées et de maintenance.

    La guerre des sanctions économiques ne fonctionne pas aussi bien qu’espéré, car aux dernières nouvelles, les exportations massives de gaz et de pétrole russe vers les Etats-Unis, par une armada de pétroliers et de méthaniers depuis la Mer Baltique devraient suffire pour que l’économie russe se redresse, et ce n’est qu’un secret de polichinelle !

    La monnaie Russe (Rouble) est actuellement à son plus haut niveau, le système Swift est remplacé par la carte de paiement Mir qui signifie à la fois « paix» et «monde» en Russe, est un système de paiement alternatif, et la Russie qui commerce en roubles, en yuans, en pesos, ou en roupies (mais ni en dollars, ni en euros) n’a pratiquement plus aucune dette extérieure !

    Un système qui est devenu indispensable, cependant la Russie devra remercie vivement les Etats-Unis et l’Union Européen, car grâce à eux, la Russie a fait redémarrer son agriculture, son industrie, son commerce, et ses exportations atteignent des records, y compris dans le domaine des céréales et de l’armement !

    Le gazoduc Force de Sibérie 1 va être doublé prochainement par Force de Sibérie 2, de façon à doubler les exportations de gaz russe vers la Chine, car ce pays veut remplacer ses centrales électriques à charbon (trop polluantes) par des centrales électriques fonctionnant avec des turbines à gaz. Concrètement, ce déploiement vers l’Est se matérialisera par la signature prochaine d’un accord portant sur la livraison de 50 milliards de mètres cubes de gaz par an, via le futur gazoduc Force de Sibérie 2. Ce dernier, est censé remplacer le projet « Nord Stream 2 », qui devait rallier la Russie à l’Allemagne afin d’approvisionner l’Europe en gaz, mais que le conflit en Ukraine a jeté aux oubliettes.

    Contrairement à ce que nous répètent les stratèges des studios de Télévision, la guerre en Ukraine est marquée par de multiples références, son objectif était de démilitariser et de dénazifier l’Ukraine pour défendre les personnes qui ont subi du harcèlement au cours des huit dernières années, un génocide perpétré par le régime de Kiev, faisant allusion au harcèlement contre les citoyens russophones, et en particulier aux hostilités entre le gouvernement ukrainien et les territoires désormais reconnus par le Kremlin comme républiques indépendantes, Donetsk et Lougansk, dans l’est de l’Ukraine. certes les russes, se souviennent également des nazis ukrainiens qu’ils ont dû affronter de 1941 à 1945, et des massacres de juifs russes, polonais, ou même ukrainiens par les panzer divisions Galicien composée avec des volontaires ukrainiens si féroces que même les Allemands en avaient peur, ils se sont rendus tristement célèbres pour le nombre de victimes parmi les juifs (850 000), les Polonais (220 000), les prisonniers de guerre soviétiques (400 000) et les civils ukrainiens (500 000) pendant la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui, le combat militaire n’étant pas pour les Galiciens, ils sont utilisés contre les résistants.

    C’est aussi singulier de se décrédibiliser en reprenant la propagande d’une Russie qui s’enliserait en Ukraine. Les Etats-Unis et l’Union Européen en revanche, réalisent l’exploit de s’enliser dans leur soutien hypocrite à la guerre, en fait l’Union Européen ne représente que les intérêts d’une infime minorité et pas celui des peuples, cet union Européen est complètement rongé de l’intérieur qui en fait ne reste qu’une zone de libre-échange sous commandement militaire US.

    Il suffirait que les pays producteurs d’énergie, gaz ou pétrole, ou de diverses matières premières, exigent des paiements dans une autre monnaie que le dollar ou l’Euro, pour que le monde occidental idéal soit sérieusement bouleversé. Et les Occidentaux font tout pour que ça n’arrive pas. Aussi l’ensemble du reste du monde souhaitera la naissance d’un monde multipolaire reclassant les USA et l’Union Européen au simple rôle de puissance régionale, il sera alors admis une espérance que la raison du plus fort ne sera plus jamais la meilleure.

    Quant aux médias main stream occidentaux, nous savons qu’ils soutiennent en réalité une idéologie de domination dans le monde entier (mondialisation) qui découle d’un libéralisme aveugle, et c’est à cette idéologie individualiste et égoïste qu’il faudrait mettre fin.

    Personne ne croit en l’avenir de l’Union Européen, mais plus tôt s’effondreront les Etats-Unis et de l’Union Européen, qui veulent surtout rendre tout le monde des valets soumis et la fin dont il doit être question sera celle de l’hégémonie mondiale des Occidentaux et mieux ce sera pour tout le monde.

    Principe de réalité : L’hiver sera rude, l’Union Européen sera plongé profondément encore plus dans l’obscurité glaciale et il aura certainement très froid !

    Source : Kader Tahri

    #UE #Ukraine #Europe #Etats_Unis #Gaz #Pétrole

  • L’Algérie réitère son soutien à la lutte de Cuba pour la levée des sanctions

    L’Algérie réitère son soutien à la lutte de Cuba pour la levée des sanctions

    Tags : Algérie, Cuba, sanctions,

    ALGER, 17 novembre (Xinhua) — Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a réitéré jeudi la « solidarité permanente » de l’Algérie avec Cuba dans la lutte de ce dernier pour lever les sanctions qui lui sont imposées depuis plus de six décennies.

    Tebboune a fait ces remarques à la presse après sa rencontre avec le président cubain en visite à Alger, Miguel Diaz-Canel, au cours de laquelle ils ont discuté de la coopération bilatérale ainsi que des questions régionales et internationales.

    « Les deux nations partagent des relations historiques d’amitié et de solidarité marquées par les valeurs de liberté, de paix et de justice », a déclaré le président algérien.

    Il a réitéré la « solidarité permanente de l’Algérie avec le peuple cubain », qui s’efforce de lever le blocus économique, financier et commercial imposé à son pays depuis plus de 60 ans, « sur la base de notre foi dans les principes et les buts des Nations Unies et de la résolution de la résolution de l’Assemblée générale appelant à la levée de l’embargo sur Cuba.

    Tebboune a déclaré que l’Algérie a décidé « d’alléger le fardeau de l’économie cubaine en annulant tous les taux d’intérêt sur les dettes de Cuba envers l’Algérie et en ajournant leur paiement ».

    L’Algérie « accordera également une centrale solaire et reprendra l’approvisionnement en hydrocarbures de Cuba afin de lui permettre de redémarrer les centrales arrêtées », a-t-il ajouté.

    Pour sa part, le président Diaz-Canel a déclaré que « l’Algérie et Cuba constituent un modèle à suivre en termes de relations bilatérales d’amitié, de solidarité et de soutien mutuel depuis 1963, lorsque Cuba a envoyé une équipe médicale pour apporter une aide au peuple frère algérien ».

    Il a déclaré que sa visite, qui coïncide avec la célébration du 60e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays, revêt une « grande importance ».

    #Algérie #Cuba

  • Sanction des touristes russes: L’Europe divisée sur le fait

    Sanction des touristes russes: L’Europe divisée sur le fait

    Russie, Europe, touristes russes, sanctions,

    Le pays de l’Union européenne ayant la plus grande frontière avec la Russie entend réduire de façon drastique le nombre de visas touristiques accordés aux citoyens russes. Une initiative d’Helsinki à l’origine de désaccords parmi les 27.

    « Les visas touristiques ne vont pas s’arrêter complètement, mais leur nombre va diminuer de manière significative », a déclaré le ministre finlandais des Affaires Etrangères, Pekka Haavisto, le 16 août. Helsinki entend en effet, dès le 1er septembre, limiter à 10% du volume actuel le nombre de visas délivrés aux touristes russes. Comme le rapporte l’AFP, le nombre de touristes russes voyageant en Finlande a augmenté de façon continue après la levée par la Russie à la mi-juillet des restrictions de voyage liées au Covid-19.

    Selon Pekka Haavisto, les autorités finlandaises traiteraient ainsi actuellement près de 1 000 demandes de visas par jour venant de Russie. Helsinki veut mettre fin à l’accord européen de facilitation des visas avec la Russie Le chef de la diplomatie finlandaise a annoncé que les heures d’ouverture allouées à la demande de visas touristiques seraient par exemple réduites, afin de provoquer une baisse du nombre de demandes. Il a assuré que la priorité serait « désormais donnée aux autres types de visas : visites à des proches, contacts familiaux, travail, études ». Par ailleurs, Helsinki plaide en faveur de l’arrêt de l’accord européen de facilitation des visas avec la Russie, ce qui pourrait faire augmenter le prix des visas touristiques de 35 à 80 euros. Le pays envisage de soulever la question à la prochaine réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE prévue en République tchèque le 30 août. Toujours selon l’AFP, la Finlande entend en outre examiner la mise en place d’une catégorie spécifique de visa humanitaire, qui n’existe pas actuellement dans le pays.

    L’idée de sanctionner les touristes russes en réaction au conflit militaire en Ukraine où la Russie est une des parties prenantes génère pour l’heure des désaccords entre pays européens. En début de semaine à Oslo, les pays nordiques et l’Allemagne ont en effet fait preuve de divisions à ce sujet.

    « Les Russes ordinaires n’ont pas commencé la guerre mais, en même temps, nous devons comprendre qu’ils soutiennent la guerre », a ainsi déclaré le Premier ministre finlandais, Sanna Marin, à l’issue d’une réunion entre les chefs des gouvernements nordiques et allemand. « Il n’est pas juste que les citoyens russes puissent entrer en Europe, dans l’espace Schengen, être touristes […] pendant que la Russie tue des gens en Ukraine », a-t-elle également déclaré.

    Le chancelier allemand Olaf Scholz a pour sa part affiché des réserves à l’égard d’une telle mesure. « C’était une décision importante de notre part d’imposer des sanctions contre ceux qui sont responsables de la guerre, contre de nombreux oligarques et ceux qui profitent financièrement et économiquement du régime du Poutine », a-t-il fait valoir, poursuivant : « Nous continuerons de le faire mais je pense que ce n’est pas la guerre du peuple russe, c’est la guerre de Poutine. »

    Si la Suède a expliqué n’avoir pour l’heure pas de position arrêtée sur la question, le Danemark a mis en garde contre un ébranlement de l’unité européenne sur le dossier ukrainien. Depuis le début des hostilités en Ukraine, l’UE a adopté six trains de sanctions contre Moscou, dont l’arrêt progressif de ses achats de charbon et de pétrole. Elle a également inscrit plus d’un millier de Russes sur sa liste noire des personnes interdites d’entrée, et restreint les délivrances de visa de court séjour pour les responsables liés au gouvernement russe.

  • Mali: quels sont les effets des sanctions de la CEDEAO?

    Mali: quels sont les effets des sanctions de la CEDEAO?

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    Presque tous les secteurs de l’économie malienne ont été affectés par les sanctions imposées au pays par la CEDEAO à la suite d’un coup d’Etat militaire.

    En début juillet, la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest, CEDEAO, a décidé de lever les sanctions imposées contre le Mali depuis le début de l’année.

    A part le gel des avoirs maliens dans toutes les banques de la CEDEAO, les pays membres de la communauté avaient fermé leurs frontières avec le Mali et suspendu les transactions commerciales avec celui-ci. Seuls les produits médicaux et de première nécessité étaient épargnés.

    Ces sanctions ont porté un grand coup à tous les secteurs d’activité du pays qui a frôlé la récession en début d’année.

     »Les impacts ont été assez négatifs parce qu’en fait, déjà en début d’année, on tablait sur une croissance de 5% et un peu plus », explique Pr Abdoul Karim Diamoutene, économiste et enseignant chercheur à l’Université des sciences sociales et de gestion de Bamako.

    « Donc, il était prévu que, si durant le premier trimestre les sanctions avaient été levées, on aurait assisté à un ralentissement de la croissance. Mais déjà, le fait que nous soyons dans le second trimestre, l’on table sur une récession. Par conséquent, ça veut dire une croissance négative », poursuit-il.

    Selon lui, « on ne peut dire que les conséquences sont très négatives en perspective pour l’économie malienne ».

    Même si l’universitaire assure qu’il faut d’abord attendre les différents rapports, pour pouvoir chiffrer quantitativement l’impact des sanctions sur l’économie malienne, il précise qu’on peut bien se faire une idée des différents secteurs qui ont été nettement affectés et puis essayer de parler des conséquences.

    Selon Pr Diamoutene, les secteurs tertiaire et secondaire ont été les plus affectés.

    « Au niveau du secteur tertiaire, c’est le commerce qui a un peu pâti de la fermeture des frontières et aussi le secteur de l’hôtellerie et également du tourisme », dit-il.

    Le chercheur précise également que parce que l’Etat était privé de ses moyens, les missions nationales, souvent effectuées à l’intérieur du pays, la restauration et l’hébergement, ont été complètement bloqués et paralysés.

    « L’Etat est un véritable acteur économique dans nos pays, principalement un peu au Mali parce qu’à travers les grands chantiers de l’Etat, les infrastructures routières, les grands projets, donc, il y a un effet indu sur l’ensemble des secteurs », poursuit-il.

    « Donc, dès lors que l’Etat était privé de ses moyens au niveau de la Banque centrale, il a automatiquement réduit ses dépenses au strict minimum. Et je crois qu’ici, c’est presque environ 15 % du budget courant qui ont été autorisés à être utilisés », dit-il.

    Par ailleurs, cette situation a entraîné un effet négatif et réduit les opportunités pour les entreprises qui ont aussi été affectées.

    Mais les difficultés ont touché d’autres secteurs jadis très fonctionnels.

    « L’autre secteur qui a aussi été affecté, c’est le secteur de la construction, bâtiments et travaux publics. A ce niveau, la fermeture des frontières a été nettement ressentie, sur le Sénégal par où le ciment rentrait et peut-être aussi le Togo. Donc, le ciment est très cher », précise-t-il.

    « Pour preuve, le ciment qu’on pouvait acheter à environ 100 000 à 105 000 FCFA la tonne, à un moment, on l’obtenait jusqu’à entre 135 000 et 140 000 FCFA. Vous voyez déjà ? Les différents chantiers ont été arrêtés. Or, ce secteur-là a un effet amplificateur sur les autres secteurs », affirme Pr Diamoutene.

    « Quand on construit, les maçons, les menuisiers métalliques, les peintres, c’est toute une chaîne qui est en activité. Même les camions qui transportaient le sable, tous ces secteurs ont été complètement bloqués », explique-t-il.

    Le Mali reprend son souffle

    Le Pr Abdoul Karim Diamoutene estime que la levée des sanctions est une bonne chose pour le Mali dans la mesure où « les contraintes au niveau des différentes frontières seront levées », ce qui va faciliter l’acheminement du ciment et de différents produits à l’intérieur du pays.

    « Il faut reconnaître qu’avec la crise, l’Etat s’est orienté vers des pays comme la Guinée et la Mauritanie. Mais ces ports-là n’ont pas les mêmes commodités que les ports de la Côte d’Ivoire et du Sénégal. Du coup, ils n’ont pas pu annihiler les effets liés à cette crise. »

    « Mais l’élément important qui a secoué un peu, c’est le gel des avoirs de l’Etat au niveau de la Banque centrale et aussi le fait de priver l’Etat de l’accès au marché financier sous-régional », rappelle Diamoutene.

    « Donc, avec cette levée des sanctions, l’Etat va avoir accès à ses ressources, ce qui va lui permettre d’injecter de l’argent dans le circuit économique et également de faire face à d’autres échéances de dettes, etc. », explique-t-il.

    Selon lui, le fait que l’Etat puisse regagner sa prérogative au niveau de la Banque centrale lui permettra de reconvertir tous ces différents éléments au profit de l’économie nationale.

    « C’est la levée des sanctions au niveau de la Banque centrale qui constitue vraiment un véritable ouf de soulagement pour l’Etat et pour l’économie malienne », suggère le chercheur.

    Pour sa part, le Pr Aly Toukara, analyste politique, fondateur et Directeur du Centre des Études Sécuritaires et Stratégiques au Sahel basé au Mali, estime que cette levée des sanctions est une « bouffée d’air » pour le pays.

    Etant donné, dit-il, que tous les efforts étaient tournés vers le paiement des salaires des fonctionnaires de l’Etat et le soutient de l’effort militaire.

    « C’est une sorte de bouffée d’oxygène, pas forcément une victoire, ni pour la junte au pouvoir, ni pour la CEDEAO, car les deux parties étaient aux abois », dit-il.

    Une économie exceptionnelle qu’il faut relever

    Pour Pr Diamoutene, le Mali n’aura pas forcément besoin de refaire un long chemin pour retrouver son rythme économique d’antan.

    « Il faut comprendre la structure de l’économie malienne qui est fortement primaire, avec un poids important de l’informel… », dit-il.

    « Quand vous voyez la croissance de l’économie malienne, elle repose sur le secteur primaire qui est agricole, etc. et la performance de ce secteur dépend de la nature de la pluviométrie et aussi d’autres mesures d’appui et de soutien vers les intrants que l’Etat accorde », poursuit-il avant d’évoquer le secteur des mines, avec le commerce de l’or qui n’a pas souffert de la crise.

    Toutefois, il estime que les petites et moyennes entreprises qui ont été en difficulté pourront bien se remettre dans les prochains six mois.

    Pour assurer la reprise économique, Pr Abdou Karim Diamoutene estime que « le secteur agricole est fondamental. »

    « Le secteur agricole au Mali a besoin d’un certain nombre d’appuis dont les intrants agricoles. Et nous avons vu cette année avec la crise entre l’Ukraine et la Russie, que les prix ont presque doublé, triplé », remarque-t-il.

    « Donc, l’Etat ayant été privé de ses moyens, a eu du mal à faire face à ces différentes subventions, etc. Si ces mesures ne sont pas poursuivies et si la campagne agricole n’a pas pu obtenir les résultats escomptés, cela risque d’affecter nettement le processus de croissance du pays. »

    « Je crois que l’urgence, c’est beaucoup s’atteler à ce niveau-là d’autant plus que nous sommes dans la période hivernale », dit-il.

    M. Diamoutene craint que l’inflation au niveau mondial ne ralentisse la situation au Mali.

    « Tous les coûts de production ont augmenté. Donc, l’Etat n’ayant pas assez de moyens pour continuer à subventionner, cela risque de créer une tension sociale qui ne dit pas son nom », prévient le chercheur.

    BBC News, 8 jui 2022

    #Sahel #Mali #CEDEAO #Sanctions

  • Russie-Ukraine: l’UE adopte un sixième train de sanctions

    Russie-Ukraine: l’UE adopte un sixième train de sanctions

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    Compte tenu de la poursuite par la Russie de sa guerre d’agression contre l’Ukraine et du soutien que la Biélorussie continue d’apporter à la Russie, ainsi que des cas signalés d’atrocités commises par les forces armées russes en Ukraine, le Conseil a décidé aujourd’hui d’imposer un sixième train de sanctions économiques et individuelles ciblant tant la Russie que la Biélorussie.

    Avec le train de mesures adopté aujourd’hui, par l’imposition de nouvelles sanctions économiques, nous limitons de plus en plus la capacité du Kremlin à financer la guerre. Nous interdisons l’importation de pétrole russe dans l’UE et tarissons ainsi une importante source de revenus pour la Russie. Nous excluons davantage de banques russes stratégiques du système de paiement international SWIFT. Nous sanctionnons également les responsables des atrocités commises à Boutcha et à Marioupol et nous mettons à l’index des agents de désinformation supplémentaires qui contribuent activement à la propagande de guerre du président Poutine.

    Le train de sanctions adopté comprend une série de mesures destinées à contrecarrer la capacité de la Russie à poursuivre son agression. (Josep Borrell)

    Pétrole
    L’UE a décidé d’interdire l’achat, l’importation ou le transfert de pétrole brut et de certains produits pétroliers de la Russie vers l’UE. Cette interdiction du pétrole russe se concrétisera progressivement, d’ici à 6 mois pour le pétrole brut et d’ici à 8 mois pour d’autres produits pétroliers raffinés.

    Une exception temporaire est prévue pour les importations de pétrole brut par oléoduc dans les États membres de l’UE qui, en raison de leur situation géographique, sont spécifiquement dépendants des approvisionnements russes et ne disposent pas de solution de rechange viable.

    En outre, la Bulgarie et la Croatie bénéficieront également de dérogations temporaires concernant l’importation, respectivement, de pétrole brut importé par voie maritime et de gazole sous vide en provenance de Russie.

    Exclusion d’autres banques russes et biélorusses du système SWIFT
    L’UE étend l’interdiction actuelle de fournir des services spécialisés de messagerie financière (SWIFT) à trois autres établissements de crédit russes – la plus grande banque russe, Sberbank, la Credit Bank of Moscow et la Russian Agricultural Bank – ainsi qu’à la Banque biélorusse pour le développement et la reconstruction.

    Radiodiffusion
    L’UE suspend les activités de radiodiffusion dans l’UE de trois médias publics russes supplémentaires: Rossiya RTR/RTR Planeta, Rossiya 24 / Russia 24 etTV Centre International. Ces structures ont été utilisées par le gouvernement russe pour manipuler l’information et promouvoir la désinformation sur l’invasion de l’Ukraine, y compris la propagande, dans le but de déstabiliser les pays voisins de la Russie ainsi que l’UE et ses États membres. Conformément à la charte des droits fondamentaux, ces mesures n’empêcheront pas ces médias et leur personnel de mener dans l’UE des activités autres que la radiodiffusion, telles que des recherches et des entretiens.

    Restrictions à l’exportation
    L’UE élargit la liste des personnes et entités soumises à des restrictions à l’exportation concernant les biens et technologies à double usage. Des entités aussi bien russes que biélorusses sont ainsi ajoutées à la liste. En outre, l’UE élargira la liste des biens et technologies susceptibles de contribuer au renforcement technologique du secteur russe de la défense et de la sécurité. Seront notamment incluses 80 substances chimiques qui peuvent être utilisées pour fabriquer des armes chimiques.

    Services de conseil
    L’UE interdira la fourniture à la Russie de services de comptabilité, de relations publiques et de conseil, ainsi que de services en nuage.

    Inscriptions individuelles sur les listes
    En outre, le Conseil a décidé de sanctionner d’autres personnes et entités: les responsables des atrocités commises par les troupes russes à Boutcha et Marioupol, des personnalités soutenant la guerre, des hommes et femmes d’affaires influents et des membres de la famille d’oligarques et de responsables du Kremlin inscrits sur la liste, ainsi que des entreprises actives dans le secteur de la défense et un établissement financier.

    L’UE condamne résolument la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine. Elle demande instamment à la Russie de cesser immédiatement ses attaques sans discrimination contre des civils et des infrastructures civiles, et de retirer immédiatement et sans condition toutes ses troupes et tous ses équipements militaires de la totalité du territoire de l’Ukraine à l’intérieur de ses frontières reconnues au niveau international. Les atrocités qui continuent d’être commises par les forces russes ainsi que les souffrances et les destructions infligées dépassent l’entendement. L’UE appelle la Russie à autoriser l’accès immédiat de l’aide humanitaire et le passage en toute sécurité de tous les civils concernés. Elle demande également à la Russie de permettre immédiatement le retour en toute sécurité des ressortissants ukrainiens déplacés de force en Russie.

    L’Union européenne est inébranlable dans sa volonté d’aider l’Ukraine à exercer son droit naturel de légitime défense contre l’agression russe et à construire un avenir pacifique, démocratique et prospère.

    Les actes législatifs concernés seront bientôt publiés au Journal officiel.

    Source : Conseil Européen, 03 juin 2022

    #UnionEuropéenne #UE #Russie #Ukraine #Sanctions